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 Ft Lily-R [Within the sound of silence]

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Message(#) Sujet: Ft Lily-R [Within the sound of silence] Ft Lily-R [Within the sound of silence] EmptyDim 4 Juil 2010 - 15:32

    Ft Lily-R [Within the sound of silence] Shannyn-shannyn-sossamon-6157202-100-100Ft Lily-R [Within the sound of silence] Matt-Damon-matt-damon-10508896-100-100Hello darkness, my old friend I've come to talk with you again Because a vision softly creeping Left its seeds while I was sleeping And the vision that was planted in my brain Still remains




    Si Miami s’apparente, psychologiquement parlant, à un mélange entre Wall Street et Disney Land, les deux avenues Lemon et Apple, quant à elles, ne ressemblent en rien au centre-ville et pourtant.... On y trouvait de tout allant des étudiants, fils à papa, disposant d’une villa le temps de quelques années aux mères célibataires grappillant les aides sociales dont elles pouvaient disposer pour élever seules leurs rejetons. Mais ce soir une silhouette dévale la longue avenue d'Apple Road titubant une fois sur deux. Le son d’une bouteille de verre traverse l’oblongue voie. Ce n’est pas la mienne, toujours à la main de son heureux et très enjoué propriétaire qui ne parvient plus à fixer le fond sans faire retomber inlassablement son lourd regard sur ses pieds. Les uns après les autres, mes pas asymétriques râpent les pavés, je n’arrive plus à en supporter la lourdeur, cette fatigue accumulée et puis ce petit tour dans un bar n’ont rien arrangé. On dit qu’un bon verre de vin le soir prévient des risques cardiovasculaires… à en juger par ma copine vide au bout de mon bras, je suis tranquille pour deux bonnes semaines. Là bas, je m’étais efforcé d’écouter les chanteuses improvisées mais mes oreilles s’étaient heurtées à un mur du son infranchissable que rien n’aurait sût percer. J’avais essayé de me montrer cool et sociable, mais j’avais jeté l’éponge vers vingt-deux heures trente. Soit j’étais trop vieux pour ce genre de réunion, soit il fallait que je m’en jette un comme tout le monde – ce que j’avais évité jusque là vu mon petit problème. Mais j’espérais qu’il s’agisse de la seconde hypothèse. Une heure plus tard je dormais sur mon tabouret et ne voulant faire tache dans ce cadre de pot de départ du vieux MacAlister, je pris mes cliques et mes claques discrètement par la porte arrière sans prévenir.

    Sur le chemin du retour, j’aperçois un petit homme qui, le dos courbé, farfouille à l’aide d’un bâton dans les parterres le long des trottoirs. Bien que la température soit clémente en ce moment, il porte un pull couleur paille sous une doudoune à capuche verte. Sa tenue vestimentaire me fait irrésistiblement penser à une tortue qui se serait mise debout. L’homme tient un grand sac-poubelle noir qu’il remplit de bouteilles et de canettes. Je l’ai souvent aperçu dans le centre ville, surtout le soir et le week-end, ces moments là où le flot de déjections de notre chère société de consommation est à son maximum. Soudainement il lorgne mon précieux flacon. Je vois immédiatement où il veut en venir le saligot mais il ne l’aura pas, non. Je presse alors le pas en la dissimulant partiellement sous ma veste. *Jamais de la vie tu m'entends!*

    Lorsque je pense être enfin arrivé sur le perron de ma demeure, d’une main dans la poche arrière de mon futal j'en ressors un zippo qui biffe les ténèbres d’une lueur avenante et me dévoile la serrure *C…ci pas la bon clef pit-être.* Je monte au niveau de mon visage les deux objets et scrute les dents longuement, louchant un tantinet mais ne trouvant rien à redire sur l’état de l’objet même s'il se dédoublait dangereusement lorsque je ne parvenais pas à me concentrer plus de deux secondes dessus. Je reprends mes manipulations..et force, force dessus jusqu’à ce que j'entende un bruit sourd, intelligible pourtant mais pas pour moi qui, dans mon état déplorable, aurait confondu le bruit d’un talon aiguille avec celui de la détonation d’une arme à feu. Avais-je réussi ? J'en était persuadé, mon sourire de winner collé jusqu’aux oreilles lorsque ma clef me reste malheureusement dans la main….cassée. J'avais tout gagné. Pas grave, je fais le tour à la recherche d'une fenêtre ouverte... que je ne tarde pas à apercevoir, légèrement entrebâillée mais aisément négociable. Je tombe directement dans la chambre, quelle veine. Une fois à l'intérieur, j'entends légèrement la télé dans le salon à coté mais il fait bien trop sombre et j'ai une flemme totale d'aller l'éteindre. Ce n'est pas six heures de consommation électrique non stop qui viendront à bout de mon salaire de fonctionnaire. Je laisse ce souci bénin de coté et bien que l’adrénaline se déverse dans mon corps au moment où je m’allonge, épuisé, dans ce lit autours de minuit, je sens la tristesse qui s’approche de moi pour me prendre à revers. Elle m’accompagne telle une ombre à l’intérieur de palais des rêves qui se transforme bientôt en maison aux fantômes.

    A sept heures précises sur la table de nuit le téléphone sonne. Moi-même un peu sonné, je titube jusqu’à la salle de bain. J’ai la bouche sèche, mauvaise haleine et l’impression de ne pas avoir dormi alors je prends le temps de faire couler dans le lavabo de quoi m’asperger un bon coup. Je cherche l’aspirine dans une armoire murale juste au-dessus que j’ai peine à reconnaitre d’ailleurs sans savoir pourquoi. J’en suis même surpris de trouver à l’intérieur des choses qui ne devraient pas y être, que je n’ai jamais acheté. De mes doigts j’extirpe d’une boite en carton ce qui ressemble à un long carambar tubulaire, enveloppé dans un papier rose glacé. * Houlà....* Je me mets alors à réfléchir tandis qu’une douleur diffuse m’enveloppe la tête comme un banc de nuages.
    Une mes idées à peu près claires, il m’apparait qu’en réalité je ne suis pas chez moi et le pire dans toute cette histoire, je viens de - sans m'en rendre compte - prendre mes aises dans maison dont je ne connais absolument pas le propriétaire. Vu sur quoi que je suis tombé je n’ai nullement besoin d’indices supplémentaires, néanmoins mon subconscient caresse l’espoir qu’il s’agisse d’une jeune femme célibataire, pas plus de la trentaine, brune de préférence et sans enfant.

    Je scrute mon reflet à la recherche de signes pouvant trahir mes activités nocturnes. Dieu que j’ai la gueule de bois ! Les poches sombres sous mes yeux n’indiquent rien de bon, j’ai très certainement replongé oui mais pourquoi ? « L’alcool est un calment qui nous rend la vie plus supportable » . A l’époque, je pensais que cette citation de Bernard Shaw cadrait parfaitement avec mon état d’esprit mais je l’avais vite oubliée. Qui se risquerait de nos jours à afficher une telle propagande en faveur de l’alcool ? Les alcooliques se garderaient encore plus que les autres d’afficher ce signe de faiblesse. « Protégeons notre désert » pourrait encore aller jusqu’à ce qu’un jour un penseur du politiquement correct décrétera qu’il y a dans la formule quelque chose de dangereusement pornographique.
    Mes pensées s’estompent faute d’un bruit dans la pièce annexe qui vient de parvenir à mes oreilles. Sous la surprise, je lâche le tampon dans l’eau, ce dernier s’ouvre comme une fleur, s’imbibant de liquide pour doubler de volume. Je me surprends alors à penser : * Alors ca fonctionne ainsi dans leur…. Houuu* C’est écœurant, j’en frémis de dégout. Inconsciemment je parcours les alentours du regard à la recherche d’une issue : il y a bien ce vélux juste à ma droite à une hauteur convenable donnant directement dans le jardin mais j’ai l’intime conviction qu’à cette heure matinale, les voisins prenant leur lunch seraient ravis de voir un homme à demi-nu se glisser parmi leurs parterres fleuris. Et pourtant j’entrevois non loin de là une manche de ma veste à l’entrée de la chambre, étalée par terre… J’ai sans doute dû la retirer avant de m’écrouler. Je m’approche à pas de loup laissant le lotus blanc divaguer dans le lavabo pour discrètement passer ma tête en travers de la porte.


    Spoiler:
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Message(#) Sujet: Re: Ft Lily-R [Within the sound of silence] Ft Lily-R [Within the sound of silence] EmptyLun 5 Juil 2010 - 18:14


    Si on décrivait le stéréotype de base du peintre travaillant tard chez lui, je serais surement l'image parfaite de cette description là. Parce que c'est un pinceau qui me sert de pic à cheveux, et que je suis habillée d'une salopette déjà bien couverte de taches de peintures qui me semblent impossible à nettoyer et ce depuis bien longtemps. Parce que mes yeux ne doivent décrire qu'une seule et unique chose, la déception d'avoir encore une fois fait quelque chose d'inachevée. Parce que la vérité est là, belle et bien là, Lily-Rose Anderson n'a jamais fini une des ses toiles, même si le monde se plait à penser que son talent n'est plus à prouver. Au diable le monde, je suis condamnée à être une ratée.

    Je lâche mon pinceau, il tombe sans plus attendre sur le sol, et la peinture violette s’étale sur une bonne partie du carrelage, aucune importance pour le moment, je suis bien trop dégoutée pour m’occuper du ménage. Et pour me complaire dans cet état d’esprit déprimant, je me prévoie à moi et moi-même une soirée des plus dingues. « Devant Dawson avec un gros pot de glace. » En clair, une fois n’est pas coutume, la aussi, je serais stéréotypée, mais quel mal il y a dans cela ? Ce n’est pas comme si quelqu’un aller venir me rendre visite aussi tard dans la nuit. Non, non, les seules personnes que j’entendrais parler ce soir seront Joey, Pacey, Jack, Jen, Dawson et Andy. Putain, mais vive ma vie.

    Je décroche les bretelles de ma salopette, et je me fiche totalement qu’à présent un voisin chanceux qui regardera par là pourra entrevoir une partie de mon soutien-gorge. Au moins, je ferais un heureux, si moi je ne le suis pas. J’avance vers mon congélateur, et découvre que finalement la soirée glace ne se fera pas, vu que … Je n’ai plus de pot. Peut être que je l’ai fini la semaine dernière, quand j’ai massacré mon tableau précédant. Enfin aucune importance, de mon congélateur, je me rabats sur mon frigo, peut être que là, je trouverais quelque chose qui « fera l’affaire ». Et aussitôt pensé, aussitôt trouvé. J’attrape le paquet de Muesli qui m’a appelé dès que j’ai ouvert la porte de mon appareil ménagé.

    Dans un pathétisme aussi intégral que théâtral, je m’écroule sur mon canapé avant d’attraper la commande du lecteur Dvd. « Alors, où j’en suis déjà ? » je cherche dans le menu afin de revoir une autre fois, un épisode que j’ai déjà vu une trentaine de fois. Même les répliques, je les connais par cœur, jusqu’au petits rictus que peuvent avoir les acteurs, je crois. Mon dieu, pauvre de moi. « Ah voilà. » Saison trois, épisode vingt deux. Tenue correcte exigée. Oui, j’avais bien dis, que je connaissais cette série par cœur, non ? Les images commencent à se dérouler devant mes yeux, et je me surprends à être nostalgique en voyant cela. « I remember everything » Pas vrai ? Ma main lâche la boite de Muesli, et sans le commander je ferme les yeux, je veux dormir pour ne plus avoir à penser. Je me laisse emporter vers un monde de rêves encore plus compliqué que la réalité.

    Je rêve d’un monde remplit de pot de glace … Mes pensées s’efface et justement, je nage dans cette glace, comme si elle était de la neige. Alors je commence à la manger, elle forme des cœurs par centaines. Des cœurs qui battent normalement, et le mien s’emballe, je le ressens. J’ai du mal à respirer, à voir, la glace va bientôt me recouvrir. « A l’aideeeeeeeeeeeee ! » Et PAF ! La conne que je suis vient de tomber de son canapé.

    Mes yeux se dirigent dans un automatisme vers la télévision, qui semble s’être mise en veille depuis des heures déjà. Alors je cligne quelques fois des paupières, avant de me rendre compte que ce qui me faisait tant mal aux yeux, était le soleil levant. Moi qui pensais m’être assoupie cinq minutes même pas, en fait j’ai dormi toute la nuit, avant de me faire avaler par de la glace à la vanille. La tête me faisant mal comme pas possible, je décide de retourner me coucher, mais dans ma chambre cette fois … Sauf que … « Hein quoi ? »

    Je secoue la tête, histoire de me réveiller un peu mieux. Mais le fait est là, cette veste n’est pas à moi. J’avance un peu plus avant d’entrevoir une tête. « Et cet homme non plus n’est pas à moi ! » J’écarquille les yeux, et laisse mon cœur s’emballer une nouvelle fois. « Je vais mourir c’est ça ? Il est là pour me kidnapper celui là ? »

      - Je peux savoir ce que vous foutez ici ?!


    Je me surprends à crier. Et puis mon regard se pose son ma salopette détachée. « Je te promets que si tu me regardes, c’est moi qui vais t’agresser ! »
    Le seul problème, c’est qu’au lieu de perdre du temps à penser ça, j’aurais du remonter ma salopette sur mon soutien-gorge, tout simplement.
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Message(#) Sujet: Re: Ft Lily-R [Within the sound of silence] Ft Lily-R [Within the sound of silence] EmptyJeu 8 Juil 2010 - 23:56


    Le petit bruit c’était donc elle. Je me retrouvais en face d’une gamine plus jeune que moi en barbouze. Moment de confusion : on l’a fait ou non ? Elle est en salopette et pour mon plus grand plaisir, je dénote avec la plus grande attention qu’elle a l’air tout aussi crevée que moi. Mon regard roule de ses épaules, descend le long de sa bretelle pour atterrir sur le galbe de sa poitrine et tout çà en quelques secondes seulement. Rapide le gars. On croirait presque que j’en ai l’habitude et pour cause : il m’arrive souvent de me rendre dans les boites mettant en scènes de jeunes filles voulant se faire un peu de fric, de quoi arrondir leurs fins de mois. Mais voilà, je me suis réveillé encore avec mon froc ce qui veut de toute évidence dire que je n’ai pas eu l’occasion de pratiquer l’art ancestrale…

    « Vous inquiétez pas, j’suis de la police » lui dis-je la gueule enfarinée tout en cherchant sur moi ma plaque, tâtonnant les poches arrière du jeans mais sans grand résultat. Merde elle est où cette coxxxx…. Encore dans le brouillard d’une nuit bien trop agitée, j’ai encore du mal à rassembler mes idées. Finalement je pense pouvoir la trouver dans la poche interne de ma veste. C’est vrai que lorsque je vais boire un coup, il faut dire que je préfère toujours la ranger là, question de pratique puisque lorsque je m’assoie face au comptoir de merisier, tout ce qui se trouve dans mes poches arrières a la fâcheuse tendance à remonter pour tomber sur le parquet imbibé. Ce serait con de ma part de perdre un objet d’une telle valeur, n’est-ce pas ? J’en ai fait des conneries dans ma vie mais celle là je ne pourrais me le permettre. Sans reprendre la parole je lui adresse un signe de la main pour ne pas l’effrayer, la prévenir de mon action et me baisse doucement pour ramasser le blouson de cuir non loin de là. J’avais raison. A l’intérieur de la doublure se trouve un petit insigne doublé d’une enveloppe tannée par l'usure. Je prends tout mon temps pour la sortir et la montre à cette ingénue à moitié nue.

    « Thomas Sullivan, Police d’Etat. »

    Je tente de me couvrir mais c’est un autre détail qui me stoppe dans mon élan, je sens les lueurs de l’aube réchauffer ma peau d’une agréable et douce tiédeur. Au travers des rideaux qui pendouillent une clarté blafarde parvient toutefois à illuminer la pièce. Le temps sera splendide aujourd’hui, j’en suis certain. Mais là n’est pas le problème. Je passe machinalement ma main sur moi et constate avec surprise – bordel qu’est-ce que je suis dans le coltard ! – qu’il me manque encore quelque chose.

    Je sais qu’il faisait chaud hier mais je n’ai quand même pas pu l’oublier sur le comptoir… La veste ballante au bout de mon bras, je scrute les alentours, plantant mon regard sur le moindre détail malgré les vertiges que cette perquisition inopinée produit sur moi. Aucune trace du t-shirt mais une fenêtre grande ouverte avec quelques gouttes de sang sur le montant couleur blanc cassé. Les souvenirs me reviennent petit à petit plus je prends le temps de me poser en tant que spectateur, loin du stress des explications que je devrais en toute logique lui livrer sous peu. Je reporte mon attention sur ma main droite dont la paume est légèrement entaillée et marque un temps d’arrêt. La bouteille... je l’ai brisée avant de sauter par-dessus les jardinières de la fenêtre. La seule chose qui m’ennuie pour l’heure est de savoir si j’ai taché oui ou non les draps de ma chère hôtesse mais encore là, le vérifier m’est impossible tant qu’elle est présente…question de bienséance. Si encore elle avait l’idée de me laisser me rhabiller seul…

    « Vous vouliez une explication rationnelle à ma présence…elle est simple. » Que tu crois Thomas… Va-t-elle gober ce que je m’apprête à lui servir sur un plateau d’argent pour son petit dej ? Je sais que par expérience on croit souvent que les malheurs n’arrivent qu’aux autres, qu’il est impossible qu’un évènement pour le moins très étrange vous tombe dessus un beau matin et qu’il va être au combien difficile de lui faire croire à ma petite anecdote mais mon statut devrait cependant lui donner confiance. « A 23h hier j’ai aperçu un gars louche qui tentait de pénétrer chez vous par devant. J’ai ralenti et je l’ai vu passer par derrière alors je l’ai suivi mais il avait disparu et comme je suis un bon citoyen américain, j’ai voulu assurer votre protection en restant chez vous. Alors finalement…vous avez eu de la chance que je passe dans le coin. » Assurément, assurément ! Je suis un bon gars, qui ne pense qu’au bien-être de ses chers voisins même si ceux-ci sont à plus de trois pâtés de maisons de ma résidence et dont les visages me sont complètement indifférents mais dont les corps m'intéressent particulièrement....le beau sexe! Ceci dit, une étrange sensation de simplicité se dégage de cette silhouette, peut-être dû à cette salopette multicolore....j'ai même l'envie de rire de cette situation plutôt que d'en pleurer. « Mais vous avez l'air de savoir vous défendre à ce que je vois.... » . Passé cette boutade moqueuse sur son style vestimentaire que je trouve digne des protagonistes rouge et vert de Nintendo, je pointe du doigt le salon - dont elle bloque le seul accès par sa présence - dans l'espoir d'y retrouver mon chandail.

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Message(#) Sujet: Re: Ft Lily-R [Within the sound of silence] Ft Lily-R [Within the sound of silence] EmptyDim 1 Aoû 2010 - 12:03


    Sans le vouloir réellement, j’esquisse une grimace en voyant ses yeux se balader sur mon corps, arrête tout de suite coco, on ne dirait pas, mais je mords.
    Mes yeux se froncent, et j’attends n’importe quelle justification de sa part, du moment qu’elle est plausible je ferais ce que je pourrais pour « accepter » ce qu’il a à me raconter. Il semble réfléchir, et je n'aime pas ça, je peux accepter bien des choses, mais pas qu'un parfait inconnu se mette à me mentir dans ma propre maison.

      « Vous inquiétez pas, j’suis de la police »


    D'accord, et moi je suis une militaire, ça se voit non ?! Je soupire consciente qu'il me prend pour une idiote, et le soupir n'était là que pour me calmer, avant que je ne me décide à lui hurler au visage qu'ici c'est chez moi, que maintenant il vaudrait mieux pour le monsieur qu'il se barre et vite fait.
    Il cherche quelque chose, et je me surprends à être curieuse de ce que cela peut être. Ça y est, n'est ce pas ? Il va m'attaquer maintenant ? Non, ce n'est pas logique, avouons le, s'il avait voulu me tuer, il l'aurait fait hier soir, lorsque je dormais, il n'aurait pas attendu que je me réveille et que je le surprenne.
    A présent il regarde sa veste, et je comprends qu'il veut la ramasser, qu'il le fasse, de toute façon, je ne peux pas lui en empêcher, ça reste encore sa veste, même si l'idée de la fouiller me plait bien, histoire que je sache qui se trouve devant moi. Police ? Mais oui, c'est ça ...

      « Thomas Sullivan, Police d’Etat. »


    Si je pouvais je courrais dans la salle à manger pour aller chercher mes lunettes de vue, parce que je ne l'avoue pas souvent, mais là, je n'y vois rien sur cette plaque qu'il me montre, alors j'approche à peine mon visage, histoire de distinguer les plus grosses lettres. "Hum, bon d'accord, j'y accorde le bénéfice du doute." Et je hoche la tête d'un geste affirmatif. Ça va il est de la police ... Sauf que ça n'explique pas pourquoi, le monsieur a dormi chez moi, et est maintenant à "demi-nu" chez moi. En somme, je ne sais toujours pas ce qu'il fiche ici, et le fait qu'il attende pour me l'explique m'énerve au plus haut point. Je ne suis pas stupide, je pourrais très bien comprendre, je te jure, alors ouvre le bouche et dis moi tout !

      « Vous vouliez une explication rationnelle à ma présence…elle est simple. »


    Encore une fois j'esquisse une grimace, si c'est histoire est simple alors ... Tout va être arrangé n'est ce pas ? Ce n'est pas que ... Mais je n'ai pas l'habitude que des inconnus prennent ma place dans mes draps, police ou pas.
    Le mystère de sa présence ici va bientôt être levé, depuis le temps que j'attends, il va enfin me satisfaire - pas de sous-entendus dans cette phrase, s'il vous plait ! - je suis presque impatiente d'entendre sa justification, alors, petit enfant, le mensonge du jour est ...Roulements de tambours;

      « A 23h hier j’ai aperçu un gars louche qui tentait de pénétrer chez vous par devant. J’ai ralenti et je l’ai vu passer par derrière alors je l’ai suivi mais il avait disparu et comme je suis un bon citoyen américain, j’ai voulu assurer votre protection en restant chez vous. Alors finalement…vous avez eu de la chance que je passe dans le coin. »


    J'arque mon sourcil droit en signe de jugement. A savoir maintenant si l'histoire est réelle ou pas. A vrai dire, dans le fond je me doute que je vais passer pour une idiote quelque soit ce que je pense de sa justification. D'un côté, parce que je ne croirais pas un agent de la police, et d'un autre côté parce que son histoire ne tient tout simplement pas debout.

      « Mais vous avez l'air de savoir vous défendre à ce que je vois.... »


    Hein ? Quoi ? Ce coup ci j'écarquille les yeux, non mais, ce n'est pas parce qu'a l'instant précis je ressemble à une je-ne-sais-pas-trop-quoi que je n'arriverais pas parfaitement à me défendre, je suis sure que si un jour je me fais agresser je pourrais m'en sor... Bon ça va, personne n'y croit, et même pas moi.


      - Très drôle.


    Énervée, je regarde son doigt montrer mon salon, et je comprends que le bonhomme veut se rhabiller, je hausse les épaules, et prends tout de même le temps de rattacher ma salopette correctement. Tu peux arrêter de me regarder maintenant.
    Je finis donc par me décaler histoire de le laisser passer, avant de le "suivre" dans le salon - de juste vérifier qu'il ne fouille pas de partout chez moi - je scrute ma chambre de long en large, histoire de voir que rien n'a changé. Tout à l'air normal ... Peut être qu'il dit vrai sur le soit-disant gars louche de la veille, hum ... C'est à méditer.

    Je soupire, presque malgré moi, et me demande quand je pourrais être à nouveau seule chez moi, je me surprends à désirer une douche plus qu'autre chose, afin de m'enlever cet accoutrement de peintre à la dérive.
    Mon énervement semble passer, et à présent je me sens plus calme pour discuter, après tout, le flic ne va pas me tuer, si ?

      - Vous savez quoi ? je finis par lui dire. Rhabillez-vous, afin quand il aura retrouver ses habits, Et moi, je vais faire du café. et je continue à me murmurer pour moi même, Oui, oui, une cafetière entière de café, beaucoup de café ...


    Histoire de remettre mes idées en place, et peut être les siennes. Je ne le regarde même plus chercher son t-shirt, et je fonce de l'autre côté du salon, derrière le bar - cuisine américaine, hein - dos à lui, et à moitié endormie encore, je remplis la tour de ma cafetière de café.
    Je regarde fixement le bouton de ma cafetière attendant patiemment qu'il m'indique que ça y est, je peux appuyer dessus. C'est quand tu veux mon petit.
    Le clignotement se stoppe, et mon doigt va dans un automatisme s'écraser sur le-dit bouton. Je soupire tout en regardant l'eau à présent colorée marron ... Je finis par me retourner me demandant pourquoi il met beaucoup de temps, mon invité surprise.

      - J'ai dis que vous deviez vous rhabiller, hein, n'envisagez même pas une seule seconde d'utiliser ma douche.


    Non mais, il a dormi ici, je lui offre un café, faut pas abuser, le monsieur ne va pas non plus se servir de ma salle de bain, alors que moi je rêve de me doucher.

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