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 Sometimes we need to be saved

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Sometimes we need to be saved Vide
Message(#) Sujet: Sometimes we need to be saved Sometimes we need to be saved EmptyMer 20 Jan 2010 - 11:58

Sometimes we need to be saved
« Phèdre Braintwood & Panamee McCawley »


    « - Tu travailles trop McCawley... » disait le barmaid en servant une nouvelle dose.
    « - Je sais. » marmonnait elle à mi voix tout en restant penchée sur son dossier ouvert sur le comptoir. « Monsieur Heartbroke a des maux de tête mais aussi des nausées. »
    « - T'as vérifié tous les scanners, ou alors si ça se trouve il est peut être enceinte. »
    « - C'est une tumeur ! », elle plaqua la main sur le comptoir totalement fière de sa trouvaille, et portant ses doigts jusqu'au verre elle engloutit le fond de la bouteille de vin rouge.
    « - Mariée avant la fin de l'année McCawley. » disait le serveur en tapant sur l'épaule du médecin.
    « - Pas pour moi. C'est bien trop loin tout ça, et puis j'ai beaucoup trop de boulot. »
    « - Je vais devoir fermer docteur, il se fait tard. Ta place n'est pas dans un bar, à 23H00 passé. »
    « - Tu as raison. J'ai un fils et un merveilleux petit ami qui doivent s'impatienter. A plus tard Bob's. »


Et elle sortit. Rangeant les derniers tabourets du magasin en échangeant les derniers mots avec le barmaid, elle entrouvrit la porte de l'établissement et pénétra à l'extérieur où la pénombre avait recouvert le soleil de janvier. Panamee ressentit immédiatement une brise froide autour de ses joues qu'elle tenta d'apaiser en se frottant les pommettes, puis partant vers l'obscurité des rues de l'ouest elle cherchait le parking de l'hôpital à quelques pas seulement du bar du coin. C'est alors qu'elle s'engagea dans une rue passante et regardant l'indication de la pancarte, un sourire s'afficha sur le creux de ses lèvres : Boston Street. Son enfance était dans le nom de cette ruelle – elle s'imaginait petite fille aux longs cheveux bruns entrain de trottiner à cloche pied dans sa ville – et comme une enfant elle s'avançait dans la rue piétonne sans lumière. Finalement, elle n'aurait jamais dû pénétrer dans cette allée. Son sourire disparaissait au fur et à mesure qu'elle s'engageait dans le noir, et resserrant l'étreinte de son sac de peur de se faire surprendre par un groupe de jeunes assoiffés, elle perdit l'équilibre et chuta sur le trottoir de la chaussée. La jeune mère claquait des dents et resta à terre pendant quelques secondes, respirant profondément pour ne pas se mettre à hurler de toutes ses forces, elle lâcha un profond soupir et décida de reprendre la route en serrant les fesses. Elle gardait tout de même confiance en elle et en sa force de fourmis, précipitant doucement le pas sur ses bottes d'hiver pour rejoindre au plus vite un endroit mieux éclairé.

Arrivée vers le bout de la ruelle qu'elle avait décidé de haïr jusqu'à la fin de ses jours, Panamee respirait presque normalement et avait desserré son sac contre son épaule, marchant d'une allure moins pressée et beaucoup plus rassurée. Elle avait la possibilité de la voie de gauche ou de droite, penchant la tête sur le côté elle crut apercevoir l'enseigne du Baptist Hospital, elle eut un immense sourire à la limite du rire avant de partir en direction de l'établissement blanc. Son portable n'avait plus de batterie et elle se sentait déjà prête à une crise de couple de la part de Duncan – elle n'avait pas fait exprès mais le côté protecteur de son petit copain l'entraînerait à un interrogatoire. C'était pourtant simple, plus de batterie. Se mordant la lèvre à l'entente des phrases du jeune homme qui se serait fait une frousse pas croyable, elle s'imaginait déjà entrain de l'embrasser de fureur en sentant l'angoisse qu'il aurait pu avoir. La demoiselle tournait alors le visage vers les affiches décollées et les murs malfamés de Miami, et tout d'un coup elle s'arrêta devant un magasin à l'abandon qui sentait le pourri et le passé. Et devant elle, se tenait cette immense vitre brisée en mille morceaux où quelques empreintes de verres étaient restées sur le pourtour de la baie vitrée, de cette étable de bar oublié.

Flashback


Elle criait et hurlait de dégoût alors qu'elle se faisait prendre par trois hommes dans cette ruelle à demie éclairée par le jour, recouvertes d'immeubles et de maisons en ruine, elle tendait la main vers son compagnon en pleurant de toutes ses forces. Cette dernière n'était pas la seule à se plaindre, il était là. Cet homme brun âgé de quatre ans de plus que la petite fille violentée, se jeta dans le tas comme un bourrin ne sachant se battre, et tentant de se mettre en travers du groupe d'hommes en les menaçant. Panamee pouvait encore entendre à des kilomètres le rire de l'un deux, beaucoup plus vieux que son propre ami et peut être même plus âgé qu'une vingtaine d'années, elle se sentit attirée par l'un des agresseurs et chouinait qu'on la laisse tranquille. Alors qu'il lui touchait la joue de cette main si poilue et si grassouillette, elle regardait son ami se faire prendre des coups en cherchant à faire diversion pour la demoiselle. Elle avait des hauts de coeur et alors que l'énorme bonhomme lui soufflait de l'air chaud et de douces paroles, elle le fusilla du regard avec un air de hantise, puis lui cracha sa salive en pleine figure. Ainsi, vint le jeune homme qui empoignait du bras la jeune femme afin de partir avec elle, mais avant qu'elle ne put le prévenir de quoi que ce soit, elle le vit disparaître sous ses pupilles, se faisant projeter contre une vitre à quelques mètres où son torse rentra immédiatement dans la vitrine d'un magasin. Elle n'avait plus aucune voix et accourant auprès du blessé alors que les autres s'éloignaient, Panamee fut prise de cours par deux mains qui l'égorgeait en guise de vengeance d'un simple crachat de gamine apeurée.

Flashback Ended


Suffoquant doucement en fronçant les sourcils pour se retirer l'image abominable de l'homme en sang, elle transpirait du front et de tout son corps tandis qu'elle ouvrait en grand les yeux – s'étouffant de ses propres mains –. Elle restait là sous ce terrible passé à ne pas pouvoir sortir de son cauchemar, figée face à cette vitrine qui se moquait de son attitude, elle prenait de grandes respirations comme une crise d'asthme. Cherchant de l'air au plus vite alors qu'elle s'égorgeait elle même en se coupant le souffle, elle avait de longues larmes et s'était finalement laissée tomber à terre contre le mur d'un immeuble. La jeune mère rêvait en restant éveillée. Ses grands yeux ronds semblaient montrer qu'elle commençait réellement à se faire mal, et ne pouvant s'arrêter en ayant l'impression de revivre un moment passé, elle avait des palpitations et ne put s'arrêter qu'en voyant une silhouette au loin, tendant alors encore la main vers cette dite personne afin de rechercher de l'aide – tandis que son autre bras continuait d'enfoncer ses ongles dans sa propre peau –.
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Message(#) Sujet: Re: Sometimes we need to be saved Sometimes we need to be saved EmptyMer 20 Jan 2010 - 13:37

Partir, un simple mot de six lettres et pourtant, il peut représenter beaucoup plus que cela. Premièrement parce qu’il est un verbe et qu’un verbe indique souvent une action. En effet, partir est un acte que l’on peut faire dans beaucoup d’occasions et qui peut avoir beaucoup de significations. En effet, nous pouvons quitter quelqu’un pour aller répondre au téléphone ou parce que nous ne vivons pas dans la même maison. Bien sur, certaines fois, quitter quelqu’un veut dire beaucoup plus que de franchir le seuil de sa maison. Cela peut impliquer tellement plus de choses. Nous pouvons quitter quelqu’un car il nous à fait du mal ou parce nous en avons simplement besoin. Alors, nous partons, le plus loin possible pour retrouver en nous cette chose que l’on pense avoir malencontreusement perdu. Partir peut-être considérer selon les gens comme l’acte le plus lâche ou alors le plus courageux que nous pouvons faire. La lâcheté viendrait du fait que nous ne voulons plus nous battre, que nous voulons retrouver une vie saine loin des soucis. Quant au courage, il arrive par le fait que parfois, lorsqu’on quitte quelqu’un, c’est tout simplement parce que nous l’aimons éperdument et que nous ne pouvons imaginer la voir souffrir davantage. Tout quitter est une chose tellement difficile premièrement pour les personnes que nous laissons derrière nous et deuxièmement pour la personne ayant eu le courage de partir car d’une certaine manière, elle ne pourra jamais oublier les gens qu’elle a laissé surtout lorsque ceux-ci sont des êtres qu’elle a terriblement chéris.

Il était là ne sachant pas vraiment encore où aller. La raison pour laquelle il se promenait dans les rues par une heure aussi tardives lui échappait encore d’une certaine manière. En effet, il ne vivait ici que depuis quelques semaines ce qui ne paraissait nullement lui être une éternité. Au contraire, il avait remarqué que ce quartier sortait de sa monotonie car il y avait toujours quelque chose à faire ou quelqu’un qui faisait une bêtise. Bien sûr, Phèdre n’était nullement le genre d’hommes à surveiller les moindres gestes de ses voisins. D’ailleurs, s’il avait remarqué quelqu’un en train de l’épier, il n’aurait pas été la personne la plus amicale du monde. Il était comme cela, quelqu’un de peut-être un peu trop bourru et surtout beaucoup trop dur avec lui-même et avec les autres. Sa vie n’avait pas été un conte de fées mais il n’était pas vraiment le genre de personnes à se plaindre car sa vie n’avait pas toujours été comme il l’avait voulu.

La nuit était tombée depuis longtemps sur Ocean Grove et sans doute que la plupart des gens devaient dormir depuis un certain temps mais ce n’était pas vraiment son cas. Ces nuits n’avaient jamais été des longues parties de plaisirs, enfant, il entendait sa mère rire sans doute grâce à ce qu’elle snifait tous les soirs et puis, l’accident et ces cauchemars incessant qui le poursuivait depuis plus de dix ans. Il était sur sa moto, alliant vitesse effrénée et surtout aucun casque. La vie était une chose fragile et il le savait tellement bien, pourtant, par moments, il se comportait comme si à ses yeux, elle n’avait plus aucune importance. Il roulait toujours et encore sans vraiment savoir où aller, il entrait dans une rue pour en sortir à une autre. Comme un sale gosse, il s’amusait à passer lorsque le feu devenait orange, heureusement que peu de monde roulait à cette heure tardive sinon, il se serait fait traiter de chauffard par tous les habitants de OG ce qui n’aurait sans doute pas donné une très bonne image de lui. Bien entendu, ce que l’on pensait de lui n’avait pas une si grande importance que cela. En réalité, seul l’avis de quelques personnes avaient et continuent de compter pour lui. La méfiance rend sa vision de voir les autres beaucoup plus sombres que ce qu’elle ne l’est sans doute mais d’une certaine façon, il s’en moque. Il continue encore et toujours de rouler sans vraiment chercher à savoir ce qui pouvait bien se passer autour de lui. D’ailleurs les seules personnes encore en route à heure pareille n’étaient nulle autre que des demoiselles cherchant à attirer des messieurs pour leur donner quelques plaisirs en échanges d’agents, des types totalement bourrés qui ne savaient même plus comment rentrer chez eux ou des personnes totalement folles. Il devait d’une certaine manière appartenir à la troisième catégorie puisqu’il n’était pas le genre d’hommes à payer pour une nuit de plaisir et il n’avait rien bu. Boire ou conduire, il savait choisir même si la plupart du temps son choix ce portait sur la première catégorie plutôt que la seconde. En effet, il préférait être mort ivre que de conduire même si cela pouvait d’une certaine manière conduire vers sa mort prochaine.

Dans sa vision des choses où il ne s’attendait pas à voir des personnes normalement constituées, il fut plus que surprit lorsqu’il vit une demoiselle, de dos, ne tenant plus très doit. Ce n’était qu’une demoiselle qui avait un peu forcé sur l’alcool et en tant normal et bien il n’aurait rien fait du tout. Il se serait contenter de continuer son chemin mais malheureusement, la demoiselle partait dans une petite ruelle qui ne lui disait vraiment rien qui vaille. Il n’aimait pas vraiment jouer le chevalier servant mais il avait encore en lui un peu de bon sens qui lui disait qu’il ne devait pas aller les choses comme cela. Il ne savait même pas ce qui le poussait tellement à ne pas continuer son chemin mais il arrêta tout de même son moteur avant de mettre son cadenas. Et oui, il n’allait quand même pas laisser quelqu’un lui voler sa moto vu qu’il l’adorait tellement surtout lorsqu’elle ne tombait pas en panne. Il continuait donc d’avancer tout doucement, ne voulant pas faire peur à la demoiselle et surtout il avait peur des personnes qu’il pourrait rencontrer. Ce genre de ruelles lui avait attiré trop d’ennuis dans le passé et il était un peu voir totalement crisper. Il avançait toujours lorsque dans la pénombre, il vit la demoiselle totalement amorphe sur le sol même si cela ne paraissait pas être dû à l’alcool. Il s’approcha donc d’elle surtout qu’elle tendait sa main vers elle, il n’allait quand même pas la laisser sur le sol. Il pensait déjà à ce qu’il ferrait, l’emmener à l’hôpital le plus proche et surtout rester dehors. Il ne rentrerait plus jamais dan un hôpital à moins d’y être totalement obliger.

Toujours dans la pénombre, il prit la demoiselle dans ses bra,s voilà qu’elle était bien trop mal pour savoir bouger. Bien entendu, cela n’était pas ses habitudes et il n’avait pas envie que la demoiselle croit qu’il avait de mauvaises attentions. « Ne paniquez-pas, je ne vous veux aucun mal, je vais simplement vous emmener à l’hôpital le plus proche. » La pénombre s’effaçait peu à peu et lorsqu’il revint vers la lumière, il eut la désagréable surprise de voir qu’on avait essayé de forcer le cadenas de sa moto et même s’il tenait toujours la demoiselle dans ses bras, il n’avait toujours pas fait attention à son visage. Lorsqu’il posa ses yeux sur elle pour voir si elle allait bien, il faillit tomber à terre. Au lieu de ça, il se contenta de s’asseoir doucement sur le sol contre un mur tout en tenant toujours la demoiselle dans ses bras. Elle était dans ses bras, celle qu’il n’avait jamais réussit à oublier. Elle était là dans ses bras, la femme qu’il avait toujours aimée et il ne pouvait malheureusement pas se résoudre à la lâcher. Il touchait doucement ses cheveux, voulant qu’elle se clame, voulant que tout se passe bien. Il n’aimait pas la voir ainsi même s’il n’aimait pas la façon dont il se comportait avec elle. Il l’avait quitté, il aurait dû l’oublier, il ne voulait qu’une seule chose réussir à ne plus ressentir son cœur battre dans sa poitrine. A la place il ne fit rien, il essayait de la calmer par ses gestes même si aucun mot ne pouvait sortir de sa malheureuse bouche. Et voilà comment après tant d’effort, le fait qu’il soit parti un jour n’avait rien arrangé car son cœur pensait toujours et encore de la même façon malheureusement.
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Message(#) Sujet: Re: Sometimes we need to be saved Sometimes we need to be saved EmptyMer 20 Jan 2010 - 23:26

Ses mains étaient portées l'une contre l'autre sur sa gorge, elle était en pleine crise de panique et il était 23H00 passé dans les rues de Ocean Grove - autrement dit - Panamee allait mourir. A présent, ses doigts s'enfonçaient dans son épiderme pour y laisser une marque voir plusieurs, et elle tentait d'hurler à l'aide mais était trop préoccupée par la douleur et ses larmes. Les pleurs de la demoiselle semblait aussi enfantin qu'à ses douze ans, de longues trainées arrivant de nulle part qui s'effondrait contre ses pommettes. Impossible d'arrêter le calvaire de cette dernière qui semblait à l'agonie, s'allongeant même sur le béton du trottoir pour se laisser périr par l'étouffement. Plus aucune respiration se faisait désormais entendre, juste cette main pendant le long de son corps. Elle était si fatiguée de s'étrangler que l'une d'entre elles avait réussi à s'échapper pour suivre le mouvement du corps, son bras suspendu en haut de son crâne avec la paume vers le ciel.

A cet instant précis, elle crut appercevoir une silhouette et n'eut d'autre réflexe que de tendre le bras pour demander de l'aide, son crâne et sa chevelure si soignée s'étendant sur la ruelle. Help, disait elle en remuant les lèvres. Plus aucun son ne sortait et elle se mit à fermer les yeux, son bras s'était relaché pour une dernière fois - telle une masse - et avait griffé sa paume qui se retrouvait égratingée. Les yeux clos, son autre main avait finalement lâché l'emprise de son cou et elle commençait à respirer par petits coups, mais son corps restait immobile sous la douleur qui continuait de s'aggraver. Ce rêve, elle le haissait. Panamee voulut montrer un signe de vie à la Terre en remuant l'une de ses phalanges, mais elle se sentit bientôt soulever et crut alors être bénie des Dieux et qu'elle s'envolait. Rien de tout ça, elle était seulement secourue par cette même silhouette auparavant éloignée. Un petit sourire en creux en guise de remerciement alors qu'elle n'ouvrait toujours pas les paupières, elle n'eut pas le temps de voir le visage de son sauveur qu'elle ressentait une brûlure indaignable contre son cou et contre sa poitrine.

    « - Ne paniquez-pas, je ne vous veux aucun mal, je vais simplement vous emmener à l’hôpital le plus proche. » entendait elle dans un coin de la tête, de la part d'un homme. Elle ne répondait même pas et avait juste bougé doucement son corps pour plus de facilité (ou peut être de frayeur), puis se laissant transporter durant quelques mètres, elle était suspendue dans les bras de ce dernier à faire la mourante et à respirer avec beaucoup plus de force. Et alors qu'elle paniquait à l'idée d'être embarquée je-ne-sais-où, elle entendit le grognement de l'homme et entrouvrit un oeil avant d'être prise de cours par des TOCs qu'elle n'avait pas eu depuis un certain temps.
    « - 1, 2, 3, 4, 5. 1, 2, 3, 4, 5. (...) 1, 2, 3, 4, 5. », et elle ne semblait pas réussir à arrêter le supplice. Panamee porta alors sa main contre le visage du jeune garçon qui venait de la secourir, et totalement sous l'emprise de son rêve elle arborait un faible sourire rempli de souffrance alors qu'elle continuait de pleurer et de lacher quelques gouttes de larmes. « Phèdrie. », sans le reconnaître dans le noir. Malheureusement pour elle, la jeune mère ne l'avait toujours pas reconnu mais souriait en repensant à cet enfant, âgé de dix sept ans, qui l'avait sauvé - lui aussi. Et alors qu'elle avait sa main contre sa joue qu'elle laissait glisser avant de la laisser tomber sur son abdomen, elle se sentit pivoter puis redescendre vers le sol en titubant. Peut-être pensait il qu'elle était attardée. Elle ramena ses yeux vers la main qui venait de tomber sur son propre corps et lâcha un soupir, attristé et pleurant, elle devait se rendre à l'évidence qu'elle cauchemardait.


Alors, elle sentit comme un mouvement dans ses cheveux et ne put que redresser la tête vers son partenaire, son sauveur, et croisant une première fois le regard de ce dernier avec un peu moins de flou, elle voyait les traits se dessiner. Elle ne le reconnaissait toujours pas, malgré elle, c'était un inconnu. Panamee l'examinait cependant jusqu'à remarquer cette cicatrice - de quelques millimètres - les yeux de la jeune femme commençait à avoir une vision plus nette et avec du recul, cette petite coupure lui semblait tout d'un coup familier.

Flashback


    « - Regarde Pan, je vais te montrer comment je sais voler. »
    « - Dis pas n'importe quoi. Il n'y a que les anges et les princesses qui peuvent voler. Moi, je peux. »
    « Même pas vrai, je suis sûre que moi, ton prince, je suis capable de te secourir. »
    « - Tu vas tomber Phèdrie... »
    Un petit sourire au creux des lèvres alors qu'elle engouffrait sa sucette dans la bouche, elle venait de stopper son ami avant son envol en lui insuflant de ne pas tomber. Lui, en plein préparatif venait de monter ses ailes en carton sur son dos, il passait sa cape par la tête et commençait à faire des battements de bras.
    « - Phèdre ?»
    « - Oui ? »
    « - Ne meurs pas... », disait elle en croquant un morceau dans le bonbon.
    « - Promis. »
    « - Attends ! »
    Elle l'entendit soupirer -prêt sur son divan - mais se fichant totalement de l'énervement de son camarade, elle se hissa à ses côtés avec difficulté, étant plus jeune, et s'approcha du petit garçon. Là avec une finesse extrême, elle se pencha comme une princesse et lui embrassa la joue avec tendresse, laissant la marque collante de sa sucette sur la bajoue de Phèdre.
    « - C'est bon, tu peux y aller. »


(...)

Flashback Ended


Sa main avait frolé la cicatrice de Phèdre dans un silence - se laissant alors redécouvrir les blessures du petit garçon insouciant, et s'apperçut alors qu'elle se trouvait en compagnie du même enfant. La jeune mère eut tout d'un coup de grands yeux ronds exhorbités, plaquant tout d'un coup le bras du jeune homme qui enroulait ses cheveux avec tendresse, et le giffla. Elle venait d'étendre son bras contre sa joue sous la forme d'une claque, Panamee n'en croyait toujours pas ses oreilles que ce soit lui, et son auto défense avait été de lui fouttre une raclée. Puis, se rendant compte de son geste totalement inconscient, elle tenta de se remettre sur pied en se tenant droite comme un "I", mais ses jambes trop affaiblies l'avait fait retombé sur l'homme. Elle se mit à lacher un profond soupir alors qu'elle le foudroyait du regard, pas totalement réjouie de sa retrouvaille, et tenta une deuxième tentative où elle accomplit son geste en se tenant debout.

    « - TOI ! », elle le pointait à présent de son index alors qu'il se redressait difficilement - remarquant toujours l'impulsivité de Panamee durant ses moments d'angoise - elle fronçait les sourcils ne comprenant absolument la situation, ni la raison de sa venue.
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Message(#) Sujet: Re: Sometimes we need to be saved Sometimes we need to be saved EmptyJeu 21 Jan 2010 - 20:13

Un seul être vous manque et votre monde en est dépeuplé. Cette phrase, tout le monde d’une façon ou d’une autre là déjà entendu dans sa vie que cela soit par une série télévisée, un livre, un ami ou encore toutes autres raisons. Certains pourraient penser que c’est totalement stupide de penser qu’une seule personne pourrait changer toute notre vie. Les personnes qui penseront cela seront celles qui n’auront jamais vraiment rencontrer une personne qu’ils ont aimés au point d’imaginer ne plus savoir vivre sans elle, dans d’autres cas et bien c’est seulement l’idée d’avouer que quelqu’un nous manque qui nous semble impossible même si notre cœur nous déchire la poitrine. Mais lorsque nous arrivons à comprendre que ce manque existe est-ce que cela est une bonne ou une mauvaise chose car la peine que nous allons ressentir ne sera pas atténuer. Bien au contraire, elle augmentera car nous reverrons dans toutes les actions du quotidien la personne que nous avons aiméé si fort que sans elle la vie ne nous semble plus si joyeuse, qu’elle ne semble plus avoir le même goût.

Il était là la tenant dans ses bras sans vraiment comprendre ce qui venait de se passer. Il voyait son doux visage et tout ce qu’il avait fait au cour de sa vie atterrissait dans sa tête et cela lui rappelait tellement de douleurs. Parler, voilà ce qu’il avait essayé de faire lorsqu’il avait reconnu la demoiselle qu’il avait tenue dans ses bras. D’une certaine manière, il se demandait ce qui se serait passer s’il avait su en suivant cette demoiselle dans la ruelle qu’elle serait sa plus douloureuse chute. Est-ce qu’il aurait décidé d’y aller quand même ou est-ce qu’à la place de tenter le diable, il aurait préféré s’enfuir en courant pour essayer de préserver ce qui lui restait de cœur ? Car au fond, c’est ce qui se jouait devant ses yeux impuissants. La demoiselle qu’il avait devant lui était son être manquant, celle qu’il avait essayée de fuir pour leur bien. Il savait que parler était la meilleure chose à faire mais il n’y arrivait malheureusement pas que pouvait-il dire à une personne qu’il n’avait plus vue depuis tellement d’années sans pour autant la froisser ou lui faire comprendre tout ce qu’il avait ressentit en la quittant. « - 1, 2, 3, 4, 5. 1, 2, 3, 4, 5. (...) 1, 2, 3, 4, 5. » Personne ne pouvait comprendre ce qu’il ressentait à cet instant précis. Personne ne pouvait comprendre pourquoi il avait décidé de toucher doucement ses cheveux lorsqu’elle avait commencé une série de toc car lorsqu’ils étaient adolescent et bien c’est ce qu’il faisait pour la rassurer, pour qu’elle se sente mieux, pour qu’elle calme toutes les mauvaises pensées de sa tête. S’il avait réussit à prononcer un seul mot, elle l’aurait peut-être elle aussi reconnu plus tôt puisqu’ils étaient tellement proche l’un de l’autre. Il n’aurait eu qu’à tourner la tête, la rapprocher de lui et il aurait pu sans aucun problème poser ses lèvres sur les siennes mais ce n’était pas ce qu’il désirait. Sa tête n’était plus qu’un goufre sans fond qui l’emmenait vers tout ce qu’il avait vécu avec elle dans son passé et lorsque cela commençait et bien, il ne pourrait plus en partir avant des heures vu tout ce qu’ils avaient vécu ensemble. Il était donc totalement perdu dans ses pensées lorsqu’il sentait la main de la demoiselle atterrir sur son visage. Tout à coup, il tressaillit ne reconnaissant que trop bien cette main et sortant de ses pensées, il aurait voulu qu’elle ne tourne jamais la tête, qu’ils restent ainsi pour toujours. Lui sachant parfaitement qui il était alors quelle et bien ne lui en voudrait absolument pas car elle ne serait nullement qui il était. « Phèdrie. » Son cœur se mit tout à coup à battre la chamade, cela faisait tellement longtemps que plus personne ne l’avait pas appeler ainsi et il s’attendait déjà à une drôle de réaction de la part de la demoiselle mais lorsqu’il tourna la tête dans sa direction, il vit qu’elle était toujours dans ce même état de transe. Dans d’autres circonstances, il se serait mis à rire car la situation était légèrement cocasse puisque Panamee était en train de penser à lui alors qu’il se trouvait juste à côte d’elle. Malheureusement la situation ne s’y prêtait pas. « Je suis là ma Pan » Voilà tout ce qu’il avait réussit à dire. Ce n’était pas grand chose comparer à tout ce qu’il pensait et tout ce qu’il avait envie de dire. Malheureusement, tout ne se passerait pas vraiment comme il le voulait car elle allait bientôt lever les yeux vers lui et lorsque cela se passera le calme qui régnait dans la rue ne serait pas car tout serait changé. Alors, il ne parlait pas, se contentant de laisser la demoiselle qu’il aimait tant toucher son visage comme pour sentir une dernière fois les gestes tendres qu’elle avait tellement souvent pour lui autrefois mais qui ne ressemblait plus maintenant qu’à une triste chimère venant d’un temps tellement ancien qu’il ne pouvait plus exister d’une certaine manière.

Il remarqua tout à coup que la demoiselle avait compris qui il l’était et cela ne lui plaisait guère. Comme cela pourrait lui plaire de voir le regard de la seule femme qu’il a aimé aussi froid et sans doute rempli d’envies plus que meurtrières à son égard. Il était partit en voulant faire le bien mais cela n’avait pas réellement marché. Il avait voulu protéger le cœur de la demoiselle et malheureusement pour lui et bien en agissant de la sorte, il avait totalement détruit le sien. Jamais il n’avait pu imaginer oh combien cela serait dur de laisser partir Panamee et pourtant il l’avait fait pour la voir heureuse. Est-ce qu’elle était heureuse ? En la regardant se comporter de la sorte, il se doutait que la réponse ne devait pas vraiment être la plus positive qu’il soit mais au fond, elle n’était pas la seule à avoir souffert. Savait-elle combien il avait mal, combien tout ce qui s’était passé l’avait rendu différent ? Non, elle ne devait rien en savoir car pour l’instant tout ce qu’elle faisait, c’était lui montrer combien elle le détestait. Premièrement, en lui montrant son regard des plus méprisant avant de le gifler. Cette gifle lui fit l’effet d’un coup d’un coup de poignard dans son cœur. Elle n’avait plus aucun sentiment pour lui-même pas de l’amitié et cela lui faisait d’une certaine manière beaucoup plus mal que tous les mots qu’elle pourrait dire. Il avait mal à sa joue mais surtout dans son cœur et chaque fois qu’elle essayait de se relever pour aller encore plus loin de lui et bien cela provoquait une déchirure de plus en lui. « - TOI ! » En l’entendant parler ainsi, avec une telle fureur et surtout son index pointé vers lui, il ne pu s’empêcher de souffrir davantage même s’il ne laissait rien parraitre. Phèdre se releva doucement car il ne savait nullement ce qui allait se passer. Une partie de lui voulait s’enfuir en courant sachant très bien qu’elle ne dirait rien d’autres que les pires méchancetés au monde mais en même temps, il ne pouvait pas l’abandonner à nouveau. Alors, n’ayant toujours pas prit sa décision, il se contenta de dire des mots sans vraiment d’importance. « J’euh... » Il aurait aimer dire plus mais aucun mot n’arrivait à sortir de sa bouche. Cela commençait à l’énerver de ne pas savoir quoi dire ou quoi faire. Il n’osait même pas la regarder dans les yeux et cela ne faisait que le dévaster davantage.
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Message(#) Sujet: Re: Sometimes we need to be saved Sometimes we need to be saved EmptyJeu 21 Jan 2010 - 22:07

En transe. C'était exactement ça. Elle clignait les yeux au même instant qu'elle citait les numéros, les uns à la suite des autres comme une frise, la jeune n'arrivait plus à s'arrêter dans ses TOC et repartait en boucle. 1, 2, 3, 4, 5. Elle se sentait mal à l'aise et s'efforçait de stopper le traquenard, cherchant même du réconfort vers la dite personne en le contemplant avec des yeux doux. Ses vieux démons revenaient à la surface, et les troubles obsessionnels avait pris la place, elle voulait se frapper elle même pour se faire taire - mais continuait tout de même pour la cinquantième fois à répéter le disque. Mais sentant bientôt la main gigantesque de l'homme (dont elle ne voyait pas nettement les traits), elle ralentit presque la cadence pour la dissiper entièrement. Panamee se mit alors à soupirer profondément, de satisfaction peut-être, elle ne savait pas comment mais ce dernier avait réussi à la calmer. Alors comme dans un remerciement, sa petite main d'enfant vint à la rencontre du garçon, elle avait un sourire gracieux entre les lèvres tandis que son bras caressait la joue de Phèdre. Ses phalanges contre son minois l'avait qui plus est réchauffé - ou était ce le délire - elle restait là, à le contempler de ses petits yeux noirs avec cet écartement de la bouche, une bouffée de chaleur qui l'ennivrait de l'intérieur. Et puis, encore dans une exaltation particulière où elle lui touchait les pommettes, Panamee se mit à le surnommer comme dans son cauchemar - se croyant peut être encore à l'intérieur de sa rêverie. Elle sentit un léger picotement ou une secousse de la part de l'homme, mais ne s'en préoccupa guère tellement absorbée par l'homme de ses rêves. Alors qu'elle lui tapotait la joue en cherchant à mieux le voir encore, la demoiselle qui commençait peu à peu à emerger fut plus que surprise en le voyant remuer les lèvres.

    « - Je suis là ma Pan », écoutait la brune dans sa rêverie - sentant même cette main si tendre dans ses cheveux qui l'emportait dix ans en arrière.


Et comme réponse, elle hochait la tête d'une bouille enfantine. Projetée treize ans auparavant, elle ne se rendait pas compte du poids de cette phrase et ne sut que répondre hormis faire descendre sa main jusqu'à ses lèvres. Elle avait posé son index en face de la bouche de Phèdre comme pour le faire taire - mais son bras commençant à être trop lourd, elle le laissa tomber le long du corps de l'homme où il chuta jusqu'au corps de la femme. Se resserrant légérement contre le buste du garçon, elle avait ses deux mains sur la veste de ce dernier et regardait ses yeux, avant de commettre un ultime effort et de redresser sa main près de son arcade. Là, se trouvait une cicatrice qui lui semblait tout d'un coup singulière. Elle se mit à lever doucement sa tête en fronçant les sourcils, ne reconnaissant que trop la blessure, Panamee scrutait la bosse blanche avant de se trouver nez à nez avec l'homme en question.

Détachant immédiatement la main de Phèdre emmelée dans ses cheveux, la jeune mère eut tout d'un coup peur et placarda ce bras contre la cuisse en l'empêchant de bouger ou même de la toucher. Elle était paniquée, et pas totalement consciente, cette dernière le claqua. D'une manière si forte qu'elle n'en crut pas sa propre main, regardant un moment les doigts qui venaient de se poser violemment contre la joue du garçon, elle leva les yeux et remarqua l'empreinte de ses phalanges. Elle eut presque un remord d'avoir fait ça - mais il le méritait, et tentant une première fois de se relever des genoux de l'homme, elle retomba encore plus lourdement sur lui. Oops. Ses jambes affaiblies mais têtue, elle s'aida des cuisses de Phèdre et se recula de lui une fois avoir réussi à s'en séparer, un regard noir au fond des yeux. Après tout, il l'avait abanonné. La demoiselle se mit soudainement à le pointer de l'index (sans vraiment savoir pourquoi), et le menaçant elle ne l'appelait même pas par son surnom, ou même son prénom. Le 'toi' avait une résonnance de haine dans son langage, et à en juger les yeux foncés qu'elle lui montrait, le jeune homme aurait peut être dû partir. Elle ne pouvait même pas s'exprimer autrement, attendant peut-être qu'il veuille commencer par lui même, Panamee n'avait pas cessé de le fixer du regard, sa silhouette figée sur place.

    « - J’euh... »


La jeune mère ne put qu'émettre un sourire narquois sur les lèvres - après toutes ses années, le seule mot que Phèdre avait réussi à lui soumettre était un vulgaire mot, qui n'existait même pas. Et le pire était à venir, alors qu'elle le foudroyait avec haine et méchanceté elle le voyait, lui qui détournait son regard pour ne pas avoir à la contempler. Ironie totale, s'approchant en laissant son index immobile vers lui, elle donna un petit coup de son doigt pour le réveiller et lui faire tourner la tête en sa direction. Panamee était méchante à ce moment précis, et elle le savait, même que ce n'était pas son intention, mais le fait qu'il ne la contemple guère lui était insoutenable. Elle avait toujours parlé en tête à tête eyes to eyes avec lui - réciproquement, et il se permettait après toutes ses erreurs commises de fuir le regard de la jeune femme. Elle voulait tout savoir aujourd'hui, tout d'abord sa venue à Ocean Grove, mais surtout son départ de Boston, elle lui en voulait et malgré ses yeux sombres Phèdre comprenait que ce n'était pas tant de la haine, mais de la tristesse.

    « - Aies au moins le courage de me regarder après ce que tu m'as fait ! », et s'approchant tout près de lui avec tellement de rage - la jeune commença à taper sur le torse de Phèdre pour se soulager de tout le mal qu'il avait pu lui faire ses dernières années. « TU M'AS OUBLIE ! »
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Message(#) Sujet: Re: Sometimes we need to be saved Sometimes we need to be saved EmptyVen 22 Jan 2010 - 21:44


Notre corps et notre tête peuvent parfois devenir deux étrangers ou du moins ils ne se comprennent plus. Par exemple à cet instant précis le corps de Phèdre n’avait qu’une seule envie prendre Panamee encore plus fort dans ses bras et surtout l’embrasser jusqu’à la fin de ses jours. Et c’est bien ce qu’il aurait fait c’est sa tête et son cœur ne lui avait pas dicter des choses différentes. Son corps avait toujours désiré celui de Panamee et cela ne changerait sans doute jamais. Son cœur quand à lui l’aimait d’un amour démesuré, depuis plus de 20 ans mais il n’arriverait sans doute jamais à le lui avouer. Imaginer comment il pourrait avouer à cette personne qu’il avait quitté pour leur bien qu’il n’avait jamais cesser de l’aimer et puis tout c’était trop mal finit entre eux pour qu’il pense même une fraction de seconde à cette possibilité. De toute façon son cœur, il ne l’écoutait plus depuis des années, il essayait de l’enfuir, de l’endurcir car aimer était une chose qui faisait bien trop mal car ben souvent nous aimions quelqu’un qui n’en avait rien à faire de nous et puis malheureusement, l’amour finit toujours mal c’est l’une des lois de la nature. Deux êtres ne peuvent pas s’aimer éternellement du moins c’est ce que sa vision de la vie certes très pessimiste lui avait montré. Quant à sa tête et bien, elle lui disait comme elle lui avait toujours dit d’ailleurs qu’il ne devait rien laisser paraître même si se trouver en présence de la personne que vous aimez le plus au monde peut se révélez être la pire de toutes les douleurs. Surtout lorsque cette personne est tellement proche de vous, qu’elle vous touche la joue et que vous vous sentez dans un autre monde. Vous revenez à une époque où la vie vous semblait un minimum heureuse car vous étiez un petit garçon et qu’au moins à cette époque rien ni personne ne semblait avoir d’emprises sur vous. C’est sans doute en repensant à ce passé qu’il n’avait pu s’empêcher de lui dire qu’il était là car dans un temps qui lui paraissait malheureusement tellement lointain, il avait toujours été là pour elle. Il avait toujours été là du moins jusqu’au jours où il était parti. Pour leur bien, c’est ce qu’il se répétait tous les jours comme pour se trouver une conscience pour tranquille et réussir à avancer. Maintenant il était là, il l’avait dans ses bras et il sentait ces doigts sur sa tendre bouche, et il n’avait qu’une envie l’embrasser malheureusement il ne le pouvait pas. Elle semblait aller tellement mal et s’il y a bien une chose qu’il ne supporte pas c’est de la voir aller ainsi. Mais il ne parlait pas, il voulait profiter de l’avoir dans ses bras car bientôt tout changera et même s’il se demandait ce qu’elle pouvait bien avoir eut en tête pour l’appeler Phèdrie et bien il ne parla pas. Il voulait qu’elle se sente bien et surtout qu’elle ne le reconnaisse pas malheureusement cela était d’une certaine manière impossible.

Le comportement de Panamee changea immédiatement lorsqu’elle le reconnu et le visage impassible de Phèdre se remplit immédiatement de tristesse car personne n’aime se sentir détesté et en même temps humilier par une personne que vous aimez. En plus, il l’avait sauvé de cette ruelle et il savait d’une certaine manière que tout cela aurait pu très mal finir. Quand elle n’avait que 13 ans, la demoiselle faisait parfois de grandes crises qui pouvait très mal finir si elle n’était pas arrêtée à temps et c’est ce qu’il avait essayé de faire tant bien que mal pendant tellement de temps. Peu à peu, il en avait comprit le fonctionnement et avait eut de plus en plus de facilités à les arrêter. Il savait qu’elle aurait pu mal finir dans cette ruelle et il s’en voulait car il pensait que de se trouver près de lui n’était qu’une source d’ennuis pour elle. C’était sa propre joue qui était totalement rouge et l’on voyait exactement la marque de main de la demoiselle et pourtant c’était à elle qu’il pensait. Comme toujours, lorsqu’il se trouvait près d’elle et bien, il ne pensait qu’à son bonheur en oubliant presque le sien, il se mettait entre parenthèses pour la douce demoiselle et cela le faisait de plus en plus souffrir. Il était debout devant elle et n’arrivait pas à parler, tout ce qui arrivait dans sa bouche ne lui semblait que trop faible pour exprimer toutes les émotions qu’il ressentait sur le moment et surtout il s’en voulait de ne pas savoir quoi dire ni quoi faire. Le pire c’est qu’il n’arrivait même plus à la regarder dans les yeux car son regard montrait la colère et en même temps de la tristesse. Ce qui lui faisait mal ce n’était pas la colère qu’elle avait pour lui mais plutôt cette tristesse car lui faire mal était une chose qu’il n’avait jamais supporté et qu’il ne supporterait sans doute jamais. Alors savoir qu’il était responsable de sa tristesse lui faisait tellement mal. « - Aies au moins le courage de me regarder après ce que tu m'as fait ! » Ce qu’elle venait de dire lui donnait envie de mettre son poing dans un mur à la place de cela, il suivait ses conseils et il se mit à la regarder droit dans les yeux sans vraiment trouver quoi lui répondre. Qu’est ce qu’il pourrait lui dire ? Qu’il s’en veut, qu’il n’a jamais voulu lui faire du mal mais qu’il n’avait pas réussit à faire du mal à quelqu’un malheureusement cela lui semblait impossible. Puis il sentit les poings de la demoiselle venir sur son torse comme un gros coup de poignard et ce n’est pas ce qu’elle faisait qui lui faisait mal mais surtout ce que cela impliquait. « TU M'AS OUBLIE ! » Tout à coup, son visage se crispa car ce qu’elle venait de dire était pour lui la plus grave de toutes les insultes pour lui qui était partit de Boston tout simplement pour qu’elle aille mieux mais jamais il n’avait pu l’oublier. Il reposa doucement la demoiselle qui le tapait sur le torse et il lui tourna le dos. Il n’avait aucune envie qu’elle voit la rage qui commençait à naître sur son visage. Il avait envie de frapper et ce n’était pas la demoiselle qu’il voulait frapper mais lui-même. Il s’en voulait qu’elle puisse penser cela. Alors, il regarda doucement le mur avant d’y enfoncer son poing qui se mis à saigner et il se laissa doucement glisser conte le mur et il n’avait plus qu’une envie boire et oublier tout ce qui s’était passé. C’est alors que son regard croisa celui de la demoiselle et qu’il ne pouvait se contenir de crier ce qu’il ressentait ou du moins une partie. « JAMAIS JE NE POURRAIS T’OUBLIER. » Elle pouvait en penser ce qu’elle en voudrait mais c’est exactement ce qu’il ressentait.
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Message(#) Sujet: Re: Sometimes we need to be saved Sometimes we need to be saved EmptySam 23 Jan 2010 - 0:02

Son instinct de survie, avait poussé Panamee et se protéger elle même avant les autres, et mettant une droite dans la figure du garçon, elle ne dérogeait pas à la règle. Tel un ralenti de film de combat, ses phalanges écartées s'étaient éclatées contre la joue de Phèdre, et remarquait même l'empreinte de chacun de ses os, avec stupéfaction. Elle sentait sa main sur le visage - d'une manière plus ou moins douce - ayant laissé ses doigts un moment sur la gueule de ce dernier, puis retirant son bras en contemplant l'énorme marque rouge (aussi rouge que le saignement de son coeur). S'ensuivit rapidement de sa remise sur pied, bien que sa première tentative la fit retomber sur son ami d'enfance qui ne réagissait pas, elle ne perdit pas le nord pour retenter une énième fois son envol. La demoiselle s'aida de la musculature des cuisses de Phèdre pour se soutenir, et d'un bond, elle se dégagea de l'étreinte pour réapparaître face à lui qui avait déchanté son regard. Remarque, l'oeil ciblant les prunelles du mâle ne laissait présager rien de bon, mechanceté et malheur, tel était ce que l'on pouvait lire dans le regard noir de la jeune mère. Panamee avait eu l'impression de discuter avec le mur délavé de la ruelle, cherchant des pupilles un homme qu'elle avait pu connaître mais qui ne se montrait pas, elle commençait peu à peu à perdre patience. La tête penchée à tenter de retrouver cette bouille connue qui avait grandi, elle lâchait même des soupirs d'exaspération - ne sentant aucune réponse à ses regards.

Et la parole de Phèdre ne fit qu'empirer les choses du côté de la jeune brune, après tant d'absence la seule phrase qu'il avait réussi à sortir se résumait à du charabia, à une consonnance de lettres qui ne voulaient strictement rien dire. Finalement, elle n'avait pas l'air si importante à ses yeux. Se sentant tout d'un coup de trop, elle s'était mise à le provoquer - recherchant les prunelles de l'homme à travers sa phrase remplie de froideur, et ce fut à cet instant qu'elle sentit le regard pesant de ce dernier. Elle tentait à présent de percevoir ce à quoi il pensait, le fixant finalement des yeux avant de s'approcher pour mieux le voir encore. Il était si beau, encore. Déjà à ses neuf ans, la petite fille qu'elle était le complimentait.

Flashback


Alors qu'elle était assise sur le fauteuil en mousse du magasin, Panamee attendait que le jeune homme daigne sortir de la cabine d'essayage - dix minutes passées - et il ne répondait toujours pas aux appels incessants de la petite fillette hystérique. Elle commençait à siffler en coiffant sa poupée avec le peigne de sa maman, présente à ses côtés pour l'ajjustement du costume de son futur mari, elle se releva soudainement de son assise pour demander à Phèdre de sortir de la cage.

    « - Allez sors Phèdrie, je te jure de ne pas me moquer. »
    « - Je t'ai déjà dit que non !! Je sortirai jamais dehors comme ça, et en plus je ressemble à un pingouin. »
    « - Je suis sûre que c'est faux, allez ! Sinon, je rentre dans la cabine. » disait elle en levant les yeux au ciel, avant qu'il ne sorte juste la tête du rideau.
    « - NON ! T'as pas le droit de venir dans mon intimité. »
    « - Je te promet de ne pas regarder ta zigounette, pousse toi maintenant. », et du haut de ses neuf ans, la petite brune le poussa et réussit à pénétrer à l'intérieur de la cabine où elle le vit, vêtu d'un costard noir et blanc - et d'une minuscule cravatte sombre qui lui allait comme un gant. Elle fit glisser sa main de bébé sur sa cravate pour mieux l'applatir, puis une fois le geste fait, elle l'attrapa par la main pour se positionner à ses côtés en direction de la classe.
    « - T'as intérêt à mettre ce costume le jour de notre mariage, Phèdrie. T'es encore plus beau que mon papa. »
    « - Dis pas n'importe quoi, c'est ton père qui se marie pas moi. Je suis juste là, parce que tu l'as demandé, c'est tout. »


Et pour la première fois, Panamee était amoureuse de ce petit garçon d'une douzaine d'année. A travers cette vitre de géant, se tenait deux petits enfants qui se regardaient faire le couple de mariés, à deux semaines de celui des parents de la demoiselle, mais pour elle, c'était son mariage et son mari était parfait. Serrant un peu plus l'étreinte de leurs bras entrelacés, elle affichait ce sourire de miss univers en se trouvant fière d'avoir un ami pareil - regardant le plus beau des éléments que sa vie n'avait jamais rencontré jusque alors, Phèdre.

Flashback Ended


Son visage n'avait pas changé par rapport à sa jeunesse, malgré les cicatrices qui s'étaient rajoutées, elle voyait le même petit enfant devant qui elle était tombée amoureuse dans une cabine d'essayage. Et pourtant, elle avait la cruelle sensation qu'il n'était plus le même - l'abandon. Panamee s'était décidée de faire un bout de chemin de plus, plantant son index sur le torse du jeune homme avec un visage rempli de fureur, avant de lui lancer en pleine figure l'oubli qu'il avait commis. Sans vraiment s'en rendre compte, elle avait touché la plus grosse blessure des deux personnes présentes dans cette ruelle - la cicatrice de leur enfance - et alors qu'elle continuait de le foudroyer du regard, elle vit celui de Phèdre se décomposer. Tapant continuellement sur son torse pour lui faire comprendre ce qu'il lui avait fait subir, elle se vit petit à petit reculer par les bras du jeune homme alors qu'elle s'efforçait de recommencer à le cogner. Mais bientôt son propre fantasme de le frapper sur le torse fut réduit à néant, il lui tourna le dos et elle resta sans rien dire pendant un moment à le contempler se cacher à travers le mur.

Les longues respirations qui sortaient de la bouche de Phèdre, elle connaissait cette rage immense qu'il tentait de faire sortir autrement que par des paroles, mais au contraire pour lui, elle souhaitait qu'il se rende coupable de ce qu'il avait fait et attendait sans le secourir dans sa douleur. Du moins, ce fut jusqu'à ce qu'elle entende un coup de la part du jeune homme et qu'elle se mette à sursauter, cherchant des yeux ce qu'il avait pu faire, elle le vit rapidement descendre le long du mur sale dans un soupir profondément triste. Buguant totalement face à la situation - ne sachant vraiment s'il fallait le secourir ou pas - elle regardait tour à tour la blessure qui saignait et le jeune garçon qui venait de reposer ses yeux sur la jeune femme.

    « - JAMAIS JE NE POURRAIS T’OUBLIER. » se mit il à crier face à Panamee en hurlant encore plus fort qu'elle.


Sous le choc, ou pas. La demoiselle avait choisi de ne plus le regarder pendant un moment, passant ses mains autour de son crâne en lâchant de profonds soupirs d'exaspération. Elle se mit à marcher en rond et à tourner sur elle même, les mains au ciel comme pour tenter de comprendre la phrase du jeune homme, puis les lâchant d'un coup le long de son corps elle s'arrêta de bouger. Il saignait toujours, et plus elle attendrait plus ça serait critique se disait elle. La demoiselle n'avait qu'une envie, le claquer jusqu'à la mort pour l'avoir laissé dans un tel pétrin mais la situation ne s'y prêtait plus, alors comme pour se lâcher une dernière fois, elle écarta les bras vers lui avec incompréhension.

    « - Pourtant, tu L'AS FAIT ! Oui, Phèdre, TU L'AS FAIT ! », et se massant le haut du front en cherchant une solution à leurs retrouvailles, elle tentait de trouver une excuse dans les yeux du jeune homme, à propos de tous les déboires qu'il avait pu faire. « PAS UN COUP DE TELEPHONE, pas un seul ! Tu sais, j'ai pas changé de numéro depuis tous ses mois, mais apparemment t'as pas l'air de t'en soucier. Comme tu dis, tu ne m'as pas oublié, TU M'AS ABANDONNE COMME UN LACHE ET DANS LA MERDE EN PLUS ! » disait elle en toute grossierté, des insultes qu'elle n'aurait jamais dit en temps normal depuis qu'elle était maman. Tellement de rage dans son visage que ses yeux commençaient à s'embrumer de quelques larmes le long de son visage, et dans un soupir alors qu'il continuait de la regarder sans rien dire, elle se sécha le visage d'un revers de la main. L'énervement en gradation de la jeune mère qui se défoulait le fit grimacer, et elle comprit alors qu'il commençait non seulement à avoir mal au coeur - mais aussi à sa blessure. Et oubliant presque son réglement de compte, Panamee s'approcha du jeune homme avant de s'accroupir et de contempler les doigts saignants de ce dernier. « Il y a un hôpital, pas loin. Je sais... », et sans attendre qu'il ne répplique sans dégoût pour tout type d'établissement à murs blancs, elle attrapa son sac et en sortit de l'alcool à 90° ainsi que des compresses. « T'aimes toujours pas les hôpitaux ? Allez, fais voir ce que je peux faire. Ca t'évitera d'aller dans un endroit que tu n'aimes pas, et ça m'évitera d'expliquer à mes collègues comment tu as pu te faire une égratignure pareille. » annonçait elle d'une voix plus posée sans le regarder.
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Message(#) Sujet: Re: Sometimes we need to be saved Sometimes we need to be saved EmptyDim 24 Jan 2010 - 11:56

Au bord d’un précipice sans fond c’est dans cet état qu’il se sentait et maintenant, il savait que jamais au grand jamais il n’aurait dû aller dans cette ruelle. Il aurait du agir comme à son habitude et ne se mêler de rien car faire attention aux gens n’apporte jamais de bonnes choses. Est-ce qu’au fond, il avait réussit à la connaître de dos après toutes ses années et au fond de lui il savait déjà que c’était elle mais il avait préféré avoir la force de ne pas entrer dans cette ruelle malheureusement il ne l’avait pas. En effet, il y était allé même si au départ, il n’en était pas très sur, il n’aurait jamais réussi à faire demi-tour et s’il s’était avoué dès le début qui était l’identité de la demoiselle et bien il l’aurait été encore plus rapide. S’il avait remarqué que c’était elle dès le début, il aurait couru comme un fou pour être sur que personne ne lui fasse de mal car ça serait malheureusement toujours comme cela entre eux. Il ne pourrait jamais s’empêcher de vouloir la savoir, de vouloir le meilleur pour elle et de la protéger de tout et de n’importe qui. Elle venait de la frapper, il sentait sa peau se rougir et surtout lui faire un mal de chien et elle aurait même pu lui enlever quelques dents mais il savait que si quelqu’un avait surgit dans la rue pour l’attaquer, il l’aurait défendu sans la moindre rancœur car c’était ainsi qu’il était fait. C’est comme si sa vie avait été crée pour qu’il la protége et d’ailleurs c’est ce qu’il avait essayer de faire de son mieux même s’il n’y était jamais vraiment arriver. Comme il n’y avait pas de méchants dans les parages et qu’il n’arrivait pas à supporter la façon dont Panamee le regardait et bien il essayait de détourner les yeux et surtout il ne parlait pas comme si toutes les choses qu’il avait envie de dire n’avait aucune raison d’être et qu’ils étaient tous tellement fade. Pourtant, il voyait lorsqu’il regardait dans sa direction que la demoiselle n’aimait nullement qu’il ne parle pas mais qu’est-ce que l’on pouvait dire à quelqu’un avec qui tout c’était si mal finit et pourtant qu’il aimait encore comme avant, comme si ses trois ans et un évènement particulier ne s’était pas produit. Malheureusement ce n’était pas le cas.

♣FLASH BACK♣

Il était là devant elle et il savait que cette conversation serait une chose qu’il n’aimerait pas du tout car elle serait triste et surtout elle lui en voudrait encore plus. Il voulait dire tellement de choses, qu’il l’aimait, qu’il ne voulait qu’une seule chose passer sa vie avec elle mais tout cela n’était pas approprié à ce qui venait de se passer. D’ailleurs, il savait qu’il n’aurait pas du venir la voir mais il voulait simplement lui expliquer ce qui s’était passé et surtout le fait qu’il n’avait jamais voulu la blesser. Il n’avait pas encore parlé que déjà il sentait la main de la demoiselle atterrir sur son visage. Il savait bien qu’il l’avait mérité car ce qu’il avait fait n’était pas la meilleure de toute les choses mais au moins il s’en voulait. « Je n’ai jamais voulu te faire de la peine Pan. » Et bam, une autre baffe atterrit sur son visage ce qui voulait sans doute dire que la demoiselle ne l’entendait pas vraiment de cette oreille et qu’elle ne le croyait pas vraiment. « Parle-le moi au lieu de me frapper, dis quelque chose. » Une autre baffe atterrit sur son visage et la demoiselle s’éloigna de lui pour lui tourner le dos, il ne vit pas les larmes coulées le long de ses yeux. « Je ne veux plus jamais te voir. » Elle avait parlé d’une voix forte et cela avait tellement fait de mal à Phèdre de l’entendre parler de la sorte. Elle ne voulait plus jamais le voir et cela lui faisait tellement mal de savoir qu’elle n’avait plus du tout envie de le revoir alors qu’il avait essayé de s’excuser, lorsqu’elle l’avait retrouvé dans ce lit mais malheureusement, elle n’avait rien voulu entendre et surtout il ne comprenait pas pourquoi elle lui en voulait autant alors qu’elle ne l’aimait que comme un ami. Il voulut s’approcher d’elle mais elle recula et c’est là qu’il sut que c’était une sorte de fin entre eux, qu’elle ne voudrait jamais plus de lui, jamais plus le voir. « On m’a proposé un emploi à New York et je vais l’accepter vu que plus rien ne me retient ici. » Il parlait d’une voix totalement désespérée. Il ne voulait nullement la quitté mais elle semblait tellement ne plus vouloir de vie que rester dans la même ville qu’elle mais loin d’elle lui semblait totalement impossible. Elle n’avait toujours pas répondu, alors il s’approcha doucement, lui fit un doux baiser dans ses cheveux avant de s’en aller pour toujours.

♣FLASH BACK♣

Il revoyait dans le regard de la douce Panamee celui qu’il avait vu quand il était partit pourtant, il ne se s’était pas passé un jour sans qu’il ne pense à elle, sans qu’il ne se demande ce qu’elle devenait et si tout se passait bien dans sa vie. Et il n’aimait pas la voir triste et ce qui le peinait plus que tout à l’instant c’est que c’était lui qui la rendait si triste, il s’en voulait d’être la cause de son si grand chagrin. Chaque fois qu’elle lui en voyait un de ses regards des plus meurtriers, qu’elle lui montrait à quel point elle lui en voulait et à chaque fois qu’elle tapait sur son torse et bien cela lui faisait mal, non pas physiquement mais au plus profond de son être. Elle tapait encore et encore sur son torse et elle s’attardait sur cette blessure qui lui faisait encore mal maintenant mais ce n’était plus de la même manière, la blessure mentale que celle-ci lui avait infligée n’était jamais partie. D’ailleurs c’est après ce jour qu’il a décidé de la laisser vivre sa vie et de rester loin d’elle tout en la surveillant car il avait peur de tout le mal qu’il pourrait lui faire sans en être l’auteur. Et puis, son visage se figea, l’entendre dire qu’il l’avait abandonnée était trop dure pour lui alors il s’était retourné car il allait faire une crise de rage comme il en avait parfois. Lorsqu’il se trouvait devant un homme celle-ci partait presque immédiatement puisqu’il n’avait qu’à frapper le jeune homme et le tour était joué. Malheureusement, devant lui c’était Panamee et puis, jamais au grand jamais il ne pourrait la frapper ni même lui en vouloir. En effet, il s’en voulait à lui-même de l’avoir laisser croire pendant si longtemps que c’était de l’abandon alors que ce n’était nullement le cas. Et à force de refouler cette rage extrêmement contre lui-même, il était à deux doigts de l’explosion son visage était aussi rouge que s’il se trouvait dans une pièce en flamme et son corps était aussi crispé que s’il quelqu’un le tordait de tous les côtés. Alors, il avait explosé laissant aller sa rage contre le mur avant de descendre tout doucement contre celui-ci. Et puis, il avait crier d’une force inimaginable pour essayer de lui faire comprendre qu’il disait la vérité et surtout parce qu’il avait tellement de choses dans sa tête et dans son cœur qui se voulaient contradictoire. Il lâche quelques instant le regard de la demoiselle car il se trouvait dans une sorte de transe. En effet, ses bras pendaient le long de son corps et l’un de ses poings commençaient à se remplir de sang mais il s’en moquait même si une douleur commençait peu à peu à envahir son bra,s il essayait de rester impassible. Lorsqu’il releva les yeux vers Panamee, elle était en train de faire les quatre cents pas comme si elle ne savait plus du tout comment réagir face à la situation. « - Pourtant, tu L'AS FAIT ! Oui, Phèdre, TU L'AS FAIT ! » Il releva les yeux vers elle en étant toujours assis, il n’avait pas la force de se lever et il ne savait pas vraiment quoi lui répondre. Il savait que ce qu’il lui dirait ne lui plairait pas et puis pour lui ce n’avait pas été l’abandonné mais la sauver. S’il était resté son influence néfaste se serait prolongé sur la demoiselle et cela, il ne pourrait le supporter. « PAS UN COUP DE TELEPHONE, pas un seul ! Tu sais, j'ai pas changé de numéro depuis tous ses mois, mais apparemment t'as pas l'air de t'en soucier. Comme tu dis, tu ne m'as pas oublié, TU M'AS ABANDONNE COMME UN LACHE ET DANS LA MERDE EN PLUS ! » Cela en était trop, l’envie de frapper revenait et avec encore plus de force, il appuyait les poings sur le sol et regardait à terre ne pouvant se résoudre à regarder les tendres prunelles de celle qu’il aime. Il n’arrivait pourtant toujours pas à lui parler comme si aucun mot n’arrivait à sortir et pourtant il avait tellement de choses à dire. Et il la voyait en train de pleurer, quelques larmes coulaient le long de ses yeux et il s’en voulait davantage. Il aurait aimé se relever, la prendre dans ses bras et sécher toutes les larmes coulant de ses douces prunelles mais il ne le pouvait pas car il n’était plus rien pour elle. Il fit une drôle de grimace comme pour montrer combien il était désolé mais surtout car sa blessure lui faisait un mal de chien. Il la vit s’approcher de lui et un léger sourire apparu sur son visage car il était dur pour lui de ne pas se sentir bien dès qu’il se trouvait près d’elle. Il était toujours là dans sa contemplation lorsqu’il l’entendit parler à nouveau. « Il y a un hôpital, pas loin. Je sais... » une moue dégoûtée car il n’avait jamais aimé y aller et cela ne changerait sans doute jamais. « T'aimes toujours pas les hôpitaux ? Allez, fais voir ce que je peux faire. Ca t'évitera d'aller dans un endroit que tu n'aimes pas, et ça m'évitera d'expliquer à mes collègues comment tu as pu te faire une égratignure pareille. » Il fit un petit sourire car elle n’avait pas oublié ce genre de choses et alors qu’elle allait commencer à le soigner et bien il l’arrêta. Retenant l’une de ses mains pas celle qui ne saignait pas avant de retourner son visage vers le sien. Elle voulait qu’il parle et bien il allait parler. « Pan, je ne t’ai pas oublié et je ne t’oublierais jamais, il ne sait pas passer un jour sans que je pense à toi. Et tu te souviens de cette dernière fois où l’on s’est vus, tu m’as dis que tu ne voulais plus jamais me revoir. Alors, je t’ai écouté, je suis partie pour ne plus te faire de peine. Je voulais te sauver de moi et de toutes ses choses qui font que je ne suis pas quelqu’un de bien pour toi. Je suis parti que je ne pouvais pas m’imaginer te voir tous les jours et savoir que je n’étais plus rien pour toi. Ce soir-là j’attendais juste que tu me dises de rester et je serais rester. Mais il ne sait pas passer un jour sans que je ne pense à toi et j’espérerais de tout mon cœur que tu sois heureuse. » Le jeune homme fit une petite pause car son bras commençait à lui faire mal mais il refusait toujours qu’il la soigne. Et il se rappelait une phrase qu’elle avait dite et la colère monta en lui. « NE ME TRAITES PAS DE LACHE CAR EST-CE QUE TU SAIS LE COURAGE QU’IL M’A FALLUT POUR M’ELOIGNER DE TOI ? C’est la chose la plus dure que j’ai eu à faire de toute ma vie. Mais ce que je ne comprends pas c’est pourquoi tu dis que je t’ai laissé dans la merde ? » Il avait parlé et d’une certaine manière cela lui faisait du bien. Comme il avait dit tout ce qu’il avait à dire et bien il se décida à laisser à Panamee la possibilité de le soigner même si que ça soit dans un hôpital ou ici il n’aimait pas trop cela. « Je n’aimerais jamais les hôpitaux et il est vrai que me voir arriver ainsi et bien ils se seraient poser des questions surtout pour la grosse trace rouge sur mon visage qui est bizarrement à la forme de ta main. » Il voulait essayer de détendre un peu l’atmosphère car il avait peur de sentir les doigts de médecin de la demoiselle se mettre en route, il n’avait jamais aimé les médecins et surtout depuis son accident. Il avait envie de lui dire de ne pas la soigné mais il ne savait que trop bien qu’elle refuserait.
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Message(#) Sujet: Re: Sometimes we need to be saved Sometimes we need to be saved EmptyDim 24 Jan 2010 - 15:50

Flashback


Une après midi comme une autre, alors qu'elle entamait sa quatorzième année - et qu'il était proche de la majorité, leurs deux corps les avaient emmenés à la piscine où ils se cherchaient. Elle était allongée proche de lui sur un transat à rayures où son regard se portait depuis quelques secondes sur l'ami de Phèdre, reluquant presque la musculature de cet homme bronzé qui entamait sa neuvième longueur, sous les yeux épatés de la demoiselle. Elle se mit soudainement à mordiller sa lèvre supérieure en le voyant sortir du bassin, tel un poisson, et elle comme un requin, le foudroyait de ses prunelles noires en n'oubliant presque la présence de son meilleur ami.

    « - Dis Pan, il te plaît Alejandro ? », disait le jeune brun étendu sur le transat de la piscine de Boston.
    « - Pourquoi tu me poses cette question ? », Panamee s'arrêta tout d'un coup de reluquer le mexicain.
    « - T'as bientôt quinze ans, tes hormones poussent, alors tu peux me le dire si t'es intéressée par lui. »
    « - Mais n'importe quoi ! Il est très galant mais je ne jouerai pas au chat et à la souris avec Alej. »
    « - Et avec moi, tu joueras un jour à la petite souris ? »

    La jeune McCawley avait bien compris les propos de Phèdre, un petit sourire dans le vent alors qu'elle se reposait sur sa serviette, elle lança un petit salut de la main au jeune sud-américain, et reporta ses yeux noirs sur le jeune homme avec une bouille taquine aux lèvres.

    « - Ca se pourrait bien... un jour. »


Et comme deux imbéciles ils se contemplèrent les yeux dans les yeux, la révélation venait d'être lancée alors qu'elle détourna le visage de son copain pour repartir dans sa contemplation, Alejandro. Elle eut presque un petit sourire naïf et innocent alors qu'il s'avançait vers ses deux amis - et, alors qu'il se ramenait vers Phèdre, elle se dégagea des deux hommes où elle partit droit devant elle, plongeant comme une sirène dans la piscine.

Flashback Ended


Les bras au ciel en hurlant sur la gent masculine, elle avait la rage contre le jeune homme - et malgré son désir de secourir sa main en sang, elle ne pouvait le laisser gagner la partie sans rien dire. Alors le tapant ou le fouettant sur le torse là où sa cicatrice résidait toujours, elle en était certaine, la demoiselle commença à le marteler de coups en lui gueulant dessus. Panamee avait une telle haine envers Phèdre qui dépassait tout, toutes ses années elle avait attendu de ses nouvelles et alors qu'elle pleurnichait après le jeune homme, elle le voyait se contenir pour ne pas la frapper ou partir en courant. Oui, elle le connaissait certainement trop et peut être lui pas assez. Voyant la décomposition du visage de ce dernier qui souffrait si bien mentalement que physiquement, elle s'accroupit finalement à ses côtés et chopa sa main avant de se faire stopper par l'autre main de Phèdre.

    « - Pan, je ne t’ai pas oublié et je ne t’oublierais jamais, il ne sait pas passer un jour sans que je pense à toi. Et tu te souviens de cette dernière fois où l’on s’est vus, tu m’as dis que tu ne voulais plus jamais me revoir. » Panamee eut comme une décharge électrique à cette déclaration - elle semblait totalement perdue et son visage se mit à pâlir sous les promesses qu'elle lui avait demandé d'exaucer, se trouvant totalement bête qu'il l'ait écouté. Les femmes voulaient toujours le contraire de leurs paroles. Elle avait la tête abaissée vers la main du jeune Braintwood et, cherchait à trouver une occupation pour ne pas lui répondre, apeurée ou déboussolée, elle tenta une énième fois de prendre sa main saignante entre les doigts, sans grand succès.« Alors, je t’ai écouté, je suis partie pour ne plus te faire de peine. Je voulais te sauver de moi et de toutes ses choses qui font que je ne suis pas quelqu’un de bien pour toi. Je suis parti que je ne pouvais pas m’imaginer te voir tous les jours et savoir que je n’étais plus rien pour toi. » Un petit sourire apparut sur les lèvres de la demoiselle qui se tenait toujours à ses côtés, il pensait réellement ce qu'il disait ? Secouant doucement la tête comme pour répondre au discours sans le couper, elle avait vécu sa disparition comme une trahison, du fait qu'il ne tenait pas à elle - et que dans le cas contraire, elle pleurait et hurlait sur lui parce qu'elle avait pensé à un avenir avec lui.« Ce soir-là j’attendais juste que tu me dises de rester et je serais rester. Mais il ne sait pas passer un jour sans que je ne pense à toi et j’espérerais de tout mon cœur que tu sois heureuse. »


Elle eut comme le souffle coupé - cherchant de la respiration en jugeant mieux de scruter le sol, elle se décida un moment de le regarder dans les yeux où elle vit les petites prunelles de Phèdre qui la contemplait. Bientôt coupé par la grimace que son visage exerçait, elle comprit tout de suite son appel à la douleur et approcha sa main de celle du jeune homme en tentant de la garder en main. Manque de peau, il dégagea une nouvelle fois le bras féminin et elle racla sa gorge en grognant paisiblement à son refus, soupirant même de sa non-maturité face à la blessure qui allait s'aggraver. Elle resta un long moment sans tenter quoique ce soit, mais le désir de son devoir de sauver les gens étant bien plus fort qu'une claque - elle le regardait dans les yeux et attrapa sa main avec une compresse. Son coton fut vite viré par Phèdre qui se mit soudainement à hurler en retirant sa main, et elle maugréa encore plus fort en roulant en boule la compresse qui ne servirait plus à rien, pour le moment.

    « NE ME TRAITES PAS DE LACHE CAR EST-CE QUE TU SAIS LE COURAGE QU’IL M’A FALLUT POUR M’ELOIGNER DE TOI ? C’est la chose la plus dure que j’ai eu à faire de toute ma vie. Mais ce que je ne comprends pas c’est pourquoi tu dis que je t’ai laissé dans la merde ? » Son visage s'assombrit immédiatement à la fin de sa phrase, cherchant à toucher les phalanges de ce dernier qui se refusait aux soins de la belle, et elle soupira. Surprise de l'entendre parler aussi haut, elle avait de petits yeux étonnés en le voyant autant à cran - mais rien ne dérogeait à la règle, il l'avait tout de même abandonner, et qui plus est dans la merde. Elle était indignée et encore plus en colère de l'entendre parler ainsi, après tout ce qu'ils avaient vécu il se permettait de hausser la voix sur elle ; et son coeur s'arrêta de battre un moment pour se briser en mille morceaux. Elle le haïssait à l'écouter crier dans ses tympans qui souffraient - et cherchant un dernier recours pour ne pas lui pleurer dessus, elle sentit sa main emprisonnée entrain de revivre, comprenant alors qu'il lui laissait le choix de la secourir. Elle porta alors sa main contre celle du jeune Phèdre sans rien ajouter, cherchant juste à stopper le saignement avec sa compresse et à dégager les éléments poussiéreux avant de passer à la souffrance, l'alcool. « Je n’aimerais jamais les hôpitaux et il est vrai que me voir arriver ainsi et bien ils se seraient poser des questions surtout pour la grosse trace rouge sur mon visage qui est bizarrement à la forme de ta main. » Elle esquissa un petit sourire en coin en continuant de panser sa blessure - Panamee leva même la tête en direction de la joue du garçon, voyant toujours la marque de ses phalanges qui étaient restés cloîtrer sur son visage.
    « - Ne dis pas ça, on voit presque rien - j'ai pas dû taper assez fort finalement. », disait elle sur un ton plus ou moins ironique en reposant ses prunelles sur la main de l'homme. Elle se redressa un moment de ce dernier où elle jeta la compresse dans le container à quelques mètres d'eux, puis revenant sur ses pas ; la demoiselle attrapa en main la solution alcoolique avec une petite grimace suspendue sur son minois. « Ca risque de faire mal, prêt ? » Comme réponse, elle eut la même singerie sur la bouille de Phèdre - secouant la tête en un petit sourire de le voir faire l'enfant, elle pencha le tube et contemplait de ses pupilles noires le regard du garçon qui hochait à présent la tête. La demoiselle se mit à tenir fermement la main de ce froussard et lâchant un petit soupir de désolation ; comme ci elle allait elle même souffrir ; et commença à verser quelques gouttes où elle vit la réticence du garçon. Elle s'y attendait après tout, il s'était pas ouvert la main pour rien - elle s'approcha un peu plus de l'homme et remit sa main dans la sienne comme pour le soulager, attrapant de son autre bras une compresse pour dégager les morceaux du mur collés contre ses phalanges ouvertes. Dans un soupir alors qu'elle le voyait gesticuler dans tous les sens malgré sa taille robuste, elle essayait de rattraper les dégâts jusqu'à ce qu'elle se mette à s'énerver devant l'agitation de Phèdre. « Arrêtes de bouger sinon j'arriverai jamais à te soigner. », 'te soigner', ainsi le mot qu'elle désignait. Elle attrapa une autre compresse entre les doigts et l'aplatit en appuyant légèrement dessus où elle entendit le grognement du garçon - elle tentait d'arrêter le saignement avec l'une des manières des plus efficaces, avant de commencer le bandage. Et, dans ce moment d'intimité où elle ne lui parlait presque plus, Panamee qui regardait la main en repensant à toute cette dispute non-terminée, elle qui enroulait sa main dans un strap blanc - lui balança en pleine figure et à mi-voix sans s'énerver, pour le moment. « T'es qu'un imbécile... »
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Message(#) Sujet: Re: Sometimes we need to be saved Sometimes we need to be saved EmptyDim 24 Jan 2010 - 20:48


♣FLASH BACK♣

Il était là et pourtant en même temps il se trouvait dans un autre monde qui n’était nul autre que celui des rêves. Malheureusement, on ne pouvait pas vraiment appeler ce qui se passait dans sa tête comme un doux et magnifique rêve et s’en était malheureusement le contraire. Un cauchemar, voilà ce qu’il était en train de faire et tout ce qu’il aimerait c’est pouvoir s’en sortir. En effet, imaginez-vous retrouver dans un monde sombre où vous revoyez le moment de votre vie passer encore et encore et surtout vous voyez la personne que vous aimez le plus se faire attraper par trois garçons complètement fêlés. « Non, Pan, vas-t’en, ne la touchez pas. » Tout à coup il se réveillait en sursaut et il sentit une douce main prendre la sienne et essayer de le calmer en se rapprochant de lui. « Chut, tout va bien Phèdrie, je suis là à tes côtés et rien ni personne ne nous séparera. » Le jeune homme se rapprocha de la demoiselle. Ils dormaient dans le même lit mais cela ne voulait pas dire qu’il se passait quelque chose entre eux. Panamee ne voulait simplement pas le laisser seul depuis l’accident et lui s’était montré plus protecteur que jamais. La demoiselle touchait ses cheveux et le lui a pris dans ses bras, il avait besoin de la sentir près de lui pour être bien au moins un minimum. « Quelqu’un nous séparera bien un jour, tu trouveras l’homme de ta vie et ce jour-là tu m’oublieras. » Il y avait une sorte d’appréhension dans sa voix comme s’il ne voulait jamais que ce moment arrive, comme si le jour où elle aurait quelqu’un dans sa vie et bien tout serait changer. En signe de mécontentement et lui prouver le contraire Panamee posa sa tête sur le torse du jeune homme tout en touchant délicatement ses cheveux. « Personne ne m’enlèvera de tes bras. » Le jeune homme lâche un délicat sourire et la demoiselle en fit de même mais au fond d’elle, elle ne pouvait s’empêcher de penser à cette nuit et cette grosse cicatrice pour laquelle elle se sentait tellement responsable.
♣FLASH BACK♣


Elle lui en voulait plus que tout et la personne qui ne l’avait pas encore comprit et bien devait être le plus sombre de tous les idiots que la terre avait un jour créer. D’ailleurs, il n’y avait qu’à voir la manière dont elle levait les bras au ciel et qu’elle s’énervait sur sa petite personne alors qu’il n’avait pas vraiment agit. Mais c’est sans doute cela qui énervait Panamee c’est qu’elle avait beau s’énerver plus que tout et que lui et bien il ne réagissait pas vraiment. Toute personne normale aurait répondu depuis longtemps à tout ce qu’elle avait dit mais lui se contentait de répondre de temps en temps quand il n’arrivait plus du tout à tenir. En effet, il est bien dur d’avouer à quelqu’un que vous aimez plus que tout et cela depuis des années que la raison pour laquelle vous êtes parti c’est que vous ne pouviez plus supporter de ne pas l’avoir près de vous et surtout de lui avoir fait du mal. Et oui, le jeune homme s’était toujours sentit responsable de ce qui s’était passé le jour de l’accident et il était sur que si elle ne l’avait jamais connu sa vie aurait pu être beaucoup plus heureuse. Mais le fait qu’elle croie qu’il l’avait oublié avait été la pire de toutes les choses pour lui et il s’était énervé contre le mur de ne pas avoir comprit toutes les subtilités des paroles qu’elle lui avait dites. Mais il était comme cela, lorsqu’on lui disait quelque chose et bien il le comprenait et puis il l’appliquait. Elle lui a dit qu’elle ne voulait plus jamais le revoir alors il était partit pour lui laisser vivre sa vie mais il comprenait peu à peu au fil de la conversation qu’il n’avait pas vraiment faite le meilleur des choix ce soir-là. Enfin, il n’acceptait nullement qu’elle le soigne tant qu’il n’aurait pas finit de parler, il voulait lui dire une partie de ce qu’il avait sur le cœur et surtout lui faire comprendre que le jour où il pourrait l’oublier n’était pas encore arriver. D’ailleurs, il commençait même à penser que cela était impossible. Pendant plus de trois ans et bien il avait essayé de l’oublier de toutes les manières qu’il soit. Il avait d’abord changer de ville ce qui devait d’une certaine manière l’aider mais cela n’avait pas vraiment marché car il n’arrivait pas à sortir de sa tête la demoiselle. Alors, il avait décidé de ne plus avoir aucun contact avec elle, aucune lettre, aucun coup de fil aucune rencontre et cela n’avait pas été plus réjouissant. Il avait donc continué en couchant avec des filles pour ne plus penser à celle qu’il a toujours aimé et il était devenu alcoolique car les seuls moments où il ne pensait plus vraiment à elle c’est lorsqu’il était totalement plein. Bien entendu, c’était une chose dont il ne parlait pas vraiment, il buvait la plupart du temps seul chez lui car personne ne pouvait trouver à y redire. Bien entendu, de temps en temps, il allait dans des bars mais cela ne lui arrivait que peu souvent. Cela faisait un petit temps qu’il n’avait plus d’alcool et pourtant il n’en ressentait pas encore la sensation de manque. Il faut dire qu’à ses côtés se tenait sa plus forte drogue et elle lui faisait beaucoup plus d’effet que la drogue. Trois ans qu’il ne l’avait pas vu et il pensait encore à elle alors que se passerait-il après cette soirée ? Il ne pourrait nullement vivre sans la revoir mais il savait bien que cela ne serait nullement la priorité de la demoiselle de le revoir. Au contraire, elle l’éviterait sûrement et lui qu’est ce qu’il pourrait faire ? Ils vivaient dans la même ville et de surcroît dans le même quartier. L’oublier serait encore plus impossible maintenant. Est-ce que penser à cela à contribuer à faire monter sa colère ? Sans doute mais il y avait la douleur de son cœur, une douleur qu’il ne pourrait jamais faire taire puisqu’elle prenait toute sa vie. Et puis, il avait tellement mal à sa main et même s’il ne laissait pas encore la jeune femme s’en occuper, il fallait qu’il fasse un peu disparaître cette douleur. Il ne s’était pas raté, il faut dire qu’en lui vivait une profonde colère causer par la tendre demoiselle. Certaines personnes pourraient le traiter de fous mais il était tout simplement un homme amoureux depuis trop de temps et qui n’avait jamais laissé une chance à cet amour déclore. Premièrement parce qu’à l’époque, il était pauvre et elle avait des millions, il avait quatre ans de plus que lui et surtout, il ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle méritait beaucoup mieux que lui. D’ailleurs, alors qu’il la regardait et bien il ne pouvait s’empêcher de penser la même chose que même si les choses allaient peut-être mieux entre eux et bien il ne pourrait nullement être assez bien pour elle. C’était son idéal, celle sans qui il ne pourrait pas vraiment être lui mais celle qu’il n’aurait malheureusement jamais.

Pour le moment, il se contentait d’empêcher à chaque fois Panamee de soigner sa blessure en tirant sa main dès qu’elle la prenait. Il faisait cela pour qu’elle l’écoute parler jusqu’au bout et aussi pour sentir à chaque fois son cœur faire un bon dès qu’elle le touchait. Trois ans qu’il n’avait plus eus aucune contact avec elle et cela lui semblait un temps bien trop long. Bien entendu, cela n’avait pas l’air d’amuser Panamee qui allait sans doute se mettre en colère dans peu de temps mais il l’avait déjà vu en colère ce soir alors une fois de plus ou de moins et bien cela ne lui semblait pas la plus dure de toutes les choses à supporter. Puis voyant son regard noir et bien il se décida à la laisser commencer à lui faire mal. Rien que de savoir qu’un médecin allait le soigner cela lui faisait une peur bleue. Jamais il n’aimerait cela et ce n’était pas vraiment près de changer. Il se sentit un peu plus en confiance lorsqu’elle posa une main sur la sienne et à cet instant il la regarda droit dans les yeux et il y vit toute la peine qu’il y avait fait surtout de petites larmes prêtes à coulées. Il lâche deux secondes la main de Pan pour aller les enlevées avant de revenir à sa place et de lui faire son regard des plus tendres. « Je suis désolé, je n’avais aucunement l’intention de crier c’est juste que tu ne seras jamais à quel point il est dur de se passer de toi. » Il avait faillit rajouter quelque chose mais il avait peur d’en dire trop. D’ailleurs il avait essayé de faire un peu d’humour avec la marque toute rouge sur son visage qui avait eut le don de plaire un tant soi peu à la demoiselle. « - Ne dis pas ça, on voit presque rien - j'ai pas dû taper assez fort finalement. » C’était un euphémisme de dire qu’elle n’avait pas frappé fort. En effet, il sentait encore la grande gifle qu’elle lui avait donnée mais il essayait de ne pas y penser. « Et bien j’espère que tu ne me frapperas jamais plus aussi fort et si tu ne me frappes plus jamais çà ne me dérangerait pas non plus. » Bien entendu, il mettait beaucoup d’ironie dans ses paroles et il était presque sûr qu’elle allait le comprendre même s’il est vrai qu’il préférait de loin qu’elle ne le frappe plus jamais. « Ca risque de faire mal, prêt ? » Et voilà la phrase qu’il n’avait nullement envie d’entendre. Son visage se crispa et cela ne cessa légèrement que lorsque la demoiselle prit sa main et encore il se sentait mal. Il détestait ce qui était en train de se passer sous ses yeux. Il souffrait totalement et était totalement réticent ce qui ne plaisait nullement à Panamee. Il faut dire qu’en tant que médecin et bien elle avait pas mal de boulot avec lui car il était pire qu’un enfant de 5 ans. Il n’arrêtait pas de gesticuler à chaque fois qu’elle touchait sa blessure et comme s’il s’y attendait la demoiselle en eut marre. « Arrêtes de bouger sinon j'arriverai jamais à te soigner. » Pourtant, la demoiselle était très douce mais rien que de savoir qu’elle était médecin l’empêchait de bien se comporter. Il aurait toujours cette peur panique des médecins ce qui semblait très contradictoire car il ne pourrait nullement aimer une autre personne que Panamee alors qu’elle représentait quand même son pire cauchemar lorsqu’elle portait une blouse blanche. Lorsqu’elle eut enfin finit, le jeune homme en paru terriblement soulagé même s’il aimait bien le fait qu’elle soit si proche de lui pendant qu’elle le soignait. Malheureusement, elle ne saurait jamais à quel point il l’aimait. « T'es qu'un imbécile... » Phèdre sortit de ses pensées et ce mis à sourire. Il montra la place à côté de lui pour que la demoiselle s’asseye et s’il ne s’était pas retenu et bien il lui aurait répondu un imbécile qui t’aime mais il ne fallait jamais qu’elle découvre son si terrible secret. « Un imbécile qui demande ton pardon car il ne savait pas le mal qu’il allait te faire en t’écoutant. » Il lui faisait une sorte de regard de chien battu, ils voulaient qu’ils parlent calmement car ils avaient tous les deux des tas de choses à se dire.
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Message(#) Sujet: Re: Sometimes we need to be saved Sometimes we need to be saved EmptyLun 25 Jan 2010 - 0:49

Flashback


Se sentant tellement responsable de la blessure de Phèdre, elle eut comme un coup de jus en touchant le torse de son ami - cherchant à réparer la bêtise de jeunesse où il avait voulu la sauver, elle fixait du regard la cicatrice, assise en tailleur sur le même lit que ce dernier. Lui, les bras derrière la tête à la contempler avec un petit sourire anodin, elle avait finalement posé sa tête puis sa main sur le ventre de l'homme, soupirant un souffle dessus avec l'essai de la faire disparaître. Elle se mit soudainement à suivre le cheminement de son corps, descendant jusqu'au nombril où s'arrêtait la bosse de sa coupure, puis remontant comme une araignée à deux pattes elle se stoppa au niveau de ses pectoraux, les yeux suppliants en direction du garçon.

    « - Plus tard, quand je serai médecin ; je te promet de faire disparaître cette vilaine cicatrice. », disait elle avec un air serein en contemplant la blessure sur le torse du jeune garçon.
    « - Et si je veux pas ? Ca me fait un souvenir de toi après tout, un mauvais, mais un souvenir. »

    (...)

    « - Pourquoi tu t'es arrêté de parler Pan, ça ne va pas ? Arrêtes de faire cette grimace. »
    « - Non il n'y a rien. C'est juste que je m'étais promis de rester toujours auprès de toi, ce jour là... »
    « - T'es pas coupable de ce qui m'est arrivé, ni moi d'ailleurs. »
    « - Au moins tu passes pour un vaillant, moi je passe pour une mauviette. » Elle relevait sa petite moue grimaçante, déçue de sa place dans l'action.
    « - Non, tu passes pour la femme. Celle pour qui je serai capable de mourrir, sans le moindre scrupule. »


Elle finit par écraser sa main contre le torse dénudé de Phèdre - et totalement surprise (ou pas), elle redressa son joli minois en direction du garçonnet, un sourire aussi grand que dans les dessins animés. Oui, elle avait bien entendu. Se rallongeant la tête sur le nombril de ce dernier, elle passa son bras au dessus de sa tête et le déposa sur le haut de son buste, Panamee était heureuse. Elle venait de trouver son protecteur ou plutôt l'homme qui serrait toujours à ses côtés, du moins c'est ce qu'elle croyait, et puis elle était naïve pour gober chacune de ses paroles, alors ses yeux se mirent à pétiller et à tourner dans tous les sens.

Flashback Ended


Attrapant en silence la main saignante de Phèdre, elle était totalement paniquée par chacune des phrases criardes de ce dernier - il lui avait hurlé dessus, et avait réussi à lui donner la chair de poule. Elle était toute crispée et semblait effrayée par ses propos et, bientôt le geste le plus crédible pour lui montrer qu'elle avait peur de lui avait été de pleurer ; telle une enfant comme autrefois, elle fit vibrer ses pupilles jusqu'à laisser s'éparpiller quelques larmes. La main contre la sienne pour le rassurer, Panamee essayait tant bien que mal de le réconforter dans la situation, cherchant elle même à s'apaiser des hurlements de la bouche voisine, jusqu'à ce que sa main rencontre sa joue. Il venait de porter son bras propre contre son visage en l'éfleurant doucement - jusqu'à faire glisser ses sanglots et les dissiper, elle se sentit toute idiote et ne put que pleurer un peu plus alors qu'il s'efforçait de les arrêter.

    « - Je suis désolé, je n’avais aucunement l’intention de crier c’est juste que tu ne sauras jamais à quel point il est dur de se passer de toi. » Ses yeux s'étaient reportés sur les prunelles tendre de Phèdre qui la fixait, sa main toujours contre sa joue qu'elle n'avait osé retirer, elle jugeait mieux de détourner rapidement son regard avant de déraper. Elle eut même ce petit picotement au coeur à sa phrase - malgré toute leur absence, il avait toujours su lorsque quelque chose n'allait pas chez Panamee, et encore durant ce moment, il le montrait. Elle n'avait lâché que quelques gouttes, que quelques larmes et il s'était plié en deux pour tenter de l'apaiser, alors qu'il avait été la cause de ses pleurs. La demoiselle hochait la tête positivement en comprenant, et sans rien dire elle attrapa la main du jeune homme : elle était toute abîmée, et il n'y avait pas que le coup derrière tout ça. Regardant un instant l'état des doigts saignants, elle se mit à soupirer en secouant la tête sur l'imbécilité et l'impulsivité de son ami, et attrapa une compresse sur ses doigts qu'elle commença à appliquer sur ses phalanges, délicatement. « Et bien j’espère que tu ne me frapperas jamais plus aussi fort et si tu ne me frappes plus jamais çà ne me dérangerait pas non plus. », et alors qu'elle s'apprêtait à verser de l'alcool sur la main du garçon, Panamee laissa échapper un petit sourire en coin en secouant la tête de par et d'autre - pas tellement convaincue de ne plus le gifler à l'avenir. Après tout ce qu'il avait fait, elle savait pertinemment qu'elle n'aurait jamais fini de le frapper, c'était peut être plus fort qu'elle, mais le destin avait fait qu'il méritait de bonnes paires de claques. Et alors qu'elle retirait le plus gros de la blessure avec ses fins doigts, elle eut comme un secouement de la tête (négative) qui signifiait qu'elle n'avait pas fini - cherchant le bon moment pour lui verser le produit incolore, elle s'avouait elle même qu'elle ne regrettait la baffe qu'elle lui avait donné.

    « - A croire que depuis ton absence j'ai appris à me défendre. Mais en tout cas, je t'assure que tu la méritais pleinement. » répondait elle avec un air indifférent aux coups qu'elle avait porté, elle décapsula le bouchon de l'alcool et s'apprêtait à le vider sur la main - mais avant tout de chose, elle redressa le visage où elle le foudroya directement de ses pupilles, sans grande méchanceté dans ses paroles.« Et si je m'écoutai, tu en mériterai une bonne dizaine encore. » Elle le vit serrer les dents difficilement alors qu'elle le prévenait sur la douleur qu'il allait endurer, monsieur ne voulait pas des hôpitaux, alors il allait avoir mal. La jeune mère se mit à soupirer à son tour comme pour le soutenir, cherchant le moment où il commencerait à parler ; et là elle lui lança l'alcool sur la main où il se mit à gesticuler dans tous les sens. Evidemment que ce n'était pas plaisant songeait elle, mais elle souriait en coin alors qu'elle tenait fermement la main blessée, attrapant une compresse pour la déposer sur la blessure et enlever les impuretés. Elle eut presque mal quelque part - mais c'était sa vengeance personnelle de le voir respirer à grands souffles, même si elle se sentait coupable de sa blessure, il devait se sentir coupable de son départ. Et, attrapant le strap entre les doigts où elle mit auparavant une tige de coton stérilisée, elle entoura sa main d'une bande blanche en lui demandant d'ouvrir et de fermer la main, pour plus de facilité. Quelques secondes plus tard, alors qu'elle finissait les finitions de son pansement elle lui balança l'imbécile qu'il était ; le pensant réellement, elle jeta le restant des papiers sales dans le contenair et revint à ses côtés pour voir s'il ne souffrait pas trop.

    « - Un imbécile qui demande ton pardon car il ne savait pas le mal qu’il allait te faire en t’écoutant. » Ce regard de chien battu elle le connaissait depuis des années, et il l'avait manqué, le contemplant de haut elle le regardait - lui qui l'invitait à s'asseoir à ses côtés pour discuter, elle obéit rapidement et se retrouva assise à ses côtés. Un long silence se mit à pointer le bout de son nez, elle avait les deux bras entre les jambes et venait de l'entendre parler ; après tout, elle était quelque part coupable de son départ, mais n'imaginait pas à quel point il l'écoutait. Panamee eut un petit sourire en jetant un oeil au jeune homme beaucoup plus grand que lui, elle regardait la moto à quelques pas des deux jeunes.


Flashback


    « - Regarde Pan, plus tard cette moto elle sera à moi, tu verras je t'emmenerai faire des tours. »
    « - Il y a beaucoup trop d'accidents en deux roues en ce moment, tu iras sans moi faire le tour du monde. »
    « - T'es pas croyable... T'as peur de tout en fait. »
    « - Non, j'aime pas les motos c'est tout, et puis de toute manière - les motos, ça ne te va pas. » disait elle en se redressant du sol où ils étaient allongés tous les deux à feuilleter un magazine sur les bijoux de Phèdre.
    « - Hey, ça va je disais ça comme ça, je me fiche que t'aimes pas ma moto, je t'aime quand même, flipette. »
    « - J'ai pas peur de tout et puis c'est pas ta moto, tu l'auras jamais de toute manière. »


Flashback Ended


    « - Tu l'as finalement acheté ? T'es pas croyable... » disait elle en riant, montrant de la tête l'immense engin qui se cachait dans la pénombre. Elle reposa ses yeux noirs sur le jeune brun qui se mettait à sourire - cherchant un sujet de discussion pour les deux adultes, elle lâcha un autre soupir et tout d'un coup, sans qu'elle ne le sut vraiment pourquoi, elle se mit à discuter sans s'arrêter. « Ta blessure, deux bandages par jour avec de l'alcool et des compresses, le meilleur remède si tu veux pas passer à l'hôpital. Qu'est ce que tu fiches ici Phèdre ? Je veux dire, tu m'as manqué. Réellement. Et puis, t'aurais jamais dû m'écouter ce jour-là... Parce que t'as loupé ton créneau. » Elle eut presque un faible sourire en repensant à ce moment devant la vitre de ce magasin où ils s'étaient promis de se marier ensemble, et alors qu'elle lâchait un autre soupir elle reposa ses prunelles pétillantes sur le garçon.« Notre mariage c'était le 13 mars 2010, alors oui, t'as loupé ton créneau. »
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Sometimes we need to be saved Vide
Message(#) Sujet: Re: Sometimes we need to be saved Sometimes we need to be saved EmptyLun 25 Jan 2010 - 15:36

Le silence pouvait avoir du bon parfois, du moins c’est ce que pensais Phèdre. En effet, le silence permettait de réfléchir sans que notre jugement ne soit altéré par des bruits extérieurs et puis vivre 24h sur 24 dans une ville remplie de bruit cela peut amener à nous rendre dingue. Le calme est une toute chose donc chaque être humain à besoin et Phèdre ne faisait pas exception à la règle. D’ailleurs, c’est l’une des raisons qui l’avait conduit à accepter ce job c’est parce qu’il pensait qu’à Miami et bien il aurait une vie un peu plus tranquille qu’à New York. Jamais, il ne s’était habitué au bruit perpétuel et vivre dans sa propre maison au lieu d’un appartement en plein Manhattan lui semblait beaucoup plus fantastique. La seule chose qu’il regrettait peut-être un peu c’est la vue qu’il avait car d’une certaine manière et bien elle était plus que tout exceptionnelle. Imaginez devant vous, le ciel et tout un tas d’autres immeubles plus bas et si l’on se baissait assez, on pouvait même apercevoir des petites fournies qui n’étaient autre que des hommes. Il ne l’avouerait jamais mais il avait aimé une chose dans cet appartement c’est qu’il se sentait tout puissant comme s’il avait réussit enfin à prendre sa revanche sur un monde qui n’avait jamais voulu de lui. Il est était tout au-dessus et cela était quelque chose de tellement bon pour lui. Malheureusement, cela n’était qu’un tout petit plaisir face à la souffrance qu’il ressentait au quotidien. Il n’était pas malade et cela était sans doute sa plus grande chance car il aurait préféré mourir chez lui plutôt que de devoir vivre dans un hôpital. Mais, il y avait malheureusement une douleur qui ne partait jamais au fond de son cœur. Cette douleur avait été provoquée par une phrase qui l’avait fait quitter Boston et il n’oublierait jamais cette nuit et tout ce qui en a suivit. Peut-être que ce soir-là, il aurait du y regarder à deux fois avant de se mettre à boire et sans doute n’aurait-il pas commis de terrible erreur. Bien entendu, si l’on savait à l’avance les erreurs que nous commettrons et bien nous ne les ferrions sans doute pas malheureusement la vie n’est pas faite ainsi et le jeune homme ne le comprenait que trop bien. Il avait mal, tellement mal dans son cœur et cela ne provenait que de la jeune demoiselle qui se trouvait à côté de lui car elle avait été la seule personne qu’il avait aimée à un point inimaginable. Bien qu’il ne l’ait jamais oublié, il pensait au moins que ses sentiments envers elle avait un peu faiblit avec le temps mais en la revoyant ce soir, il comprenait que rien n’avait changé et qu’il était encore et toujours totalement fou d’elle. D’ailleurs, il se souvenait encore de tous ses gestes qui ne trompait nullement avec la demoiselle. Il savait quand il lui faisait du mal et d’une certaine manière il n’aimait pas du tout cela. Heureusement, il savait comment la faire aller mieux, qu’elle adorait qu’on lui touche ses cheveux et surtout d’avoir une personne près d’elle que le contact était important. Pendant toute une partie de sa vie, il avait séché toutes les larmes qui pouvaient apparaître et bien souvent lorsque cela était fait, il allait se venger de la personne qui avait osé faire du mal à sa douce princesse. Malheureusement lorsque c’était lui le responsable, il ne trouvait rien d’autres à faire que de faire exploser sa colère et cela ne finissait jamais bien pour lui. Combien de fois, il n’avait pas eu quelques os de la main cassée et surtout il y avait la colère de la demoiselle qui n’aimait pas du tout cela. Alors il essayait de s’excuser comme il l’avait fait aujourd’hui. Elle pleurait et lui gardait sa main sur son visage séchant toutes les larmes qui pouvait y apparaître. Il voyait la peine dans son regard et cela ne lui faisait que d’autant plus mal et il s’en voulait tellement d’avoir oser lui faire mal, de l’avoir abandonner même s’il pensait agir de la meilleur des manières qu’il soit. Il s’était tout bonnement tromper et il n’aimait pas cela. De toute façon tout ce qui comptait pour le moment c’est que sa main soit soigné ou plutôt c’est tout ce qui comptait pour la demoiselle car s’il y a bien une chose qu’il n’aimait pas et bien c’était de se faire soigner même si c’était par la personne qu’il aimait le plus au monde. Cela ne changeait pas grand chose dans sa tête, il était toujours un patient que l’on était en train de soigner et cela ne lui plaisait nullement. Alors, il avait essayé de détendre l’atmosphère à sa manière, il avait essayé de faire de l’ironie même si cela n’était pas vraiment son fort et qu’il ne réussit jamais vraiment. D’ailleurs, il était sûr que pendant quelques semaines on verrait la belle trace rouge sur son visage, cela allait faire une forte impression à ses employeurs et tout le monde le prendrait pour un salaud qui avait trompé sa copine alors que ce n’était pas vraiment cela. « - A croire que depuis ton absence j'ai appris à me défendre. Mais en tout cas, je t'assure que tu la méritais pleinement. » Un sourire apparu sur son visage car ce n’était pas une mauvaise chose qu’elle apprenne à se battre. En effet, il détestait la savoir en danger et cela depuis la première fois qu’il l’avait vu. Elle avait toujours été celle qu’il protégerait jusqu’à sa mort et cela ne changerait jamais car il ne pourrait jamais supporter qu’elle meure avant lui. Il serait prêt à se tuer si elle avait besoin de l’un de ses organes et d’ailleurs, il pourrait vivre loin d’elle s’il en était obliger mais vivre sans sa présence sur terre lui serait totalement impossible. La vie peut parfois être des plus troublantes rien que de savoir qu’elle vivait lui permettait de tenir un peu le coup alors qu’il savait qu’il ne pourrait survivre à sa mort. « Et si je m'écoutai, tu en mériterai une bonne dizaine encore. » Il s’apprêtait à lui répondre lorsqu’il l’entendit parler de la sorte et cela ne laissait pas vraiment entrevoir quelque chose de réjouissant bien au contraire. Il se demandait vraiment comment il avait pu se tromper autant, il avait cru lui faire plaisir en s’éloignant de sa vie et surtout pourvoir lui enlever des années de mauvaises histoires car il ne démodrait jamais sur le fait qu’il ne soit nullement assez bien pour elle. « C’est une bonne chose que tu saches te défendre même si je ne comprendrais jamais les personnes qui ont envie de te faire du mal volontairement et si l’envie te prend de me frapper à nouveau essaye de laisser moins de traces ou aide moins une excuse pour mon boulot. Je sens que demain je vais être la cible de toutes les railleries. » Il prononçait chaque mot très doucement car il n’avait aucune envie de s’énerver et puis il ne voyait pas vraiment à quoi cela servirait. Bien entendu, cela ne l’empêchait pas de bouger comme un possédé dès que la demoiselle posait de l’alcool sur sa blessure. Cela faisait un mal de chien mais c’est lui qui avait décidé de ne pas aller à l’hôpital d’ailleurs, la plupart du temps lorsqu’il se blessait de la sorte, il ne se faisait même pas soigner et cela se passait très bien. Certes, il soufrait pendant quelque jour mais au moins il se sentait bien, loin d’un environnement qu’il n’aimerait jamais.

Phèdre avait essayer de lui montrer qu’il avait envie de se faire pardonner en lui répondant sur le fait qu’il soit un imbécile et d’une certaine manière c’était le cas car il avait cru ce qu’elle lui avait dit. Il s’en voulait maintenant mais le mal était fait et il ne savait pas vraiment comment le résoudre. Pour l’instant, il n’attendait qu’une seule chose qu’elle daigne lui répondre car il ne pourrait pas faire la conversation tout seul surtout que parler n’avait jamais été son plus grand atout. Moins il parlait mieux il s’en portait et cela ne changerait sans doute jamais. Il attendait donc patiemment qu’elle désire parler et pour l’aider un peu, il lui proposa par le regard de venir s’asseoir à ses côtés. En tant normal, il lui aurait prit la main et dès qu’elle se serait assise aurait mis un bras autour d’elle mais tout avait changé et ce qu’il faisait avant n’était plus du tout possible maintenant. Ils se regardèrent dans les yeux et elle vit un petit sourire sur le coin de ses lèvres, sourire qu’il lui rendit. Et puis, elle s’attarda sur sa moto ce qui le fit sourire à son tour. « - Tu l'as finalement acheté ? T'es pas croyable... » Elle se mit à rire et cela lui faisait tellement de bien d’entendre son doux rire cristallin qui lui avait terriblement manqué d’une certaine façon. Et puis, si elle riait c’est peut-être parce qu’elle commençait à lui en vouloir un tout petit peu moins. Il est vrai que la moto de Phèdre était son petit bébé, la petite chose dont il ne pourrait jamais se passer et donc il prenait le plus grand soin. D’ailleurs personne ne l’avait jamais conduite à par lui. « Et oui, que veux-tu d’ailleurs elle est en parfaite état et c’est mon petit plaisir personnel de me retrouver dans la rue et de sentir le vent derrière moi. Et contrairement à ce que tu vas sans doute penser, je ne suis pas un danger public. » Il ne la connaissait que trop bien et cela ne lui paraissait pas être une mauvaise chose surtout avec tout ce qui se passait entre-eux. « Ta blessure, deux bandages par jour avec de l'alcool et des compresses, le meilleur remède si tu veux pas passer à l'hôpital. » Tout à coup la demoiselle c’était d’une certaine manière énervé et il n’avait pas vraiment comprit pourquoi. Enfin il lui répondit quand même. [color=#409fff]« Pan, je me suis déjà fait plus mal que cela et sans être passer ni par des soins, ni par l’hôpital et je suis là devant toi.» C’était sa façon à lui de lui dire qu’il ne soignerait pas sa blessure même si elle s’en doutait sans doute. [b]« Qu'est ce que tu fiches ici Phèdre ? Je veux dire, tu m'as manqué. Réellement. Et puis, t'aurais jamais dû m'écouter ce jour-là... Parce que t'as loupé ton créneau. » Le jeune homme se mit à sursauter car il ne s’attendait nullement à ce que cette question sorte de sa bouche. Il savait qu’à un moment ou un autre il devrait en parler mais il espérait vraiment que ce moment n’arrive jamais. Enfin, il n’y avait rien de méchant dans ce qu’il allait dire mais il avait peur de tout ce que cela pouvait entraîner. « J’ai eu une proposition de travail qui ne se refuse pas et la vie à New York me devenait de plus en plus insoutenable. Alors j’ai accepté de venir travailler ici. Et toi ? » Le jeune homme marqua un tant d’arrêt avant de faire un doux baiser sur la joue de la demoiselle pour lui montrer que cela le touchait qu’il lui manque. « Toi aussi, pas un seul jour ne sais passer sans que je ne me demande ce que tu faisais et avec qui tu étais. Chaque jour tu me manquais davantage. Je n’ai jamais vraiment réussit à me sentir bien à New York et je crois que c’était pour la simple et bonne raison que tu ne t’y trouvais pas avec moi. Et si j’avais su tout le mal que cela te ferrait et bien je ne t’aurais jamais laissé partir mais comprend-moi j’avais l’impression que les seules choses que j’arrivais c’était te faire mal encore et encore et cela m’était insupportable. » Il avait parlé, il s’était montré franc même s’il n’avait toujours pas comprit où elle avait voulu en venir et c’est alors qu’elle se remit à parler. « Notre mariage c'était le 13 mars 2010, alors oui, t'as loupé ton créneau. » Avant même de comprendre ce qu’elle avait dit, l’homme qu’il était se retrouva plonger dans ses souvenirs.

♣FLASH BACK♣

Il se trouvait dans un lieu où l’on venait souvent pour des moments heureux ou malheureux mais il devait y avoir une occasion spéciale. D’ailleurs, il ne voulait qu’une seule chose ne jamais quitter ce lieu si cela ne se passait pas vraiment comme il le voulait. Les gens qui arrivaient dans ce lieu ne pouvait s’empêcher de le trouver bizarre. Il faut dire qu’il était tellement bien habiller et surtout, ils s’étonnaient de le trouver seul. Certaines mauvaises personnes pensaient qu’il venait de se faire abonner et d’autres avaient tellement envie de savoir mais au final personne n’osait s’approcher de lui. En effet, il pourrait aussi bien être un fou. Lui et bien, il ne faisait qu’une seule chose regarder droit devant lui se demandant si ce qu’il attendait depuis le début de la journée allait se passer où s’il était tout simplement complètement fou. C’est alors qu’il sentit une main arriver sur son épaule et en se retournant, il eut un immense sourire qui s’efface lorsqu’il reconnut la personne. La demoiselle vint s’asseoir à ses côtés et l’on pouvait voir dans son regard qu’il était totalement perdu. « Tu sais bien qu’elle ne viendrait pas. » Au fond, il savait qu’elle avait raison mais il ne voulait nullement se l’avouer. « J’ai toujours cru qu’il y avait un lien tellement fort entre nous qu’elle saurait que je l’attendais ici, aujourd’hui. » Le jeune avait sans doute été fou de croire cela mais ce n’était pas totalement sa faute. Ce jour n’était nulle autre que le 13 mars 2010 et Phèdre était habiller comme s’il était sur le point de se marier.
♣FLASH BACK♣


Phèdre sortit tout doucement de ses pensées en voyant le regard de la demoiselle qui ne comprenait pas vraiment ce qui était en train de se passer. Il aurait pu se taire comme d’habitude et ne pas dire ce qu’il avait en tête mais pour une fois, il avait envie de parler de lui dire ce qu’il ressentait. Alors, il fouilla doucement dans la poche intérieure de son veston pour en sortir une petit boite. Il vit la tête de la demoiselle changer, elle pensait sans doute qu’il allait la demander en mariage mais ce n’était pas vraiment le cas même si cela ne l’aurait pas déranger. « Ne t’inquiète pas, je ne vais nullement te demander de m’épouse car je connaîtrais déjà ta réponse. » Il fit un petit regard attristé qu’il espérait qu’elle n’ait nullement remarqué. Tout doucement, il ouvrit l’écrin et à l’intérieur on pouvait voir la plus magnifique de toutes les bagues de fiançailles. Rempli de véritables précieuses et dans un or blanc qui en rendrait plus d’une jalouse. « Tu vois cette bague, je ne l’ai plus jamais enlevé de ma poche depuis le 13 mars 2010. Ce jour-là, j’ai mis un costume noir et blanc que j’ai acheté spécialement pour cette occasion. J’avais un bouquet de 100 roses blanches dans un de mes bras et je me trouvais dans la plus belle de toutes les églises de New York. Et je suis restée là toute la journée comme si tu allais faire ton entrée dans cette église et que nous en ressortirons que mariés. Je sais que cela peut sembler plus que tout stupide mais c’est ce qui s’est passé. Je n’ai jamais oublié que je devais t’épouser et je n’ai jamais enlevé cette bague de ma poche. Peut-être qu’au fond c’est parce que t’épouser n’est pas une idée qui me déplairait tant que ça. » Le jeune homme se leva d’un bond, il avait tellement peur de sa réaction vu ce qu’elle venait de lui dire et surtout il se demandait si elle n’allait pas le prendre pour un fou.
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Message(#) Sujet: Re: Sometimes we need to be saved Sometimes we need to be saved EmptyLun 25 Jan 2010 - 19:01

    « - C’est une bonne chose que tu saches te défendre même si je ne comprendrais jamais les personnes qui ont envie de te faire du mal volontairement et si l’envie te prend de me frapper à nouveau essaye de laisser moins de traces ou aide moi au moins à trouver une excuse pour mon boulot. Je sens que demain je vais être la cible de toutes les railleries. ! »


Elle ne savait pas défendre, et depuis sa naissance elle acceptait les claques sans bouger, sûre d'être perdante dans la bataille, on l'avait déjà lancé dans la boue par moquerie, et elle ne s'en était plainte qu'à Phèdre. Encore aujourd'hui, même si elle ne mangeait plus la boue ; elle n'arrivait pas à faire face à chaque dispute ou à chaque baston qui éclatait, fonçant dans le tas elle finissait rapidement sur le trottoir à pleurer des coups qu'elle avait reçu. Mais pour son plus grand bonheur, elle n'était pas le moins du monde une bagarreuse. Elle eut un petit sourire en l'entendant parler - croyait il vraiment qu'elle savait se battre ? Ne répondant guère, elle se mit à sourire à la suite de sa phrase ; malgré la forte envie de le claquer de bonne dizaine de fois, il restait toujours stoïque à cette idée et la prenait même avec ironie. Elle n'y avait pas été de mains mortes, et regardant un instant le visage de Phèdre qui se plaignait, elle fit semblant de ne rien voir : aucune trace sur sa joue, ni ailleurs d'ailleurs, il était beaucoup trop robuste. Parlant boulot, elle se demandait quel travail pouvait il bien faire ; pensant à plusieurs types de métiers tels que motard, elle se mit à exclure rapidement les hypothèses médicales. Songeuse sur son boulot, elle se remémorait sa phrase et eut une petite moue indifférente à son sujet - lui, être la cible ; elle n'y croyait pas tellement, il savait se défendre contrairement à elle.

    « - Tu n'auras qu'à dire la vérité : que tu te baladais au bord du port de Miami, et qu'un poisson est sorti de l'eau pour t'attaquer de plein fouet sur le visage. Ce sera toujours plus crédible que le fait qu'une femme ait pu te gifler. » disait elle en refermant la trousse de secours pour éviter d'incorporer les impuretés à l'intérieur. Elle eut même un haussement d'épaules à sa phrase, persuadée qu'il croirait plus les bobards qu'une claque par une jeune mère.


Ce dernier avait gesticulé pendant un bon moment avant de se calmer de lui même, elle attrapa une compresse avec agilité qu'elle placarda sur sa peau avant de terminer le bandage, et de jeter les déchets à la poubelle sans un mot. Par ailleurs, elle ne parlait grandement depuis la découverte de la silhouette - peut-être avait elle peur de dire quelque chose qu'elle regretterait, elle était debout devant lui à contempler cette bande sur sa main, et le vit lever les yeux vers elle. Panamee put enfin le contempler pendant un moment ; à vrai dire il n'avait pas tellement changé à part ses creux sur les joues, la fatigue certainement, mais il restait toujours le même. Elle le vit alors montrer le côté du mur, comme l'invitant dans son propre chez lui à s'asseoir, et bonne femme qu'elle était, elle s'assit à ses côtés dans un silence pesant, cherchant à entendre la voix de Phèdre. Fixant l'horizon en attendant un signe de sa part, la demoiselle redressa son joli minois en face d'elle et y aperçut cette moto seule ; pas difficile à comprendre d'où elle provenait, jetant un oeil au jeune homme qui replongeait dans ses vieux souvenirs, elle se mit à rire. Ce bijour comme il les appelait, elle l'avait vu dix bonnes années en arrière sur un morceau de magazine, et l'homme se l'était finalement acheté - de quoi en rire. Il souriait lui aussi, Panamee qui secouait la tête avec un visage ahurissant au sujet de cette moto, l'interrogea alors qu'elle savait déjà qu'il était la sienne, son bébé.

    « - Et oui, que veux-tu d’ailleurs elle est en parfaite état et c’est mon petit plaisir personnel de me retrouver dans la rue et de sentir le vent derrière moi. Et contrairement à ce que tu vas sans doute penser, je ne suis pas un danger public. » Elle restait bouche-bée devant le garçon qui venait de lire dans ses pensées, les motos elle aimait ça mais pas chez elle - quelque part, elle avait peur de ce manège qui allait beaucoup trop vite à son coup, et qui causait de nombreux morts. Elle était médecin, et les chiffres augmentaient de jour en jour ; alors oui elle avait peur de tous ces véhicules à deux roues, et même quelque fois de sa propre voiture. Panamee avait voulu jouer l'ironie en lui lançant le danger public, mais rapidement devancée par le jeune homme, elle abaissa la tête en signe de défaite avec un petit sourire au coin des lèvres, battue. C'est alors qu'elle regarda la main de Phèdre, son instinct de soigner le jeune homme l'avait poussé à lui annoncer les prescriptions à faire pour ne pas que ceci s'infecte. « Pan, je me suis déjà fait plus mal que cela et sans être passer ni par des soins, ni par l’hôpital et je suis là devant toi. » Elle détestait ce jeune Braintwood dans ce genre de moment. L'homme fort qui refusait clairement de se soigner, elle se mit soudainement à froncer les sourcils en soupirant profondément, sa main contre la joue à grogner à voix basse de l'imaturité de Phèdre. Elle le haïssait ce petit bonhomme qui se croyait plus fort que tout, jusqu'au jour où il agonirait - sur le sol d'un magasin, et qu'elle ne pourrait plus le sauver, comme il le faisait. « J’ai eu une proposition de travail qui ne se refuse pas et la vie à New York me devenait de plus en plus insoutenable. Alors j’ai accepté de venir travailler ici. Et toi ? » La jeune mère avait entrouvert la bouche pour lui répondre, après tout il posait une question simple ; mais finalement elle n'eut pas le temps qu'elle le sentit se rapprocher. Légérement effrayée, elle le vit se faufiler près de son corps - déposant un doux baiser sur sa joue fraîche, qui en fut rapidement rosie de toutes émotions. Elle avait presque envie de bafouiler sur sa vie, mais avant qu'elle ne put dire quoique ce soit, elle le vit prendre une nouvelle fois la parole pour un long discours. « Toi aussi, pas un seul jour ne sais passer sans que je ne me demande ce que tu faisais et avec qui tu étais. Chaque jour tu me manquais davantage. Je n’ai jamais vraiment réussit à me sentir bien à New York et je crois que c’était pour la simple et bonne raison que tu ne t’y trouvais pas avec moi. Et si j’avais su tout le mal que cela te ferrait et bien je ne t’aurais jamais laissé partir mais comprend-moi j’avais l’impression que les seules choses que j’arrivais c’était te faire mal encore et encore et cela m’était insupportable. »


Gloups. Déclaration générale, son cerveau se mettait à bouillir dans tous les sens et elle rougissait de plus belle, attrapant même un caillou pour faire diversion et le jetant au loin, mais rien ne changea. Elle était totalement déboussolée par les propos du jeune homme et n'osait même plus le regarder, perturbée et dans tous ses états - elle fixait la moto de Phèdre en cherchant une solution à ses phrases. Sortie tout seul, sa phrase avait annoncé le manque qu'il lui avait procuré, et en retour elle avait eu toute une panoplie d'amour de sa part, elle se gratta machinalement le crâne avec un petit sourire, resserrant même ses jambes contre elle pour se faire plus petite.

    « - Arrêtes. » disait elle en se mordillant la lèvre - tout sourire - non elle ne voulait pas qu'il arrête et ça se voyait dans ses pupilles, elle avait attendu ses phrases depuis ses quatres ans, mais aujourd'hui elle ne savait plus quoi en penser. Ses petites canines s'étaient sauvagement accaparées sur ses lèvres qu'elle mordait, et dans un souffle comme pour laisser passer tous les dires de Phèdre, elle lança un deuxième caillou près de la moto ; en l'évitant bien évidemment, et prit la parole en tremblant. « Notre mariage c'était le treize mars 2010, alors oui, t'as loupé ton créneau. » disait elle à voix basse, une petite moue sur son visage alors qu'il pensait qu'elle avait oublié leur pacte. Presque un an qu'ils auraient dû se marier - d'après leur comte de petits enfants - elle était déçue alors qu'à l'époque elle venait de se faire abandonner par son prince, Duncan Thomas ; présentement enfui sur les îles d'Hawaï.


Flashback


Devant ce fameux miroir, à se contempler comme un vieux couple déjà mariés alors qu'elle n'avait que neuf ans - elle lui tenait le bras comme une princesse, remettant en place sa majestueuse robe blanche de petite fille. Elle avait ce sourire sincère et ravissant 'du plus beau jour de sa vie', et alors qu'elle s'apprêtait à faire la marche nuptiale pour sortir de la cabine d'essayage, elle vit sa mère ouvrir le rideau et couper court à son rêve. Pris en flag, Panamee attrapa la main de son ami qu'elle serra entre ses doigts ; où ils se resserrèrent sous la grandeur de la bonne femme, la maman de la demoiselle qui leur souriait pleinement.

    « - Tiens donc jeune fille, serais tu entrain de saboter mon mariage avec ta belle robe et ton marié ? »
    « - Nous aussi on va se marier madame McCawley, nous venons de le décider aujourd'hui ! »
    « - Ne soyez pas aussi brutal les enfants, et Phèdre – appelez moi Helen, je crains qu'avec Pan, nous soyons amenés à beaucoup nous fréquentez à l'avenir. Et quand sera la date de votre mariage ? », ils se regardèrent un moment en silence avant de reposer des yeux ronds vers la mère qui attendait une réponse.
    « - Dans quinze années, voir seize pour nous préparer. », disait Phèdre totalement sur de lui et de la date.
    « - Le treize mars, comme maman. Le treize mars 2010 dans la même église, on a déjà pris le rendez vous. » Et alors qu'elle secouait sa robe dans tous les sens, elle sentit la main du jeune garçon venir se coller contre son oreille, montrant totalement son désaccord envers la date indiquée par cette dernière.
    « - Je ne suis pas d'accord et puis ça ne fait pas original vis à vis de tes parents. Il faut autre chose. »
    « - Non. Ce sera le treize mars 2010, sinon je ne me marierai pas avec toi Phèdre, compris ? »
    « - Mais pourquoi ce serait à toi de tout décider ? » disait le garçon en grognant à voix basse.
    « - Parce que je suis une dame voilà tout. »


Pour clouer le bec du jeune homme, elle avait parfaitement réussi - et alors que sa mère repartait s'occuper du costume de son futur mari, elle réajustait à présent le noeud papillon de Phèdre avec un sourire. Quelque part, elle savait qu'il était énervé de ne pas avoir eu le dernier mot, mais elle avait fixé la date du mariage avant même qu'il n'y pense, et aujourd'hui elle tenait à lui annoncer qu'elle avait tout prévu. Bien que, il faudrait peut-être changer de robe et de costume au fil du temps. Ils ne seront pas petits toute leur vie, songeait elle avant un dernier coup d'oeil dans le miroir écarlate de cette grande enseigne.

Flashback Ended


A ce moment, il pensait tout deux à leur passé sans vraiment s'en rendre compte - pas la même époque, mais elle était plongée dans sa remémoration avec un petit sourire au bord des lèvres, tandis que Phèdre avait l'air d'implorer un événement. Ils restèrent ainsi pendant quelques secondes, les yeux dans le vide à tenter de comprendre ce qu'il se tramait, et jetant enfin un regard en direction du garçon, elle lui passa la main devant le visage comme pour faire bouger la statue. Il venait de tourner le regard en direction de la jeune femme - désolé - et sortit rapidement de sa veste une minuscule boîte à bijoux en direction de Panamee. Paniquée, elle secouait les mains en refus de peur qu'il se mette à parler, de grands yeux venaient tout d'un coup faire place à ses yeux doux ; ahurie et ne sachant ce qu'il se passe, elle secouait sans cesse le visage devant l'homme. Le regard attristé du jeune garçon ne la laissait pas présager ce qui se passait, et alors qu'elle voulait fuir en courant face à cette déclaration, il se mit à parler pour détendre l'atmosphère.

    « Ne t’inquiète pas, je ne vais nullement te demander de m’épouse car je connaîtrais déjà ta réponse. » Désolée de faire une telle tête alors qu'il regardait ailleurs, elle semblait beaucoup plus détentue une fois qu'il eut annoncée qu'il ne la proposait pas en mariage - elle regardait cependant l'écrin avec convoitise, se demandant bien ce qu'il faisait. Elle le vit ouvrir petit à petit la boîte et approcha immédiatement la tête du bijou pour mieux le percevoir : jamais elle n'avait vu quelque chose d'aussi beau, même dans ses rêves. Il était d'un or blanc qu'elle n'avait jamais encore porté, elle voulut toucher les précieuses - diamants qui composait ce véritable bijou, mais il dégagea l'image de la bague pour mieux voir la jeune femme qui avait présentement contemplé Phèdre avec des pépites dans les yeux. « Tu vois cette bague, je ne l’ai plus jamais enlevé de ma poche depuis le 13 mars 2010. Ce jour-là, j’ai mis un costume noir et blanc que j’ai acheté spécialement pour cette occasion. J’avais un bouquet de 100 roses blanches dans un de mes bras et je me trouvais dans la plus belle de toutes les églises de New York. Et je suis restée là toute la journée comme si tu allais faire ton entrée dans cette église et que nous en ressortirons que mariés. Je sais que cela peut sembler plus que tout stupide mais c’est ce qui s’est passé. Je n’ai jamais oublié que je devais t’épouser et je n’ai jamais enlevé cette bague de ma poche. Peut-être qu’au fond c’est parce que t’épouser n’est pas une idée qui me déplairait tant que ça. »

    Flashback


      « Tu n'as toujours pas de nouvelles de Duncan ? Ecoute je suis désolée... », disait cette jolie jeune blonde en dégageant les mèches brunes du visage de Panamee qui s'englotait.
      « Tu peux pas comprendre. Laisse moi tranquille, s'il te plaît. »
      « Pas dans cet état, tu risquerais de faire une bêtise, je te connais. »
      « Je n'ai pas envie de parler, pas aujourd'hui, alors va t'en. »
      « Non, et puis pourquoi tu portes cette robe blanche en mangeant de la glace. »
      « Parce qu'il aimait la glace à la pistache. », disait la demoiselle qui reniflait dans son mouchoir avant de se remettre à pleurer dans sa robe de mariée, on était le 13 mars 2010.


    Flashback Ended


    Et là, dans ce si beau moment où il lui annonçait l'aimer et la chérir jusqu'au bout de ses jours, elle se mit à pleurer en le voyant se redresser et se mettre debout - elle s'en voulait. Le plus beau jour de sa vie était réduit à néant, elle en était la cause principale et alors qu'il lui annonçait que sa demande était toujours valable, elle éclata en sanglots dans ses mains en suffoquant. Dans un autre monde, Panamee lui aurait sauté dessus ; de la joie l'aurait emparé, et elle l'aurai épousé dans cette ruelle avec cet écrin et cette voiture à deux roues. Et elle était là, assise devant lui à être submergée par l'émotion et par sa propre haine. Redressant un instant le visage en ne cessant de chouiner pour lui, Phèdre qui était debout à la contempler avec une gêne incroyable, elle le voyait sans aller dans ses rêves et le voir venir dans ses cauchemars pour les quelques paroles qu'elle venait de lui lancer.

    « - Je... » Pleurant toujours autant, elle regardait son Dom Juan qui ne comprenait plus vraiment, Panamee avait mal au coeur et mal dans ton son être, et le visage totalement crispée - elle lui lança en pleine figure qu'elle ne l'avait pas attendu, et qu'effectivement, il avait râté son créneau.« Phèdre, j'ai rompu notre pacte... je ne t'ai pas attendu le 13 mars au pied d'une église, j'ai pleuré - j'ai pleuré parce que mon petit ami m'avait largué. » Elle se mentait à elle même en sachant pertinnement que les pleurs de ce jour n'était pas lié uniquement à la disparition de Duncan, et dans un souffle où elle regardait ailleurs pour ne pas avoir à supporter le regard du jeune homme, elle passa sa main sur ses sanglots. « Je suis mère d'un petit garçon Phèdre, et je me suis remise avec mon petit ami depuis notre rêve. J'ai reconstruit ma vie et, j'en suis navrée. » disait la demoiselle en serrant son coeur au maximum alors qu'elle le savait déjà mal au point. Quelque part, si ses yeux venaient à tomber sur son regard - il se serait mis à pleurer et à frapper dans tous les murs, alors elle contemplait l'horizon en laissant couler les larmes le long de son visage, attristée et dépourvue de tout sentiment pour elle même. « Je me déteste. » - et elle pleurait, encore et encore.
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Sometimes we need to be saved Vide
Message(#) Sujet: Re: Sometimes we need to be saved Sometimes we need to be saved EmptyMar 26 Jan 2010 - 22:55

Le jeune ne pouvait s’empêcher de la regarder et de se demander ce qui avait pu changer dans sa vie pendant toutes ses années. Lorsqu’il était entré dans la majorité, il avait commence peu à peu à la voir de moins en moins. La raison ? Il avait tellement peur du mal qu’il pouvait lui faire et en même temps il ne pouvait s’empêcher d’accourir vers elle dès qu’elle le lui demandait. Il aurait aimé être assez fort pour couper les ponts et surtout pour la rendre totalement heureuse. En effet, il était sûr que la vie de la demoiselle aurait été la plus parfaite possible s’il n’y était jamais entrer. Sans doute, serait-elle devenu comme sa sœur et cette pensée ne le réjouissait pas tellement mais au moins, elle n’aurait jamais traîner avec de la mauvaise graine. Lorsqu’ils étaient enfant et bien, elle avait tout et lui rien et pourtant, il ne pouvait se résoudre à la jalousé même si le père de la demoiselle aurait donné tout son argent pour que cette graine de voyou comme il l’appelait ne traîne pas autour de sa fille. Et puis, l’évènement qui lui avait fait comprendre qu’il n’était nullement bon pour elle c’est quand il avait vu ses trois garçons vouloirs des choses tellement dégoûtantes avec la demoiselle qu’elle était alors qu’elle n’avait que 13 ans. Imaginez le regard du jeune homme lorsqu’il lisait dans les yeux des garçons tous ses désirs totalement infâmes envers Panamee et surtout qu’il se sentait impuissant ne pouvant nullement l’aider. Jamais dans sa vie, il ne s’était senti aussi mal que ce jour-là et rien que d’y repenser et bien il était rempli de rage. « - Tu n'auras qu'à dire la vérité : que tu te baladais au bord du port de Miami, et qu'un poisson est sorti de l'eau pour t'attaquer de plein fouet sur le visage. Ce sera toujours plus crédible que le fait qu'une femme ait pu te gifler. » La demoiselle devait avoir un sixième sens pour savoir lorsque le jeune homme avait besoin d’aide où plutôt qu’on le ramène à la réalité pour qu’il ne laisse pas sa colère éclater. Elle ne s’était sans doute pas rendu compte de la façon dont elle pouvait l’apaiser parfois. Bien entendu, il se mettait toujours en colère mais lorsqu’elle s’approchait de lui et qu’elle lui parlait doucement et bien il se calmait souvent même si certaines fois, il était tellement en colère que même elle n’arrivait pas à le camer. Un sourire apparut sur le visage du jeune homme trouvant que l’excuse qu’elle venait de lui sortir était encore pire que tout ce qu’il avait imaginé comme bobard. « Tu sais, je ne crois pas que mes patrons seraient du genre à croire ce genre de choses. Bon peut-être la standardiste du deuxième étage mais je ne lui parle presque jamais. Je crois que je vais simplement leur dire la vérité que j’ai énervé une demoiselle que j’adore et qui n’a pas su résister à l’envie de me frapper. Ou alors je pourrais dire que je fais partie de ses hommes qui sont battus par leur femme et qui n’arrivent pas à la quitter. Et puis, cela me permettrait qu’ils me fichent enfin la paix avec leurs envies de m’arranger des rendez-vous arranger pour me casser. » Il fit un délicat sourire s’imaginant déjà en train de parler de cela et surtout de voir tous ses copains de bureaux lui lâcher enfin la bride et ne plus chercher à le casser à tout prix. Phèdre fut un peu content qu’elle veuille bien s’asseoir car cela voulait dire qu’un jour au l’autre et bien elle voudrait peut-être bien lui pardonner et c’est tout ce qu’il attendait son pardon. En tout cas, elle ne le tapait plus c’était déjà cela et puis comme elle avait finit de réparer un tant soit peu sa main et bien il n’avait plus à craindre sa pire phobie. Alors, il la regardait pendant qu’elle et bien elle avait le regard fixé sur la moto. Il faut dire que le jeune homme avait gardé la photo d’une moto pendant des années sur son mur avant d’avoir enfin assez d’argent pour se l’offrir. Et depuis ce jour et bien il ne se déplaisait nulle part sans elle car c’était le signe de sa réussite, le signe qu’il avait su vaincre tous les préjugés que l’on pouvait avoir sur son compte et surtout qu’il avait réussit en parant de rien. Il était tellement fier de lui dans ce genre de moment car se rappeler à quel point il avait réussit lui faisait tellement de bien.

Phèdre ne pouvait s’empêcher de rire en voyant la tête que faisait la demoiselle. Et oui, il savait que c’était sans doute ce qu’elle allait lui répondre qu’il était un danger public et il pouvait l’être mais seulement quand il le voulait. En effet, il aimait rouler vite mais seulement pour se sentir un peu vivant et sans doute aussi pour ne pas sentir cette douleur en lui provoquer par la demoiselle. Regardant la douce brune, il vit qu’elle n’aimait pas vraiment voir pas du tout les deux roues et qu’en plus il venait de l’empêcher de le réprimander une chose qu’elle avait toujours adorer faire et qu’il lui avait toujours laisser faire d’ailleurs. Il faut dire que le nombre de fois où il avait osé contredire la jeune femme ne devait pas dépasser 10 et il le faisait toujours d’une manière tellement douce que l’on pouvait douter de son comportement. Enfin, une chose était sûr c’est ce qu’il avait dit avait eu le don de la mettre de très mauvaises humeurs. Il faut dire que se soigner était une chose qu’il ne faisait qu’en cas d’urgences. En effet, imaginer que lorsqu’il avait un rhume ou même qu’il soufrait d’une immense douleur et bien il ne se soignait pas. Bien entendu, déjà quand ils étaient plus jeunes Panamee devait se battre pour qu’il accepte se soigner même un tout petit peu. Des fois, elle essayait même de jouer sur le fait qu’elle ne lui parlerait plus jamais s’il ne le faisait pas et il se pliait n’ayant aucune envie de la perdre mais en même temps, c’était elle qui veillait à ce qu’ils les prennent bien. « Tu sais, si tu tiens tellement à ce que je prenne tes médicaments tu n’as qu’à venir me les donner. » Il savait qu’elle ne dirait pas lui et c’est d’ailleurs ce qui lui faisait plaisir. En effet, elle le haïssait trop pour accepter de venir chez lui tous les jours et lui tirer les oreilles si jamais il ne les prenait pas. D’une certaine manière, cela ne l’aurait pas vraiment dérangé qu’elle lui tire les oreilles si cela lui permettait de passer un peu de temps avec elle. Pour le moment, tout ce qu’il espérait c’est que la demoiselle ne le laisse pas tomber ou qu’au moins elle veuille encore le voir après ce jour. Après son petit discours, il vit que la tête de la demoiselle avait fait une drôle de tête car il en avait sans doute trop dit et malheureusement pour lui la tête que fit Panamee l’indiquait dans le fait qu’il s’était trompé. Il voulait tellement lui montrer qu’il ne l’avait pas oublié qu’il commençait à lui montrer tout ce qu’il ressentait et cela pouvait très mal se finir. Le jeune homme arrêta de regarder la demoiselle ne voulant nullement la mettre plus mal à l’aise qu’elle ne l’était déjà. « - Arrêtes. » Le jeune homme tourna tout à coup la tête vers la demoiselle et voyait que quelque chose clochait. Elle se mordait la lèvre et en plus, elle paraissait dire le contraire de ce qu’elle voulait. Il aurait pu lui dire qu’elle mentait et qu’elle voulait beaucoup plus que ce qu’elle ne laissait paraître mais Phèdre ne voulait nullement mettre la demoiselle dans l’embarras alors pour le moment il se contentait de ne rien dire. Tout ce qu’il voulait c’est qu’elle se sente bien. C’est d’ailleurs pour cela qu’il commença à toucher doucement ses cheveux pour qu’elle se calme un petit peu et qu’elle retrouve son ton naturel. Peut-être que s’ils étaient dans une autre situation et bien il lui aurait répondu qu’elle mentait mais comme il ne l’avait plus vu depuis plus de trois ans et bien, il n’allait pas se permettre ce genre de choses. « Je suis désolé Pan, je ne voulais pas se mettre dans l’embarras. » Il lui fit un sourire des plus sincères car au fond c’était la plus stricte vérité, il était désolé de la faire souffrir même si c’était contre son grès. « Notre mariage c'était le treize mars 2010, alors oui, t'as loupé ton créneau. » Bien qu’elle ait parlé d’une toute petite voix et bien il l’avait tout de même entendu et cela ne lui fit pas vraiment plaisir. En effet, repenser à ce jour tellement douloureux où il avait entendu pendant plus de vingt heures dans une église dans son beau costume ne lui faisait pas vraiment plaisir. Enfin, il avait au moins apprit quelque chose ce jour-là c’est qu’il ne pouvait nullement avoir ce qu’il voulait et que sans doute jamais il ne reverrait Panamee mais aujourd’hui la vie lui donnait une seconde chance et il voulait d’une certaine manière la saisir même si cela pouvait fait des dégâts.

Malheureusement à trop vouloir saisir ses chances et bien on s’en brûlait les ailes. Le jeune homme avait recasser dans sa tête tout ce qui c’était passer ce soir-là et aussi ce qui s’y était passé avant. En effet, il avait choisit la bague avec le plus de minutie possible, il voulait la bague parfaite pour la femme parfaite et cette femme se trouvait devant lui à cet instant précis. Il aurait pu garder cette petite boite dans sa poche si elle n’avait pas commencé à lui peser de plus en plus surtout que lorsqu’il fermait les yeux, il se revoyait dans cette église à vouloir absolument qu’elle arrive et d’ailleurs si un prêtre avait accepté, il l’aurait gardé avec lui pendant toute la journée pour être sur que lorsque la demoiselle arriverait et bien ils pourraient se marier et vivre leurs vies totalement ensembles. Tout cela n’était bien sûr qu’une simple lubie car il savait au fond de lui qu’elle ne pourrait nullement venir car comment pourrait-elle savoir qu’il l’attendait spécialement dans cette église et surtout dans une ville où il n’était même pas. La situation pouvait être cocasse car s’il y a bien une personne totalement pessimiste sur cette terre et bien c’était lui et pourtant ce jour-là son optimisme était au maximum mais il est redescendu en flèche lorsque minuit à sonner. Phèdre sortit immédiatement de ses pensées lorsqu’il remarqua la tête toute étonnée de la demoiselle lorsqu’il sortit sa bague. Il faut dire que pas mal de monde aurait cru qu’il était en train de la demander en mariage dans cette rue sombre et surtout au plein milieu de la nuit. Cela n’était pas vraiment des plus romantiques et si jamais un jour il devait la demander en mariage et bien c’était après une longue soirée romantique et dans le plus beau lieu au monde ou celui que la demoiselle préférait comme cela toutes les conditions seraient réunies pour qu’elle se sente bien et qu’au fond elle lui dise oui même si cela lui semblait un peu trop impossible pour le moment. Pourtant, lorsqu’il se plongea dans ses magnifiques yeux et bien quelque chose d’étrange se passa en lui. Il eut tout à coup une très grande envie de lui raconter la vérité sur les circonstances de la bague et surtout lui montrer à quel point il l’aimait. Cela pouvait semblait totalement stupide de vouloir dire autant de choses mais c’est comme s’il ne pouvait pas s’en empêcher, il parlait encore et encore et lui disait à quel point il avait voulu l’épouser et à quel point il voulait que ce 13 mars 2010 soit leur jour celui où ils s’aimeraient enfin pour de vrais. C’était une envie qu’il avait eut et contre laquelle il n’avait rien pu faire. Depuis de 20 ans, il retenait l’amour qu’il avait pour elle et aujourd’hui sa carapace avait laissé passer une toute petite faille mais qui faisait malheureusement beaucoup. Il avait un peu avoué son amour pour la jeune femme et alors qu’il n’avait même pas encore vu sa réaction, il comprenait qu’il venait de commettre la pire de toutes les erreurs. C’est pour cela qu’il se releva immédiatement ayant déjà peur de ce qui était en train de se passer. Il n’avait pas encore vu sa réaction et pourtant il serrait déjà des poings sen voulant tellement de ce qu’il venait de dire. Pourquoi n’avait-il pas su se taire ? Tout simplement parce qu’il avait ressentit trop d’émotions d’un seul coup et tout ce qu’il pouvait faire c’est avoué. Il se décida alors à se retourner et étant prêt à recevoir la baffe qui lui reviendrait sûrement mais à la place ce qu’il vit fut une femme en larme et cela lui brisait davantage le cœur. Il l’a faisait pleurer et cela n’était qu’une douleur de plus dans son petit cœur. Se taire était une chose qu’il aurait du faire, il ne savait pas comment agir. S’il la prenait dans ses bras elle lui dirait sûrement que cela ne convenait pas à la situation. Alors, il se contentait de rester totalement sans réaction ne sachant pas comment agir mais il savait qu’en parlant, il l’avait perdu. La situation resta comme cela pendant quelques temps et bien entendu, il aurait du partir mais l’abandonner dans cet état, il ne le pouvait plus. Jamais plus il ne pourrait l’abandonner et son cœur se serrait rien que d’avoir remarquer cette petite chose. « - Je... » La demoiselle n’avait pas l’air au meilleur de sa forme et cela lui faisait mal de la voir ainsi et s’en était même presque insupportable pour lui. Il voulait la serrer dans ses bras mais à la place, il se contenta d’approcher tout simplement un peu plus d’elle voulant entendre ce qu’elle avait à dire même si cela ne serait sans doute pas une partie de plaisir. Il était prêt à entendre la vérité où du moins c’est ce qu’il croyait. « Phèdre, j'ai rompu notre pacte... je ne t'ai pas attendu le 13 mars au pied d'une église, j'ai pleuré - j'ai pleuré parce que mon petit ami m'avait largué. » Cela fit l’effet d’un choc pour le jeune homme imaginer attendre une personne toute une journée pour l’épouser et elle n’avait même pas penser à vous pendant ce jour. Il était sous le choc car il ne s’attendait nullement à ce qu’elle lui dise ce genre de choses. Il pensait qu’elle avait au moins eu une toute petite pensée pour lui mais apparemment ce n’était pas le cas et cela lui faisait mal. Est-ce qu’il en voulait à la demoiselle ? Pas vraiment, il avait juste été stupide de croire qu’après plus de deux ans sans se voir et bien elle aurait encore voulu de lui. Elle aurait encore voulu de ce mariage. Il ne pouvait malheureusement pas lui en vouloir alors il s’accroupit doucement près d’elle et séchait toutes les larmes qu’il pouvait voir couler sur ses joues. Il ne pourrait jamais la laisser pleurer. « Chuut, sèches tes larmes, je comprends, toute personne normale pleurait la personne qu’il aime et puis ce n’était qu’une promesse d’enfant, ça ne veut rien dire. » Il ne souriait plus car ce qu’il venait de dire était le plus gros de tous les mensonges. Pour lui ce n’était pas qu’une promesse d’enfant mais comment il pourrait dire ça à la femme qu’il aimait le plus au monde ? Elle ne l’aimait pas car elle n’avait même pas pensé à lui le 13 mars et il devait essayer de l’accepter même si cela lui paraissait impossible. Il jouerait comme toujours son rôle d’amis même si cela ne faisait que le faire souffrir. . « Je suis mère d'un petit garçon Phèdre, et je me suis remise avec mon petit ami depuis notre rêve. J'ai reconstruit ma vie et, j'en suis navrée. » Tout à coup le jeune homme sursauta pour se retrouver au sol quelques mètres plus loin. Il s’était fait mal mais c’est son cœur qui soufrait. Il pouvait accepter qu’elle n’ait pas pensé à lui mais pas qu’elle est réussit à refaire sa vie aussi facilement, qu’elle ait pu oublier tout ce qui les liait et qu’elle est un enfant. C’était elle qu’il voyait comme mère de ses enfants et tout son univers n’avait plus de sang. Il avait une rage immense en lui, une envie de meurtre contre lui-même. Il se sentait tellement stupide d’avoir pu croire qu’une personne comme elle pourrait l’aimer un jour. Ses poings au sol, il sentait qu’il allait saigner s’ils les laissaient ainsi mais il avait ce besoin de souffrir ou plutôt d’enlever la souffrance de son cœur. Il ne pouvait pas la regarder, il avait peur du mal qu’il pouvait lui faire. Son cœur était déchiré à jamais et aujourd’hui, il avait comprit qu’elle ne serait jamais sienne qu’ils ne seraient jamais mariés et cette bague remise dans sa poche pesait tellement lourd. Partir, c’est ce qu’il avait envie de faire et c’est d’ailleurs ce qu’il était en train de faire. Il enlevait le cadenas de sa moto et fouillait dans sa poche pour en trouver les clés. Etre loin d’elle c’est tout ce qu’il avait besoin à cet instant. « Je me déteste. » Le jeune homme tourna la tête pour voir celle qu’il aime dans un état plus que déplorable. Il ne pouvait pas la laisser ainsi, elle lui avait briser le cœur et lui ne pouvait se résoudre à ne pas la protéger. Alors sans avoir encore parler depuis les révélations, il prit la demoiselle qui se trouvait totalement déboussolée au sol dans ses bras. Il la serrait doucement contre lui, touchait ses cheveux et essayait de calmer ses larmes. Il ne pouvait se résoudre à la laisser ainsi comme il ne pouvait empêcher son cœur de l’aimer. Il prit son visage d’une main pour le retourner vers lui et la regardant droit dans les yeux, il se mit à parler. « Ne te détestes pas la dernière chose que j’ai besoin c’est de te voir malheureuse, sèches tes larmes. » Il la regardait toujours droit dans les yeux en la tenant dans ses bras,sa tête se tenait contre son cœur et il se demandait si elle l’entendait souffrir car c’est ce qui était en train de se passer. Il n’avait qu’une envie rentrer chez lui mais la laisser lui était impossible alors une seule hypothèse restait alors qu’il regardait la demoiselle. « Je vais te ramener et ne proteste pas, j’irais doucement. » Paroles difficiles à croire de la bouche de quelqu’un dont tous les espoirs, les rêves et le cœur étaient réduit à néant mais il y avait une donné qu’il ne fallait pas oublier de rentrer en compte c’est qu’il pourrait se tuer pour la sauver. Il donnerait sa vie pour la sienne et même alors que tout son monde n’était que néant, il savait qu’il ne risquerait jamais de la mettre en danger. Elle était sa princesse qu’il protégerait toujours.

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Message(#) Sujet: Re: Sometimes we need to be saved Sometimes we need to be saved EmptyJeu 28 Jan 2010 - 20:51

Spoiler:

Assise à ses côtés à contempler le devant - cherchant un bout de discussion potable pour engager les deux adultes, elle s'était figée sur la moto foncée sans dire un mot ; se contentant de sourire aux rêves du petit garçon. Finalement, il avait peut être réussi sa vie. Peut-être marié et papa, elle s'attendait à toute une panoplie de révélations de sa part ; car quelque part elle avait bien refait la sienne comme elle le pouvait, et aujourd'hui elle était heureuse Panamee ne pouvait le nier. Depuis son enfance, elle ne s'était imaginée construire une vie paisible qu'avec Phèdre ; mais la vie en avait décidée autrement, et alors qu'elle contemplait la moto, elle se demandait s'il avait aussi réussi sa vie sentimentale. A en juger les paroles qu'il lui avait lancé, elle en doutait - mais n'étant pas totalement sûre, elle songeait au moment où il lui avouerait ses petits secrets. Elle ne doutait pas de ses capacités professionnelles ou au sujet des femmes, après tout la demoiselle avait été charmé par ce dernier, alors elles e doutait bien qu'une petite amie l'attendait. Duncan l'attendait aussi, chez elle. La jeune mère y pensa un moment à son copain, mais elle n'avait rien pour le prévenir. Alors, ses yeux rivées sur le moteur à deux roues, elle imaginait ce moment où il lui avouerait que malgré ses sentiments ; Phèdre avait réussi à prendre sa vie en main.

Flashback


    « J'ai trois petites filles du nom de Aubree, Damaris et McKenzie. », aurait annoncé le beau brun à sa meilleure amie entre deux lattes de cigarettes.
    « Trois filles, mais... mais ce sont des triplés ? Je veux dire, on s'est pas vus depuis plus de trois ans, alors. »
    « Non, trois fillettes de trois femmes différentes. J'ai été marié deux fois. »
    « T'as mis de l'urine de Clooney sur des jeans pour réussir à les faire tomber comme des mouches ? »
    « Non, je suppose que le fait d'être kinésithérapeute aide légérement au contact physique entre les dames. »
    « Très bien. », et dans un soupçon de déception, elle serait repartie chez elle nourrir son enfant obèse puis à hurler après son petit ami actuel, avant de se rendre compte que sa vie était critique.


Flashback Ended


    « - Tu sais, je ne crois pas que mes patrons seraient du genre à croire ce genre de choses. Bon peut-être la standardiste du deuxième étage mais je ne lui parle presque jamais. Je crois que je vais simplement leur dire la vérité que j’ai énervé une demoiselle que j’adore et qui n’a pas su résister à l’envie de me frapper. Ou alors je pourrais dire que je fais partie de ses hommes qui sont battus par leur femme et qui n’arrivent pas à la quitter. Et puis, cela me permettrait qu’ils me fichent enfin la paix avec leurs envies de m’arranger des rendez-vous arranger pour me casser. », disait il avec une simplicité extrême. Alors qu'elle gobait comme une mouche tous les mots, peut être même étonnée ; elle tournait de temps à autre la tête pour tomber sur les prunelles de Phèdre, qui la contemplait avec un air détendu. A chaque fois qu'elle dégageait son visage de la moto pour le reluquer, elle sentait cette lourde douleur qui se dégageait de ses iris - un lourd passé qu'elle connaissait en partie, et qu'elle regrettait pour lui. Et ce fut le pourquoi cette dernière repartait immédiatement en direction du véhicule, préférant de loin regarder un objet sans vie ; plutôt que la tristesse de son ami. Elle eut un petit sourire au sujet de cette jeune femme naïve - la secrétaire -, il était peut être vraiment masseur songeait elle tout d'un coup rêveuse en se mordant la lèvre. En plein songe, elle l'entendit se mettre à parler d'une vérité sur une demoiselle qu'il adorait, et reportant son regard vers Phèdre - elle se montrait de ses joues rosies par la timidité et la gêne. Oui, même à ses côtés elle était toujours aussi intimidée et troublée par ses propos. Dégageant rapidement ses yeux, elle lâcha un petit soupir de satisfaction et posa sa paume de main contre son menton, l'écoutant encore et toujours. Et puis, la suite l'intriguait, il la prenait à présent pour sa femme ; ou presque. Imaginant un moment la possibilité du mari battu par les fines mains de son épouse, elle eut un petit ricanement fin totalement touchant ; tournant d'un coup sa tête vers ce dernier et le regardant de haut en bas.

    « - Je pense pas que tu puisses avoir la carure pour te laisser faire, même par une femme, Phèdre. » - elle annonçait avec une voix beaucoup plus taquine, arquant les sourcils en le zieutant de la tête au pied, en profitant même de ce moment pour constater les changements. Il disait ne pas réussir à quitter sa femme, mais pourtant elle était persuadée du contraire ; lorsque un couple va mal le plus préférable serait de prendre la fuite, et elle supposait qu'il n'ait pas de mal à se faire entendre. Scrutant pendant un bon temps le jeune garçon - elle eut plaisir de voir qu'il avait développé ses muscles depuis son adolescence, même à travers sa veste elle constatait les traits de ses bicepts, et ce n'était pas pour lui déplaire.


Ses yeux s'étaient reposés sur la moto dans un silence lourd - ne sachant trop de quoi lui parler ; elle attendait ses questions pour pouvoir engager la conversation, et ce fut alors qu'elle se mettait à rire en contemplant la moto. Jamais au grand jamais, elle n'aurait imaginé voir Phèdre sur cette moto, elle qui lui avait tant de fois rétorqué qu'il ne l'aurait jamais ; elle pouvait aujourd'hui s'avouer vaincue par ce dernier, mais quelque chose la dérangeait. Elle et les motos, elle n'aimaient pas ça. A son goût, la rapidité de ses machines à deux roues étaient effrayant, et elle claquait des dents à chaque fois qu'elle tentait de grimper dessus, alors depuis de nombreuses années, elle ne grimpait plus sur ce genre d'engin. Et puis, la dernière fois qu'elle s'était hissée sur ce type de gros calibre - elle avait hurlé de toutes ses forces de manière à arrêter la machine, rouler à 10 c'était beaucoup plus prudent que du 50 songeait elle en se serrant plus contre le motard.

    Alors qu'elle repensait à ses insouciances de jeunesse, ses yeux se dissipèrent vers la main blessée de Phèdre - la bande commençait à imbiber le sang en l'ayant trop comprimé, et un petit dessin orangé voir rouge apparaissait sur le 'plâtre'. Pour elle, chaque bobo se devait d'être soigné et en tant que médecin, même son fils l'avait compris : à chaque gognement ou blessure passagère, Oliver hurlait à la mort en pleurnichant dans toute la maison, et elle était fière de le secourir avec ses sparadraps Winnie l'Ourson. Et, au moment où elle s'apprêtait à faire de même avec l'homme à ses côtés - il la repoussait, alors confuse et indignée elle s'énervait. Grognant à voix basse des phrases inaudibles, elle faisait comme durant leur enfance ; lui tenait tête en lui faisant une jolie moue attristée, tentant même de lui tourner le dos en boudant, cherchant le bon moyen pour qu'il succombe. Elle avait toujours été entrain de lui courrir après dans les recoins de la maison, bouteille antiseptique et coton en main ; et lui se ruait dans les cachettes pour ne pas succomber ce supplice : guérir de ses blessures. Panamee qui se mordait chaque ongle de chaque phalange, elle ne lui parlait plus en attendant le moment propice où il craquerait : ce n'était pas comme ci elle lui demandait de venir chaque jour à l'hôpital, elle lui demandait juste de se soigner.

    « - Tu sais, si tu tiens tellement à ce que je prenne tes médicaments tu n’as qu’à venir me les donner. » Son visage changea totalement à sa phrase - un grand sourire s'étendit soudainement sur ses lèvres alors qu'elle le contemplait, tout de même, la voix de la raison. Quoique en y repensant, elle buguait sur sa phrase et se la rapella une nouvelle fois sur le bord de sa bouche : « Tu sais, si tu tiens tellement à ce que je prenne tes médicaments tu n’as qu’à venir me les donner. ». Elle n'avait peut être pas gagné la bataille, quelque part - elle était attachée à Phèdre, bien plus qu'elle ne le croyait, et le fait de le voir quotidiennement mettait en péril son couple. La jeune mère avait vécu de nombreux soucis avec son petit ami actuel ; et n'envisageait pas une seconde de lui faire vivre son absence, alors rester aux côtés de son meilleur ami allait sans doute mettre en rogne Duncan. Et puis, elle n'admettait toujours pas le mal qu'elle avait reçu au départ de Phèdre - elle ne lui pardonnait toujours pas, malgré elle, et cela pendant un bon temps encore. (...) Elle se contenta d'emettre un faible sourire accompagné de son hochement de tête habituel, et au moment de reposer ses pupilles vers l'horizon - elle l'entendit parler et faire sa déclaration. Destabilisée, cette dernier se mit à rougir immédiatement ; bafouillant doucement entre chaque syllabe, elle était étonnée de l'entendre s'ouvrir à elle. Panamee eut tout d'un coup le visage crispé et dénué de couleur, puis rougissant encore de plus belle ; elle abaissa le visage vers le sol en triant les cailloux comme une enfant, un petit sourire au bord des lèvres. Il lui avait dit ce qu'elle avait attendu ses dernières années, et elle ne répondait pas, le gros flop alors que elle était heureuse de l'entendre parler ainsi. Elle eut sa mâchoire tendue, et le seul mot qu'elle réussit à dire fut de lui demander d'arrêter, peut être que quelque part elle réalisait qu'elle ne méritait pas toute cette déclaration - Panamee abaissait la tête en signe de tristesse.« Je suis désolé Pan, je ne voulais pas te mettre dans l’embarras. », et en guise de désolation ; il avait su trouver le geste approprié : enroulant ses doigts autour de ses mèches de cheveux, cherchant à la réconforter, elle était perdue. Se laissant tout de même faire, Panamee resta contre lui sans rien raconter / sans rien dire, submergé par l'émotion, elle se contentait de contempler l'admirable sourire qui sortait des lèvres de l'homme, un petit visage de femme triste sur son minois.


Et là c'est le drame. Alors qu'elle repartait dans ses pensées et qu'il faisait de même - elle sentit comme une tension entre les deux jeunes adultes, et cette dernière ne tarda pas à éclater sous ses petits yeux noirs. Elle venait de gober toute la vérité de leur date de mariage, un air semi-étonné puis alarmé, elle prit en pleine figure les paroles de Phèdre qui discutait de leur 13 mars 2010. Il l'avait attendu. Bouquet à la main, bague in the pocket et costume de pingouin qu'il détestait tant, elle eut comme une bouffée de chaleur à l'idée de l'imaginer dans l'uniformer ; perdue et désorientée elle passa sa propre main contre son visage. Et elle n'avait pas fini, alors qu'elle s'apprêtait à lui dire qu'il n'avait pas été le seul - qu'elle avait chouiné dans sa robe de mariée, tout bascula en un clin d'oeil et elle referma la bouche immédiatement. Toute la journée, non il n'avait pas attendu quelques secondes devant une simple église, mais toute la journée pour son beau regard et son amour. De quoi donner la nausée pour Panamee, elle n'était pas prête à entendre un tel discours après des retrouvailles aussi intenses ; cherchant de l'aide dans le regard de son ami, elle ne vit que de l'amour et de la tendresse et tout d'un coup, comme une merde, elle se mit à éclater en sanglots. Il s'imaginait toujours entrain de l'épouser après tant d'années et ça lui brisait littéralement le coeur ; sa bague dans sa poche qu'il n'avait osé décamper de sa veste, elle se sentait faible et nulle à ses côtés. Alors elle pleurait, pleurait et pleurait. Cherchant ses mots pour lui dire dans la plus grande sincérité - elle perdait totalement son souffle et se laissait entraîner par les pleurs, ne cherchant même pas à retirer les larmes qui gisaient le long de ses joues. Et puis, elle lui annonça la nouvelle ; je t'ai pas attendu. Mensonge, elle se mentait à elle même pour ne pas lui faire de mal : sachant pertinnement qu'elle n'avait pas fini de tout lui dire, il fallait un minimum le briser pour ne pas le casser totalement. Continuant de chialer à ses côtés, le jeune homme déboussolé par ses propos, elle pataugeait dans sa propre merde et soupirait en ayant des sauts de respiration en tentant de se calmer.

    « Chuut, sèches tes larmes, je comprends, toute personne normale pleurait la personne qu’il aime et puis ce n’était qu’une promesse d’enfant, ça ne veut rien dire. » Finalement, ce fut Phèdre qui réussit pleinement son travail d'ange gardien, s'approchant de la jeune femme comme pour la réconforter. Et ses phrases qui lui chauffaient le coeur alors qu'elle n'en croyait pas un mot - ce n'était pas son genre de faire une déclaration et de reculer, de se mentir, quoiqu'il avait toujours voulu la protéger. Elle haussait les épaules froidement en secouant la tête négativement ; lui annonçant qu'elle n'avait pas fini de tout lui dire, et qu'elle allait lui briser le coeur à jamais. Le voyant sécher les larmes qui glissaient sur son corps, elle se sentait encore plus mal de le voir autant attendrissant à son sujet - et ne supportant plus ce moment de silence, elle lui lança comme une bombe à retardement la triste nouvelle. Il avait fait un bond en arrière et s'était ejecté de l'autre côté du trottoir ; près de la moto, détournant le regard de la jeune brune. Ses propres yeux s'étaient perdus sur le sol où se tenait les mains de Phèdre, qui s'enfonçaient peu à peu dans le béton. Et elle pleurait encore en ayant mal de le voir ainsi, si triste et si affaibli par les révélations, la jeune mère ne savait plus où se mettre et voulut disparaître, tout comme lui. Finalement il porta sa main contre son cadenas et commença à le défaire, à cet instant elle comprit qu'il allait s'enfuir - comme auparavant, alors qu'elle ne lui avait nullement demandé. Elle détournait le regard en soupirant de longues respirations dans l'air, ses iris emplies de tristesse et de malheur ; Panamee ne le vit même pas venir à ses côtés, et en fut presque surprise d'un sursaut. Il la serra contre elle et resta aussi proche qu'auparavant - que diable avait il pu faire un enfant aussi parfait ? Elle pleurait dans ses bras en le serrant un peu plus contre lui, tirant même son tee shirt contre elle pour chialer encore plus fort, encore plus malheureuse qu'avant. « Ne te détestes pas la dernière chose que j’ai besoin c’est de te voir malheureuse, sèches tes larmes. » Et comme une abrutie elle l'écouta. Portant les mains contre son visage pour se nettoyer les trainées transparentes contre son visage, elle le regardait avec de petits yeux désolés qui n'avait pas fini de pleurer - trop d'émotions, trop de déception. « Je vais te ramener et ne proteste pas, j’irais doucement. »


Panamee se redressa de ses jambes affaiblies - aidé par le jeune homme, et s'avança en silence vers la moto, sans rien dire juste en chouinant quelques respirations enfantines pour marquer sa tristesse. Elle eut trop mal pour lui, il osait la ramener vers son véhicule alors qu'elle lui disait détester cela, mais elle n'était plus en position de négocier ; il l'aurait agressé ou frappé qu'elle se serait laisser faire, après tout, c'était tout ce qu'elle méritait : souffrir et ne pas mettre de sparadrap Winnie l'Ourson. Elle lâcha un profond soupir et attendit à ses côtés le temps qu'il dégage le cadenas - regardant aux alentours où il n'y avait toujours personne, son sens de l'humour était perdu et elle ne parlait plus, muette. La jeune mère eut même tellement de mal à s'accepter que lorsqu'il redressa le visage pour la contempler, elle se blottit immédiatement dans ses bras comme pour lui demander le pardon, comme pour tenter de réparer ses années passées qu'elle avait détruite. Elle resta contre lui un long moment à faire des allées et venues de son bras dans son dos ; cherchant du réconfort auprès du grand brun qui ne savait plus où se mettre, et qu'elle détruisait encore plus par cette intimité. Alors, se dégageant de sa silhouette pour renifler silencieusement - elle le vit grimper sur sa moto et fit de même à l'arrière en s'agrippant immédiatement contre lui, ayant peur de tomber malgré tout. Elle l'empêchait même de mettre en route la bécane, et ce fut qu'au moment où il tourna la tête avec son casque qu'elle le comprit, et tenta de garder son calme en posant sa tête contre la colonne vertébrale de Phèdre.

    « - J'habite dans le quartier d'Ocean Grove, au 1668 apple road. Mais tu peux me lâcher avant, je connais la route. » meuglait elle en chouinant encore et en s'essuyant contre le pull de ce dernier. Elle entendit alors le bourdonnement de la machine et s'aggripa encore plus contre lui, tout d'un coup l'adrénaline revenait toujours avec Phèdre - et quelque part, elle ne doutait pas de l'erreur qu'elle venait de comettre en lui avouant sa position sentimentale.
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