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 it's fine in hell, boy, it's fine with you

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it's fine in hell, boy, it's fine with you Vide
Message(#) Sujet: it's fine in hell, boy, it's fine with you it's fine in hell, boy, it's fine with you EmptyVen 23 Avr 2010 - 22:49

Dakota après plus d’un mois d’absence avait repris la route pour Ocean Groove, il était partit pour des raisons bien précises. Des questions en tête, il avait pu en répondre à certaine, cette éloignement lui aura permis, de comprendre beaucoup plus de chose, il n’était pas partit pour les même raisons que la première fois. Il avait besoin de retrouver du poids une carrure a peut près correcte et devait se retrouver seul avec Jack pour d’autre raison. Il était donc rentré de son voyage après un mois, il avait eu une longue conversation avec sa mère à son retour, cette conversation avait duré une longue partie de la nuit, il avait retrouvé son footing matinal, avait décidé de s’octroyer plus de moment à s’occuper de lui et de Jack. Il avait depuis son retour vu que très peut de monde, pas qu’il évitait la foule mais n’avait pas eu vraiment l’occasion de pouvoir croiser grand monde. Il avait pensé à son ami qui après trois ans d’absence était revenu dans sa vie. Il l’avait crus mort, il n’avait pas pus faire réellement son deuils et un mois plus tôt il avait eu la surprise de le voir dans son jardin. Le mensonge autours de sa mort n’était pas logique, pourquoi avoir annoncé sa mort ? Dakota aimerait avoir eu plus de temps pour pouvoir discuter avec son ami, mais en revenant il avait apprit que ce dernier avait quitté la ville sans vraiment dire ou il allait et si il voulait revenir. Nous étions le 23 Avril, le jeune homme avait décidé d’aller tirer quelqu’un panier sur le vieux terrain de basket. Il avait signalé à sa mère qu’il reviendrait pour midi, fait un détour par le jardin pour dire à Jack qu’il serait vite de retour puis se mis à courir . Dakota arriva sur le terrain rentra dans le vieux débarra attrapa un ballon et s’approcha du panier en petite foulée. Le jeune garçon avait vécut beaucoup de chose sur ce terrain. Il avait eu de long entrainement avec Aaron, avait également eu de longue discussion avec Lizzie, il avait donné rendez vous à Victoria de nombreuse fois, avait fait des cours d’entrainement avec Maat sur ce terrain également. Ce lieu était chargé d’agréable souvenir pour le jeune homme, il aimait cette endroit et il avait toujours eu envie de construire un endroit pour faire du sport et il attendait vraiment d’avoir son diplôme, il avait perdu son de vus son rêve pendant une période, mais maintenant qu’il savait parfaitement ce qu’il voulait faire de sa vie, il était hors de question de s’en défaire. L’étudiant en sport s’étira puis fis quelques tours de terrain, il aimait cette sensation, de retrouver son espace de se sentir bien en faisant du sport, cette sensation de poids sur sa poitrine avait entièrement disparu, il ne pensait que à ce moment ou il pouvait enfin prendre du temps pour se consacrer au basket. Le soleil était bien présent, un vent chaud soufflé légèrement, le temps était parfaitement agréable et la journée s’annonçait d’être magnifique. Il avait quelques idées sur son emploi du temps de l’après midi, aller voir Lizzie au restaurant, puis aller parler avec victoria et enfin tenter de renouer le dialogue avec Neal, il avait décidé de tirer un trait sur le passer, de pardonner. Pas forcement de se faire pardonner, mais il avait besoin de s’expliquer avec lui pour que tous soit claire entre eux. C’est ce qu’il aurait certainement fait si un visiteur ne l’avait pas retenu. Le jeune homme s’arrêta un instant pour voir à l’entré du terrain son ami.

« AARRRRROOONNN » Hurla dakota avec un immense sourire. Ce même sourire qu’Aaron avait eu l’habitude de voir et qui était revenu naturellement sur le jeune Wayhne.

« Tu es enfin rentré !! J’attendais un adversaire, qui soit à peut près capable de me tenir tête. »

Son sourire était devenu arrogant, il avait retrouvé cette arrogance qu’il le caractérisé également. Provoquer et montrer de l’assurance c’était des traits de caractère du « vrai » Dakota Wayhne. Après il ne savait pas pourquoi son ami était face à lui, il avait peut-être envie de parler, et de reprendre la conversation là ou elle c’était arrêtait la dernière fois ?
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Message(#) Sujet: Re: it's fine in hell, boy, it's fine with you it's fine in hell, boy, it's fine with you EmptyDim 25 Avr 2010 - 23:33

    Revenir à Ocean Grove, c'était comme revenir à la maison. Bizarrement, je ne connaissais plus grand monde mais m'y sentais à l'aise, et passer des journées à ne rien faire d'autre qu'arpenter les rues en solitaire ne me dérangeait pas comme à Portland. Le faire ici, c'était normal. C'était mon terrain de jeu, mon royaume. Je l'avais pourtant quitté, pour un plus grand encore. Depuis mon éveil j'avais envie de voyager. De découvrir de nouveaux espaces, de partir loin, là où les gens parleraient une autre langue et où tout serait différent. Ca l'avait été. Le choix de partir au Vietnam était une absence de choix.
    J'avais d'abord pris un train, direction New-York. Les Etats-Unis n'étaient pas fait pour les trains, un prof nous l'avait dit en cours de géo un jour, et collé à la vitre je m'en étais souvenu. Y'avait qu'à voir l'état du wagon où je me trouvais pour en être convaincu. Mais je m'en foutais. De ça, du manque d'infrastructures, de la longueur du trajet... du moment que j'arrivais à destination, le reste n'avait pas d'importance. J'avais passé près d'une semaine dans le Grande Pomme. Aucune réservation de faite en hôtel, mais pour compenser j'avais eu la chance de tomber sur de charmantes jeunes femmes qui avaient accepté de partager leurs logements avec moi pour une nuit. J'avais donc exploré pas mal de coins différents pendant mon séjour. Comptez. Resté cinq jours et quatre nuit, faisant autant de douces rencontres. Et puis direction le Vietnam. Allez savoir pourquoi. J'étais passé devant une agence de voyage qui faisait une promotion pour cette destination, n'ayant pas trouvé assez de fous pour vouloir y aller. Je dis "fous", mais c'est surtout moi qui l'étais pour planter dès le premier jour le groupe et le guide pour me débrouiller par moi même. Un voyage organisé, non merci. Mais ma santé mentale va bien, je vous remercie. Je les avais néanmoins retrouvé trois semaines plus tard à l'aéroport, prêt à embarquer. Les paris concernant ma présence à bord du vol avait visiblement été pris durant mon absence, et il m'avait semblait que la plupart avait penché pour la troisième hypothèse: "s'enfonce au fond de la jungle et se fait un revival d'Apocalypse Now". Pour les curieux, la première était "revient au bout de deux jours dans le groupe", la deuxième "se perd dans la jungle et meurt bouffé par une quelconque bête sauvage" et la quatrième et dernière "s'immerge dans les coutumes locales et décide d'y passer le restant de sa vie". Quels gens charmants, vraiment.

    Et voilà que j'étais de retour à Ocean Grove, depuis maintenant deux jours. Le temps de poser mes affaires et reprendre un rythme normal après toutes ces histoires de décalage horaire, j'étais de nouveau d'attaque. Et ce matin comme tous les autres je commençai par mon jogging. Le tour du quartier en courant, toujours par le même itinéraire, en essayant de m'améliorer chaque jour un peu plus dans la durée que je mettais à le faire. J'étais devenu bon. Redevenu bon. La rééducation était longue, et loin d'être terminée, mais je ne comptais pas mes efforts pour ce qui était du registre de l'activité sportive. Je ne risquais pas de me laisser aller, ni de baisser les bras. Pas mon genre, plutôt crever.
    Je passais comme à chaque fois le long du terrain de basket, celui-là même où je passais des heures quand j'étais môme. J'avais beau avoir un panier dans mon jardin, ça ne valait celui-là, et je venais m'y entrainais quasiment tous les jours, seul ou avec d'autres membres de l'équipe à qui j'essayais d'apprendre quelques trucs pour les rendre moins mauvais. Et puis avec Dakie bien sûr, où l'on avait fait nombre de match à 1 contre 1, enchainant avec les revanches jusque tard dans la nuit. C'était le bon temps. Il était parti brutalement quelques semaine avant que je parte à mon tour. Dieu seul savait où et pour combien de temps. On s'était revu une fois depuis mon arrivée, et puis il avait disparu. Entendre sa voix crier AARRRRROOONNN ! ne faisait donc pas partie des trucs auxquels je m'attendais. J'arrêtai ma course et me dirigeai vers le terrain.

    Tu es enfin rentré !! J’attendais un adversaire, qui soit à peut près capable de me tenir tête. Il souriait, me provoquant. Ah oui, tu voulais jouer petit Dakie. T'en fais pas, tu rigoleras moins dans quelques minutes...
    Je lui souris à mon tour, m'approchant jusqu'à lui pour prendre ensuite le ballon qu'il avait dans les mains et me dirigeai vers l'un des paniers, dribblant le long de la distance. Je ne l'entendais pas me suivre, j'avais tout le terrain pour moi, et il me remontait cette impression de puissance que j'avais le jour des grandes compétitions. Je ne pensais plus à rien, juste à viser, à marquer. A proximité du panier je rattrapai le ballon dans l'un de ses rebonds, le bloquai entre mes deux mains et m'élançai. Pas d'hésitation, ça me revenait tout. Le ballon fila directement dans le panier, faisant claquer l'anneau au passage, et retomba sur le sol. Je le rattrapai dans son premier rebond, le coinçant fermement entre mes deux paumes et me retournai vers Dakie qui n'avait quasiment pas bougé.

      J'attends ça aussi. Pas de chance, t'as pas encore le niveau pour que je m'amuse. Ça serait trop facile avec toi, mon petit Dakie.

    Et je lui lançai la balle avec un sourire victorieux. La dernière fois que je l'avais vu, on aurait dit qu'il était prêt à tout laisser tomber, mais là... là il redevenait combatif et j'aimais ça. C'était ce qui lui avait toujours manqué pour devenir vraiment bon, ce désir d'écraser l'adversaire qu'il semblait sur le point de goûter. Le plus doux des desserts pourtant.
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Message(#) Sujet: Re: it's fine in hell, boy, it's fine with you it's fine in hell, boy, it's fine with you EmptyLun 3 Mai 2010 - 13:34

Dakota regardait son ami avec ce sourire d’admiration qu’il avait toujours eu en voyant, « Sir Waterson » jouer. Pourquoi « Sir » pour plusieurs raison, Aaron avait eu beaucoup de petit surnom comme « mon souverain », « mon roi ». Car Élisabeth et Dakota avait longtemps cherchaient des surnoms, des adjectifs, qui pouvait qualifier Aaron et John. John avait eu le droit à des surnoms tels que « belle gueule ». Dakota et Élisabeth avait pris ces surnoms pour ce moquer et jouer sur leurs caractère ou défauts. Le côté de Aaron à vouloir tout commander, à vouloir décider l’avait mené au rang de leader du groupe, mais avait des fois emmenées le groupe des quatre dans des situations plus que laborieuse, son coter à vouloir raison et de vouloir prouver qu’il était le meilleur, d’où le surnom de prince, etc… Pour John, c’était du à ces nombreuses conquête et ces deux amis aimaient jouer en lui disant, qu’il avait la beauté et que « c’était déjà pas mal. » C’était bien évidement pour rigoler et Dakota et Élisabeth avaient eu aussi droit à des surnoms étrangement dakota n’arrivait plus trop à s’en souvenir…

« Oh… toujours aussi prétentieux à ce que je vois… »

Dakota sourit puis attrapa le ballon au bout de son majeur pour le faire tourner sur son doigt puis se mis dos au panier lança le ballon, il tapa le bord du carré rouge sur le panneau puis tomba dans l’anneau.

« Je pense que je peu t’apprendre pas mal de chose, maintenant… »

Dakota se retourna et alla chercher le ballon qui avait glissé près du grillage qui n’était plus très droit. Dakota lança en direction de son ami le ballon qu’il attrapa sans grande difficulté.
Dakota avait envie de parler avec Aaron, de certaine chose, sur ce qu’il n’avait pas eu le temps de ce dire la dernière fois, ce qu’ils n’avaient pas eu le courage de se dire également. Il avait aussi quitté Ocean Groove pour cette raison, quitté un mois ce lieu pour des raisons qu’il lui était louable, il ne voulait pas faire l’erreur de l’année dernière, il se devait de se retrouver un moment seul, réfléchir et pouvoir se poser les bonnes questions. Puis le visage de Dakota se ferma, pensant à des actions passés, au voyage qu’il avait fait jusqu’aux nouveau Mexique pour voir John, et à la journée qu’il avait passé là-bas. Pourquoi pensait-il à cet idiot, à chaque fois qu’il était en présence d’Aaron ?
Puis son sourire réapparus quelques secondes plus tard en regardant que son ami, jouait lui aussi avec le ballon le passant de doigt en doigt.

« Tu as gardé quelques vieux réflexes !! Pas mal papi !! »

Dakota souriait il avait cette arrogance dans le regard et ce petit brin de moquerie, que Aaron avait eu l’habitude de connaitre, mais plus envers Lizzie ou John. Dakota dans leur adolescence avait toujours un certain respect et une certaine « soumission » car il était son capitaine de son équipe et il allait toujours dans son sens, mais aujourd’hui la situation était différente et le fait de pouvoir se moquer de son ami, semblait amuser beaucoup le jeune Wayhne. Il savait que tous les deux avaient besoin de parler, mais Dakota ne savait pas vraiment comment lancer là conversation et il pensait sérieusement que ce n’était certainement pas à lui de faire cette démarche.
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Message(#) Sujet: Re: it's fine in hell, boy, it's fine with you it's fine in hell, boy, it's fine with you EmptyVen 7 Mai 2010 - 23:22

Je n'avais pas rejoué au basket depuis mon réveil, ayant refusé à chaque fois qu'on me le proposais. Je ne pensais pas avoir le niveau, ne plus l'avoir, et n'avais surtout pas envie de le vérifier par moi même. Ça me manquait, peut être même plus que tout ce que j'avais pu perdre d'autre, mais voir Dakie sur le terrain avait réveillé cette envie que j'essayais de faire taire. Le basket c'était toute ma vie, et le pratiquer avec lui encore plus. Il était le seul avec qui je m'amusais vraiment, un des rares que je n'avais pas à reprendre toutes les cinq minutes pour lui rappeler à quel point il était mauvais. Le coach l'avait fait entrer dans l'équipe en me disant que j'allais avoir de la concurrence, et je devais reconnaître qu'il avait eu raison sur le coup. Plusieurs fois il m'avait fait ce type d'annonce, mais à chaque fois c'était des minables qui ne supportaient même pas qu'on leur prouve qu'ils n'étaient pas aussi bons qu'on avait bien voulu le leur faire croire. Pauvre gamins. Ils n'avaient aucune chance face à nous... Parce que Dakie et moi, sur le terrain, on n'avait besoin de personne d'autre. A deux on prenait n'importe qui et on lui faisait avaler la poussière. Par par hasard si on avait gagné le championnat ensemble. Car oui, j'admettais qu'il m'y avait aidé, pas comme ces boulets qui permettaient à l'équipe d'atteindre le nombre de joueurs minimums exigés par la fédération. Ce n'était que des figurants, mais ça leur faisait plaisir de poser sur la photo de célébration, étirant les bras vers la coupe qu'ils s'imaginaient avoir eux aussi rapportée. Pauvres idiots.

Oh... toujours aussi prétentieux à ce que je vois... Dakie semblait prendre autant de plaisir que moi dans cette échange de balles et se plaça dos au panier avant de tirer, un coup qu'il aimait bien considérer comme sa spécialité à l'époque, même s'il se ratait le plus souvent. Sauf que cette fois il réussit. Je pense que je peux t’apprendre pas mal de chose, maintenant… Il récupéra la balle et revint vers le milieu de terrain en souriant. Il jubilait de se montrer si fort. Ouais, il était fort... Pas pour rien si je l'avais laissé prendre autant d'importance dans le jeu, c'était bien parce qu'il avait les capacités nécessaires pour faire plier les plus impressionnables parmi nos adversaires. Il était un peu brouillon, mais quand il s'y mettait sérieusement il faisait de jolis coup. Il lui manquait juste la rigueur nécessaire à tout champion, mais visiblement il l'avait acquise entre temps. Tout seul? Ouais, peut être... De toute façon, vu que je n'étais plus là qui d'autre aurait pu le lui apprendre?
Il me renvoya la balle que j'attrapai au vol, la faisant tourner au sommet de mes doigts, la passant d'une main à l'autre, ne la quittant pas des yeux. Ce que ça avait pu me manquer, et je le réalisais seulement. Et en même temps, j'avais l'impression d'avoir joué pour la dernière fois juste quelques jours auparavant, à voir l'habitude revenir si vite alors que d'autres auraient pu y passer des heures chaque jour sans même faire un panier correct. Y'avait pas à dire, j'avais ça dans le sang!

Tu as gardé quelques vieux réflexes !! Pas mal papi !! Je laissai le ballon tourner en équilibre au sommet de mon index et regardai Dakie. Il y avait en lui cet air moqueur qu'il utilisait d'habitude pour John et Lizzie, et bizarrement je ne trouvais pas ça désagréable de le voir l'avoir pour moi aujoud'hui. Les choses avaient changées, je ne pouvais pas lui demander de continuer à me vouer cette admiration éternelle que je trouvais en lui quand il était plus jeune. Enfin si je pouvais, mais ça aurait été très con. Je n'avais plus envie d'avoir une foule de moutons débiles derrière moi, m'acclamant alors que je ne faisais plus rien de ma vie. Plus de carrière, plus de jeu. Qu'est-ce que Dakie pouvait encore admirer en moi? Il restait plus que ce qui était derrière le basket, ce qui s'était voué au basket. Le meilleur peut être, le pire aussi.

    "Papi"? Dans ma tête j'ai 4 ans de moins que toi mon vieux!

Et je lui relançai la balle un peu plus fort que ce qu'une passe normale demandais pour lui montrer que je n'étais pas disposé à le laisser m'appeler "Papi" sans rien dire. A 24 ans, 25 ans le 17 mai prochain, j'avais toute la vie devant moi et bien l'intention d'en profiter. Et pas l'intention de fonder une famille à l'horizon qui aurait expliqué qu'un mioche m'appelle comme ça. Qu'il essaye seulement, et il risquait de ne plus jamais s'approcher de moi. J'étais pas violent de nature, mais le contact des enfants m'insupportais. Dire que parmi ceux qui étaient à l'école en même temps que moi certains avaient commencé à se reproduire... j'en connaissais qui allaient s'en mordre les doigts d'ici peu! Enfin c'était leur problème hein, à chacun ses conneries comme on dit. Moi c'était cet accident et ce qui s'était passé dans la voiture ce jour là mais... Mais qu'est-ce qu'il avait à m'amener à y penser à chaque fois que je le voyais? C'était un don chez Dakie ou quoi, me faire penser au passé encore plus que ce que je pouvais le faire en étant seul!?

    Oh puis arrête hein, tu vas me faire devenir nostalgique... Gnagnaga comme c'était bien quand on était tous les quatre, et comme on s'amusait bien avant la dispute, et avant l'accident...

C'était dit sur le ton de la plaisanterie, avec un large sourire, mais on fond ça ne me faisait pas vraiment rire parce que c'était vrai. Ouais, c'était quand même bien à ce moment là, enfin avant qu'on se prenne la tête avec tout et n'importe quoi en tout cas. Quand John et Lizzie nous avaient annoncé qu'ils sortaient ensemble ça avait été fini. La voiture dans le fossé c'était juste la conséquence malheureuse, celle qu'on n'avait pas pu éviter et que j'avais précipité. Mouais, ce jour là j'avais eu une riche idée, c'est sûr.
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Message(#) Sujet: Re: it's fine in hell, boy, it's fine with you it's fine in hell, boy, it's fine with you EmptyMar 11 Mai 2010 - 0:08

Dakota regardait Aaron, lui souriant. Jamais il ne c’était montré aussi arrogant et sur de lui avec « son roi » il aimait tellement qu’il avait pendant longtemps vouer un culte à son image, et ce n’était pas des mots en l’air, il avait eu sa période ou Dakota écoutait, s’habillait, mangeait comme Aaron Waterson. Mais avec cette dispute tout avait changé, il avait construit sa propre personnalité, et ses propres envies. Le jeune homme avait toujours était partagé entre la fascination qu’il avait pour Aaron, cette complicité forte et sincère qu’il avait pour Lizzie et cette amour inavouable qu’il ressentait pour John. Sauf que cette dispute avait enchainé plusieurs désillusions et révélations. Aaron avait avoué avoir des sentiments à cette époque pour Lizzie, Dakota avait plus ou moins dit ce qu’il pouvait ressentir pour John, seul lui sur le moment n’avait pas compris ce qu’il voulait dire à ce moment là. Dakota écoutait donc les paroles de son ami avant de rigoler sur cette première remarque.

« J’ai toujours était plus mures que toi, ce n’est pas une révélation, enfin tu l’avoue. »


Dakota plongea son regard dans celui d’Aaron, il n’arrivait plus à voir ce que pouvait ressentir Aaron, et ceci lui faisait peur de ne pas savoir ce que pouvait penser son ami. Avant il arrivait facilement à ressentir ce que pouvait penser Aaron, mais aujourd’hui depuis son retour il n’arrivait pas à comprendre et à savoir ce qu’il tournait dans sa tête et c’est ce qu’il faisait angoisser le jeune Wayhne.

« Aaron… J’aimerais savoir quelques choses, une chose que je n’ai jamais pu imaginer, que je n’ai jamais pu comprendre et que je n’ai jamais cherché à comprendre… John ma clairement reproché ce qu’il c’était passé, Lizzie préfère prendre les transports en commun, mais toi… Tu te souviens n’est ce pas ? Tu te souviens de ce qu’il sait vraiment passé ? Je ne me souviens pas de tout, je me souviens seulement du ravin puis le noir… Et cette sensation de vide en apprenant ta mort.»

Dakota avait parlé de cette accident après seulement quelques minutes, mais il n’avait jamais avoué qu’il n’avait pas de souvenir de ce qu’il c’était passé, alors il se doutait bien qu’il avait du être au volant, mais n’avait pas de réelle souvenir de l’accident, il avait toujours fait croire qu’il avait toujours eu l’image de cette accident en tête, mais ce n’était en faite que du vent qu’un mensonge. Le jeune homme avait posé son regard différent sur le panier de basket opposé et avait repris d’une voix sereine.

« Aaron, tu es un ami, mon meilleur ami, peut importe le nombre d’année qu’on sera séparé, je veux que tu restes cette ami que j’ai eu. Je veux retrouver mes amis, je veux qu’on forme un groupe tous les trois, qu’on puisse profiter de notre jeunesse tous ensemble. Je t’aime Aaron… Et il est temps que j’aille le dire également à Lizzie que je l’aime également, vous, mes meilleurs amies. »
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Message(#) Sujet: Re: it's fine in hell, boy, it's fine with you it's fine in hell, boy, it's fine with you EmptyJeu 13 Mai 2010 - 17:36

    De retour à Ocean Grove depuis deux jours, j'avais passé une bonne partie de mon temps depuis le moment où j'avais franchi le seuil de ma maison à dormir. Le décalage horaire m'avait complètement claqué. J'avais toujours été quelqu'un qui avait besoin de ses huit heures de sommeil par nuit, la garantie d'un corps dans une bonne condition physique, mais j'avais été obligé de faire quelques petits écarts à la règle au Vietnam. J'avais eu la bonne idée aussi de vouloir faire du tourisme de mon côté, pour voir comment les gens vivaient vraiment, et je m'étais retrouvé à plusieurs reprises à loger dans de petits hôtels minables perdus au milieu de nulle part. C'était ma faute, dès fois il y en avait de mieux juste en traversant la route, mais ce n'était pas pareil et je tenais à voir des choses nouvelles. Bien entendu, ça empiétait sur ma qualité de sommeil. Je crois que le pire, c'était la fois où j'étais tombé en plein milieu d'une fête- ils fêtaient quoi? j'en avais aucune idée- et que jusqu'à trois heures du mat' ils n'avaient pas arrêté de gueuler. Évidement, le lendemain c'était jour de marché, et les marchands ne s'étaient pas privés de s'installer sous mes fenêtres. Je m'étais immergé au moins, pas comme ceux qui étaient confortablement resté dans leur petit car climatisé et avait fait la tournée des hôtels conseillés à l'échelle internationale pour leur "tenue" et leur "sérieux". L'intérêt de faire le tour du monde pour se retrouver là dedans m'échappait un peu, mais bon.
    J'avais donc dormi, et fait du rangement. Nettoyage de mes vêtements, de ma chambre où la poussière s'était un peu installée pendant mon absence, de tout ce qui en avait besoin. Deux jours après, c'était bon, j'étais d'attaque.

    Dakie avait l'air de s'amuser et rigola ouvertement sur l'une de mes remarques. J’ai toujours était plus mûr que toi, ce n’est pas une révélation, enfin tu l’avoue. Ouais ouais, comptes y... Si ça lui faisait plaisir de se considérer comme quelqu'un de mûr qu'il le fasse, j'avais un peu de doutes sur le fait qu'il le soit plus que moi, mais si ça lui faisait plaisir j'allais pas lui briser tous ses espoirs. De toute façon, je n'en aurai pas eu l'occasion puisqu'il se ferma tout à coup, l'air de se concentrer sur quelque chose. Dakie en train de réfléchir, et dans toute sa splendeur. Il me préparait un joli coup? Un panier depuis l'autre bout du terrain? J'y aurai pas cru avant, mais là je me disais qu'il avait même ses chances pour y arriver.

    Aaron… J’aimerais savoir quelque chose, une chose que je n’ai jamais pu imaginer, que je n’ai jamais pu comprendre et que je n’ai jamais cherché à comprendre… Ah? Ça lui prenait comme ça, sans prévenir. Un truc auquel il avait jamais réfléchi et Paf! il avait envie qu'on en parle tous les deux. Ma foi...
    John ma clairement reproché ce qu’il s’était passé, Lizzie préfère prendre les transports en commun, mais toi… Tu te souviens n’est ce pas ? Tu te souviens de ce qu’il sait vraiment passé ? Je ne me souviens pas de tout, je me souviens seulement du ravin puis le noir… Et cette sensation de vide en apprenant ta mort. Ah... Là je comprenais son air sérieux tout à coup. L'accident. Oui je me souvenais, même très bien. La moindre détail était gravé dans ma tête, et me revenait malgré tout ce que j'avais pu tenter pour oublier. J'aurai préféré reprendre une vie normale, mais mon psy m'avait bien dit qu'il valait mieux ne pas trop y compter, ou alors plus tard. La route déserte, le paysage qui défilait, John et Lizzie en train de se chamailler à l'arrière sur je ne sais trop quel sujet, Dakie en train de conduire, hyper-concentré sur sa tâche, et moi en train de commenter sa façon de conduire. Et puis le ravin, bien sûr. Il ne se rappelait rien? Bizarre, il était pourtant celui qui était le mieux placé pour voir les chose... Il avait du "refouler" comme on disait. Aaron, tu es un ami, mon meilleur ami, peut importe le nombre d’années qu’on sera séparé, je veux que tu restes cette ami que j’ai eu. Je veux retrouver mes amis, je veux qu’on forme un groupe tous les trois, qu’on puisse profiter de notre jeunesse tous ensemble. Hum, notre jeunesse? Elle commençait à filer la mienne... Même si je me sentais d'attaque, je voyais bien les années défiler au compteur. Bientôt on me refuserait la carte jeune pour les transports et le cinéma... Mais sur le principe j'étais quand même d'accord. C'était quand même bien quand on était tous les quatre. Ca tournait mal parfois, et on s'était quand même séparés un paquet de fois avec des bleus ou des égratignures en divers endroits, mais on savait que le lendemain ça serait du passé. Ça avait explosé à un moment, et puis c'était revenu. Ouais... Et j'avais envie de continuer à avoir Dakie comme ami. Putain ce qu'il pouvait me rendre niais ce mec, mais en même temps c'était tellement vrai... Je tenais à lui, peut être même plus qu'à tous les autres. Lui et Lizzie. John passait ensuite, c'était différent avec lui.
    Je t’aime Aaron… Pardon?
    Et il est temps que j’aille le dire également à Lizzie que je l’aime également, vous, mes meilleurs amies. J'avais levé la tête vers le ciel pendant qu'il parlait alors qu'un avion passait. J'aimais bien regarder les avions, une vieille manie de quand j'étais gamin qui ne m'avais jamais lâchée... mais sur la fin de son monologue je rebasculai vers lui. J'avais mal compris là. Qu'est-ce qu'il était en train de me faire, il avait fumé? Petit Dakie voulait faire des déclarations d'amour à ses meilleurs amis. Soit. L'intention était louable, mais pourquoi est-ce qu'il me sortait ça maintenant? Que je sache, Lizzie n'avait pas quitté la ville, elle, il aurait très bien pu le lui dire n'importe. D'ailleurs, j'aurai donné cher pour assister à la scène, ça aurait sûrement été très instructif: les réactions de Lizzie étaient toujours instructives. Bref il commençait avec moi et je ne savais pas trop quoi dire. Je le voyais bien partir en courant tout à coup, ramasser un bouquet de fleurs et s'empresser de répandre la bonne nouvelle de l'amour. Ouh, Dakie le hippie ça aurait été drôle ça aussi.
    Et puis tout à coup, un flash lumineux dans ma tête. Attends une minutes... C'était quand même bizarre... "Gnagnagna je me rappelle de rien... Gnagnagna je t'aime Aaron..." Il se foutait de moi ou quoi?
    J'avais pris tout cela à la rigolade, me retenant rire tandis qu'il parlait et s'enfonçait dans son délire, mais là je voyais les choses différemment. Je me retenais pour lui balancer mon poing dans la figure. Allez Aaron, ne pas être violent, pas avec un ami. Même si ce qu'il est en train de te faire, là, c'est un peu un sale coup.
    Alors je me maitrisai, inspirant et expirant calmement, essayant du mieux que je pouvais de ne rien laisser paraitre.

      Tu te rappelles de rien, c'est vrai? Moi j'ai rien oublié tu vois...

    Un petit rire, pour lui montrer que je n'étais pas dupe, et je m'avançais jusqu'à lui, m'arrêtant à quelques pas seulement.

      Alors viens pas me faire croire que le coup du "je t'aime" c'est juste un hasard, OK? Peu importe les années, t'as été mon meilleur ami, et y'a des trucs que je peux pas oublier. Et ça, ça en fait partie...

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Message(#) Sujet: Re: it's fine in hell, boy, it's fine with you it's fine in hell, boy, it's fine with you EmptyMar 18 Mai 2010 - 22:57

Dakota avait reculé d’un pas en voyant son ami s’approcher dangereusement près de lui. Il avait dit quoi exactement ? Il se souvenait de très peu de chose le jour de l’accident, il se souvenait que c’était lui au volant, des rires entre eux, puis un hurlement, puis ce réveille deux jours plus tard à l’hôpital, ou sa vie avait changé sur de nombreux point.
Dakota avait eu tellement à penser ces dernier temps, il avait tenté de se rapprocher, d’obtenir Victoria pour lui, mais ce n’était pas vraiment son but, il l’avait compris à son retour, c’était différent, les sentiments étaient différents et il aurait à lui dire. Ensuite il y avait les confidences avec Parfaite, se rapprochement, à tel point que les deux deviennent amis. Certainement grâce à Basil, Dakota est lui ce connaissaient et avait passé de bon moment pendant l’année 2009. Puis la courte mais tellement importante relation qu’il avait eu avec Scotty, lui avait permis de se révéler plusieurs choses. Puis l’échec une nouvelle fois avec Lilanna, pour ensuite revenir et découvrir que son ami John avait des choses à cacher, que Lizzie et lui n’était plus aussi proche qu’avant et que son ami mort n’était pas mort, en gros il en avait vécut des choses pendant un an. Aujourd’hui alors qu’il essayait d’arranger les choses avec un ami on lui demandait de ne pas faire semblant et de ne pas utiliser des mots lourds de sens à son égard.

« Aaron, explique moi alors… Dis-moi… Tu es toujours mon meilleur ami. Je veux que tu m’expliques arrête de tourner en rond, et dit moi clairement ce que tu me reproches !! »


Dakota avait toujours eu du mal à comprendre du premier coup, ou il avait l’attention de faire cracher le morceau à Aaron, il voulait savoir puis d’un coup ce petit flash, ce petit moment ou…


« Aaron… Je suis désolé… Je n’ai pas voulu te faire souffrir. Qu’est que ce que tu me reproches réellement dit moi… Tes petits sourires, tes sous-entendus… Tu me prends pour un idiot ? Je veux la vérité et je la veux maintenant !! »


Dakota était tout près de Aaron il pouvait sentir sa respiration, son odeur, il avait jamais était aussi proche d’Aaron, enfin si mais pas comme ça, pas avec cette sensation étrange, surtout qu’il avait une impression étrange de déjà vu, qu’elle que chose qu’il avait l’impression d'avoir déjà vécut ce moment, il recula.

« Oh non !! Aaron ne me dit pas que… Non… »

Dakota venait de comprendre beaucoup de chose d’un coup un autre flash, dakota se rapprochant de Aaron, la voiture roulant a vive allure puis ce petit sourire et un geste gêner puis ces quelques mots dans l’oreille.
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Message(#) Sujet: Re: it's fine in hell, boy, it's fine with you it's fine in hell, boy, it's fine with you EmptyVen 21 Mai 2010 - 22:00

    Chaque instant de l'accident était gravé à jamais dans ma tête. Lizzie et John en train de se tenir la main à l'arrière, moi en train de me retourner pour leur dire que s'ils avaient l'intention de faire des cochonneries ils n'avaient qu'à se louer une chambre d'hôtel, que la voiture de Dakie n'était pas faite pour ça. Derrière son volant, il avait trouvé ça drôle. Je m'étais donc remis face à la route pour préciser qu'il n'y avait que moi qui avait le droit de m'envoyer en l'air dans sa voiture. J'avais presque cru qu'il allait s'étouffer vu sa réaction. Lizzie avait alors balancé un truc pas très sympa et surtout extrêmement vulgaire qu'il était inutile de répéter. Je les avais laissé à leur petite séance de pelotage, trouvant extrêmement désagréable qu'ils nous l'imposent alors qu'avec Dakie on avait personne pour nous cajoler le temps du trajet. Voilà ce qui manquait! Une jolie fille! Comment est-ce que j'avais pu ne pas m'en rendre compte avant... Mais malgré toutes mes plaintes, Dakie avait refusé de faire demi tour pour passer prendre une fille qui m'avait très sérieusement annoncé qu'elle était tout à fait disposée à me voir, n'importe ou et n'importe quand, précisant que je n'avais qu'à l'appeler. Dakie était quand même pas très marrant quand il s'y mettait...


    Aaron, explique moi alors… Dis-moi… Tu es toujours mon meilleur ami. Je veux que tu m’expliques arrête de tourner en rond, et dit moi clairement ce que tu me reproches !! Il ne comprenais pas? Pour moi c'était déjà plus qu'évident, et j'en avais bien assez dit.
    Aaron… Je suis désolé… Je n’ai pas voulu te faire souffrir. Qu’est que ce que tu me reproches réellement dis moi… Tes petits sourires, tes sous-entendus… Tu me prends pour un idiot ? Je veux la vérité et je la veux maintenant !! On aurait dit qu'il piquait un caprice, comme un enfant gâté qui n'a plus son jouet sous la main. Si je le prenais pour un idiot? C'était plutôt l'inverse que j'aurai dit. Il se moquait de moi, à jouer les petits innocents. Il venait de raviver les braises et faisait comme si l'incendie n'était pas de lui. Pour qu'il me fasse sortir des phrases aussi stupides, il fallait vraiment qu'il y aille fort.
    Il était proche, très proche, et le peu de distance qu'il y avait entre nous n'aurait pas laissé passer le ballon de basket. Si quelqu'un visait le peu d'espace qui restait, il nous aurait touché. J'eus même l'impression que ça avait réellement été le cas quand il recula tout à coup, le visage pâle. Hey? Un nouveau coup fourré?
    Oh non !! Aaron ne me dit pas que… Non… Merde, on aurait dit qu'il venait de voir un fantôme. Est-ce qu'il avait réellement oublié, comme il venait de me le dire? C'était pas croyable, comment est-ce que... pourquoi... Merde, comme un idiot j'avais tout gâché.

      Tu t'en rappelles? Tu t'en rappelles maintenant?


    Je le revoyais, Dakie en train de passer les vitesses, concentré sur ce qu'il faisait, et à chaque fois qu'il baissait la main vers le levier je le regardais faire, au cas où il se serait planté. Je guettai l'erreur. Il ne roulait pas trop vite, juste à la vitesse demandé, mettait bien ses clignotants, s'était assuré qu'on était bien tous attachés... Il conduisait bien, et j'avais pas grand chose pour le reprendre, alors j'inventais. Je lui disais de faire gaffe au cycliste en train de le doubler (je le revois encore en train de le chercher des yeux, ne comprenant pas comment un cycliste pouvait doublier une voiture lancée à près de 90km/h), au petit lapin que je voyais sur le bas-côté et que je pensais sur le point de traverser. Rien ne le déconcentrait vraiment. Il savait conduire et ne perdait pas de vue ce qu'il avait à faire pour nous mener sains et saufs à destination. Au bout d'un moment j'abandonnai, comptant les arbres avant de m'arrêter puisque c'était une activité particulièrement chiante. Je me retournai vers les deux de derrières pour qui nous n'existions plus. Beurk. A nouveau face à la route je soupirai. Je tournai alors la tête vers Dakie, et le regardai plus attentivement. J'avais envie de lui dire quelque chose, quelque chose auquel je pensais depuis quelques temps.


      Je suis désolé. J'aurai jamais pensé que ça aurait ce genre de conséquences... sinon j'aurai rien dit...

    La voiture qui filait et une pulsion tout à coup. Suicidaire? Ouais, peut être. Mais en cet instant, quand on était passé devant le panneau publicitaire ventant le restaurant de Mme Wayhne, je m'étais dit que c'était peut être le moment.


    J'avais toujours été celui qui prenait les initiatives dans le groupe, le meneur, celui qui décidait de ce que l'on allait faire quand on avait un moment de libre, et d'une certaine façon j'étais celui qui les avait conduit au fond de ce ravin. Lizzie m'avait une fois reproché de ne pas assez penser avec ma tête, peut être qu'elle avait raison. Si comme tout être sensé j'avais utilisé ce qui me servait de cervelle, je n'aurai jamais fait ce que j'avais fait. Non, parce que franchement, le coup du "Hé mec, je crois que je t'aime" en plein virage, c'était pas ce qu'on pouvait appeler une idée de génie.
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Message(#) Sujet: Re: it's fine in hell, boy, it's fine with you it's fine in hell, boy, it's fine with you EmptyLun 24 Mai 2010 - 21:57

Dakota avait eu du mal à se souvenir, mais maintenant c’était clair, peut être l’avait il toujours su ? Ne voulant pas se mettre à penser à des choses qui pouvait trop le faire souffrir, mais aujourd’hui le fantôme ne l’était plus, il était face à lui se rappelant chaque mots, et Dakota avait eu du mal à garder son souffle, quand Aaron lui demanda innocemment « Tu t'en rappelles? Tu t'en rappelles maintenant? ». Dakota regardait dans toutes les directions sauf celle de son ami, il avait le tournis, il devait s’assoir, respirer fort. Il ne pouvait parler, il ne pouvait clairement dire quelques choses, il devait réfléchir, sur ce qu’il venait d’entendre, enfin correction faite, il devait réagir sur des paroles dites quelques années plus tôt, le jour de l’accident, ce jour tourna dans sa tête plusieurs fois.

  • [Flash Back]
    Je ne roulais pas bien vite, je venais d’avoir mon permis et je m’inquiétais un peu pour toutes les choses que je pouvais voir sur la route. Surtout que depuis notre « réconciliation » les trois autres montaient avec moi. J’étais un peu stressé, mais mon stresse changea très vite pour de l’énervement. Pour qu’elle raison ? John et Lizzie à l’arrière se donnant la main, de petit bisou par moment, et à chaque fois que je lançais un regard dans le rétroviseur intérieur, c’était fait exprès ? Juste pour le plaisir d’avoir une nouvelle crise de ma part et que mon amie finisse par la fenêtrer ?
    Aaron me donnant des leçons de conduite, j’avais beau lui dire de ce taire, il continuait, lui aussi regardait derrière lui lançant certaine remarque au moment ou il jugeait que c’était opportun d’intervenir, moi je n’aurais pas eu le volant je pense que j’aurais pus les gifler tous les deux, mais je me retenais et je gardais ce visage sans vraiment d’émotion, gardant le contrôle de mon véhicule, je ne m’attendais pas vraiment à ce que j’allais entendre.
    « Dakie…Je peut te dire quelques choses ? » Aaron avait pour une fois dans sa vie, intrigués et gêner par quelque chose, ce qui me fit sourire, puis rire.
    « Si tu te moque je préfère ne rien dire. »
    « Oh !! Je rigole Aaron, qu’est que tu as d’aussi urgent à me dire. » Tout en regardant je lançais des regards sur les personnes assise à coter de moi, son petit jeu commençait à me souler et il m’avait rendu trop curieux pour ne pas me dire. Lançant un regard dans le rétroviseur, je lançais sèchement.
    « Bon… Pour sortir des conneries, tu es le premier, mais quand ta besoin de me déballer un truc, tu galères, Je suis ton ami, ton partenaire… Tu peux tout me dire. »
    « Ok !! ok !! Te prend pas pour le meneur de jeu petit Dakie, sa reste moi le numéro un. Donc… » Aaron lança un regard une nouvelle fois sur le rétroviseur intérieur. »
    « Oh !! C’est bon tu vas arrêter de les regarder, sa commence à être lourd, dis ce que tu as à me dire et c’est tout. »
    J’étais énervé réellement, cette fois et j’avais du mal à me contenir, entre les deux autres derrière, qui semblaient avoir oublié notre existence, ce qui commençait sérieusement à m’énervé, mais il fallait que Aaron, le roi pour ce qui est du franc parlé et paroles sans langue de bois, ne puisse pas trouver les mots aujourd’hui ?
    « Dakota, je sais ce que tu ressens, pour lui… » il fit un geste sur le rétroviseur intérieur en désignant John « Je ne suis pas lui… Toi et Lizzie… » J’avais du mal à resté concentrer sur la route puis la phrase. « Hé mec, je crois que je t'aime »
    Puis à ce moment là, tous alla très vite, je ne quittais plus du regard Aaron, John hurla trop tard, la voiture finissant dans le ravin, puis la suite… Nous la connaissons !!
    [Fin Flash-Back]


Dakota assit contre le grillage du terrain de basket, il y faisait très chaud d’un coup il était rouge, rouge de colère et d’un coup des larmes coulaient sur ses joues, il avait tellement souffert par le passé qu’il en avait oublié sa première déclaration, la personne qui avait déclaré ses sentiments, il était resté devant le lit, d’une personne qu’il n’avait pas voulus de lui et il avait laissé mourir dans son esprit, une personne qui avait avoué l’aimer, il était en colère contre lui et sa bêtise.

« Et ton interrogation, ta menait dans un lit d’hôpital… Encore une fois par ma faute, tout est de ma faute »

Il semblerait que les forces retrouvait du petit Wayhne, ne soit pas encore assez forte pour se souvenir de ce genre de révélation.

« Tu ma dis pensé ressentir des sentiments pour moi, mais tu es Aaron !! tu ne peu pas m’aimer, je ne suis que… »

Les mots s’arrêtèrent, il avait une nouvelle fois perdu le fils et n’attendait plus vraiment aucune réaction, il ne savait même pas quoi dire ou faire. Aaron devait certainement le haïr, il en était persuadé, il avait détruit la vie d’Aaron, il en était persuadé que le seul sentiment qu’il pouvait avoir envers lui c’était de la haine.
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Message(#) Sujet: Re: it's fine in hell, boy, it's fine with you it's fine in hell, boy, it's fine with you EmptyVen 28 Mai 2010 - 23:06

    La nuit je dormais, sans rêves. J'en avais parlé au psy une fois, et il m'avait dit que ce n'était pas bien grave. Je rêvais, c'était sûr, juste que je ne m'en rappelais pas au réveil. Pour lui c'était peut être aussi une façon qu'avait trouvé mon esprit pour ne pas me torturer encore et encore. Quand je lui en avais parlé, j'étais au début de ma rééducation, et je dormais du sommeil du brave. Je sombrais aux alentours de 9h du soir, juste après que l'on nous ait enlevé nos plateaux repas, et me réveillais avec le soleil, en début de matinée. J'étais réglé comme une horloge. Je ne m'en défaisais pas. Aujourd'hui encore.

    Il avait compris, c'était sûr. Il était devenu rouge tout d'un coup, plus qu'après n'importe quel match où il se serait donné à fond. Ce n'était pas dû à un effort, mais c'était violent en lui. Il s'était assis, regardant partout en dehors de ma direction. Il fuyait. Il avait peur. Et il pleurait. Je soupirai. Ça devenait lassant avec lui, de toujours le trouver en train de chialer pour un rien. Personne lui avait expliqué qu'un mec ça ne pleurer pas? Pourtant pas Lizzie qui aurait pu lui donner cette mauvaise habitude, j'étais sûr qu'elle avait laissé partir moins de larmes dans toute sa vie que ce que lui pouvait l'avoir fait juste en ma présence. Dakie avait beaucoup de bons côtés, j'avais appris à les apprécier et à l'apprécier lui, mais il restait des choses qui ne me plaisaient pas en lui. Cette tendance à se laisser aller pour un rien en faisait partie.
    Et ton interrogation, t'a mené dans un lit d’hôpital… Encore une fois par ma faute, tout est de ma faute. Je soupirai une nouvelle fois. Ce qu'il pouvait être chiant quand il s'y mettait. Ouais, tout était sa faute, tout était toujours de sa faute. C'était bien connu, le jeune Wayhne était le prochain martyr que le Pape se mettrait en tête à béatifier. Saint Dakota, priez pour nous qui souffrons tant par votre faute. Si à l'hôpital le psy et les aide-soignants avaient fait du bon boulot, le prêtre m'avait plus déboussolé qu'autre chose avec son blabla. Qu'est-ce que Dakie croyait? Ouais, ça m'avait conduit au coma de dire un truc pareil, mais est-ce que ce n'était pas ma question à la base qui était déplacée? Qu'est-ce qui m'avait pris de lui avouer ça dans un moment pareil?! J'étais con parfois...
    Tu m'as dit penser ressentir des sentiments pour moi, mais tu es Aaron !! Tu ne peux pas m'aimer, je ne suis que… Je soupirai, une fois de plus. Là je sentais que j'allais battre mon record de soupirs à la seconde s'il continuait. J'étais Aaron, et alors? A cause de ça je devais être une machine, un truc incapable d'avoir des sentiments? Sympa. Ou alors je ne pouvais pas l'aimer lui, l'avoir aimé lui, ouais. Qu'est-ce qu'il voulait que je lui dise? Que ça avait une blague, qu'en fait c'était Lizzie que j'avais toujours voulu me faire mais puisqu'elle me rejetait je me rabattais sur lui? John c'était hors de question de toute façon!

      Tu es "que" quoi?

    Non, franchement, le sens de sa phrase m'échappait. Elle me blessait un peu avec ce "tu es Aaron". Encore heureux que je sache qui j'étais, si en plus d'être un ancien comateux j'étais amnésique j'aurai été bien... Mais sa me gonflait de l'avoir sous les yeux, assis sur le sol. C'était plus fort que moi, quand je parlais j'aimais bien avoir la personne en face, et pas avoir à me briser la nuque pour le regarder. OK il accusait le choc, mais qu'il pense un peu à moi aussi.

      Maintenant relève-toi. Je refuse de parler avec quelqu'un qui se traine sur le sol comme t'es en train de le faire.

    Le ton était dur, plus que ce qu'il le faudrait sûrement, mais je savais qu'en l'attaquant de front il réagirait. C'était bête, mais en lui faisait des sourires et de gentilles phrases on aurait pas pu avancer. On avait des choses à se dire, et ce n'était pas en chialant chacun de notre côté que l'on arriverait à les résoudre. Dommage si ça ne lui plaisait pas...

      Ce que je t'ai dit je le pensais, c'était pas juste pour rigoler. C'était pas drôle de toute façon... Je haussai les épaules. Le coma et tout le reste, c'était un mauvais timing.

    Je détournai le regard, mais pas par gêne. J'avais toujours été très au clair avec mes sentiments, que ce soit pour Dakie ou quoi que ce soit d'autre. J'étais pas là à me poser des questions pendant des heures, à me demander s'il valait mieux acheter le bleu ou le blanc, à partir avec un bus ou le suivant, à sortir avec cette fille ou cette autre. Je savais ce que je voulais, tout me paraissait évident. Je n'étais pas indécis, juste pas toujours assez réfléchi. Et ça me jouait des tours, ouais...
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Message(#) Sujet: Re: it's fine in hell, boy, it's fine with you it's fine in hell, boy, it's fine with you EmptyLun 31 Mai 2010 - 22:41

Dakota avait eu une relation privilégié avec Aaron, comme avec chacun du groupe. Il avait été la personne qui avait fait que chacun de ce groupe ce connaisse. Il avait également causé la destruction du groupe de fois. La première à cause de cette dispute stupide, il aurait très bien pus arranger les choses essayer de calmer le jeu, mais non, il avait fait autrement. Ensuite cette accident, oui il en était coupable, il n’y avait que lui au volant de cette voiture, malgré tous ce qu’on avait pu lui dire, c’était de sa faute ! Dakota se releva, après la reflétions d’Aaron, pourquoi pleurait il ? Il ne subissait qu’un retour de flamme son destin avait décidé de le rattraper, il ne savait pas si c’était une punition ou une chance, mais cette révélation l’avait complètement retourné. Il avait pensé retrouver un équilibre, un certain maintient mais depuis toutes ses années, il c’était mentit à lui-même.

« Aaron… Tu ne comprends pas ? Qu’est que qu’il y à aimer chez moi ? Je ne suis qu’un gamin. Un gamin qui ne fait que chialer, et qui n’a réussi qu’une chose détruire la vie de trop nombreuses personnes. Tu es quelqu’un de magnifique, quelqu’un de grand, une personne qui mérite d’être aimait pour ce qu’elle est… »

Dakota avait un sérieux problème avec tous les gens qu’il rencontrait, persuadé qu’il était la cause de nombreux de leurs problèmes, il ne savait pas vraiment comment agir devant autant de difficulté. Donc c’était la meilleure des solutions, se mettre à terre et pleurer… Enfin meilleure quand on en 8 ans voir 14, mais à 21 ans, ne fallait il pas qu’il ouvre les yeux ?
Il avait peur d’aimer, c’est ce qu’il avait compris, il aurait pus être heureux avec Lilianna, mais il avait décidé de fuir, c’était entièrement de sa faute si leur histoire avait finis de cette manière, ensuite il y avait eu, Victoria, mélangeant les sentiments il n’arrivait pas à savoir ce qu’il ressentait pour elle entre amour, haine et amitié. John avait été son premier amour, première personne qu’il avait aimé, pour qu’elle raison ? Parce qu’il était persuadé que cette histoire ne pourrait jamais commencer ? Ou pour autre chose ? Dakota était toujours tombé amoureux des mauvaises personnes, ou, il avait tous fait pour que les relations s’arrêtent. Mais aujourd’hui pourquoi ce mettait il dans un état pareil ?
Aaron lui disait ce qu’il avait sur le cœur ? Il avait quoi de tragique ou de triste dans cette ébauche de sentiment rien ? Il avait causé l’accident, mais il fallait progresser, avancer, pour vivre et avoir un futur radieux.
Il devait se montrer fort, voir quelqu’un peut être un psy ? Il y en avait des bons dans le coin, il devait affronter ces craintes et savoir les combattre pour avancer. Il c’était donc relevé et c’était rapproché d’Aaron, en lui prenant la main, il lui demanda simplement.

« Aide-moi si te plait. »

Sa main se referma sur celle de son ami, il n’y avait rien de brutal. C’était juste doux, et Aaron avait bien dit qu’il ressentait quelques choses pour lui non ? Il pouvait au moins lui rendre un petit service. Dakota malgré ce qu’il venait de dire, regagna un sourire, mais différent de tous ce qu’on avait pu voir sur son visage jusqu’à lors, il savait que ce qu’il allait se passer maintenant serait différent, certainement pas facile mais différent.
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Message(#) Sujet: Re: it's fine in hell, boy, it's fine with you it's fine in hell, boy, it's fine with you EmptyMer 2 Juin 2010 - 12:00

    L'accident, l'accident, tout tournait encore autour de l'accident. Il y avait les séquelles qui faisaient de la résistance en moi, le regard des gens quand l'une d'entre elles se manifestait, ceux qui s'en souvenaient et m'en parlaient comme si c'était pas grand chose, curieux de savoir comment je m'en étais sorti et ce que ça faisait d'approcher la mort de si près. Qu'est-ce qu'ils voulaient que je leur dise? C'était flippant, franchement flippant. Pas sur le moment, parce qu'on a pas conscience des choses, mais quand on y repense ça le devenait. Je respirais tout seul, sans assistance, et donc j'avais eu la chance que la question de savoir si l'on devait me débrancher ne s'était pas posée. Bon, j'aurai sûrement pas vu la différence, mais ça aurait été bien bête quand même de crever juste parce que quelqu'un pense que vous n'allez pas vous réveiller. La bonne blague!

    Il était toujours là, à mes pieds, pleurant toutes les larmes de son corps. Je comprenais pas pourquoi est-ce qu'il avait toujours des réactions aussi excessives. D'accord il venait de se rappeler de ce qui s'était passé au moment de l'accident, mais c'était quand même pas une raison de se mettre dans un état pareil! En même temps il l'avait toujours fait, et ça ne m'étonnais qu'à moitié. Je trouvais peut être ça juste un peu plus insupportable qu'avant, où je me disais qu'il était encore jeune et que ça lui passerait. Il fallait croire que non. Deuxième fois qu'il me faisait le coup depuis mon retour. Je comprenais que c'était pas facile, que ça faisait remonter plein de choses en lui, mais est-ce que je chialais comme un môme moi? Non. Je n'aimais pas m'apitoyer sur mon sort, ça ne servait à rien de toute façon. A quoi ça servait de se rouler par terre en tapant du poing, en criant que la vie est injuste et que l'on est malheureux. J'avais du le faire quand j'étais petit, mais vraiment petit, et puis avec le temps j'avais trouvé d'autres moyens. Je me débrouillais pour avoir ce que je voulais, même s'il fallait me battre, même s'il fallait faire des sacrifices. C'était aussi pour ça que je trouvais ces années de coma insupportables: parce que je n'avais plus eu le choix d'agir, cloué à un lit à ne rien faire, ne rien penser, ne rien vivre. On me disait que j'avais eu de la chance de m'en être sorti, ouais, mais j'en aurai eu encore plus si au moment de l'accident j'avais réussi à me sortir de la voiture en pleine possession de mes moyens. Ça aurait pu être marrant, un souvenir qu'on se serait raconté encore et encore, le jour où Dakota nous a envoyé au fond du ravin et a bousillé sa voiture alors qu'il venait à peine d'avoir son permis. Mais j'avais pas envie d'en rire. En fait je voulais oublier, mais on ne m'en laissait pas l'occasion.

    Aaron… Tu ne comprends pas ? Qu’est que qu’il y à aimer chez moi ? Il me posait la question, a moi? Ah oui, puisque je lui avait dit que je l'aimais une fois, il devait s'imaginer que j'avais de bonnes raisons derrière... Je ne suis qu’un gamin. En plein dans le mille! Un gamin qui ne fait que chialer, et qui n’a réussi qu’une chose détruire la vie de trop nombreuses personnes. Mouais, j'aurai pas dit ça comme ça. Il faisais que chialer, c'était clair, mais je voyais pas en quoi il avait détruit la vie de tant de personnes. Moi j'étais de nouveau là, il m'avait pas détruit. Et puis Lizzie et John s'en étaient sortis aussi, alors de qui il parlait? De cette fille dont il avait dit quelques mots avant de s'arrêter tout d'un coup? Peut être... j'avais essayé de lui en faire dire plus mais il avait refusé, je savais juste qu'elle s'appelait Liliana et quand ça ne me disais strictement rien. Tu es quelqu’un de magnifique, quelqu’un de grand, une personne qui mérite d’être aimée pour ce qu’elle est… Je commençai à sourire, aimant toujours autant que l'on me flatte, et Dakie savait toujours aussi bien s'y prendre pour ça. J'étais quelqu'un de grand, ça me définissait bien. D'un coup je lui en voulais moins pour son attitude de gamin.
    J'en étais là, à sourire d'un air satisfait, quand il se releva. On allait enfin pouvoir parler d'égal à égal, entre hommes raisonnables. De toute façon, s'il était resté par terre je me serai cassé. Surement pour ça qu'il s'était levé, s'il me connaissait toujours aussi bien il devait se douter que je laisserai pas faire son cirque éternellement. Il s'approcha alors de moi et me prit la main. Hein? Qu'est-ce qu'il allait encore me sortir, une demande en mariage? Aide-moi si te plait. Hein? J'y comprenais strictement rien, mais rien de rien. En quoi il voulait que je l'aide? Et pourquoi il se mettait à sourire d'un coup? Et après c'était moi le flippant de la bande des Quatre, à croire qu'ils n'avaient jamais approché Lizzie en pleine crise de furie ou Dakie dans un moment comme celui là.
    Je fis un léger pas en arrière, mais il continuait à me tenir la main, comme insistant sur le fait que je devais faire quelque chose, l'aider, même si je ne savais pas en quoi. Qu'est-ce qu'il voulait que je fasse? J'en avais aucune idée, et aucune ne me venait, alors je fis la seule chose à faire.

      Et je suis censé faire quoi?

    Je m'étais immobilisé, restant debout à ne rien faire qu'à le fixer. Il continuait de me sourire, et je l'aurai presque trouvé niais si je ne le connaissais pas aussi bien. Je comprenais pas, et le fait qu'il me tienne la main le gênait un peu. J'étais pas libre de mes mouvements, mais je n'osais pas me dégager. Il avait déjà l'air fragile, donc si je me retrouvais à faire un truc trop brusque il risquait de me piquer une nouvelle crise.
    Bon, ben j'allais peut être faire un truc idiot, mais je ne pouvais pas rester comme ça à attendre que Monsieur se décide à bouger. Je m'approchai alors très vite de lui et l'embrassai, juste le temps de poser mes lèvres sur les siennes avant de les enlever, et me reculai. Il me lâcha instantanément la main que je rabattis dans mon dos pour pas qu'il me la reprenne. C'était stupide, mais tant pis. Je détournai alors la tête vers la route, où aucune voiture ne se décidait à passer pour me changer les idées, et je bafouillai un truc aussi idiot que ce que je venais de faire.

      Voilà voilà... je t'aime toujours... rien a changé...
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Message(#) Sujet: Re: it's fine in hell, boy, it's fine with you it's fine in hell, boy, it's fine with you EmptyMer 2 Juin 2010 - 22:57

Dakota avait toujours eu le chic, pour faire avoir les bonnes grâces de John et d’Aaron étant le plus jeune des trois, il lui suffisait de faire sa petite tête malheureuse pour avoir ce qu’il voulait. Lizzie et Dakota avaient chacun leurs méthodes mais tous les deux, ils arrivaient à mener assez souvent les deux plus vieux par la baguette. Dakota aimait avoir sa petite bande autour de lui, il avait toujours aimé se plaindre auprès d’eux, pour divers problème plus ou moins grave. Fallait peut-être avouer que par moment, il se prenait pour le centre du monde et que tous les problèmes n’étaient pas forcement de sa faute, ou il fallait savoir profiter des faits. C’était vrai, après tout, John et Aaron avait finis par ce réveiller, la relation avec lizzie n’était pas facile mais il y avait toujours ce lien. Dakota se mis à rigoler, en voyant que son ami avait l’air gênait par ce qu’il venait de faire.

« Aaron, tu te feras toujours avoir !! Tu es toujours aussi facile à berner… »

Non dakota n’avait pas fait semblant pour avoir ce qu’il voulait car il ne s’attendait pas à sa, quoi que ? Il avait peut être un peu exagéré, comme je vous les expliquez, Dakota aime arriver à ses fins par n’importe quel moyens. Il avait voulu que Aaron l’embrasse, de n’importe qu’elle façon qui soit et il avait réussi à obtenir ce qu’il voulait. Bien que cours, ce n’était pas désagréable, un peu étrange en sachant que c’était Aaron en face de lui, mais certainement pas désagréable.

« Tu m’as déjà beaucoup aidé. »

Dakota répondit à la première question posé, souriant et plus rassurant dans sa manière de parler et d’agir. Dakota recula d’un pas quand, il remarqua qu’Aaron regardait autours, regardant si personne n’avait pu voir ce qu’il c’était passé. Dakota leva les yeux au ciel, puis souffla.

« C’est bon Aaron… personne n’as vus ce que tu viens de faire… J’ai peut être peur, mais je suis capable d’assumer ce que je ressens en tous cas. »

Dakota avait certes eu peur, mais n’avait certaine plus peur de cacher ce qu’il ressentait et voir la réaction de son ami, le jeune avait repris confiance en lui et ce genre de réaction avait plus l’habitude de l’exaspérer. Il n’avait pas vraiment envie de revivre une relation torturé, qui finirait par le détruire. Dakota avait prit les devant et repartis en direction de la petite réserve ou se trouvait ses affaires, il avait un peu de mal à comprendre la réaction de son ami, mais en même temps il ne pouvait pas lui demandé d’agir d’une autre manière.

« Tu refuses de parler à quelqu’un qui est à terre… Et moi je refuse d’entendre dire que tu m’aimes pour avoir ensuite ce genre de réaction… Quand tu seras capable d’assumer tes sentiments, tu me recontacteras. »

Dakota regardait Aaron, puis avança lentement vers la sortie. Il était énervé et tellement haineux qu’il avait du mal à garder son calme cependant il avançait lentement le long du chemin…
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Message(#) Sujet: Re: it's fine in hell, boy, it's fine with you it's fine in hell, boy, it's fine with you EmptyJeu 3 Juin 2010 - 23:30

    D'un coup, je m'étais mis à repenser avec la dernière fille avec qui j'étais sorti. Brune avec des cheveux très longs, des yeux bleus immenses, le reste aussi parfait que ce que l'on pouvait le rêver chez une fille. Elle embrassait particulièrement bien, même si sa technique était un peu spéciale, et me retrouver avec Dakota de l'autre côté du bec m'avait fait pensé à elle. Y'avait pas à dire, c'était pas comparable. Même si je l'avais à peine touché, le contact n'était pas le même, pas la même odeur, mais la même douceur. C'était ça qui m'avait le plus gêné. C'était... différent... Et Dakie éclata de rire.
    Aaron, tu te feras toujours avoir !! Tu es toujours aussi facile à berner… Je me retournai vers lui, quittant la route qui était toujours aussi vide. C'était un coup monté tout ça, il se moquait de moi? Il avait l'air fier de lui, satisfait, mais aussi un peu ridicule avec ces larmes qui avaient pas encore séché. Il était vraiment qu'un gamin, chialant avant d'éclater de rire, et je détestais ça puisque je ne savais jamais comment le prendre. J'étais peut être facile à berner, mais moi je m'amusais pas à tromper les gens.
    Tu m’as déjà beaucoup aidé. Ah ouais? Il avait l'air de le croire en tout cas, souriant encore d'un air qui se voulait surement rassurant. Mouais, j'en avais pas l'impression, et je détournai à nouveau le regard. Pourquoi y'avait personne pour passer? N'importe quoi, mais de quoi relancer la discussion, parce qu'à ce rythme il allait pas tarder à me sortir de nouvelles niaiseries dont il avait le secret. A part lui, je connaissais pas grand monde capable d'en accumuler autant. Bon, il était encore jeune, je lui avait toujours passé en me disant qu'avec l'âge ça lui passerait, mais il me semblait que non. L'éducation, y'a que ça de vrai!Et puis, dans un soupir, il recula. Quoi encore?
    C’est bon Aaron… personne n’a vu ce que tu viens de faire… J’ai peut être peur, mais je suis capable d’assumer ce que je ressens en tout cas. Quoi? Quoi quoi quoi? Il allait pas bien, c'était pas possible! Il était quand même pas en train de m'accuser de pas assumer, de faire ce qu'il n'avait pas arrêté de faire "lui"?! On aurait dit qu'il boudait, et il fit demi-tour sur lui même avant de se diriger vers la petite réserve où il attrapa un sac qui devait être le sien. Il se barrait quand même pas!? Il était quand même pas en train de m'accuser d'avoir peur ou je ne savais quoi alors que c'était lui qui partait là?!
    Il prit son sac et se tourna vers moi. Tu refuses de parler à quelqu’un qui est à terre… Et moi je refuse d’entendre dire que tu m’aimes pour avoir ensuite ce genre de réaction… Quand tu seras capable d’assumer tes sentiments, tu me recontacteras. Non, c'était du délire! Et en plus il avait l'air en colère en disant ça! Je comprenais pas ce qui pouvait se passer dans sa tête, il lui manquait forcément une case pour péter un plomb comme ça, sans raisons... Monsieur voulait jouer au plus malin, très bien. Mais moi j'appréciais pas non plus qu'il mette fin à la conversation comme ça, juste parce qu'un truc lui avait pas plut. Moi je lui disais les choses, et c'était que s'il réagissait pas que je partais; lui il faisait l'inverse. Il fuyais, comme le lâche qu'il pouvait être. Il avait peur, ça se voyait qu'il était mort de trouille. Pauvre petit Dakie qui a peur de devenir un homme et d'affronter le monde de face. Pauvre petit Dakie qui prend la fuite. Pauvre petit Dakie qui... mon cul pauvre petit Dakie! Manquerait plus que je le plaigne après ça!
    Il avait réussi à m'énerver. Pas la colère genre Hulk qui allait me faire virer en monstre vert et hideux, mais du style que je pouvais pas le laisser faire sans réagir. Ah ouais, j'assumais pas?!
    Il avançait lentement pour quelqu'un d'aussi en colère qu'il voulait le faire croire, mais à force de pas marcher droit ça ralentissait bien sûr. J'arrivai rapidement à son niveau et l'attrapai par le bras, peut être un peu fort mais j'avais pas l'intention qu'il tente de se barrer alors que je voulais lui parler.

      Et le jour où tu assumeras d'avoir une conversation complète avec quelqu'un sans fuir dès ça tourne pas aussi rond que tu le voudrais, tu me fais signe aussi!

    Il remuait le bras, tentant de se dégager, mais j'appuyais plus fort. Je m'en foutais que ça lui fasse mal, je voulais qu'il reste. Comme disait Lizzie, y'avait que la manière forte pour nous faire comprendre. Avec moi elle employait des méthodes plutôt... radicale, alors ça me plaisait pas, mais pour la première fois je me disais qu'elle avait peut être pas totalement tord en disant ça.

      Maintenant t'arrête de te prendre pour le centre du monde et de m'accuser de trucs au hasard!
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Message(#) Sujet: Re: it's fine in hell, boy, it's fine with you it's fine in hell, boy, it's fine with you EmptyLun 7 Juin 2010 - 20:55

Dakota avait voulu entendre des mots, il espérait entendre des mots qui malheureusement n’arrivait et avait été remplacé par d’autre. Puis il regarda le bras d’Aaron lui serrer le bras avec force, pour qu’il entende les horreurs qu’il avait à lui dire ? Dakota n’avait jamais eu de dispute avec Aaron, même lors de leurs séparations c’était le seul des trois qu’il pouvait voir sans penser à des envies de meurtre, mais aujourd’hui c’était différent. Comment pouvait-il lui dire ce genre de chose ? Aaron n’avait même pas la moindre idée de ce qu’avait pu vivre Dakota rien que l’année dernière, comment pouvait il le traiter de lâche ? Dakota se dégagea enfin avec un geste assez violent puis pour reprendre d’une voix froide et ironique.

« Je me prend pour le centre du monde ? Oh !! Excusez-moi, mon bon roi… Il est vrai que tu ne te prends pas pour le nombril du monde j’avais oublié. Je dis des choses au hasard ? Et bien prouve le moi que j’avais tord !! Prouve-moi que tu assumes ce que tu disais ! »

Dakota ne ressentait pas vraiment des sentiments très sympa pour Aaron, à ce moment là. De la colère, de la haine, mais aucune forme d’amour. Il était en colère, comment pouvait-il le faire passer pour une personne imbue de sa personne ? Il inversait les rôles c’était lui qui avait toujours été au centre de toutes les attentions, c’était lui qui avait toujours eu « le meilleure rôle ». Il y avait toujours eu cette rivalité entre Aaron et John, toujours se montrer le meilleure dans chaque action. Quand l’un provoqué l’autre on savait généralement que sa se finirait sur un match nul, et que très souvent il demandait de prendre partie à Lizzie et Dakota.

« Oh !!!! Mais oui !! Ce n’est qu’un jeu de plus entre toi et John, bien sur !! « Lequel des deux pourras faire tourner le plus longtemps Dakota pour un abrutis ? » Tu veux que je te disse ? Tu es le grand gagnant !! »

Dakota avait le visage fermé, c’était vraiment très rare qu’il s’énerve de cette façon surtout sur un des membres du groupes des quatre. Il avait fait seulement une fois et c’était sur Lizzie le jour de la dispute. Il était en colère, il n’aimait pas cette sensation de haine qu’il avait au plus profond de lui. Il devait l’évacuer. Cette sensation lui faisait penser à son arrêt au Nouveau-Mexique quand il avait John qui lui avait clairement reproché la « destruction de sa vie » mais avait également fait autre chose. La seconde phrase n’était pas vraiment pour Aaron, mais bien sur qu’Aaron et John n’avaient jamais lancé ce genre de pari, c’était vraiment sur le moment, un moyen de montrer que lui et son rival de toujours étaient de la même trempe dans les même coups fourrés, il était énervait autant par la stupidité de John que par la connerie d’Aaron.

« Donc tu veux que je reste juste à la fin de ton explication, je reste ! Vas ‘y je t’écoute ! »

Dakota se conduisait pour la première fois, comme un homme ? Il n’avait pu cette réaction d’adolescent à vouloir fuir les problèmes et se recroqueviller sur lui-même ou se jeter sur la nourriture, Aaron avait des choses à lui dire ? Et bien Dakota était près à les entendre. Il avait tellement traversait d’épreuve qu’une conversation de plus ou de moins ne l’inquiétais plus au final. Il ne savait même plus pourquoi il c’était mis à chialer comme une gonzesse ? D’ailleurs il fallait qu’il arrête, qu’il assume c’est choix, sur ce point là Aaron n’avait peut être pas tord. De toute manière il avait pris la décision de rester et d’écouter ce que son ami avait à lui dire.
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