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 N°1670 - Please, love me tonight | pv

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N°1670 - Please, love me tonight | pv Vide
Message(#) Sujet: N°1670 - Please, love me tonight | pv N°1670 - Please, love me tonight | pv EmptySam 6 Mar 2010 - 10:15

N°1670 - Please, love me tonight | pv 00110 N°1670 - Please, love me tonight | pv 0110 Juste une fois...




Jeudi 3 mars 2011, 21h12
► N°1670, apple road

C’était la panique à bord, si bien que Romain dû délaisser la préparation de son cabillaud en papillote et la cuisson de son riz. Depuis une vingtaine de minutes et cela sous le regard interloqué de Django qui se trouvait avachit sur le canapé, il retournait une à une les pièces de sa maison à la recherche d’un dossier important. Marcus Goldman, un imminent scientifique agréé par l’UNESCO, était censé passer récupérer celui-ci demain matin avant son vol de 11 heures. Le problème, c’était que Romain n’arrivait plus à mettre la main dessus, et sans ce rapport de plus de 320 pages, il serait impossible pour son collègue de préparer la conférence qui devait avoir lieu à Washington lors de la Journée Mondiale de l’Eau. Paniqué, Romain sortait un à un les livres de la bibliothèque, les jetant sur le tapis du salon avec dédain. Il était persuadé d’avoir emporté cet après-midi même le rapport. Il se revoyait encore le glisser dans sa sacoche tout à l’heure.

« J’ai fouillée tout le bureau, ainsi que celui de Mitch et je n’ai rien trouvée. » affirma Anita à travers le combiné du téléphone sans fil que le jeune océanologue maintenait bloqué au creux de son épaule pendant qu’il vidait les étagères. « Je suis certaine de t’avoir vu l’emporter avec toi tout à l’heure. »
Debout au milieu d’un lot impressionnant de bouquins, Romain se passa une main sur le visage.
« Si je ne le retrouve pas très vite, je suis mort ! Mitch va me virer. »
« Tu as regardé dans ta voiture ? »
« Oui, bien sûr. C’est la première chose que j’ai faite. »
Anita resta silencieuse quelques secondes.
« Et chez Supermâle ? Tu ne m’as pas dis que tu passais l’après-midi chez lui ? »
« Ceasar n’était pas-là. Il a été retenu au travail ! Quand je te disais que ce n’était pas mon jour ! »
« Et qu’est-ce que tu as fais d’autre aujourd’hui, alors ? »

Romain fit les cents pas à travers le salon, tournant en rond autour de la table basse. Il fouilla sa mémoire afin de se souvenir de tout ce qu’il avait fait aujourd’hui. Sa journée n’avait pas été très agréable. Elle avait débutée tristement, par ce fort sentiment de solitude qui l’avait prit à la gorge lorsqu’il s’était réveillé une nouvelle fois seul dans son grand lit. Puis, lorsqu’il était descendit à la cuisine, il trouva celle-ci inondée. Encore une fois, la rustine posée sur le tuyau du robinet ayant cédée, ce qui l’avait obligé à attendre un plombier qui était venu deux heures en retard. Sur les coups de midi, il était passé au bureau récupérer le fameux dossier disparu pour ensuite s’arrêter déjeuner avec Claudia dans un petit restaurant du centre-ville où le service laissa à désirer. Dans l’après-midi, il passa au supermarché acheté des croquettes pour Django ainsi que des légumes, et il profita également d’être proche de l’hôpital pour régler ce problème de payement de soin non prit en charge par sa mutuelle santé. Vers 18 heures, il était rentré pour trouver à nouveau sa cuisine remplie d’eau.

« Je n’ai rien fais de particulier. »
« Ecoutes trésor, je vais essayer de contacter Jean-François et lui demander s’il possède toujours une sauvegarde de l’entièreté de ce dossier. Même si je doute qu’il ait emporté cela avec lui en mer, mais ça ne coûte rien d’essayer. De ton côté, continue de chercher. »
« D’accord. Merci. »

Après quelques encouragements supplémentaire de la part de sa collègue et amie, Romain raccrocha. Il regarda Django qui poussa un petit couinement dépité, comme s’il ressentait la détresse de son maître à cet instant. Romain s’accroupit à sa hauteur et tout en le caressant tendrement, son front contre celui du chien, il lui dit dans un murmure :

« J’espère que ce n’est pas toi qui a bouffé ce rapport canaille, si non ça va être ta fête. »

Du bruit s’éleva de la cuisine, rompant le doux murmure de l’eau bouillante du riz sur la plaque de cuisson. Romain se releva aussitôt en poussant un juron qui fit aboyer le berger allemand. Tout en maudissant le ciel de cette putain de journée, il rejoignit en courant la cuisine, Django sur les talons qui ne cessait d’aboyer. Pour la troisième fois aujourd’hui, le tuyau en dessous de l’évier avait cédé. A grand jet, la plomberie vomissait son eau sur le carrelage, éclaboussant Romain qui se précipita sous le meuble pour tenter d’atteindre la manette et couper l’arrivée d’eau. Une fois ceci fait, il tomba assit en arrière contre le plan de travail, trempé de la tête au pied. Son t-shirt collait à sa peau, et son visage, ainsi que ses cheveux dégoulinaient de gouttelettes.

« J’en ai marre. »

La tristesse, le stress, la résignation, la frustration, la colère et plus encore… tout l’envahit en même temps. Romain se mit à pleurer, abattu par cette journée qui n’en finissait pas. Il avait la tête comme un seau. Entre ses mains, il se laissait aller à des sanglots longs et douloureux, sanglots qui furent hélas interrompu par la sonnette à l’entrée. Romain aurait bien voulu faire le mort, mais les lampes allumées dans toute la maison, les rideaux non tirés et les aboiements de Django trahissaient sa présence. Résigné, il se leva donc en s’essuyant les yeux d’un revers humide de poignet, puis après avoir éteint la plaque de cuisson et retiré le riz, il alla ouvrir.

Sur le porche se trouvait Liam…

FLASHFORWARD
Vendredi 4 mars 2011, 8h54
► N°1670, apple road

L’arome du café chaud enivrait de ses effluves la cuisine, ainsi que l’odeur des œufs brouillés et du bacon fris. Face à la cuisinière, Romain terminait de faire rissoler quelques pancakes. Derrière lui, sur la table de la cuisine, une myriade de denrées succulentes avaient été sortie des placards et déposée dans divers plats. Ne sachant pas ce que préférait Liam, le jeune homme avait décidé de lui cuisiner un vaste choix de nourriture, histoire qu’il y trouve forcément son compte.
Lorsqu’il entendit le pas du médecin grincer sur l’une des marches de l’escalier, il coupa la cuisson et se dirigea vers la sortie de la cuisine, Django sur les talons.
« Où vas-tu ? » demanda-t-il au grand brun dont les cheveux étaient encore humide de la douche qu’il venait de prendre. « J’espère que tu ne compte pas t’en aller sans manger quelque chose. »
« Je rentre chez moi. J’ai assez abusé de ton… hospitalité. »
« N’y pense même pas. Pas avant d’avoir manger quelque chose. »
« Il faut vraiment que j’y aille. » insista Liam.
« J’ai préparé de quoi nourrir un régiment. Tu vas au moins faire honneur à ma cuisine s’il te plaît. Ne part pas comme un voleur. »
Le médecin haussa les épaules, visiblement conscient qu’il ne servait à rien de discuter.
« Je n’ai pas le choix, je suppose ? »
« Non. »
FIN DU FLASHFORWARD
Surpris, Romain fit un pas en arrière. Il pencha la tête sur le côté en observant ce type qu’il n’avait plus revu depuis qu’il l’avait embrassé à l’hôpital. A ses pieds, Django montait la garde. Le chien s’était positionné entre son maître et cet étranger, prêt visiblement à le défendre en cas d’attaque.

« Qu’est-ce que tu fais-là ? Tu tombes assez mal comme tu vois… » Il écarta légèrement les bras afin de se présenter trempé de la tête au pied. « J’ai un petit problème de tuyauterie. »


Dernière édition par Romain Parker-Walsh le Dim 11 Avr 2010 - 19:52, édité 4 fois
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N°1670 - Please, love me tonight | pv Vide
Message(#) Sujet: Re: N°1670 - Please, love me tonight | pv N°1670 - Please, love me tonight | pv EmptyDim 7 Mar 2010 - 19:35




N°1670 - Please, love me tonight | pv 28l8jfk
I know you want me and maybe, for one night, I'll want you?
Liam K. Stanfield & Romain Parker-Walsh


Encore une fois, Liam n'avait eu qu'à s'absenter quelques minutes pour téléphoner à sa mère - elle avait récupéré la petite à l'école ce soir-là et il voulait s'assurer que tout allait bien - que son petit patient avait quitté sa chambre. Pourtant, il ne devait pas être bien loin. Cedrick, atteint d'une forme rare de sclérose en plsque qui touchait principalement les enfants, se déplaçait en fauteuil roulant depuis que ses jambes ne répondaient plus aux stimulus et ce n'était souvent pas bien difficile de le retrouver. Toutefois, ce soir-là, il semblait jouer à cache-cache et Liam ne doutait pas une seule seconde que le petit se sauvait afin de ne pas se mettre au lit. Il n'y avait rien d'amusant à aller dormir, surtout qu'on lui donnerait quelques médicaments qu'il devait prendre impérativement la nuit. Le médecin comprenait l'état d'esprit de son jeune patient, mais il savait aussi qu'il n'avait pas le temps de chercher à le retrouver. Cedrick lui avait fait le coup de nombreuses fois, mais Liam ne s'éloignait plus de sa chambre jusqu'à ce qu'il soit dans son lit, désormais. Sauf aujourd'hui.

Il poussa un soupir alors qu'il appuyait sur le bouton de l'ascenseur en sachant à peu près l'endroit où le gamin s'était enfui. Lorsqu'il fut au rez-de chaussée, il fronça les sourcils sous l'agitation qui régnait dans l'hôpital.
    « Docteur Stanfield! Le docteur Lockart vous cherchait tout à l'heure! Vous venez d'arriver? Ils sont débordés, il y a eu un accident et sept personnes sont blessées. » fit une jeune interne, apparemment paniquée.
    « Pardon de vous décevoir, Mallory, mais je ne suis pas de garde aux urgences. Vous auriez pas vu un petit garçon en chaise roulante passer dans le coin? »
    « Je n'ai pas vraiment porté attention, c'est la folie, ici! Michelle en sait peut-être davantage! »
    « Je vais aller la voir. Merci quand même et... Bienvenue aux urgences! » répondit Liam en posant une main chaleureuse sur l'épaule de la jeune interne. Apparemment, c'était la première fois qu'elle se retrouvait en situation de crise et Liam ne pouvait que tenter de la rassurer un peu.
Tournant les talons afin de se diriger vers le bureau de la secrétaire, il allait lui poser une question, mais elle fut plus rapide.
    « Liam! Ton petit garnement vient de passer, il sortait! »
    « On ne le changera pas! »
    « Au fait, tu connaîtrais pas un... Romain Parker-Walsh? Ils ont mis ça sur mon bureau un peu plus tôt avec une note disant que ça lui appartenait. En fouillant dans son dossier, j'ai vu que tu l'avais pris en charge aux urgences il y a un peu plus d'un mois. Une entorse à la... »
    « Cheville, oui. Je m'en souviens. » fit Liam en s'approchant pour lire l'adresse écrite sur la feuille. « J'habite à quelques coins de rue de là et je termine dans... trente minutes. Je lui déposerai en passant. »
    « T'es un ange! D'après moi, vu l'épaisseur du document, il sera heureux que tu lui rapportes! »
    « J'imagine! Mais... Pourquoi vous ne l'avez pas appelé? C'aurait été plus simple, non? »
    « J'allais le faire à l'instant. J'ai été occupée avec toutes ces admissions. »
    « Je vois. Je le prendrai en partant! »
    « C'est parfait, je le garde au chaud! »
Liam eut un dernier sourire en direction de la jeune femme et sortit précipitamment en fouillant des yeux le stationnement jusqu'à apercevoir le petit garçon, dos à lui, la tête relevée vers la lune qui ne tarderait pas à faire son apparition. Un léger sourire vint poindre sur les lèvres de Liam alors qu'il resta là un instant à le regarder, comme si sa simple présence pouvait apaiser son âme déjà meurtrie. Il s'avança vers le gamin et saisit le fauteuil roulant en le tournant rapidement vers l'entrée de l'hôpital.
    « Finie, l'escapade! Je me suis inquiété, tu sais! »
    « J'avais besoin de prendre l'air. »
    « T'aurais dû me le dire, je serais venu avec toi. »
    « Bof... »
Liam poussa le fauteuil jusqu'aux ascenseurs sans dire un mot alors qu'il voyait bien que son petit protégé préférait de loin le silence aux questions absurdes. De toute façon, il l'avait retrouvé sain et sauf, donc il n'y avait pas de quoi en faire un drame, n'est-ce pas? Lorsqu'il fit pénétrer le fauteuil dans la chambre de l'enfant, un sourire vint se glisser sur ses lèvres alors qu'une infirmière était déjà là. Le neurologue lui fit signe de se taire et de ne pas le sermonner pour cette fois-ci et elle poussa un léger soupir en laissant sur la table les médicaments du petit malade.

Liam prit l'enfant dans ses bras et le posa sur son lit avant de l'aider à enfiler son pyjama. Il s'était réellement épris d'affection pour le petit et il n'arrivait pas à croire qu'il était condamné à seulement dix ans. Il eut toutefois un sourire, histoire de ne pas inquiéter le gamin et glissa devant lui les médicaments qu'il prit sans broncher. Depuis le temps, il s'y était habitué. Liam passa une main délicate dans les cheveux de l'enfant et lui souhaita une bonne nuit avant de ranger le fauteuil roulant un peu plus loin et de quitter la salle. Il passa par son bureau chercher quelques dossiers et lire ses messages sur sa boîte e-mail et quitta l'hôpital en prenant soin de récupérer l'épais paquet de feuilles destiné à Romain. Comment aurait-il pu oublier le jeune homme alors qu'il l'avait embrassé lors de sa consultation? Liam en avait bien rit, après coup, mais quand même, ce n'était pas quelque chose qui se passait tous les jours. Il prit place dans sa voiture et redressa les manches de sa chemise sous la chaleur du soir. Il fronça les sourcils en relisant de nouveau l'adresse de son ancien patient et mit le moteur en marche avant de s'y rendre directement.

Il laissa ses dossiers médicaux dans la voiture et ne prit avec lui que le document destiné à Romain. Il verrouilla les portières et s'assura qu'il était au bon endroit. De toute façon, à cette heure, il ne risquait pas de réveiller grand monde. Il sonna en demeurant sur le porche, entendant aussitôt des aboiements. Liam avait toujours refusé à sa fille le droit d'avoir un animal car il la trouvait trop jeune pour s'en occuper et il n'avait pas du tout envie de jouer au maître canin de son côté. Il avait toujours aimé les chiens, elle le savait et tentait d'en profiter, mais c'était l'une des choses sur laquelle il était catégorique. Plus tard.

Il crut d'abord que le jeune homme ne se trouvait pas chez lui vu le temps qu'il mettait à répondre, mais Romain apparut finalement devant lui, trempé de la tête aux pieds. Liam eut un petit sourire amusé en le voyant paré de la sorte, mais il se reprit bien vite alors que le jeune homme semblait au bout du rouleau. Apparemment, il voulait le voir partir et il ne s'éterniserait pas trop longtemps. Il présenta donc devant lui le fameux document avec un léger sourire.
    « Je suis venu te porter ça. Je crois que ça t'appartient! » Et puis, avisant l'état de Romain, il proposa: « J'ai eu quelques problèmes avec les conduits d'eau à Jacksonville, moi aussi. J'avais planqué ma fille sous l'évier pour qu'elle m'aide en tenant les tuyaux! C'est toujours plus facile à deux, allez, je vais t'aider! »
Il avait fait un pas vers l'avant afin d'éviter que Romain ne repousse sa proposition. Après tout, c'était la moindre des choses que de l'aider à réparer un tuyau qui fuyait et ce n'était jamais vraiment facile lorsque l'on devait tout faire tout seul. Changer le tuyau ou boucher le trou ou les joints en tenant le reste de l'appareillage, on y voyait rapidement flou et ce n'était jamais bon pour le moral. Lorsque Romain l'eut laissé entrer et que le chien sembla devenir un peu moins menaçant, Liam se frotta les mains avec un sourire.
    « Alors... Où est la bête? »
Pourtant, il n'eut qu'à tourner le regard vers la cuisine pour comprendre que le problème venait de là. S'avançant de lui-même et se penchant légèrement pour observer les dégâts, il eut une grimace avant de reporter son attention sur Romain.
    « Ouch... Il te rend la vie dure... »
Il s'agenouilla finalement devant l'évier et vit où était le problème rapidement puisque c'était exactement ce qui s'était passé chez lui aussi. Ça lui avait pris longtemps avant de découvrir le problème, à Jacksonville, mais maintenant, il savait où regarder.
    « T'aurais pas des pinces et heu... un tournevis? »


Dernière édition par Liam K. Stanfield le Mer 10 Mar 2010 - 6:15, édité 2 fois
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N°1670 - Please, love me tonight | pv Vide
Message(#) Sujet: Re: N°1670 - Please, love me tonight | pv N°1670 - Please, love me tonight | pv EmptyLun 8 Mar 2010 - 9:52

N°1670 - Please, love me tonight | pv 00110 N°1670 - Please, love me tonight | pv 0110 Juste une fois...



Le regard de Romain s’agrandit et son cœur rata un battement lorsque Liam lui montra ce qu’il était venu lui rapporter. Il n’en croyait pas ses yeux. Le séduisant médecin dont le jeune homme avait encore en mémoire le goût de ses lèvres, tenait devant lui son précieux dossier, ce dossier qui aurait pu foutre en l’air sa carrière s’il l’avait réellement perdu. Romain s’en empara rapidement, un sourire radieux illuminant son visage et chassant la tristesse qui l’avait envahit quelques instant auparavant. Il le serra fermement entre ses doigts comme s’il craignait qu’il ne s’envole. Alors comme ça, il l’avait donc bien oublié à l’hôpital, sans doute lorsqu’il avait du vider sa sacoche à la recherche de quelques papiers administratifs, papiers qui lui avaient servit à régulariser sa situation. En tant que résident permanant, il lui fallait renouveler tous les six mois sa mutuelle santé, sans quoi les soins n’étaient pas prit en compte par son organisme de remboursement.

« Oh, merci ! Tu n’imagines pas à quel point tu viens de me sauver la vie. » dit-il en guise de remerciement alors que Liam faisait un pas à l’intérieur de son domicile.

Puisque Romain ne semblait pas craindre la présence du médecin, Django se fit moins menaçant. Il s’écarta de quelques pas mais continua d’observer l’intrus d’un œil méfiant. En bon chien de garde, le berger allemand veillait sur son territoire et sur son maître, et apparemment, Liam n’était pas le bienvenu. Ce ne fut que lorsque Romain lui tapotant le cou que l’animal baissa sa garde et fila dans le salon.

« Tu n’es pas obligé de m’aider pour ma fuite d’eau. Je comptais appeler un plombier demain matin. Ne te dérange pas avec ça. » fit Romain en suivant Liam qui s’était déjà engagé dans la cuisine dont le sol était partiellement inondé.

Malgré les mots de Romain, le beau médecin n’en fit qu’à sa tête. Il était bien décidé à l’aider à réparer cette fuite d’eau qui avait rendu la vie si dure au jeune homme aujourd’hui. Romain déposa sur le coin d’un meuble son précieux dossier, puis lorsque Liam lui demanda des outils, il hocha la tête. Après un petit « je t’apportes cela tout de suite. » il disparu par une porte adjacente. Celle-ci menait au garage, un garage encombré par des bouteilles de plongées, quelques cartons et plusieurs bric-à-brac que Romain n’avait pas encore prit le temps de se débarrasser. Il fouilla durant quelques instants l’établi à la recherche de sa caisse à outils et une fois qu’il la trouva, il rejoignit Liam qui était allongé sur le dos, la tête sous l’évier.

A peine eut-il mit le pied de nouveau dans la cuisine que le téléphone sonna. Romain déposa la boite en métal près du médecin « Serres-toi. » puis, il s’empara ensuite du combiné de téléphone et décrocha :

« J’ai une très bonne nouvelle pour toi, trésor ! » s’élança la voix joyeuse d’Anita. « J’ai récupérée une sauvegarde. Ca m’a coûtée un dîner avec Jean-François, mais j’en ai une ! »
Romain s’agenouilla près de Liam. Il laissa celui-ci trouver ce dont il avait utilité à l’intérieur de la boite à outils. N’y connaissant rien, il préférait ne pas intervenir au risque de se tourner en ridicule.
« Merci mais ça ne sera pas la peine. Je l’ai retrouvé. »
« Ah ben bravo ! Tu aurais pu me prévenir. Où était-il ? »
« A l’hôpital. J’ai du l’oublier là-bas lorsque je suis aller réglé mes problèmes d’assurance santé. »
Lorsque Liam commença à bidouiller la plomberie, Romain passa la tête sous l’évier pour voir ce qu’il faisait. Il ne comprenait pas grand-chose, alors il se contenta principalement de filer les outils que le médecin lui réclamait d’un ton bas pour ne pas l’indisposer durant sa conversation téléphonique.
« Tu t’es tapé l’hôpital pour aller le chercher ? Tu as dû rouler vite ! »
« On me l’a rapporté. »
Un blanc de quelques secondes s’imposa sur la ligne.
« Qui ça on ? » Elle sembla réaliser. « Ooooh, ne me dit pas que… oh non… il est là ? Ton fantasme en blouse blanche est-là ? Chez toi ? T’attends quoi pour sauter dessus ? »
Bien qu’il savait que Liam ne pouvait entendre cette conversation, le jeune homme ne pu s’empêcher de se sentir gêner. Il avait confié plus d’une fois à Anita son attirance pour le beau médecin. Romain avait toujours gardé cette petite flamme, ce petit quelque chose d’indescriptible qui le poussait à être charmé par l’homme qu’il était, qu’il soit hétéro ou non. Un béguin ne disparaissait pas du jour au lendemain !
« Bonne soirée Anita. » coupa court Romain qui n’avait nullement envie de s’éterniser.
« Non, toi bonne soirée avec ton séduisant médecin. Je croise les doigts pour qu’il s’occupe de tes petites fesses ! Je vais même sans doute allumer un cierge à l’église en bas de la rue. Mettons toutes les chances de notre côté. »
Sans plus attendre, Romain raccrocha et il déposa le combiner sur le côté. Les deux mains libres, il était maintenant apte à tenir les tuyaux que lui indiquait Liam. Le dessous du meuble était exigu, ce qui forçaient les deux hommes à être proche l’un de l’autre, si proche que parfois Romain pouvait sentir le souffle de Liam glisser contre sa peau. Cela le faisait d’ailleurs agréablement frissonner. Il en avait même un léger début de chaire de poule.

« Excuses-moi pour le coup de fil. C’était une collègue qui cherchait elle aussi à mettre la main sur ce dossier. Sans lui, je pense que j’aurais été viré. Tu viens de sauver ma carrière ! Je ne sais pas comment je pourrais te remercier pour ça. » Il sourit, son visage proche du sien. Une idée lui traversa alors l’esprit. « J’ai du cabillaud en papillote, du riz et une bonne bouteille de vin si ça te branche ? En tout bien tout honneur bien sûr ! J’ai juste pas très envie ce soir de manger encore une fois seul. Alors si je peux abuser encore un peu de ta gentillesse, je pense que je ne vais pas me priver pour le faire. En plus, c’est la moindre des choses, non ? Tout travail mérite salaire. »
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N°1670 - Please, love me tonight | pv Vide
Message(#) Sujet: Re: N°1670 - Please, love me tonight | pv N°1670 - Please, love me tonight | pv EmptyLun 8 Mar 2010 - 23:15


Liam avait toujours aimé les chiens, mais le berger allemand avait de quoi effrayer le plus courageux des gaillards à se positionner ainsi entre son maître et Liam. Liam fut donc particulièrement ravi de le voir prendre le chemin du salon lorsqu'il sembla comprendre que Liam n'était pas méchant et qu'il ne voulait aucun mal. Après tout, il ne suffisait que d'un geste mal placé que le chien n'apprécierait pas et verrait comme une offense pour qu'il lui saute à la gorge et le réduise en miettes. Liam se senti néanmoins beaucoup plus rassuré lorsque l’animal n’était pas dans les parages même s’il ne doutait pas qu’au moindre bruit suspect, il risquait de survenir, prêt à défendre Romain d’une attaque quelconque. Heureusement, Liam n’avait aucunement l’intention de blesser le jeune Parker et c’était tant mieux parce que la simple présence du chien aurait suffit à l’éloigner à vie de la maison de Romain. On ne joue pas avec le feu lorsqu’on ne désire pas s’y brûler.

Liam eut un sourire suite aux protestations de Romain. Ainsi donc, il désirait appeler un plombier?
    « Si tu veux payer 40 dollars la demi-heure pour te faire dire que tu dois carrément tout changer pour ne pas que ta tuyauterie explose, je respecte ton choix! » fit-il en riant. « Sincèrement, ça me fait plaisir. »

Liam n’avait jamais aimé ni les plombiers, ni les électriciens, ni les garagistes et ni les informaticiens. Ça pouvait faire beaucoup, vu comme ça, mais il n’appréciait pas lorsqu’on le prenait pour un imbécile et c’était exactement ce qu’ils faisaient, de son point de vue, du moins. Il les savait particulièrement avares et ils n’avaient aucun scrupule à dépouiller les gens de leur argent. Ce n’était pas normal qu’un bandit puisse démonter une voiture en vingt minutes alors que ça prenait apparemment quatre heures pour changer un tout petit morceau. Ils étaient tous comme ça. Ils travaillaient quelques minutes et chargeaient quatre heures de main d’oeuvre plus les pièces qu’il faudrait nécessairement changer sous peine d’endommager le reste. On allait chez l’informaticien pour un nettoyage d’ordinateur et on en revenait avec une facture longue comme le bras où c’était nécessaire de changer et le disque dur et la carte mère et d’autres conneries. Décidément, quand on voyait les factures à plus de trois chiffres pour une simple réparation, on croyait un peu moins à la bonne volonté des compagnies et Liam préférait de loin tout faire tout seul, sauf lorsqu’il s’en voyait obligé sous peine de tout faire foirer.

Il profita donc de la sortie de Romain pour se coucher sous l’évier, grimaçant alors que sa chemise se trempait. Il avait oublié de passer un linge sur le sol, mais il fut bien vite accaparé par la fuite sans prendre la peine de se soucier davantage de ses vêtements. Liam aimait bien travailler manuellement, ça le changeait de son travail où il passait la journée entière à faire travailler ses méninges. Il visualisa exactement ce qu’il avait à faire et se redressa légèrement sous l’évier lorsque Romain revint avec la boîte à outils. Le téléphone sonna au même moment et Liam eut un léger hochement de tête afin de lui signifier qu’il pouvait répondre et qu’il commencerait sans lui. Évidemment, Romain n’attendait sans doute pas son consentement pour répondre, il était quand même chez lui, mais bon. Liam écouta à moitié les paroles de Romain alors qu’il concentrait la plupart de ses efforts sur le tuyau qui fuyait. N’empêche qu’il ne pouvait que sourire lorsque Romain laissait parler son interlocutrice de longs moments entre chacune de ses propres réponses. Il disait interlocutrice, mais ce pouvait tout aussi bien être un homme. Il était pourtant sûr que c’était une femme, les femmes parlaient toujours trop.

Il eut un sourire amusé lorsque Romain vint prendre place sous l’évier afin de l’aider à tenir les tuyaux. Il n’osa pas demander, pour le coup de fil, et s’occupa les mains en retirant complètement l’un des tuyaux pour calfeutrer la brèche. Lorsqu’il le repositionna, il serra un peu plus fort afin de s’assurer que tout était en ordre de ce côté, mais fut interrompu par Romain qui lui expliquait qu’en effet, sa collègue voulait également le fameux dossier.
    « Tant mieux alors! Je dirai à Michelle qu’on a fait des heureux! » répondit-il en posant son regard sur Romain à ses côtés, se tassant légèrement pour lui faire un peu plus de place. « J’étais prêt à parier que c’était une femme! Elles sont toutes comme ça! Elles parlent, elles parlent et elles parlent! Les hommes se contentent d’en venir aux faits! »
Un léger rire résonna sous l’évier à cause de la tuyauterie et Liam allait terminer de replacer le tout lorsqu’il se trouva surpris de la proposition de Romain. Liam n’eut pas à hésiter longtemps puisque personne ne l’attendait chez lui. Pourquoi ne pas rester un peu et profiter du repas qu’il avait préparé? La bouteille de vin lui faisait envie aussi, surtout qu’il n’avait rien bu depuis le matin. Il eut donc un sourire reconnaissant envers celui qui l’invitait à manger et officialisa son accord.
    « Si tu m’invites, je vais pas dire non! Je n’aime pas cuisiner lorsque je suis tout seul de toute façon! J’aime bien quand la petite me dit ce qu’elle pense de ma cuisine! »
Même quand elle recrache en affirmant que c’est dégueulasse, pensa-t-il en souriant avant de finalement se hisser hors de l’armoire en récupérant les outils qu’il avait utilisés pour les replacer dans le coffre. Il observa son travail d’un œil critique, se demandant s’il n’avait pas oublier une vis ou même un bout de tuyau, mais apparemment, tout semblait parfaitement en place. Il se frotta légèrement les mains en passant une main dans son dos pour décoller sa chemise trempée de sa peau et attendit que Romain se soit extirpé à son tour de sous l’évier avant de se rapprocher et de trouver la valve d’arrivée d’eau.
    « En espérant que c’est bon et que ça va tenir! »
Il rouvrit l’eau avec un petit sourire et fut heureux de voir que tout semblait très bien aller lorsqu’il ouvrit le robinet. Il le referma et le rouvrit quelques fois, l’eau chaude comme l’eau froide, et poussa un léger soupir de soulagement.
    « Je m’en serais voulu si j’avais empiré la chose! Apparemment, ça va tenir! Je ne sais pas combien de temps, mais ça devrait tenir! »

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N°1670 - Please, love me tonight | pv Vide
Message(#) Sujet: Re: N°1670 - Please, love me tonight | pv N°1670 - Please, love me tonight | pv EmptyMar 9 Mar 2010 - 4:10

N°1670 - Please, love me tonight | pv 00110 N°1670 - Please, love me tonight | pv 0110 Juste une fois...



«Si tu m’invites, je vais pas dire non! Je n’aime pas cuisiner lorsque je suis tout seul de toute façon! J’aime bien quand la petite me dit ce qu’elle pense de ma cuisine! »

La petite ? Romain percuta. Liam était-il donc papa ? Le jeune océanologue n’avait pas souvenir qu’il lui ait à un moment ou à un autre confier qu’il était père. Si il lui avait dit cela un mois plus tôt, lors de leur première rencontre dans ce bar en ville, jamais Romain ne se serait fait de fausses idées à son sujet, et jamais il ne l’aurait embrassé à l’hôpital. Quoiqu’il en soit, petite ou non, cela ne changeait rien à l’attirance que Romain éprouvait pour lui. Liam exerçait toujours sur lui cette douce attraction à laquelle il avait énormément de mal à résister, et ce malgré le souvenir vivace de sa culpabilité qui était née à l’instant même où leurs lèvres s’étaient rencontrées.

Avec un sourire reconnaissant, le jeune homme regarda Liam s’assurer que le robinet fonctionnait à nouveau correctement. Le médecin jouait avec les deux roulettes quelques instants, vérifiant apparemment le débit de l’eau et les vibrations que provoquait son passage à travers le siphon. Romain avait conscience que cette réparation sommaire n’était que temporaire et qu’il lui faudrait refaire un jour ou l’autre toute l’installation, mais il n’avait ni le temps pour des travaux et encore moins les moyens. La prime de risque de David ne lui était toujours pas parvenue. Sans elle, il lui était impossible pour lui d’entreprendre les moindres travaux. Romain se devait donc de prendre son mal en patience et se contenter de trouver le moyen de colmater les trous au mieux.

« Merci pour tout docteur. » dit-il avec un sourire sincère. « Tu as plusieurs cordes à ton arc on dirait. Et dire que je sais à peine changer une roue. »

Romain se mit à rire de bon cœur avant de récupérer la caisse à outils pour la poser près de la porte menant au garage, histoire qu’elle ne soit plus dans le chemin. Son regard se posa ensuite sur la chemise trempée de Liam et sur son jeans. S’ils devaient passer une soirée sympathique tous les deux, il valait mieux qu’ils se trouvent des vêtements secs.

« Loin de moi l’idée de te forcer à te déshabiller devant un gay, mais déshabilles-toi que je puisse foutre tes fringues dans le sèche-linge. Il ne manquerait plus que tu ne choppes la crève chez moi. »

Tout en disant cela, Romain ouvrit un placard pour en sortir une bouteille de vin rouge qu’il posa sur le plan de travail au centre de la cuisine. Il ouvrit ensuite un tiroir et en sortit un tire-bouchon. D’un geste de la main, il montra une armoire au-dessus de l’évier et il dit :

« Les verres sont-là dedans. La télévision est à côté et la télécommande sur la table basse. Mets-toi à l’aise. Et interdiction de jouer à l’invité timide. Fait quasiment comme chez toi. »

Sans plus de cérémonie, il s’éclipsa. A peine sortit de la cuisine, Romain ôta son t-shirt tout en montant les escaliers pour rejoindre sa chambre à coucher. Sur le chemin, il en profita pour jeter son haut humide dans le panier à linges sales à l’entrée de la salle de bain. Il pénétra ensuite dans sa chambre et alla aussitôt fouiller à l’intérieur d’une grande buanderie à la recherche de quoi se changer. Il quitta son jeans trempé pour enfiler un pantacourt noir et un tee-shirt orange, histoire d’être plus à l’aise. Ce n’était pas un dîner mondain de toute façon, il pouvait se permettre de redescendre ainsi, si simplement vêtu. Au passage, il en profita également pour récupérer une chemise à David ainsi qu’un bermuda kaki à poches latérales. Il redescendit à la cuisine une poignée de minutes plus tard, et il fut satisfait de voir que Liam avait déposé sur le coin du meuble sa chemise et son jeans. Romain s’en empara, passa par la buanderie, fourra le tout dans le sèche-linge et il enclencha un cycle.

Ce fut par la deuxième porte du salon que Romain pénétra à l’intérieur de celui-ci. Liam était assit sur le canapé, vêtu simplement d’un élégant slip blanc. A côté, Django était allongé, somnolant. Le chien semblait indifférent à la présence du médecin à moitié nu sur sa gauche. Durant quelques instants quasiment imperceptibles, Romain resta immobile, contemplant simplement le corps viril et désirable de celui qui ne cessait de le pousser à l’infidélité de l’esprit. Se torse musclé et velu, ses épaules rassurantes, ses cuisses magnifiques… tout en Liam attirait Romain comme la flamme attirait le papillon de nuit.

« Si on m’avait dit un jour que tu te trouverais quasiment nu dans mon salon, je ne l’aurais pas cru. » s’élança la voix de Romain alors qu’il lui tendait les vêtements. « J’espère que ce n’est pas trop grand. J’ai pris la première chose qui me tombait sous la main. »

Il évita de trop regarder Liam, d’abord pour ne pas l’indisposer outre mesure, mais ensuite et surtout pour éviter de trop être tenté. Sa frustration était toujours bien présente et le manque de sexe et de tendresse toujours aussi grand.

« Je vais préparer le poisson et réchauffer le riz. Dans 10 minutes à tout casser ça devrait être prêt. »
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Message(#) Sujet: Re: N°1670 - Please, love me tonight | pv N°1670 - Please, love me tonight | pv EmptyMar 9 Mar 2010 - 6:35


    « Y'a vraiment pas de quoi! »
répondit Liam avec un sourire sous les remerciements et les compliments de Romain. Il ne savait pas tout réparer, c'était certain, mais il avait de bonnes bases et il s’en servait du mieux qu’il pouvait. Il fut légèrement surpris des paroles de son ancien patient alors que ce dernier semblait se préoccuper de sa santé. Il hocha légèrement la tête et suivit des yeux Romain alors que ce dernier sortait une bouteille de vin du placard et qu’il lui disait carrément de faire comme chez lui. S’il faisait comme chez lui, Liam aurait sans doute ouvert la bouteille en premier pour en vider la moitié, mais dut détourner le regard afin de se concentrer sur autre chose. Il hocha de nouveau la tête alors que Romain disparaissait dans les escaliers, n’ayant aucunement le temps de placer ne serait-ce qu’une phrase. Ses yeux se posèrent de nouveau sur la bouteille de vin rouge qui lui faisait réellement envie, mais il résista et décida finalement de se départir de ses jeans et de sa chemise qu’il laissa sur le meuble tout près.

Il déglutit finalement en jetant un dernier regard à la bouteille, la laissant seule pour le moment, une trop grande frayeur le prenant de tout boire d’un coup alors qu’il savait pertinemment qu’il se retiendrait en compagnie de Romain. Il passa donc au salon, vêtu simplement d’un slip. Avoir su, il aurait mis autre chose, mais c’était un peu son sous-vêtement de prédilection. Il prit donc position sur le sofa, les coudes appuyés sur les cuisses alors qu’il récupérait la télécommande afin d’allumer la télévision pour trouver une chaîne qui lui plaisait bien. Il arrêta son choix sur un match de basketball entre les Heat de Miami et les Nets du New Jersey, mais garda toutefois le volume particulièrement bat, n’étant pas réellement intéressé par l’issue du match. De toute façon, il y avait un long moment qu’il n’avait pas pris la peine de regarder un match en entier; il se contentait du score final, c’était moins demandant au niveau du temps.

Liam posa un regard sur le chien afin de s’assurer que celui-ci ne lui sauterait pas à la gorge et sembla en être rassuré puisque le molosse dormait. Apparemment, la présence de Liam ne l’inquiétait plus. Il fut interrompu dans ses pensées par l’arrivée de Romain qui revenait complètement sec. Les paroles de celui-ci firent sourire un instant le médecin alors qu’il reportait son attention sur le jeune homme devant lui.
    « Je l’aurais pas cru non plus, pour tout t’avouer! Mais je dois dire que tu ne m’as pas trop laissé le choix! » Un sourire amusé vint poindre sur ses lèvres alors qu’il saisissait les vêtements en les jaugeant du regard. « Ça devrait m’aller! »
Il passa le bermuda et dut avouer que c’était pratiquement et exactement la bonne taille. Tant mieux. Il acquiesça alors que Romain allait terminer de préparer le repas et Liam enfila la chemise en laissant les deux premiers boutons détachés. Malgré l’heure plutôt tardive, il faisait chaud et il en redressa les manches comme un peu plus tôt avec son propre vêtement. Il jeta un coup d’œil au score du match et se releva alors que Romain approchait avec les assiettes.
    « Je vais aller chercher le vin… »
Il prit la bouteille et se trompa d’armoire pour les verres, mais finit par en récupérer deux qu’il ramena au salon. Il prit place aux côtés de Romain et ouvrit la bouteille de vin avant d’en verser dans chacun des verres. Il en tendit un à Romain alors que l’effluve d’alcool grimpait jusqu’à ses narines, lui donnant envie. S’il avait été seul, il aurait sans aucun doute vidé son verre sans même prendre le temps de le déguster et de l’apprécier. L’alcool rendait un homme réellement pathétique, Liam le savait, mais il ne s’en formalisait pas.
    « À ce, je n’en doute pas, délicieux repas! »
fit-il en redressant son verre pour trinquer avant d’avaler une bonne gorgée de vin, ravi de sentir l’alcool dans sa gorge. Il dut avouer qu’en effet, le repas était excellent. Lui-même ne cuisinait pas souvent le poisson puisque sa fille n’aimait pas vraiment ça et qu’elle se plaignait à chaque fois. Il redressa la tête vers la télévision lorsqu’il crut entendre qu’il y avait un lancer franc et eut un sourire en le voyant réussir, comme d’habitude souvent, le panier. Il reporta finalement son attention sur Romain et lui tendit la télécommande en riant légèrement.
    « Tu peux changer de chaîne, hein! Ça fait changement de Totally Spies! Ma fille en est fan et dès que je mets le basket, elle zappe obligatoirement aux dessins animés! »
Un grand rire illumina le visage de Liam alors qu’il reprenait une gorgée de vin et s’en versait à nouveau, ainsi qu’à Romain.
    « Le repas est délicieux, vraiment! Tu n’as peut-être pas de talents en plomberie, mais en cuisine, tu te débrouilles comme un chef! »
complimenta-t-il simplement avec un sourire en reprenant une bouchée de son plat. Ils terminèrent en riant de manger alors que Liam versait les dernières gouttes de vin dans les deux verres. Il sentait que l’alcool lui montait légèrement à la tête, sans doute était-ce parce qu’il était fatigué. C’était toujours comme ça après une longue journée au boulot. Il se rendait compte qu’il lui en fallait beaucoup moins avant de tomber dans un état second alors que pendant une journée de congé, il pouvait prendre plusieurs verres de vodka sans réellement ressentir un effet immédiat. Il aimait toutefois la sensation et ne s’en privait pas, même s’il aurait dû.
    « Merci beaucoup de ton invitation. Sans toi, j'aurais sans doute mangé des pâtes au fromage! »
Il rit en posant ses ustensiles dans son assiette terminée, repus. Il avait pris son verre en main afin de se délecter des dernières gorgées d'alcool et s'éloigna un peu de la table, se reculant un peu plus confortablement dans le sofa.
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Message(#) Sujet: Re: N°1670 - Please, love me tonight | pv N°1670 - Please, love me tonight | pv EmptyMer 10 Mar 2010 - 6:52

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Une fois que Romain eut apporté les deux assiettes copieusement garnies de riz, de légumes vapeurs et de cabillaud cuit en papillotes, le tout nappée d’une sauce pour poisson excellente, la soirée put enfin commencer. Assit l’un à côté de l’autre sur le canapé, face au match de basket-ball, ils mangèrent de bon cœur en discutant de tout et de rien, laissant parfois leurs regards traîner vers l’écran de télévision. Romain ne changea pas de chaise lorsque Liam le lui proposa. Il n’avait aucune envie de regarder réellement la télévision. Discuter avec le séduisant médecin était bien plus agréable.

Durant toute la longueur du repas qui se passa dans la bonne humeur, les deux hommes échangèrent sur leur vie en générale, apprenant à mieux se connaître. Romain lui parla de sa famille en Nouvelle-Zélande, de son enfance passée à voguer sur l’océan et de sa passion pour cette dernière. Il raconta pourquoi le rapport qu’il lui avait rapporté tout à l’heure était si important à ses yeux et pour quelle raison la perte de celui-ci aurait pu ruiner sa carrière. Il posa ensuite quelques questions sur cette fameuse « petite » mentionnée par Liam tout à l’heure sous l’évier. Romain apprit alors qu’il s’agissait de Leah, la fille que le séduisant médecin avait élevé seul, sans la mère de cette dernière pour le soutenir.

Bien vite, la première bouteille de vin fut vidée sans qu’ils ne s’en rendent compte, et le repas terminé. Liam semblait être un bon buveur, contrairement à Romain dont le vin avait toujours fait tourner très rapidement la tête. Le jeune homme avait le haut des oreilles rougis par l’alcool et les joues un peu plus rouges que d’habitude. Il était loin d’être saoul mais il commençait doucement à se sentir porté par les effluves d’alcool qui glissait dans ses veines. Il se sentait bien et léger, porté par une douce gaieté.

« Le repas est délicieux, vraiment ! Tu n’as peut-être pas de talents en plomberie, mais en cuisine, tu te débrouilles comme un chef ! »
« Merci du compliment. Mais, il faudra remercier mon père pour cela. C’est lui qui m’a tout apprit en ce qui concerne mes talents culinaires. S’il n’avait pas été garagiste, il serait devenu cuisinier, je crois. Il adore ça être dernière les fourneaux. »

Tout en prenant appuie d’une main sur la cuisse de Liam, Romain se leva. Il rassembla rapidement les assiettes et les couverts, et il rapporta le tout en cuisine. Il s’empara ensuite d’une nouvelle bouteille de vin, du tire-bouchon et il revint avec un sourire. Il dit gaiement, des étincelles dans les yeux :

« Cette bouteille m’a dit qu’elle souhaiterait rejoindre sa sœur ! Magnanimes, nous allons répondre favorablement à sa requête. »

Le jeune homme esquissa un sourire en coin. Il déboucha la fameuse bouteille et remplit à nouveau les verres d’une généreuse lapée écarlate. Il reprit ensuite place à côté de Liam, une jambe repliée sous les fesses. Tourné vers le séduisant médecin, il le regarda en silence quelques longues secondes avant de demander très sérieusement :

« Peux-tu me dire comment ça se fait qu’un type comme toi - beau, intelligent, bon père apparemment et dont le compte en banque doit être bien fournit - soit encore célibataire ? Tu n’as pas une petite amie de derrière les fagots pour te mitonner de bons petits plats comme je viens de le faire ? » Il plongea ses yeux noisettes brillant d’une légère lueur d’ivresse dans ceux de Liam. « Ne me dit pas que tu es du style à préférer la vie de célibataire ? Non. Pas toi ! »

Il but une gorgée de son verre et ajouta rapidement, coupant Liam dans son élan :

« Ah oui ! Et tu peux aussi me dire pourquoi un rappel de retard de payement de soins de santé passe de 42 à 102 dollars d’amande ? Je comprends très bien le timbre de 48 cents, l’enveloppe de 12 cents et puis le cent et quart de salive, mais il ne faut pas pousser ! Ça revient cher le rappel. »
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Message(#) Sujet: Re: N°1670 - Please, love me tonight | pv N°1670 - Please, love me tonight | pv EmptyMer 10 Mar 2010 - 18:20

Liam ne fut pas vraiment indisposé par la main de Romain sur sa cuisse lorsque ce dernier se releva en récupérant les assiettes, même qu’il n’y fit pas vraiment attention. Peut –être voulait-il simplement se convaincre que cette main posée sur lui ne lui avait fait aucun effet alors qu’elle avait pourtant relevé les poils de son bras, lui donnant quelques frissons qu’il n’aurait pas cru possibles? C’était instinctif, de toute façon, il en restait persuadé et l’alcool n’altérait pas encore suffisamment son jugement, même si ça ne saurait tarder, pour qu’il croie réellement que c’était Romain qui lui faisait cet effet-là. Il suivit des yeux le jeune homme alors que ce dernier retournait à la cuisine et lorsqu’il le vit revenir avec une seconde bouteille de vin, il termina d’une traite ce qui restait dans son verre et qu’il avait ménagé. Le ton de l’océanologue était on ne peut plus joyeux et Liam savait bien que l’alcool y était pour beaucoup. Toutefois, ses yeux brillaient également d’une flamme qu’il ne pouvait pas vraiment décrire, comme si le simple fait de passer sa soirée en la compagnie de Liam était un cadeau. Liam devait avouer qu’il avait bien apprécié le déroulement de la soirée jusqu’à maintenant et qu’il n’avait pas envie de penser à tous ses problèmes et à tout ce qui le retenait ici. Comme à chaque fois qu’il buvait, trop sans doute, il se sentait de nouveau léger, comme avant, et il appréciait que Romain ne lui pose pas de questions trop personnelles auxquelles il devrait mentir ou esquiver la réponse.

Il eut un éclat de rire aux paroles de Romain alors que celui-ci versait à nouveau du vin dans chacun de leurs verres, vin que Liam dégusta peu après avec un hochement de tête et un sourire comme quoi il était délicieux. Pourtant, il aurait pu ne pas l’être que ça n’aurait pas fait une grande différence. Au point où il en était, il y avait longtemps que Liam avait réellement cessé de goûter le vin. Il se contentait de le boire et de le trouver bon, sans plus. La question suivante de Romain lui fit baisser les yeux alors qu’il avalait de nouveau une gorgée de vin. Il haussa les épaules avec un sourire.
« Si j’en avais une qui m’attendait à la maison, j’imagine que je ne serais pas ici! Mais je fais toujours foirer mes relations amoureuses, de toute façon! »
Il s’était pris à apprécier les commentaires que Romain faisait sur lui même s’il était loin de les croire. Le jeune océanologue ne connaissait rien à sa vie et ne pouvait d’ailleurs pas affirmer qu’il était un bon père, ce dont Liam doutait férocement. Il n’avait toutefois pas envie de se prendre la tête et ses interrogations attendraient jusqu’au lendemain, où il pourrait décidément se poser toutes les questions qu’il voulait en tentant de reprendre sa vie en main. Bien sûr, il disait ça tous les soirs, pour se donner bonne conscience, mais il savait bien qu’il recommencerait, encore et toujours, même avec les plus belles intentions du monde.

La phrase de Romain le fit redresser les sourcils, amusé, alors qu’il allait y répondre sans en avoir le temps toutefois. Il avait renchérit sur les soins de santé ce qui eut tôt fait de déclencher l’hilarité de Liam. Il comprenait parfaitement la fureur du jeune Parker alors qu’il ne comprenait pas vraiment pourquoi les coûts étaient aussi élevés.
« N’oublies pas de rajouter dix dollars pour la personne qui tape contre le mur en espérant un remboursement de ta part et qui doit ensuite se faire poser une attelle au doigt. Après, il y a vingt dollars pour le médecin en charge, même s’il n’a rien à voir avec l’administration. Tu comprends maintenant pourquoi nos comptes en banque sont aussi fournis! » Il rigola lui-même de ses conneries avant de rajouter en haussant les épaules, de nouveau amusé : « Sincèrement, je n’en sais rien! J’imagine que si tu t’adressais directement à l’administration, ils pourraient te sortir la facture officielle avec tous les coûts reliés à ton dossier, mais je dois t’avouer que je n’y connais pas grand-chose! »
Évidemment, Liam ne touchait aucune prime de cet argent et il espérait que Romain en était conscient! Il termina son verre et se versa à nouveau du vin même si sa main tremblait un peu dorénavant, preuve que l’alcool faisait son effet. Il en servit également à Romain même si son verre n’était pas encore vide. On profitait à fond ou on ne profitait pas du tout! Il posa son verre sur la table afin de ne pas le renverser, surtout que ses réflexes étaient légèrement – ou beaucoup – diminués.

Toutefois, lorsqu’il posa les yeux sur le match qui se déroulait à la télévision et qu’Udonis Haslem lançait dans les deux dernières secondes du match, faisant ainsi remporter son équipe par plus de vingt points, Liam se leva d’un bond, sans doute émoustillé par l'alcool.
« Oh yeah! Un pas de plus vers les playoffs! »
Déséquilibré toutefois alors qu’il s’était relevé beaucoup trop rapidement étant demeuré assis depuis un long moment, il vacilla et retomba en riant sur le fauteuil, à moitié sur Romain alors qu’il n’avait pas pu se retenir suffisamment.
« Oulah... Pardon. »
Il posa une main sur le torse de Romain afin de s’éloigner un peu et reprendre sa place initiale, un sourire béat aux lèvres alors qu’il effleurait sans vraiment s’en rendre compte le bras de Romain en reprenant sa position, n’étant pas conscient de ce que ce simple geste pouvait provoquer chez son ancien patient. Il reprit finalement son verre et en but une longue gorgée avant de le reposer sur la table bruyamment, étant de moins en moins apte à réfléchir correctement, ses pensées profondes se révélant brouillées par l’alcool alors que seul le moment présent comptait pour lui. Toutefois, il se doutait bien qu’il pourrait marcher presque droit si on le foutait sur une ligne jaune dans le milieu de la rue. Ça lui en prenait plus que ça pour être carrément à terre!
« Putain, t'as vu comment il a déjoué les autres et comment son tir était parfait!? » fit-il en reportant son attention sur Romain alors qu'ils repassaient le dernier panier en boucle à la télévision.
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Message(#) Sujet: Re: N°1670 - Please, love me tonight | pv N°1670 - Please, love me tonight | pv EmptyJeu 11 Mar 2010 - 12:01

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L’horloge au-dessus de la porte menant à la cuisine indiquait un peu plus de vingt-trois heures. Bien que Romain savait pertinemment bien qu’il aurait été plus raisonnable de terminer cette soirée au plus vite, il ne fit rien pour pousser son invité vers la sortie. La compagnie de Liam était bien trop agréable pour couper court à tout ceci. Le jeune homme sentait remonter doucement du tréfonds de son être toute l’attirance qu’il avait ravalée l’autre jour à l’hôpital. Encore une fois, le séduisant médecin exerçait sur Romain cette attraction à laquelle il avait énormément de mal à résister. Vêtu des vêtements de David, et sentant partiellement son odeur à travers les fibres du tissu, Liam était encore plus beau et plus fascinant. Il faisait encore plus envie. Romain n’était pas certain de vouloir rester sage encore très longtemps.

Le vin à nouveau débouché et les verres à nouveau remplis, les deux hommes terminèrent de regarder le match. Liam avait une bien meilleure descente que lui, et surtout, il résistait apparemment bien mieux aux effluves pernicieuses d’alcool. Le jeune océanologue était bien moins résistant, surtout face à ce breuvage qui avait très vite tendance à le mettre à terre. Romain sentait sa tête légèrement tourner et une douce chaleur l’envahir. Il était saoul, mais pas au point de ne plus rien contrôler. Il savait exactement ce qu’il faisait, mais il le faisait avec plus d’audace mais également aussi avec bien moins de retenue.

Brusquement, Liam se leva, euphorique devant la victoire. Il poussa un grand cri de joie qui fit couiner de mécontentement Django qui somnolait dans son panier plus loin. Romain éclata d’un rire à son tour, amusé par le comportement du médecin.

« Oh yeah! Un pas de plus vers les playoffs! »
« Ca va changer ma vie de le savoir ! » bredouilla derrière son verre Romain avec une pointe de moquerie.

Sans qu’il ne puisse l’éviter, Liam lui tomba lourdement dessus, un peu saoul apparemment lui aussi. Romain poussa un discret soupir alors que toute son échine s’embrasa d’un seul coup, envoyant mille et un frissons le long de sa colonne vertébrale. Son être avait été comme foudroyé sur place. C’était on ne peut plus agréable que de sentir le corps d’un homme contre le sien. Même si cela n’avait rien de sexuel, Romain ne put s’empêcher d’apprécier ce contact viril. Il ne put chasser l’image de Liam le couvrant de son être. Cela faisait tellement longtemps qu’il ne s’était plus retrouvé en dessous d’un homme, captif, prisonnier de son désir…

« Oulah... Pardon. »
« Y a pas de mal. » chuchota troublé Romain.

Le contact fut hélas rompu lorsque Liam reprit sa place du côté du sofa. Romain ne décrochait pas des yeux le visage attirant du beau médecin. Il tentait de maîtriser son envie de goûter à nouveau à ses lèvres. Non, Liam était hétérosexuel. Il avait refusé ses avances l’autre jour. Il avait été clair à ce sujet. Romain ne pouvait pas. Et pourtant, le jeune homme désirait à nouveau tenter sa chance. Il voulait plus que tout s’oublier rien qu’un soir dans les bras de ce type qui tourmentait ses pensées, et exacerbait ses sensations.

« Putain, t'as vu comment il a déjoué les autres et comment son tir était parfait!? »
« Ce que je remarque surtout, ce sont ces pétasses qui dansent ! » Il indiqua d’un mouvement de tête la demi-douzaine de jeunes filles qui se trémoussaient au milieu du terrain. « Et ça se dit cheerleader. C’est navrant ! Même moi qui danse à peine que depuis un an, je danse mieux qu’elles ! »

Il remarqua le regard septique du grand brun à côté de lui.

« Quoi ? C’est quoi ce regard ? Tu ne me crois pas ? Faut surtout pas me provoquer mon p’tit père ! Il va t'arriver des bricoles. »

Prenant l’attitude amusée de Liam pour un défi, et toujours dans l’euphorie bon enfant de l’instant, Romain vida d’une traite son verre de vin pour se donner du courage. Il se leva ensuite en saisissant la télécommande de la chaîne stéréo qu’il enclencha sur le dernier CD écouté, un CD des sclub7… groupe sur lequel il aimait parfois danser avec les petites filles d’Anton autour de la piscine lorsque les fillettes passaient à la maison. Avec un regard provocateur, il monta sur la table basse. D’un bois résistant et plutôt large, celle-ci fit office de podium. A pieds nus et face à Liam, Romain se mit alors à se trémousser. Ses gestes étaient chorégraphiés, précis et fluides, de quoi trahir ses cours de danse et sa souplesse.

Tout en continuant de se déhancher, il planta son regard dans celui de Liam. Le séduisant médecin était toujours assit avec le restant de la bouteille de vin qu’il ne se priva pas apparemment de vider. Il demanda entre deux petits balancements de cul :

« Pourquoi tu dis que tu fais toujours foirer tes relations amoureuses ? C’est un choix ou c’est indépendant de ta volonté ? » Son regard se fit plus intense, voir même plus insistant. « A moins que tu n’ais peur qu’en te casant avec la première venue, tu ne passe à côté de celle qui te convienne réellement. »

Sur une impulsion instinctive ressentie sur l’instant, Romain ôta son t-shirt dans un élan. Il le lança vers Liam avec un sourire espiègle. Torse nu, il continua de danser sous le regard du grand brun. D’ordinaire pudique, l’alcool aidait beaucoup Romain à repousser ses limites. Il aimait sentir sur son ventre plat et imberbe les yeux du séduisant médecin. Avec malice, il ajouta :

« Ou de celui qui pourrait t’offrir d’autres horizons encore inexplorés. »
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Message(#) Sujet: Re: N°1670 - Please, love me tonight | pv N°1670 - Please, love me tonight | pv EmptyJeu 11 Mar 2010 - 21:56

Liam fut surpris de voir Romain grimper sur la table du salon pour danser et il ne put s'empêcher de rire face à la scène qui se déroulait devant ses yeux. Son regard se posait involontairement sur les mouvements et le corps de Romain alors qu'il devait avouer qu'il se débrouillait réellement bien, même sous l'effet de l'alcool. Il hocha la tête avec un sourire alors qu'il avait un spectacle vivant devant les yeux, terminant son verre d'une traite avant de s'en reverser encore un peu, les yeux toujours rivés sur le déhanchement du jeune homme et les oreilles tendues vers la musique qui jouait désormais en trame sonore. Il ne savait pas pourquoi, il ne savait pas si l'alcool en était la cause ou si c'était autre chose, mais il appréciait ce que faisait Romain et il avait presque envie de le rejoindre. Il l'aurait fait s'il n'avait pas eu peur que la table lâche sous leurs poids combinés, mais il préféra se mordre la lèvre inférieure plutôt que de commettre une bêtise.

Il eut un sourire aux paroles de Romain alors qu'il posait l'une des questions auxquelles Liam ne voulait sans doute pas répondre. Toutefois, l'alcool aidant, il n'hésita pas une seconde avant de répondre en haussant les épaules, les yeux rivés dans celui du jeune danseur.
« Un peu des deux. J'ai tendance à fuir les relations stables comme la peste depuis l'échec de celle qui comptait le plus à mes yeux. »
Il haussa les épaules sans vraiment répondre au reste de sa question qui n'en était pas vraiment une. En fait, il n'en aurait pas vraiment eu le temps puisque Romain venait de lui lancer le tee-shirt qu'il avait retiré à l'instant ce qui laissa apparaître les muscles impressionnants du jeune océanologue. Liam serra entre ses doigts le tee-shirt de Romain en laissant son regard se poser sur le haut du torse de Romain alors que ses mouvements étaient désormais plus sensuels et plus précis maintenant qu'il était dévêtu. Il se mordit la lèvre à la provocation du jeune homme alors que l'alcool lui montait à la tête et que l'ambiance n'avait rien pour l'aider.

Se redressant du canapé en laissant le tee-shirt de Romain tomber au sol, il fit un pas plus ou moins vacillant vers la table avant de relever des yeux brillants d'ivresse sur le jeune homme qui se déhanchait toujours. Il laissa sa main saisir son bras et ses doigts glisser légèrement le long de sa peau avant de l'attirer vers lui, le forçant à descendre un peu abruptement de la table sur laquelle il s'était juché, retombant ainsi contre Liam qui laissa ses lèvres se poser avec envie et fougue dans son cou. Il ne savait pas ce qui lui prenait, mais il n'avait pas envie de penser maintenant. À demain les remords et les regrets. Ses mains glissèrent nonchalamment dans le dos de Romain afin de l'attirer contre lui avec force et lorsque son regard croisa celui de l'océanologue, il eut un soupir de délectation avant d'affirmer d'une voix chevrotante et grave à son oreille:
« Je ne dirai pas non à d'autres horizons... »
La musique jouait toujours et Liam suivit le rythme lui aussi en bougeant les hanches de façon à garder contre lui le jeune Parker. Il ferma les yeux avant de laisser ses lèvres embrasser sa mâchoire et se poser de nouveau dans son cou jusqu’à mordiller avec délicatesse son épaule mise à nu. Il avait réussi à éviter les lèvres de Romain, mais pour combien de temps encore? Sa langue traça un sillon humide de son épaule à son oreille alors que l’excitation se faisait ressentir dans tout son corps. L’alcool semblait simplement lui donner l’énergie et la force dont il avait besoin afin d’aller au bout de ses envies et Liam n’allait certainement pas les laisser filer comme ça. Il n’avait même plus envie de reculer, il savait à partir du moment où il s’était relevé du canapé que le combat était perdu d’avance et que Romain avait eu raison de lui. Sa tête lui tournait et la proximité d’un corps contre le sien ne faisait rien pour l’aider, mais il avait conscience que demain, tout serait différent. Il s’abandonnerait à lui, pour une nuit. Après, tout redeviendrait à la normale, il le savait, il en doutait. C’était comme ça qu’étaient classées les relations d’un soir, les relations sans lendemain. Elles nous faisaient oublier, pendant une soirée, ce qui se passait dans notre vie et elles n’étaient plus rien au matin ce qui nous laissait avec la vague impression qu’on n’avait pas mené la tâche qui nous était confiée à bien.

Ses mouvements se faisaient un peu plus calmes alors qu’il posait ses lèvres au coin des siennes sans pour autant franchir les quelques centimètres qui auraient pu permettre des échanges plus langoureux. Ses mains glissèrent dans son dos jusqu’à ce qu’il puisse glisser les doigts sous le pantacourt de Romain, très légèrement, afin de le serrer davantage contre lui d’une pression au creux de ses reins.
« Prouve-moi que j’ai bien fait de rester… »
Dans un murmure quasiment provocateur, Liam avait posé son regard dans le sien en suspendant ses mains dans le bas de son dos, comme s’il attendait un geste de la part de Romain pour poursuivre. Il avait de plus en plus de mal à résister aux lèvres offertes de l’océanologue et il savait pertinemment que ce n’était plus qu’une question de temps avant qu’il ne flanche carrément.
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Message(#) Sujet: Re: N°1670 - Please, love me tonight | pv N°1670 - Please, love me tonight | pv EmptyMar 16 Mar 2010 - 13:14

N°1670 - Please, love me tonight | pv 00110 N°1670 - Please, love me tonight | pv 0110 Juste une fois...



Pas un seul instant, Romain ne chercha à repousser Liam. Au contraire, il prit énormément de plaisir à s’offrir à lui de la sorte, devenant pour un instant l’homme d’un autre homme. Un léger soupir s’échappa d’entre ses lèvres lorsqu’il sentit la langue du médecin parcourir sa peau. Une vague de chaleur s’empara peu à peu du corps de Romain, montant du creux de ses reins le long de son échine pour se propager dans tout le reste de son épiderme. Comme à chaque fois qu’il était excité, Romain devenait une torche humaine, dégageant beaucoup de chaleur, chaleur toujours annonciatrice d’un grand plaisir imminent. A chacun des contacts de Liam, le jeune homme ressentait de nombreux frissons. Ceux-ci lui parcouraient l’être et l’électrisaient, l’écartant toujours un peu plus de sa sacro-sainte raison qui le poussait d’ordinaire à rester fidèle à l’homme qu’il aimait.

Serré contre Liam, et à cent lieux de penser à David à cet instant, Romain continuait de se dandiner, non plus pour montrer combien son corps savait suivre le rythme d’une musique, mais plutôt pour exciter davantage son partenaire. Il remuait des hanches avec indolence, balançant de gauche à droite son postérieur comme un métronome. Ses lèvres frôlèrent plus d’une fois celles de Liam avec le désir brûlant de les embrasser mais il se refusa à le faire... du moins pour l’instant. Tout ce qu’il cherchait à accomplir dans un premier temps, c’était d’allumer le médecin au point que plus rien de compte pour lui que l’obsession d’assouvir son désir.

«Prouve-moi que j’ai bien fait de rester… »

Avec un regard de braise, Romain se retourna, collant son dos et ses fesses contre le corps du médecin. Il passa ses bras derrière la nuque de Liam et tout en se déhanchant sensuellement contre lui, il lui répondit dans un souffle à peine audible :

« Je vais surtout te prouver que tu fais bien de me céder. »

Romain était en feu. Plus rien ne comptait d'autre pour lui que Liam désormais. A bas sa culpabilité. A bas ses regrets futurs. Demain, il aurait tout le temps de s’en vouloir pour ce coup de cutter donner dans le contrat de son mariage. Le désir était trop grand. Cela faisait trop longtemps qu’un homme ne l’avait plus touché pour lui donner de la tendresse, du plaisir et de l’amour. Doucement, Romain tourna la tête vers Liam et il vint lui capturer les lèvres pour échanger avec lui un long et langoureux baiser qui sembla durer une éternité, mais qui fut bien trop court lorsqu’ils tombèrent en arrière sur le canapé.

FLASH BACK ; Année 2009, 01h24
► Miami, route côtière

Malgré la musique rythmée qui remplissait l’habitacle du véhicule, l’atmosphère était tendue. Assis côté passager, fulminant à mesure que les secondes s’écoulaient, Romain regardait les lumières des bateaux au large. Il tentait au mieux d’ignorer la présence de David à ses côtés qui roulait en silence depuis une demi heure le long de la côte.
« Arrête la voiture ! » exigea soudainement Romain en coupant la radio. « Arrête cette putain de voiture ! »
David leva un sourcil étonné mais il ne ralentit pas.
« Arrête-là ! »
Brusquement, le militaire braqua le véhicule et il s’arrêta sur le bas côté de la route, entre deux butes de sable.
« Qu’est-ce qui te prends ? »
Romain défit sa ceinture de sécurité et il sortit, claquant avec colère la portière. Il fit les cents pas devant les phares qui projetèrent son ombre sur la plage.
« Je veux savoir ! » ordonna-t-il lorsque David daigna enfin sortir à son tour du véhicule.
« Sérieux, a quoi cela t’avancerait-il de le savoir ? »
« Dit-moi son nom ! »
« Romain… »
Le jeune homme lui fit face, sa voix tonnant à travers le calme de la nuit :
« Dit-moi son putain de nom ! Je veux savoir qui est cet enculé qui m’a encore une fois rendu cocu ! Je veux savoir avec qui mon mari couche une fois que j’ai le dos tourné ! »
David inspira profondément.
« C’est Zack. »
Un long silence tomba sur cette révélation qui n’en était pas vraiment une pour le jeune homme. Romain passa une main dans ses cheveux, cherchant en penchant la tête en arrière à ravaler les larmes qui naissaient au fond de ses yeux. Le grand blond s’approcha de lui et il l’enlaça, déposant ses lèvres dans le creux de son cou.
« Tu ne peux pas t’en empêcher, n’est-ce pas ? Le premier connard venu, il faut que tu couches avec. »
« Ca ne compte pas. » assura-t-il en le serrant fort. « Ce n’était que du sexe, et tu le sais. Nous en avons déjà parlé. »
« Ce n’est pas parce que nous en avons déjà parlé, comme tu dis, que je l’accepte, David. »
Le grand blond continua d’embrasser le cou de son époux, tout en le faisant reculer vers le capot de la voiture aux phares encore allumés. Il le fit s’asseoir dessus et en silence, il commença à le caresser. Il murmura entre deux baisers :
« Il n’y a que toi qui comptes à mes yeux. »
Fin du Flash Back
Lascivement, et sous les caresses du médecin, Romain chevaucha le grand brun, calant ses genoux de par et d’autre de ses cuisses. Il plongea son regard dans celui de son amant et alors que Liam laissait ses doigts parcourir la peau de son dos brûlant, le jeune homme entreprit de défaire doucement les premiers boutons de sa chemise. Il murmura entre deux baisers :

« J’ai envie de toi. J’ai envie de toi comme j’ai rarement eus envie d’un homme dans ma vie. »

Les lèvres de l’océanologue embrassèrent à nouveau Liam, puis elles vinrent se perdre un instant et avec plaisir dans le piquant de sa barbe. Elles descendirent le long de la mâchoire et se posèrent dans le cou du grand brun en de nombreux baisers. Romain continua d’ouvrir la chemise du médecin, et une fois qu’il eut libérer son torse, il glissa avec désir ses doigts à travers la toison soyeuse de poils.

« Pour une nuit… faisons comme si je t’appartenais. » chuchota-t-il. « Rien qu’à toi. » Il garda le silence un instant alors que ses lèvres sucèrent la peau du cou de Liam au point d’y laisser une marque rouge. « Je veux que tu me fasses l’amour, Liam. »
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Message(#) Sujet: Re: N°1670 - Please, love me tonight | pv N°1670 - Please, love me tonight | pv EmptyVen 19 Mar 2010 - 3:37

Lorsque Romain se retourna pour danser dos à lui, Liam ferma les yeux en laissant ses mains se glisser sur les hanches du jeune homme jusqu'à enserrer sa taille et l'attirer vers lui. L'excitation que lui procurait les mains de Romain dans son cou transparaissait dans tout son être alors qu'il laissait ses mains parcourir le torse de l'océanologue en éliminant toutes pensées de son esprit. Ça ne servait plus à rien de se poser des question maintenant, il n'aurait pas les réponses. Sa tête était trop embrumée par l'alcool pour qu'il puisse réfléchir correctement et remettre en question ses agissements. Tant pis pour la vertu. Lui qui ne croyait plus en Dieu depuis longtemps, il se fichait bien de ce qu'il pouvait penser. Et il n'était pas marié, il n'avait aucune obligation envers personne. Les paroles de Romain semblèrent déclencher une tornade de sentiments différents et opposés dans sa tête alors qu'il mettait un peu moins de fougue dans ses caresses. Il sentait tout son être brûler de désir pour un homme alors que jamais de toute sa vie il n'avait ressentit cela. C'était un sentiment bien étrange et il savait au plus profond de son être que seules les femmes avaient toujours compté et compteraient toujours. Il ne savait pas ce qu'il faisait, ce soir, mais il perdait le contrôle, encore une fois.

Alors qu'il allait stopper tout mouvement, Romain vint l'embrasser et Liam répondit avec une passion non dissimulée aux lèvres qui quémandaient un baiser. Il laissa sa langue valser avec celle de son partenaire et attrapa les épaules de Romain afin de le ramener contre lui et de l’embrasser avec une fougue plus grande encore. Ses lèvres vinrent embrasser avec ivresse les courbes de sa mâchoire et il ne put empêcher Romain de le pousser sur le canapé alors qu’il entraînait le jeune homme avec lui.
Flashback

Liam retombait plutôt violemment contre le sol alors que son meilleur ami prenait d’assaut ses lèvres et qu’il laissait son corps se serrer contre le sien avec véhémence. Les idées complètement dispersées, Liam répondait à ses caresses et à ses baisers sans se poser de questions, l’appréhension les ayant quittés tous les deux. Il penchait même la tête afin de laisser à son ami le champ libre pour embrasser son cou et le haut de son torse. Ses mains se glissaient en une forte caresse dans son dos alors qu’elles descendaient jusqu’au creux de ses reins pour le rapprocher de lui. Leurs gestes étaient toutefois confus et plutôt saccadés alors que ni l’un ni l’autre ne semblait vraiment savoir comment s’y prendre. La peur de ne pas être à la hauteur se lisait dans leurs deux regards et ce ne fut que lorsque leurs lèvres se rencontrèrent à nouveau que ce sentiment sembla s’évaporer.
Les doigts de Romain sur son torse alors qu’il défaisait les boutons de sa chemise, ou plutôt celle qu’il avait empruntée, le firent frissonner et le ramenèrent à la réalité du moment. Il s’abandonnait complètement aux baisers brûlants de son partenaire alors que ses mains caressaient son dos en l’attirant toujours un peu plus contre lui, rendant même difficile sa tâche de le déposséder de son vêtement. Les quelques mots de Romain lui firent l’effet d’une bombe et tout son être s’enflamma alors qu’il se rendait compte que Romain avait envie de lui. Ce n’était plus comme il y avait quinze ans, c’était totalement différent et Liam ressentait le désir et le plaisir de Romain dans chacune des fibres de son être. Ses lèvres prirent d’assaut les siennes alors qu’il posait une main sur la nuque de Romain pour prolonger le baiser davantage, se refusant à répondre à ses paroles, sachant pertinemment que ça ne donnerait rien de plus que ce qu’il aurait à la fin de cette soirée. Il poussa un soupir de délectation lorsque les lèvres de Romain échouèrent le long de sa mâchoire et lui offrit son cou sans hésiter alors que sa chemise était désormais ouverte. L’océanologue ne tarda pas à laisser courir ses mains sur le torse de Liam et le médecin eut d’agréables frissons qu’il ne tenta pas de réprimer.
« Juste pour cette nuit… »
Liam avait murmuré ces quelques mots alors que les paroles de Romain faisaient leur effet sur lui sans qu’il ne se rende compte tout de suite qu’il aurait une marque bien rouge au niveau du cou pour les prochains jours. Il lui avait simplement offert son cou et il dut avouer que les mots qui suivirent le prirent de cours. Il posa simplement son regard dans celui de Romain alors que sa main se posait sur sa joue pour l’attirer de nouveau à lui et l’embrasser encore. Il profitait de sa position pour laisser son autre main glisser sur son torse jusqu’à atteindre la lisière de son vêtement et tenta de l’en départir malgré les baisers incandescents qu’ils échangeaient. Il traça un sillon humide sur son torse en forçant Romain à s’avancer un peu afin qu’il puisse lui retirer son pantacourt sans problèmes. Lorsque ce fut chose faite, il laissa sa langue titiller son nombril avant de reprendre une position plus confortable tout en remontant ses mains le long des cuisses du jeune homme jusqu’à atteindre la barrière de son sous-vêtement. Liam mordilla la lèvre inférieure de Romain alors que ses doigts glissaient sous le morceau de tissu pour caresser chaque parcelle de peau qui s’offrait désormais à lui. Ses sens étaient désormais en ébullition et il pouvait sentir son sang et l’alcool qu’il contenait affluer contre ses veines avec vigueur. D’ailleurs, il ne doutait plus une seule seconde que l’excitation qui s’emparait de lui était désormais visible au niveau de son bas-ventre et il emprisonna l’une des jambes de Romain sous la sienne en l’attirant à lui, tentant de lui faire comprendre par de simples gestes qu’il répondrait à ses envies et à ses attentes. Même s’il sentait que l’alcool enivrait ses sens et ses pensées, il était conscient que sa tête tournait davantage à cause de toutes ces sensations entremêlées que Romain faisait naître en lui, mais il savait également que l’alcool aidait beaucoup là-dedans. Tant pis, pour une nuit, il s’abandonnerait. Pour une nuit, il oublierait tout le reste et seul Romain compterait.

Déposant un baiser au creux de son cou, il l’attira à lui afin de sentir son corps contre le sien et entreprit de glisser les doigts sous le dernier vêtement qu’il portait, sans le retirer toutefois.

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Message(#) Sujet: Re: N°1670 - Please, love me tonight | pv N°1670 - Please, love me tonight | pv EmptyJeu 25 Mar 2010 - 23:44

N°1670 - Please, love me tonight | pv 00110 N°1670 - Please, love me tonight | pv 0110 Juste une fois...



Ce soir, le monde n’existait plus. Seul comptait aux yeux de Romain son plaisir de s’offrir ainsi sans honte ni pudeur à cet homme qui l’envoûtait. Le jeune homme avait le corps en feu. Il brûlait littéralement d’envie pour le beau médecin. Liam avait cette façon si délicate et sensuel de l’embrasser et de le caresser que Romain en oublia jusqu’à l’existence même de David. Durant toute la nuit, il appartiendrait au séduisant neurologue, car il le voulait. Il ne serait plus monsieur Walsh mais l’amant éphémère de cet homme viril.

« C’est tout ce que je désir. » chuchota entre deux baisers Romain. « T’appartenir pour une nuit. »

Le cœur battant à tout rompre dans sa poitrine et le souffle de plus en plus rapide, le jeune homme s’offrit docilement à la fougue entreprenante de Liam. Il répondit toujours favorablement à chacun des gestes du médecin, se dévêtissent lorsque celui-ci entreprit de lui ôter son pantacourt, et gémissant lorsqu’il sentit la langue du beau brun lui chatouiller le nombril. Romain était tout feu tout flamme. Il exhalait de luxure. Il avait envie de faire l’amour et de sentir Liam en lui. Il en avait besoin. Ses mains caressèrent les épaules musclées de son partenaire, ainsi que son torse velu et sa belle barbe dont il aimait sentir le piquant contre sa peau. Tout semblait naturel. Rien n’était déplacé entre eux… pas même les doigts de Liam qui se glissèrent sous son boxer pour lui caresser les fesses.

Penché en avant sur le médecin, Romain lui dévorait les lèvres. Le jeune homme gémissait. Il prenait plaisir à sentir contre sa peau chaude les mains vagabondes de son amant. Celles-ci semblaient prendre peu à peu possession de son corps. Depuis le début, c’était Liam qui imposait le rythme des caresses, il était maintenant temps de prendre les choses en main. Son désir était trop grand. Romain regarda profondément Liam et avec un sourire en coin, il lui lécha le contour des lèvres en murmurant :

« J’ai envie de toi. »

Il déposa des baisers sur les lèvres de Liam, descendit le long de sa mâchoire, du cou, des épaules et il vint lentement lui embrasser le torse. Romain laissa ses lèvres et ses dents venir lui titiller les mamelons quelques secondes, avant de continuer sa route un peu plus bas. Le jeune homme se mouvait lentement sur le canapé, sur Liam qu’il entendait légèrement gémir. Sa langue sillonna le ventre poilu du médecin pour arriver au nombril et descendre encore un peu. Romain échangea un dernier regard malicieux et débordant de luxure avec Liam, puis il glissa ses doigts autour du bouton du bermuda. Il en sortit la virilité tendue du grand brun. Sans plus attendre, il l’embrassa…

Vendredi 4 mars 2011, 3h21

Il faisait très calme dans la chambre à coucher. Cela faisait un petit moment que les deux amants d’un soir avaient finis de se donner l’un à l’autre pour la deuxième fois de la nuit. Allongé nu sur le ventre, le drap de lit dévoilant la chute de ses reins, Romain regardait le profil du visage masculin de son partenaire d’un soir. La lumière tamisée de la lampe de chevet le rendait encore plus beau.

« Merci. » chuchota Romain d’une voix étouffée par le coussin.

Il attendit que Liam ouvre les yeux pour continuer sur son élan.

« Ca faisait très longtemps qu’on ne m’avait plus fait l’amour aussi tendrement. »
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Message(#) Sujet: Re: N°1670 - Please, love me tonight | pv N°1670 - Please, love me tonight | pv EmptyMar 30 Mar 2010 - 8:13

Liam n'aurait su dire le pourquoi du comment, mais les paroles de Romain l'enflammèrent soudainement comme si plus rien d'autre n'existait. Seul le moment présent comptait et même s'il tentait de retenir les gémissements qui lui tiraillaient la poitrine sous les caresses de Romain, c'était en vain. De toute façon, ils étaient seuls et personne ne risquait de les surprendre, à quoi bon se prendre la tête? De toute façon, Liam n'avait aucunement la tête à se poser des questions, déjà que ses pensées passaient rapidement du coq-à-l'âne et qu'elles ne s'attardaient jamais sur le même sujet bien longtemps. Il préférait simplement ne pas penser du tout afin d'éviter de se perdre dans les tréfonds nébuleux de son âme. Ses mains glissèrent le long du dos de Romain alors qu'il redressait la tête vers l'arrière sous les baisers et la langue du jeune homme. Il se mordit la lèvre afin de ne pas gémir et ses mains firent pression sur ses épaules pour le sentir près de lui, le rapprocher. Le regard de Romain lui fit prendre conscience de l'envie qu'ils avaient tous les deux et il ferma les yeux en se mordant la lèvre même si sa tentative ne l'empêcha pas d'exprimer sa satisfaction et le plaisir qu'il ressentait.

4 mars 2011

Couché sur le dos, les yeux fermés, Liam sentait que l'alcool se dissipait peu à peu, bien qu'il demeurait toujours à moitié dans les vapes. Sa respiration était redevenue à la normale et ses pensées demeuraient encore suffisamment floues pour qu'il n'ose pas se demander ce qu'il venait tout juste de faire. Tout son corps semblait se détendre alors qu'il aurait pu sombrer dans le sommeil assez facilement. Ce fut la voix de Romain qui le sortit de sa léthargie et il mit quelques secondes avant d'ouvrir les yeux, ne sachant pas s'il avait envie de faire face à la réalité ou s'il préférait au contraire s'endormir et ne se réveiller qu'au matin. Il ouvrit finalement les yeux en se mordant la lèvre, passant la main sur son visage afin de tenter de chasser de ses traits son taux d'alcoolémie particulièrement élevé, ainsi que la fatigue accumulée. L'alcool était toutefois encore suffisamment présent dans ses veines pour l'empêcher de se poser les questions existentielles qui le secoueraient sans doute au réveil. Il se retourna donc légèrement sur le côté afin de le regarder, le drap remonté jusqu'au nombril environ. Un sourire vint poindre sur ses lèvres alors qu'il était encore suffisamment plongé dans l'euphorie du moment pour retrouver le charme à Romain qu'il lui avait d'abord trouvé. Il ne savait pas ce qui se passait et il ne voulait pas se poser de questions, mais il se sentait à l'aise malgré la situation passablement complexe. Les paroles de l'océanologue le surprirent quand même et il fronça légèrement les sourcils.
« Ce n'est pas facile pour toi, j'imagine... Qu'il soit aussi loin... »
Liam n'avait pas vraiment compris le sens des paroles exactement comme il le fallait, mais alors que son regard se posait sur le corps dénudé et musclé de Romain, un détail l'attira irrésistiblement. Son tatouage. Il l'avait vu, bien sûr, puisqu'il se situait exactement au creux des reins de Romain, mais il n'avait pas pris le temps de l'étudier plus qu'il ne le fallait. Il s'extirpa donc des draps en fronçant les sourcils, se rapprochant de Romain afin de voir de plus près ce fameux tatouage. Il posa délicatement les doigts sur le tribal ancré dans sa chair et plissa les yeux vu la fatigue afin de lire ce qui était écrit. Propriété de David Walsh. Il relut à nouveau en s'assurant qu'il avait bien lu, que l'écriture ne voulait pas dire autre chose et qu'il n'y avait pas de mots cachés qui pouvaient donner un nouveau sens au tatouage, mais il dut se rendre à l'évidence. Romain avait bel et bien un tatouage où il affirmait être la propriété de son mari au bas du dos.

Tentant de conserver son sang-froid alors qu'il faisait subitement un lien avec les paroles prononcées un peu plus tôt par Romain, ses doigts parcouraient le tatouage un peu plus fortement alors que son regard dérivait instinctivement sur le corps de Romain dans la peur d'y découvrir d'anciennes cicatrices, d'anciennes blessures qu'il n'aurait pas remarquées. Il ne se rendait pas compte que David était à l'extérieur du pays depuis longtemps, mais il n'en avait rien à faire.
« Attends, tu te fous de ma gueule? C'est quoi, ça? T'as décidé de faire ça sur un coup de tête ou il t'a forcé à le faire? »
Soudainement, le statut de médecin reprenait le dessus sur celui d'amant et l'alcool qui coulait dans ses veines ne semblait plus altérer son jugement. C'était étrange quand même comment ses émotions pouvaient intervenir avec son état.
« Quand tu parlais de tendresse, tu faisais allusion à quoi? »
Désormais plutôt inquiet alors qu'il laissait courir ses mains sur le dos de Romain de manière à le calmer, mais également à sentir sous ses doigts une quelconque cicatrice. Il n'avait pas voulu s'emporter, mais il ne pouvait tout simplement pas comprendre les motivations qui pouvaient pousser un homme à se faire graver dans la peau, à la vie à la mort, un tel tatouage. Il déglutit en reposant les yeux sur l'inscription au bas de son dos, son regard échouant maladroitement sur les fesses à moitié découvertes du jeune homme alors qu'il détournait finalement le regard, reportant son attention sur le visage de Romain.
« Je ne devrais pas poser de questions. Pardon... »
Il avait murmuré ces quelques mots alors qu'il tentait réellement de s'excuser plutôt pitoyablement de s'être insurgé contre un phénomène pourtant naturel. Il n'était pas le premier à se faire tatouer le nom de son amoureux ou de son amoureuse et il ne serait certainement pas le dernier. Mais Liam avait toutefois été choqué par le tatouage qu'il trouvait dégradant. Il ne comprenait pas le geste, mais il pouvait essayer d'en comprendre les motivations, peut-être. Sa main s'était arrêtée au milieu du dos de Romain et il la retira finalement, se rendant compte qu'elle n'était peut-être plus à sa place.
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Message(#) Sujet: Re: N°1670 - Please, love me tonight | pv N°1670 - Please, love me tonight | pv EmptyMer 7 Avr 2010 - 4:47

N°1670 - Please, love me tonight | pv 00110 N°1670 - Please, love me tonight | pv 0110 Juste une fois...



Romain était toujours sur son petit nuage, à mi-chemin entre le Nirvana et le royaume des rêves. Alanguit sur le ventre, le souffle calme et les bras autour de son oreiller, il continuait de contempler le beau visage de son amant. Il ne cessait de lui sourire, émerveillé par la nuit qu’il venait de passer. Même s’il savait que les remords allaient pointer le bout de leur nez et qu’il n’échapperait ni aux larmes ni aux cris demain matin, il ne regretta pas ce qu’il venait de se passer. Au contraire, il avait passé un moment merveilleux. Plein de passion et de tendresse. Liam lui avait fait ressentir des choses oubliées.

«Ce n'est pas facile pour toi, j'imagine... Qu'il soit aussi loin... »

Non ça ne l’était pas et Romain le lui fit comprendre en secouant simplement la tête et en fermant tristement les paupières. C’était un fait, il souffrait de l’absence de son époux. Malgré ce qu’il venait de se passer cette nuit, l’amour que le jeune homme ressentait pour David était toujours intact. Sa dévotion et son affection pour lui n’avaient pas baissés d’un iota. Il était toujours son grand amour. Son âme sœur. Son firmament. Ce qu’il avait fait cette nuit n’était rien. Ça ne comptait pas à ses yeux… même s’il en gardait un agréable souvenir.

Alors que les mains du séduisant médecin se posèrent à nouveau sur lui, Romain poussa un petit couinement de plaisir. Il frissonna. Un délicieux courant chaud naquit alors au creux de ses reins et remonta tout le long de son épine dorsale en d’agréables picotements. C’était si bon de sentir les doigts d’un homme sur sa peau chaude. Le jeune homme aurait pu s’endormir sous les douces caresses de Liam, mais ce ne fut hélas pas le cas. Le grand brun s’offusqua du tatouage qu’il possédait au creux des reins. Celui-ci était – il est vrai – on ne peut plus tendancieux, mais Romain l’assumait. Il était le symbole de son appartenance à son époux.

« Je sais ce que vous pensez tous de lui. » murmura-t-il d’un ton très calme, comme si il avait déjà eut une centaine de fois par le passé ce genre de discussion. « Mais vous avez tort. David est quelqu’un de bon, et je l’aime. Alors oui, il s’emporte et il crie. Il lui arrive aussi parfois de taper dans les murs et de dire et de faire des choses peu correctes, mais c’est uniquement parce que c’est un sanguin. Il est entier. Il ne vit que de passions et de pulsions. S’il n’est pas tendre, ce n’est pas grave. Je le suis pour deux. » Un léger sourire se dessina sur les lèvres de Romain. « Ce tatouage, ce n’est que l’un des symboles de notre amour, tout comme mon alliance et cette maison. Je lui appartiens Liam, parce que je le désir et parce qu’il m'aime malgré ce que vous tous vous pouvez penser. »

FLASHBACK,
Los Angeles, quelques années plutôt…

La voix de David tonna à travers tout l’appartement, couvrant quasiment un instant la musique de style métal. Dans le salon de son ami Warwick où s’était déroulé une soirée des plus abjects, le militaire se disputait encore une fois avec son compagnon. Soûl et emprunt aux affres de la cocaïne, David venait de gifler violemment Romain au point de lui entailler la lèvre. Loin de montrer le moindre remord face à son geste déplacé, le grand blond enchaîna son par un coup de poing qui fit tomber lourdement le jeune homme en arrière, contre le bord de la table basse sur laquelle se trouvait un tas de cadavres de bouteilles de bière, des sachets de cocaïne et quelques pipes à eau.
« Je te conseil vivement de la fermer, Romain et de m’obéir… » tonna David d’un ton rageur. « Si tu ne veux pas que je t’amoche encore une fois ta petite gueule, tu vas faire ce que je te dis, et sans discuter ! »
La lèvre en sang et la mâchoire bleuie par le coup de poing, Romain tenta de contenir ses larmes. Encore une fois, son époux s’empennait violemment à lui. Encore une fois, David faisait parler ses poings et il imposait ses choix par la force. Malgré la douleur qui le traversait, Romain s’efforça de faire face et de sauver les apparences. Il sentait peser sur lui le lourd regard autoritaire de son époux, ainsi que ceux moqueurs des derniers invités conviés à cette soirée où Romain fut un met de choix.
« Je ne le ferais pas ! Tu es fou ! »
« Tu l’as entendu, David. » intervint l’un des hommes, un grand métisse aux yeux déchirés par l’alcool et la drogue. « Ne le force pas. Il a assez ramassé ce soir. »
« Ta gueule ! Ne te mêle pas de ça. »
Sans une once de délicatesse, David empoigna Romain par le bras. Il le força à se relever et brutalement, il le traîna à travers la pièce jusqu’à la sortie de celle-ci. Plusieurs types les suivirent, descendant les escaliers sur leurs talons. Malgré la sauvagerie dont le grand blond faisait preuve, Romain ne chercha à aucun moment à se soustraire à sa poigne. Il se laissait faire en pleurant et en le suppliant, sa tête tournant dans tous les sens. Il était éreinté par la soirée qu’il avait passée en compagnie de tous ces hommes peu délicats.
« Je t’en prie, David… arrête. »
« Il est tant que tout le monde sache que tu es à moi et à personne d’autre. Warwick et d’accord pour te marquer comme ma chose. »
D’un geste brutal, le militaire poussa la porte de la boutique de son ami tatoueur. Le cabinet se trouvait en dessous de l’appartement où ils avaient passés la soirée. Comme David le lui avait demandé plutôt dans la soirée, Warwick, un gros tatoueur moustachu au look de motard, était occupé à préparer les ustensiles avec lesquels il allait tatouer Romain.
« Et voici ma petite pute de femme. Va y marque le. »
Romain fut poussé en avant. Il voulu aussitôt faire marche arrière mais les quelques amis de David qui les avaient suivit lui bloquèrent le passage. Le jeune homme était prisonnier. Il regarda son époux avec une colère emprunte de tristesse, et avec l’énergie du désespoir, il tenta de lui faire retrouver la raison, mais en vain. Malgré les ordres du militaire, Romain n’enleva pas son tee-shirt et il n’alla pas s’asseoir sur le tabouret. Il resta un instant à défier l’autorité du grand blond, le vexant devant ses amis.
« Non. Je n’en ai pas envie ! »
« S’il n’en a pas envie, il vaut mieux s’arrêter là, David. » suggéra Warwick.
Comme Romain aurait du s’en douter, les coups se mirent à pleuvoir. Le militaire le frappa plusieurs fois au visage, ainsi que dans le ventre et finalement, il lui fit une clé de bras dans le dos qui le força à s’affaler à plat ventre contre la banquette de cuir.
« Sérieux David, déconne pas. S’il ne veut pas être tatoué, on arrête-là. »
De colère, le grand blond tordit plus fort le bras du jeune homme afin de lui faire mal, ce qui le fit couiner et ensuite sangloter. Il lança un regard de dément à Warwick et il lui dit avec colère :
« T’accepte de le baiser avec tous les autres, mais pas de le tatouer c’est ça ? Tu crois qu’il était dans le fond d’accord de se faire tourner ? Ca t’a pourtant pas poser de problème d’en profiter. Soit c’est toi qui le fais, soit c’est moi. Mais d’une façon où d’une autre, il sera marqué comme ma putain de propriété ! »
Après un long moment d’hésitation et de longues suppliques de la part de Romain dont le visage était maculé de sang et dont le bras était de plus en plus bleuit, Warwick céda. Il s’approcha du couple et prépara les derniers ustensiles pour un tatouage en règle. David remonta le tee-shirt de son époux et il lui abaissa le jeans brutalement, dévoilant la chute de ses reins et son joli postérieur.
« Tatoues propriété de David Walsh. Et que ça soit lisible. »
FIN DU FLASHBACK
Romain croyait sincèrement à ce qu’il disait-là. Il aimait plus que tout David. Malgré ses défauts, ses démons et ses sautes d’humeur qui se terminaient la plupart du temps dans le sang, Romain l’aimait comme il n’avait jamais aimé personne. David était tout pour lui. Il était son univers. Il était le pilier central de son existence. Il avait besoin de lui pour vivre car il était son oxygène.

« David n’est pas parfait, je le sais et je m’en accommode car j’ai appris à aimer ses défauts. Tout le monde en a, Liam. Ce serait hypocrite de ma part de lui reprocher d’être peu délicat alors que j’ai moi aussi mes faiblesses. S’il lui arrive d’avoir quelques fois des gestes déplacés, ce n’est pas sa faute. Il est ainsi. C’est son corps qui parle, mais son cœur m’appartient… je le sais et je le sens. »
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