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 N°3034- Aisé ou hobo, on finit un jour a l'autre par vivre dans les cartons

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N°3034- Aisé ou hobo, on finit un jour a l'autre par vivre dans les cartons Vide
Message(#) Sujet: N°3034- Aisé ou hobo, on finit un jour a l'autre par vivre dans les cartons N°3034- Aisé ou hobo, on finit un jour a l'autre par vivre dans les cartons EmptyLun 5 Avr 2010 - 12:59

Une fine et fraiche brise venait jouer du feuillage juvénile d'un chêne. Alors que le soleil de Mars dansait entre les branches en une valse lente. Tout semblait si calme que le temps semblait figé, seules quelques petites têtes blondes donnaient a cette immobilisme, l'impression du mouvement, dans leur jeux d'enfants. Les plus hardis grimpaient aux arbres comme si le monde leur appartenait, quand aux plus peureux, ils regardaient ces héros en culottes courtes dominer pour un temps ce qu'ils devaient considérer comme leur royaume. Les enfants étaient si prompt a faire d'une montagne, un simple monticule de terre. Cette pensée amusait un instant Lino, étirant un sourire léger derrière les vitres teintées d'une Bentley Continental a l'aspect impeccable. C'est dans l'allée du garage de la résidence n° 3034, que le véhicule finit sa course, oh il n'y avait aucune fierté mal placé pour laisser ainsi laisser sa voiture a la vue de tous, en dehors du garage.Mais lorsque la porte automatique de celui ci s'ouvre, une toute autre explication saute aux yeux.Le manque de place était flagrant.L'amoncellement de cartons aux tailles diverses, bloquait littéralement le passage de la voiture. C'est peut être pour ça que Lino n'en sortait pas. Assis a la place du conducteur, il laissait des yeux sombres regarder la masse de travail dans un soupir blasé, avant de finalement sortir de la Bentley, attrapant au passage la veste de son costume sombre impeccable, nonchalamment posé sur le siège passager.

Le Sicilien n'eut même pas un regard alentour, rentrant directement dans la maison proprement dit, il laissait la veste choir sur le divan, avant de monter les escaliers quatre à quatre. Au moins le mobilier était déjà présent et correctement disposé.Ce n'est quelques minutes plus tard qu'il réapparaissait dans le garage, la tenue avait radicalement changer. D'un complet sur mesure, le Sicilien était passé a un accoutrement bien plus agréable a porter pour vider,ou déplacer des cartons. Un simple jean, surmonté d'un pull-over noir. Il n'y avait de toute façon pas besoin d'être élégant pour faire un tel travail.Passant une main sur sa nuque dans un instant de réflexion, Lino commença ensuite un rituel des plus étranges, il sortait littéralement certain carton sur la pelouse impeccable devant l'entrée de la demeure, avant de réorganiser certains autres carton a l'intérieur du garage. En ouvrant certain avec précaution pour y vérifier le contenu, alors que d'autre était balancé sans aucune forme de précaution.Ce bal étrange pourrait paraitre bien suspect pour celui qui ne fait pas vraiment attention, mais il n'y avait en fait rien de si suspect que ça. Le Sicilien était simplement entrain de réorganiser la position des cartons en fonction de leur destination, rez de chaussé, étage, ce qui devait rester dans le garage. Un carton précis était pourtant manipuler avec plus de déférence que les autres.D'ailleurs le Sicilien n'allait pas le laisser la, il disparaissait a nouveau dans la maison pour finir par y ressortir sans le dit carton.

D'un chaos apparent, tout cela prenait la tournure de quelque chose d'assez ordonnés, une fois que tout les regroupements étaient fait, il était maintenant nécessaire d'amener chacun de ses cartons dans la pièce qui leur convient. Relevant les manches de son pull jusqu'à mi bras.Lino commençait a faire de multiple voyage, empilant les cartons les uns sur les autres,avant de les soulever dans un aplomb athlétique. Oh il n'avait rien de surnaturelle dans ces actes non, mais il était toujours assez étonnant de voir les larges épaules du Sicilien se gonfler sous son pull,chaque épreuve de force semblait modifier sa physionomie d'apparence svelte pour quelque chose de bien plus animale.Il ne cessait d'apparaitre dans le jardin et de disparaitre dans la maison, comme s'il n'était qu'un simple déménageur. Mais un déménageur professionnel, ne laisserait jamais les cartons d'un client comme ça sans surveillance.Sans surveillance ? N'était il pas dans un quartier calme ? Sans petit voleur de carton ? Après tout, comment avoir la confiance des voisins, si l'on est pas capable de leur faire , soi même confiance ? Mais ce n'est même pas ce genre de questions qui tournait dans l'esprit de Lino, non. Ce qu'il y avait a conserver précieusement, n'était de toute façon pas dans ces cartons, mais déjà en lieu sur.Et puis un voleur qui voudrait voler une collection de livres et de vinyles, au final c'est un voleur qui a du gout.

Après d'interminables minutes, le Sicilien décidait d'une pause dans le rythme effréné qu'il s'était obligé. Assis sur les quelques marches montant a la porte d'entrée de la demeure derrière lui, Lino observait, cette fois avec un peu plus d'attention, la rue qui se dessinait devant ses yeux. Une bouteille d'eau a la main, il se laissait aller a profiter un instant de la sérénité, qui se dégageait d'elle même, des effluves printanières, du fin voile chaleureux que le soleil commençait a offrir.


" Si tout les jours sont comme celui ci, je risque de ne pas m'enfermer beaucoup au bureau"

Simple pensée a haute voix, ponctuée d'une gorgée d'eau salvatrice. Mais cette pensée avait beau être simple, elle n'en était pas moins vrai.
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Message(#) Sujet: Re: N°3034- Aisé ou hobo, on finit un jour a l'autre par vivre dans les cartons N°3034- Aisé ou hobo, on finit un jour a l'autre par vivre dans les cartons EmptyJeu 8 Avr 2010 - 15:47

Quelques gouttes tombèrent sur le sol. Ce cri strident avait éreinté les pauvres tympans de la jeune femme. La porte d'entrée claqua. La lame reflétait en partie le corps de la victime, dans cet appartement lugubre des bas quartiers de Miami. Une jeune femme s'essuya d'un geste vif la joue gauche à l'aide du dos de sa main droite. La soirée avait été étrange, dégénérant complètement suite à quelques mots peu élogieux et de quelques actes violents. La jeune femme avait quitté sa demeure vers vingt-deux heures. Elle s'était rendue dans les bas fonds de la ville afin d'y passer le temps avec un quelconque homme. Le mot d'ordre de cette soirée : s'amuser. La pauvreté était chose inconnue pour elle, héritière d'une famille puissante de Russie, détrônant les idées politiques à l'aide de quelques millions déposé sur quelques comtes en tant qu'anonyme. La chantage, la manipulation et la domination étaient choses courantes dans cette famille vivant, avant l'incendie, dans un gigantesque bâtiment reculé de tout.

Les mauvaises fréquentations furent rapidement découvertes mais rien ne pourrait empêcher cette femme de s'amuser comme elle l'entendait. Quelques bars en piteux états, plusieurs verres d'alcool et ils finirent dans un appartement, cet appartement. L'argent monte rapidement à la tête et peu importe le jeu. Le montant est donné, augmenté selon les envies de la grande dame. Une arme, une balle, six participants et quelques millions déposés sur une table. Un sourire malicieux, presque sadique. Egalement assise avec les invités, Azahara prit fermement l'arme dans la main et déposa le canon contre sa tempe avant de regarder les hommes pitoyables qui l'accompagnait dans cette idée grotesque. « La roulette Russe ! Deux tours ! Il est possible de quitter le jeu. Après ces deux tours, j'offrirais 6 millions de dollars a qui le mérite !» Son index appuya sur la gâchette mais rien ne se produisit. Amusée, elle donna l'arme à son voisin. Deux tours, deux décès, deux abandons, deux vainqueurs : l'héritière et un homme, l'hôte de ce soir.

La nuit fût courte. Une autre façon de s'amuser pour cette femme : le sexe. L'hôte semblait fatiguer mais il réagit lorsque sa maîtresse prit les liasses de billets. Il s'approcha d'elle et lui demanda ce qu'elle faisait. Une simple réponse : « Je reprend mon argent !» Cela semblait irréel. Il s'énerva, l'insultant de tout les noms. Il la gifla, la poussa violemment contre le réfrigérateur mais elle n'allait pas se laisser faire. Une lame vint se coincer dans sa poitrine. Une surprise de goût : la mort. Azahara venait d'assassiner un homme en plus d'être la femme qui avait lancé ce jeu horrible. L'homme avait hurler avant de perdre la vie, voyant l'arme que possédait la Russe. Elle sortit en courant et sortit son téléphone avant de chercher le numéro approprié dans le répertoire. Elle lança l'appelle et attendit que son interlocuteur décroche : « J'ai un problème ! Tu dois envoyer quelqu'un ! J'ai encore dépassé les limites et tout faire nettoyer ! Tout doit disparaître, vraiment tout !» Quelques instants plus tard, l'adresse exacte fut envoyée par texto. Elle savait qu'à présent, elle ne devait plus s'en faire.
_____________________________________

Dérivant depuis quelques heures, Azahara se retrouva à Apple Road. Endroit charmant, non loin de son lieu d'habitation. Très peu connue ici, seuls quelques hommes importants se trouvaient dans son carnet d'adresse. Démarche féminine et talons aiguilles claquant sur le sol, elle savait qu'elle ne serait pas bien vue. Vêtue d'une petite robe rouge décolletée et, comme seul manteau, une fourrure authentique qui en ferait crier plus d'un suite à la cause liée à la maltraitance des animaux, elle déambulait dans cette gigantesque rue. Elle s'arrêta un instant, interpelée par les actes d'un homme qui ressemblait davantage à un homme peu scrupuleux qu'autre chose déposer des cartons dans sa pelouse. Amusée du spectacle, elle le regarda un long moment avant de s'en approcher, lui qui faisait actuellement une pause. Présente dans le jardin de cet homme, elle entendit ce qu'il dit et ensuite, elle prit la parole, augmentant le son de sa voix afin qu'il puisse l'entendre : « Les jours se ressemblent et sont pourtant si différents ! Pas besoin d'un prix Nobel pour savoir que vous êtes nouveau ici ! Vous pourriez avoir mauvaise réputation à discuter avec une femme comme moi, à moins que ce soit le contraire ? » Un sourire amusé aux lèvres, Azahara ne bougea pas et continua à fixer cet homme délicieux pour les yeux.

Elle se savait peu présentable et possédait cette marque sur sa joue, petit souvenir de sa matinée peu banale. Joueuse en adoration devant la danger, elle savait qu'un jour ou l'autre, elle devrait arrêter de se montrer aussi sur d'elle et laisser tomber le masque, différencier la prostituée qu'elle aimait incarner la nuit, à moins qu'elle travaille et là, elle devenait cette femme délicieuse, élégante et bien élevée, connaissant les principes du respect et de la bienséance. Mais avant tout, elle souhaitait vivre ce que son père lui interdisait lorsqu'elle était adolescente. Une vie de jeune fille pour une presque trentenaire, une grande adolescente jouant avec les millions qu'elle possédait afin de se divertir, jouant de sa beauté afin d'assouvir ses fantasmes sadiques.
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Message(#) Sujet: Re: N°3034- Aisé ou hobo, on finit un jour a l'autre par vivre dans les cartons N°3034- Aisé ou hobo, on finit un jour a l'autre par vivre dans les cartons EmptySam 10 Avr 2010 - 13:29

Les yeux du Sicilien se relevaient lentement sur l'excès de voix qui venait de répondre a sa réflexion, mais ses yeux retombaient aussitôt dans un soupir d'une lassitude qui venait faire dégringolé ses épaules.Partit de New York pour justement échappé aux femmes du style de la silhouette qui se dessinait sous le jeune soleil de Mars,c'est le même prototype qui vient le troubler dans son installation, a croire qu'au final il les attirait Lino se levait alors des quelques marches sur lesquels il était assis,pour lancer la petite bouteille d'eau vide dans la poubelle extérieur, il venait ensuite agripper un large carton que le Sicilien soulevait avec une certaine facilité jusqu'à son épaule. Sa main libre accrochait un autre carton au passage tandis que Lino disparaissait un instant dans l'ombre de sa maison, pour en ressortir quelques instants plus tard et recommencer le manège des transferts de possessions de l'extérieur a l'intérieur.C'est lorsque le Sicilien remarqua que la jeune femme ne partait toujours pas qu'il se décida enfin a lui répondre. Les mains dans les poches de son jean somme toute assez usée par le temps, Lino avançait sereinement vers elle.

" Surtout que je doute que l'on donne des prix Nobel a votre genre.Peut être celui de la paix, bien que ce soit rare qu'une femme qui se vêtit comme vous l'êtes a cette heure, soit pour la paix des ménages.Mais je remarque que l'on vous a déjà signifier ça d'une façon des plus...Percutante. Amusons nous un peu sur les devinettes voulez vous ? "


Restant a une distance correct de la jeune femme, le Sicilien s'amusait a la détaillé du regard, oh il n'y avait aucune lubricité dans son regard, au contraire, ses iris sombre gardait une froideur implacable. Ce qui dénotait étrangement avec le petit sourire qui se perdait aux commissures des lèvres de Lino. Les yeux de l'italien se plissait lentement avant que son visage ne se penche sur le coté droit,dans un rire léger barrer par ce maudit sourire moqueur, accroché a ses lèvres comme le Christ sur sa croix.

" A la froideur des traits du visage, je dirais Russe.De bonne famille au vue de votre assurance. Vous avez l'habitude de côtoyer des mondains, ce qui engendre un certain manque de politesse d'entrer ainsi chez les gens sans y être inviter, et l'importance de la réputation a vos yeux.A la façon dont vous me regardez, pour vous les hommes sont des proies, ou même des marchandises, ce qui ma foi, explique votre accoutrement aussi peu pudique. J'irais même jusqu'à avancer que vous comptez énormément sur ce prétendu charme.Une profession ou la pudeur n'existe pas peut être ?"


Un sourcil se levait lentement sur le front du Sicilien, alors que son regard se noyait dans les opales de la jeune femme,et pourtant le voici qui lui tourne littéralement le dos,pour attraper a nouveau deux cartons qu'il vient poser a l'intérieur pour en ressortir dans un sourire cette fois franc,dénué de forme de moquerie.

" Mais comme je n'aime pas particulièrement être aussi vindicatif,je me présente.Angiolino Luciano , et oui je ne suis dans le quartier que depuis deux semaines.Et je n'ai malheureusement pas eu le temps de m'installer avant.Mais puisque vous êtes déjà entrée, vous pourriez m'aider ? "


Le Sicilien désignait des petits cartons d'un geste de la main,les plus léger bien entendu, il avait tout de même un minimum de courtoisie,on ne fait pas porter des choses lourdes a une jeune femme. Lino reprenait son ballet de va et vient vidant littéralement le jardin de cet amas de bric à brac.Un homme étrange que le Sicilien, difficile de savoir s'il se moquait véritablement de la jeune femme, ou si ce n'était qu'une façon plus amusante et décomplexé des us et coutumes de la bienséance, pour se présenter a la Russe. Ou était ce encore, une manière purement personnelle de d'abord se définir les défauts de la charmante jeune femme, évitant ainsi de se perdre dans les filets du piège, sommes toute efficace, de la sensualité de la Russe.Il serait de mauvais goût d'être ainsi comme un vulgaire bonhomme bavant sur sa silhouette, bien que beaucoup d'hommes est due déjà tomber a genoux devant elle.
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