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 Sometimes the nightmares are real

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Sometimes the nightmares are real Vide
Message(#) Sujet: Sometimes the nightmares are real Sometimes the nightmares are real EmptyMer 20 Jan 2010 - 20:08

Sometimes the nightmares are real
« Duncan Thomas & Panamee McCawley »


Flashback



20.01.10.Panamee Mccawley avait fait un véritable effort de cuisine en ce 10 janvier 2010. Sortant l'immense dinde d'une centaine de grammes sur son plan de cuisine, elle se passa la main sur le front et commença à la découper d'une manière original, pour ne pas dire massacrante. Elle se munit ensuite du couteau de boucher et entaillant les cuisses de la volailles pour s'attaquer aux ailes, elle entendit le bruit du moteur de la voiture de Duncan qui se garait devant le perron. Une insulte sortie alors de ses lèvres tandis qu'elle attrapait le plat en se brûlant les doigts - maniant mal la serviette qui l'entourait - et le déposa sur la table entourée de bougies. Ses mains s'étalèrent sur son tablier à seins nus dessinés, et jetant un oeil au loupiot qui jouait dans son parc avec l'un de ses hochets, elle partit ouvrir la porte à son petit ami. Même avec une silhouette dénudée cachant sa magnifique tenue de soirée, elle restait élégante et elle le savait aux yeux de Duncan. Un petit regard mystérieux dans ses prunelles alors qu'elle l'invitait à la rejoindre, ils s'embrassèrent d'un prompt baiser et le laissant se dévêtir, elle fut de retour avec le couteau dans le salon à égorger son volatile, où quelques patates glissaient sur la nappe. Approchant ses doigts près du plat chaud alors qu'elle entendait les pas de son homme venir à sa rencontre, elle récupéra les pommes de terre fuyardes et les remit dans la nourriture avec une discrétion exemplaire. L'odeur de la dinde - à défaut de ses défauts de cuisinière - avait le don d'enivrer les papilles de Panamee et de son petit copain, et il n'y avait que ça qui comptait. Bientôt, elle sentit les bras de ce dernier venir lui entourer la taille tandis qu'elle replaçait le plat au centre de leur table à chandelles, et ayant alors la sensation que cette petite surprise plaisait à Duncan, elle se retourna avec un petit sourire, le couteau toujours en main. Remake d'un bon thriller. Les yeux de son prince avaient le don de la déstabiliser dans les moindres détails, et alors qu'elle venait de croiser le regard indescriptible de l'homme, elle le vit approcher sa bouche pour un plus long baiser de bonjour. Ils ne se détachèrent qu'après s'être bien retrouvés, et l'invitant à s'asseoir à table pour lui suggérer de venir manger, elle partit reposer l'ustensile dangereux dans le lave-vaiselle. Fière d'elle et de sa surprise, elle se hâta de revenir aux côtés de Duncan qui scrutait la décoration des bougies - son fils n'ayant pas bougé de son parc - elle partit s'asseoir de l'autre côté de la table pour se retrouver en tête à tête et commencer le repas.

(...)


Le repas touchait à sa fin et l'ambiance était au rendez vous. Tels deux amoureux en pleine connaissance, elle le questionnait sur sa journée passée alors qu'il lui demandait comment s'était déroulé sa nuit de garde précédente. Elle se mordillait de temps à autre les lèvres en sentant le regard pesant qui l'observait, les iris bleues qui pénétraient totalement dans le coeur de la petite brune. Détournant alors les pupilles du jeune Thomas pour chercher autre chose à contempler que son petit ami, elle posa son bras sur la table qui fut tout de suite rejoint par celui de l'homme. Main dans la main alors qu'elle avait à présent fini le plat principal de leur dîner, elle sentait le pouce de son homme qui lui chatouillait la paume, et le regardant droit dans les yeux alors qu'ils se parlaient par des paroles douces et taquines, elle entrelaça ses doigts dans ceux de Duncan et se mit à se fixer des yeux.

    « - Je t'aime. », murmurrait elle dans un sourire gracieux. Et alors qu'elle lui avouait par les deux mots, Panamee sentit sa main se défaire de celle de son petit ami. Comme une imbécile, elle restait là sous le visage apeuré de son petit ami qui la foudroyait à présent du regard - n'entendant aucune réponse de la bouche de Duncan qui venait de s'essuyer la bouche de sa serviette. Elle gardait ce même sourire de femme amoureuse alors qu'il ne disait plus rien, et pensant alors l'avoir trop brusqué alors qu'elle n'attendait pas une réponse de sa part, elle resserra l'étreinte de ses doigts contre ceux du jeune homme. Comme réponse, elle eut le retirement de chacune de ses phalange qui se dégageait de la main de la jeune mère, et alors qu'elle voulut se mettre à parler sur la situation ambigüe, Duncan se leva. Sa propre main était restée étendue sur la table alors qu'il attrapait son manteau sous les yeux effarés de Panamee, immobile et paralysée, elle n'eut pas le temps de réagir que le claquement de la porte se fit entendre dans ses tympans. « Dun... ? »


Elle s'interrogeait elle même par le prénom de son petit ami. Le croyant encore sur le perron de sa maison, elle accourut près de sa fenêtre de salon où elle le vit dans sa berligne, mettre le contact dans un bourdonnement sourd, et sans qu'elle ne put faire quoique ce soit, il disparut. Elle avait bien essayé d'ouvrir sa fenêtre, mais l'ancienneté des joints avait bloqué l'ouverture de sa vitre - alors Panamee se laissa glisser le long de son mur. Au même instant et comme un zoom de caméra, on aurait cru voir qu'elle pleurait. La jeune mère qui regardait son fils jouant toujours avec le même objet depuis près d'une heure, elle se laissait faire. De longues trainées transparentes apparurent alors sur son visage, des yeux rouges et emplis de larmes, elle reniflait et tapait du pied comme pour se calmer alors qu'elle hurlait. Duncan l'avait quitté.

Flashback Ended



Now 04.28.10 ; 28th april 2010


Dans son lit, une bouille brune recroquevillée contre ses genoux était toujours en pleurs. Même quelques semaines plus tard, Panamee n'avait pas réussi à reprendre pied de ses longues nuits de solitude. Son nez coulait à flots sur les draps blancs, et les yeux toujours fermés qui regardaient dans le noir le mur - l'endroit où Duncan préférait dormir, contre le mur - les mêmes lignées de larmes glissaient le long de ses joues alors qu'elle tentait de les arrêter. Elle avait les genoux collés contre ses coudes comme pour se réchauffer elle même, le bruit sourd des ronflements de Oliver dans la pièce voisine qui la faisait somnoler, elle passa son index au bord de sa paupière pour arrêter sa crise. Son autre main sous l'oreiller qui retenait sa tête, avait trouvé le mobile de la jeune femme et ouvrant les yeux pour regarder le fond d'écran représentant le jeune couple où Duncan tenait Oliver dans ses bras, elle cherchait un message qui n'apparaissait pas. Espérant recevoir ce qu'elle attendait depuis des jours, telle une adolescente avec son chagrin d'amour, la jeune femme se rendormit avec la main sur son portable - comme pour rechercher du réconfort -.
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Message(#) Sujet: Re: Sometimes the nightmares are real Sometimes the nightmares are real EmptyMer 20 Jan 2010 - 23:00

FlashBack

20.01.10,
La journée avait bien commencé pour Duncan Thomas, il se sentait bien heureux et sa vie avec la jeune femme qu'il était sur le point de retrouver était des plus parfaits, trop parfaite peut être c'était ça le hic dans sa vie, il était trop heureux, beaucoup de 'trop' dans ses pensées... En même temps avec une femme comme Panamee McCawley la vie ne pouvait que lui sourire. Il était alors arrivé devant le péron de Panamee, avait pris soin de garer sa voiture sans pour une fois toucher les roses au bord de la route, car il avait la facheuse habitude de mal conduire lorsqu'il arrivait trop pressé de la voir et trop pressé d'écraser les rosiers... Il avait alors tout fais de parfait sauf peut être de rentrer trop tôt, car Panamee était en train de se battre avec une dinde...
Il était alors arrivé frappant à la porte, il vit alors arrivé une femme nue, enfin pas tout à fait mais la première chose qu'il fit fut de sourire en coin et d'avoir un petit regard bourré de malice, elle avait ce don là de le rendre dingue en moins de deux secondes... Il l'embrassa alors lui murmurant un petit :


_Bonjour ma belle.

Ils entrèrent alors dans la maison, Duncan enleva sa veste prenant soin de ne pas la jeter sur le canapé mais la poser sur le porte manteau, il essayait de ne plus faire le sauvage, ne plus faire l'ours mal léché et être correct avec la jeune femme. Il partit en direction d'Oliver pendant que la jeune femme elle était partie faire ses affaires dans la cuisine, Duncan porta le petit et lui fit un gros poutou dans le cou où le petit se mit à rire. Il le reposa alors et lui dit d'attendre sagement.
Il se retrouva alors et partit en direction de la cuisine ou une odeur de nourriture cuisiné se faisait sentir, c'était impressionnant, elle qui se disait pas cordon bleu avait fais du vrai mangé ? Il voulut avoir le coeur net et partit alors en direction de la cuisine arrivant derrière la jeune femme il l'entoura de ses mains et déposa un baiser dans son cou. C'est alors qu'elle se tourna le couteau à la main mais Duncan trop omnubilé par la jeune femme n'en prit même pas compte, il se rapprocha alors doucement d'elle et l'embrassa alors, comme si le baiser qui avait été échangé entre eux lors de son arrivé n'avait pas été suffisant comme si cela lui avait ouvert l'appétit, il avait envie de retrouver un bout de sa femme, de sa copine, de sa belle. Ils s'embrassèrent alors un moment se retrouvant alors eux deux seuls sur leur nuage puis elle l'invita alors à s'asseoir pour manger, il vit toute la décoration de la table et sourit, elle avait fais les choses en grands, c'était beau, il ne manqua alors pas de lui dire et la féliciter pour tout cela, elle était un amour.


[...]


Duncan avait aimé le repas de la jeune femme. Il avait aimé l'ambiance et avait aimé tout ce moment avec elle, c'était bon de la revoir, de la retrouver le soir à la maison en l'attendant sagement, bon normalement elle ne faisait pas la cuisine mais là c'était appréciable de rentrer et de mettre les pieds sous la table, c'était cool pour une fois. Ils se tenaient par la main, se perdant dans le regard de l'autre, c'était peut être nian nian comme l'aurait pensé Duncan au début ou même avant de la rencontrer mais avec elle tout venait si naturellement qu'il ne pouvait s'en empêcher.
Comme Duncan le pensait avant de rentrer chez la jeune femme tout se passait drôlement bien, peut être même trop bien, c'était ça le hic, c'est alors qu'entre deux discours, la jeune femme lui lança alors dans un léger sourire et un murmure ces quelques mots mais pas n'importe quels mots.


« - Je t'aime. »

Duncan eut comme une décharge électriques, ses trois mots avaient été de trop, il s'était raidi d'un coup perdant alors son sourire détournant le regard, il avait été congelé sur place comme si la mort venait de lui passer dans le corps ou pire encore comme si elle venait de posséder son corps, il était droit, livide et se sentait drôlement mal. Il ne sut que faire, que dire, comment réagir mais là il ne pouvait, pas, il ne savait même pas quoi faire. Il retira alors ses mains de celle de Panamee, évitant son regard pour finir par la regarder, d'un regard sombre noir, et si triste, oui il était devenu triste, triste qu'elle ait parlé triste qu'elle est dis ses mots si pénible à son coeur, ses mots avaient une histoire, pour lui ses mots n'avaient jamais existé, il ne les connaissait que trop peu, voir carrement pas, c'était horrible, la femme pour qui il avait sûrement des sentiments voir même à 99% probables venaient de lui faire une belle déclaration et lui venait de la repousser se retirant alors de l'enlacement de ses mains entre les siennes... Il se leva alors de sa chaise, posa sa serviette à côté de son assiette, il avait entrouvert la bouche pour ne laisser que du vent passé, son souffle était sortit le seul son de sa voix, il avait alors prit la fuite, il était partit en direction du salon, avait pris sa veste, il n'avait même pas regardé Oliver qui l'appelait pour qu'il le prenne dans ses bras, il n'avait pas sû que faire, la fuite était sûrement la meilleure chose à faire, il monta dans sa voiture, et fit alors crisser les pneus de sa voiture pour partir comme une trombe dans le quartier et cette fois ci le rosier n'était pas son ami, il venait encore de briser une fleur en deux avec ses roues de 4x4, il roula alors à toute allure, il était mal, il devait fuir et la seule fuite pour lui était de partir loin, loin de cette ville, il était alors sur la route en sortit de cette ville, roulant à toute allure, et ce n'est quand sortant de la ville qu'il se mit alors à pleurer, pleurer d'amour pour la femme qu'il venait alors de quitter, pour la femme qu'il venait sûrement de brisser en milles morceaux, il l'avait abandonné lui qui avait dis ne jamais le faire, qu'il serait toujours présent pour elle et son fils, lui qui avait tellement promis et qui finissait à faire la même chose qu'avec toutes les autres femmes, la blesser, il n'avait pas voulu tout s'était passé si bien qu'il avait fini alors par partir et tout mettre encore une fois dans une merde international, il sû alors qu'en sentant ses larmes qu'il avait bel et bien un coeur et que ce coeur battait pour une jeune femme qu'il ne verrait sûrement plus alors.
Il s'en voulait, il s'en voudrait sûrement toute sa vie, mais il était déjà trop tard il ne pouvait faire demi tour. Il avait quitté la ville et allait rejoindre la grande ville la plus proche pour fuir encore à nouveau.

Il était partit ce dernier jour loin de la ville, il avait voulu fuir, fuir la jeune femme et ses mots d'amour, il était alors partit à la grande ville la plus proche, car même si Miami avait un aéroport, sa voiture aurait été trop facile à retrouver, trop facile alors de savoir ou le jeune homme se trouvait, il avait rejoint l'aéroport le plus proche, avait alors prit un billet d'avion, un allé simple pour Hawai, il voulait être loin sur un autre continent ne pouvant alors joindre personne et voir personne même lors de ses soirées où il serait le plus malheureux des hommes, il voulait que la mer les séparent, il voulait fuir et se retrouver, il avait alors prit le premier vol et était partit sans sac sans rien, en direction du soleil, mais était ce la bonne solution ? Avait il fait le réel bon choix ?

Il avait alors passé une semaine seul dans une chambre d'hotel, il était seul et ne faisait appel qu'au room service pour manger, une semaine sans rien, il n'avait même pas allumé son téléphone portable depuis son arrivé en ville, il ne voulait pas qu'on le joigne il ne voulait joindre personne, il voulait être mort, mort d'amour pour une femme qu'il venait de tuer de chagrin en fuyant... Il ne dormit alors pas pendant toute une semaine, il était si mal et triste de l'avoir blessé, Heaven avait eu raison, il allait faire souffrir Panamee, elle lui avait lancé ça comme un poignard le jour où elle les avait alors surpris la langue dans la bouche de l'autre, et elle n'avait pas eu tord, elle le connaissait peut être mieux que n'importe quelle fille...
C'est alors au bout d'une semaine entière enfermé et seul, qu'il décida de joindre quelqu'un, il prit le téléphone de sa suite et composa alors un numéro...


FlashBack Ended


28.04.10,
Cela faisait un moment que Duncan n'avait pas vu Panamee, il n'avait vu pour la dernière fois le 10 janvier 2010, chez la jeune femme en question, et après 3 mois passés loin de tout, loin d'elle et sans nouvelles de quiconque, il était revenue ce matin même en ville, et la première personne qu'il avait voulu voir était Panamee, elle lui avait terriblement manqué, il était fou d'elle mais ne saurait lui dire alors ses mots d'amour qu'elle lui avait alors offert sur un plateau en ce 10 janvier 2010, il s'en voulait mais il ne pouvait changer le passé.

Il était alors arrivé à l'aéroport personne ne l'attendait forcement, personne sauf une était au courant mais même comme ça il ne voulait pas qu'on vienne le chercher il voulait se débrouiller seul. Il avait récupérer sa voiture où ça lui couta un bras pour le parking et partit en direction du quartier de Ocean Groove ou la femme de sa vie l'attendrait peut être.
Il arriva alors devant chez la jeune femme, la nuit était tombé, elle devait sûrement dormir, il regarda la fenêtre de sa chambre et soupira, il était toujours aussi triste, il avait perdu ses sourires, son coffre était pleins de surprises, des cadeaux pour elle et Oliver, mais ce n'était pas le bon moment, enfin, il pouvait toujours lui ramener quelques choses mais il avait tellement peur qu'elle lui jete à la figure... Il était alors tout bronzé ce qui pouvait sûrement la faire penser qu'il était alors partit au soleil. Il soupira à nouveau et sortit de sa voiture, il jeta la cigarette qu'il était en train de fumer et s'avança alors vers le jardin, il vit Moogli à la fenêtre et lui fit chut de son index sur ses lèvres, il ne voulait pas que le chien réveil le bébé. Il regarda alors l'arbre et fit une petite moue, il avait beau être un don juan selon les femmes, il avait en réalité une âme de Romeo, mais hurler pardon par la fenêtre n'était peut être pas la meilleure solution les voisins n'étaient pas obligé de tout savoir. Il escalada alors l'arbre et sauta sur le petit toit qui se trouvait devant la fenêtre de la jeune femme, son poid sur le toit avait sûrement fais peur la jeune femme, mais il ne voulait pas ce n'était pas ça qu'il voulait il lui avait alors assez fais mal... Il était accroupi sur le toit et frappa alors doucement à la fenêtre, une moue de malheureux sur le visage, malgré son bronzage on pouvait voir les cernes de fatigue... C'était un homme désolé qui revenait vers la femme de sa vie.
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Message(#) Sujet: Re: Sometimes the nightmares are real Sometimes the nightmares are real EmptyJeu 21 Jan 2010 - 12:01

Spoiler:

Elle pleurait. Seule dans son lit à remonter ses genoux vers le reste de son corps, de longues larmes apparaissaient suite au cauchemar - réel - qu'elle venait d'avoir, et à son réveil Duncan n'avait toujours pas montré signe de vie. Elle avait même honte de lui avoir dit 'je t'aime', et se sentait à présent coupable de la disparition de son petit ami, alors elle braillait en silence. Des pleurs de crocodile le long de ses joues, elle porta une nouvelle fois la main sur son visage en tentant de retirer sa tristesse, mais la fatigue l'avait pris et elle s'était finalement rendormie. C'était peut-être mieux comme ça. Son téléphone mobile était dans sa main droite, l'ayant porté contre sa poitrine où son coeur battait la chamade, elle lâchait de profonds soupirs déchirés et s'endormait avec les doigts dessus, sur le visage souriant de Duncan. Depuis ses dernières semaines, elle avait eu le don de revivre cette scène une fois par semaine, et aujourd'hui encore - elle se réveillait en sursaut et en pleurnichant, recroquevillée derrière ses couettes. Panamee était fatiguée de sangloter tous les soirs, et aujourd'hui, elle avait réussi à se rendormir comme une masse dans ses draps, cherchant son rêve de princesse.

Au moment où elle crut sombrer dans le sommeil profond, elle fut éjectée de son somnifère par un bruit sourd provenant du toit, entrouvrant immédiatement un oeil pour se mettre à bafouiller. La jeune mère se mit alors à paniquer et d'un geste elle s'était collée contre son mur, la couette sur elle comme pour se cacher de l'éventuel cambrioleur tout en tenant entre ses mains le visiophone de son fils. Grelottant avec de profondes respirations pour se calmer, Panamee glissa une main à l'extérieur de sa cachette et tâta alors le terrain, à la recherche de son téléphone mobile. Quelques secondes plus tard, elle l'avait en main et commença à écrire un message de ses doigts tremblants : CALL POLICE, NOW ! Cherchant à présent le contact dans le répertoire, son doigt tituba sur l'une des touches, et elle l'envoya à Duncan - comme une imbécile. Elle ne s'en rendit compte que trop tard, puisque le bruit venait de retentir sur sa fenêtre de chambre. La jeune mère sursauta et fit tomber son portable au sol, elle sanglotait de chaudes larmes en se resserrant elle même, la couette toujours sur elle. Oui, Panamee était craintive. Finalement, ce fut qu'après de longues minutes plongées dans le silence, qu'elle commença à retirer sa couverture avec agilité. La petite brune laissa tout d'abord apparaître un bout de sa chevelure emmêlée, puis vint son front et ses yeux où elle aperçut une silhouette masculine à travers la vitre. Fronçant légèrement les sourcils pour voir se dessiner l'ombre sur sa terrasse, elle plissait de ses yeux larmoyants et embrumés avant de s'apercevoir que l'homme sur le toit n'était autre que Duncan.

Elle était déchirée entre le coeur et la surprise de le revoir dans le quartier, glissant hors de sa couette avec difficulté et en nuisette simple, elle s'avançait à petit pas n'osant même plus le regarder en face. Puis, arrivée devant son ex-petit ami elle ne put se retenir de redresser la tête à la rencontre de son regard, cherchant tout d'un coup des explications sur ce visage bronzé et fatigué. Il était aussi crevé qu'elle & ses nuits blanches. Se plaignant de ne plus le voir, la jeune mère se mettait à chialer face à lui sans rien dire, et sans même lui ouvrir la fenêtre en le laissant dehors. Il avait dû s'amuser à en croire son bronzage de côte ouest. Panamee n'arrivait même plus à se contenir devant celui qu'elle avait et qu'elle aimait toujours - celui qu'elle tentait à présent d'oublier - et portant alors sa main contre la vitre comme dans un parloir elle le fixait de ses yeux emplis de larmes. Elle avait laissé choir sa main contre le carreau froid de l'hiver et le foudroyait du regard, Duncan la regardait aussi, et puis, elle sentit la main masculine se collant à la sienne, la fenêtre entre eux deux. Au fond d'elle, les doigts plus grands de l'homme contre sa main chaude la rendait heureuse, mais ne comprenant pas sa disparition, elle restait mal. Aussi mal qu'auparavant, aussi mal que son visage semblait le paraître. Restant postée sous ses pupilles bleutées, elle n'avait aucun sourire. Chagrinée, elle abaissa tout d'un coup le visage - sentant bien que la vision de son ex-copain sous ses yeux était trop dur, et laissant tomber sa main le long de son corps, elle restait immobile. Dur, les retrouvailles.

Les hurlements de son fils à l'autre bout fit montrer le bout du nez de Panamee, et regarda une dernière fois Duncan à travers la vitre, le contemplant avec une rage indétrônable. Oliver avait souffert, souffrait encore. Cette rage désolée fut suivie de ce geste : tirant doucement le rideau de sa fenêtre sans scruter les yeux implorants, elle ferma la vision de Duncan. Son fils continuait de geindre, mais elle restait derrière l'étoffe à faire comme son bambin, pleurer, posant soudainement sa tête contre la draperie en formant alors un creux que même l'homme pouvait voir. Elle s'en voulait. S'en voulait éternellement de cette coupure de rideau, et Oliver hurlait sa mère. Panamee se dégagea alors de sa fenêtre où elle partit voir le petit garçon dans son berceau - 11mois - et le mois prochain sa première année. Duncan avait raté les premiers pas du fils de la demoiselle, et il était impardonnable. Aujourd'hui, il tenait presque debout avec de l'exercice, mais continuait de zigzaguer entre les tables en marchant à quatre pattes. Elle l'attrapa alors entre ses bras, le secouant doucement, tentant de ne pas s'endormir avec le petiot sur soi, elle s'assit sur le sol en continuant de le bercer. Un petit sourire aux lèvres pour son fils, totalement paradoxal avec les sanglots qui s'affaissaient sur ses pommettes endormies.
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Message(#) Sujet: Re: Sometimes the nightmares are real Sometimes the nightmares are real EmptyJeu 21 Jan 2010 - 21:54

Duncan se doutait avoir perdu un bout de vie de la jeune femme et de son fils, il se doutait de la haine que celle ci devait avoir envers lui mais lui se haissait encore plus pour elle, il s'en voulait il s'en voulait de lui avoir tant fais mal, il n'était pas un homme loyal il était un connard... Il l'avait prevenu, elle avait été l'une des premières à croire en lui et il l'avait alors déçue la blessant tellement qu'il se doutait que jamais plus elle ne lui ouvrirait la porte c'était peut être pour cela qu'il voulait entrer par la fenêtre...
Depuis son départ il n'avait même pas allumer son téléphone il l'avait alors laissé éteint pour faire le mort, il était partit mais pourtant son coeur et sa vie était resté ici, dans cette maison, au 1668 Apple Road, où pour lui sa famille résidait, il voulait vraiment être avec elle mais savait que cela serait dur et voir même impardonnable.

Duncan ne se doutait pas du tout que la jeune femme lui envoyait alors un message pour qu'il appelle la police, son portable éteint, il n'était pas au courant de la vie de quiconque depuis des semaines, il ne savait que la sienne et encore... Il frappa alors à nouveau à la fenêtre doucement, ayant alors vu la jeune femme bougé et se redresser, elle avait peur, et il ne voulait pas l'effrayer à nouveau, il lui avait fais assez de mal comme ça en peu de temps alors il ne voulait pas en rajouter. Il la vit alors arriver vers la fenêtre où il se recula doucement on ne sait jamais ce qui pouvait se passer dans la tête de la jeune femme, elle pouvait très bien ne pas le reconnaître et le pousser et lui serait alors tombé sur le sol la tête la première et aurait été alors... mort! Il ne sourit pas alors lorsque son regard croisa celui de Panamee ce n'était pas le moment de sourire de faire comme si de rien n'était Roméo avait juste hâte de retrouver sa princesse, sa Juliette et même si elle lui en voulait sûrement lui était heureux de la voir, mais lorsqu'il vit alors les larmes coulés, il ne put que se mordre la lèvre et poser sa main sur la fenêtre comme pour la toucher pour lui enlever les larmes couler le long de sa joue, il avait envie de la serrer dans ses bras sentir à nouveau son parfum contre lui, il avait tellement envie qu'elle lui pardonne tout ce qu'il avait fais il voulait être un homme honnêt et lui balancer tout ses secrets même les plus sombres même ceux qui ferait de lui un homme dangereux, un mec qui fuit, comme il l'avait fais lorsqu'elle lui avait dis 'je t'aime'. Il vit Panamee poser sa main sur la vitre, sur celle de Duncan, comme si il voulait se toucher, Duncan avait l'impression de rêver il avait rêver de ces retrouvailles il avait voulu la revoir se faire pardonner mais il n'y croyait pas elle n'allait pas lui pardonner c'était pour ça que sa semaine de fuite avait alors été prolongé, jusqu'à ce qu'il se dise que plus il restait loin plus elle allait lui en vouloir et pis il avait même repris des études pour elle, pour lui montrer que le metier d'Escort était fini, qu'il rentrait dans le droit chemin, il voulait être un exemple pour Oliver même si pour finir il n'avait fais que faire pleurer sa maman chérie.

Mais très vite il vit la main de Panamee glisser le long de la vitre, elle avait été un soupçon peut être heureuse de le revoir, mais voilà que la tristesse qui se lisait largement sur son visage le tuait à petit feu un peu plus... Il avait mal il avait appris à connaître la présence de son coeur grace à elle et avait appris également ce qu'était alors le mot souffrance et le mot chagrin d'amour, car oui il avait de l'amour pour la jeune femme, c'était clair et net il l'aimait à en mourir, et si elle ne voulait lui pardonner alors il serait un homme mort... Il était capable de tout et pour lui sa vie n'était qu'elle, c'était à elle qu'il avait pensé pendant tout ce temps même si il avait merdé même si il avait appelé quelqu'un pour lui tenir compagnie même si... même si il n'était qu'un idiot son coeur battait la chamade pour cette fille, il la voulait.

C'est alors que Oliver hurla sa maman, il l'entendit jusqu'à dehors, il sursauta et son coeur se brissa de plus belle, ce gosse il l'aimait il aimait alors ce bout de chou, il l'aimait comme il aimait sa mère, il avait accepté ce petit être entre les deux, il se souvenait encore du premier noel qu'il avait alors passé ensemble c'était si bon, il avait été heureux, il se souvient de la joie de Panamee lorsqu'elle avait vu le berceau, berceau qui entre temps avait été fini, l'avait elle gardé ou l'avait elle alors brulé pour faire souffrir alors Duncan à travers ce travail de main qu'il avait fais pendant des heures pour la jeune femme et son fils ? Il n'en savait rien, il n'était même pas passé chez lui, il n'avait fais qu'attérir dans ce pays et prendre sa voiture pour rejoindre la femme qu'il aimait, il soupira et une larme se forma lorsqu'elle tira le rideau, elle tournait la page vers lui... Il soupira alors et se tourna, ne voyant alors pas que Panamee était malgré tout derrière le rideau appuyé contre la vitre, il serra son poing de rage il voulait se frapper, il voulait mourir, il allait mourir sans elle... Non il était déjà mort, et le paradis n'était pas là, il devait rester sur terre pour vivre un enfer... Il regarda alors l'arbre et sauta à nouveau dans ses branches jusqu'à descendre dans le jardin de la jeune femme, Mowgli le vit alors et aboya, Duncan ne se retourna pas en direction du chien il marcha un bout dans le jardin et partit à sa voiture, où il sortit alors un lot de bougie, il retourna dans le jardin ne regardant alors pas Mowgli, il les déposait sur le sol doucement, comme un idiot voulant alors écrire quelques choses, il commença ensuite à les allumer une à une, les lettres se formèrent, un début de mot pris forme pour ensuite finir par écrire un mot puis deux... 'PARDONNE MOI' Il s'était amusé à écrire cela sur le sol avec tout pleins de bougies chauffes plats, il avait tout prévus pour que si elle ne voulait pas le revoir mais lui voulait quand même lui passer ce mot, il voulait le pardon de la jeune femme il voulait la retrouver il voulait l'aimer comme elle l'avait dis l'autre soir... Il aurait aimé lui répondre et même si maintenant il se sentait près il savait au fond que ses mots ne sortiraient pas encore...
Il était en haut de ses mots écris par des bougies et là ses jambes lui firent alors défaut, la fatigue plus le fait d'avoir le coeur brissé le fit alors tomber au sol, les genous les premiers, les mains sur ses jambes, il soupira et pleurait à chaude larme... Il n'osait même pas regardé la fenêtre de Panamee, il resterait là alors jusqu'à ce que les bougies s'éteignent pour ensuite les rallumer, il avait d'ailleurs posé son sac bourré de bougies à ses côtés si ce soir elle ne voulait pas lui pardonner il resterait là alors à attendre que la cire fonde pour ensuite réécrire des mots des phrases bref ce qu'il avait à lui dire sans même pouvoir lui dire étant donné que là la communication était légèrement cassé.
Il pleurait la tête baissé, les bougies l'éclairant alors légèrement, heureusement pour lui il n'y avait pas vent encore ni même de pluie... Mais la météo avait dis le contraire, la météo avait annoncé de la pluie, une légère pluie dans la nuit... Il l'attendait, ainsi il pourrait alors pleurer sans avoir honte...
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Message(#) Sujet: Re: Sometimes the nightmares are real Sometimes the nightmares are real EmptyVen 22 Jan 2010 - 17:47

Panamee McCawley enfonçait sa tête contre la fenêtre, le rideau tiré et la séparant du jeune homme - elle chialait à présent à chaudes larmes qu'elle n'essuyait même plus, restant derrière cette vitre à sentir sa présence. En revenant à ses côtés, il lui faisait encore plus de mal, son coeur s'était brisé en mille morceaux le 20 janvier. Son crâne chaud contre le froid de l'extérieur, elle fermait les yeux en lâchant de profonds soupirs car après tout, la demoiselle avait attendu ce moment des semaines et des semaines. Malgré tout le recul qu'elle venait de former entre eux deux, elle sentait la présence de l'homme qui attendait à quelques centimètres, ayant l'envie insaisissable d'ouvrir la plaque qui les séparait. Persuadée que même avec son absence ils étaient toujours ensemble, elle avait toujours rêvé de ce moment où il viendrait la rejoindre, pour discuter. Aujourd'hui, la jeune mère n'était même pas capable de lui dire 'bonsoir'. Et la tête posée sur la fenêtre semblait montrer le supplice qu'elle faisait, périssant chaque minute de l'éloignement dont elle était la cause, elle frôlait la vitre et le rideau qu'elle inondait de ses pleurs. L'une de ses mains vint rejoindre son minois implorant, elle qui se cachait derrière l'étoffe en soie pour éviter de pleurer sous ses yeux, Panamee voulait l'effleurer à travers la fenêtre, sans savoir si elle aurait une main en retour.

Puis, alors qu'elle allait retirer le rideau pour voir si elle ne rêvait pas, elle entendit son fils geindre à l'autre bout de plus en plus fort, et partit dans l'autre pièce tout en passant ses doigts sur le visage. Arrêtant ainsi les sanglots éparpillés sur son visage, la jeune mère pénétra dans la chambre de son bambin où elle se munit rapidement d'Oliver qu'elle serra contre son corps. Comme un mécanisme, l'enfant se calmait peu à peu - au fur et à mesure que sa mère le secouait, elle s'assit alors sur son sol contre le mur où elle se laissait surprendre par l'émotion. Elle avait repris ses instants de tristesse avec de longues larmes, que son fils ne comprenait pas tellement et qu'il tentait d'apaiser, une fine bouille ronde qui portait son doigt sur les paupières de la demoiselle. Panamee le fixa de ses yeux noirs avec un faible sourire triste, et alors qu'elle le tenait par les aisselles pour le poser devant elle, la demoiselle sentit Oliver faire un pas dans le vide et mettre sa main sur ses pleurs. Il venait d'essuyer l'une des larmes de sa maman, un ange. Son sourire s'agrandit légèrement sous l'acte de son rejeton, qu'elle se mit à serrer un peu plus sous son étreinte alors qu'il riait. Un rire enfantin qui fut bientôt suivi d'un bâillement de la mère et de son fils, où l'un d'entre eux s'endormit. Oliver venait de serrer le poing sur l'épaule de la jeune mère, fermant les yeux jusqu'à trouver le sommeil près de son cou et - cette dernière se releva en silence pour le reposer dans son berceau. Au moment même où elle reposait l'enfant dans son lit, Panamee fut intriguée par la lumière qui s'émanait de la fenêtre, une faible luminosité qui ne venait, de toute évidence, pas des lampadaires de la rue. Dans un souffle en murmurant quelques mots au creux de l'oreille du petit garçon, elle le positionnait dans le lit confectionné par Duncan - qu'elle n'avait pas pu mettre à la décharge, trop dur, devenant aujourd'hui trop presque trop petit pour le bambin. Elle lui remonta la couverture jusqu'au bout du nez, son fils mettant son pouce dans la bouche en se tournant vers le mur, elle contemplait à présent la lumière de plus en plus visible, et se dirigea vers la fenêtre.

Il était là, toujours là. Mowgli hurlant dans tout le rez-de-chaussé de sa grosse voix d'adulte, et grattant au bas de l'escalier dans l'espoir que sa maîtresse descendrait, elle se contenta de défaire la barrière des escaliers et l'entendit grimper à toute vitesse. Elle retourna dans la chambre de son fils, et fut bientôt rejointe de son dogue qui lui mordait les chaussons - insistant pour qu'elle descende en bas. Mais sa vision était très nette de haut, et elle le contemplait. Allumant chacune des bougies sur le jardin de devant, Panamee contemplait les lettres se former tour à tour : P. A. R. D. O. N. N. (...) et elle comprenait. Elle le fixait de ses yeux noirs emplis de tristesse et embués d'eau, un faible petit sourire à l'acte qu'il faisait, touchée bien que malheureuse, et de ses petits yeux plissés et fatigués, elle regardait la fin de la formation du mot. PARDONNE MOI. Dans un autre monde, Duncan n'aurait jamais fait une telle déclaration... jugeant préférable de fuir, encore et encore. Mais plus rien n'avait d'importance, elle était totalement ébahie et ne pouvait que pleurer de ses pupilles étincelantes, son chien debout regardant à travers la vitre avec sa langue pendue, même Mowgli semblait convaincu.

Elle le vit alors trembler dans le froid, Duncan, glissant petit à petit sous le peu de force que lui montrait ses jambes, et comme une crise ou un coup de feu, il s'agenouilla au sol en pleurant. La jeune mère le connaissait que trop, et si il se résignait à ne plus la fusiller du regard c'était parce qu'il chialait. Entouré de toutes les bougies qui s'éteignaient une à une à chaque coup de vent, Panamee se sentait mal de le laisser à terre - mais c'était tout ce qu'il méritait, qu'on l'abandonne. Et ne sachant que faire face à la situation, elle se dégagea de la fenêtre pour attraper une feuille, écrivant en grosse lettre un message de détresse : TU M'AS TRAHI, écrivait elle en grosses lettres avant de le plaquer contre la vitre dans l'espoir qu'il relève un jour la tête vers elle. Toute leur histoire s'écrivait sur des morceaux de papier et des flammes de bougies, et pour la demoiselle, c'était un immense effort que de répondre à la demande de Duncan. Placardant la feuille de papier sur sa fenêtre, ses yeux au dessus de la feuille qui avait laissé de longues trainées noirs sur ses joues (à cause du maquillage non retiré de cette dernière), elle le vit tout d'un coup redresser le visage en cherchant une tête vers sa propre chambre, alors qu'elle était derrière la fenêtre d'à côté.
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Message(#) Sujet: Re: Sometimes the nightmares are real Sometimes the nightmares are real EmptySam 23 Jan 2010 - 8:14

Duncan ne pouvait voir la jeune femme, il avait une telle honte en lui que les seules choses qu'il savait faire était de pleurer la tête baissé pour que personne ne le voit et même si les voisins passaient la tête par la fenêtre il s'en contrefoutait il voulait juste que la personne qui vivait dans cette maison précisemment sorte elle pour qu'elle le regarde, pour lui il n'y avait qu'elle qui comptait, à ce moment précis il tuerait pour qu'elle le regarde pour qu'elle lui pardonne ou du moins le laisse entrer un instant.

Duncan n'avait jamais été aussi désespéré de toute sa vie, il ne savait que faire pour rattraper son erreur c'était la première fois qu'il faisait cette démarche et à vrai dire il ne savait pas comment cela marchait, il avait alors réfléchit pendant un moment pour trouver l'idée des bougies pour lui laisser passer un mot, il pensait sinon à des pancartes mais trouvait la première idée nettement plus belle et allait sûrement beaucoup plus plaire à Panamee... Enfin c'est ce qu'il se disait tout ça... Mais on n'était jamais sûr de rien dans ce bas monde.

Il n'entendit plus le chien hurlé, avait elle bougé ? Avait elle ouvert la porte d'entrée ? Il releva alors la tête et ne vit personne sous le peron, personne en bas dans les fenêtres alors c'est péniblement qu'il releva la tête encore un peu plus en direction de la chambre de la jeune femme, il l'aimait tellement, mais le fait de croiser son regard pour lui n'était qu'une décharge électrique dans tout son coeur et surtout son coeur brissé qu'il avait martelé lui même tout ça pour quelques mots d'amour. C'est alors qu'il vit la jeune femme une pancarte à la main avec écrit : 'TU M'AS TRAHI'.
Il pleura encore plus il le savait bien qu'il l'avait trahi et encore elle n'était pas au courant de ses vacances à deux du coup, Duncan n'était qu'un con il devait se ranger dans le droit chemin et pour se faire et même si ça faisait mal il devrait alors lui dire toute la vérité repartir sur de bonnes bases, et peut être ... Non elle ne lui pardonnerait pas de ses actes, il avait merdé il ne devait rien dire, toutes ses erreurs n'étaient que passé et aucune ne viendrait alors faire irruption dans la vie de Panamee et Duncan. Il regarda ses bougies certaines étaient déjà éteinte le vent soufflait, il aurait du penser à un plan B. Il regarda le ciel et reçu alors une goutte d'eau sur son visage, puis deux, il se mit alors à pleuvoir le rendant très vite tout mouillé, il regarda alors Panamee et joigna ses mains pour lui implorer le pardon, il voulait son pardon il voulait la voir, et si elle ne voulait pas il ne bougerait pas il resterait là à genou devant chez elle dans son jardin, il voulait la revoir la prendre dans ses bras sentir son odeur, voir Oliver sourire et faire l'imbécile avec il aimait ce gosse ce gosse lui avait manqué énormément... Tout comme la mère...
Il regarda tout de même ses bougies et même si il pleuvait il se releva et les disperça autrement, il ne les rallumait pas cela ne servait à rien, mais à présent il venait d'écrire un autre mot.


Je suis rien sans toi

Il prenait bientot tout le jardin pour lui écrire des mots d'amour des mots d'affection, il ne savait même pas si elle pouvait voir et lire ce qu'il écrivait il savait juste qu'il était malheureux et mort sans elle, il voulait sa femme sa chérie près de lui. C'était impossible de vivre sans elle.
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Message(#) Sujet: Re: Sometimes the nightmares are real Sometimes the nightmares are real EmptySam 23 Jan 2010 - 20:24

Elle le contemplait au delà de la fenêtre avec une boule au ventre, impardonnable songeait elle, un brin de culpabilité vint jusqu'à elle en le voyant se mettre à pleurer, mais elle se contentait de le regarder du haut de sa maison. Les lettres formées semblaient s'effacer sous le vent, elle caressait d'une main le front de son chien - tandis que Duncan restait dans son jardin, la tête baissée à sangloter entre ses mains. A présent que la brise de la nuit avait endommagé les bougies, elle se sentait bête de le laisser à genoux devant sa demeure, mais son instinct de femme brisée voulait qu'il s'appitoie sur son sort. Dans une autre dimension, si la jeune mère avait su tous les déboires de son voyage, elle n'aurait même pas pris la peine de le regarder par la fenêtre - oui, si elle le savait, Panamee l'aurait laissé pourrir sans scrupule. Elle eut soudainement l'envie de lui répondre, pas par la voix, sa voix tremblait à chaque fois qu'elle tentait de prononcer son prénom, alors elle attrapa un morceau de papier dans la chambre de son fils. Formant de longues lettres majuscules où elle repassa plusieurs fois dessus pour la visibilité, elle rebouchonna le marqueur et le posant dans le pot à coloriage, elle placarda l'affiche contre la vitre. TU M'AS TRAHI , annonçait elle en noir sur le papier blanc. Une perle glissa de ses pupilles pour venir se cloîtrer sur son nez, elle n'y touchait même pas - tellement absorbée par l'image de Duncan qui avait toujours la tête en direction de la pelouse.

Presque endormie contre son morceau de feuille volante, elle crut percevoir le regard du jeune homme et, se redressant immédiatement pour bien étendre la feuille, elle le foudroya d'un regard noir rempli de haine. Sale caractère qu'elle était, elle venait de le voir se mettre à pleurer en la fixant à son tour des yeux et en fut presque déstabilisée, cherchant autre chose à faire pour ne pas regarder une minute de plus cet homme en pleurs, par sa faute. Panamee qui reposa son message en le fourrant à la poubelle, se rapprocha bientôt de la fenêtre où elle remarqua quelques crachas sur sa vitre qu'elle tentait de nettoyer de l'intérieur. Manque de peau, elle s'aperçut rapidement que les quelques gouttes n'étaient autre que la pluie qui arrivait, et lança un regard vers Duncan qui n'avait pas bougé d'un poil, elle le vit joindre les mains en signe de pardon. La jeune mère laissait ses yeux suivre la pluie qui s'étalait sur son jardin et de toute évidence, sur l'homme aussi, bientôt il mourrait d'une hypothermie sur le devant de son perron, songeait elle. L'eau avait fini par recouvrir la masse de cheveux de ce dernier, et même du haut du premier étage, elle pouvait voir la tignasse de Duncan qui s'aplatissait tandis qu'il ne changeait pas de position, jetant des regards à ses bougies. Panamee se sentait mal - brisée en mille morceaux - alors qu'elle attendait cette déclaration depuis des jours et des jours. Regardant le jeune homme entrain de bouger ses bougies avec difficulté, elle fronçait les sourcils en tentant de comprendre l'état des mots, mais non allumée par la pluie, la phrase restait invisible. Et c'est alors que la longue phrase, non visible aux yeux de la brune, était pour la demoiselle - une phrase remplie d'imagination : "Je suis désolée." ; "Il faut qu'on parle." ; "Je vais me coucher." En aucun cas, elle aurait pu imaginé voir l'admirable formation de la phrase de Duncan : "Je suis rien sans toi."

Alors, dans un signe d'incompréhension entre les deux jeunes adultes, elle se dégagea de la fenêtre pour y récupérer le morceau de papier roulé en boule dans la corbeille. Dessus, se formait tour à tour des lettres de la part de la demoiselle, qu'elle placarda une nouvelle fois sur le hublot de la chambre de son fils : PAS COMPRIS. Au moment où elle mit le morceau blanc contre la vitre, un faible petit sourire accompagné de larmes envahissait le visage de la jeune mère - de toute évidence, elle trouvait son message ironique. Panamee attendit un moment de voir la bouille du jeune homme venir jusqu'à sa fenêtre, et pendant qu'elle lui faisait passer le message à travers ce morceau de papier, elle le déchira et le rangea dans la poubelle. Elle avait eu un moment de joie depuis le mois de janvier, et c'était ce stupide message. La jeune McCawley qui le contemplait sans rien dire, pleurait toujours autant que ce dernier accroupi dans l'herbe - et dans un profond soupir, elle se dégagea de l'ouverture de la fenêtre pour disparaître totalement, avec son chien.

Bien plus tard, cinq bonnes minutes. Elle était descendue du premier étage en embrassant son bout de chou avant de descendre, Mowgli l'accompagnant, elle venait d'allumer la lumière de sa cuisine donnant sur le jardin. Se séchant quelques gouttes du revers de la main, la jeune mère mit en marche la machine à chocolat - et attendant près d'elle, Panamee attrapa son chocolat chaud en main en passant son nez devant pour sentir l'odeur. Un petit soupir de satisfaction, elle tira le rideau de sa cuisine et l'apercevait à présent debout - Duncan en pleurs qui cherchait le regard de sa belle, elle qui regardait derrière lui pour comprendre le message qu'elle n'avait toujours pas suivi. Et alors qu'elle venait de refermer l'étoffe et qu'elle était plaquée contre son comptoir, un bourdonnement sourd se fit entendre à l'extérieur suivi d'un éclair. Là, elle flippait et sursautait à chaque bruit. Depuis sa naissance, la jeune brune avait peur des orages et des tempêtes, comme une vraie petite fille. Mais ce n'était guère le problème, le soucis était Duncan qui était dehors. Elle avait beau lui en vouloir jusqu'à la moelle, malgré tout, elle tenait toujours à lui pour chialer tous les soirs, et le savoir électrocuter sur sa pelouse était encore plus ignoble que de ne plus le voir. Panamee attrapant son bol de chocolat entre les doigts se dirigea vers l'entrée de sa maison, et de sa main droite, elle entrouvrit la porte pour l'ouvrir complètement et le voir à quelques mètres sur sa pelouse. Sans rien dire, elle porta sa boisson chaude sur ses lèvres en buvant une gorgée, le scrutant d'un regard noir et malheureux - osant un instant lui sauter dans les bras - mais le mal était déjà fait, et il fallait le réparer. Elle jugea mieux le reluquer au loin alors qu'elle s'approchait dans son peignoir, se faisant tout d'un coup prendre une rafale de pluie sur la tête, elle était à quelques centimètres du jeune homme et les cheveux aussi mouillés que les siens, elle le regardait de ses yeux sanglotants qui se mêlaient à l'eau de pluie.
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Message(#) Sujet: Re: Sometimes the nightmares are real Sometimes the nightmares are real EmptyDim 24 Jan 2010 - 11:01

Duncan était mal, il avait mal et avait d'autant plus mal qu'il lui avait fais tout ce qu'il s'était promis de ne pas lui faire, elle était une femme extra, elle avait tout pour elle c'était la perle rare et lui avait fais qu'être un connard, un homme sans scrupule qui disait blanc devant elle mais faisait tout l'inverse derrière elle, il avait pas voulu reproduire la souffrance qu'il avait fais endurer à Heaven malgré qu'elle l'est poignarder dans le dos, il n'avait pas voulu faire cela à Panamee et manque de bol il était un enculé, et s'en voulait il savait que jamais personne ne pouvait lui pardonner cela, sauf que lui voulait uniquement le pardon de cette femme, tout les autres n'étaient que du vent, il voulait Panamee et personne d'autre, il n'aurait jamais pensé qu'un jour l'amour lui fasse un coup pareil, il n'aurait jamais pensé être amoureux avoir le coeur qui bat la chamade, ou le coeur qui pleure alors lorsqu'il a été déchiré par une erreur de sa part...

Il vit le papier de Panamee placarder sur la fenêtre il le savait et encore elle ne savait pas tout, encore heureux peut être chacuns à ses secrets... Elle souffrait déjà assez sans rien savoir, alorsu ne fois qu'elle saurait tout elle serait surement dégoutée et tuée d'amour par sa faute... Il ne sut que répondre à ce 'TU M'AS TRAHI', alors lui comme un idiot peut être trop amoureux, il décida de lui dire qu'il n'avait pas d'avenir sans elle, que dire de plus que ce qu'il ressentait il se disait que si il avait bel et bien un coeur celui ci pouvait bel et bien parler. C'est alors qu'il vit la réponse de Panamee 'PAS COMPRIS'. Il se mit alors a pleurer d'autant plus ne pensant pas que effectivement elle ne pouvait pas lire ce qu'il écrivait une fois que les bougies étaient toutes éteintes, il se mit alors a ouvrir la bouche.


_J'ai besoin de toi...

Il l'avait pas hurlé juste dis à voix normal, une voix triste, et même si elle n'avait pas entendu, il lui avait dis quitte à ce qu'un voisin entendant il s'en contrefoutait il n'avait pas honte tout simplement. Il voulait sa belle, il voulait sa princesse, il la voulait tellement. Il ne vit même pas le sourire aux lèvres de Panamee la pluie et les pleurs l'aveuglait, il était mort de fatigue... Il en avait marre et il allait finir par s'endormir sur la pelouse à mourir de froid, mourir d'amour pour elle. C'est alors qu'elle disparut de la fenêtre, Duncan tomba encore plus au sol, elle ne le voulait plus, il allait devenir quoi ? Il allait faire quoi maintenant sans elle ? Il n'avait même pas envie de frapper des mecs pour se défouler lui qui aimait la violence pour défouloir, il n'avait même pas le gout de faire cela pour se défouler, il soupira alors et restait toujours dans l'herbe à chercher une idée, que faire pour la récuperer, il eut des idées plus folles les unes que les autres, et c'est alors qu'il vit de la lumière sortir du rez de jardin de la jeune femme, elle était descendue, venait elle le voir ? Il releva la tête et se releva, attendant qu'elle sorte, qu'elle montre un signe de vie qui prouvait alors qu'elle voulait bien parler avec lui, il était comme un con trempé devant ses bougies mouillées qui ne servait plus à rien, il aurait du trouver une autre idée, mais il n'avait eu que celle ci... Il la vit derrière la fenêtre un chocolat chaud dans la main, le nargait elle avec une boisson chaude, lui qui mourrait de froid trempé comme un malade... Il la regardait, des yeux de merlants fries, il voulait tellement son pardon, même si il n'était pas immédiat même si elle ne lui disait pas mais il voulait juste ne pas la perdre, et même si dans ce cas elle ne voulait plus d'une relation amoureuse avec lui il accepterait il savait juste qu'il la voulait et basta... Lui qui avait toujours rêver de former une famille, un bébé et une femme dans le même genre que Rachel Menken, il l'avait trouvé mais l'avait laissé filé lorsqu'elle lui avait alors dis les trois mots tant attendu normalement.

Duncan ne bougea même pas lorsque l'éclair retentit, pour lui ce n'était que son coeur qui une fois de plus perçait un trou de plus dans son corps, il était si cassé qu'il n'était même pas étonné que ça pète encore... Malgré qu'il ne se soit pas rendu compte que c'était pas possible qu'il se brisse si fort, et la lumière de l'éclair ne le fit même pas comprendre que ce n'était pas lui mais bel et bien le temps qui se gatait... Il vit uniquement Panamee bouger légèrement, sursautant alors, il fronça les sourcils de quoi avait elle peur ? Il se retourna alors regardant derrière lui pensant alors que quelqu'un était derrière lui près à le tuer mais rien, que son sac de bougies, il fronçait toujours les sourcils d'incompréhension et regarda alors Panamee, il était totalement perdu dans cette situation que faire...

Elle ouvrit enfin la porte, voulait elle alors le voir malgré tout ? Il la regarda avancé, mais ne voulait pas qu'elle soit mouillée, il se rapprocha alors doucement laissant ses bougies derrières lui, le mot également, il s'en foutait de tout, si elle voulait il était même capable de placarder sa photo et sa phrase dans toute la ville, de le crier depuis le toit de la maison il était prêt à tout pour elle, il s'avança alors et petit à petit, elle aussi était sous la pluie, il sourit légèrement lorsqu'il se trouva près d'elle son corps, son odeur lui avait tant manqué, c'était si bon et si douloureux de la voir, tant de semaines sans elle sans nouvelles, sans un signe de lui, il avait merdé totalement, il n'était qu'un idiot... Il s'approcha d'elle voulant la prendre dans ses bras mais ne sachant pas si il le pouvait il posa alors uniquement une main sur le visage de la jeune femme et il se remit à pleurer de plus belle. Et d'une voix tremblante et malheureuse il se mit alors à parler.


_Je suis désolé Panamee croit moi s'il te plait, il le faut, je ne suis qu'un... idiot, je m'en veux, si tu savais... je... Je n'aurais pas dû partir, mais c'est compliqué... Je...

Il soupira alors et baissa les yeux, avant de reprendre.

_C'est la première fois qu'on me le dit, et que mon coeur s'emballe, que je ressens la même chose mais que pour autant ce sentiment m'éffraie Panamee crois moi, je suis dingue de toi, mais je n'ai su te répondre, je ne sais aimer, je ne sais le dire, et je n'ai jamais eu cette éducation...

Il releva la tête et la regarda, il venait quand même de dénier sa langue et son coeur il venait de lui dire ces sentiments même si il ne lui avait pas retourné les mots d'amour qu'elle lui avait balancé en pleine tête il lui avait dis être amoureux d'elle mais ne sachant pas le dire pour lui c'était dur, il reprochait à ses parents de ne pas lui avoir appris il n'avait jamais entendu ses parents le lui dire, il n'avait entendu que des jeunes filles le dire mais paroles en l'air, là c'était différent, cette femme lui avait dis et là son coeur s'était formé ou c'était ouvert, ouvert à elle uniquement c'était dingue, elle lui avait fais découvrir une partie de lui totalement inconnue jusqu'à présent, il était si dingue d'elle il ne pouvait être sans elle.
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Message(#) Sujet: Re: Sometimes the nightmares are real Sometimes the nightmares are real EmptyDim 24 Jan 2010 - 19:52

Sur la pointe des pieds à regarder son jardin, elle cherchait à comprendre le mot doux du jeune homme ; mais la pluie et l'éloignement des deux êtres les séparaient. Elle se mit soudainement à froncer les sourcils en collant un peu plus sa joue contre la vitre, cherchant coûte que coûte à comprendre la phrase de ce dernier. Finalement, elle lâcha rapidement l'affaire, trop persuadée de retrouver un mot bateau et non "Je suis rien sans toi". Lançant un oeil à son dogue dans l'espoir d'avoir une réponse, elle le vit remuer la queue à la vision de Duncan sur la pelouse, et en conclut que ce n'était pas si important que ça en avait l'air. Puis, toujours en haut dans son donjon - elle voyait les fines lèvres de son ex-petit ami (ou du moins ce qu'elle croyait), entrain de remuer, et les circonstances faisaient qu'elle comprenait chacune des syllabes. Il pleurait à chaudes larmes sous ses fenêtres, elle relisait la phrase sur la bouche du jeune homme ; les disant elle même pour vérifier qu'il n'y est pas d'erreur d'incompréhension. "J'ai besoin de toi." avait elle compris sur la mâchoire du jeune Thomas qui ne cessait de la regarder, et comme réponse elle se dégagea une nouvelle fois de sa fenêtre, l'esprit fuyard. Fermant les yeux en claquant les dents de peur de faire une bêtise, elle se contenta de tirer d'un bras le rideau de la chambre d'Oliver, et partit hors de la pièce. Son chien lança un aboiement - comme en désaccord avec la situation - et attrapant la gueule de son canin pour l'empêcher d'hurler et de réveiller son fils, elle tira le molosse par le collier à l'extérieur de la chambre. Alors qu'elle s'apprêtait à laisser tranquille son fils en l'embrassant sur son front, elle vit Mowgli et son énorme gueule d'adulte entrain de grogner après sa maîtresse. Manquait plus que ça, elle le tira de toutes ses forces vers le couloirs, s'agrippant de temps à autre aux murs pour pousser le molosse de soixante kilos hors de l'enfant. Un coup de pied au derrière pour le faire déguerpir, elle le vit se mettre sur ses pattes (oui, parce que auparavant, elle le traînait) et fermant la barrière, elle descendit à son tour au rez de chaussée.

Là, elle se dirigea dans sa cuisine qu'elle alluma - avec une envie extrême de chocolat, et alors qu'elle préparait son bol sous les regards du canin qui tournait autour de ses jambes, elle se munit de sa tasse et appuya sur le bouton de sa machine. Elle avait passé le temps de préparation de sa boisson à regarder Duncan, qui s'était finalement redressé pour la contempler à travers la fenêtre du bas. Le bras tendu à relever l'étoffe la cachant de l'intimité, elle le reluquait dans ses pleurs sans rien dire et au moment où elle détourna les yeux pour regarder la machine, elle entendit un bruit sourd. Prise d'une certaine panique, elle avait déjà compris que les informations l'avait annoncé - et eut un sursaut pénible où elle dût se retenir à son comptoir. La peur des orages, elle l'avait eu depuis sa plus tendre enfance, depuis sa naissance en réalité. Ce sursaut remonta jusqu'à son propre cerveau où elle l'encercla de ses doigts ; tentant de se calmer sans grand succès, et au moment d'ouvrir un oeil elle aperçut cet éclair transperçant sa cuisine. Froussarde, elle se parlait à voix basse comme étant petite, attrapant au passage sa tasse de chocolat chaud où elle approcha son visage pour ressentir l'odeur chaude de sa boisson, mais rien ne pouvait l'apaiser. Ni même son bol, ni même personne. A moins que... Quelque part, ses yeux la trahissaient et elle savait qu'elle avait besoin de Duncan, au moins pour l'orage. Alors, attrapant son verre de chocolat en main, elle partit en direction de son entrée sous les regards suspects de son chien, et ouvrit la porte.

Tout d'abord légérement puis entièrement, elle venait de porter sa main libre sur la poignée et d'ouvrir sa porte du perron, là où se tenait le jeune homme qui la contemplait, tout mouillé. Laissant cette dernière ouverte, elle fit un pas puis un autre vers lui en portant sa tasse sur ses lèvres - comme pour s'empêcher de prendre la parole ou de dire quoique ce soit, elle se contentait de s'avancer vers lui, sans rien dire. Arrivée à sa hauteur où les gouttières lui lancèrent quelques gouttes provenant du ciel, elle le vit se rapprocher et par peur ; elle recula. Apeurée, elle se remit sur les marches de son perron où le toit la protégeait de la pluie, tandis qu'il faisait de même en silence où les larmes pénétraient les iris bleutés du jeune homme. La gêne l'avait envahi, Panamee qui n'attendait plus rien de sa part le fixait d'un air triste - et alors qu'il approcha sa main contre sa joue, comme une étrangère, elle recula une énième fois en refusant qu'il la touche. Elle le vit se mettre à pleurer à plus grands degrés et s'en voulait déjà, mais n'ayant pas envie de lui pardonner aussi facilement, elle apporta son bal contre sa bouche et prit une nouvelle gorgée au moment où elle l'entendit se mettre à parler.

    « - Je suis désolé Panamee croit moi s'il te plait, il le faut, je ne suis qu'un... idiot, je m'en veux, si tu savais... je... Je n'aurais pas dû partir, mais c'est compliqué... Je... » Il tremblait de tout son corps, elle était d'ailleurs fautive de l'avoir laissé sur la pelouse, mais Duncan l'avait voulu. Durant tout le discours du jeune homme qui lui brisait le coeur, elle abaissait le regard vers les chaussures trempées de l'homme qu'elle aimait - cherchant autre chose à contempler que ce visage en sanglots. Elle avait de plus en plus mal au ventre à chaque parole, s'excuser ne faisait pas tout, et n'ayant plus rien à lui dire elle l'écoutait raconter tous ses problèmes sans fléchir, ne faisant que froncer les sourcils. Puis, relevant le visage en sa direction en cherchant les prunelles du jeune hommes, elle le vit abaisser le minois comme elle l'avait fait plus tôt et ne put qu'extraire un petit sourire sur leur complémentarité.« C'est la première fois qu'on me le dit, et que mon coeur s'emballe, que je ressens la même chose mais que pour autant ce sentiment m'effraie Panamee crois moi, je suis dingue de toi, mais je n'ai su te répondre, je ne sais aimer, je ne sais le dire, et je n'ai jamais eu cette éducation... » Elle était ensorcelée par les dires de Duncan, qui arrivait toujours à lui faire un effet pas croyable. Malgré ce qu'il disait - ses yeux montraient qu'elle avait dû mal à le croire, il était parti - et revenait en avouant l'aimer et être dingue de cette même personne, et pourtant, il était parti. Panamee lâcha un profond soupir à la fin de son dialogue, exaspérée ou indignée à ses paroles, elle se dégagea de la silhouette masculine et commença à marcher sur la pelouse.


Ses yeux lisaient tour à tour les lettres des bougies toujours immobilisées - de son côté maniaque, elle aurait hurlé que la cire fonde sur l'herbe - mais se contentant de parcourir son territoire en lisant la phrase du jeune homme, elle ne le regardait même plus. La demoiselle qui frolait de ses jambes dénudées la cire fondue et dissipée, avançait pieds nus dans l'herbe mouillée sous la pluie ; formant alors la phrase sur ses lèvres : "Je suis rien sans toi." Elle eut comme un 'boum' dans son coeur et se retourna immédiatement en direction de Duncan, pleurant doucement à travers la pluie à chaque syllabe qu'elle prononçait. Cette phrase, elle l'avait attendu pendant des jours. Panamee qui sanglotait en contournant les bougies - se ramena bientôt à ses côtés, tentant de savoir si son coeur battait toujours lui ou pas, et alors qu'il voulut rétorquer elle prit la parole.

    « - Tais-toi. » disait elle en sanglotant et en se séchant les larmes dans un revers du bras, elle s'avançait vers le perron où sa porte était toujours ouverte - encore chanceuse que Mowgli ne soit pas sorti, songeait elle. Et, à deux doigts de claquer la porte derrière Duncan, elle entendit encore un éclair où l'orage semait la terreur dans le cerveau de la demoiselle, et voulant écraser la poignée de la porte contre sa main, elle fit de grands pas en direction de l'homme en et s'arrêta devant le jeune Thomas, totalement destabilisée et paniquée - en pleurs. « J'ai peur de me faire briser le coeur une deuxième fois... » Elle pleurait à chaudes larmes et tentait de les arrêter face à Duncan, cherchant un moyen de lui faire comprendre qu'elle avait souffert et qu'il l'avait fait souffrir. « Et j'ai peur... j'ai peur de t'ouvrir mon coeur pour souffrir à nouveau, Duncan. » avouait elle - si bien elle avait peur de l'orage, si bien elle avait peur de sa relation - et alors qu'elle le fixait droit dans les yeux en se mordant les lèvres, elle chialait avec de petits yeux larmoyants qui le suppliait.
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Message(#) Sujet: Re: Sometimes the nightmares are real Sometimes the nightmares are real EmptyDim 24 Jan 2010 - 23:47

Duncan était loin de s'imaginer que le chien de la jeune femme lui faisait vivre un enfer, il avait entendu l'aboiement, mais celui ci voulait il réellement que Panamee aille voir Duncan, car oui il faut bien l'avouer Mowgli avait un amour dingue pour Duncan et c'était réciproque, ce chien l'éclatait, géant et tout fou, ça le faisait rire, il se souvenait de la première fois où il l'avait vu, la jeune femme n'arrivait pas à avoir raison de lui mais Duncan avait su lui parler et surtout le regarder pour qu'il obéisse au doigt et à l'oeil et même si il avait encore du chemin à faire avec ce chien il voulait aider Panamee dans son éducation comme il voulait beaucoup voir même énormément s'occuper d'Oliver avec elle, elle le méritait, elle était un amour de bonne femme et il voulait participer à la vie de la jeune femme et son bébé. Même si effectivement il merdait peut être de trop.

Duncan ne savait pas que la jeune mère avait une peur bleue de l'orage, lui n'en avait rien à faire de toute façon et même si il en avait peur réellement il savait que ce n'était pas le moment de fuir il avait beaucoup trop fui dans sa vie pour le faire à cet instant, il savait juste que pour le moment c'était elle qui comptait et rien de plus. Il avait tellement envie de réparer ses erreurs, c'était horrible comme il s'en voulait il n'aurait jamais du partir il n'aurait jamais du l'abandonner sans nouvelle il aurait du lui dire avoir besoin de temps pour réfléchir pour penser à tout ça ne pas être pret à le dire à le ressentir mais non... Mais non la fuite avait été selon lui la solution sur le coup la plus simple mais en réalité ce n'était pas celle qu'il aurait du emprunter il aurait du lui parler, chose qu'il n'a jamais appris à faire à cause de ses parents.

Il la vit alors à la fenêtre elle le regardait lorsque le chocolat coulait, lui pendant ce temps se demandait franchement ce qu'elle pouvait faire de beau dans sa cuisine, mais rien n'était important tant qu'il la voyait encore tant qu'elle n'était pas retourné se coucher sans même lui avoir dis... Elle était là devant lui certes loin mais elle était présente.

Duncan la vit alors reculé lorsqu'il s'approchait, il était mal, il s'en voulait encore plus un éclair se forma dans son coeur et le brissa encore un peu plus, c'était un peu comme si quelqu'un s'amusait à écraser chaque morceau de son coeur à chaque fois qu'elle le repoussait, qu'elle lui parlait ou non qu'elle le regardait son coeur se brissait et formait de la poussière... Il la toucha alors et elle se recula alors c'était le drame ses larmes se multiplièrent, elle lui en voulait tellement que pour lui la seule chose de bien qu'il restait à faire était de mourir... Il était pret à tout même de se donner la mort pour sauver la sienne, si il devait choisir il préférait même effacer de la mémoire de Panamee son existence, elle méritait mieux que lui mais lui était si dingue d'elle qu'il ne voulait qu'elle. C'est alors qu'il se mit à lui parler, lui disant ce qu'il pensait qu'elle devait entendre, il n'était toujours pas doué dans les paroles, dans ses phrases ou quoi mais cela venait du coeur essayant alors de la toucher par les mots même si cela ne réparait jamais tout. Mais alors qu'il parlait il vit la jeune femme baissé les yeux, elle ne voulait pas le regarder elle semblait indifférente à ces paroles, quoi de plus normal ? La rancoeur, la haine et tout un tas de sentiments devaient se mêler en elle, c'était compréhensible et à aucun moment Duncan ne lui en voulait elle avait totalement raison de lui faire payer tout cela. Il baissa alors les yeux et croisa un instant ceux de Panamee qui remontait à la surface, mais il ne s'était pas attardé là dessus, oui il se complétait d'une certaine manière même si c'était grave le bordel dans sa tête, une chose horrible, ils étaient si différents mais pourtant il était raide dingue d'elle. Il lui ouvrait enfin son coeur, il n'était peut être jamais trop tard, ce n'était pas comme si cela faisait 20 ans qu'ils étaient ensemble...
Il la vit alors partir dans l'herbe il se retourna et descendit les marches jusqu'à arriver où la pluie pouvait le toucher, chaque goutte d'eau le gelait sur place, il avait pris l'habitude du soleil et du beau temps, cela faisait quelques temps qu'il n'avait pas vu la pluie et même si le temps était pas si froid que cela pour lui chaque goutte était comme un coup de poignard gelé qui lui transperçait le corps à chaque attérisage sur son épiderme. Elle était alors partit lire ce qu'elle n'avait pas pu voir depuis le haut de la fenêtre il comprit alors sa phrase du 'PAS COMPRIS' elle n'avait su lire sans lumière, qu'elle idiot lui qui pensait avoir le tueur à la tronçonneuse derrière lui, il avait envie de se claquer le visage mais ne fit rien restant là à la regarder marcher pour voir chaque bougie posée sur le sol. Il la vit se retourner d'un coup, avait elle réussit à lire ce qu'il avait écrit dans l'herbe ? Surement vu la tête de la jeune femme, elle fit demi tour revant à lui, il voulait lui redire ces mots de vive voix, mais elle l'arrêta alors parlant avant lui.


« - Tais-toi. »

Elle pleurait à nouveau et la voir pleurer ainsi devant lui le blessait encore plus, il lui avait détruit son coeur et ce n'était pas excusable ni même pardonnable, il était un homme ignoble, il ne méritait pas le pardon. Il la vit alors retourner à sa porte, elle ne voulait plus le voir et il ne ferait alors rien qui puisse l'enerver c'était son choix il le respecterait mais il ferait tout pour lui donner une belle vie, il la surveillerait alors qu'elle ne serait même pas au courant, il se présent tout en étant un fantome pour elle, car il resterait dans son ombre à veiller alors sur elle. Un autre éclair retentit, cette fois Duncan l'entendit et le vit surtout, il regarda alors Panamee morte de trouille, il se mordit la lèvre inférieur, il avait tellement envie de la protéger de la prendre dans ses bras de l'aimer comme elle avait du l'aimer auparavant, mais c'était trop tard... Beaucoup trop tard.

« J'ai peur de me faire briser le coeur une deuxième fois... » ... « Et j'ai peur... j'ai peur de t'ouvrir mon coeur pour souffrir à nouveau, Duncan. »

Duncan se mordit la lèvre et baissa les yeux, honteux de tout ce qu'il avait pu lui faire endurer de tout ce qu'il lui faisait même endurer maintenant et ce n'était même pas fini contre son insu tout pleins de choses allaient encore se passer le liant alors à des emmerdes...
Il soupira alors essayant de se controler il ne voulait pas pleurer encore, il avait déjà les yeux explosés à force d'avoir pleurer pendant des semaines et de pleurer encore maintenant, et la phrase 'vas y pleure, tu pisseras moins' était loin d'être réelle, il pouvait témoigner même. Il releva la tête et la regarda, que dire que répondre ? Il n'en savait rien...


_Je n'ai jamais voulu te faire souffrir Panamee, je te l'ai toujours dis tu mérites mieux, je ne suis qu'un tyran... Mais malgré tout, tu as sû me faire craquer, tu as sû me rendre compte de choses dont je n'étais pas conscient, j'ai mal réagit l'autre jour, et je m'en veux terriblement car la fuite n'a rien arrangé... Je... Je n'aurais pas dû, car je t'ai perdu au moment où je me suis levé de la chaise, je t'ai fais mal au moment où je suis partit et je continue à te faire du mal en étant là, mais ... Je ne suis rien sans toi, j'ai besoin de toi, je...

Il soupira et se massa la nuque, des larmes coulèrent alors sur ses yeux, il voulait lui dire car il savait que si c'était réellement la fin de leur histoire il regretterait de ne jamais l'avoir dis, il voulait lui montrer qu'il était capable pour elle de lui dire, de le penser en plus, mais rien ne sortait ça restait sur le bout de sa langue coincé, comme accroché à sa langue, il soupira et serra le poing d'énervement, pourquoi ne pouvait il pas le dire ? Il pleurait et frisonnait de froid, il était mort de fatigue, et n'avait qu'une envie dormir, cela faisait des semaines qu'il ne dormait que très peu, il était à bout de nerfs comme elle devait l'être également.

_Je... Je ... Je suis désolé...

Il se mordit la lèvre il ne la regardait pas, il ne savait même pas si elle comprenait les '[b]Je[b]' a répétition, ce qu'il voulait lui dire et l'intention qu'il avait à vouloir lui dire...
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Message(#) Sujet: Re: Sometimes the nightmares are real Sometimes the nightmares are real EmptyLun 25 Jan 2010 - 13:47

Après sa terrible balade dans le jardin sous les éclairs, elle qui marchait pieds nus à travers les bougies put comprendre le mot signifié par le garçon - un faible sourire aparut alors qu'elle pleurait sur son visage, mais bien sûr il ne le vit pas. Puis, elle se mit à la même hauteur que le jeune homme ; lâchant quelques larmes par ci par là, elle avait toujours les mêmes doutes sur son couple, malgré la déclaration qu'il avait pu faire. Elle avait peur de subir encore cette même douleur, et si ça avait été le cas elle l'aurait sûrement plaqué une bonne fois, et alors qu'elle était effrayée et qu'il s'épuisait de fatigue avec ses paroles, elle le vit reprendre la parole. Et là, tout changea à jamais.

    « - Je n'ai jamais voulu te faire souffrir Panamee, je te l'ai toujours dis tu mérites mieux, je ne suis qu'un tyran... Mais malgré tout, tu as sû me faire craquer, tu as sû me rendre compte de choses dont je n'étais pas conscient, j'ai mal réagit l'autre jour, et je m'en veux terriblement car la fuite n'a rien arrangé... » Elle l'entendait soupirer à travers chacune de ses phrases et faisait de même, regardant un moment les yeux bornés de rouge du jeune homme, elle se mordillait la lèvre de le voir aussi crevé. Elle ne l'avait jamais vu dans un tel état - oui, elle aurait pu dire qu'il était affreux, mais il était ignoble pour elle, et quelque part dans ce monde, ça la réjouissait. A chaque fois que la jeune mère tentait de le regarder, leurs yeux divaguaient pour ne pas avoir à ses croiser ; bien trop dur de se contempler après tant d'attente. Alors comme en opposition, au moment où elle daigna pointer ses pupilles noires dans le regard de Duncan, elle le vit abaisser ses prunelles bleues sans vraiment le vouloir. Elle aussi n'avait pas très bien dormi ses derniers jours, pour plusieurs raisons, dont le jeune homme en était la principale : elle avait froid la nuit et se réveillait au moindre bruit, paniquée. Ecoutant chacune des phrases de ce dernier, elle avait cette boule au ventre qui lui disait de faire un pas ; mais sa cervelle restait réticente et préférait l'entendre terminer tout ce qu'il avait à lui dire. Alors, bouche-bée et muette, elle buvait les propos du jeune Thomas avec tristesse, il était la faute - s'il était tyran, c'était par sa faute et ses conneries et elle fronçait les sourcils, il ne faisait aucun effort. « Je... Je n'aurais pas dû, car je t'ai perdu au moment où je me suis levé de la chaise, je t'ai fais mal au moment où je suis partit et je continue à te faire du mal en étant là, mais ... Je ne suis rien sans toi, j'ai besoin de toi, je... »


Elle avait peut être parlé trop vite. Panamee hochait la tête à chaque prononciation de mots ou de groupes nominaux comme un acquiesement, elle était totalement d'accord avec les phrases qu'il annonçait : "Je t'ai perdu au moment où je me suis levé", premier hochement. "Je t'ai fais du mal au moment où je suis parti", énorme accentuation sur son hochement. "Je continue à te faire du mal en étant là", elle qui hochait la tête coupa court à son geste, il lui faisait du mal mais elle le préférait ici, à ses côtés. Il oubliait tout de même quelque chose dans la souffrance ; elle avait souffert aussi de son absence, Panamee avait vécu sans lui pendant plus de trois mois, et ça lui faisait encore plus de mal que son départ. Quelque part, il était parti mener la belle vie sur les plages de Hawaï - et elle subissait les coups bas et les commérages de tout Ocean Grove, elle l'avait appris à tort, ce quartier n'était pas aussi grand qu'on pouvait le constater, car tout se savait.

Flashback


Le 23 janvier 2010, Panamee avait pris sur elle pour reprendre le boulot sans rien annoncer - mais après tout, la ville n'était pas si grande que l'on pouvait le constater, sa tasse de café au bord des lèvres, elle attendait la distribution du journal quotidienne. Attendant sous son perron en chaussons, elle vit alors cette jeune trentenaire et son amie (noms non spécifiés pour le bien être de leur santé), courant autour de Apple Road, et papotant chaque jour sur l'état mental de la jeune docteur. Panamee qui ne se préoccupait guerre des cancans, surtout de ses femmes ci, savait pertinnement que derrière ses sourires, se cachaient quelque chose de pas très net. Et voici comment chaque jour, son verre à la main ; elle cherchait à pénétrer dans la vie de ses deux bonnes femmes, et tentait de comprendre pourquoi celles ci faisait chaque jour et à la même heure, leur footing sous son pavillon.

    « - Il paraîtrait que le couple à bosses de monsieur Thomas et du docteur McCawley soit réduit à néant, il s'est enfui d'Ocean Grove. »
    « - Et moi qui était persuadée de les voir avec un autre bambin au cours de cette année, elle se contentera d'un autre chien. »
    « - Je ne suis pas si attristée pour la jeune femme, elle est forte alors elle surmontera, j'attend juste le retour du beau mâle (peut être que je pourrai me le faire, qui sait ?). »


Elles remarquèrent enfin l'apparence de la jeune mère qui les regardait au loin, et dans un sourire, elles continuèrent leur route sans rien dire - avant de reprendre plus belle au prochain carrefour. Panamee elle, usa d'un faible sourire encore apauvri par la chute qu'elle avait fait, et attendit le jeune Newburry en silence, tapotant de sa bouche la crème déposée sur sa tasse à café. Et c'est ainsi que le mois de février arriva sous un beau soleil de la côte ouest, sortant en peignoir sur le parvis de sa maison ; qui elle rencontra ? Les mêmes bonnes femmes attachées à leur histoire de quartier. Le 9 février 2010

    « - Tu te rends compte que ça fait aujourd'hui deux semaines qu'elle n'a pas de nouvelles ? »
    « - Comment tu peux le savoir ? T'es pas sa mère à la jeune McCawley à ce que je sache. »
    « - Certainement pas, mais j'ai bien vu la pauvre femme entrain de se faire à manger et regarder 'Jules and Mimi'. »


Le 3 mars de la même année, ses petites habitudes d'attendre Landon et son courrier n'avait pas changé, sauf qu'elle se levait plus tard pour ne pas avoir à attendre ce couple de footing. Malgré elle, au moment de pousser la poignée, elles apparurent sans plus attendre avec ce petit salut de la main ; gestuelle anodine poussée par l'hypocrisie pensait Panamee qui vit le jeune garçon arrivé à vélo, sauvée par le gong.

    « - Je pense que je vais essayer de lui faire rencontrer des hommes à cette pauvre petite. »
    « - On devrait arrêter de parler systématiquement d'elle à chaque footing, tu le sais ? Tu pensais à qui ? »
    « - Personne en particulier, je me dis simplement que au bout de trois mois, ça ne se fait pas de regarder la rediffusion de 'Jules and Mimi', on va la perdre avec ses feuilletons à l'eau de rose. »


Alors qu'elles saluaient la jeune femme et sa tasse à café, les deux commères utilisèrent de leur charme pour sortir cet incroyable sourire ; et un mois et demi après sa rupture, Panamee réussit à faire de même : elle serra les dents d'une manière crispée et sournoise, avant d'extraire un magnifique écartement de la mâchoire, je suis hypocrite je le sais.

Flashback Ended


    « - Je... Je ... Je suis désolé... », elle écarquillait les yeux comme pour tenter de comprendre ce qu'il avait voulu dire, ce qu'elle espérait avoir voulu entendre.


Sans rien dire, elle le voyait se masser la nuque en tremblant de tout son corps - il mourrirait d'hypothermie, c'était ce qu'elle avait convenu dans l'un de ses cauchemars où elle lui courrait après. Panamee l'entendait tousser et serrer les membres pour recouvrir de la chaleur - et comprit bientôt qu'il avait besoin de son aide, elle se mordillait la lèvre au même instant où il faisait de même, sauf qu'il ne la regardait pas. Avait il voulu lui dire "Je t'aime", son coeur lui disait oui et sa tête répondait non. Elle essayait d'entendre dans ses pronoms la suite de la phrase, pas un désolement, mais un amour non-prononcé, mais finalement, elle lâcha l'affaire en l'entendant soupirer et sortit de ses pensées.

La pluie tombait de plus en plus fort sur le corps des deux personnes, et alors qu'elle entendait l'orage en claquant les dents, elle reprit le chemin vers sa maison - se retournant qu'une fois avoir atteint son entrée. Elle le voyait le jeune homme qui n'osait même plus l'aborder, et fronçant les sourcils ne comprenant pas son immobilité ; elle s'adossa contre sa porte et le contempla en silence. Un profond soupir s'émanait de ses lèvres qui en disait long sur leur relation, elle fermait un instant les yeux comme pour se remettre les idées en place, avec ce noeud au ventre, et l'étouffement de l'orage la fit tout d'un coup trembler et elle se sentit presque coupable de lui annoncer ses quelques mots. Dans un esprit totalement contradictoire, elle penchait la tête en se tenant à sa porte - laissant tout d'un coup échapper un faible sourire, un début de relation, et regardant les éclairs qui s'avachissaient sur sa pelouse, elle eut ce petit air d'enfant malheureux.

    « - Je ne veux pas rentrer chez moi. », annonçait elle dans un murmure - se remémorant leur début de relation, elle restait debout devant lui avec sa tasse de café sous son nez, et dans un autre souffle, elle finit rapidement sa phrase avec quelques larmes. « - Je peux dormir avec toi, cette nuit ? » avouait elle par peur de l'orage, peur de la solitude et peut-être par l'envie de faire le premier pas, elle laissa éclater ses quelques pleurs sur son visage sans avoir envie de les sécher, jugeant nécessaire de le contempler de sa porte.
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Message(#) Sujet: Re: Sometimes the nightmares are real Sometimes the nightmares are real EmptyLun 25 Jan 2010 - 21:43

Duncan était tout de même intriguée par les pas de la jeune femme dans l'herbe, de plus elle était pied nus, il ne voulait pas qu'elle tombe malade, quoi que cela permettrait alors qu'il s'occupe d'elle elle le laisserait peut être une place dans sa vie si elle était malade et si elle ne pouvait alors pas s'occuper de son fils, lui qui s'entendait bien avec Oliver et avec qui ça passait aurait peut être une chance de se rattraper si la jeune femme tombait malade, mais bon... Il ne voulait pas la voir mal ou malade pour son plaisir de s'occuper d'elle. Il avait beau être égoiste il n'était pas aussi couillon que cela avec elle. Duncan voulait parler, voulait dire ce qu'il avait à l'intérieur ce qu'il avait toujours gardé au fond de lui, il savait qu'elle était malheureuse du fait qu'il soit partit, qu'il n'est pas été là, mais lui l'avait été aussi il l'avait punie et c'était punie et rien que pour ça il voulait se racheter, lui qui pensait partir qu'une semaine, avait alors vu les jours défiler de plus en plus, la première semaine n'avait été que pleurs, la seconde avec Heaven n'avait été que questions, et la troisième encore plus, il pesait le pour le contre, il se remettait en cause et se haissait chaque jour un peu plus, le fait de l'avoir revu d'avoir reformer un couple d'une semaine ensemble avait fais que Duncan s'en voulait plus que tout et se détestait comme jamais personne ne pouvait le faire, il était un gros con, et il voulait à présent se racheter une bonne conduite et s'y tenir.

Alors qu'il était là à parler et soupirer de temps à autres, il entendait comme un écho de ses soupirs à chaque fin de phrase, Panamee soupirait tout comme lui, ils souffraient tout deux, alors qu'il suffissait qu'ils soient ensemble pour être heureux, Duncan n'avait jamais gouté au bonheur avant de la connaitre, il n'avait jamais été aussi gentil et attentionné envers une femme qu'avec elle, il prenait soin d'elle et de son fils, ainsi que son chien avec elle il s'était vu faire un tas de trucs qu'il n'aurait pas fais pour une autre, le lit du petit, la maison en pain d'épices, mais aussi la virée à la plage avec tout un tas de sac de voyage pour que Panamee ne manque de rien, il avait même préparé un panier garni bourré de nourriture, il avait nourri Oliver avec un yaourt essayant tant bien que mal de mettre plus de yaourt dans le ventre du petit que sur son visage et ses cheveux... Il faisait des efforts malgré le fait qu'il soit maladroit il faisait tout pour lui plaire et être le copain parfait, et le 'père' parfait, il voulait qu'Oliver ait un père, un père présent et aimant, il ne voulait pas que celui ci vive sans père, Duncan avait vécu sans ses parents pourtant il en avait encore deux en vie mais pour lui ils étaient comme mort, étant petit, aucun d'eux ne s'occupait de lui comme ils auraient du le faire, Duncan n'avait pas eu une enfance heureuse malgré le fait que tout le monde pense le contraire, mais en réalité personne ne connait le fond de Duncan ses souffrances, ses erreurs et ses souhaits les plus chers, et pourtant il rêve ce petit, il rêve d'un monde où... Non il ne dira rien car cela ne sert à rien de vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tuée.

Panamee et Duncan dansaient tout deux dans leurs attitudes, l'un d'eux baissait les yeux l'autre les levait puis inversement, sans pour autant trop se croiser, l'un soupirait l'autre répondait d'un même soupirs ils étaient si mignons ensemble... Duncan se sentait mal également, il avait mal intérieurement mais n'essayait de ne pas trop le montrer même si cela se voyait à sa sale gueule qu'il n'avait pas beaucoup dormir, mais beaucoup pleuré et beaucoup trop cojiter dans sa petite tête, et même si il avait prévus tout un discours ou du moins les grandes lignes à lui dire une fois face à la jeune femme il ne savait plus quoi dire car tout ce qu'il pouvait dire ne suffirait pas à se faire pardonner, les paroles parfois ne suffisent pas des gestes et des regards sont parfois utils et complémentaires à ce qu'il voulait dire, sauf que là seul les mots sortaient, elle l'avait repoussé il ne voulait pas se rapprocher une nouvelle fois de lui cela lui avait fais trop de mal de la voir reculer alors de reculer à son touché de la main, il avait été blessé mais rien comparé à ce qu'il avait du lui faire endurer aussi bien à elle qu'à son fils après tout le petit aussi avait dû souffrir.

Duncan ne pouvait imaginer l'enfer que Panamee avait du vivre en restant ici c'était peut être pour cela que lui aussi était partit pour ne pas entendre les cancans de la ville, des femmes qui n'avaient rien d'autres à faire que de critiquer tout et n'importe quoi, de commenter la vie des voisins, lui au moins n'avait rien vu, ni même entendu de toute façon il n'avait pas pû avoir un seul écho car il s'était coupé du monde et avait mis une loi entre Heaven et lui ne jamais parler de ce qu'il se passait à Ocean Groove de toute façon elle n'allait pas parlé de Panamee car elle aurait très vite vu les regards de Duncan passé aux pleurs et à la tristesse même si elle n'avait pas eu besoin d'en parler pour voir par moment Duncan totalement ailleurs, il n'était plus le même depuis qu'il l'avait connu et n'était pas le même sans elle, maintenant il était rien sans elle, et ça c'était dingue, ça l'effrayait mais en même temps il aimait car il voulait aimer et avoir une famille normal avec une femme aimante, un chien, une maison et un bébé surtout, tout ça entouré d'amour.

Il parlait alors essayant tant bien que mal de dire ses trois mots si doux mais si douloureux surtout, il n'avait pas réussi il s'excusait de ce qu'il lui avait fais endurer mais aussi du fait de ne pas pouvoir lui dire concrètement qu'il l'aimait, il était énervé contre lui contre le fait de ne pas pouvoir parler se dénier la langue, il voulait cracher le morceau mais celui ci était tellement accroché à sa langue que rien ne pourrait le faire sortir. Il avait froid de plus en plus, il était même gelé, la pluie l'avait entièrement trempé jusqu'aux orteils, si il rentrait quelque soit l'endroit il devrait alors passé à l'essoreuse ou bien au sèche linge pour un bon séchage. C'est alors que la jeune femme prit la parole...


« - Je ne veux pas rentrer chez moi. »

Duncan ne put que sourire légèrement, il se souvenait de cette phrase; il se souvenait lui avoir dite, d'un ton timide mais entreprenant, comme un garçon ne voulant pas aller se coucher après manger alors que demain il avait école, il la regarda alors enfin, elle lui avait tellement manqué, c'était dingue, il était dingue d'elle oui, son coeur battait la chamade pour elle même si là en l'occurence il était en cendres, mais il sentait quand même des phénomènes bizarres se produire dans son corps... C'était elle qui avait les clés de son corps.

« - Je peux dormir avec toi, cette nuit ? »

Duncan se rapprocha alors d'elle arrivant à l'abris sous le perron, il sentait à nouveau son odeur, il se sentait si bien à ses côtés c'était tellement bon, et si douloureux tout de même à la fois, il avait peur, il n'avait pas fais de premier pas car il ne savait pas sous quel pied dansé, il ne savait que lui dire, il ne savait comment agir pour ne pas se faire remballer une autre fois, il voulait la prendre dans ses bras lui dire que tout ira bien, il ne voulait pas souffrir d'un nouvel éloignement avec elle, c'était pour ça qu'il restait de marbre.

_Et toutes celles que tu voudras Panamee.

Il se rapprocha d'elle et il ne put se retenir, des larmes coulèrent à nouveau, il la prit dans ses bras tant pis si elle le repoussait elle le repoussait en même temps elle ne voulait pas rentrer chez elle et elle ne voulait pas dormir seule alors bon... Il lui murmura alors tout en sentant l'odeur de ses cheveux, si doux, si bon.

_Je ne veux pas rentrer chez moi non plus, ma place est à tes côtés, je suis là, je te protègerais de l'orage.

Il déposa un baiser sur son front et la regarda alors se retirant doucement ne sachant pas si elle voulait qu'il reste là à la tremper même si elle était également aussi trempée que lui, une bonne douche ne pourrait leur faire que du bien.

_Je peux toujours te construire une cabane en drap contre l'orage si tu veux.

Il sourit légèrement en coin, il essayait de se décontracter même si ce n'était pas encore gagné même si il avait encore beaucoup de travail avec elle, et même lui même après tout. Mais voilà il voulait la revoir sourire il voulait faire comme si rien ne s'était passé pour la revoir sourire et être heureuse car être malheureuse lui faisait trop mal, il ne voulait pas qu'elle souffre, il ne voulait la voir qu'heureuse et rien d'autres, c'était son bonheur à elle qui comptait, il posa alors sa main en même temps qu'elle sur la poignée de porte et ils ouvrirent alors la porte... Il la regardait timidement, n'osant pas encore posé ses yeux sur elle, et alors qu'il la regardait, Mowgli lui sauta dessus, lui léchant alors la gueule... Duncan posa ses mains sur le chien pour essayer de le calmer, au moins lui était heureux de le revoir malgré son absence, il sourit alors et rit même du fait des chatouilles du chien, il arriva enfin à le calmer et le faire s'assoir mais on pouvait voir le chien toujours heureux et fier de le revoir, il se tourna vers Panamee mal à l'aise, les retrouvailles avec Mowgli n'était pas les mêmes qu'avec sa maman... Il passa ses manches de pulls sur son visage et lui lança alors.

_Je vais devoir retourner sous la pluie pour me rincer...

Il était tout baveux, il avait vraiment besoin d'une douche à force de trainer partout.
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Message(#) Sujet: Re: Sometimes the nightmares are real Sometimes the nightmares are real EmptyMar 26 Jan 2010 - 22:54

Elle s'apprêtait à lui barrer sa vie privée à tout jamais - mais quelque chose lui donnait envie de lui faire confiance, l'amour peut-être et alors qu'elle se décidait à claquer la porte, elle se retourna avec ce petit penchement de la tête. Un long moment de silence venait d'infiltrer la bouche de Panamee, ses lèvres entrouvertes, elle laissait passer cette brise dans sa mâchoire en attendant le bon moment pour parler. Et, ses yeux qui se mettaient à fixer le jeune homme ; eut pendant un moment un soupçon de contentement, et elle se mit à faire un petit sourire. Le voir aussi trempé lui rappelait les bons moments passés à ses côtés, elle s'était sentie bien entre ses bras - peut être trop bien à son goût, et désirait recommencer. Alors les mains plaquées contre la porte avec sa nuisette en soie mouillée par la pluie, elle lui souriait, la demoiselle ne l'avait pas pardonné de tout ; et à la moindre erreur, rien qu'au regard de cette dernière, il se savait à la porte. Un petit air toujours attristé qu'elle ne ferait pas disparaître de si tôt, elle le contemplait de son petit écartement de la mâchoire, regardant son petit ami (car il l'avait été encore durant son absence) avec tristesse. Panamee entrouvrit véritablement la bouche, et laissa couler cette stupide phrase d'entre ses lèvres - comme une lettre à la poste, elle lui avait répété mot pour mot la première phrase de leur relation. Comme réponse, elle eut un boomerang de sourire de la part de Duncan, ne sachant comment trop l'approcher elle s'était reculée à l'intérieur de la maison, pataugeant dans des flaques d'eau. Ce genre de marres qu'elle serait obligée d'essuyer avant de s'endormir, c'était ça être maniaque.

Regardant un moment son parquet, elle eut une fine moue désagréable, énervée d'elle, et reposant ses pupilles en direction du mâle, elle le vit toujours aussi loin - en attente de quelque chose, comme ci elle n'avait pas été assez expressive. Elle avait cette horrible impression qu'il ne comprenait pas, une fâcheuse interrogation qui lui faisait mal, elle fronçait des sourcils en restant sur le seuil de sa porte, un pied déjà à l'intérieur. La jeune mère qui n'avait cessé de le contemplé de ses yeux noirs, cette dame perdait patience et s'impatientait, elle racla même sa gorge à travers les bruits de pluie pour entendre une réponse qui ne venait pas. Alors, le poussant un peu plus dans ses bras en guise de début de pardon, elle s'était retirée de la porte tout en restant devant, et d'une voix plus posée et plus calme, lui avait proposé de passer la nuit à ses côtés. A ce moment là, elle sentit le rapprochement et le coup de foudre renaître - le voyant revenir près de la demoiselle, elle eut comme un boom dans la poitrine et n'osait pas le toucher par peur de se brûler et de pleurer. Tout proche l'un de l'autre à se scruter du regard, elle se mordillait la lèvre alors qu'elle pleurait calmement, en laissant les gouttes s'étiraient le long de son visage.

    « - Et toutes celles que tu voudras Panamee. » Une des phrases qui engageait un peu plus Duncan, et qui avait réchauffé la jeune femme en un clin d'oeil, perdant même la parole - elle ne lui répondit pas, préférant le contempler encore dans ses iris bleues. Et, sans qu'elle n'eut à faire quoique ce soit ; elle sentit les bras robustes de cet homme venir à l'encontre de sa fine taille, un slow à la Marvin Gaye qui enivrait ses tympans, elle avait l'impression de la retrouver. Dans un souffle, elle continuait ses pleurs dans le tee shirt trempé du jeune homme, n'ayant pas fini de plaindre sa peine, elle continuait de le faire avec l'encadrement des mains du garçon. Non, elle ne l'avait pas repoussé. Ressentant tout d'un coup l'odeur perdue de Duncan qui se serrait contre elle, cette dernière fermait les yeux en soupirant, passant à son tour ses bras autour de lui en essuyant ses larmes contre son pull. « Je ne veux pas rentrer chez moi non plus, ma place est à tes côtés, je suis là, je te protègerais de l'orage. », disait il dans un souffle, un murmure. Il pleurait aussi et ça s'entendait dans chacune de ses syllabes, alors comme deux vieilles loques sous le perron ; elle le ressera un peu plus pour lui montrer sa petite présence. Bientôt, elle sentit ce doux baiser que personne n'avait pu lui donner ses derniers mois, et un faible sourire aparut sur ses lèvres tandis qu'ils se retiraient de leur étreinte.


Elle se dégagea la première en s'ébrouant légérement comme un animal ; puis regardant la porte entrouverte depuis le début, elle reposa ses pupilles sur les tâches d'eau. Oui, il faudrait vraiment qu'elle nettoie ses flaques avant de s'endormir. Egalement trempée à présent, Panamee eut un petit frisson dans le dos qu'elle tentait de dissiper aux yeux du garçon, et portant sa main sur la poignée, elle fut bientôt rejointe par celle de l'homme. Ils se regardèrent, des petites pépites dans les yeux et dans le ventre, et elle appuya sur l'ouverture de la porte au moment où il se mit à parler pour la troisième fois.


    « - Je peux toujours te construire une cabane en drap contre l'orage si tu veux. » Que diable, sans rien dire, il avait su ce qui la tracassait depuis le début ; ce qui était plutôt effrayant. Elle eut un petit sourire en coin, tout d'un coup rassurée, et fit glisser la porte en même temps que Duncan. Légérement crispée de la saleté de la maison, elle voulut lui demander de retirer ses chaussures, mais ce gros molosse ne s'était pas endormi depuis son départ. Elle le vit se diriger tout droit vers la marre qu'il étala dans le couloir - glissant quelque peu, et sauter sur le jeune garçon, Panamee n'était pas très heureuse, il fallait le dire. Surpris, la demoiselle tournait le regard en direction de son petit ami qui avait chopé le canin en main, tentant de le retirer de sa face ; ce qui n'était pas aussi simple avec le nombre de kilos qu'il avait chopé. Elle secouait la tête avec exaspération, et s'avançant doucement jusqu'à sauter par dessus l'eau rentrée chez elle, cette dernière retira ses chaussons qu'elle regardait avec dédain. Poubelle, hello kitty. Grognant autant que Mowgli, elle le vit tout d'un coup à ses pieds - assis comme un dogue éduqué, et releva le visage autour du jeune garçon qui affichait un petit sourire. Ca aussi ça lui avait manqué. Le voyant passer ses manches contre son visage en se mettant plus de morve qu'autre chose, elle eut un petit dégoût de le voir aussi crade et même un sourire, jusqu'à ce qu'il lui lance cette phrase dans un faible regard. « Je vais devoir retourner sous la pluie pour me rincer. » et elle secouait la tête négativement. Il était rentré, il ne ressortirait pas. Déjà, l'orage ne tarderait pas à faire des siennes, et puis, il allait dégueulasser la maison songeait elle. Panamee redressait le visage et se posait contre la rembarde de son escalier, un petit soupir, avant de poser une main contre son visage pour cacher la vision de Duncan, tandis que l'autre tendait le bras.

    « - Donne moi ton tee-shirt, ton pantalon et ton caleçon. Tes chaussettes aussi. Je vais les laver. » disait elle dans un demi-sourire alors qu'elle écartait les doigts pour entrevoir son petit copain. Elle le vit alors se rapprocher de sa cible et eut presque un frisonnement dans tout son corps, cherchant la source qui se trouvait en face d'elle. « Je te promet de ne pas regarder. » avouait elle en se mordant les lèvres au sujet du corps de Duncan. Elle le connaissait, avait perdu de vue sa silhouette masculine, mais ne doutait pas de le trouver toujours aussi beau.
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Message(#) Sujet: Re: Sometimes the nightmares are real Sometimes the nightmares are real EmptyMer 27 Jan 2010 - 21:40

Le penchement de tête de Panamee lui faisait tourner la tête completement, il adorait la voir bouger sa tête comme ça sur le côté trop mignonne trop à craquer, trop belle, trop trop quoi...
Duncan savait éperdument se trouver sur un fils, capable de tomber dans le fossé à tout moment, il savait éperduement qu'il pouvait sauter de son siège éjectable en un rien de temps il savait qu'il avait le cul entre deux chaises, mais il savait surtout qu'il ferait tout pour rester avec elle l'aimer comme elle l'aimait, et lui rendre parfaitement bien l'amour qu'il avait pour elle même si pour le moment il ne savait pas le dire, car oui il l'aimait il avait une énorme attirance pour elle alors que d'habitudes il n'avait plus aucune attirance une fois l'amour passé, les nuits de folies ou alors la nuit de folie, il se lassait et en l'occurence avec elle non, il se lassait pas bien au contraire, il en voulait toujours plus. Duncan la vit se reculer, et marcher alors dans des flaques d'eau, elle devait être gelée elle également, elle devait mourir de froid, tout comme lui et tout ça par sa faute, il allait sûrement lui faire endurer une petite grippe ou un rhume par sa faute, il regarda les petits pieds tout mignon de Panamee et sourit légèrement, il la savait maniaque il savait qu'elle avait envie de nettoyer, et si lui rentrait chez elle elle le passerait sûrement au sèche linge.

Oui Duncan était interrogatif, il ne savait pas sur quel pied dansé, si il devait s'approcher d'elle la dévorer lui dérober ses lèvres, où si il devait partir la laisser tranquille alors que lui n'avait pas envie de partir il avait envie de la garder près de lui, de la retrouver à toujours dans ses bras rester là contre elle et mourir à ses côtés, il avait besoin de se nourir d'elle pour reprendre des forces. Duncan entendit le raclement de gorge de la jeune femme et sourit en coin, elle s'impatientait, mais lui ne savait pas comment prendre ses mots ses regards et tout ça, alors normal de ne pas réagir non ? Il venait tout de même de se faire remballer une première fois... Mais malgré tout il s'était rapproché quand celle ci avait demandé à celui ci de passer la nuit avec elle, il avait alors fais un pas grace à ses mots, il s'était peut être rendu compte que la jeune femme voulait encore de lui ou du moins voulait rester avec lui était ce l'orage qui faisait cela ou tout simplement son corps et son coeur qui l'appelait ? Il ne savait pas et voulait sûrement ne pas savoir la réponse serait peut être trop douloureuse au jeune homme. Il s'approcha alors d'elle et son odeur l'envouta immédiatement, il aimait ce parfum, sa présence, cette femme tout bonnement, elle était si parfaite à ses yeux qu'il ne pouvait que l'aimer un peu plus juste en sentant son odeur.

Panamee ne répondit rien à la phrase de Duncan, elle ne fit que le regarder dans les yeux, et lui s'y plongea à nouveau comme au début comme avant comme le bon vieux temps où il n'avait pas fais de la peine et du mal surtout à la jeune femme, il plongeait dans son regard comme la première fois, la première fois où il avait plongé ses yeux dedans, il s'y perdait déjà, ça lui avait tant manqué de regarder son joli regard et de trouver ce bel endroit, ce beau regard, pour lui c'était le paradis, mais il se retenait au monde réel ne voulant pas alors paraitre idiot et omnubilé par ses yeux en s'y perdant...
C'est alors qu'il la prit dans ses bras et ne put s'empêcher de l'embrasser sur le front comme il avait toujours fais, comme il faisait lorsqu'il faisait son défi débile comme il le faisait avant de craquer et dérober réellement ses lèvres, il avait toujours gardé ce reflex de l'embrasser sur le front comme une enfant, mais pour lui c'était un baiser qui voulait tout dire, il était si dingue d'elle. Quelques larmes perlèrent sur les yeux de Duncan la sentir contre lui, la sentir pleurer lui faisait mal, mais tellement de bien de enfin la serrer contre son corps c'était si délicieux de sentir son corps contre le sien, même si c'était quand même douloureux, trois mois sans elle comment avait il pu faire aussi longtemps sans elle ? C'est alors qu'il sentit la présence de Panamee se rapprocher un peu plus de lui, elle le serrait contre elle, peut être pour lui montrer qu'elle était belle et bien là peut être pour voir si elle rêvait si lui était bel et bien là ? Allez savoir, mais Duncan lacha un soupir de bonheur et la serra un peu plus contre lui, il était fou d'elle, dingue, accro, mort sans elle, et là il revivait à un micro centimètre son coeur se reconstituait, un grain de poussière s'était lié à un autre pour ne former que un, voilà ce que cet enlacement avait fais dans le coeur de Duncan, rien n'était jamais facile à reconstruire et en amour à son avis il allait galérer pendant un long long moment...


Ils finirent par se retirer l'un comme l'autre de leur étreinte, et Panamee posa sa main sur la porte, Duncan fit de même en même temps qu'elle, ils entrèrent alors Duncan savait très bien que la jeune femme avait peur de l'orage cela se voyait à ses yeux, c'était peut être pour ça qu'il lui avait alors proposé de faire une cabane anti orage, il faisait ça souvent en fait lorsqu'il était petit, trop peureux de l'orage, trop peureux de se retrouver seul chez lui du haut de ses 6 ans, ses parents de sortis, et même si ils étaient présents, il le laissait alors se débrouiller, c'était l'éducation à la dure et Duncan avait du alors très vite apprendre à être doué de ses mains pour construire tout un tas d'abri, il avait même un jour fais un abri anti con dans sa chambre, pour ne pas que ses parents lui parlent... Ca avait marché d'ailleurs pendant une minute...
Mowgli s'amusa à faire la fête à Duncan, le rendant encore plus crade qu'il ne l'était déjà, il regarda alors Panamee tout dégueux de bave de chien et de pluie, il sourit en coin, c'est alors qu'elle regardait les traces que Duncan faisait à force de piétinner dans la maison de la jeune femme, oups il avait tout sali, et elle allait devoir tout nettoyer, il la connaissait, il connaissait ses réactions petit à petit, il avait appris à la cerner même si il lui resterait toujours un grand morceau de mystère chez la jeune femme.

Elle était alors appuyée contre la rembarde des escaliers et le regarda, un petit soupir s'échappa, elle posa ses mains sur ses yeux et lui lança alors.


« - Donne moi ton tee-shirt, ton pantalon et ton caleçon. Tes chaussettes aussi. Je vais les laver. »

Il fronça les sourcils, en gros elle lui demandait poliment de se mettre nu devant elle, était une sorte de défi, une façon de le punir ? Allait elle récuperer ses habits les garder et le mettre à la rue ? En sachant bien sur que les clé de la voiture était dans la poche de son jean's ? Elle ne lui ferait tout de même pas cela si ? Il était septique il se mettait le doute tout seul du coup, pour finir ce n'était si le petit sourire de la jeune femme, ni le mordillement de ses lèvres qui le mettait à douter mais lui tout simplement, il se torturait trop le cerveau pour des idioties...

« Je te promet de ne pas regarder. »

Il arrêta son air septique et sourit elle était si grave mais si attirante, il leva un sourcil la regarda elle avait les mains sur les yeux, pour soit disant lui cacher la vue du jeune homme nu mais en réalité elle les entrouvrait pour voir l'homme justement une vraie chipie. Il secoua la tête alors, et posa ses mains sur le bas de son ventre, à la fin de son t shirt...

_Tu fermes vraiment les yeux alors hein ? Je suis pudique, surtout que... tu m'as jamais vu nu...

Il lui tira la langue, et fit alors monter le t shirt assez rapidement, il était si gelé son t shirt, qu'il ne voulait pas mourir de froid ou rester tel Léonardo DiCaprio accroché et gelé à son t shirt comme il aurait du coller sa langue sur un iceberg -_- idiot de Léo!
Il finit par reposer ses mains sur son bassin cette fois et tout en regardant la jeune femme, d'un petit regard timide mais coquin ou du moins espiègle il décrocha sa ceinture, ses boutons de jean's et le fit alors tomber à côté de son t shirt, il essayait un minimum de salir ou encore plus mouiller le sol mais voilà c'était pas toujours facile. Il était alors en calçon et et chausette il regarda Panamee et leva un doigt vers elle pour lui faire alors un nom en agitant le doigt.


_C'est le moment fatidique, attention demoiselle je vous surveille.

Il sourit en coin, il la taquinait, il faisait comme si de rien n'était comme si ses trois mois n'avaient jamais eu lieu, avec elle une fois à l'intérieur chez elle il se sentait déjà mieux, la voir le taquiner lui faisait le plus grand bien, il reprenait gout à la vie, doucement, un souprçon de bonheur se pendait à ses lèvres. Il fit alors tomber les chausettes et le calçon se retrouvant alors nu... Totalement nu, il regarda la fenêtre au cas où que quelqu'un les espionne personne et heureusement, il n'était pas très pudique mais là oui, il avait quand même honte elle était avec sa nuisette si collé à son corps, et lui était maintenant nu comme un verre... Il laissa ses habits sur le sol et s'avança alors vers la jeune femme, il était sur aucune marche, elle était sur la première se retrouvant alors pour une fois à la même hauteur que lui, il la regarda alors il était près d'elle, il posa une main, une main car il n'avait pas encore totalement confiance pour poser la deuxième, il la regarda et lui murmura alors...

_Tu vas attraper froid avec ta nuisette trempé...

Il descendit doucement sa main contre son corps il n'allait pas la brusquer il n'allait rien faire ne sachant pas ses réactions, mais il restait près d'elle à retrouver le gout du début se perdre dans ses yeux tout en la regardant tendrement comme au début...

_Viens sous la douche avec moi...

Il avait alors lacher ça dans un soupir, il avait envie d'une bonne douche mais ne voulait pas y aller sans elle, elle avait froid et une bonne douche chaude ne leur ferait que du bien, il ne pensait en rien à un moment sexuel entre eux, il pensait juste à leur santé au fait de ne pas tomber malade.
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Message(#) Sujet: Re: Sometimes the nightmares are real Sometimes the nightmares are real EmptyJeu 28 Jan 2010 - 22:48

Elle venait de déposer délicatement ses doigts contre la porte - serrant de son bras gauche la poignée de cette dernière tout en fixant Duncan, elle venait de se faire rejoindre par la main de son petit ami qui avait à son tour posé ses phalanges dessus. Un silence s'installa alors où sa seule et unique réaction fut de regarder le sol, ses joues légèrement rosies, elle n'osait pas regarder le jeune homme en face de peur de se mettre à sourire, ou d'être déstabilisée. Entrouvrant donc la porte d'entrée sans un son, elle la fit glisser vers l'intérieur pour l'ouvrir en grand ; apercevant alors l'inondation que l'orage venait de causer chez elle. Panamee crut s'étouffer dans son propre cauchemar - ayant un petit tic de hausser les épaules rapidement, dérangée par l'eau étalée sur le sol, maniaque songeait elle, non juste de petits troubles. Ses yeux rivés sur le par terre, elle tenta d'escalader la marre pour accéder de l'autre côté, à l'intérieur de son chez elle, et releva la tête en direction de Duncan qui hésitait. Elle le voyait patauger dans l'eau et la présence de son dogue énerva encore plus la demoiselle, regardant son canin entrain de rouler sur le sol jusqu'à son petit copain, elle le voyait glisser dans l'eau dans un amas de poil, héritée. Finalement, elle nettoierait toute cette dégueulasse habitation que lorsqu'ils seront tous endormis - détestant la saleté et la poussière, pour le bien être de son fils et d'elle, Panamee rangeait méthodiquement et par matière ; chacune de ses affaires. Elle poussa cependant un soupir de désolation, qui ne fit que s'accroître en voyant les grosses pattes de Mowgli contre le pull du garçon, encore plus taché et plus sale que auparavant. Elle ne disait rien mais son visage montrait le contraire - énervée de voir toute cette crasse, elle se mit à retirer ses chaussons colorés en les attrapant du bout des doigts, un air dédaigneux sur son minois. Elle n'aurait plus qu'à les jeter. Et au moment de contempler son dogue, la jeune mère laissa échapper un sourire en le voyant assis sur le carrelage, en silence, et presque calme. Oui elle l'avait dit, ça lui avait manqué.

S'adossant contre la rambarde de son escalier, elle contemplait le jeune garçon qui tapotait la tête du canin ; sans dire un mot elle le vit se rapprocher dangereusement - un coup de frisson pénétra alors son corps. Il fallait dire que même après trois mois d'absence, le jeune Thomas réussissait à faire de l'effet à la brune, et qui plus est lorsqu'il était trempé, il lui en faisait plus. Alors ce frissonnement avait tout bonnement raison sur elle, attaquée par l'attachement qu'elle lui portait, elle se mit à porter la main contre son visage en écartant légèrement ses phalanges. Lui demandant de se dévêtir sous ses yeux, elle le vit alors sourire et même froncer les sourcils - puis, le voyant porter la main contre le bas de son tee shirt, elle marquait un petit sourire en coin.

    « -Tu fermes vraiment les yeux alors hein ? Je suis pudique, surtout que... tu m'as jamais vu nu... » annonçait il ironiquement. Elle tenta de resserrer un peu plus ses doigts entre eux, et se mordilla la lèvre supérieure à l'entente de sa dernière phrase ; bien évidemment qu'elle ne l'avait jamais vu nu. Panamee s'adossa un peu plus contre son le mur à la première marche de l'escalier, sa main toujours tendue à l'aveugle - attendant qu'il lui tende ses affaires. Duncan avait lentement remonté son pull, pour le plaisir de cette femme qui le contemplait, tee shirt qui atterrit rapidement au sol près de la marre ; salissant un peu plus le parquet. Son torse nu était toujours le même, si musclé et si bien entretenu, elle le retrouvait ou du moins elle retrouvait son corps. Bientôt, elle comprit qu'il s'attaquait à son bas et lâcha un petit soupir, s'enfonçant un peu plus contre son mur avec ce regard niais et intéressé. Il devait crever de froid et le pardon commençait par là. Elle avait eut froid toutes les nuits passées, et le voyant retirer sa ceinture avec un petit sourire coquin, elle le reluquait ; lui qui dégageait les boutons de son jean. La jeune mère fut étonnée de voir qu'il réalisait ses rêves, presque déboussolée de voir qu'il l'écoutait et qu'il se soumettait à sa demande. Finalement, elle fit tomber d'un regard caché le pantalon de ce dernier qui tomba au bas de ses chevilles ; un regard étincelant alors qu'elle continuait de mettre sa main contre son visage. « C'est le moment fatidique, attention demoiselle je vous surveille. »


Elle hochait la tête en signe de réponse, le voyant montrer du temps en signe d'interdiction, elle eut même un petit rire enfantin - mais gardant son sérieux, cette dernière rouvrait un peu plus les pupilles. Et toc, en un geste il retira et ses chaussettes, et son caleçon. Un immense sourire parvint sur ses lèvres, alors qu'elle venait de le retrouver nu sous ses yeux, légèrement gêné par la situation, elle le contemplait et finit par dégager sa main de son visage. Paniqué ou pas, Duncan regardait à droite et à gauche à la recherche des voisins, il était aussi nu qu'un animal pour sa princesse ; et croyez le ou pas, elle en était ravie. Elle ne disait plus rien, et se contenta de se clouer le bec, le voyant s'approcher encore une fois de la demoiselle jusqu'à se mettre à la même hauteur. Là, il lui toucha le visage, elle eut comme un bouleversement dans tout son corps ; ses poils se hérissèrent immédiatement à ce contact et elle abaissa la tête en direction de ses jambes.

    « - Tu vas attraper froid avec ta nuisette trempé... », lui disait il dans un murmure. Elle savait qu'il avait raison quelque part, mais doucement perdue, elle croisait les bras en se touchant la lingerie avec une petite moue. Trempée n'était qu'un faible mot, elle redressa finalement la tête en sa direction au moment où elle sentit la main de Duncan venir près de son corps. Trois mois que personne ne l'avait touché, elle était même effrayée de chaque contact physique depuis son départ. Panamee voulut répondre à sa phrase, mais il finit par prendre la parole avec plus de sincérité. « Viens sous la douche avec moi... », elle avait ce petit sourire taquin, hésitante, Panamee descendit alors sa propre main en direction de son corps. Arrivée à mi hauteur du bras de Duncan, elle entrelaça ses doigts avec les siens sans rien dire - encore sous le choc de le revoir chez elle - il était nu devant elle se disait la demoiselle, alors elle pouvait bien faire une effort. Gardant sa nuisette sur elle, la jeune McCawley grimpa les marches deux à deux avec agilité, gardant sa main contre celle de son petit ami, et pénétra rapidement dans la salle de bains. Songeant un moment à la saleté de son rez de chaussée qu'elle devrait nettoyer, elle ouvrit la porte de sa pièce et appuya sur l'interrupteur avant de se retourner vers le jeune homme.

    « - Je croyais que je devais nettoyer tes habits ? » Panamee se mordait la lèvre en détournant immédiatement le regard bleu azur du jeune homme, s'avançant dans la pièce jusqu'à atteindre sa douche qu'elle actionna pour faire couler l'eau chaude. Attendant un moment, elle s'était appuyée contre le lavabo et le contemplait avec un petit sourire - jetant même un petit oeil hagard vers le corps de Duncan avant de rire et de se cacher les yeux. « Promis je regarde plus. » Le sentant mal à l'aise face à la situation, elle tentait de regarder ailleurs mais ses yeux cherchait toujours à revenir sur sa cible ; puis, dans un sourire alors que ses iris avait encore faussé sa phrase elle ricanait. « Je suis vraiment désolée. » Elle en pleurait, de malheur ou pas, trois mois qu'elle ne l'avait pas vu de ses propres yeux et voilà que ses yeux divaguaient sur son torse et autres parties intimes de Duncan. La jeune mère appréciait toujours autant la silhouette de cet homme - et le voir nu sous ses yeux lui était totalement iréel.
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