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 LIE WITH ME... [PV]

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LIE WITH ME...  [PV] Vide
Message(#) Sujet: LIE WITH ME... [PV] LIE WITH ME...  [PV] EmptyDim 25 Avr 2010 - 1:35

    LIE WITH ME
    feat laurence ferdison, jovan lennon and ceasar k. parker
    LIE WITH ME...  [PV] Mini_100425013218925073 LIE WITH ME...  [PV] Girlboheme_cooper009 LIE WITH ME...  [PV] 3871_100_100



    Ferdison's Office
    May 2, 2011
    3:45 pm



    Laurence n’avait jamais pensé que le travail dans un commissariat pouvait être aussi éprouvant, tant physiquement que mentalement. Elle avait dût demander congé afin de se remettre des fâcheux événements qui lui était arrivé avec son dernier cas où la situation avait rapidement dégénérée. Laurence évitait d’une certaine manière de recroiser ses collègues, en particulier Ceasar qui n’avait aucunement arrangé les choses pour qu’elle s’en sorte. Il était difficile de ne pas en vouloir à quelqu’un qui vous sous-estimait autant… sans oublier qu’il donnait l’impression de vous porter aussi peu d’importance. Après tout, il avait eu sa vie entre ses mains… et il n’avait rien fait pour que ça se termine bien. Bien au contraire, fidèle à lui-même il avait tout empiré. Exactement comme ses crises de colères qui amenait à la destruction complète de son bureau. Et s’il y avait bien une chose que Laurence ne supportait pas, c’était faire face à la violence. Alors que ses deux semaines de congés se terminaient, plus d’une semaine après sa fin de semaine à Las Vegas en compagnie de Billy et Jovan, Laurence avait finit par se calmer à propos de cette histoire de mariage. Elle avait d’abord appelé une compagnie de dépanneuse afin de faire remorquer sa voiture qui avait été laissé en plein milieu du désert. Ça lui avait couté une fortune, mais ce n’était pas Laurence qui se serait plainte du prix. Laurence apprenait à ses dépends qu’il fallait payer pour ses erreurs. Car s’elle avait été moins naïve et moins attirée par les jeux de hasards, elle aurait refusé l’invitation de Billy Johnson à aller se faire pourrir littéralement la vie. Par la suite, elle avait décidé de faire de maintes recherches afin de faire annuler se mariage à distance, sans avoir à se déplacer au bureau de justice de Las Vegas. Effectivement, Laurence avait en quelque sorte peur des représailles que Billy lui avait causée. Ses recherches étaient alimentées dans le but de limiter le temps d’attente et sans compter le fait qu’elle voulait que personne ne soit au courant. Billy était un véritable boulet de la société et Laurence savait qu’elle était capable de s’arranger pour que la ville entière soit au courant, simplement en appuyant sur une touche du clavier de son portable. Laurence avait donc investi deux fois plus de temps et d’énergie avant que cette erreur ne soit rumeur. Car Laurence n’aurait pas sur de toute manière comment expliquer à ses parents qu’elle en était rendue à ça. Après tout, Laurence avait été bien élevée et ses parents prévoyaient de la marier à quelqu’un de réputé qui pourrait bien s’occuper d’elle. Laurence n’avait aucune mauvaise foi en Jovan, mais avec ce qu’elle avait vu quand ils se voyaient… tout était toujours un désastre. Rien n’aurait été comparable aux charmants moments qu’elle réussissait à avoir avec Conner Matthews au commissariat entre deux cas. Laurence y passait beaucoup de temps, juste pour avoir la chance de le voir quand il n’était pas occupé ou tout simplement pour lui laisser une petite attention. Mais Laurence se gardait de parler de Conner car bien qu’elle fasse des efforts pour qu’il la remarque… elle était loin de croire que ça fonctionnait.

    Sa voiture stationnée, Laurence monta les quelques marches qui conduisirent à son bureau d’avocate en milieu du centre-ville. Lorsqu’elle passa les portes, Laurence fut tout de suite accueillit par sa secrétaire. «Madame Ferdison, c’est un grand plaisir de vous voir aujourd’hui!» La jeune brune souria face à cette secrétaire toujours sérieuse et calme. «Bonjour, Amélie du nouveau?» «Le commissariat a déposé les charges contre le client de jeudi, je vous ai imprimée une copie qui est sur votre bureau. Il y a aussi un certain Lennon vous attends dans la salle d’attente, il dit que vous lui avez demandé de venir. » Les lèvres pincées à savoir que Jovan l’attendait et qu’elle allait l revoir, Laurence enleva son manteau qu’elle tendit à sa secrétaire. «Merci Amélie. Je m’occupe de Lennon et j’aimerais ne pas être dérangée.» «Aucun problème, madame Ferdison.» Laurence prit une grande respiration avant traverser le couloir et de se rendre au salon où l’on laissait les gens attendre. Lorsqu’elle arriva, elle poussa la porte pour voir Jovan assis dans l’un des fauteuils en cuir tout en osant toucher à rien. D’un simple regard, elle eu l’impression qu’il avait l’air tout aussi mal à l’aise qu’elle … bien qu’elle ne se doutait pas qu’il n’avait pas l’habitude des lieux richement décoré. On ne conteste jamais les décorateurs de son père. «Viens, je préfère que l’on parle dans mon bureau.» Laurence avait l’air sérieuse, il fallait dire que cet endroit lui donnait cette confiance afin de ne pas s’enfuir de honte. Après tout, Jovan l’avait vue pété les plombs contre Billy passant du coq à l’âne. «D’accord.» Laurence tourna déjà le dos pour se diriger au bout du couloir face à une porte où le nom de Laurence était écrit en belles lettres stylisées. La jeune avocate ouvrir la porte laissant Jovan entrer avant de refermer la porte derrière elle. Son malaise à elle était facilement visible alors qu’elle nota qu’il n’avait pas enlevé son alliance tout comme elle. Laurence se garda bien de cacher sa main gauche afin qu’il ne remarque pas, qu’elle l’avait gardé elle aussi. Par superstition. Laurence croyait dur comme fer que si l’on retirait une alliance après s’être mariée, il ne pouvait que nous arriver des malheurs. Avec ou sans cette bague… les malheurs arriveraient de toute manière. Après tout, on était à Ocean Grove… pas dans une petite bourgade sympathique où tous les jours se ressemblaient. Son bureau était très bien rangé et ressemblait à la salle où Jovan avait attendu, ormi qu’il y avait des bibliothèques chargées de livres et une table qui servait de mini-bar pour les clients plus important. Mais il servait très rarement. «J’ai fait les recherches juridiques et légales…» Elle le regarda s’assoir alors qu’elle se tenait devant lui, appuyée sur son bureau. «Les démarches légales prennent plus de 3 mois afin d’annuler le certificat.» Voilà, maintenant qu’il savait tout Laurence avait envie de quitter la pièce et de rentrer chez elle. Ses paroles avaient été bien moins joyeuses qu’elle avait l’habitude d’avoir, conservant une façade professionnelle afin de comprendre quelle réaction elle pouvait avoir face à Jovan. Et elle se refusait d’utiliser les mots mariages ou encore mari…


Dernière édition par Laurence Ferdison le Lun 26 Avr 2010 - 19:50, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: LIE WITH ME... [PV] LIE WITH ME...  [PV] EmptyDim 25 Avr 2010 - 12:52

Une semaine. Une semaine que la vie de Jovan n'avait cessé d'être cachoteries, et mensonges. Parfois, le matin en se réveillant, il se demandait encore pourquoi il avait accepté d'accompagner Billy, là-bas, à Vegas, et chaque matin, il se disait qu'il avait fait une énorme connerie : faire confiance à Billy. C'était comme offrir aimablement les clefs de sa maison à un voleur. Trop influençable, Jovan s'était laissé tenter. Et puis, il n'avait pas été seul là-bas, il y avait eu Laurence. Pas sûr que sans sa présence, il aurait accepté. Mais elle était là, alors il a dit « oui », et il n'a pas dit que « oui » à Billy ce week-end là. Parce que la vie vous révèle de grands surprises, ce week-end à Vegas avait complètement bouleversé la sienne. Du jour au lendemain, il s'était retrouvé marié. Et depuis plus d'une semaine, il tentait de le cacher.
Ce n'était pas si facile d'ailleurs. Son annulaire gauche voulant rendre sa vie encore plus difficile avait refusé de délivrer la bague symbolique. Il avait même tenté le savon, mais lui aussi ne comptait pas l'aider. A un point qu'un soir, il avait eu envie d'aller voir Caleb, et de lui demander de prendre une mini-tronçonneuse pour la couper : mais il tenait trop à son doigt pour ça. Il avait passé une semaine complète à éviter sa grand-mère, trop honteux de lui révéler son histoire passée à Vegas, et trop honteux qu'elle voie par elle-même ce bijou.
Cette semaine, il avait dû rivaliser d'imagination pour ne pas trop la croiser.  « J'ai du boulot mamie, faut que je file au Riviera. », et ce même de 8h du matin à 19h le soir. « Je mange avec le cousin. », pour expliquer son absence ce soir-là (vous remarquerez qu'il n'a aucunement signifier de quel cousin il s'agissait). « On va faire un peu de basket avec Caleb ce soir, ne m'attends pas, je risque de rentrer très tard., pour qu'elle aille se coucher tranquillement et qu'il puisse lui-même rentrer chez lui, sans garder la main dans sa poche. Il avait l'impression de retourner des années en arrière, quand il mentait lui-même à ses parents. Ou 'tentait' de mentir ; il n'avait jamais été trop doué pour mentir, ses parents découvrant toujours le pot-au-rose. Toujours est-il qu'il se doutait bien que la situation ne pourrait pas durer : mamie devait se douter de quelque chose, et curieuse comme elle était, elle n'allait sans doute pas mettre longtemps avant de se rendre compte de la situation -si ce n'était pas déjà fait.

Une sonnerie sur son portable. Un message. Laurence. Elle demandait à ce qu'il vienne à son bureau. Ce fut donc tout naturellement que ce jour-là, depuis le Riviera Country Club, Jovan avait cherché sur internet où se trouvait le bureau de Laurence Ferdison. Sa recherche n'avait pas mis longtemps à aboutir, tombant même sur des articles de journaux relatant les faits de l'avocat Ferdison. Il en lut quelques uns et ne tarda pas à se rendre compte que cette femme -sa femme- était un requin du barreau. Il nota alors l'adresse de son cabinet, quitta l'ordinateur du club dont il se servait, et reprit ses affaires. Il se stoppa un instant, se regardant : habillé d'un short, T-shirt, gilet de sport, et baskets, il se dit qu'aller voir un avocat comme ça, ça ne le faisait pas. Alors il retourna vers les vestiaires, et vers son casier. Il changea rapidement son short en jean, et ôta son gilet. Là, au moins, il faisait plus sérieux. Il balança le tout dans son casier (qui était un beau bordel, il faut l'avouer), referma la porte, et quitta le Riviera.
Il ne tarda pas à trouver l'emplacement du cabinet de Laurence. A première vue le batiment semblait dater de peu d'années, et réflétait bien l'image de la justice. Il réussit à trouver une place facilement pour se garer. Fermant sa bagnole à clef, son regard se posa sur le cabinet de Laurence. Il ne sentait plus vraiment à l'aise maintenant. Il réussit tout de même à faire les quelques pas qui le séparaient de l'entrée. En ouvrant la porte, Jovan sut de suite que ce n'était pas un des endroits qu'il préférait. Trop de belles décorations. Trop de styles. Trop de cuir. Une voix le sortit de sa contemplation. « bonjour monsieur. Puis-je faire quelque chose pour vous? » Il lui fit un petit sourire, et la regarda. « Oui, je cherche Laurence Ferdison. » Il chercha ce qu'il pouvait bien lui dire d'autres. « Je suis désolé monsieur, mais elle n'est pas là. ». Les sourcils de Jovan se froncèrent légèrement. « Elle m'a dit de venir. ». La jeune femme lui sourit, et dit alors « Très bien. Installez-vous dans la salle d'attente, elle ne devrait pas tarder. Et excusez-moi, vous êtes Monsieur? ». Content de pouvoir enfin s'asseoir, Jovan ne tarda pas à lui répondre « Lennon ». Il suivit du regard son geste, et avança vers l'endroit qu'elle lui indiquait. Il rentra alors dans la salle d'attente, et s'installa sur un des sièges en cuir. La décoration rendait ce lieu très chic, et Jovan n'osait quasiment même pas toucher du regard tout ce qui se trouvait autour de lui. C'était à peine s'il bougeait sur son siège.
Heureusement pour lui, la porte ne tarda pas à s'ouvrir sur Laurence. Quand il la vit, il lui fit un petit sourire. Elle lui demanda d'aller jusqu'au bureau, elle préférait sans doute être tranquille. Il acquiessa, et la suivit sans soucis.

Le bureau, c'était la même chose que la salle d'attente, avec des bibliothèques, et des livres en plus. Vraiment classe. Mais vraiment pas au goût de Jovan, qui ne cessait de se sentir mal à l'aise. Tout les deux présents dans cette pièce, Jovan n'osait pas vraiment la regarder en face. Il s'installa sur un des fauteuils qu'il y avait devant le bureau, pendant qu'elle se mettait à parler. «J’ai fait les recherches juridiques et légales…» Elle s'appuya contre le bureau. «Les démarches légales prennent plus de 3 mois afin d’annuler le certificat.». Là, ce fut le choc. Le regard de Jovan, assis dans le fauteuil, se releva vers l'avocate, appuyée contre le bureau. Trois mois, il avait bien entendu? Il répondit alors simplement. « C'est long. ». Il se releva alors: il n'osait pas poser longtemps son derrière sur quelque chose qui devait coûter la peau des fesses. Il fit quelques pas vers la fenêtre, jeta un coup d'oeil dehors comme pour se donner un peu d'oxygène, et se retourna vers la jeune femme de nouveau. « Et.. Il n'y a pas d'autres moyens? ». Si il fallait passer par quelque chose d'illégal, ça ne lui faisait pas peur. C'était idiot sans doute de poser ça comme question. Quel genre d'avocats se mettraient dans ces coups foireux de ce genre? Il vint se remettre sur le fauteuil devant Laurence, et se rassit dessus. « oublie ça. » Il était gêné, ça se voyait. Gêné de se trouver dans un endroit aussi classe. Gêné de parler divorce. Gêné aussi parce qu'il n'avait pas vraiment envie de divorcer. Après tout, maintenant qu'ils étaient unis pour la vie, pourquoi ne pas tenter une vie commune?
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Message(#) Sujet: Re: LIE WITH ME... [PV] LIE WITH ME...  [PV] EmptyMar 27 Avr 2010 - 16:39

Une journée banale pour l'inspecteur Parker, malgré les quelques désagréments qu'il avait subi. Suite à son coup de sang qui avait provoqué une polémique au commissariat, il avait été sanctionné. Durant plus d'une semaine, il avait fait les nuits au commissariat en plus de son horaire normal et n'avait pu quitter le bâtiment, sous peine de sanctions encore plus lourdes qui pourraient se terminer par un licenciement définitif. Il ne pouvait se permettre cela. Pas de boulot, ce n'était pas un salaire qui tombait chaque fin de mois et sans ça, il terminerait rapidement à la rue. Ceasar connaissait les fins de mois difficiles, il ne voulait plus revivre ça puisqu'à présent, tout allait bien pour lui, malgré cette dernière colère mais il avait réussi à reprendre le coup, suite à quelques excuses. Depuis ce jour, il n'avait plus de nouvelles de Laurence. Elle avait assisté à toute la scène et devait avoir été traumatisée. Elle avait pris un congé de deux semaines, ce qu'il avait trouvé étrange mais tout à fait compréhensible également. «Mika, je prend le reste de ma journée. Le dossier de mercredi dernier , j'ai simplement retravaillé la sixième page, tu pourrais me la taper ? » Déposant la petite farde sur le bureau de sa secrétaire, il lui sourit amicalement. Occupée à terminer une lettre sur son ordinateur, elle leva la tête quelques instants plus tard, prenant le dossier en main qu'elle ouvrit tout de suite. « D'accord Monsieur le inspecteur. Demain !» Il quitta l'étage, un sourire aux lèvres tout en faisant un signe de tête à Mika, afin de la remercier tout en lui souhaitant une bonne après-midi.

Sortant du bâtiment, il réajuste sa veste en cuire qu'il ne fermait pas, permettant à qui le regardait de voir ce pull, possédant un col en V et de couleur bleu. Un simple jeans et une paire de basket, Ceasar sortit ses lunettes de soleil et les plaça sur son nez avant de partir en direction de son véhicule, tout en cherchant les clés dans la poche de sa veste. Une fois trouvée, il partit en direction du bureau de Laurence. Il n'avait plus de nouvelles et voulait absolument voir si tout allait bien, vu ce qu'elle avait vécu de sa faute. Sur le chemin, son mobile sonna. Conduire au volant n'était pas bien vu et même déconseillé, sous peine d'une amande. L'inspecteur n'en faisait qu'à sa tête, même de ce côté là. Il regarda qui était l'appelant. Mika. Il décrocha et n'eut le temps de dire allo que sa secrétaire parlait déjà, affolée. « Inspecteur, Il y a Monsieur un client devant Mika. Lui dire que besoin donner plainte. La femme que lui avait mariée est partie avec sa petite garçon, dans autre pays ! » Il garda son sérieux, malgré la façon de parler de sa secrétaire et lui répondit, calmement. «Je vais justement au bureau de Maître Ferdison, je lui demanderais ce que l'on peut faire. Demandes-lui son numéro et je l'appellerais dès que je saurais quoi faire. » Un simple « D'accord » et elle raccrocha. Ceasar arriva près du bâtiment et il trouva place dans une petite rue, non loin de là.

Arrivé dans l'établissement, il fût rapidement devant la secrétaire de Laurence. Il l'avait déjà vue quelques fois et elle savait tout à fait comment se comportait l'agent de la paix : il était insupportable ! Tout était parfaitement décoré, avec goût. Au commissariat, l'avocate avait tenté de faire de la pièce qui lui avait été donnée quelque chose de chaleureux, mais c'était bien plus difficile qu'ici. Il passa à côté d'Amélie qui, dès qu'elle le vit continuer, se leva et courut après lui «Monsieur Parker ! Vous savez que vous devez prendre rendez-vous lorsque vous vous voir Maître Ferdison ! » Sans se retourner, il continua sa marche, suivit de la jeune secrétaire et lui répondit, sur un ton je m'en foutiste «Je sais Amélie mais c'est urgent là !» Elle s'arrêta net, sachant qu'il lui serait impossible de raisonner l'inspecteur. Elle secoua un instant la tête de gauche à droite. «C'est toujours urgent avec vous ! Elle a tout d emême précisé qu'elle ne voulait pas être dérangée !» Il n'écouta pas ce qu'elle avait à dire et ouvrit la porte du bureau de Laurence, sans prendre attention à Jovan, un ami qu'il avait perdu suite à une histoire de nez cassé. Il resta là, dans l'embrasure «Bonjour Laurence ! Je n'avais plus de nouvelles depuis ce fameux jour... Je voulais voir comment tu allais et m'excuser par la même occasion. Je sais que je n'ai pas été très correcte mais tu le sais, je suis un impulsif dans l'âme !» Il ne voyait toujours pas Jovan, caché par la porte. Lui non plus, ne pouvait voir Ceasar, également caché par la même porte. Par contre, il pourrait savoir que c'était lui au timbre de sa voix. Un sourire perplexe aux lèvres, il espérait que tout allait bien se passer avec Maître Ferdison et qu'elle avait fait une croix sur toute cette histoire.
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Message(#) Sujet: Re: LIE WITH ME... [PV] LIE WITH ME...  [PV] EmptyMar 27 Avr 2010 - 19:37


    Les yeux de Laurence évitèrent soigneusement ceux de Jovan alors qu’il sembla prendre en considération les informations qu’elle avait récupérées après de longues recherches. « C'est long. » Laurence acquiesça du même avis que celui-ci. Elle aurait bien aimé régler les choses en quelques jours… mais quelques mois c’était déjà beaucoup plus qu’elle n’avait imaginé. Ça rendait les choses encore plus difficiles à cacher aux gens autour d’eux. « Et.. Il n'y a pas d'autres moyens? » . La jeune femme suivit Jovan des yeux alors qu’il jetait un œil par la fenêtre de son bureau. Laurence se mordilla les lèvres face à une question comme celle la. Effectivement, il y avait toujours d’autres moyens mais Laurence s’y serait catégoriquement opposée. Préférant supporter la honte que l’humiliation d’avoir user de moyens illégaux. Après tout, ce n’était pas aussi grave que s’elle avait été enceinte. Non parce que du coup, ça aurait été le bout de tout et résulté d’une Laurence qui se fracasse le crâne contre le mur de son bureau. « Oublie ça. » Debout devant Jovan qui s’était finalement rassit devant elle, Laurence soupira sachant que son silence avait de lui-même répondu à la question du jeune homme. Ils ne se connaissaient presque pas et c’était toute la, la base de son propre malaise. Mais elle était encore capable de comprendre les gens qui se présentaient devant elle. Après tout, un avocat ne devait pas simplement défendre ses clients, mais il se devait aussi de les comprendre. Et ce qu’elle était capable de comprendre c’était que Jovan semblait gêné et mal à l’aise de bien plus de choses qu’elle ne se doutait. « J’aurais bien aimé te dire un délai plus court… mais la démarche bureaucratique prend énormément de temps.» Elle fit quelques pas vers sa bibliothèque afin d’arrêter d’être debout devant Jovan. Elle réalisait que c’était habituellement de cette manière qu’elle discutait avec ses clients…et Jovan était tout sauf un client. Une cause personnelle devait suggérer une réaction personnelle. « Juste pour me rassurer…» Laurence prononça ses mots redoutant la réponse de Jovan. « Tu es en faveur que l’on divorce, n’est-ce pas?» Elle avait réalisé qu’elle ne lui avait jamais demandé son avis, ne pensant qu’à elle dans toute cette histoire. En même temps, elle ne s’imaginait pas une seconde qu’il aurait été contre. Après tout, ils avaient tous les deux subits cette mauvaise blague par Billy… Et ils ne se connaissaient même pas. Laurence ne voyait aucune chose de bon à se mariage. Sans compter tous les problèmes que ça lui attirerait avec ses parents. Les connaissant, du jour au lendemain l’un des deux se pointerais le bout de son nez pour la transférer dans un bureau de Washington. Ainsi, tout serais plus aisé pour eux de mettre leur nez dans ses affaires.

    «Je sais Amélie mais c'est urgent là» Des voix dans le couloir firent tourner la tête à Laurence alors qu’elle connu la voix particulière de Ceasar Parker. Cet inspecteur colérique qui ne s’était pas gêné pour lui crier dessus alors qu’elle avait voulu le protéger. Plus elle passait du temps au commissariat plus elle comprenait qu’il valait mieux ne pas envisager de protéger un policier. Avec leurs armes, il se croyaient tous puissants. Sauf Conner, lui il n’avait pas besoin d’arme… avec son charisme naturel il était sans l’ombre d’un doute un excellent policier. Laurence se précipita vers Jovan qu’elle fit lever de sa chaise, l’air un peu paniquée. Elle n’avait aucune idée pourquoi Parker débarquait à son bureau… mais elle avait plutôt très mal digérer leur dernière rencontre. « Je vais te paraître bizarre… mais s’il te plait ne dis rien.» Laurence le poussa derrière la porte alors qu’à la toute dernière seconde, la porte de son bureau s’ouvrit. L’inspecteur n’avait bien sur pas pris la peine de cogner, se considérant comme chez lui. Il fallait avouer que ce n’était pas la première ou encore la dernière fois qu’il passerait la porte de son bureau. Elle savait Jovan complètement confus, mais elle n’aurait pas su lui expliquer qu’elle n’avait pas envie que Ceasar pose des questions sur celui-ci… Puis, Laurence avait paniqué sur le simple fait que la dernière fois, il lui avait montré ce qu’il était capable de faire… juste quand elle avait pris Jovan en exemple… Parker était facilement capable de mettre Jovan au carreau en moins de deux. Et puis, elle tenait à lui sans vraiment se l’avouer. «Bonjour Laurence ! Je n'avais plus de nouvelles depuis ce fameux jour... Je voulais voir comment tu allais et m'excuser par la même occasion. Je sais que je n'ai pas été très correcte mais tu le sais, je suis un impulsif dans l'âme !» Debout devant Parker, Laurence le regarda incertaine de ce qu’il était entrain de lui dire. À l’entendre, il semblait considérer ce qui s’était passé comme étant pas quelque chose de grave. « Tu n’as pas été correct? Il aurait pu me tuer Ceasar! Mon client n’était pas agressif jusqu’à ce que tu décides de le menacer deux fois de mort! » Laurence avait visiblement encore de la rancœur à propos de cet événement fâcheux. « J’avais besoin de prendre congé, je n’accepte pas que l’on traite mon travail de cette manière. Si tu ne lui avais pas sauté dessus, il ne m’aurait pas menacé d’une arme… pour s’en sortir…Maintenant, il reste plus qu’à prier pour qu’il ne se ramasse pas sur la chaise électrique…» La jeune fille s’arrêta de parler croyant que c’était suffisamment de choses à lui dire. Effectivement, elle l’avait évité parce qu’elle lui en avait voulu et aussi… parce qu’il lui avait fait peur. Laurence soupira en replaça ses cheveux derrière ses oreilles. « C’est… tout ce que tu avais à me dire? Parce que je suis au milieu de quelque chose là…» lança-t-elle énigmatique et mal à l’aise. Elle osa un coup d’œil furtif vers la porte avant de regarder Ceasar qui seulement de sa taille se rendait très imposant devant elle.

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Message(#) Sujet: Re: LIE WITH ME... [PV] LIE WITH ME...  [PV] EmptyVen 30 Avr 2010 - 19:40

Assis face à Laurence, Jovan avait finalement posé ses coudes sur ses genoux, attendant sans doute une réponse de sa part. C'était idiot de demander à un avocat de faire une entorse au règlement. Quel avocat pointilleux oserait faire ça? Sans doute quelques uns. Mais la majorité préférait rester dans les normes, et ne pas tenter le diable. Ils n'avaient pas fait X années d'étude pour se voir radier au barreau plus tard. Mais dans la tête de Jovan, l'idée d'un divorce rapide sans dégât aurait été une très bonne idée. Surtout si ils voulaient vraiment divorcer. La jeune femme répondit à sa dernière réponse par un soufflement -qui, s'il se voulait discret, ne l'était pas du tout. « J’aurais bien aimé te dire un délai plus court… mais la démarche bureaucratique prend énormément de temps.». Jovan releva la tête, et la regarda. Elle arrêta de se tenir sur son bureau, et alla vers une petite bibliothèque. Au bout de quelques secondes où le silence se faisait sentir, la jeune femme posa une ultime question. « Juste pour me rassurer… Tu es en faveur que l’on divorce, n’est-ce pas?» . Cette question, il ne savait pas pourquoi, mais il se doutait qu'à un moment ou à un autre, elle allait lui poser. Dans un sens, divorcer -bien qu'étant sans doute la meilleure des solutions- l'embêtait. Il appréciait Laurence. Il l'appréciait tellement que le soir où sa petite amie l'a quitté, il avait faillit devenir infidèle. C'était bien une preuve que quelque part, au fond de lui, il l'appréciait plus que bien. Même si sur le coup, c'était sans doute que pour sa beauté de prime abord, et une erreur à ce moment-là. Mais maintenant? Maintenant qu'ils s'étaient unis, maintenant qu'ils avaient apparemment dit qu'ils se voulaient jusqu'à la fin de leur vie, maintenant que le mariage avait été proclamé, pourquoi ne pas essayer? Pourquoi ne pourraient-ils pas tenter de vivre ensemble? Après tout, rien ne les empêchait. Ce pourrait être un test. Et peut-être que chacun pourrait être surprit. Et puis, un divorce, ça coûtait cher, et Jovan n'avait que peu d'argent. Cette idée de rester mariés lui avait traversé l'esprit. Il se doutait cependant que la jeune femme ne voudrait pas en entendre parler. Du peu qu'il savait d'elle, elle venait d'un milieu plus qu'aisé. Dans son monde, ce genre de mariage ne se faisait sûrement pas. Il le maudissait cet argent.

Ses yeux fixés sur l'avocate, toujours assis dans ce fauteuil, Jovan allait lui répondre. Il commençait à ouvrir la bouche lorsqu'un vacarme retentissant se fit entendre. Un type venait presque de crier «Je sais Amélie mais c'est urgent là», interrompant Jovan. Ses sourcils se levèrent, et son regard posait une question silencieuse à la jeune femme. Il voulait lui demander si il venait pour elle. Ni une, ni deux, la jeune femme s'approcha de lui, et vint avec ses bras lui demander de se lever. « Je vais te paraître bizarre… mais s’il te plait ne dis rien.». Surprit, Jovan se laissa guider jusque derrière la porte. Il ne comprenait vraiment rien à la situation. Il ne voyait pas pourquoi ce type voulait absolument la voir (même si cela, il pouvait imaginer quelques scénarios), mais le fait qu'elle voulusse cacher Jovan aux yeux de ce type était drôlement étrange. Elle l'avait dit, elle allait paraître bizarre. Caché derrière la porte, le jeune homme se tut, la laissant faire. Elle avait sans doute ses raisons. La porte s'ouvrit même pas une seconde après qu'il se soit caché là. Un homme était entré, sans frapper, et de suite, sa voix disait quelque chose aux oreilles de Jovan. «Bonjour Laurence ! Je n'avais plus de nouvelles depuis ce fameux jour... » Il le connaissait, il en était certain. Et il savait aussi une chose : cette personne, il ne l'appréciait guère.  «  Je voulais voir comment tu allais et m'excuser par la même occasion. Je sais que je n'ai pas été très correcte mais tu le sais, je suis un impulsif dans l'âme !» Là, Jovna obtient sa réponse, et dut se forcer à se taire et à ne pas sortir. L'envie le démangeait de trop : Ceasar Parker, l'inspecteur de police avec lequel il était ami, jusqu'à ce qu'il le mette KO venait d'entrer dans le bureau de Laurence. C'est étrange comme parfois, quand on n'aime pas une personne, tout ses faits et gestes nous énervent. C'était le cas là. Entrer sans frapper, ça ne se faisait pas (même si Jo aurait été capable de le faire). L'intonation de sa voix n'était pas correcte (même si il lui arrivait de prendre la même).
De là où il était, Jovan ne pouvait qu'entendre. La jeune femme avait ouvert la bouche à son tour, et les mots qui en sortirent n'étaient pas vraiment ceux auxquels Jovan s'attendait. « Tu n’as pas été correct? Il aurait pu me tuer Ceasar! Mon client n’était pas agressif jusqu’à ce que tu décides de le menacer deux fois de mort! ». La suite, je la passe, c'était dans le même registre. Il ne fallait pas avoir un QI de 150 pour comprendre que Ceasar avait flanqué une trouille énorme à la jeune femme, et le pire ce fut quand Jovan apprit que la jeune femme avait été menacé d'une arme. Et ça avait apparemment été à cause d'un accusé que Ceasar aurait menacé, et qui risquerait gros. C'était ce qu'il avait comprit d'après la réflexion. La jeune femme répondit enfin, semblant se calmer un petit peu «  C’est… tout ce que tu avais à me dire? Parce que je suis au milieu de quelque chose là…». Il sourit légèrement. Oui, si Ceasar pouvait se casser, ce serait parfait : il n'avait pas spécialement envie de rester coincé longtemps derrière cette porte. Malgré les recommandements de la jeune femme, Jovan fit quelques pas, sortant de sa cachette, et voulant surtout que Ceasar aille loin loin de Laurence. Une fois qu'il pouvait voir Ceasar, il lui fit un petit sourire, et ne prit même pas la peine de lui dire bonjour -après tout, ce n'était pas le plus malpoli des deux. « En gros, ce que Maître Ferdison voulait te demander, c'était de dégager. ». Le sourire affiché sur la visage de Jovan n'était autre qu'un petit sourire un peu moqueur : parce que si voir Ceasar rendait la journée de Lennon beaucoup moins agréable, il savait aussi que c'était sans doute purement réciproque. Le jeune homme n'avait d'yeux que pour le flic, refutant de voir la jeune femme -et sans doute son regard revolver qui l'aurait tué d'un coup. Puis, avec encore un sourire, il ajouta. «  en plus sympathique évidemment. » Les sourires qui lui adressaient n'étaient qu'une façade : parce qu'à ce qu'il venait de comprendre, Laurence avait été prise en otage par un type, et ce, à cause de ce flic. Alors oui, ils s'étaient peut-être mariés sur un coup du sort, mais oui, il tenait à elle, et comptait bien le faire payer.
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Message(#) Sujet: Re: LIE WITH ME... [PV] LIE WITH ME...  [PV] EmptyJeu 6 Mai 2010 - 12:52

Une entrée digne d'un film à grand budget, à moins que ce ne soit un simple sitcom. Ceasar était arrivé au bureau de l'avocate, décoré avec goût et pouvant permettre à quiconque de comprendre qu'elle gagnait très bien sa vie. Le prix de tout ce mobilier, en plus des oeuvres d'arts, étaient mieux de ne pas être connus. L'inspecteur savait que, s'il souhaitait acheter une seule de ces toiles, il se devrait d'économiser plusieurs mois de salaires entiers. Il leur jeta un simple coup d'oeil, tout en discutant avec la secrétaire de Laurence qui, comme d'habitude, faisait son travail correctement. Par contre, le flic savait oublier les principales règles de savoir-vivre lorsqu'il le souhaitait. Il n'en faisant qu'à sa tête, devenant impoli à souhait. Ouvrant la porte du bureau, n'écoutant même plus Amélie, il laissa s'échapper quelques mots, laissant un sourire perplexe apparaître sur son visage. «Bonjour Laurence ! Je n'avais plus de nouvelles depuis ce fameux jour... Je voulais voir comment tu allais et m'excuser par la même occasion. Je sais que je n'ai pas été très correcte mais tu le sais, je suis un impulsif dans l'âme !» Elle le regardait étrangement, laissant apparaître une lueur d'incompréhension. Elle ne semblait pas vraiment savoir quoi faire mais, comme à son habitude, elle se reprit rapidement, prenant à son tour la parole. Elle avait encore de la rancœur envers l'inspecteur et cela s'entendait très bien dans le ton qu'elle employait. « Tu n’as pas été correct? Il aurait pu me tuer Ceasar! Mon client n’était pas agressif jusqu’à ce que tu décides de le menacer deux fois de mort! » Il lui sourit bêtement, découvrant ses dents blanche mais reprit rapidement un visage neutre. Il n'eut le temps de répondre qu'elle reprenait déjà. « J’avais besoin de prendre congé, je n’accepte pas que l’on traite mon travail de cette manière. Si tu ne lui avais pas sauté dessus, il ne m’aurait pas menacé d’une arme… pour s’en sortir…Maintenant, il reste plus qu’à prier pour qu’il ne se ramasse pas sur la chaise électrique…» L'inspecteur comprenait tout à fait, il se savait impulsif et il savait également que ça ne plaisait pas à tout le monde. Il pouvait rapidement monter sur ses grands chevaux, ne réfléchissant plus comme un citoyen correcte mais comme un être sauvage, laissant libre court à des actes peu réfléchis. Il baissa un instant les yeux avant de les relever vers Maître Ferdison. «Mais il ne l'a pas fait Laurence ! Il a simplement tenté une action afin de s'en sortir et, aujourd'hui, je sais que j'ai été trop loin ce jour là et je m'en excuserais jusqu'à ce que tu décides de me pardonner ! » Il baissa les yeux. Il aimait être correcte avec les femmes et ce jour là, il ne l'avait été. Il soupira un instant avant de reprendre une grande inspiration et de passer un instant sa main sur sa petite barbe. «BJe comprend pour tes congés mais ne va pas trop loin pour lui ! Il n'a tué personne, il n'a violé personne et, je sais que je vais m'en vouloir ensuite, mais il a levé la main sur sa conjointe et il a tenté de rester en vie ! Mise à part quelques années de prison, la tribunal n'est pas assez bête pour tuer quelqu'un comme cet homme !» Cela paraissait étrange, mais Ceasar connaissait quelques petites choses sur la peine de mort. Après tout, il avait vécu à New York et le taux de criminalité de cette ville était extrêmement haut. Tout les jours, un décès sans parler des histoires de gangs et autres trafics à rendre malade le plus dur des policiers. Il se souvenait d'une histoire de trafic d'organe qui avait réussi à le rendre malade. Il n'était pas encore flic à ce moment mais les journaux en parlaient beaucoup. Il leva la tête et allait reprendre la parole quand il fût coupé dans son élan. « C’est… tout ce que tu avais à me dire? Parce queje suis au milieu de quelque chose là…»

Une réponse, bien sur qu'il en avait une mais il n'eut le temps de la donner. A sa grande surprise, une silhouette apparue. Il tourna le regard vers celle-ci, il ne lui fallut que quelques secondes pour reconnaître Jovan Lennon ! Ce garçon, un ancien ami qui avait, un jour, rencontré les poings de l'inspecteur alors qu'il était en service. Le nez du jeune homme avait été brisé, chose qui ne se voyait pas tant que ça à vrai dire. En le regardant, qui serait capable de dire qu'il a, un jour, eut le nez brisé ? Bref, il fronça les sourcils, remarquant le sourire moqueur dessiné sur le visage de son nouvel interlocuteur. Avant même qu'il ne puisse prendre la parole, Ceasar serra la poing et le cogna dans la porte. Il n'aimait pas les arrivées surprises, encore moins lorsqu'il savait que la personne avait entendu une partie d'une conversation qui se devait, normalement, privée -malgré qu'Amélie était, à présent, au courant de tout. « En gros, ce que Maître Ferdison voulait te demander, c'était de dégager. » Son poing toujours contre la porte, il faisait également face à ce garçon. Il croisa alors les bras sur son torse, le gonflant légèrement par la même occasion. Il tenta de rendre son visage le plus neutre possible avant de répondre, froidement. «Jovan Lennon. Tu es bien la dernière personne que j'aurais pensé croiser dans ce cabinet.» Il laissa un blanc, fixant le visage moqueur du jeune homme. Il ne bougeait pas, tentant de s'apaiser. Impulsif, il n'avait qu'une seule envie : se jeter sur ce garçon, l'attraper par l'encolure et le jeter en dehors du bureau avant de refermer la porte mais il n'y fit rien, écoutant simplement celui-ci tout en reposant son regard sur Laurence, qui semblait étonnée de voir que les deux hommes se connaissaient. « en plus sympathique évidemment. » Il tenta de faire abstraction de Jovan, il se devait discuter avec Laurence, lui demander quelques conseils en rapport avec cette nouvelle histoire. Cette femme qui avais disparue avec ses enfants et le père qui était venu au commissariat. Il se doutait que la police ne pourrait pas faire grand chose pour lui, mise à part contacter leurs collègues travaillant à l'étranger mais il aurait sans doute besoin d'un avocat. Il regarda le jeune Lennon du coin de l'oeil, faisant attention de ne pas sortir de ces gonds, il avait déjà terrorisé maître Ferdison une fois, il ne pouvait envenimer la situation, surtout pas le jour où il venait s'excuser. Il tentait de prendre sur lui mais savait qu'il ne tiendrait pas très longtemps. «Je dois te parler de quelques chose Laurence, serait-il possible que cela se fasse en privé, sans que ton nouvel ami ne nous écoute !?! Nous avons reçu une nouvelle plainte mais j'aurais besoin de tes conseils en tant qu'avocate...» Il lança un regard noir à Jovan, reposant le plus rapidement ses yeux sur la jolie Laurence. Il se devait de tenter d'éliminer ce garçon de sa vue, ce qui n'était pas facile puisqu'il se trouvait près de maître Ferdison.
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Message(#) Sujet: Re: LIE WITH ME... [PV] LIE WITH ME...  [PV] EmptyJeu 6 Mai 2010 - 17:34


    Laurence regarda Ceasar un instant réalisant à quel point il ne connaissait pas grand-chose en ce qui concernait les procès et les charges retenus sur les accusés. Cherchant les moyens de lui expliquer rapidement et sans grands détails le cas qu’ils avaient eu entre les mains, Laurence se retourna pour atteindre les dossiers étalés sur son bureau puis arrêta son geste alors que Jovan sorti de sa cachette. La bouche grande ouverte, les yeux surpris… elle commença à stresser alors que ses yeux se déposèrent sur Ceasar et que Jovan s’installait à ses cotés. Laurence sursauta alors que Ceasar venait d’enfoncer son poing sur la porte de son bureau. Il lui revit en tête la rafale des objets qui se répandant au sol sous la violence de Ceasar… tout simplement parce qu’elle avait essayé de le convaincre de s’excuser à l’accuser. Mais il semblait que Ceasar ne supportait aucunement les histoires de femmes battues. «En gros, ce que Maître Ferdison voulait te demander, c'était de dégager. » Laurence tourna la tête vers Jovan qui se montra désagréable face à Ceasar. La respiration plus active, Laurence commençait à anticiper le déroulement des choses. « Jovan Lennon. Tu es bien la dernière personne que j'aurais pensé croiser dans ce cabinet. » La jeune femme souffla «Vous vous connaissez…? » surprise. « en plus sympathique évidemment. » Son pied heurta celui de Jovan qui venait d’en rajouter un peu plus. À voir le visage crispé de Ceasar, Laurence doutait du contrôle de celui-ci. Elle n’avait aucune idée de ce qui s’était passé entre ses deux là mais elle n’avait pas envie d’y être au milieu. Dépassée par les événements tout se sentant au milieu d’une rancœur collective, Laurence empoigna le bras de Jovan dans la tentative vaine de le calmer. Elle n’avait pas besoin que Ceasar se livre un duel avec Jovan au cœur de son bureau de travail. Car à la différence du bureau de l’inspecteur, Laurence aurait sans doute sortie de ses gonds s’ils osaient mettre le bordel dans ses affaires. Tendue, Laurence se mordillait les lèvres guettant le moindre geste des deux hommes. Bien évidement son assistante était repartie en sens inverse croyant que Laurence gérait bien la situation. Ceasar venait tout simplement de tout bousculer dans l’horaire de Laurence qui avait même pris la peine de prendre un rendez-vous à Jovan pour qu’il se présente à son cabinet et qu’ils discutent en privé d’une chose qu’elle n’avait pas envie d’étaler au grand jour à n’importe qui. «Je dois te parler de quelque chose Laurence, serait-il possible que cela se fasse en privé, sans que ton nouvel ami ne nous écoute !?! Nous avons reçu une nouvelle plainte mais j'aurais besoin de tes conseils en tant qu'avocate...»

    Laurence délaissa le bras de Jovan avant de contourner son bureau et d’être face à ses dossiers. Ses mains se chargèrent bien rapidement de dissimuler les formulaires et ses recherches sur son futur divorce puis elle ouvrit son agenda. Ses yeux parcoururent son horaire déjà bien chargé. «Je serais heureuse de t’offrir mes conseils jeudi à 14h30, sinon dans la même journée je suis libre en soirée après 18h.» Laurence releva les yeux vers Ceasar sachant que ce qu’elle venait de lui proposer n’allait effectivement pas lui plaire. Elle n’appréciait pas particulièrement qu’il débarque dans son bureau sans prendre de rendez-vous après tout, il n’avait même pas daigné prendre la peine de l’avertir par téléphone. Alors que, Jovan était dans un sens un peu plus proche d’elle et qu’il aurait eu des raisons bien meilleures que celles de Ceasar pour débarquer dans son bureau sans rendez-vous. «Parce que vois-tu… j’ai quelques détails importants à réviser avec ...» Elle sembla avoir du mal à dire ce qu’elle allait dire. «Monsieur Lennon.» C’était difficile pour elle d’utiliser de telles formalités en parlant de lui de cette manière. Ça semblait beaucoup plus facile pour Jovan et Ceasar qui ne cessait d’user de son titre d’avocate comme s’ils étaient la considérait d’un niveau différent d’eux. Ses mains se serrèrent l’une contre l’autre alors qu’elle guettait toujours la réaction de Ceasar face à Jovan. Laurence cherchait des réponses par ses silences suspendus, curieuse et surprise que ses deux hommes se connaissent. Maintenant qu’elle les regardait tous les deux, elle était capable de voir qu’ils se ressemblaient plus qu’ils ne l’auraient avoués. Ce n’était pas le genre de chose qu’ils auraient avoués de toute manière à voir le regard qu’ils se lançaient. Bien évident, ils n’étaient pas dans un monde parfait… donc les choses ne pouvaient pas se dérouler parfaitement. C’était la loi de la nature. «Ouais, laisse-nous il faut que je parle à ma femme.» «Jovan!» lança-t-elle en le lui reprochant ses propos. La bouche grande ouverte face à la provocation de Jovan à l’égard de Ceasar, Laurence parcouru les quelques pas qui la séparait du mini bar installer dans un coin de son bureau. Étrangement, elle avait l’impression qu’un petit verre de quelque chose de fort allait lui faire du bien. Car là, Jovan venait carrément de lancer une bombe. Et il lui fallait trouver un moyen que Ceasar garde cette information pour lui tout seul.
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Message(#) Sujet: Re: LIE WITH ME... [PV] LIE WITH ME...  [PV] EmptyJeu 6 Mai 2010 - 18:30

En face de ce flic qu'il ne pouvait supporter, Jovan se tenait lui aussi droit. Le poing frappé dans la porte fit sursauté Laurence. Jovan lui restait droit, et pensa que c'était dommage que la porte ne soit pas en verre. Il n'avait pas non plus relevé quand celui-ci avait balancé ce fameux  «Jovan Lennon. Tu es bien la dernière personne que j'aurais pensé croiser dans ce cabinet.» . Il était vraiment certain de dire ça? Ceasar savait assez bien que Jovan n'était pas toujours le citoyen digne de ce nom que l'Amérique rêverait d'avoir. Mais il n'avait pas tord non plus: si Jovan avait fait une connerie, il n'aurait sans doute pas demander de l'aide à Maître Ferdison dont les honoraires lui coûteraient sans doute trois années de dur labeur. La dite avocate fut apparemment surprise et skotchée, puisque la seule chose qu'elle osa dire, c'était « vous vous connaissez? ». Elle n'était pas du tout au bout de ses surprises, Jovan non plus. A peine eut-il eu le temps d'ouvrir la bouche, faisant à peine remarquer qu'il n'avait guère envie d'être aimable et poli avec Ceasar que Jovan dû réprimer un petit cri de surprise. Le pied de l'avocate vint heurter le sien. Jovan baissa alors la tête pour voir ce qui l'avait heurté, et bénit à ce moment-là les Dieux parce qu'elle ne portait pas de chaussures à bout pointu. Sa tête se releva, et son regard vint la soutenir. Il haussa légèrement les épaules, comme pour lui dire qu'il n'y pouvait rien, et se retourna de nouveau vers le grand Ceasar.

Cesar, c'était la preuve vivante qu'une amitié n'était pas forcément éternel. Pour garder une amitié, il faut toujours être aux aguets, et prendre soin de ne pas l'abîmer. Aucun des deux n'avait fait attention à ça, et même si Jovan -dans ces bons moments- réalisait parfaitement que tout avait été de sa faute, il n'en ai pas moins qu'en face, il ne l'avouerait pas. Il était flic après tout. Un flic, ça devait agir dans les enquêtes criminels, pas dans les bagarres de gens bourrés. Son pauvre nez en avait fait les frais (S'il plaisait à Laurence après tout, Jovan ne le blâmerait plus...). Tout fier d'être entré dans le bureau, de les avoir dérangé, et par la même occasion, tout fier de montrer qu'il était flic, Ceasar bomba le torse. Ce simple geste eut le bonheur de faire sourire Jovan. Toujours aussi coq celui-là. Pendant un instant, il crut que ça allait se terminer par un n-ième bagarre à son actif. Ils s'échangeaient des regards, et apparemment n'avaient guère envie d'abandonner là leur partie de fierté. Il sentit une pression sur son bras. Laurence venait de l'empoigner. Elle avait déjà comprit que Jovan et Ceasar étaient loin d'être des amis. Ses mains enlacées autour du bras de Jovan eurent un effet bénéfique : Jovan n'avait pas envie de se ruer sur le flic devant lui. Ce n'était pourtant pas l'envie qui lui manquait. Il aurait aimé le foutre dehors, en lui disant de prendre un rendez-vous et de continuer ainsi le sien. Mais il fallait être réaliste. Ceasar VS Jovan. C'était comme un gorille face à un chimpanzé. Le chimpanzé n'avait aucune chance. Jovan non plus.«Je dois te parler de quelques chose Laurence, serait-il possible que cela se fasse en privé, sans que ton nouvel ami ne nous écoute !?! Nous avons reçu une nouvelle plainte mais j'aurais besoin de tes conseils en tant qu'avocate...» . Jovan dû se retenir de ne pas ouvrir la bouche. C'était Laurence maintenant? Ce détail -le fait qu'il utilise son prénom- avait peut-être déjà été utilisé, mais ça ne l'avait pas frappé. Là si. Laurence le lâcha enfin. C'était à ce moment-là qu'il aurait dû réagir. Il aurait dû aller le voir, lui foutre un coup de poing dans le nez pour venger le sien, et pour se sauver, s'enfuir au courant. Mais étrangement, ses pieds furent skotchés sur le carrelage. Ce n'était pas peur, mais simplement parce qu'ils se trouvaient dans le bureau de Laurence, et il n'avait aucune envie de voir tout ses tableaux au sol, coupés en deux, gâchés par deux idiots un peu macho.
Laurence les avait quitté pour se rendre vers son bureau. Un instant plus tard, elle dit gentiment «Je serais heureuse de t’offrir mes conseils jeudi à 14h30, sinon dans la même journée je suis libre en soirée après 18h.» Ajoutant après «Parce que vois-tu… j’ai quelques détails importants à réviser avec ...» Jovan sourit en constatant qu'elle ne sachait quel nom utiliser «Monsieur Lennon.» Jovan avait toujours le regard tourné vers le flic. Il attendait de voir sa réaction. Il espérait surtout qu'il fasse demi-tour, ferme la porte qu'il avait martyrisé quelques temps plus tôt, et attende sagement en salle d'attente. Il ne fallait évidemment pas rêver. «Ouais, laisse-nous il faut que je parle à ma femme.» «Jovan!» Pris dans ses pensées, Jovan ne s'était même pas rendu compte qu'il venait d'utiliser le mot « femme » pour parler de Laurence. Il ne s'en rendit compte qu'une fois que la jeune avocate lui rappelle son propre prénom sur un ton rempli de reproche. Il se mordilla légèrement les lèvres, son cerveau marchant à 1000 à l'heure pour trouver comment réparer cette bourde. « Avec cette femme.. Avec Mme Ferdison quoi. » Il était évident que le mal était fait, que tenter de réparer ne servait à rien. Il venait clairement de cafter. Et pas devant n'importe qui.
Il se retourna vers la jeune femme, et la vit se diriger dans un coin du bureau. Il fit à son tour quelques pas vers elle, et s'arrêta net. Il ne voulait pas lui faire du mal, mais c'était trop tard. La seule chose qu'il pouvait faire pour l'aider, c'était se faire tout petit. Alors il posa ses fesses sur le fauteuil où il était assis avant que Ceasar ne débarque. Il devait vraiment apprendre à tourner la langue sept fois dans sa bouche avant de parler. Assis-là, dos à Ceasar, Jovan fixait la fênetre. Il ouvrit la bouche « Si t'avais l'amabilité de nous laisser maintenant Parker..»
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Message(#) Sujet: Re: LIE WITH ME... [PV] LIE WITH ME...  [PV] EmptyVen 7 Mai 2010 - 20:39

Un monologue sur ce qu'il croyait connaître sur le monde juridique, l'inspecteur remarqua la jeune avocate se retourner afin de prendre quelques dossiers. C'est à ce moment qu'une autre personne vint s'ajouter au tableau, ajoutant une touche étrange. Jovan Lennon, il apparut et la seule réaction de Ceasar fût de donner un coup dans la porte, faisant sursauter Laurence. Il l'avait remarquer, sans pour autant y prendre très attention.Il laissa s'échapper quelques mots. «En gros, ce que Maître Ferdison voulait te demander, c'était de dégager. » La respiration de la jeune femme se faisait plus active et cela s'entendait. L'inspecteur tourna un instant la tête vers elle avant de croiser les bras sur son torse, le gonflant par la même occasion. «Jovan Lennon. Tu es bien la dernière personne que j'aurais pensé croiser dans ce cabinet.» Quelques mots sortirent de la bouche de la jeune femme, mais il n'en fit pas plus attention. « vous vous connaissez? » Lennon n'y prêta, également aucune attention. Il fixant toujours l'inspecteur lorsqu'il laissa s'échapper un cri de surprise, ce qui fit sourire légèrement Ceasar, amusé par ce qu'il venait d'entendre. Laurence lui avait donné un léger coup, ce qui l'avait surpris. Comment le savait-il, il avait baissé la tête et remarqué que le pied de la jeune femme se trouvait proche de celui du garçon. Toujours les bras croisés sur le torse, il prit la parole sur un ton froid, laissant un petit commentaire sortir. «Une vraie fillette !» Il remarqua qu'il leva la tête, il ne semblait pas l'avoir entendu puisqu'il regardait Maître Ferdison. Il leva les épaules, se qui étonna le policier. Que se passait-il entre ces deux-là ? Il esquissa un sourire accompagné d'un regard interrogateur, fixant les deux jeunes adultes qui se trouvaient face à lui. Laurence tenait également le bras du jeune garçon, ce qui faisait encore plus réfléchir Ceasar. Les deux semaines de congés de l'avocate semblait avoir été bien plus longue qu'il n'y paraissait. Le flic connaissait un peu la jeune femme mais là, il ne comprenait absolument plus rien.

L'inspecteur tentait d'oublier le jeune homme, il reprit alors, pensant un instant à ce que lui avait dis sa secrétaire. «Je dois te parler de quelques chose Laurence, serait-il possible que cela se fasse en privé, sans que ton nouvel ami ne nous écoute !?! Nous avons reçu une nouvelle plainte mais j'aurais besoin de tes conseils en tant qu'avocate...» L'avocate fit le tour de son bureau et rassembla quelques papiers avant de lui répondre, gentiment. «Je serais heureuse de t’offrir mes conseils jeudi à
14h30, sinon dans la même journée je suis libre en soirée après 18h.»
Il n'eut le temps de prendre la parole qu'elle reprit déjà. «Parce que vois-tu… j’ai quelques détails importants à réviser avec ...» Elle sembla hésitante, ce qui fit sourire le jeune Lennon, et le regard interrogateur de Ceasar s'intensifia. «Monsieur Lennon.» L'inspecteur soupira un instant, remarquant que Jovan le regardait intensément. Il inspira profondément avant de reprendre, le plus calmement possible. «Bon, nous reparlerons donc de ça Jeudi si ça ne te dérange pas Laurence. » Ceasar venait d'arrêter de parler lorsqu'il entendit une phrase sortir de la bouche du jeune Lennon. «Ouais, laisse-nous il faut que je parle à ma femme.» La réaction de Laurence fût immédiate «Jovan!» Ceasar passa son regard dans toute la pièc, la bouche entre-ouverte avant de répondre, ébahit par ce qu'il venait d'entendre. «Ta femme !?! » Voila tout ce qu'il avait été capable de dire. Il écouta les nouvelles paroles sortir de la bouche de ce garçon, qui tentait tant bien que mal de se reprendre mais tout était là. Ces deux-là étaient donc mariés ? Ca devait être tout nouveau ? A moins que ce soit déjà depuis un moment ? Il n'en savait rien. « Avec cette femme.. Avec Mme Ferdison quoi. » Tout ce qu'il répondit à ça, ce fût une petite question. «Vous êtes marié ? » Il remarqua Laurence se diriger dans un coin du bureau et Jovan s'assoir, dos à l'inspecteur qui s'approcha doucement de la jeune avocate tout en disant, sur un ton montrait bien qu'il était très surpris. «Le mariage, rien de bien vous savez !» Il s'approcha davantage de Laurence et remarqua qu'elle était près d'un mini bar. Il s'accouda contre le mur, tout près de l'avocate et lui demanda tout simplement, croisant à nouveau les bras sur son torse. «Laurence, je peux avoir un whisky s'il te plait ? » Voila tout ce qu'il réussissait à lui demander. Lui aussi, avait besoin d'alcool à présent, pour digérer ce qu'il venait d'apprendre. Laurence et Jovan, marié ? Etait-ce une caméra cachée ? Il n'en savait rien, et ne voulait pas connaître le fin fond de l'histoire.


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Message(#) Sujet: Re: LIE WITH ME... [PV] LIE WITH ME...  [PV] EmptyLun 10 Mai 2010 - 3:43

    Les doigts de Laurence empoignèrent la bouteille d’un alcool ouvert précédemment lors d’une autre rencontre et versa un contenu assez important d’alcool dans son verre. «Ta femme !?! » Laurence porta le verre à ses lèvres cherchant d’une manière peu évidente de fuir le sujet et surtout de ne pas avoir à en dire plus. Jovan avait trop facilement assimilé le concept mari-femme, ce qui avait tendance à mettre Laurence dans des situations délicates. Car contrairement à lui, elle avait de bonnes raisons pour garder tout ça pour elle. . « Avec cette femme... Avec Mme Ferdison quoi. » C’était perdu d’avance, Ceasar n’était pas le dernier des idiots. Elle se trahissait de toute manière avec sa propre réaction. «Vous êtes marié ? » D’une grimace face à l’alcool qu’elle venait d’avaler, Laurence posa ses yeux vers Ceasar en affirmant d’un signe positif la question qu’il venait de poser. «Le mariage, rien de bien vous savez !» A qui le disait-il? Combien de couples mariés avaient passé la porte de son bureau afin de requérir ses services afin de proclamer leur divorce? Une troisième gorgée de son verre, Laurence le redéposa voulant calmer ses ardeurs. Rien ne serait bon si elle se saoulait dans son propre cabinet entourée de Ceasar et Jovan… Qui quelques minutes auparavant, semblaient vouloir s’arranger la tête d’un simple regard. «Laurence, je peux avoir un whisky s'il te plait ? » Ses yeux se logèrent dans ceux de Ceasar qui venait de s’approcher d’elle par une approche plus calme et douce, bien que complètement surprit par la nouvelle. Elle ne pouvait pas lui en vouloir. Laurence avait tellement gueulé quand elle l’avait appris le lendemain matin… heureusement pour tout le monde, elle avait finie par digérer la chose et prendre en main les moyens afin d’y mettre un terme rapidement. «Jovan…tu veux un verre toi aussi?» lui demanda-t-elle alors qu’elle sortait un verre en cristal pour y verser ce que Ceasar lui avait demandé. Pourquoi ne pas s’empoissonner avec de l’alcool en n’ayant pas le choix d’expliquer cette situation… inédite. Et croire que Laurence croyait que se mini-bar ne servirait à rien…

    Tendant le verre à Ceasar, Laurence en prépara un autre avant d’aller le déposer sur le bureau en avant de Jovan. «Alors oui, on est mariés.» elle fit une grimace étrange avant d’empoigner à nouveau son verre. Ça ne servait plus à rien de nier maintenant que Jovan avait tout balancer. «Mais toi, Ceasar Parker tu vas rien dire à personne. Parce que je te promets que tu ne pourras plus jamais marcher après le coup que je vais te donner.» Laurence n’était guère crédible alors qu’elle le menaçait mais en même temps, elle était bien loin de rire. «Personne, pas ton meilleur ami, ta mère ou encore ton poisson rouge, ni Conner… ni ta secrétaire! Si ça ce sait… » Laurence jeta un œil à Jovan avant de se mordiller les lèvres. «Mon père vas tout faire pour que je retourne à Washington.» Tant qu’à être dans le vif du sujet, Laurence en profitait en même temps pour dire à Jovan ce qu’il ne savait pas. Après tout, sa famille se jouait dans les mariages arrangés avec d’autres familles riches afin de garder leur contrôle sur leurs enfants. Que Laurence aille déroger à la chose de cette manière, lui mériterait des années aux cotés de son père qui lui dirait exactement comment faire les choses afin de ne jamais commettre d’erreurs. Et comment après lui faire valoir que ça n’avait été qu’un coup monté? Elle ne voulait tout de même pas que son père assassine Billy Johnson même si elle y avait rêvé quelques nuits auparavant. «…Et j’aime cette ville. Je t’en voudrais pour le reste de mes jours tu sais?» Laurence adorait cette ville, maintenant qu’elle y était installée dans cette belle maison elle pouvait faire tout ce qu’elle voulait. Ça nouvelle liberté lui permettait de visiter régulièrement le nouveau casino qui venait d’ouvrir pour pouvoir jouer à ses jeux de cartes. Laurence réalisa bien vite que par-dessus ses explications, elle avait restée évasive sur sa relation avec Jovan. Elle aurait bien voulu réussir à la définir, les mots ne voulaient tout simplement pas se former. C’est pourquoi, jouant la carte pour changer le sujet qu’elle posa la question qui sembla augmenter d’un cran le malaise collectif. «Et si vous me disiez un peu d’où et depuis quand vous vous connaissez vous deux?»


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Message(#) Sujet: Re: LIE WITH ME... [PV] LIE WITH ME...  [PV] EmptyJeu 13 Mai 2010 - 20:01

Ce que Jovan venait de faire, c'était purement et simplement une belle boulette. A force de parler de ce divorce avec Laurence, à force de cacher ce mariage à tout le monde, et à force de penser continuellement dans la journée à ce week-end passé, le cerveau de Jovan avait remarquablement bien assimilé ce mot. Et l'inconscient avait parlé avant même que Jovan ne puisse se rende compte de la bombe qu'il venait de lâcher dans un bureau de justice. En remarquant la boulette qu'il venait de faire, Jovan s'était réinstallé confortablement sur le fauteuil, préférant se faire tout petit plutôt que d'affronter une nouvelle vague. L'inspecteur avait tout entendu. Il avait bien capté ce que Jovan venait de dire : bien que parfois, Jovan le trouvait idiot, il n'avait quand même pas 2 de QI. Sa réflexion était emplie de surprise. Lui aussi n'en revenait sûrement pas. De ce qu'il connaissait de Jovan, et de ce qu'il savait sur Laurence, Jovan pouvait facilement comprendre que la surprise était grande. «Le mariage, rien de bien vous savez !» Ah!! Il pouvait parfaitement leur faire remarquer. Parce que jusqu'à maintenant, le mariage ne leur avait rien rapporté, hormis des problèmes. Son dos confortablement installé contre le dossier du fauteuil, Jovan ne put s'empêcher de murmurer un  «on le sait ça. » Qu'avait-il gagner à ce mariage? Deux semaines à cacher une bague qui lui jouait des tours en refusant de s'enlever. Deux semaines de mensonges à sa mamie. Et surtout, deux semaines où il n'avait même pas consumé le mariage. Décidément tout cela ne faisait pas parti de ses plans sur son futur. Le choc fut rude pour le policier, il demandait un peu à boire lui aussi. Jovan ne put s'empêcher de soupirer légèrement et surtout très discrètement : sans alcool, il ne se tenait déjà pas, avec quelques verres dans le nez, Ceasar était intenable. Fixant du regard l'immense bureau de l'avocate, cette dernière lui demanda également si il voulait quelque chose. Un petit « oui » sorti de sa bouche sans qu'il n'ose lever la tête vers eux. Bien vite, et dans un total silence, Laurence déposa un verre sur son bureau devant Jovan. Ce fut à ce moment-là aussi qu'elle décida de briser le silence, annonçant ainsi qu'effectivement, ils étaient bel et bien unis. La suite en revanche fit échapper un grand sourire sur les lèvres de Jovan : « Ceasar Parker tu vas rien dire à personne. Parce que je te promets que tu ne pourras plus jamais marcher après le coup que je vais te donner.» Il imagineait très bien Laurence administrer un gentil petit coup à Ceasar pour qu'il se taise. Comme toutes les filles, elle viserait sans doute la partie la plus douloureuse que l'être humain puisse avoir, n'imaginant pas un seul instant la terrible douleur qu'elle infligerait. Et bien que Jovan n'aimerait pas se retrouver à la place de Ceasar, il ne blâmerait pas Laurence : trop heureux de voir Ceasar blessé dans son égo. Lorsqu'elle mentionna le fait que personne ne devait savoir qu'ils étaient mariés, Jovan ne put s'empêcher d'avoir encore un sourire : il ne pourrait même pas le raconter à son poisson rouge. Le cerveau de Jovan tournait de la même façon que celui de Carson : il avait en tête l'image de Ceasar rentrant seul chez lui (même si probablement qu'il avait une femme à la maison qui l'attendait), posant ses clefs sur une table et disant « Hey Nemo! J'en ai appris une bonne aujourd'hui [...] ». Sa substance grise se remit en mode normal lorsqu'il entendit ses quelques mots «Mon père va tout faire pour que je retourne à Washington.» Relevant la tête vers la jeune femme, Jovan ne posa aucune question, la laissant terminer. Elle continua quelques secondes à parler, faisant clairement comprendre à Ceasar que jamais jamais il ne devrait ouvrir la bouche. Quand elle eut fini, Jovan dit alors à l'inspecteur.  « elle ne plaisante pas tu sais. ». Puis, Laurence ouvrit une dernière fois la bouche, demandant alors comment ils se connaissaient. Osant lever les yeux vers le policier, Jovan le détourna rapidement et expliqua en quelques mots. « On se connait par des amis en commun. On a déjà fait quelques soirées ensemble.. » Il évita évidemment d'ajouter que ces soirées s'étaient passées dans des bars, chez des amis, ou même au poste.. N'étant pas doué pour changer de conversation, et malgré le fait qu'il le savait pertinemment, Jovan tenta quand même de faire diversion. Son regard se reposa de nouveaux vers la jeune femme. Il voulait savoir quelque chose. Il était sûr que Ceasar aussi voudrait savoir, si il ne savait pas déjà. Sa main droite alla chercher son verre d'alcool et avant de boire une gorgée de whisky (qui provenait d'une bouteille bizarre d'alcool), Jovan demanda « Qu'est-ce que ton père vient faire dans cette histoire? » Il laissa un instant et continua « pourquoi ton père voudrait que tu retournes à Washington? ». Le verre encore en mains, le jeune entraineur la regarda. Il était sûr que Ceasar attendait aussi sa réponse. Et il était bien loin d'imaginer dans quelle famille il avait mis les pieds.
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Message(#) Sujet: Re: LIE WITH ME... [PV] LIE WITH ME...  [PV] EmptyMar 18 Mai 2010 - 19:20

La nouvelle bouleversa l'homme. Se marier, mais qui voulait encore le faire à l'heure actuelle ? Pas lui en tout cas, il avait déjà donné de ce côté là ! Alexis avait été une femme merveilleuse mais, comme tout le monde, elle cachait certains secrets. Ils avaient réussi à tenir plusieurs années ensembles mais les derniers moments étaient forcés, pour le bonheur d'Ashleigh-B., la chaire de sa chaire, la chaire de leurs chaires, leur enfant. Leur séparation avait fait sombrer Ceasar mais il avait réussi à s'en sortir, fort heureusement pour lui. S'il ne l'avait fait, il serait sans doute mort à présent, vu les consommations excessive durant une brève années. «Vous êtes marié ?» Une réponse positive fût donnée par Laurence, mais par simple geste de la tête. Aucun des deux ne semblaient véritablement vouloir en parler et pourtant, cela avait déjà belle et bien commencé. « Le mariage, rien de bien vous savez !»La réponse de Jovan se fit entendre, légèrement par la suite pendant que l'inspecteur s'approchait de l'avocate. «on le sait ça. » Tout près de l'avocate, il lui demanda à présent. «Laurence, je peux avoir un whisky s'il te plait ?» Elle plongea ces yeux dans les siens, elle avait rarement l'occasion de le voir aussi abasourdit et ce n'était pas plus mal. Il était rarement comme ça mais là, cette jeune femme, qu'il connaissait, venait d'épouser ce jeune homme, qu'il connaissait également et pourtant, ils ne savaient même pas que ces deux là étaient des connaissances, amis,... Qu'ils avaient un lien entre eux. Le découvrir aussi rapidement le consternait. «Jovan…tu veux un verre toi aussi?» « oui » Le verre de Ceasar servit, il l'avala tout de suite, en une rafale avant de le déposer sur le bureau de l'avocate, tandis qu'elle venait de donner son verre à Jovan qui en avala également une bonne gorgée. «Alors oui, on est mariés.» La bombe venait véritablement de tomber, elle venait de le dire avec des mots. Sans rien dire, Ceasar se permit de se servir un nouveau verre qu'il avala tout en écoutant les nouvelles paroles de la jeune femme. «Mais toi, Ceasar Parker tu vas rien dire à personne. Parce que je te promets que tu ne pourras plus jamais marcher après le coup que je vais te donner.» Il se retourna vers elle et lui répondit, sèchement et d'un ton froid. «Vous ne semblez pas des plus heureux personnellement, je ne vais donc pas envenimer davantage tout ça, tu n'as pas à t'inquiéter Laurence !» Il pouvait apercevoir le sourire sur le visage de Jovan mais il n'y fit pas attention, continuant d'écouter l'avocate. «Personne, pas ton meilleur ami, ta mère ou encore ton poisson rouge, ni Conner… ni ta secrétaire! Si ça ce sait… » Il sourit lorsqu'elle eut terminé, il ne dirait rien, il n'en avait pas l'intention et, tout à coup, il entendit une nouvelle phrase qui vint le contrarier légèrement. «Mon père va tout faire pour que je retourne à Washington.» Jovan leva la tête vers son épouse et l'inspecteur à cet instant. Ceasar arqua un sourcils alors que le professeur de tennis appuya ces dires. « elle ne plaisante pas tu sais. » Il fit un signe de la tête. «…Et j’aime cette ville. Je t’en voudrais pour le reste de mes jours tu sais?» Il pouvait parfaitement la comprendre, il appréciait beaucoup Miami également, malgré que New York était aussi une ville magnifique, mais dans un autre genre. «Et si vous me disiez un peu d’où et depuis quand vous vous connaissez vous deux?» Il se retourna rapidement vers Jovan, espérant qu'il ne sorte pas la vérité et lorsqu'il répondit, il acquiesça d'un signe de la tête. « On se connait par des amis en commun. On a déjà fait quelques soirées ensemble.. » Il se retourna vers Laurence «Une connaissance parmi tant d'autres, sacré Jovan !» Il savait que ce qu'il venait de sortir était pitoyable, mais il n'en avait rien à faire.

Le professeur de tennis reprit rapidement la parole. « Qu'est-ce que ton père vient faire dans cette histoire? » Jovan n'en avait donc jamais entendu parler, du fameux Monsieur Ferdison. Ceasar le connaissait un peu, il l'avait pris comme avocat lorsqu'une histoire avec son divorce avait mal tourné et il avait réussi à lui donner raison, malgré les sommes astronomiques qu'il demandait pour ces services. « pourquoi ton père voudrait que tu retournes à Washington? » Il s'approcha du bureau et s'appuya dessus. Les fesses contre le bureau, les bras croisés contre les pectoraux, il regarda un instant Laurence et soupira, l'empêchant de prendre la parole puisqu'il la prit lui-même. «Une famille d'avocat, avec beaucoup d'argent et de nombreux rêves pour leurs enfants. Ils aiment avoir main mise sur leurs héritiers, ne pas les voir avec n'importe qui !» Il s'arrêta un instant, tournant à présent la tête vers Jovan et il reprit, un sourire qui montrait qu'il était réellement triste pour lui, malgré qu'il ne le portait pas dans son coeur. «Pas sur qu'ils soient heureux de savoir qu'elle a épousé un professeur de tennis au lieu d'un brillant médecin ! Le père de Laurence n'est pas le genre de type a ennuyé. Je l'ai eu comme avocat, il a presque fait pleuré celui de mon ex-femme ! Je me souviens encore du dossier qu'il avait monté, la pauvre, elle n'avait aucune chance contre lui ! Quand il veut quelque chose, il fait ce qu'il veut pour l'avoir !» Il baissa les yeux et regarda son verre vide, déçu qu'il n'y ait plus rien dedans. «Une famille de barges, des requins et pas seulement au barreau !» Il lança un regard amusé vers Laurence, elle était bien comme son père pour ça, un véritable petit requin du barreau. Elle était jeune, mais déjà douée !
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Message(#) Sujet: Re: LIE WITH ME... [PV] LIE WITH ME...  [PV] EmptySam 22 Mai 2010 - 22:00

    Si Laurence avait crue que son intervention aurait fait changer le sujet, c’était qu’elle faisait à coup sur fausse route. Ceasar ne pouvait pas laisser passer une telle nouvelle comme si c’était aussi banal que d’annoncer qu’elle lisait l’horoscope du journal le matin. « Qu'est-ce que ton père vient faire dans cette histoire? » La jeune avocate releva la tête vers Jovan ne manquant pas au passage de croiser le regard de Ceasar. Laurence était au courant en général de l’histoire qui avait amené Ceasar à connaître son père et savait qu’il avait une bonne idée de qui il était. Pour son père elle restait sa petite princesse et son attitude allait de pair, mais elle savait qu’il était un homme très redoutable lors que les choses n’allaient pas dans la direction qu’il avait déjà planifier avec sa femme. « Pourquoi ton père voudrait que tu retournes à Washington? » Laurence se mordilla les lèvres cherchant elle-même des propos à énoncer pour expliquer toute cette histoire… et surtout de manière cohérente. «Une famille d'avocat, avec beaucoup d'argent et de nombreux rêves pour leurs enfants. Ils aiment avoir main mise sur leurs héritiers, ne pas les voir avec n'importe qui. Pas sur qu'ils soient heureux de savoir qu'elle a épousé un professeur de tennis au lieu d'un brillant médecin ! Le père de Laurence n'est pas le genre de type a ennuyé. Quand il veut quelque chose, il fait ce qu'il veut pour l'avoir!» Laurence regarda Ceasar sans être certaine de la manière qu’il expliquait les choses. À l’entendre, Laurence n’avait aucun droit de décider quelque chose. «Disons… qu’il est très axés sur les traditions… mais» Ses lèvres avalèrent le fond d’alcool qui restait dans son verre laissant Ceasar terminer son explication à Jovan.]«Une famille de barges, des requins et pas seulement au barreau !»Ses yeux croisèrent ceux de Ceasar qui sembla amusé par la comparaison. En d’autres circonstances, Laurence aurait été fière que Ceasar la voie comme quelqu’un de redoutable au barreau mais la situation ne s’y prêtait pas tellement. Elle n’oubliait pas la discussion qu’ils avaient eu l’un envers l’autre… où Ceasar n’avait pas hésiter de lui rappeler qu’elle était jeune dans le métier et qu’il pouvait rapidement trouver quelqu’un qui ne ferait qu’une bouchée d’elle. «Mais c’est moins pire maintenant, je lui ai expliquer les choses… que je voulais pas d’un mariage arrangé et il a dit qu’il comprenait.» Mais ce n’était parce qu’il avait semblé si compréhensif qu’il se tenait à ses vagues paroles. L’important c’était que Laurence croyait ses parents, les personnes en qui elle avait le plus confiance après son frère.

    Ses doigts empoignèrent la bouteille d’alcool qu’elle pencha afin de faire couler un peu plus du liquide dans son verre. La bouteille fut replacée sur le mini-bar, laissant aux deux autres l’option de se relever s’ils en voulaient d’avantage. «Je crois que mon père serait furieux d’apprendre que j’ai fait cette..» elle chercha ses mots avant de soupirer «ce mariage… Surtout que rien n’a été planifié… que c’est Las Vegas, donc forcément dégradant.» Une nouvelle gorgée, Laurence grimaça cette fois-ci commençant à réaliser qu’elle y allait fort dans la boisson. «Je ne pense même pas à ma mère qui serait complètement outrée de ne rien avoir préparé pour la cérémonie…» Sa mère avait déjà fait des montages pour le futur, demandant l’avis de Laurence sur ses goûts et ses préférences même s’elle n’était pas prête pour tout ça. Ses yeux se posèrent sur Jovan, alors que Laurence se sentait mal qu’il y aille autant de pression et de complications avec elle. Elle ne lui en aurait pas voulue de s’enfuir hors de son bureau en courant. Laurence déposa son verre sur son bureau tout en replaçant maladroitement ses cheveux, puis elle prit place sur sa chaise se sentant déjà étourdie par l’alcool. «Quand j’étais gamine, mon frère Clyde appréciait beaucoup la fille de notre femme de ménage. Magdalena qu’elle s’appelait.» Ses lèvres se pincèrent alors qu’elle avait en tête le souvenir de cette jeune fille. «Ma mère nous disait souvent.. qu’il ne faut pas mélanger les torchons et les serviettes.» Laurence se sentit mal à l’aise d’exprimer se genre de phrase, étant donnée qu’elle ne volait pas que Jovan croit qu’elle parlait d’eux. «Et un jour, Rose et sa fille ont du quitter le pays… pour une histoire de faux papiers je crois. Clyde a toujours cru que ma mère était derrière cette histoire de papiers. Là où je voulais en venir c’est que…mes parents sont de bonnes personnes, mais ils tiennent à leurs convictions et leurs valeurs. S’ils arrivaient par apprendre ce qui s’est passé, se mariage par exemple. » Laurence s’arrêta un instant comme s’elle hésitait. Dans un sens, elle leur prêtait peut-être de mauvaises intentions… Bien qu’au fond d’elle, elle savait qu’ils se seraient sentis déshonorer et déçus par les erreurs de leur fille. «De toute façon… nous allons divorcer.»


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Message(#) Sujet: Re: LIE WITH ME... [PV] LIE WITH ME...  [PV] EmptyMar 1 Juin 2010 - 15:00

Assis dans son fauteuil, Jovan se posait beaucoup de questions. Qu'est-ce que son père avait à faire dans cette histoire? Pourquoi parlait-elle de lui à ce moment-là? Les yeux du jeune homme étaient fixés sur la jeune femme. Un court instant plus tard, le flic s'était déplacé, cachant la vue de Laurence aux yeux de Jovan, et il vint se poser sur le bureau. Le regard de Jovan se posa alors sur son ancien ami, attendant que l'un deux répondent à sa question, et bizarrement ce fut le flic qui ouvrit la bouche. Un instant de stupéfaction durant lequel il se demanda si ce qui unissait Laurence et Ceasar n'était pas autre chose que du professionnel. La description que faisait le représentant de la loi de la famille de Laurence aurait glacé le dos d'un cadavre. Surtout ses dernières paroles: "Le père de Laurence n'est pas le genre de type a ennuyé." et le « une famille de barges, des requins et pas qu'au barreau. » Laurence le coupait par moment expliquant que maintenant, c'était moins pire. Elle lui avait expliqué la situation apparemment. Ce fut à ce moment-là que Jovan fut heureux de ne pas avoir bu une gorgée du whisky qu'il tenait dans sa main droite: il était sûr qu'il se serait étouffé avec. Et s'étouffer avec de l'alcool c'était horrible, je vous le garantie..
Son regard s'évadait entre les deux protagonistes, chacun expliquant sa façon de voir les choses sur cette famille de prétendus cinglés. Quand Jovan pensait à Laurence, et qu'il imaginait sa famille, il voyait des gens assez riches, peut-être avocats (parce qu'il avait déjà remarqué que ce métier se transmettait de parents à enfants) qui oeuvraient dans une grande batisse, et qui s'arrangeaient pour donner à leurs enfants le meilleur. Mais il n'imaginait pas un seul instant que des avocats pouvaient s'arranger pour contourner les lois qu'ils connaissaient si biens. C'était un peu Jovan au pays des bisounours. Les avocats ne flirtaient qu'avec les règles, les flics ne dealaient jamais, les gens d'OG étaient tous des anges. Il ne pouvait comprendre qu'un avocat pouvait faire de telle histoire, au péril de sa carrière si ça s'apprenait -quoique pour ça, il savait pertinemment qu'ils devaient être trop bien entourés pour ne pas que ça se sache; n'avez vous jamais remarqué que les accusés sont dans 97% des cas des gens chez qui l'argent est un luxe qu'ils ne peuvent avoir? «Ma mère nous disait souvent.. qu’il ne faut pas mélanger les torchons et les serviettes.» Jusque là, il n'avait imaginé que le père. Si la mère s'y mettait aussi... L'entraineur fronça légèrement les sourcils. Les torchons et les serviettes? Chez lui, c'était pourtant dans le même tiroir. Il ajouta alors un petit « sympa la comparaison. »« Et un jour, Rose et sa fille ont du quitter le pays… pour une histoire de faux papiers je crois. »Charmant n'est-ce pas? Cette vision de voir les choses aurait pu faire fuir n'importe quelle personne. Mais pour Jovan, ce n'était pas cette histoire de parents déjantés qui pouvaient l'empêcher de vivre avec sa femme si il le voulait. Il avait l'habitude des emmerdes. Depuis qu'il était ici, à Ocean Grove, il les avait un peu cumulé, devenant de plus en plus expert dans l'art de mentir (ou du moins l'étant plus qu'avant). Il se retourna vers Laurence, et lui demanda alors aussi naturellement que possible. « tu n'as jamais eu ton mot à dire? Enfin, je veux dire, c'est ta vie, c'est à toi de choisir tout ce que tu veux. » d'ailleurs, il se demandait comment elle faisait pour garder contact avec ses parents. Il ne s'imaginait pas un seul moment dans sa peau, subissant tout ce dont son père voulait. Il l'aurait vite remballé. « et s'ils sont vraiment comme ce que Ceasar dit, tu continues quand même à les voir? ». Sa question pouvait paraître idiote, puisque oui, elle le voyait, mais ça montrait à quel point il trouvait ça ridicule de la part d'un parent de décider à la place de son enfant. Sa main droite se colla sur ses lèvres, lui permettant ainsi de boire une gorgée de whisky. Il était perplexe de savoir qu'une famille pouvait être comme ça. Ou alors, ils se moquaient de lui, et tentaient par tout les moyens de le faire fuir pour ainsi divorcer peut-être plus rapidement. Mais qu'il était bête! C'était forcément ça! Oui, sa dernière idée devait être la bonne. Il se mordit les lèvres, s'en voulant de ne pas y avoir pensé plus tôt! Elle avait trouvé un moyen peut-être plus rapide de divorcer: ils lui feraient peur, il signerait tout de suite les papiers du divorce, et comme ça, en peu de temps, tout sera fait. C'était forcément ça. Alors, avec un sourire, Jovan les regarda tout les deux, et commença à rire légèrement. « Tu sais, ce n'est pas comme ça que tu me feras fuir. » Puis, reprenant légèrement son sérieux, il se releva, fit quelques pas, histoire d'être enfin à leur hauteur et regarda les deux jeunes gens autour de lui, l'un après l'autre. Maintenant qu'il y avait pensé c'était évident. Ils étaient de connivance. Jovan demanda alors à Ceasar « Tu n'en rajoutes pas un peu par hasard? Tu les connais d'où ses parents? Juste du divorce? Un avocat en action n'est sans doute pas le même dans sa vie privée »Il songea un instant que c'était un peu le cas de Ceasar. S'il n'avait pas été flic, ils auraient été encore amis à l'heure actuelle. Puis, il se retourna vers Laurence, et ajouta « En tout cas, sache que ça ne me gêne pas qu'il le sache, il ne risque pas de me faire le coup des faux-papiers, je suis américain. Je ne risque rien. »Il était loin de se douter que la situation qu'ils venaient tout deux de dépeindre était réelle. Pour lui, un père ne pouvait pas faire ça. Laurence et Ceasar étaient de connivance: ils devaient être des amis très proches, elle devait lui avoir tout raconté sur Vegas, le mariage, et ils avaient dû trouver cette histoire pour monter Jovan en bateau et ainsi le faire fuir, et peut-être ainsi -qui sait?- déclarer le divorce plus rapidement. Son verre toujours en mains, les yeux de Jovan virevoltaient toujours entre les deux protagonistes. Il attendait une réaction de leur part. Un petit aveu. Il attendait qu'ils se mettent à rire, et à penser qu'ils avaient échoué. Il s'approcha alors du bureau, posa son verre dessus, et ajouta. « Mais comme tu l'as dit, on va divorcer. » Si elle ne voulait que ça, ils allaient le faire. Il n'allait pas l'en empêcher, même si il n'en avait pas envie. Ils n'avaient de toute façon pas le choix.
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Message(#) Sujet: Re: LIE WITH ME... [PV] LIE WITH ME...  [PV] EmptyVen 18 Juin 2010 - 15:15

Le sujet des parents de Laurence venait d'être abordé. Jovan ne les connaissait pas, ce qui n'était pas plus mal à vrai dire. Il demanda, tout simplement. « pourquoi ton père voudrait que tu retournes à Washington? » Détournant son regard vers Laurence, il la vit se mordiller les lèvres. Ceasar prit la parole, il savait que cela serait étrange mais il connaissait un peu la famille de l'avocate, sans pour autant avoir des contacts privés avec elle. «Une famille d'avocat, avec beaucoup d'argent et de nombreux rêves pour leurs enfants. Ils aiment avoir main mise sur leurs héritiers, ne pas les voir avec n'importe qui !» Il s'arrêta un instant, tournant à présent la tête vers Jovan et il reprit, un sourire qui montrait qu'il était réellement triste pour lui, malgré qu'il ne le portait pas dans son coeur. «Pas sur qu'ils soient heureux de savoir qu'elle a épousé un professeur de tennis au lieu d'un brillant médecin ! Le père de Laurence n'est pas le genre de type a ennuyé. Je l'ai eu comme avocat, il a presque fait pleuré celui de mon ex-femme ! Je me souviens encore du dossier qu'il avait monté, la pauvre, elle n'avait aucune chance contre lui ! Quand il veut quelque chose, il fait ce qu'il veut pour l'avoir !» Il croisa le regard de Laurence qui commenta. «Disons… qu’il est très axés sur les traditions… mais» L'agent de la paix répondit tout simplement, tout en lançant un regard amusé à la jeune femme. «Une famille de barges, des requins et pas seulement au barreau !» Le regard toujours rivé sur Jovan, celui-ci semblait légèrement mal à l'aise. Comment une famille pouvait-elle être ainsi ? Il se l'était demandé après avoir appris certaines choses sur la famille Ferdison et ça, Laurence n'en était pas au courant. Ceasar en savait plus qu'elle ne le pensait, mais il ne pouvait rien dire, s'étant juré de garder le secret afin de ne pas détruire une famille. Il entendit alors la jeune femme reprendre la parole. «Mais c’est moins pire maintenant, je lui ai expliquer les choses… que je voulais pas d’un mariage arrangé et il a dit qu’il comprenait.» Le policier leva les yeux et répondit brièvement, d'un ton qui se voulait bas. «IL a fait ça pour faire bonne figure devant toi !» Il la vit prendre la bouteille et se verser un nouveau verre, avant de la remettre à sa place dans le mini-bar. «Je crois que mon père serait furieux d’apprendre que j’ai fait cette..» Il posa son regard sur elle, la voyant soupirer avant de reprendre. «ce mariage… Surtout que rien n’a été planifié… que c’est Las Vegas, donc forcément dégradant.» Il la vit grimacer alors qu'elle venait d'avaler une nouvelle gorgée de wisky. Un léger sourire aux lèvres, il ne bougea pas, écoutant tout simplement ce qu'elle disait, avec attention. «Je ne pense même pas à ma mère qui serait complètement outrée de ne rien avoir préparé pour la cérémonie…» Elle semblait leur trouver toutes les excuses, prétextant que sans la bénédiction de ces parents, ce mariage était une très mauvaise idée. L'accord de ceux-ci étaient primordiales pour elle, sans ça, elle semblait donner l'impression d'être une fille indigne. Déposant son verre sur son bureau, elle s'assit ensuite. Ceasar le regarda un court instant avant de lui demander, d'une voix tout aussi neutre que l'expression de son visage. «Ca va Laurence ? Tu n'as pas l'air dans ton assiette là !» Elle devait sans doute avoir abusé, un peu trop, de l'alcool. «Quand j’étais gamine, mon frère Clyde appréciait beaucoup la fille de notre femme de ménage. Magdalena qu’elle s’appelait.» Il était clair que les parents de l'avocate avait du mettre leur grain de sel dans cette histoire. Selon Ceasar, ils ne pouvaient voir leurs enfants sortir du chemin qu'ils leur avaient tracé. En effet, la réponse qui allait suivre ne l'étonna même pas. «Ma mère nous disait souvent.. qu’il ne faut pas mélanger les torchons et les serviettes.» La phrase que sortit Jovan le fit baisser un instant les yeux. Dans quelle situation s'était-il mis ? « sympa la comparaison. » Laurence reprit rapidement. «Et un jour, Rose et sa fille ont du quitter le pays… pour une histoire de faux papiers je crois. Clyde a toujours cru que ma mère était derrière cette histoire de papiers. Là où je voulais en venir c’est que…mes parents sont de bonnes personnes, mais ils tiennent à leurs convictions et leurs valeurs. S’ils arrivaient par apprendre ce qui s’est passé, se mariage par exemple. » L'agent de la paix ne bougea pas. Les parents de l'avocate étaient le genre de personne à vous glacer le sang une fois que vous savez de quoi ils sont capables. Merveilleux avocat, il savait que s'il avait de nouveau des problèmes avec la justice, il irait les voir. Avant même qu'il n'ait eu le temps de répondre, Laurence reprit. «De toute façon… nous allons divorcer.» Soupirant, il ne répondit rien, regardant Jovan qui les regardait chacun à leur tour, comme de véritable bêtes de scènes. A quoi devait-il penser à ce moment précis, après avoir entendu une telle histoire ?

Perplexe, voila comment semblait Jovan qui prit alors la parole. « tu n'as jamais eu ton mot à dire? Enfin, je veux dire, c'est ta vie, c'est à toi de choisir tout ce que tu veux. » N'avait-il donc pas compris ? Le choix des enfants Ferdison était une chose que les parents ne semblaient pas avoir assimilé et ce, depuis toutes ces années. Ils tenaient les rênes, acceptant un écart de temps en temps mais faisant toujours tout pour les remettre dans le droit chemin. « et s'ils sont vraiment comme ce que Ceasar dit, tu continues quand même à les voir? » Le policier arqua un soucils, avant qu'il ne revienne à la normale et répondit, tout simplement à ça. «Malgré touts les défauts qu'ils ont, ils restent tout de même ces parents. Cette famille est étrange, mais c'est tout de même la sienne !» Il tourna sa tête vers Laurence, déposant son regard océan sur elle tout en affichant un léger sourire. Ces jours étaient rares mais aujourd'hui, il semblait assez calme, ce qui ne durerait qu'un temps bien entendu. Jovan sembla tout à coup moins perplexe, comme s'il venait d'avoir une illumination. Il rit légèrement avant de dire. « Tu sais, ce n'est pas comme ça que tu me feras fuir. » Ceasar arqua un sourcils, voyant qu'il devenait même sérieux. Il se leva et bougea, jusqu'à ce qu'il soit près du bureau à son tour. Il regarda le policier et lui demanda. « Tu n'en rajoutes pas un peu par hasard? Tu les connais d'où ses parents? Juste du divorce? Un avocat en action n'est sans doute pas le même dans sa vie privée » Croyait-il que tout ceci n'était qu'une blague ? Soupirant tout en levant les yeux, il se releva à son tour afin de se placer devant Jovan. Il prit alors la parole, sur un ton qui montrait tout de suite qu'il était légèrement ennuyé par les dires du jeune homme. L'énervement commençait à prendre place, bien qu'il ne soit pas encore tout à fait perceptible dans sa voix. «Laurence ne connait pas toute mon histoire, tu sais ! Oui, son père a été mon avocat et ce n'est pas tout à fait pour mon divorce ! Il s'est très mal passé, j'ai eu des problèmes et j'ai eu besoin d'un avocat !» Le ton de sa voix augmentait, il n'aimait pas particulièrement parler de ça, mais il en était presque obligé pour affirmer ses dires. «Je sais de quoi son père est capable et, d'après ce que je viens d'entendre, sa mère n'est pas mal dans son genre... Et ça ne t'intéresse pas, en fait. J'ai eu besoin de lui, c'est mes affaires et je n'ai aucune envie de dévoiler une partie de ma vie que je tente d'oublier !» Sa respiration était, tout de suite, plus puissante qu'auparavant. Il contourna Jovan et s'approcha du divan. Il passa derrière, prêt à quitte la pièce mais il se retourna, posant ses mains sur le dossier du fauteuil. « En tout cas, sache que ça ne me gêne pas qu'il le sache, il ne risque pas de me faire le coup des faux-papiers, je suis américain. Je ne risque rien. » Il regarda les deux jeunes personnes facent à lui. Il allait prendre la parole mais fut interrompu par Jovan. « Mais comme tu l'as dit, on va divorcer. » Soupirant une nouvelle fois, il se calmait déjà. Il n'avait rien exagéré, son divorce s'était mal passé, des problèmes avec la garde de sa fille, Alexis qui n'en faisait encore qu'à sa tête et voila, il avait eu besoin d'un bon avocat pour ne pas terminer sans rien, chose que son ex-femme voulait à tout prix. Le père de Laurence, il lui en devait beaucoup, presque sa vie en fait puisqu'il avait réussit à le sauver d'une errance dans New York, tel un sans abri. «Vous semblez d'accord là dessus, ce qui n'est peut-être une si bonne chose !» Il resta là, à contempler les deux jeunes adultes qui voualient, à présent, divorcer tout les deux.
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