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| (#) Sujet: Re: Sometimes we need to be saved Dim 14 Fév 2010 - 20:55 | |
| Vivre un amour à un seul sens peut-être la chose la plus compliquée qu’il puisse existée et malheureusement pour lui, le jeune homme en faisait les frais. Cela faisait des années, que son cœur n’avait battu que pour une seule et même personne et c’est d’ailleurs pour cela qu’il avait toujours accepté ce qu’elle lui avait demandé de faire. En effet, il avait même été jusqu’à porté un costume et aller au mariage du père de la demoiselle alors qu’il détestait cela. Il n’aimerait pas voir à quel point il ne faisait pas partie du même monde que la douce qu’il aimait tant mais il ne pouvait jamais se résoudre à lui refuser la moindre petite chose. Cela pouvait passer par des choses anodines comme lui donné le dernier bonbon qui se trouvait dans son paquet ou lui acheter une glace comme l’accompagné où elle voulait même aux genres de soirées totalement barbantes qu’il n’aimerait jamais. D’ailleurs, dans sa tête, même s’il avait plus d’argent qu’il n’en avait jamais rêvé et bien, il n’aimait toujours pas ce genre de soirées où il fallait se montrer sur son meilleur jour et où tout le monde ne voulait qu’une seule chose montré oh combien son compte en banque était rempli. Sans doute que même les poches pleines, il ne changeait pas, il restait toujours le même petit gosse se sentant tellement nulle comparé à la douce demoiselle. Cela serait sans doute une chose qui ne changerait jamais. Panamee serait toujours cette demoiselle qu’il ne pourrait malheureusement jamais atteindre même s’il espérait toujours qu’au fond d’elle-même, elle puisse l’aimer comme il l’aime.
♣FLASH BACK♣ Il était là dans son beau costume qu’il détestait tellement. Qu’est-ce qu’il l’embêtait tellement ? Et bien que ça soit encore une fois la douce demoiselle qui lui ait payé se costume. Il n’aimait pas la charité mais il n’avait pas su lui refuser ce petit plaisir. Il faut dire que parfois, voir même tout le temps, la demoiselle pouvait se montrer très persuasive et aujourd’hui c’était son bon de fin d’années. Panamee l’avait embêté pendant plusieurs semaines pour qu’il accepte d’y aller et il se trouvait maintenant devant cette porte, en train d’attendre qu’elle soit enfin prête. A côté de lui, ce trouvait le joli basketteur qui n’était autre que le petit ami de la sœur de la douce demoiselle qu’il attendait. Lorsqu’on voyait les deux hommes l’un à côté de l’autre, il paraissait tellement différent et le jeune homme ne s’en sentait que plus mal. Et c’est alors, qu’il l’a vit descendre, habillé de milles feux, ce soir, elle serait la plus éblouissante et jamais, il ne pourrait enlever cette image de son esprit. « Désolé du retard, l’autre capricieuse avait prit possession de la salle de bain et ne voulait plus en sortir. » Souriant complètement, il ne pouvait nullement en vouloir à la demoiselle. Il sortit doucement de sa poche, la boutonnière qu’il avait prit spécialement pour elle. C’était sa fleur préférée et de la même couleur que sa robe. [b« Phèdriie, il ne fallait pas. »[/b] La demoiselle lui déposa un doux baiser sur la joue avant de sortir de son sac un appareil photo et le tendre vers le gros nigaud de basketteur attendant toujours sa copine. « Prends-nous en photo ça te ferra passer le temps. » Elle vint s’installer au bras du jeune homme le sourire aux lèvres pour prendre la photo. Dès qu’elle fut prise, elle enleva l’appareil des mains du jeune homme et sortir de la maison en compagnie de Phèdre. C’est là qu’il vit la jolie limousine louée par l’autre garçon et il se sentit un peu ridicule en comparaison avec sa voiture. [b« Je suis désolé de ne pas t’emmener au bal dans une jolie limousine. »[/b] Son regard était sincère et pour toute réponse, il eut la douce demoiselle qui courait presque jusqu’à la simple voiture. « Le plus important c’est que ça soit toi mon cavalier, le reste je m’en moque totalement car c’est de moi que toutes les filles seront jalouses car j’ai et j’aurais toujours le plus beau de tous les garçons. »
♣FLASH BACK♣
Il parlait mais surtout, il savait qu’au fond, elle n’avait jamais eu tord et qu’elle l’aurait pour toujours à son grand dam d’ailleurs. Jamais, il ne pourrait se détacher de son emprise, c’était comme si toute sa vie, il n’avait eut besoin que d’elle. Elle était venue sur sa route et maintenant, il lui était impossible d’imaginer la vie qu’il pourrait vivre sans elle car elle lui semblait tellement morne et surtout sans aucun intérêt. « - Je pense pas que tu puisses avoir la carure pour te laisser faire, même par une femme, Phèdre. » Ce qu’elle venait de dire lui donnait envie de rire, il est vrai que physiquement, il ne serait pas un homme battu et de toute manière, il ne laisserait jamais personne le traiter de la sorte mais il avait envie de faire de l’humour surtout lorsqu’il voyait le regard triste de sa douce princesse, il n’avait jamais aimé la voir en colère ou mal. Il adorait la voir sourire et ne supporterait jamais de la voir pleure, la vie était faite ainsi et il l’avait accepté depuis longtemps. Ce qui le troublait quelque peu dans les propos de la demoiselle, c’est qu’elle avait dû bien l’observer pour remarque que sa carrure avait changée, qu’elle était devenue plus robuste. Il avait au fil du temps, commencer à se mettre à la musculation surtout pour savoir se défendre pour ne plus jamais la mettre en danger. C’était pour elle qu’il avait essayé d’être plus fort, pour que plus jamais, il ne voit son regard alors qu’il pensait l’avoir perdu pour toujours. [b« Tu sais, il y a plus d’une façon de se laisser faire, parfois, il ne faut même pas recourir aux mains. Et pendant des années, je me suis laissée faire par une demoiselle car je l’adorais plus que tout. »[/b] Il venait de parler d’elle mais il se demandait si elle l’avait compris. Etre très explicite ne faisait pas vraiment parler de ce que l’on pouvait appeler les qualités du jeune homme mais il s’en moquait, il reste et resterait toujours le même. D’ailleurs, il ne pouvait s’empêcher de regarder la demoiselle qui avait son regard plongé sur la douce et délicate moto. Cela ne serait sans doute pas l’avis de la demoiselle qui avait toujours dit que si un jour, il l’avait, elle refuserait tout bonnement de monter dessus. Enfin, son regard se dirigea vers la main du jeune homme qui continuait de saigner et d’une certaine il s’en moquait totalement ce qui n’était nullement le cas de la demoiselle qui ne pouvait s’empêcher de la regarder encore et encore. Il n’était pas du genre à aller à l’hôpital pour ce qu’il appelait des broutilles car pour lui ce n’était qu’une légère et toute petite blessure. Cela ne paraissait nullement être l’avis de la demoiselle mais elle devait accepté qu’il était ainsi et qu’il ne changerait jamais. Enfant, elle pouvait encore faire semblant de le bouder pour qu’il cède à ses caprices mais maintenant, il savait mieux lui résister du moins c’est ce qu’il essayait de se persuader.
Parfois, certaines idées étranges pouvaient nous traverser la tête et c’était le cas du jeune homme. Il lui avait dit que si elle voulait qu’il se soigne, elle devait venir le faire chez lui. Il savait que c’était sans doute la pire de toutes les idées qu’il n’avait jamais eut, que plus il la verrait, plus il aurait envie d’elle et surtout de l’avoir avec elle pour toujours. Pourtant, il savait que c’était impossible et que son amour ne serait jamais qu’un amour à sens unique et qu’elle ne l’aimerait jamais comme il l’aimait, l’aime et malheureusement l’aimera toujours. Plus il la verrait, plus il sentirait son cœur battre et plus cela serait dur mais d’une certaine manière, il a et aura toujours besoin d’elle. C’est la seule qui compte ou du moins c’est qui compte le plus et il devait se faire à la fatalité qui était que jamais elle ne l’aimerait comme il l’aime. D’ailleurs, il aimait voir son visage rougir quand il lui faisait des compliments et il n’avait qu’une seule envie la prendre dans ses bras et lui donner des petits baisers sur la joue pour qu’elle arrête de rougir. La voir ainsi, lui donnait d’une certaine manière envie de sourire, rire et de rougir à son tour. Et puis, si elle se comportait ainsi c’est que d’une certaine manière, elle ne l’avait pas oublié et qu’elle était peut-être prête à lui pardonner. Sans doute pas dans l’immédiat mais plus tard. C’est un peu tout ce qu’il voulait avoir une infime chance de compter encore assez à ses yeux pour qu’elle lui pardonne. Et puis, il y eut ses regards gênés par ce qu’il venait de dire. Il commençait peu à peu à lui ouvrir son cœur, il faut dire qu’en plus de 20 ans, il en avait caché des choses. Jamais il n’avait osé se lancer et aujourd’hui sans doute pour contrer la douleur de sa main, il essayait de réduire celle de son cœur même si cela ne semblait pas aussi facile qu’il le pensait. Avouer à quelqu’un que vous l’aimer peut se révéler être la plus impossible des choses. Alors, il se contentait de faire des allusions sans dire les trois mots et huit lettres clairement, de peur de leur effet néfaste. Et puis dans sa tête, il ne serait jamais assez bien pour elle, elle serait toujours la fille de riches et lui le pauvre gamin des rues et être ensemble était totalement inenvisageable mais alors pourquoi n’arrivait-il pas à passer outre ? Pourquoi son cœur criait encore et encore qu’il ne voulait qu’elle ? Le cœur à ses raisons que la raison ignore et c’est totalement ce qui se passait dans son cas. Il ne l’avait plus revu depuis trois ans et pourtant c’est comme s’ils ne s’étaient jamais quitté. Il savait encore comment la faire aller mieux, comment faire pour que ses crises passent et surtout pour qu’elle se sente heureuse. Il la comprendrait toujours mieux que quiconque et cela, personne ne pourrait le lui enlever car personne ne la connaissant depuis aussi longtemps que lui. Et même le père de la demoiselle la connaissait même bien que Phèdre. Il avait d’ailleurs apprit à sourire lorsqu’elle était triste et à toucher ses cheveux pour qu’elle retrouve un soupçon de calme, il la prenait aussi dans ses bras. Il avait toujours été tellement proche d’elle et pourtant, jamais, il ne s’était risqué à l’embrasser sachant qu’une réponse négative le conduirait sans doute vers une mort certaine.
Il avait dit la vérité et à l’instant même où il avait fermé la bouche, il avait su que tous ses espoirs étaient tombés à l’eau. Il n’osait même plus la regarder dans les yeux et il n’avait qu’une seule envie, celle de partir et de ne jamais entendre la réponse si négative qu’elle allait lui dire. Il avait attendu, une journée sur un banc d’église dans l’espoir qu’elle vienne, qu’elle l’épouse et que tout se termine bien. Malheureusement, les rêves ne deviennent jamais réalité et jamais une nuit ne lui fut plus importante que celle où il remarqua que jamais, il n’aurait celle qu’il aimait de tout son cœur. L’oublier, lui était malheureusement impossible, aucune femme, aucune boisson, aucune passion ne pouvait lui faire oublier à quel point il l’aimait. Le jeune homme souffrait d’une si triste maladie qui n’était autre que le mal d’amour. Il se trouvait stupide et n’avait envie que d’une seule chose oublié tout ce qui venait de se passer. Le premier coup, il se l’était infligé à lui-même en avouant qu’il l’avait attendu pendant tout ce temps et que d’une certaine manière, il l’attendait toujours. Le deuxième coup, ce fut elle qui le lui porta. Elle lui avait dit qu’elle ne l’avait nullement attendu ce jour-là. Tout à coup, il se sentit totalement stupide d’avoir cru des histoires d’enfants. Il avait au moins espérer compter un tant soit peu à ses yeux pour qu’elle n’oublie pas leur journée. Il s’était trompé et comprenait maintenant qu’il n’était qu’un sombre idiot d’avoir pu croire même une seule seconde qu’il y avait peut-être une chance qu’elle puisse l’aimer comme il l’aime. Il n’a jamais été que son ami, celui sur qui elle avait pu compter mais à cet instant, il se sentait totalement perdu. Elle avait pleuré un autre que lui et elle n’avait même pas pensé une seule seconde que lui allait tenir sa promesse et qu’il allait l’attendre pour l’épouser. Partir, voilà ce qu’il voulait faire, il avait tellement peur de se mettre en colère face à ce qu’elle venait de lui dire. Il avait peur de lui faire du mal sans vraiment le vouloir. Mais il l’entendit pleurer, alors l’idée même de partir lui semblait insoutenable. Elle pouvait le faire souffrir plus que tout, il ne pourrait jamais se résoudre à la laisser dans cet état. Elle était sa princesse et son bonheur passerait toujours avant le sien. Il avança vers elle, se mit à lui sécher ses douces larmes et à la serrer fort. Il voulait qu’elle aille mieux, elle ne supportait pas qu’elle se sente coupable et ne voulait qu’une seule chose qu’elle arrête. Malheureusement, essayer d’aider la demoiselle, ne lui enlevait pas la si grande souffrance qu’il avait au fond de son cœur. Et ce fut là, qu’elle le poignarda pour la deuxième fois. A cet instant, ce fut comme si tous ses rêves tombaient en morceau et il tomba en arrière loin d’elle. Il se sentait plus abattu que jamais car en plus d’être marier avec un autre que lui, elle avait eut un enfant. Toute sa vie, lorsqu’il se voyait fondé une famille ce n’était qu’avec elle et savoir que cela ne se passerait jamais lui était plus qu’insupportable. A cet instant, la seule chose qu’il voulait c’était prendre sa moto et rouler plus vite qu’il ne l’avait jamais fait avant de s’enfoncer dans un mur et de finir sa vie ainsi et surtout de ne plus sentir ce cœur lui déchirer totalement la poitrine. Jamais au cours de sa vie, il n’avait autant souffert que de savoir qu’il n’avait plus aucune chance. Pourtant, il ne pouvait se résoudre à ne plus l’aimer. Tout son être soufrait et il ne savait nullement de quoi serait fait demain mais une chose est sûr c’est que l’envie de sourire ne le prendrait pas de si tôt. Il voulait rentrer chez lui et c’est pour cette raison qu’il enleva son cadenas mais malheureusement, son regard tomba sur celui de Panamee et la savoir seule ici et tellement mal étaient des raisons suffisantes pour le faire craquer. Il était aussi faible qu’un bébé lorsqu’il s’agissait de la demoiselle et c’est pou cela qu’en un éclair, il se retrouva à la serrer dans ses bras. Il touchait ses cheveux et essayait de sécher ses larmes et plus que tout l’envie de l’embrasser le prenait à nouveau mais il n’en fit rien. Il se contentait de la serrer fort et de la sentir si proche d’elle. Il n’aimait pas la voir malheureuse et fut d’ailleurs un peu content dans son malheur de la voir lui obéir. Il n’avait nullement besoin de la voir malheureuse car il n’avait pas la force de l’aider, il se sentait tellement impuissant. Si quelqu’un le tuait à l’instant, il lui donnerait tout son argent. Mais à la place de cela, il se contenta de la ramener doucement vers sa moto. Il ne pouvait se résoudre à l’abandonner ici même si cela incluait qu’il allait devoir rouler très doucement. Mettre sa vie en danger était une chose qui ne le dérangeait nullement mais l’idée même qu’elle puisse être en danger le tuait. Alors, il allait aller tout doucement pour être sur de sa sécurité. Phèdre n’avait nullement envie de lui parler car tous les mots arrivant dans sa bouche était plus que méchants et jamais il ne pourrait se résoudre à les lui dire. Il la laissa contre la moto le temps d’enfin enlever le cadenas qu’il mit dans le petit coffre et il en sortit deux casques qu’il posa pendant quelques secondes à terre. Il regardait toujours la demoiselle sans vraiment savoir pourquoi et ce fut là qu’elle arriva dans ses bras. Malgré tout le mal qu’elle lui avait fait et bien, il ne pouvait s’empêcher de sentir son cœur battre plus fort car elle se trouvait tout près d’elle. Si cela avait été possible, il aurait aimé que le temps s’arrête et que pour toujours elle soit dans ses bras sans que rien d’autre se passe. Lorsqu’elle le lâcha, le jeune homme prit les deux casques, il en mit un sur sa tête et donna l’autre à Panamee. S’installant sur sa moto, il attendit que la demoiselle soit bien mise et surtout qu’elle ait passé ses mains autour de lui. Phèdre voulait qu’elle soit totalement en sécurité avant de démarrer. Il sentit qu’elle n’avait aucune envie de démarrer et lorsqu’il tourna la tête pour la rassurer, il l’obligea en même temps à mettre son casque, il ne voulait prendre aucune risque. « - J'habite dans le quartier d'Ocean Grove, au 1668 apple road. Mais tu peux me lâcher avant, je connais la route. » D’un signe de la tête, il lui indiqua qu’il savait exactement où cela se trouvait et il démarra tout doucement. Jamais de sa vie, il n’avait été aussi doucement avec sa moto et même s’il n’y avait que lui sur les routes, il ne prenait aucune risque. Un peu plus d’une demi-heure plus tard ce qui montre bien le rythme ultra-lent qu’il avait employé, il se retrouva devant chez elle. La maison était belle et sa plus grande crainte était de voir sortir son mari et son fils. Il la laissa tout doucement descendre mais il décida de ne pas la raccompagner jusqu’à la porte ne voulant nullement voir une personne qu’il aurait eut envie de tuer sans l’ombre d’un doute. Il se contenta de la tenir par la main en lui disant quelques petits mots. [b« Je crois qu’on devrait oublier ce qui s’est passé ce soir et continuer de faire nos vies, d’ailleurs à ce que je vois la tienne est bien partie. Je ne viendrais plus te la gâcher Panamee. »[/b] Juste après cela, il remit son casque avant de démarrer à une vitesse incroyable, il était seul et il n’avait qu’une seule envie ne plus jamais revoir le lever du soleil. |
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