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 N°1024. RUN BABY RUN (Landon) TERMINE.

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Message(#) Sujet: Re: N°1024. RUN BABY RUN (Landon) TERMINE. N°1024. RUN BABY RUN (Landon) TERMINE. - Page 5 EmptyLun 18 Jan 2010 - 15:32


Pas en faire une montagne ? Evidemment que oui elle allait en faire une montagne, une immense même, de quoi se prendre une bonne grosse avalanche dans les dents. Ce genre de relation malsaine conduisait trop souvent à la souffrance de l'un des deux êtres, en l'occurence ce ne serait pas Cappie mais bel et bien Landon qui allait en pâtir. Et à son âge (non défini mais jeune, elle en était toujours persuadée) se remettre de ça était bien plus difficile que passer les 25/30 ans. De ce fait, Cappie se sentait extrêmement coupable de la situation dans laquelle ils se retrouvaient subitement. Après tout, ne l'avait-elle pas séduit inconsciemment ? N'était-elle pas le point de départ de toute cette folie passagère ? Et pourquoi, pourquoi l'avait-elle invité chez elle histoire de discuter de lui et de ses habitudes perverses. Eh bien tout s'expliquait désormais : Cappie n'était pas une proie, pas un bout de viande, c'était juste l'objet de son envie, la femme dont il était amoureux et honnêtement, ça faisait bien plus peur que la première solution.
Alors que ses premières discussions avaient terminés en partie de jambe en l'air sur son canapé, Cappie se posa trois fois la question dans sa tête : était-ce, au final, une bonne idée de le faire entrer à nouveau ? Eh bien, cette fois elle en était persuadé, ils avaient besoin de discuter. Ou pas. A son âge on ne discute pas.. Et puis merde.

« Mais, mais si on doit parler ! Tu vas pas partir comme ça quand même ! » insista-t-elle en lui saisissant le bras pour qu'il ne s'échappe. Elle était effectivement bien déterminé à le voir rester et ce, même si elle devait utiliser la force.. ou pas hein, parce que l'anglaise et la force c'était pas trop ça encore. « Et je n'ai pas pitié de toi. Cette fois je te demande de revenir. » encore une fois, elle poussait son envie encore plus loin, essayant de le persuader, le faire changer d'avis, en vain peut être. Mais le voir partir ainsi après avoir lâché cette bombe c'était pour elle inconcevable. Son cerveau allait se faire des films toute la nuit, il tournerait mal, elle en perdrait le sommeil, Landon serait mal, il en souffrirait encore et encore jusqu'à ce que le temps fasse ce qu'il a à faire et ceci prendrait énormément de temps. Non, ça devait s'arrêter maintenant.
Il se laissa faire à son étreinte, elle fut plutôt contente et lorsqu'elle y mit fin, elle ajouta une dernière fois : « S'il te plaît ? » et elle lui tendit sa main, ouvrant sa porte, attendant un pas de sa part. Les pas devant se faire dans les deux sens, aussi même avec la plus grande des envies de le voir entrer, s'il ne voulait pas, il ne voulait pas. A lui de faire un choix, puisse-t-il être le meilleur qui soit.
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Message(#) Sujet: Re: N°1024. RUN BABY RUN (Landon) TERMINE. N°1024. RUN BABY RUN (Landon) TERMINE. - Page 5 EmptyLun 18 Jan 2010 - 17:13

    Il ne voyait aucune issue possible à ses sentiments. Il devait se faire à l’idée et oublier peu à peu, car il ne finirait certainement pas par obtenir gain de cause. Il devait oublier tout ce qu’il avait dans la tête et rentrer chez lui, à moins de ne retenir que le bon, c'est-à-dire le canapé et tous les deux à l’inaugurer, ou pas. Il ne voulait pas rester, c’était trop dur, et de toute manière il n’avait rien à expliquer, il le comprenait tout juste lui-même, il voulait rentrer chez lui, et oublier c’est tout. Ses sœurs avaient surement déjà été amoureuses, mais pas lui, et il ne voulait pas être, car l’amour ne signifiait que souffrance pour lui, et pourtant ses parents n’étaient pas un modèle de souffrance, alors pourquoi pensait-il cela ? Cappie ne l’aimait pas, et il ne parvenait à se comprendre lui-même, il avait été pris au piège de ce sentiment infâme qui lui donnait cet air ridicule et détestable. Bon sang, et le pire dans tout ça c’était que Cappie voulait le forcer à rester. Oui, elle y tenait, et il ne pouvait comprendre pourquoi. Après tout si elle cherchait à se rapprocher de lui ce n’était que dans le but de lui faire comprendre que ce n’était pas possible. Non elle ne pouvait être vicieuse à ce point-là. Ou alors il y avait autre chose…

    Il haussa les épaules, convaincu qu’il n’y avait rien à dire, et il n’était pas serein du tout : « Non, je ne vois tout simplement pas ce qu’il y a à dire de si intéressant ! » Il était convaincu que c’était par politesse qu’elle le retenait, il n’y voyait rien d’autre de plausible, mais elle le retenait même par le bras, il n’y comprenait plus rien. Il y avait quelques minutes elle voulait qu’il s’en aille, et maintenant elle était prête à se damner pour rester, ses sentiments lui importaient tant que ça ? Il rit nerveusement, et secoua la tête : « Oh non t’as pas pitié de moi, tu te dis juste le pauvre il est amoureux et c’est pas réciproque, mais c’est pas de la pitié… » Même dans les pires moments il gardait ce cynisme amer, et il ne faisait même plus attention à ce qu’il disait, ce mot qu’il avait mis du temps à sortir, sortait à présent de sa bouche à tout bout de champ. « Et pourquoi tu veux que je revienne ? » Trop de questions se bousculaient dans sa tête, il se passa la main sur le visage, il se retenait tellement, mais il valait mieux qu’il s’en aille. Il ne pouvait rester et être vu comme le petit amoureux transi qu’il détestait temps. Et pourtant le parfum envoutant de la jeune femme qu’il sentit nettement lorsqu’elle le prit dans ses bras, le fit presque changer d’avis. Mais non, alors qu’elle lui tendait la main, il l’attrapa mais non pas pour rentrer, il s’approcha d’elle, lâchant sa main et posant ses grandes mains sur les joues de la jeune femme, l’embrassant une dernière fois, rapidement, avant de mettre fin à la superbe journée qu’il avait passé : « Je peux pas…Au revoir. » Et cette fois-ci il lui tourna le dos, certes à contrecœur, mais avec un sentiment de satisfaction, tout n’était peut être pas fini…


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