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 Now I'm not a saint but I'm not a sinner | Dakota

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Message(#) Sujet: Now I'm not a saint but I'm not a sinner | Dakota Now I'm not a saint but I'm not a sinner | Dakota EmptyDim 3 Juil 2011 - 0:07

    Après un mois passé à Vancouver, retrouver Ocean Grove m'avait fait bien plus de bien que ce que j'aurai pu imaginer. Ce n'était pas que le séjour se soit mal passé, bien au contraire même, mais un tournage de film demandait bien plus d'énergie et de travail que ce que j'avais bien voulu croire jusque là. A l'avenir, quand Abbey me raconterait cet état de fatigue qui ne se décidait à la lâcher qu'après quelques jours bien mérités de repos, je tâcherai de compatir plus sincèrement. Jusque là j'avais l'impression qu'elle exagérait, que le fait de jouer quelques scènes par jour ne devait pas être si difficile que ça, mais elle avait raison. Passer de l'autre côté du miroir me l'avait fait comprendre, et bien d'autres choses par la même occasion.
    Ces quelques quatre semaines avaient défilées sans que je m'en rende compte, et la fête de fin de tournage m'était tombée dessus alors que j'avais l'impression d'être arrivé la veille. Il s'était pourtant passé tant de choses... Il m'avait fallu prendre mes marques, découvrir une ville et un métier hors de ma zone de confort. C'était presque comme faire un saut dans le passé, à l'époque où j'avais abandonné Londres, ma mère et mes amis pour gagner la Floride. Là c'était presque pareil. J'avais laissé Parfaite et les jumeaux à la maison, prétextant préférer partir le premier pour m'assurer que tout soit prêt pour les petits dans le motel où l'on avait réservé. L'argument tenait la route, et il m'avait semblé qu'elle le croyait. Après tout, j'agissais en père responsable, qui préfère vérifier la qualité des installations avant d'y convier sa famille, et l'on ne pouvait en rien me le reprocher. La réalité était néanmoins moins innocente : si Parfaite et moi avions fait la "paix" lors de notre séjour en Angleterre, j'avais ressenti le besoin de m'isoler un peu, et avais saisi l'occasion qui se présentait à moi avec ce tournage. Elle m'avait tout expliqué des causes de son absence, me racontant même des détails que j'aurais sûrement préféré ignorer, mais qui était nécessaires pour que l'on puisse définitivement tirer un trait sur cette histoire. Après tout, je ne pouvais pas l'accuser des agissements de son père. Je lui avais toujours dit qu'elle n'avait pas à se sentir coupable pour le mal qu'il avait pu faire, et ce n'était pas le moment de revenir sur mes paroles. Probablement que les choses auraient alors du reprendre au point où elles s'étaient arrêtées entre nous, mais je n'en avais pas été capable. Je ne ressentais plus cette violente rancœur à son égard, et ne me posais plus la question de savoir si notre couple avait encore un éventuel avenir, mais ce n'était pas encore tout à fait ça. Je l'aimais, ça c'était évident. Mais le reste...

      FLASH BACK

      Parfaite touilla la compote qu'elle s'apprêtait à donner à Hector, s'assit à côté de lui, puis en approcha une petite cuillère de la bouche de son fils. Elle sentait le regard de Basil fixé sur elle depuis un petit moment déjà et, si elle n'avait pas fait de commentaire jusque là, ça commençait à l'intriguer.
      - Qu'est-ce qu'il y a ?
      Il ne répondit pas tout de suite, comme s'il ne savait pas quoi dire, puis sourit.
      - Oh rien. Je crois que je suis en train de retomber amoureux de toi...
      Elle rougit en entendant la réponse de son mari, et s'empressa de préparer une nouvelle cuillère de compote pour Hector qu'il avala aussitôt.
      - Désolé, c'est peut être pas un truc à dire...?
      Elle secoua la tête, et, de là où il se trouvait, il ne pouvait pas voir son visage.
      - Non, non, tout va bien !
      Elle se tourna rapidement vers lui et afficha un sourire convaincu, puis se consacra de nouveau au repas de son fils sans faire de plus ample commentaire. Basil se leva alors, fit un pas dans sa direction, puis s'arrêta, hésitant.
      - Darling... je sais pas trop où j'en suis en ce moment, mais ça, j'en suis sûr. Et... je crois qu'il faut qu'on soit sincère l'un envers l'autre, sinon on s'en sortira pas. Voilà.
      Il attendit une réponse qui ne vint pas tout de suite, puis, ne sachant pas quoi ajouter de plus, regarda en direction de la chambre des jumeaux en espérant trouver une quelconque consistance.
      - Je vais voir si Eli est réveillée.

      FIN DU FLASH BACK


    Le temps avait beau passer, les choses ne s'arrangeaient finalement pas si vite que ça entre nous. On parlait, certes, de tout et de n'importe quoi, elle avait repris l'habitude de venir dormir entre mes bras quand il ne faisait pas trop chaud pour ce genre de pratiques, et de temps à autre les choses allaient un tout petit peu plus loin. J'avais pourtant encore du mal à me laisser aller, instaurant entre nous des barrières qui s'éternisaient. La seule fois où l'on en était vraiment arrivés à quelque chose de physique, je lui avais affirmé juste après que l'on n'aurait pas du, et elle avait du le prendre pour une formulation de regrets de ma part. Est-ce que c'était effectivement le cas? Pas tout à fait, mais pas loin non plus. Je me détestais pour m'enfermer dans cette posture, et ne pas parvenir à lui expliquer un traître mot de ce que je ressentais. C'était toujours pareil, je pouvais expliquer les pensées les plus secrètes de mes personnages, mais je n'arrivais pas décrire les plus simples des miennes à la femme que j'aimais. Et dire qu'elle me supportait, et qu'elle continuait à m'affirmer qu'elle m'aimait. Ma foi, j'étais vraiment tombé sur la perle rare.

    Mais même les perles les plus fines peuvent parfois avoir un accroc de temps à autre, et la mienne venait de laisser éclater l'un des siens. Si Dakota avait l'habitude de m'appeler, et plus souvent encore depuis sa rupture avec Aaron, je compris immédiatement, au son de sa voix, que quelque chose n'allait pas. Il eut beau m'affirmer qu'il n'y avait rien de grave, le fait qu'il associe les mots "Parfaite" et "a bu" dans la même phrase n'était pas vraiment le genre de nouvelles que j'avais envie d'entendre. Surtout quand on savait l'effet que l'alcool pouvait avoir sur ma femme, et sa situation présente. Au moins elle était entre de bonnes mains, c'était déjà ça. Il ne me donna pas beaucoup d'explications, mais je compris qu'il l'avait emmenée dans son bureau, et qu'elle s'y était endormie. Ça se m'étonnait pas vraiment de sa part, l'ayant vue sombrer après deux petits verres de rien du tout, mais le fait qu'elle ait bu me gênait tout de même. Ce n'était pas dans ses habitudes, et ça ne me plaisait pas. Le temps de demander à ma voisine si elle pouvait me garder les jumeaux un petit moment et de prendre les papiers de la voiture, j'étais déjà en route vers le restaurant de la mère de Dakota, et me garai sur la première place disponible venue. Je me dirigeai ensuite machinalement vers le bureau de mon ami, expliquant rapidement que j'étais attendu à un membre du personnel qui s'était affolé de me voir avancer d'un pas si décidé vers le bureau de son patron, et frappai un léger coup à la porte avant d'entrer. J'aurai peut être du attendre une réponse, mais ça ne me vint pas vraiment à l'idée, et il me semblait que Dakota ne m'en tiendrait pas trop rigueur. Une fois à l'intérieur de la pièce, je refermai délicatement la porte derrière moi. Mon regard se posa sur Parfaite qui souriait comme une bienheureuse, prise dans l'étreinte des bras de Morphée, et j'en fus aussitôt rassuré. Dakota, en revanche, n'avait pas le sourire des beaux jours, et je compris. Il savait.

    Écoute, je sais à quoi ça ressemble, mais c'est pas aussi simple...

    Je n'avais probablement pas besoin de me justifier face à lui, mais c'était presque une phrase que je m'adressais à moi-même plus qu'à lui. D'un coup, avec son appel, j'avais réalisé un point très important que j'avais jusqu'alors négligé. Et Dieu seul sait ce qui m'avait prit de faire si peu de cas de la nouvelle grossesse de Parfaite.
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Message(#) Sujet: Re: Now I'm not a saint but I'm not a sinner | Dakota Now I'm not a saint but I'm not a sinner | Dakota EmptySam 9 Juil 2011 - 22:13

Dakota depuis sa rupture avec Aaron été passé par différente phase, on ne savait pas trop comment on pouvait retrouver le jeune homme quand on allait le croiser. Enfin depuis quelques jours il semblait avoir repris le gout à la vie et avait repris différente activité. Il avait décidé d’aider sa mère en reprenant partiellement la gérance du restaurant, cependant il ne voulait pas pour le moment retrouver de vrai responsabilité et être de nouveau dans le monde du travail, bien que sa mère lui avait expliqué qu’il pourrait faire ce qu’il voulait et en même temps toucher de l’argent, le jeune homme ne voulait pas profiter de l’avantage que sa mère voulait lui donner. Dakota avait toujours eu comme philosophie qu’il fallait toujours se donner à fond dans travail pour mérité son salaire, de nombreuse fois il avait aidé les voisins de sa rue qui lui proposé souvent de l’argent en échange, mais ce dernier n’acceptait que très rarement, Dakota avait toujours de l’argent de coter de son époque ou il avait fait différente photo, sa dernière séance avait été faite sur Ocean Groove, puis les divers problèmes avait décidé sa maison de production à rompre le contrat. Dakota faisait moins attention à lui, pas au point de ce négliger ou bien encore d’être « trop gros » il avait toujours les petits défauts qu’il avait en commun avec parfaite même si ce dernier avait plus de faciliter à le cacher. Sa période de Boulimie et Anorexie avait durée plusieurs années avant qu’il décide lui-même de se prendre en main et de suivre un psychologue. Mais c’était il y a plusieurs année Dakota avait certes perdu du poids et semblait un peu plus fatigué, mais semblait cependant avoir retrouvé son sourire et c’était plutôt une bonne nouvelle pour lui. Lorsque que Parfaite arriva dans le restaurant, Dakota n’avait pas été mis tous de suite au courant ce n’est que lorsque Parfaite avait demandé son deuxième verre que le jeune homme rentra dans la pièce, cependant elle avait l’air de supporter déjà très difficilement ce qu’elle était entrain de boire. Parfaite pris alors la parole et ce lança dans un long monologue, Dakota décida d’emmener alors son amie dans son bureau pour que cette dernière puisse tranquillement parler et ne pas être dérangé par les serveurs ou les clients. Dakota et parfaite entrain de ce confier l’un et l’autre se faire confiance et s’apprécier profondément, qui l’aurait crus quatre ans plutôt ?
La conversation dans le bureau enchaina pendant plus minutes, la discussion restera certainement secrète jusqu’à ce que l’un ou l’une ce décidera à dire. Cependant quand la jeune femme tourna de l’œil pour s’endormir sur le fauteuil, le jeune homme s’empressa de téléphoné a Basil pour que ce dernier puisse venir chercher sa femme. « Je ne me fais aucune idée sur ce qui se passe. Disons que je connais Parfaite et que je te connais assez bien pour savoir que Parfaite s’inquiète trop, et que toi tu sembles perdus. Ce que je comprends parfaitement. »Dakota fit un geste de la main cependant vers Basil, poussant le jeune anglais vers la sortie. Dakota lui souris. « Laissons la dormir un peu, je vais t’offrir à boire. »
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Message(#) Sujet: Re: Now I'm not a saint but I'm not a sinner | Dakota Now I'm not a saint but I'm not a sinner | Dakota EmptyDim 10 Juil 2011 - 0:11

    J'aurai menti en disant que je ne comprenais pas ce qui était passé dans la tête de Parfaite, et le comprendre était encore pire. Sur la route qui me conduisait au restaurant de Dakota, je roulais un peu trop vite, suffisamment nerveux pour ne pas décoller mon pied de l'accélérateur. C'était stupide et dangereux, deux raisons amplement suffisantes pour ne pas le faire, mais on ne pouvait pas dire que mon comportement soit des plus exemplaires ces derniers temps, et je m'enfonçais sans savoir à quel moment j'allais toucher le fond. Peut être aujourd'hui, ou demain, ou dans six mois, ou... J'en savais rien, strictement rien, et je n'en savais pas plus de ce que j'attendais de mon avenir. Le film était tourné, prêt à être monté, et ma part du travail s'arrêtait à peu près là. On m'avait proposé de participer à la suite, mais j'avais poliment refusé, sachant pertinemment que je serais incapable de couper la moindre scène, aussi ratée soit-elle. C'était mon roman et mon scénario, et pour ces deux raisons je ne pouvais rien faire de plus dans l'immédiat sans me sentir trahi par la vision que les autres pouvaient en avoir. En tant que producteur, j'avais le droit de donner mon avis, de me plaindre si le résultat en venait à ne pas me convenir, mais j'avais prévenu tout le monde que je ne le ferai pas. Probablement que voir le résultat me ferait un choc, peut être qu'il me dégoûterait à jamais de l'idée de voir mes romans adaptés au cinéma, mais c'était la seule façon de m'en détacher un peu. Comme les parents doivent couper le cordon avec leurs enfants, moi je devais couper celui qui m'unissait à mon Ambersand. Ca serait dur, c'était dur, mais c'était la chose à faire la plus raisonnable dans l'immédiat. C'était bien la seule chose raisonnable que j'avais menée à bien d'ailleurs...
    Le fait de boire ne m'était jamais apparu comme un mal, bien au contraire. L'alcool et moi, nous étions même de vieux amis. On avait fait une longue route ensemble, depuis ces soirées où il me tenait compagnie alors que je n'arrivais même pas à entr'apercevoir le moment où elles se termineraient enfin. Je m'ennuyais, je buvais. Je sortais, je buvais. Je n'avais aucun élément de comparaison pour dire si les Anglais avaient ou non une meilleure descente que les autres, mais la mienne n'était pas négligeable. Quand on sortait avec Linwood, et malgré les quelques années de pratique supplémentaire qu'il avait en sa possession, il montrait toujours des signes de fatigues le premier. Autant dire qu'il ne fallait pas compter sur moi pour faire la morale aux personnes qui décidaient de se boire un verre ou deux en journée. Venant de Parfaite, en revanche, j'avouais que ça m'étonnait. Ce n'était pas dans ses habitudes, que l'on sorte ou que l'on reste à la maison, surtout qu'elle tenait extrêmement mal l'alcool. A plusieurs reprises elle m'en avait fait la démonstration, et à chaque fois ça s'était fini de la même façon : au mieux elle s'avérait un peu plus joviale qu'à l'accoutumée, et avec une petite dose supplémentaire elle s'endormait. En la voyant dans la bureau de Dakota, un coussin amoureusement coincé sous la tête, je compris qu'elle ne s'était pas contenté de goûter la dernière bouteille dont le restaurant avait fait l'acquisition, mais qu'elle avait du prendre le temps de la goûter à plusieurs reprises.
    Je ne me fais aucune idée sur ce qui se passe. Disons que je connais Parfaite et que je te connais assez bien pour savoir que Parfaite s’inquiète trop, et que toi tu sembles perdu. Ce que je comprends parfaitement. Si les paroles de Dakota avait pour objectif de me détendre, c'était raté. Je semblais perdu? C'était l'impression que je donnais? Et pourquoi le comprenait-il "parfaitement"? Ah... La réponse me vint quasiment d'elle même, quand l'idée me revint à l'esprit qu'elle avait du lui annoncer pour sa grossesse. Dès qu'elle buvait, elle avait tendance à devenir extrêmement bavarde, et c'était le genre de nouvelle qu'elle devait avoir du mal à tenir secrète. Et puis, vu mon comportement à ce sujet ces dernières semaines, elle devait en avoir gros sur le coeur... D'un geste de la main, Dakota recentra alors mon attention sur lui, et me désigna la sortie de son bureau. Laissons la dormir un peu, je vais t’offrir à boire. J'hésitai. Etait-ce bien raisonnable de la laisser toute seule pour aller boire? Et si je la réveillais? Dakota eut l'air de comprendre mes hésitation et me poussa gentiment vers la porte, l'air confiant, et ferma derrière lui. Bon, puisque je n'avais pas le choix, je me dirigeai vers la première table venue et m'y assis, aussitôt rejoins par le propriétaire des lieux et l'un des employés à qui il avait fait signe de venir pour prendre notre commande.

    Un whiskey, merci.

    Autant dire que je ne faisais pas la finesse, mais qu'importe. Je n'allais pas commander une bière à une heure pareille, et le whiskey avait toujours été ma boisson préférée. Linwood se moquait en disant qu'il n'y avait que les vieux et les snobs pour en boire, mais je m'en foutais. De toute façon, ce n'était pas la première connerie qu'il me sortait.
    Le serveur se retira après avoir pris nos deux commande, et nous laissa seuls. Un rapide coup d'oeuil me confirma ce dont j'avais eu l'impression en entrant : il n'y avait pas grand monde dans le restaurant. On était en heure creuse, et c'était donc normal, mais c'était aussi plus agréable pour discuter. D'ailleurs, puisqu'on en était à discuter...

    Qu'est-ce qu'elle t'a dit alors? J'imagine qu'elle a du te raconter pour... enfin j'imagine qu'elle a du te dire pas mal de choses.

    J'avais faillis le dire, mais m'en étant abstenu au dernier moment, comme si c'était un secret ou un mot maudit à ne surtout pas prononcer. Voldemort, à côté de l'annonce de sa nouvelle grossesse, c'était de la pure rigolade! Non, il n'y avait rien de tout cela, juste que je n'avais pas réussi à sortir le mot à temps. Peut être parce que je ne m'étais pas encore vraiment fait à l'idée, ou parce que je ne voulais pas l'en informer dans le cas où elle ne lui aurait pas dit et où il aurait des choses très importantes à me confier. Allez savoir. Je n'avais aucune idée de ce qu'elle avait pu lui dire, et la curiosité d'en connaître le contenu avait alors été la plus forte.

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Message(#) Sujet: Re: Now I'm not a saint but I'm not a sinner | Dakota Now I'm not a saint but I'm not a sinner | Dakota EmptyDim 10 Juil 2011 - 23:40

Dakota avait relativisé sur beaucoup de chose depuis la fameuse scène de la boite de nuit entre lui et Aaron. Non, il ne lui avait pardonné, et il ne serait pas près à le faire avant un très long moment, mais cependant il était malgré tout content d’être libéré d’un poids. C’était venu comme une évidence, surtout le jour ou Keldeo était venu frapper chez lui. Les retrouvailles ne c’étaient pas du tous passer de la même manière qu’avec celle d’Aaron et il n’y avait pas eu de question qui trottait en tête malgré que ce soit Keldéo, non tous avait été très clair dans la tête de Dakota quand ce dernier avait pris congé, tous était bien clair. Alors qu’avec Aaron tous avait été difficile et il lui avait fallut un moment avant de lui dire qu’il l’aimait malgré tous, même si Aaron l’avait trahis Dakota ne pouvait pas se montrer aussi fière qu’il se l’avait dit pendant toutes les dernières semaines. Le jeune homme avança avec son ami vers la salle du restaurant s’installant à une table, lui comme d’habitude demanda un verre de jus de fruit en entendant la commande de basil, Dakota ne pus s’empêcher de sourire. « Wisky… J’avais oublié que toi c’était l’alcool fort… Parfaite il ne lui à pas fallu grand-chose. » Dakota se passa une main dans les cheveux s’enfonça plus profondément dans la chaise. Avant d’attraper son verre et de boire une gorgée la question de Basil fit une nouvelle fois dessinée sur le visage du jeune homme son petit sourire en coin. « Que tu vas être père pour la troisième fois ? Oui ! C’est ce que j’ai compris après son troisième verre. Enfin c’était le troisième qu’elle buvait en ma présence, une fois que j’ai compris, nous sommes allés dans mon bureau et après quelques minutes après elle a finit pas s’endormir. » Dakota posa son verre sur la table et il l’inquiétude de Basil était dans un certain palpable enfin c’était cette impression que donnait toujours Basil, qu’il était toujours près à faire face au pire situation, mais quand sa devenait trop compliqué, il lui fallait toujours un moment d’observation. « Sa t’angoisse d’être père une troisième fois ? » Dakota posa la question de façon naturelle, il n’avait jamais par quatre chemin avec Basil, la relation entre eux était passé par plusieurs stade et ce n’était pas vraiment l’habitude de Dakota de tourner autours du pot avec Basil. Dakota avait une admiration pour Basil qui lui avait toujours montré, certainement différente qu’il avait pu avoir pour Aaron, mais il aimait ce qu’il était étant plus « jeune » ce qu’il était devenu en étant un homme et ce qu’il était entrain de devenir. L’angoisse, la remise en question… Dakota avait espéré que Aaron et cette même intelligence cette même logique, des questions futiles ou non mais des questions sur leurs couples, de réelle remises en question. « Basil…Basil… Je ne vais pas te dire ce que je pense de toi pour que tu puisses te confier ? » L’ancien étudiant se mis à rire en posant la question. Car il n’était pas vraiment sur qu’il était bon pour Basil d’entendre ce qu’il pouvait en secret de lui.
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Message(#) Sujet: Re: Now I'm not a saint but I'm not a sinner | Dakota Now I'm not a saint but I'm not a sinner | Dakota EmptyMer 13 Juil 2011 - 23:55

    Un verre à la main, j'avais l'impression de voir plus clair. Probablement que la majorité des alcooliques sortait ce genre d'argument pour justifier cette présence constante au bout de leur bras, mais dans ma bouche ce n'était pas juste une façon de me défiler. Je savais que l'alcool pouvait être trompeur, détruire les gens et faire perdre jusqu'à la dernière chose à laquelle on tient, mais ce n'était pas comme ça que je le voyais. Au fond, je devais remplir tous les critères pour finir avec un foie au bord de l'épuisement, et ma famille rassemblée autour de moi pour me répéter une dernière fois à quel point j'aurais du me modérer quand il en était encore temps. Malgré cela, je n'avais jamais totalement arrêté. Je n'en faisais pas une consommation excessive, ou plutôt, je n'en faisais plus une consommation excessive, et quand il m'arrivait de boire ça n'allait généralement pas plus loin après le second verre. Et qu'aurais-je du faire face à la proposition de Dakota, refuser ? Bien sûr, c'était ce que la raison aurait du me pousser à faire, mais j'avais assez de soucis en tête pour ne pas me couper de la seule chose susceptible de m'en débarrasser pendant quelques instants. C'était bête, c'était lâche, mais il me semblait avoir déjà dit qu'en ce moment je n'était pas tout à fait un modèle de bonne conduite.
    Ce n'est qu'en entendant Dakota prononcer sa propre commande que j'eus un doute. Ah oui, "offrir à boire" ne voulait pas nécessairement dire "offrir à boire quelque chose pour te requinquer"... Il sourit pourtant à ma méprise, comme si c'était quelque chose d'amusant. Serais-je en train de devenir susceptible en plus du reste ? Wisky… J’avais oublié que toi c’était l’alcool fort… Parfaite il ne lui à pas fallu grand-chose. Je lui fit une grimace gênée pour toute réponse, ne sachant pas trop quoi dire d'autre. Évidement que j'allais me jeter sur un whiskey plutôt que sur un verre de cocktail avec joli parapluie décoratif, il le savait probablement autant que moi. Quant au taux que Parfaite était capable d'absorber, il n'y avait rien de bien nouveau non plus...

    Nos boissons servies, et le serveur remercié, chacun de nous prit une première gorgée de son verre. Je ne fis pas attention à la manière de Dakota de l'avaler, mais de mon côté je m'empressai d'en prendre une première rasade. Je n'avais pas soif, je n'étais pas en manque, mais j'en avais besoin. Ce n'était pas un mensonge ce que j'avais dit précédemment, j'avais effectivement l'impression d'y voir plus clair avec un verre à la main, et plus encore si je venais à en goûter le contenu. Et quelque chose me disait que j'allais en avoir bien besoin. Que tu vas être père pour la troisième fois ? Oui ! C’est ce que j’ai compris après son troisième verre. Enfin c’était le troisième qu’elle buvait en ma présence, une fois que j’ai compris, nous sommes allés dans mon bureau et après quelques minutes elle a finit pas s’endormir. C'était bien ce que je pensais, et ça ne me plaisait pas plus d'en avoir confirmation que de l'imaginer. Je baissai lentement la tête, essayant de faire le tri dans ma tête. Bon, Dakota était au courant et Parfaite avait bu, au minimum trois verre. Ca aurait bien évidement pu être pire, mais quand même. La connaissant, elle n'avait pas du faire son choix dans la partie "alcools forts" de la carte, et c'était toujours ça de pris. Ma gorge était sèche, le passage de salive se faisant plus douloureux à chaque déglutition, et je bus une autre gorgée. Ca t’angoisse d’être père une troisième fois ?
    La question de Dakota s'éleva en même temps que mon verre, aussi je me contentai d'une petite rasade dans l'hypothèse où ce qu'il avait à me dire demande une réponse rapide et précise. Ce ne fut pas le cas, mais je m'en rendis seulement compte une fois mon verre de nouveau posé sur la table. Comme dire ? J'avais beau m'être posé la question dans tous les sens, celui-là m'avait pourtant échappé. Et puis, en fait, je réalisai que ce n'était même pas ça. Ce n'était pas un aspect de la question qui m'avait échappé, mais toute la question. Pas un instant, je ne m'étais interrogé sur ce que je pensais de cette histoire. Parfaite m'avait annoncé être de nouveau enceinte, j'avais encaissé, posé quelques questions pour qu'on soit au clair, et c'était tout. C'était pitoyable.
    Ma réponse tardant à venir, Dakota reprit la parole, probablement pour me venir en aide. Basil…Basil… Je ne vais pas te dire ce que je pense de toi pour que tu puisses te confier ? Il éclata de rire, et moi même me mis à sourire. C'était plus fort que moi, à son contact j'en venais toujours à relativiser. Peut être était-ce parce qu'il avait traversé pire que moi ces derniers temps, à moins que ça ne fasse tout simplement partie de sa nature. Il devait bien y avoir de ça puisque, à l'époque où l'on s'était rencontrés, il me faisait déjà ce genre d'effet. Et, si l'on y ajoute notre petite aventure, il ne faisait aucun doute qu'il avait toujours eu une fonction apaisante sur moi. Ce n'était pas la seule raison qui faisait que je me sentais bien avec lui, mais ce n'était pas rien pour autant.

    Non, ça m'angoisse pas... Pour les jumeaux si, j'étais mort de trouille à l'idée de ne pas être à la hauteur, ne ne pas savoir m'en occuper, d'en faire tomber un... et je te parle même pas de tout ce qui pouvait concerner sa grossesse, mais là ça va. Que ce soit le troisième ou le vingtième, maintenant ça va, je sais que je pourrai faire face.

    Je lui souris, essayant de prendre l'air sûr de moi, et remarquai son air étonné. Le temps de me demander quelle connerie j'avais encore bien pu dire, je compris.

    Enfin, le vingtième, c'est façon de parler, hein. On va s'arrêter avant quand même !

    Plus les mots s'enchaînaient, et plus je venais à penser que ce type de précision était tout bonnement inutile. Dakota n'était pas un idiot, il devait bien se douter que l'on avait pas l'intention de repeupler l'ensemble du quartier rien qu'à nous deux ! J'avais beau avoir l'ambition d'avoir des centaines d'enfants en étant petit, j'avais tout de même revu mes chiffres à la baisser avec le temps, la confrontation avec la réalité s'occupant de faire le reste.
    La suite de mes paroles s'interrompit alors que je ne savais plus trop ajouter. Je ne savais pas moi-même ce que je pensais de cette situation, alors l'expliciter avec quelqu'un...

    Elle me l'a annoncé le premier jour où elle est arrivée à Vancouver, juste après qu'on soit arrivé dans notre chambre, et j'ai pas su quoi lui dire. Quand on l'a appris pour les jumeaux, j'étais fou de joie, y'a pas d'autre terme, mais là... Alors j'ai évité la question tout le long de notre séjour, repoussant à chaque fois avec l'excuse du tournage, et maintenant elle se retrouve à cuver dans ton bureau !

    Je me saisis de mon verre suffisamment brutalement pour faire tanguer son contenu, et en bu une gorgée supplémentaire. A ce rythme, il n'y en aurait bientôt plus, mais tant pis.
    Le silence s'installa de nouveau entre Dakota et moi, et je réalisai tout à coup que j'avais comme qui dirait monopolisé la parole. Reposant le verre sur la table, je fis un signe de tête en sa direction.

    Il doit être vraiment bon pour que je parle autant...

    Et, pour en avoir quasiment vidé un verre entier, confirmation était faite : il était vraiment bon.
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Message(#) Sujet: Re: Now I'm not a saint but I'm not a sinner | Dakota Now I'm not a saint but I'm not a sinner | Dakota EmptyMar 19 Juil 2011 - 11:09

Dakota regardait son ami boire le verre de whisky, qu’il semblait descendre dans sa gorge comme un simple verre d’eau malgré qu’il devait certainement le savourer, vus le prix de la bouteille. Dakota aussi avait une levée de coude facile, enfin certainement pas aussi relevé que celui de Basil, mais fut une époque où il pouvait enchaîner boisson sur boisson. Aujourd’hui c’était beaucoup plus rare, les raisons étaient diverses et variés mais ce n’était pas le moment de rentrer dans les détails de sa vie. Dakota garda un sourire aux lèvres, toujours admiratif devant son ami. C’était cette partie de chez Basil qui avait su à un moment « séduire » Dakota et qui avait une courte relation entre eux. Basil était en apparence l’anglais coincée, mais savait très vite montrer une autre image de lui et Dakota ne pouvait s’empêcher de penser que Parfaite avait eu de la chance. « Tu sais… Je ne devrais pas t’en parler, mais Parfaite à peur de te perdre encore… Elle à toujours eu peur que tu découvres qu’elle ne soit pas assez bien pour toi. » Dakota avait plusieurs fois cette conversation avec Parfaite et avait plusieurs fois tenter de la rassurer lui expliquant qu’elle se faisait des films et que Basil n’était pas ce genre de mec. Dakota pensait que leur mariage était certainement l’un des plus beaux et des plus solides qu’il avait pu voir, bien qu’il soit mal placé pour juger une relation de couple vus que toutes les siennes, en tous cas les plus sérieuses c’était finis de la même façon. A croire qu’il y avait quelques choses chez lui qui cloché ? Dakota tentait de réconforté Parfaite dans les problèmes de couple, alors que lui n’était pas capable de garder les personnes qu’il aimait près de lui. « Tu l’aimes toujours ? » la question était sortie après quelques secondes de silence, il connaissait la réponse et c’était juste pour que Basil puisse le dire à haute voix. Enfin Dakota était persuadé qu’il ne pouvait que lui répondre « oui » une autre réponse était impossible pour lui. Dakota qui avait voulus se venger de Aaron avait après quelques jours décidé de ne plus s’occuper de lui, de passer à autre choses et simplement de le raillés de sa vie, il était hors de question pour lui que Aaron vienne de nouveau foutre le bordel dans sa vie qui était déjà assez pathétique. Et le retour de Keldeo ? Que pouvions-nous en dire ? Ce n’était la aussi en réfléchissant une très bonne nouvelle, car le jeune homme avait appris trop tôt qu’il avait réussi à reconstruire sa vie sans Dakota. Le jeune homme n’avait plus les mêmes sentiments pour Keldéo, c’était ce qu’il n’arrêtait pas de se dire et qu’il était mieux pour lui qu’il arrête de trouver quelqu’un. Dakota n’avait que 22 ans et voyait déjà sa vie seul, il était hors de question pour lui de retomber dans le rouage et la destruction du sentiment amoureux. Cependant il ne pouvait pas voir le couple de ses amis ce détruire, il tentait le mieux qu’il pouvait, même si il ne croyait plus en cette « chose ».
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Message(#) Sujet: Re: Now I'm not a saint but I'm not a sinner | Dakota Now I'm not a saint but I'm not a sinner | Dakota EmptyJeu 21 Juil 2011 - 0:11

    Je savais ce que tout le monde autour de nous disait au sujet de mon couple, et je n'en écoutais pas un mot. Ils pouvaient dire ce qu'ils voulaient, je m'en foutais. Enfin non, pas complètement, puisque ça me concernait d'assez près pour que je me sente touché par tous ces racontars. Quand il n'y avait que moi dans l'affaire, c'était une chose. Mais qu'ils se permettent d'y mêler Parfaite et les petits, ça en était une autre. Et je n'étais pas disposé à les laisser dire sans rien faire, comme si ça me convenait. Il n'était pas question de jouer au petit couple parfait juste pour faire taire d'horribles rumeurs non plus, ça aurait été mentir et d'autant plus lâche, mais il m'était insupportable d'entendre certain sous-entendre que les jumeaux n'étaient pas de moi, et que je n'était qu'un idiot pour l'avoir repris alors qu'elle n'avait pas hésité, elle, à m'abandonner. S'ils savaient... Car j'avais beau eu avoir du mal à comprendre ce qui motivait mon geste, jamais je n'avais envisagé lui brandir une demande de divorce en bonne et due forme juste pour le fait qu'elle avait disparu de ma vie pendant un mois. Enfin fin, en la voyant revenir, si fière et si furieuse, j'y avais pensé. Mais je m'en étais abstenu, préférant laisser une chance au temps et à celle que j'avais tant aimé, et l'avenir m'avait donné raison. Je n'avais aucune possibilité de le savoir, mais j'avais fait le bon choix. Quoi que, il y en avait toujours pour le remettre en question, aujourd'hui encore. Tu sais… Je ne devrais pas t’en parler, mais Parfaite à peur de te perdre encore… Elle a toujours eu peur que tu découvres qu’elle ne soit pas assez bien pour toi. Je reposai le verre sur la table, et il émit un petit "toc" qui ricocha avec mon air probablement ahuri. Non, comment est-ce qu'elle pouvait continuer à penser ça. Et puis, la façon dont Dakota tournait sa phrase laissait entendre que lui aussi trouvait qu'elle n'était pas assez bien pour moi. Merde, mais qu'est-ce qui clochait chez les gens pour qu'ils viennent sans cesse me mettre en garde contre Parfaite? Elle serait quelqu'un d'abominable que je m'en serais quand même rendu compte depuis le temps, c'était pas comme si on s'était rencontré la vieille au soir, à moitié saouls non plus...
    Tu l’aimes toujours ? Sa question résonna bizarrement de deux façon en moi, suite à ses propos précédents. D'une, il s'inquiétait de savoir si j'étais toujours amoureux d'elle, ne faisant que me rapporter l'inquiétude de Parfaite. De deux, il s'inquiétait pour moi, me demandant si j'étais, hélas, toujours aveugle et amoureux. D'ordinaire, j'aurai tout de suite opté pour la première solution, surtout connaissant Dakota, mais là il m'avait mis le doute. Ou alors son whiskey l'y avait mis pour moi.

    Oui, évidement que oui !

    Alors soit, je le montrais parfois mal, mais c'était sincère. Et si cette histoire de bébé n'était pas franchement planifiée, du début à la fin, alors que savais néanmoins ce qu'il me restait à faire là dedans...

      FLASH BACK

      Calmer les jumeaux après le départ d'Aaron et l'altercation que ce dernier avait eu avec leur père n'avait pas été chose facile. L'un avait cédé, et l'autre avait suivi, comme c'était généralement le cas, mais, avec des efforts acharnés, les époux Lane avaient finalement réussi à les apaiser. Chacun dans leur petit lit, ils dormaient désormais, laissant leurs parents à leurs discussions de grands dans le salon.
      Dakota était passé en début de matinée, juste après avoir rompu avec Aaron, et les avait informé de la situation. Le jeune couple avait alors eu du mal à trouver les mots nécessaires pour le réconforter, Basil tout particulièrement : il avait l'impression qu'il avait toujours su que ça finirait comme ça, et, comme d'habitude, avait beaucoup de mal à trouver les mots adéquats. Parfaite, en revanche, n'aurait pas pu faire mieux, et il leur avait semblé que ce sourire que leur avait fait Dakota en partant, après avoir refusé de rester manger avec eux, était sincère. Une fois seuls, la discussion n'avait pas beaucoup évolué, ni leur point de vue sur la question. Et, autant dire que la visite surprise d'Aaron ne risquait pas de jouer en la faveur de se dernier...
      Assis l'un en face de l'autre au salon, Basil refermait lentement son poing sans le quitter des yeux, recommençant la même gymnastique suffisamment de fois pour que Parfaite vienne à l'interroger.
      - Ça te fait mal ?
      Il secoua la tête en lui souriant.
      - Non, c'est juste que j'ai plus l'habitude... Mais je m'en serai voulu de ne pas le faire !
      Elle sourit à son tour, puis se pencha en avant pour déposer un rapide baiser sur le dos de la main de son mari.
      - Tu n'auras pas de regrets à avoir alors, c'était très réussi !
      Comme d'un commun accord, ils éclatèrent de rire ensemble, et ce fut comme si quelque chose s'était dissipé entre eux. Une fois leur sérieux en partie retrouvé, et tandis que la main de la jeune fille s'était emparée de la sienne, Basil prit soudain un air grave et reprit la parole.
      - Même si je sais qu'il n'y a pas grand chose à voir entre Dakota et Aaron, et nous, j'espère qu'on en arrivera jamais au même point qu'eux. J'ai vraiment pas envie de te perdre...
      D'abord intriguée de savoir ce que son mari pouvait avoir de si important à lui dire, Parfaite, au fil des réponses, se mit à sourire.
      - Tu ne vas pas me perdre.
      En temps normal, elle se serait levée pour se lover contre lui, l'embrasser et laisser ses mains divaguer à leur convenance, mais elle se contenta de sourire. Les choses étaient telles dans leur couple qu'elle n'avait plus vraiment d'autre alternative que de laisser sa chance au temps pour arranger les choses. Elle ne pu alors cacher sa surprise en voyant Basil se lever de son fauteuil, s'assoir à côté d'elle sur le canapé, et l'embrasser. Pas pour un petit bisou en plus, mais un vrai baiser, suivi d'un second alors que leurs lèvres venait à peine de se séparer. Et tout s'enchaina, comme cela était si souvent le cas au début de leur relation, à l'appel de l'un répondant l'appel de l'autre, et ce d'autant plus fort qu'ils s'étaient retenu pendant de trop longs mois.
      Quand leur conscience respective reprit finalement le contrôle, le lit, qu'ils avaient prestement rejoint, ressemblait désormais plus à un champ de bataille qu'à un meuble destiné à y dormir. Parfaite, le souffle encore court, se tourna vers Basil et posa la tête contre son torse, découvrant alors à quel point le cœur de son mari pouvait battre fort. Elle sourit et ferma les yeux, son dernier mouvement consistant à caresser la nuque du jeune homme. Ce dernier essayait de se calmer, et de deux côtés à la fois. Il finit par pousser un long soupir, et repoussa la main de sa femme, les yeux grands ouverts vers le plafond.
      - Je suis désolé...
      Elle ouvrit les yeux et le regarda tendrement.
      - Hey, t'as pas à l'être. C'était très bien...
      Elle était prête à le rassurer sur ses prouesses, une inquiétude qu'il n'avait pas l'habitude d'exprimer et qui l'étonnait, mais il ne lui en laissa pas le temps.
      - C'est pas ça, juste que j'aurai pas du, pas comme ça...
      Elle comprit dès le premier mot, posant ensuite son index sur les lèvres de Basil pour l'empêcher de continuer.
      - Je t'ai déjà dit que j'attendrai, comme tu l'avais fait pour moi, et j'ai pas changé d'avis. On attendra aussi longtemps qu'il le faudra, et, au pire, on deviendra un de ces couples qui ne couchent pas ensemble, voilà tout !
      Elle avait un air si sérieux pour dire ça qu'il ne pu s'empêcher de sourire, ce qu'elle fit à sa suite.
      - Merci Darling.
      Il l'attira contre lui et l'embrassa, le mieux qu'il pouvait faire pour l'instant.

      FIN DU FLASH BACK


    Je repris mon verre, et but d'un seul trait ce qu'il en restait. Le liquide glissa le long de ma gorge, et j'eus comme l'impression d'avoir de nouveau les idées claires. Balayant cette pseudo paranoia qui me faisait douter de Dakota, ce qui était vraiment sans fondement, je repris le cours de la conversation là où on l'avait arrêté.

    Qu'est-ce qu'elle t'a dit d'autre?

    Je reposai mon verre, hésitant à en demander un autre, et m'en abstins. POur le moment, c'était plus raisonnable comme ça.
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Message(#) Sujet: Re: Now I'm not a saint but I'm not a sinner | Dakota Now I'm not a saint but I'm not a sinner | Dakota EmptySam 30 Juil 2011 - 22:14

Dakota et Basil n’avait généralement pas beaucoup besoin de parler quand ils se retrouvaient ensemble. Leurs relations avait toujours été particulière dans le sens ou, Dakota et lui à la base n’avaient pas beaucoup de point commun, sauf peut être l’alcool et les bon livres ainsi que certaine soirée, qu’il ne valait mieux ne pas se rappeler. Cependant il y avait toujours eu une amitié sincère et forte entre eux, ils pouvaient tous se dire sans que pour autant cela prenne des proportions énormes. Basil à y repenser avait été le seul ami avec qui Dakota n’avait eu aucun problème et qui encore aujourd’hui avait pus garder une relation de confiance et saine. Au contact, de Basil tous pouvait changer, il avait cette faculté étrange de pouvoir sortir le meilleur des gens même comme la personne n’y croyait plus.

[FLASH BACK]

Quelques minutes avant que Basil n’arrive et que Parfaite ne s’endorme sur le divan de Dakota. Le jeune avait attrapé la bouteille de bourbon sur le coin de son bureau et en avait servis un verre, histoire de ne profiter lui aussi des effluves d’alcool et de pouvoir continuer à entendre les confidences de son amie qu’il avait déjà du mal à supporter. « Tu sais Dakota. J’aime Basil, mais j’ai de plus en plus de mal à supporter cette situation et puis Aaron… » La jeune femme attrapa son verre avant de le boire entièrement. Dakota lui leva la tête et avala d’une traite son verre laissant le breuvage couler le long de sa gorge, il n’avait pas envie d’entendre ce que son amie allait lui dire. Cependant cette dernière ne pris pas la peine de se contenir ce qu’elle avait à dire. « Je n’est rien fait avec Aaron. Je te rassure, cependant depuis quelques temps sa présence et son réconfort, me font beaucoup de bien. J’arrive à me sentir en sécurité près de lui. »« Humm… Tu es sur qu’on parle de Waterson ? » Dakota se servis un second verre histoire d’accompagner la jeune femme dans sa détresse, bien qu’il supportait plus l’alcool qu’elle, il lui faudrait bien plus que deux verre pour qu’il soit raide. « Je sais que t’en parler n’est pas une bonne idée, mais je ne sais pas à qui en parler. Ne m’en veux pas… Si te plait. » Dakota attrapa son verre buvant une gorgée reposa le verre s’appuya plus profondément dans sa chaise. « Je dois être franc également avec toi… Je ne sais plus vraiment ce que je ressens pour Basil… » La jeune femme releva, la tête vers son ami et elle ne put s’empêcher de sourire. « Basil à cette magnifique faculté à chambouler la vie de toute les personnes qui croissent sa route. C’est un ange. Cependant il est à moi ! » Parfaite fit un clin d’œil à son ami, sachant pertinemment que Dakota ne tenterait rien. Il était simplement perdu dans les sentiments et il ne savait pas vraiment ou il pouvait aller dans la vie et Parfaite était prête d’une certaine façon à partager Basil avec son ami.

[FIN FLASH BACK]

Dakota regarda son ami, toujours en souriant il voulait le rassurer. Les questions qu’il avait posé été là pour savoir ce que le jeune homme ressentait pour sa femme, Dakota n’était pas inconscient et ne tenterait absolument pour détruire le couple de ses amis, surtout qu’il ne savait même pas ce qu’il pouvait ressentir réellement pour Basil, car il avait tellement pensé aimer qu’aujourd’hui les sentiments qu’il pouvait ressentir n’était que de simple image dans sa tête. La seule certitude qu’il avait c’était qu’il aimait son fils et qu’il était près à tous pour lui. « Elle s'est assez vite endormis. Elle ma pas dit grand-chose » Dakota ne pouvait pas se permettre de raconter en détail la conversation qu’il avait eu avec Parfaite certain détail, un peu trop personnel avait été mis sur le tapis, mais heureusement le facteur alcool été présent ce qui aidera à se dire que les deux amis n’avaient dit que des conneries sous l’effet de l’alcool, et dakota avait pu voir Parfaite sous l’effet de l’alcool pour comprendre quand général après son réveille elle avait oublié 85 % Des conversations qu’elle avait pu avoir.


Dernière édition par Dakota Wayhne le Dim 31 Juil 2011 - 10:37, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: Now I'm not a saint but I'm not a sinner | Dakota Now I'm not a saint but I'm not a sinner | Dakota EmptyDim 31 Juil 2011 - 0:02

    La question de mes sentiments vis à vis de Parfaite était suffisamment vive pour m'avoir tenu éveillé plus d'une fois, prolongeant mes insomnies plus que ce qu'elles ne le demandaient. Endormie à côté de moi, elle ne devait pas se douter de tout ce qui se passait dans mon tête, et dans un sens je l'enviais. Je n'avais aucune idée de ce qui était dans la sienne, et si je me doutais que ce n'étais pas joli-joli pour elle non plus, elle au moins n'avait pas autant de difficultés à en parler. Dès qu'elle sentait que quelque chose clochait entre nous, ou même seulement de mon côté, elle n'hésitait pas à mettre le sujet sur la table, et à le disséquer jusqu'à ce qu'on l'éclaircisse. Je savais ainsi plus ou moins l'était d'esprit dans lequel elle se trouvait à un moment quelconque, et improvisait ensuite pour arranger les choses. S'il n'y avait pas eu cette rupture dans notre routine au mois de janvier, probablement que ça aurait continué de la même façon, mais ça n'avait pas été le cas. Depuis, je la voyais plus hésitante à me dévoiler les tréfonds de son âme, et surtout à me demander ce qui faisait que je n'avais pas l'air d'aller très bien. Évidement, à quoi bon poser la question quand on connait déjà la réponse? Et c'était comme ça que l'on en arrivait à ce coup de fil de Dakota, et à cette discussion dont je ne savais pas que penser. Elle avait été suffisamment mal pour noyer son chagrin dans l'alcool, ce qui était plus mon genre que le sien, et tout révéler à Dakota. Cette dernière partie n'était pas la plus surprenante puisqu'il était notre ami à tous les deux, et que je les savais assez proches pour se voir sans moi et échanger quelques confidences -ce à quoi je n'avais jamais rien trouvé à redire. Là, pourtant, je me sentis un peu mis à l'écart. Je comprenais ce qui l'avait motivée à faire ça, mais quand même.
    Et, sans s'étendre plus en détails, Dakota me sourit. Il se voulait rassurant, et ça marchait presque. Elle s'est assez vite endormie. Elle m'a pas dit grand-chose. J'acquiesçai lentement, enregistrant l'information et essayant de faire le bilan de tout ce qu'il venait de m'apprendre. Il l'avait trouvée en train de boire et l'avait emmenée dans son bureau. Elle lui avait expliqué être enceinte, et avoir suffisamment de doutes sur ce que je pouvais ressentir pour elle pour craindre, une fois de plus, que je la quitte. J'avais beau lui avoir répété je ne savais combien de fois que c'était une peur irrationnelle et que je n'en avais pas l'intention, qu'elle continuait tout de même à y penser. C'était une angoisse qui allait et venait, et qui refusait de disparaître totalement... Mais, malgré que je déplore son existence, je ne valais pas mieux avec cette peur que j'avais toujours de la voir me glisser entre les mains et disparaître, comme cela s'était déjà produit à deux reprises. Ah, on faisait vraiment un beau couple tous les deux.

    D'accord...

    Je repris mon verre, jetant un coup d'oeil à l'intérieur pour le découvrir toujours aussi vide, et entreprit de le faire tourner entre mes doigts. C'était une vieille manie quand je buvais, et à laquelle je n'avais jamais trop fait attention avant que l'on ne me la fasse remarquer. En fait, en y réfléchissant, il y avait beaucoup de choses dont je ne me rendais pas compte avant qu'on ne me les mette sous les yeux. C'était triste, mais pas dénué de vérité.

    J'aurais jamais cru qu'on en arrive là tous les deux, tu sais... C'est le genre de choses que l'on ne prévoit pas, mais j'imaginais qu'on arriverait à faire sans, qu'on s'en sortirait bien malgré tout... Je suis vraiment trop con.

    Je tournai la tête vers la droite et l'une des fenêtres donnant sur l'extérieur du restaurant. On y voyait l'allée menant à l'entrée et un bout du parking entre deux arbustes bien fleuris, le paysage typique de ce genre d'endroit, si familier qu'il faisait s'y sentir mieux. Enfin, ça c'était en général, puisque dans mon cas ça ne marchait pas trop. Au contraire même. Comme je l'avait dit, j'étais vraiment trop con... Même pas naïf, pire que ça.
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Message(#) Sujet: Re: Now I'm not a saint but I'm not a sinner | Dakota Now I'm not a saint but I'm not a sinner | Dakota EmptyDim 31 Juil 2011 - 11:15

Dakota ne pouvait s’empêcher de sourire à la dernière phrase de son ami. Les problèmes de couple de Parfaite et Basil, Dakota aurait presque aimé que les siens ne soit pas plus compliqué que les leurs. Car finalement, ils s’aimaient tous les deux et la seule chose qu’il manquait entre c’était simplement le fait de pouvoir parler à l’autre, sans avoir peur de lui faire du mal. « Basil… J’ai une certaine expérience sur les cons… Et je te rassure, tu es loin de faire partis de cette catégorie. Je pense qu’il est préférable pour vous deux, de ne penser que à vos sentiments en ce moment. Les sentiments sont des choses auxquels on peut se raccrocher quand plus rien ne va. La haine, l’amour, c’est ce que tu ressens pour la personne qui prédomine, les bon ou mauvais souvenir, ne sont la que pour consolider un sentiment. Tu aimes ta femme et c’est la seule chose que tu dois te dire. » Dakota avait toujours eu un certain rapport aux sentiments toujours difficile, c’était la haine qui prédominait dans son cœur, la haine contre toutes les personnes qu’ils l’avaient détruit petit à petit, contre lui-même de se montrer si faible envers le reste du monde. Oui il n’avait pas besoin de réfléchir, le fait de se remémorer des souvenir avec Aaron ne pouvait le rendre plus en colère qu’il ne l’était déjà. Dakota avait donc compris qu’il fallait se concentrer sur ce qu’on pouvait ressentir aux plus profonds de nous pour la personne, plutôt que de s’arrêter sur un moment précis. Et concernant les sentiments qu’il n’arrive pas à déterminé pour Basil ? C’était la faille dans sa théorie, cependant il était évident qu’il n’irait pas en parler avec lui, donc son explication était plus que valable. « Le fait qu’un couple se dispute et rencontre des soucis, ce n’est pas non plus une fin en soit. Si vous êtes assez fort pour surmonter cette épreuve, il n’y aura aucun obstacle à votre amour.» Dakota ne parlerait pas d’Aaron à Basil pour la simple et bonne raison que c’était le meilleure moyen pour détruire le couple déjà fragile, que Dakota n’était pas du genre à être un briseur de couple, qu’il avait donné sa parole à parfaite de ne rien dire et que Dakota savait ce que pouvait le jeune anglais pour son ex. Le portable de Dakota semblait s’affoler dans la poche de son propriétaire, le jeune homme attrapa alors son portable et décrocha. « Qu’est que tu as Jack ? » Dakota qui jouait le rôle de père c’était encore dure à imaginer même pour lui cependant dans son rôle d’autorité il essayait le plus possible d’être sérieux. A une phrase de son fils, l’ancien étudiant en sport se mordit la lèvre pour éviter de rire. « Jack ! J’ai déjà dit que tu n’avais pas à te mêler à cette histoire… Tu iras t’excuser auprès d’Aaron ! » Un silence puis voyant que son fils semblait prendre le dessus sur la conversation, Dakota arrêta « Bon je suis avec Basil, on parlera de cette histoire ce soir. » Dakota raccrocha le téléphone puis se mis à rire. « Quel petit con, mon jack. » Relevant son visage pour regarder Basil, Dakota expliqua alors à Basil « Jack et quelques amis, sont allaient voir Aaron et se sont amusés à lui pourrir son après midi. J’aurais aimé être la… Jack, la semaine dernière à utiliser de la pisse de chien pour l’étaler sur les vêtements qu’Aaron avait mis dehors.» Dakota rigola un moment puis interrompis « Enfin, excuse je parle… Mais parler de Waterson n’est pas le meilleur sujet de conversation qu’on puisse avoir tous les deux. Tu sais ce qu’on va faire ! Demain vous allez avoir la journée pour tous les deux et moi je garderais les jumeaux. Et vous finirez ici ce soir avec un superbe diner ! » Dakota se leva afin de noter sur le cahier de réservation pour le lendemain. « James, mes amis viennes manger demain, faite en sorte d’assouvir le moindre de leurs désir et le repas est offert par la directrice.» Sa mère ne dirait rien de toute manière, elle ne dit jamais rien à son fils et de toute manière même si elle se permettait une réflexion, Dakota pourrait toujours ce servir de son fils, bien que ce soit déloyal, Cela ne dérangeait pas le jeune homme. Par moment Dakota et Jack se conduisait plus comme des frères que père/fils mais ce qui ne dérangeait pas dans leurs relations.
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Message(#) Sujet: Re: Now I'm not a saint but I'm not a sinner | Dakota Now I'm not a saint but I'm not a sinner | Dakota EmptyLun 1 Aoû 2011 - 0:04

    On me reprochait parfois mon égocentrisme, et avec suffisamment de raisons pour que je ne trouve rien à répondre. Oui, ma petite personne m'intéressait assez pour que j'y consacre du temps et de l'énergie, et pour que ça vaille la peine à mes yeux. Pour autant, je n'étais pas de ces monothématiques n'ayant pas d'autre sujet qu'eux même et leurs si formidables réussites au quotidien, ou du moins je n'en avais pas l'impression. Pendant longtemps, j'avais cultivé des habitudes de solitaire, n'échangeant que le strict minimum avec les gens autour de moi, mais, pour quelques rares privilégiés, je me donnais sans compter. Je ne le faisais pas pour tout le monde, mais mes plus proches amis savaient qu'ils pouvaient m'appeler à n'importe quelle heure du jour et de la nuit s'il avaient besoin de moi, et que je répondrai toujours présent. Même pour Linwood je l'avais fait, alors imaginez pour les autres... Pour moi c'était normal, comme une clause secrète nous liant, et dont je ne profitait pas outre mesure de la réciprocité. Il était rare que j'appelle quelqu'un pour me plaindre, raconter mes petits malheurs ou mes soucis du moment, et lorsque ça arrivait on pouvait être sûr que les choses allaient vraiment mal. Simple -mauvaise- habitude qui tenait bon l'épreuve du temps, et qui montrait bien le niveau de confusion où j'en étais vis à vis de Parfaite. Si elle ne s'était pas réfugiée dans l'alcool auprès de Dakota, il était probable que je ne lui aurai jamais rien dit de tout ça, et que je n'en aurais même pas eu l'idée. C'était toujours pareil avec moi, je ruminais dans mon coin, ressassant encore et encore les mêmes phrases jusqu'à les vider de tout leur sens, et attendait que ça passe. Ce n'était pas par manque de confiance que je taisais mes doutes aux autres, mais ce n'était pas dans mes pratiques. Plus jeune, ma mère était la confidente de toutes mes pensées, mêmes les plus honteuses quand j'y repensai, mais le temps avait fait son travail et j'avais commencé à ne plus lui dire autant de choses. C'était le cours normal de la vie, et elle avait très bien compris ce qui se passait, n'insistant pas. Quelques amis avaient pris le relai, doucement, et puis j'avais tout abandonné pour venir à Ocean Grove. Là, seul avec moi-même, j'avais découvert les affres de la véritable solitude et du doute constant jusqu'au point de ne plus le supporter. Et puis Lyann. J'avais appris qui j'étais et à remettre de l'ordre dans ma vie, prêt à repartir sur de bonne bases. Et Parfaite. Là j'avais cru que ça serait bon, que j'avais suffisamment appris de mes erreurs passées pour ne plus les refaire, mais c'était toujours pareil. Alors que c'était avec elle que j'aurai du parler, avec elle que j'aurai du éclaircir les choses, je me retrouvais à le faire avec Dakota. A croire que les choses étaient toujours plus faciles avec lui.
    Son visage se refléta sur la vitre et je le vis sourire, l'air de me dire que je me prenais la tête avec des choses si dérisoires que d'ici peu j'en rirai. Je connaissais ce sourire, et j'espérais qu'il était annonciateur de vérité.
    Je me tournai vers lui, et, comme s'il avait attendu que je le fasse, il prit alors la parole. Basil… J’ai une certaine expérience sur les cons… Et je te rassure, tu es loin de faire partie de cette catégorie. Je pense qu’il est préférable pour vous deux de ne penser qu'à vos sentiments en ce moment. Les sentiments sont des choses auxquelles on peut se raccrocher quand plus rien ne va. La haine, l’amour, c’est ce que tu ressens pour la personne qui prédomine, les bons ou mauvais souvenirs ne sont la que pour consolider un sentiment. Tu aimes ta femme et c’est la seule chose que tu dois te dire. Dans sa bouche, ça avait l'air si simple, si évident, que je me pris à le croire. Je l'aimais, bien sûr que je l'aimais, même si j'avais par moment du mal à l'exprimer. C'était d'ailleurs là tout le problème, mes réticences nous ayant conduit là où nous en étions actuellement. Autant dire dans une impasse. Le fait qu’un couple se dispute et rencontre des soucis, ce n’est pas non plus une fin en soit. Si vous êtes assez fort pour surmonter cette épreuve, il n’y aura aucun obstacle à votre amour. Il me prononça ces deux phrases d'un air si sérieux qu'elles avaient un air de prédiction, et je me pris à sourire. Oui, après tout il n'avait pas tord la dessus non plus.
    En un sens, j'agissais comme un gamin, trop effrayé pour se rendre compte du ridicule de sa peur. Je savais pertinemment que se disputer ne voulait pas dire que l'on ne s'aime plus, mais cette distance que j'avais instaurée entre Parfaite et moi avait suffit pour me faire douter. Je le vis alors sortir son téléphone de sa poche et le plaquer contre son oreille, et compris qu'il s'agissait de son fils. Occupé par mes pensée, je n'écoutai pas un mot de ce qu'il pouvait lui dire, essayant de démêler les tenants et les aboutissants de mon mariage et de l'échec qu'il traversait actuellement. Evidement, je n'avais pas fini quand Dakota raccrocha. Quel petit con, mon Jack.
    C'était la première fois que je l'entendais parler comme ça de son fils, et ne pu dissimuler ma surprise, ce dont il se rendit vite compte. Jack et quelques amis sont allés voir Aaron et se sont amusés à lui pourrir son après midi. J’aurais aimé être la… Jack, la semaine dernière à utilisé de la pisse de chien pour l’étaler sur les vêtements qu’Aaron avait mis dehors. Imaginer la réaction d'Aaron, en train de découvrir son beau linge ruisselant de pisse me tira une grimace. Même si j'étais le premier à estimer qu'il s'était comporté comme un moins que rien vis à vis de Dakota, c'était le genre de pratique que je n'appréciais pas. Peut être par expérience personne, allez savoir. Dakota, en tout cas, avait l'air de trouver ça très drôle. Enfin, excuse je parle… Mais parler de Waterson n’est pas le meilleur sujet de conversation qu’on puisse avoir tous les deux. Tu sais ce qu’on va faire ! Demain vous allez avoir la journée pour tous les deux et moi je garderai les jumeaux. Et vous finirez ici le soir avec un superbe diner ! Sans me laisser le temps de placer un seul mot, il se leva, attrapa un cahier et écrivit à l'intérieur tout en s'adressant à l'un des serveurs. James, mes amis viennent manger demain, faites en sorte d’assouvir le moindre de leurs désir et le repas est offert par la directrice.
    Je souris en l'écoutant, conscient que j'avais vraiment énormément de chance de l'avoir. Pas parce qu'il nous offrait un repas dans son établissement ou parce qu'il se proposait de garder les jumeaux, mais parce qu'il faisait en sorte d'essayer d'arranger les choses entre Parfaite et moi, et que ses efforts n'étaient pas négligeables.

    Merci, mais tu n'es pas obligé d'en faire autant, là c'est trop...

    Oui, c'était trop. Très gentil, mais vraiment trop. Je savais qu'il voulait bien faire, et c'était tout à son honneur, mais je ne pouvais quand même pas profiter de sa gentillesse ainsi.

    Et puis, je veux bien que les jumeaux t'aiment bien et que ça soit réciproque, mais tout seul avec une pendant une journée, je peux pas te laisser faire ça. Déjà qu'à deux on a du mal à tenir le coup par moment... C'est génial de les voir ramper dans tous les sens, mais c'est franchement épuisant.

    Ajouter à ça qu'ils commençaient aussi à prononcer de pseudo-mots, baragouinant sans cesse un charabia dont ils donnaient par moment l'impression de se comprendre l'un l'autre, et ce avant de piquer une crise et de se mettre à pleurer sans que l'on en comprenne la moindre raison. Et dire qu'on en avait un troisième en route... Aaron avait peut être pas complètement tort finalement, on était vraiment inconscient.
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Message(#) Sujet: Re: Now I'm not a saint but I'm not a sinner | Dakota Now I'm not a saint but I'm not a sinner | Dakota EmptyMer 3 Aoû 2011 - 17:14

Dakota avait toujours eu le chic pour être le « bon copain » toujours près à aidée, toujours un petit scout quitte par moment à se faire laisser marcher dessus. Lizzie l’avait déjà prévenu, Neal avait tenté plusieurs fois de le faire réagir, Aaron avait essayé jusqu’aux moment ou ils c’étaient mis ensemble, après c’était plus évident pour lui d’être « le plus fort des deux » Dakota avait longtemps eu un complexe d’infériorité, bien qu’il avait toujours eu du mal à gérer certain problème et qu’il arrivait plus facilement à cacher ce qui n’allait pas et avait un soutiens énorme dans la présence de son fils, il avait toujours une voix au fond de lui qui tentait de le faire douter et de le faire sombrer. Il était facile de donner des conseils, en souriant pensant ne laissant paraitre aucun doute à la personne en face pour ne surtout pas lui montrer les doutes et craintes qu’on pouvait ressentir à nos propres paroles. Dakota parlait tentant d’encourager son ami à se sentir, mais c’était des conneries, Dakota était un sacré comédien. Dakota n’était pas le garçon sage et bien élevé que tous le monde pensée, il avait des vices et des secrets qu’ils faillaient éviter de savoir, la conception de Jack par exemple tous le monde avaient crus aux mensonges du cousin et quand il expliqua que c’était son fils, personne n’avait tenté véritablement à savoir si c’était réellement le cas, qui était la mère et vus l’âge du jeune homme et celui de l’enfant si c’était réellement possible… Vous ne savez rien, et notre cher monsieur Wayhne était loin de montrer toutes les ficelles de sa personnalité. « Mais non, t’inquiète pas ma mère sera présente demain et puis les avoir une journée sa ne sera pas non plus la mort… Pis de toute manière, j’ai pris la décision ! » Dakota sourit, il avait sincèrement envie que ses amis puisse passer une journée ensemble pour profiter l’un de l’autre après les motivations, n’étaient certainement pas réellement celle qu’on pouvait penser au premier abord. Dakota avait quelques choses de changer, la relation avec Aaron l’avait détruit, c’était une évidence et bien qu’il n’était pas nécessaire qu’il se venge sur Aaron pour le moment, il avait des comportements plutôt étrange par moment. Des voisins auraient vus le jeune Wayhne quitté le quartier en pleine nuit pour revenir au petit matin avec à chaque fois d’énorme sac qu’il semblait avoir du mal à porter. D’ailleurs la mère de Dakota serait telle vraiment la le lendemain ou aurait eu t’elle encore une fois une réunion de dernière minutes ou un gros contrat à signer dans un pays étranger l’obligeant à partir plusieurs mois ? « Ah ! Parfaite à vraiment une grande chance de t’avoir trouvé quand même. » Dakota attrapa son verre pour en boire une gorgée. Il ne put s’empêcher de sourire puis il se leva, et dit. « Je vais aller voir si notre petit princesse à finis par se réveiller. » Après quelques minutes Dakota réapparus, seul, elle dormait encore et il semblait qu’elle en avait pour un moment. « Je n’avais jamais vu quelqu’un supporter aussi mal l’alcool ! »

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Message(#) Sujet: Re: Now I'm not a saint but I'm not a sinner | Dakota Now I'm not a saint but I'm not a sinner | Dakota EmptyJeu 4 Aoû 2011 - 0:08

    Les circonstances de ma rencontre avec Dakota étaient un peu floues dans ma mémoire pour s'être passée dans une période de ma vie elle-même confuse, et je ne parvenais pas à retracer avec précision les faits qui nous avaient menés là où nous en étions aujourd'hui. Alors oui, on avait eu une petite aventure ensemble, nous consolant mutuellement des tourments que nous rencontrions alors, mais, là où il n'y aurait pas du avoir de lendemain, il y en avait eu un, puis un autre, et ainsi de suite jusqu'à ce mois de juillet. Presque trois ans que nous étions amis, et les choses n'avaient pas tant changé que ça dans nos vies en fin de compte. On en était toujours là à se retrouver autour d'un verre, et parler de tout ce qui n'allait pas. Aaron avait remplacé Liliane, Parfaite avait remplacé Lyann, mais sur le fond c'était la même chose. On était amoureux -ou presque- et perdus dans une relation dont on ne savait plus quoi attendre. Et, évidement, nous étions toujours aussi perplexe face aux décisions qu'il fallait prendre, ne sachant pas laquelle serait la bonne et laquelle nous condamnerait. Que ceux qui disent que la sagesse vient avec le temps fasse un meilleur effort d'originalité, ou expérimentent eux même leurs principes...
    Quoi qu'il en soit, le temps avait beau passer que je savais pouvoir toujours compter sur Dakota, et j'espérais que la réciproque était vraie. J'avais beau m'être marié et être devenu père de famille, ça ne changeait rien à mes yeux sur ce que j'avais à faire en tant qu'ami. Visiblement en tout cas, il continuait à prendre son rôle très à coeur, et non pas que pour moi : désormais, Parfaite aussi comptait pour lui, ce qui n'était pas forcément gagné. Mais non, t’inquiète pas ma mère sera présente demain et puis les avoir une journée ça ne sera pas non plus la mort… Pis de toute manière, j’ai pris la décision ! Il sourit, l'air sûr de lui, et je capitulai. Puisqu'il était décidé, je n'avais pas grand chose à dire. Et puis, la pensée de passer une journée rien qu'avec Parfaite me plaisait assez pour que je ne fasse pas trop d'histoire. Il me l'aurait proposé il y avait de ça un mois que j'aurai insisté, mais là il me semblait que c'était nécessaire. Ca nous ferait du bien, à elle comme à moi, et donc indirectement à notre couple, et aux petits.
    Je souris alors à mon tour, faisant signe à Dakota que j'acceptais sa proposition. Ah ! Parfaite à vraiment une grande chance de t’avoir trouvé quand même. J'émis un petit rire pour toute réponse, appréciant le compliment, mais sans être tout à fait sûr de partager son point de vue : ma femme dormait, ivre, dans la pièce d'à côté, et à mes yeux ce n'était pas une preuve de son bonheur, mais qu'importe.
    Je tournai alors la tête vers le bureau de Dakota, me demandant si elle s'était entre temps réveillé, et un peu inquiet. Cela dut se voir, puisque mon ami se leva. Je vais aller voir si notre petit princesse à fini par se réveiller. Je hochai la tête pour lui signifier que j'avais compris, et attendit son retour, me demandant dans quel état elle était, et culpabilisant pour l'y avoir menée. Qu'est-ce qui m'avait pris d'être aussi égoïste? Je n'eus cependant pas le temps de trop me torturer, Dakota étant déjà de retour, et avec un sourire me laissant penser qu'il était porteur de bonnes nouvelles. Je n’avais jamais vu quelqu’un supporter aussi mal l’alcool ! Ok, ça voulait donc dire qu'elle était encore en train de cuver, et qu'on en avait encore pour un petit moment...

    Oh je sais, une chance qu'elle en boive pas souvent sinon elle passerait son temps dans son bureau !

    C'était une tentative d'humour, mais je n'eus même pas la force de rire de ma propre blague, la trouvant pitoyable dès l'instant où elle se retrouva formulée.

    Bon, puisque on risque d'avoir du temps devant nous, je t'écoute. Dis moi tout le bien que tu penses de moi puisque tu as l'air d'avoir un belle liste de prête.

    Je terminai ma phrase sur un large sourire, montrant que je n'en pensais rien. Je ne m'attendais pas à ce que mon ami fasse mon éloge - qu'il attende mon enterrement ou les interviews réalisées à l'occasion de mon prix Nobel pour le faire - mais sa proposition, faite un peu plus tôt, de me dire tout ce qu'il pensait de moi m'avait titillée. En temps normal, je n'aurai pas accepté, et encore moins demandé, mais là je n'étais pas contre. Après tout, quand on culpabilise il n'y a rien de mieux que de s'entendre décrit sous son plus beau jour...
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Message(#) Sujet: Re: Now I'm not a saint but I'm not a sinner | Dakota Now I'm not a saint but I'm not a sinner | Dakota EmptyVen 12 Aoû 2011 - 23:16

Dakota avait eu une adolescence tombant dans la déferlante des fêtes et très vite il avait l’habitude de finir la soirée avec d’horrible trou noir et généralement à moitié nu pour pas dire en majorité. C’était l’accident de voiture qui avait fait agir Dakota sur l’alcool, alors oui il avait toujours le plaisir de boire un verre ou deux, mais ce n’était plus la même chose et il était loin de supporter aussi facilement l’alcool que Basil. C’est pour cela qu’il se servit après avoir finis son premier verre, un simple verre d’eau ne voulant pas abuser de l’alcool. Dakota avait eu très fort une empathie très forte pour Basil, le jeune était dans une mauvaise phase et Basil était arrivé comme une petite lumière en pleins milieu des ténèbres.

[FLASH BACK]

Je n’avais pas l’habitude de me sentir aussi bien mais pourtant, c’était belle et bien le cas. Bien que la relation n’était pas du tout officiel et que c’était simplement à la base une « amitié amélioré » apprécier les moments que je passais avec mon écrivain anglais. Un noël, le premier que je ne passais pas au coter de Keldéo, et j’avais culpabilisé pendant un long moment de cette journée. Cependant à 19 Heures alors que la sonnerie de ma porte fit accélérer mon rythme cardiaque, je me dirigeais assez rapidement vers la porte et en ouvrant la porte je ne pus m’empêcher de tomber sur ce visage et les yeux qui étaient vraiment adorable. « Je ne suis pas en retard j’espère ? » Basil arrivait avec une bouteille de vin, et son accent anglais. « Non ! De toute manière mon invité vedette vient d’arriver. » Dans le salon, une table magnifiquement dressé avec seulement deux assiettes. Dakota avait toujours fait les choses en grand, il aimait recevoir les gens et avait hérité du plaisir de cuisiner de sa mère, donc pour lui tous était normal. Puis une fois dans le salon et demandant ce qu’il avait envie de boire je dévisageai alors le jeune anglais. Il était vêtu d’un costume noir, d’une chemise blanche et une cravate noire. « Ce soir nous sommes « en mode ami » ou « en mode amant » ? » Je souriais, en posant cette question, j’avais décidé moi-même de la réponse. Je m’approchais alors de Basil posant son verre sur la table, je l’embrassais et il inutile de préciser que ce soir la dinde fut bien trop cuite au moment ou elle du sortir du four et nous avions finis la soirée à manger une pizza surgeler et a regarder un dvd et a rigoler du film complètement idiot. La complicité qu’il me lier avec Basil était simple et fonctionné par envie. Il n’y avait pas de question à ce poser, j’avais la chance d’avoir rencontrer un merveilleux ami qui était devenu accessoirement l’amant parfait.

[FIN FLASH BACK]

Dakota ne pouvait s’empêcher de sourire, avec ce petit sourire que Basil connaissait bien, parfaite avait le même. Celui qui évoquait qu’il y avait des idées pas très claire. Cependant très vite Dakota rigola. Certainement pour rassurer Basil, ou pour se rassurer lui-même ? « Tu es arrivés à moment de ma vie, ou j’étais vraiment mal… » Et cette passe semblait être de retour, ce qui n’était pas forcement à expliquer à Basil. « Tu es quelqu’un d’attachant, de gentil, profondément admirable, intelligent… » Finissant la phrase dans sa tête, il n’était pas préférable pour lui cependant de la continuer. Dakota attrapa son verre d’eau pour ne plus parler et pour ne plus montrer son hésitation à la poursuite de la phrase. « Enfin… j’aimerais savoir ce que tu vas faire à ta petite femme demain ? »

[FLASH BACK]

Il fallait avouer que je me sentais de mieux en mieux et Basil et moi passions de bon moment et j’avais de plus en plus envie de passer d’avantage de temps avec lui, j’avais des sentiments cela devenait évident. Ce jour là, d’ailleurs Basil m’avait téléphoné et avait quelques choses d’urgent à me dire. Je n’attendais pas réellement qu’il finisse sa phrase et je fonçais donc vers le lieu du rendez vous. Après plusieurs banalités, il arriva au passage que j’aurais préfère ne pas entendre à l’époque. « J’ai rencontré quelqu’un… » Après une décomposition facial de quelque secondes, je ne savais pas si il l’avait vu mais j’avais compris qu’il valait mieux que je me taise et que je face ce que je n’avais absolument pas envie de faire.« Félicitation ! »Prétextant un rendez vous imaginaire, je fonçais chez moi. Retombant dans mes travers passé. Engloutissant tous ce que je pouvais trouver dans mon frigo avant de foncer vers la salle de main, retrouvé vers la personne qui m’aidait à avoir un semblant de vie, Keldéo qui était toujours dans le coma.

[FIN FLASH BACK]
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Message(#) Sujet: Re: Now I'm not a saint but I'm not a sinner | Dakota Now I'm not a saint but I'm not a sinner | Dakota EmptyDim 14 Aoû 2011 - 23:34

    En demandant à Dakota de me dire tout le bien qu'il pensait de moi, je pensais qu'il aurait compris que je n'en attendais pas tant de lui. Il y avait un fond de curiosité qui s'était réveillé en moi quand il m'en avait parlé un peu plus tôt, mais je n'aurais jamais osé le lui demander sérieusement. D'une parce que ça ne se faisait pas, et de deux parce que je n'étais pas sûr de vouloir connaître le fond de sa pensée. Je ne craignais pas de l'entendre me dire des horreurs, du genre que ma plus grande qualité était ma médiocrité ou ma naïveté sans bornes, mais quand même. Je n'avais jamais beaucoup aimé entendre mon éloge. Ça me faisait plaisir, bien sûr, mais ça me gênait bien assez pour me gâcher une partie du plaisir, et pas la moindre. Quand c'était Parfaite qui le faisait, un petit sourire en coin et des arrière pensées pas très innocentes en tête, je devais reconnaître que je n'avais aucun mal à l'écouter, mais là, avec Dakota, ça risquais d'être plus difficile. Et ce n'était pas son petit sourire légèrement salace, qui n'était pas sans me rappeler celui de mon épouse, qui allait m'y aider. Tu es arrivé à moment de ma vie, ou j’étais vraiment mal… Aie, ça commençait mal. S'il se mettait à parler de notre relation, alors on allait inévitablement aborder quelques détails dont je n'étais pas très fier, et je préférais éviter. Non pas que je regrette notre aventure, à choisir il était même parmi mes amants celui que je regrettais le moins, mais c'était un sujet avec lequel j'avais un peu de mal. Parfaite était au courant, j'assumais le fait d'être attiré par des mecs et d'avoir sauté le pas à plusieurs reprises, mais c'était mon comportement vis à vis de Dakota qui me faisait me sentir coupable pour ce que je lui avais infligé. Le mot était peut être un peu fort, mais il avait un fond de vérité. Et je baissai la tête, presque timidement, comme pour ne pas montrer ma gêne ou pour mieux encaisser la suite. Tu es quelqu’un d’attachant, de gentil, profondément admirable, intelligent… Il s'arrêta en pleine énumération et je relevai, lentement, la tête vers lui. Il me sourit puis attrapa son verre pour boire un peu d'eau. Je souris à mon tour, finalement plus satisfait que je n'aurais plus le croire. Après tout, ce qu'il m'avait dit était très agréable, et l'entendre de sa bouche l'était encore plus. Quand ça venait d'inconnus, les compliments me touchaient toujours, c'était naturel, mais de la part de l'un de mes meilleurs amis, presque d'un membre de ma famille... c'était encore meilleur. Dommage que je n'ai pas su lui rendre la pareille par le passé.

      FLASH BACK

      Cela faisait des jours que Basil hésitait à appeler Dakota, repoussant encore et encore le moment où il lui faudrait affronter la vérité - le problème étant qu'il n'était pas tout à fait sur de la connaître.
      Il se décida d'un coup, attrapa son portable et composa machinalement le numéro de son ami, et fixa avec lui un rendez-vous un quart d'heure plus tard. Au fond, ce n'était pas compliqué.
      Basil lui sourit en voyant qu'il était déjà là - il n'avait pas encore tout à fait perdu son habitude d'être constamment en retard - et tenta d'adopter le comportement le plus normal possible. En public, rien ne laissait présager qu'ils avaient une relation un peu plus qu'amicale dans le privé, une situation qui n'avait jamais posé le moindre problème au jeune Anglais. Il appréciait tous ces moments passés avec Dakota, mais il était évident pour lui que cette histoire n'était pas appelée à durer. Il en avait eu la certitude dès le début -après tout, ils avaient tous les deux été d'accord sur le fait que ce n'était qu'une aventure, une passade pour oublier leurs récents échecs-, et aujourd'hui c'était le moment de le vérifier.
      Les banalités d'usage prononcées, Basil se lança alors, de la même façon que l'on arrache un pansement, sans y penser plus que nécessaire.
      - J'ai rencontré quelqu'un.
      Il avait essayé de prendre l'air enjoué d'un jeune premier, mais avait eu du mal, tant le mensonge était gros. Il n'avait pas vraiment rencontré quelqu'un, puisqu'il fréquentait le quelqu'un en question depuis un petit moment déjà, sans qu'il ne se soit tout de suite douté de quelque chose. C'était venu d'un coup. Elle lui avait dit qu'elle l'aimait, s'était enfuie sans lui donner une chance de s'expliquer, et, s'ils ne s'étaient pas revus depuis, l'esprit de Basil était comme obnubilé par cet aveu. il ne pensait à rien d'autre qu'à ce qu'elle avait bien pu vouloir dire, cherchant du sens dans ce qu'il n'en avait désespérément pas, jusqu'au moment où il avait compris. Et c'était à ce moment là qu'il s'était mis en tête d'appeler Dakota. Il ne s'était rien passé, et il ne se passerait peut être jamais rien, mais il devait le faire. C'était une question d'honnêteté.
      - Félicitations !
      Les compliments de Dakota sonnèrent un peu faux, mais Basil fit comme si de rien n'était, tout il avait fait semblant de ne pas voir le trouble de son ami lors de son aveu. Il esquissa un sourire timide, enfonçant profondément ses mains dans les poches de son manteau.
      - Merci... Il s'est rien passé du tout pour l'instant, mais je préférais...
      Il ne termina pas sa phrase, et Dakota n'eut pas l'air de s'en soucier.
      - Oui oui, je comprends...
      Un silence gêné s'installa entre eux, et ce alors que chacun évitait soigneusement de croiser le regard de l'autre. Bizarrement, Basil avait malgré tout l'impression de se sentir un peu mieux. Il n'avait aucune idée de ce qui pourrait bien se passer avec Parfaite, et il était même plus que probable qu'il ne se passerait jamais rien, mais elle avait réussi à le faire douter suffisamment fort pour qu'il envisage de mettre fin à son aventure avec Dakota, et qu'il le fasse réellement.

      FIN DU FLASH BACK


    Et qu'est-ce que je pouvais répondre à ça? Malheureusement, pas grand chose. A part un beau sourire, sincère et appréciateur, je ne pouvais pas faire mieux, et le remerciai mentalement de passer à un autre sujet, espérant pouvoir me montrer plus prolixe pour celui-ci. Enfin… j’aimerais savoir ce que tu vas faire à ta petite femme demain ? Ah, bonne question.

    Oh je sais pas trop, j'ai pas encore eu trop le temps d'y réfléchir. Peut être qu'on ira sur la plage. Je sais qu'elle aime bien y aller, et puis on a de bons souvenirs ensemble là-bas...

    Oui, c'était peut être une bonne idée. C'était là que l'on avait eu notre premier vrai baiser, là qu'avait été scellée notre relation, là qu'on avait fêté notre premier anniversaire ensemble... quoi de mieux pour relancer les choses entre nous qu'un lieu si emblématique? Quant à la suite du programme, malgré toute l'amitié que je pouvais avoir pour Dakota, et l'intimité que j'avais pu partager avec lui, j'estimais qu'elle ne concernait que Parfaite et moi...
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