| | (Famille Whealer-Varnham) WHERE I STOOD | |
| Auteur | Message |
---|
Nora Golightlyshe is like a cat in the dark.
♦ Posts : 9485 ♦ Multinicks : roxcy, ridley, ronan. ♦ Credits : el boo boo (max), tumblr.
♦ Status : divorced, single. ♦ Address : n°5600, parkside street. ♦ Job/Studies : works as Nyle's secretary, former fashion journalist. ♦ Quote : "I'm not grumpy in the morning, I'm just very selective with my kindness." ♦ Activité(s) de quartier : pilates.
| (#) Sujet: (Famille Whealer-Varnham) WHERE I STOOD Mer 22 Avr 2009 - 16:10 | |
|
Bonnie Whealer était une jeune femme de vingt-deux ans, elle vivait dans une maison très confortable dans la banlieue très chic d’Ocean Grove, à Miami. Originaire du Canada, les premiers temps dans ce nouveau pays avec une tout autre météo furent difficiles mais Bonnie savait toujours très bien s’intégrer dans les nouveaux espaces. Et cette fois encore ce fut le cas. De plus, elle était bien évidemment très déterminée à ne pas se laisser abattre par cette nouvelle vie, loin de tout ce qu’elle avait bien pu connaître avant de le rencontrer. L’une des raisons qui l’avait poussé à quitter son pays, ou…la raison principale plutôt, était un jeune homme un peu plus vieux qu’elle mais dont elle était tombée éperdument amoureuse. Elle qui ne pensait jamais ressentir une telle chose, et pour ce genre de personne, il lui était presque impensable de le voir s’éloigner d’elle une seule seconde. C’est pourquoi elle était partie avec lui. Elle avait malgré tout réussi à l’avoir à ses côtés et d’une manière plus ou moins définitif puisqu’ils vivaient sous le même toit, très loin de chez eux. Et elle était prête à tout pour que cela continue, encore et encore. Tous ses efforts devaient apporter leurs fruits, elle ne voulait pas croire qu’elle avait fait tout ceci pour rien…cela ruinerait sa vie. Aujourd’hui n’était pas un jour habituel à Ocean Grove, et encore moins dans la vie de la Canadienne. Comme un mauvais sort du destin, Bonnie avait apprit – avec les autres habitants – la mort d’un résident populaire en ces lieux : Daniel Tiggs. C’était affreux. Bonnie ne le connaissait que très peu, mais assez pour être touchée. Surtout qu’elle pensait que ce quartier était très sûr, et toujours tranquille. Apparemment, même dans les plus beaux endroits, les pires choses peuvent arriver. Qui avait donc pu bien commettre ce crime ? Il était évident qu’à partir de cet évènement, le comportement des résidents allait changer. La méfiance allait régner. Bonnie s’était levée du mauvais pied. Caleb était déjà parti pour le garage lorsqu’elle avait ouvert les yeux, et elle avait donc la maison pour elle toute seule. Ce n’était pas non plus un jour de congé pour elle, mais son service ne commençait qu’à partir de vingt heures. Tout ce qui allait l’attendre : les taches ménagères. En six mois elle s’y était habituée alors qu’avant, elle ne pouvait compter que sur Tamara, la gouvernante de la famille Whealer. Mais Bonnie n’a jamais été l’une de ses filles pourrie gâtés qui se disent qu’elles ne toucheront jamais de leur vie une serpillère, ou encore un balai, qu’elles ne feront jamais la vaisselle ou bien le repas. La vie de Bonnie avait bien changé mais elle n’en était pas pour autant malheureuse, bien au contraire. Après avoir passé plusieurs minutes dans la salle-de-bain, elle s’était occupée de faire le lit et de faire la poussière, aspirateur (…). La journée se déroula plus ou moins normalement. Elle était allée prendre le courrier, et lorsqu’elle avait assez de temps pour profiter du soleil, elle était sortie pour se promener dans le quartier. Elle avait croisé Eleanor avec qui elle avait finit par discuter durant près d’une heure. Une fois de retour à la maison, il devait être près de dix-huit heures alors pour s’occuper, elle commença à préparer un gâteau : elle espérait que ce geste ferait plaisir à Caleb. Il ne fut pas moins d’une demi-heure pour que Bonnie se retrouve tâchée de farine et de chocolat. En six mois, la jeune femme s’était trouvée une passion pour la cuisine et elle s’amusait toujours à tenter de nouvelles recettes même si parfois c’était un véritable échec. Mais il était hors de question de gâcher ce gâteau. Exténuée, Bonnie s’affala sur l’un des tabourets qui entouraient le plan de travail. Elle regarda le four qui contenait son gâteau, elle le pensait réussi. Puis elle posa les yeux sur ses vêtements : elle ne ressemblait plus à rien. Elle ne voulait même pas imaginer la tête qu’elle devait avoir. Pour y remédier, elle alla rejoindre une nouvelle fois la douche pour en ressortir une demi-heure plus tard. Le four était toujours en train de faire son boulot et Bonnie se hâta au sien qui était celui de nettoyer les ustensiles. Pour accompagner ses mouvements et pour mettre un terme au silence, elle allumant la petite télé qui se trouvait non loin d’elle. C’était les flashes spéciaux. Plusieurs faits divers mais le plus important : le meurtre d’Ocean Grove. Même si l’envie d’écouter une nouvelle fois cette histoire n’était pas présente, elle laissa la télé allumée. - …alors que la police continue ses recherches, l’officier Arisson a fait une macabre découverte alors qu’il était à la recherche d’indice. Trois nouveaux corps ont été retrouvés, il semblerait que ce soit le corps d’un homme, d’une femme et d’un enfant. L’enquête a du mal à avancer mais l’inspecteur est bien décidé à découvrir le fin mot de cette affreuse histoire… Bonnie stoppa tout mouvement. Même si la journaliste continuait de parler, Bonnie n’écoutait plus. Le son de l’eau qui coulait n’était qu’un bruit sourd et même la sensation de l’eau sur ses mains n’étaient qu’un détail. Ce n’était plus un corps mais quatre…quatre ! Bonnie imaginait déjà la suite des évènements : des policiers posant leur questions aux résidents, faisant des recherches sur chacun d’eux, les médias sur le coup jusqu’à que le ou les meurtriers soient découverts. Bonnie commença à paniquer, ses yeux se baissèrent sur ses mains tremblantes alors qu’elle tenait encore une assiette. Elle recula légèrement, tout en tentant de reprendre ses esprits. Alors elle ferma les yeux, alla jusqu’à oublier l’assiette lorsqu’un claquement suivit d’un bruit de verre cassé la fit revenir à la réalité. Surprise et encore un peu sous le choc de la panique, elle étouffa un cri. - Et m…. jura-t-elle à mi-mot avant de pointer du regard la personne qui venait de rentrer, gênée puis elle se baissa aussitôt pour ramasser l'assiette en morceaux. Je suis maladroite…
Dernière édition par Bonnie Whealer le Ven 8 Mai 2009 - 1:26, édité 2 fois |
| | | InvitéInvité
| (#) Sujet: Re: (Famille Whealer-Varnham) WHERE I STOOD Jeu 23 Avr 2009 - 0:30 | |
|
La journée fût longue pour Caleb ce jour-là. Debout très tôt, c'était lui qui ouvrait le garage qui s'en occupait toute la matinée jusqu'à ce que son chef, Backer arrivent dans les coups de midi. Il se leva doucement, il avait toujours eu du mal pour se lever, c'était un de ces garçons qui préféraient vivre la nuit et faire des grasses matinées – qui atteignait parfois l'après-midi. Mais ici il avait changé, il évitait de faire ça devant Bonnie même si ça le démangeait lors de ses jours de repos mais il avait « appris » que les femmes n'appréciaient pas toujours ça. Il était tout de même persuadé qu'il pourrait faire ce qu'il voudrait et Bonnie serait toujours avec lui, à prendre soin de lui. Il avait prit une rapide douche froide pour se réveiller, s'était préparé rapidement, avait enfilé son bleu de travail et était partis en trombe au garage, laissant Bonnie encore en train de dormir – il aurait quand même tout fait pour être à sa place. Il s'était demandé plusieurs fois comment les gens ne pouvaient pas se poser des questions sur lui et Bonnie, elle était serveuse et lui garagiste, leur maison avait beau été « payée » par monsieur Whealer, ils devaient bien se poser des questions parfois ? Surtout dans un petit quartier comme celui-ci où les ragots devaient fuser. Peu importait, s'ils ne se posaient pas de questions ça restait une bonne chose. Lorsqu'il arriva enfin au garage, il fit glisser l'entrée de celui-ci vers le haut. Le garage n'était pas tout neuf mais connu par tout le quartier c'était à celui-ci là que tous les habitants accordaient leur confiance et en même temps, Backer était un bon gars, il ne faisait jamais du tord à quelqu'un et il essayait d'arranger tout le monde – en argent, même si ici, ça n'était pas ça qui manquait, mais c'était surtout pour les jeunes lycéens qui venaient d'avoir leur voiture, ou encore les arrivants, et pour la qualité aussi, Backer connaissait chaque recoins de chaque voiture et lorsqu'il ne connaissait pas la voiture, il cherchait toujours à faire le mieux possible, c'était ça que j'admirais chez lui, d'autant plus que travailler pour lui, c'était sympa – fatiguant, mais sympa ! Je ne gagnait pas grand chose dans dans ce garage, mais c'était en attendant que je puisse trouver quelque chose de mieux, si je pourrais un jour. Même si mon ancien « emploi » rapportait beaucoup plus, pour... pas grand chose, je m'étais fait à cette vie maintenant, même si ça avait été dur. Il n'y avait aucun client pour l'instant et j'allais vers l'arrière du garage, vers la porte qui donnait dans la mini-cuisine où une cafetière, un petit plan de travail et deux plaques chauffantes avaient été installées. Je me fis un café rapidement et j'en pris une gorgée lorsque j'entendis le klaxon d'une voiture à l'extérieur. La journée commençait bien tôt ici, à Ocean Grove.
La journée était passée lentement mais c'était un plaisir de rentrer chez lui le soir. Il était 18:15 quand il quitta le garage pour rejoindre sa voiture qui le conduirait chez lui. Il ne prit pas son temps pour rentrer et dépassa d'ailleurs les limites autorisées, il ne s'était pas accordé ça depuis un moment et ça lui faisait plaisir de se sentir plané, à nouveau. Il aimait l'adrénaline qui pouvait procurer la vitesse d'une voiture, mais il n'avait pas assouvi son envie en roulant à 15km au dessus des vitesses autorisées. Il arriva en très peu de temps devant la maison et se gara rapidement. Il se dirigea vers la porte et l'empoigna pour l'ouvrir. L'odeur vint chatouiller ses narines et il prit une grande inspiration. C'était Bonnie qui avait préparé quelque chose de bon apparemment et qui sentait le chocolat. Lorsqu'elle avait commencé ses « expériences » comme on pouvait les appeler au début, il évitait de lui dire que ses 'trucs' – car on ne pouvait pas appeler ça des gâteaux, qu'elle préparait n'était pas mangeables. Maintenant elle avait bien changé et ses gâteaux étaient toujours succulents. C'était dans ces moments là que le jeune homme s'apercevait que c'était une bonne chose d'avoir une femme qui nous attendait à la maison et qui nous préparait des bons petits plats. Il fit quelques pas pour aller rejoindre la cuisine, son estomac grognait déjà de vouloir avaler ce qu'elle avait fait. Il entendait d'ici la télévision qui était allumée, malgré ça il ne distinguait pas ce que cela pouvait être. Juste arrivé à l'entrée de la cuisine, il aperçu Bonnie complètement terrifiée, il avait bien vu qu'elle tremblait en reculant et qu'elle avait fermé les yeux. Il la regardait comme ça, avec stupéfaction jusqu'au moment où elle lâcha l'assiette qu'elle avait dans les mains pour qu'elle se retrouve en dizaines de morceaux sur le sol. C'est le bruit du verre fracassé sur le sol qui le réveilla et il s'approcha enfin de la jeune fille.
– Et m... lorsqu'elle s'aperçut qu'il était là, elle trouva une excuse à son geste. Je suis maladroite...
Il fit un signe négatif de la tête avant de se précipiter vers ses mains qui étaient sur le point de ramasser les bouts de verres. Il prit ses mains entre les siennes pour l'en arrêter.
– Attends, laisse, je m'en occupe.
Il l'aida à se lever et fit volte face pour aller chercher la petite balayette il l'attrapa et se retourna vers les bouts de verres, les ramassa rapidement pour les verser ensuite dans la poubelle. Il rangea soigneusement la balayette dans le placard – il faut dire qu'il ne faisait pas souvent de tâches ménagères mais quand il le faisait il essayait de le faire bien. Il se retourna à nouveau vers Bonnie qui avait l'air complètement ailleurs.
– Qu'est-ce qu'il se passe ?
La vraie question était : qu'est-ce qui avait bien pu la mettre dans un état pareil ? Il avait bien peur que quelque chose dans leur plan avait failli, que leur plan ne marcherait plus comme avant.
|
| | | Nora Golightlyshe is like a cat in the dark.
♦ Posts : 9485 ♦ Multinicks : roxcy, ridley, ronan. ♦ Credits : el boo boo (max), tumblr.
♦ Status : divorced, single. ♦ Address : n°5600, parkside street. ♦ Job/Studies : works as Nyle's secretary, former fashion journalist. ♦ Quote : "I'm not grumpy in the morning, I'm just very selective with my kindness." ♦ Activité(s) de quartier : pilates.
| (#) Sujet: Re: (Famille Whealer-Varnham) WHERE I STOOD Ven 24 Avr 2009 - 1:44 | |
|
- Attends, laisse, je m'en occupe. Elle stoppa alors son geste en sentant le contact de ses mains contre les siennes. Elle se releva et le laissa se charger de débarrasser le sol des débris. Elle fronça les sourcils et se maudit intérieurement d’avoir été si stupide. Evidemment, ce moment de panique devait avoir lieu au moment où il rentrait à la maison. Elle était gênée, elle n’aimait pas paraître si ‘fragile’ à ses yeux. Elle n’aimait pas tout simplement qu’il la prenne pour une fille qui a besoin d’être protégée ou quoi que ce soit d’autre. Même si Bonnie n’était pas une forte tête vingt-quatre heures sur vingt-quatre, elle appréciait le fait d’avoir une certaine indépendance. Dépendre des autres, c’était parfois un besoin mais si elle pouvait s’en passer alors c’était certainement mieux pour elle. Mais c’était toujours très différent avec Caleb, elle avait toujours cette sensation de devoir être à la hauteur de crainte qu’il ne finisse par la laisser tomber. Rien que cette pensée la fit frissonner et la convint de ne rien dire de plus sur ce qui venait de se dérouler sous ses yeux.
- Qu'est-ce qu'il se passe ? Bonnie se mordit la lèvre inférieure, ne sachant quoi répondre dans un premier temps. Elle devait paraître crédible et par conséquent, ne pas donner l’impression de chercher une excuse. Alors le plus simplement du monde, ses lèvres s’étirèrent du mieux qu’elles purent et Bonnie haussa les épaules.
- Rien rien…je t’assure. Je ne me suis sentie un peu mal et l’assiette m’a glissé des mains. Tu sais à quel point je peux être maladroite et tête en l’air… Elle soutint son regard alors qu’elle voyait bien qu’il n’était pas entièrement convaincu par son excuse bidon. Elle soupira et esquissa un sourire sincère sur son visage. Elle s’approcha de lui et posa ses mains sur son torse.
- Ne t’inquiètes pas, je vais mieux. Mais tu arrives au bon moment, tu as dû sentir l’odeur du gâteau. J’ignore s’il est totalement prêt mais une chose est sûre, je m'améliore !
Elle fit volte-face, profitant de ce mouvement pour éteindre la télévision, elle ne voulait pas qu’il tombe sur les dernières nouvelles même si elle savait très bien qu’il finirait par l’apprendre…s’il n’était pas déjà au courant. Peu importe, elle ne voulait pas mettre le sujet la table maintenant alors qu’il venait de rentrer du travail. Cette situation ne tarderait pas à être insoutenable pour les deux jeunes gens mais Bonnie ne voulait pas penser à la suite, aux évènements futurs car tout ce qui comptait à ses yeux était le présent. Néanmoins, la crainte serait bel et bien présente. Il ne fallait pas se voiler la face, Bonnie pouvait être une bonne comédienne, intérieurement c’était complètement brouillon et en ébullition. Elle cachait ses pensaient par des sourires et des attentions douces mais ce n’était qu’un jeu, qu’une comédie. L’une des choses qui pouvait toujours fonctionner pour la calmer était de se rassurer en se disant qu’il était là, qu’ils étaient deux et qu’elle pourrait sans aucun doute se reposer sur son épaule.
Elle ouvrit le four et vérifia son œuvre, encore un peu de patience et Caleb pourrait le déguster. Jamais elle n’aurait cru devenir ainsi…une aussi jeune femme en train de préparer de bons petits plats pour l’homme qu’elle aimait. Disons plutôt qu’elle s’était toujours vu faire des études pour ensuite se concentrer sur son métier et fonder par la suite une famille. Mais cela n’avait jamais été sa priorité. Elle était ambitieuse, elle avait des rêves et des objectifs à atteindre. Certes, elle avait emprunté un chemin bien différent de celui dont elle s’était prédestinée mais elle ne s’en plaignait pas. Si cela était à refaire, elle ne changerait pas d’avis. Peu de gens pouvaient se vanter de rencontrer l’amour à vingt-deux ans. C’était peut-être un peu jeune pour s’engager aussi rapidement avec quelqu’un mais Bonnie ne cherchait pas à perdre de temps parfois, elle agissait sans réfléchir aux conséquences, elle suivait tout simplement son cœur et non sa raison. Elle se posa près du plan de travail et observa Caleb avait un drôle d’air, elle était plongée dans ses pensées. Parfois elle s’amusait à le fixer sans aucune raison, elle savait que cela pouvait le rendre fou et le taquiner faisait partie d’un de ses jeux favoris.
- Tu as passé une bonne journée ? lui demanda-t-elle en allant le rejoindre pour se positionner derrière lui et de ses mains, lui masser légèrement le dos. Bonnie était lunatique, elle pouvait passer d’une émotion à une autre sans crier garde, c’était ce qui la rendait si énigmatique par moment. Quels sont les derniers potins d’Ocean Grove ? ajouta-t-elle sur un ton moqueur et faussement intéressée.
|
| | | InvitéInvité
| (#) Sujet: Re: (Famille Whealer-Varnham) WHERE I STOOD Dim 26 Avr 2009 - 0:32 | |
| – Rien rien…je t’assure. Je ne me suis sentie un peu mal et l’assiette m’a glissé des mains. Tu sais à quel point je peux être maladroite et tête en l’air…
En la voyant se morde la lèvre il savait très bien qu’elle allait essayer de lui sortir une excuse bidon et il n’eu pas tord. Il n’était pas du tout convaincu par ce qu’elle venait de lui sortir et cela se voyait bien à la mine interrogatrice qu’il venait d’afficher. Malgré ça, il n’était pas allé plus loin, elle avait bien le droit d’avoir ses petits secrets et même si cela l’intriguait beaucoup, car il pouvait s’agir de quelque chose qui pourrait les concerner tous les deux, mais il évitait de lui faire des interrogatoires car il n’apprécierait pas qu’elle lui fasse, elle. Il soutint son regard jusqu’à ce qu’elle vienne poser ses mains sur son torse, il afficha un léger sourire en coin, il l’appréciait malgré les apparences. C’était clair qu’elle était beaucoup plus attachée à lui que lui l’était à elle et cela sautait aux yeux – d’ailleurs même un aveugle pourrait s’en rendre compte, mais au file du temps il avait appris à la connaître.
– Ne t’inquiètes pas, je vais mieux. Mais tu arrives au bon moment, tu as dû sentir l’odeur du gâteau. J’ignore s’il est totalement prêt mais une chose est sûre, je m'améliore !
Son sourire s’agrandit lorsqu’elle parla de ce gâteau et l’incident qui s’était passé quelques minutes plus tôt avait disparu de ses pensées – même s’il allait sûrement refaire surface. Il avait bien sentit la somptueuse odeur du gâteau au chocolat, qui changeait de l’odeur de ‘brûlé’ qu’il a eu droit aux débuts de Bonnie en cuisine. La première fois, en rentrant du garage il avait même cru que la maison était en train de prendre feu, mais plus de peur que de mal, c’était simplement le cake de Bonnie qui avait une mauvaise tête. Il acquiesça d’un signe de tête à sa dernière remarque, c’est vrai qu’à présent il remarquait bien son amélioration et l’eau qui lui montait à la bouche n’était que la confirmation de cela. Il l’observa s’en aller éteindre la télévision – il ne se posa pas de questions, puis lorsqu’elle se dirigea vers le four, à son tour il se déplaça vers le lavabo pour s’y laver les mains. Avec le garage, il avait souvent les ongles noirs de graisses et il n’aimait pas voir ses mains dans cet état là. Il frotta vigoureusement ses ongles contre la paume de ses mains, sous l’eau chaude et attrapa un torchon pour essuyer ses mains. Il fit volte-face pour aller s’installer sur un des tabourets autour du plan de travail. Il croisa ses bras sur son torse en attendant que mademoiselle aie fini de s’occuper de son plat. Lorsqu’elle se retourna vers lui, elle le fixa à nouveau comme elle aimait tant le faire, cela ne lui plaisait pas toujours mais il s’en était habitué maintenant. Il soutint le regard quelques instants jusqu’à ce qu’il secoue sa tête de gauche à droite, restreint de devoir abandonné. Il se redressa alors sur sa chaise en observant Bonnie s’approcher de lui pour se planter derrière. Il savait ce qu’elle allait faire et ça lui faisait plaisir, il ne savait pas si c’était ça la vraie vie de couple ou si ça n’était que Bonnie mais c’était vraiment un paradis. Elle s’occupait de lui comme un pacha et il n’allait pas s’en plaindre, évidemment.
– Tu as passé une bonne journée ?
Il la laissa s’occuper de ses épaules quelques instants avant de répondre, c’était tellement bon… Il ne se sentait pas du tout coupable, en même temps, elle faisait ça de son plein gré, il ne lui mettait pas un couteau sous la gorge juste pour un bon massage.
– Quels sont les derniers potins d’Ocean Grove ?
Elle demandait ça parce que Backer était une vraie boite à potins. Etant un ancien ici, les gens allaient souvent vers lui pour lui raconter ce qu’il se passe ici, évidemment il racontait tout à ses employés préférés… Automatiquement, les yeux de Caleb rencontrèrent le plafond pour revenir enfin vers le four – qu’il attendait patiemment.
– Eh bien… Apparemment, les Spencer ont viré leur nounou… hum, comment elle s’appelle déjà ? Clau… Claudette ? Non… Claudia ! Elle faisait des avances au mari. J’ai pas trop écouté Backer pour la suite, jusqu’à ce qu’il parle du meurtre de monsieur Tiggs, tout le monde ne parle que de ça. il prit une pause dans son élan, il mit ses mains sur celles de Bonnie qui était en train de le masser, puis après un moment il reprit. D'ailleurs... cette histoire, hum... tu penses que ça nous metterait en danger ? demanda-t-il serainement.
C'est vrai qu'il ne s'était pas tant posé de questions par rapport à cette histoire. Il pensait que ça n'allait pas aller plus loin, mais en y réfléchissant, ça allait ramener du monde ici et donc, des problèmes.
|
| | | Nora Golightlyshe is like a cat in the dark.
♦ Posts : 9485 ♦ Multinicks : roxcy, ridley, ronan. ♦ Credits : el boo boo (max), tumblr.
♦ Status : divorced, single. ♦ Address : n°5600, parkside street. ♦ Job/Studies : works as Nyle's secretary, former fashion journalist. ♦ Quote : "I'm not grumpy in the morning, I'm just very selective with my kindness." ♦ Activité(s) de quartier : pilates.
| (#) Sujet: Re: (Famille Whealer-Varnham) WHERE I STOOD Mar 28 Avr 2009 - 21:44 | |
| Bonnie l’écoutait avec beaucoup d’intérêt, comme toujours à vrai dire. C’était comme une fascination difficile à décrire. Parfois, elle s’amusait à le regarder durant des minutes entières sans se lasser. Elle était de ces personnes qui aimaient regarder l’autre dormir en trouvant ce spectacle reposant, beau. Peut-être que c’était dû au fait qu’elle n’avait que vingt-deux ans, qu’elle n’avait jamais connu l’amour puisqu’elle n’était que sujette aux relations évasives, qui ne s’étendaient pas. Ou tout simplement, parce qu’elle était consciente d’être jeune et que se poser avec quelqu’un était trop tôt pour elle. Elle avait beau ne pas être une fille facile, couchant à droite et à gauche, elle ne se considérait pas non plus comme apte à garder une relation stable. Visiblement, les choses avaient bien changé. Des changements tout à fait conséquents après tout. Elle avait quitté son Canada chéri pour rejoindre un pays inconnu avec un homme dont elle n’arrivait plus à se passer. Elle n’envisageait même pas la possibilité d’un « nous » terminé. C’était comme si Bonnie avait subit un lavage de cerveau, que ce n’était plus la Bonnie qui disait que les relations dépassant les six mois étaient inconcevables pour son jeune âge, qu’elle voulait profiter de la vie et de sa jeunesse. Voilà qu’elle vivait dans une banlieue chic, qu’elle ne suivait plus de cours à l’université pour – au final – se contenter de servir les autres et de préparer de bons petits plats. Le style de vie qui lui faisait totalement peur autrefois. Mais comme elle l’avait si bien dit, pour lui, elle était prête à tout sacrifier. Erreur de jeunesse ? Qu’importe, elle était heureuse et cette période de sa vie, elle ne pourrait le regretter. Lorsqu’elle était tombée sous le charme de Caleb, elle avait prit conscience de ce vide qui avait toujours été présent en elle, sans qu’elle ne s’en rende compte jusque là. Il comblait ce vide à merveille et l’imaginait loin d’elle était du suicide. Personne ne pouvait comprendre ce sentiment tellement il était fort. Elle était aux anges, et elle faisait en sorte que Caleb le soit lui aussi même si elle n’était pas non plus naïve à cent pour cent, elle savait bien pertinemment au fond d’elle qu’il ne l’aimait pas autant qu’elle pouvait l’aimer. Voire même l’aduler. C’était indescriptible, peut-être même incompréhensible mais Bonnie savait de quoi cela s’agissait et c’était bien plus important à ses yeux. Elle continua son petit massage express et se contenta de rire ou de sourire quand elle l’entendit parler de son patron et des dernières nouvelles. Subitement, son visage s’assombrit. Elle posa d’abord les yeux sur les mains de Caleb qui venaient de se toucher les siennes, ce qui stoppa ses mouvements. Elle fronça les sourcils, faisant en sorte de contrôler ses tremblements, elle ne voulait pas que le jeune homme se rende compte que c’était cette histoire qui l’a travaillait. Mais elle ne lui répondit pas tout de suite, elle savait qu’elle ne devait pas lui faire part de ses craintes mais Caleb était très doué pour comprendre quand elle mentait.
- Je ne sais pas..., elle soupira et vint se mettre en face de lui sans pour autant rompre le contact avec son corps. Je suis sûre que tout ira bien. Cette histoire va se tasser comme toutes les autres de ce genre... Ils vont d’abord chercher à identifier les nouveaux corps et on va devoir subir de nouveaux interrogatoires mais tout se passera bien. On n’a aucune raison de s’inquiéter.
Elle lui sourit d’un sourire qui se voulait rassurant avant de déposer un baiser sur les lèvres de Caleb. Puis elle s’écarta pour rejoindre le four afin de ne pas retrouver son dessert cramé et c’était aussi une bonne façon de changer de sujet. Elle en avait déjà assez d’en entendre parler aux informations. Par chance, son plat était fin prêt. Elle huma avec plaisir et délectation l’odeur qui sortit du four. Elle était fière d’elle, et même si elle n’était pas sûre du goût, cette bonne senteur était un bon signe. Avec prudence, elle sortit le gâteau et le présenta sur le plan de travail, face à Caleb. Ses lèvres s’étirèrent en voyant la mine réjouit du jeune homme.
- Sens moi ça ! Mes efforts portent leurs fruits on dirait.
D’un geste automatique, sa main fit des vas et viens au dessus du gâteau comme pour essayer de le ‘refroidir’ afin de pouvoir le déguster. Ce n’était pas très conseillé de manger chaud mais la gourmandise était difficile à contrôler, surtout chez Bonnie. Elle sortit alors deux assiettes des placards et s’empara d’un couteau. De rapides secondes s’écoulèrent lorsqu’enfin, Bonnie servit son fameux gâteau au chocolat.
- J’ai essayé de le faire moelleux au milieu…pas sûre que cela ait fonctionné mais bon, tu m’en diras des nouvelles. Elle marqua une pause, et prit un air hautain. Enfin, sans vouloir me vanter je trouve que je m’améliore de jour en jour.
Elle passa une main dans ses cheveux pour les faire voltiger en arrière mais son air sérieux reprit vite le dessus.
- Je ne sais pas à quelle heure je vais rentrer ce soir… Je pense que ça dépendra du nombre de clients. J’espère que je ne ferai pas la fermeture mais je crois pouvoir tout supporter tant que la garce de l’autre fois ne met pas les pieds au Blue Lagoon Bar. Dit-elle sans regarder Caleb, légèrement haineuse dans sa façon de parler.
|
| | | InvitéInvité
| (#) Sujet: Re: (Famille Whealer-Varnham) WHERE I STOOD Jeu 30 Avr 2009 - 0:36 | |
| Le fait que Bonnie prenne autant de temps pour répondre alerta évidemment Caleb, il commençait à la connaître assez bien maintenant et il savait par sa réaction qu'elle pensait à quelque chose. Il attendit une réponse de sa part, même si ça n'avancerai pas la discution. « Je ne sais pas... » C'est vrai que la question avait été tout à fait idiote. Comment pourrait-elle le savoir, qu'il le sache elle ne voyait pas dans le futur et lui demander ne nous avancerai à rien. Il fallait mieux éviter le sujet en fin de compte, cela mettrai sûrement Bonnie en panique, pensait-il et il ne voulait pas qu'elle l'abandonne en voulant rentrer chez elle. Dans ce cas là, qu'est-ce qu'il ferait ? Il rentrerait voir son frère en disant « hey frérot ! J'suis de retour ! » non, il ne se voyait pas revenir à sa vie d'avant en fin de compte. Il la regarda se mettre en face de lui et l'écouta le rassurer. Il acquiesça à ce qu'elle avait dit, il pensait aussi la même chose. Ce n'était pas le premier meurtre dans le pays et même s'ils venaient nous interroger à nouveau, on s'en sortirait comme on s'en était sorti la première fois : admirablement bien ! Il apprécia le contact de ses lèvres et se laissa donc faire, il la regarda ensuite s'en aller vers le four qui n'attendait plus qu'elle – et donc vers le gâteau qui n'attendait plus qu'à être dégusté. Il l'observa respirer l'air qui s'échappait du gâteau et d'un coup son estomac se réveilla, ses yeux pétillèrent et il eu l'eau à la bouche. Il avait une faim de loup et le gâteau avait l'air vraiment parfait. Par chance il n'avait pas brûlé – même si à présent on ne devrait pas mettre ça sur le compte de la chance mais plutôt sur l'expérience de Bonnie. Les histoires de meurtres et d'interrogatoires avaient à présent complètement quitté l'esprit de Caleb. À présent il ne pensait qu'à l'appétit de son estomac et du goût du gateau qui réveillerait ses papilles. Il s'approcha du gâteau pour sentir son odeur – même si celle-ci s'était installée dans toute la cuisine, ses sens se mirent dans tous leurs états, il n'attendait plus qu'à engloutir cette perfection de la nature. Caleb ne remarqua même pas qu'elle était allé s'occuper de prendre les couverts et les assiettes, il était captivé par cette chose ronde et noire posée sur le plan de travail. Lorsqu'elle revint et qu'elle lui décrit comment était le gâteau.
– J’ai essayé de le faire moelleux au milieu…pas sûre que cela ait fonctionné mais bon, tu m’en diras des nouvelles. Il regarda enfin vers elle et afficha un sourire en coin en observant l'air qu'elle avait prit.Enfin, sans vouloir me vanter je trouve que je m’améliore de jour en jour. J'acquiesçai d'un signe tête, pour confirmer ce qu'elle dit.
– Tu es vraiment cruelle, tu ne sais pas à quelle point j'ai l'eau à la bouche... il afficha une moue lorsqu'il se plaignit, puis à nouveau il retrouva son sourire en coin.
Il la regarda changer d'expression et sa façon de parler surprit Caleb, elle était d'habitude toujours aussi calme, rare était les moments où elle perdait ses moyens lorsqu'elle était énervée et c'est pour ça que Caleb fronça les sourcils. Il savait très bien de qui elle parlait et il avait remarqué – et ça n'était pas difficile, que cette jeune fille n'était qu'une petite peste prête à se faire remarquée par tous les moyens. C'est vrai qu'au début il ne s'investissait pas sur les histoires de Bonnie mais il avait l'impression que plus ils avançaient ensemble plus il se devait de la protéger, même contre des petites gamines qui s'amusait à l'enquiquiner. Il lâcha malgré lui un soupire et essaya de capter le regard de Bonnie.
– Ne penses pas à elle, si tu ne fais pas attention à elle, elle arrêtera.
Évidemment il était peu convainquant étant donné qu'il était lui même incapable de laisser passer lorsque quelqu'un se fichait de lui, d'ailleurs il avait remarqué qu'elle non plus n'était pas très convaincue.
– Je m'occuperai de cette peste, si tu veux. il savait qu'elle ne voudrait pas, mais il savait aussi qu'il le ferait même si elle ne le voudrait pas.
Elle eu enfin fini de couper les parts de gâteaux qu'elle avait installé sur des assiettes et même si elle était fachée, l'estomac de Caleb attendait toujours d'engloutir cette beauté. Il se sentait un peu coupable de ne penser qu'à ça alors qu'elle lutait contre ses démons, m'enfin, ça n'était que des histoires de crêpage de chignons. Lorsqu'elle lui mit l'assiette juste devant son nez – il croyait que ce moment n'allait jamais arrivé, il avait à nouveau oublié le sujet de conversations qu'ils avaient commencé. Il attrapa la petite cuillère posée juste devant lui et la plongea dans la part de gâteau appétissante et rapidement, la cuillère se retrouva dans sa bouche. On pu entendre un gémissement de bonheur dans la salle du genre "Mmmmh!", on avait remarqué de qui cela pouvait provenir, ainsi, lorsqu'il eu engloutit sa première bouchée, il releva la tête vers Bonnie.
– Je n'ai jamais goûté quelque chose d'aussi bon !
Le compliment venait du coeur et de l'estomac, il avait tellement faim qu'il n'hésita pas à la complimenter et ensuite à ré-attaquer son assiette plus rapidement. Il en ajouta évidemment une couche mais il pensait que ça lui ferait sûrement plaisir de le savoir et qu'elle oublierait ses petits problèmes de filles.
|
| | | Nora Golightlyshe is like a cat in the dark.
♦ Posts : 9485 ♦ Multinicks : roxcy, ridley, ronan. ♦ Credits : el boo boo (max), tumblr.
♦ Status : divorced, single. ♦ Address : n°5600, parkside street. ♦ Job/Studies : works as Nyle's secretary, former fashion journalist. ♦ Quote : "I'm not grumpy in the morning, I'm just very selective with my kindness." ♦ Activité(s) de quartier : pilates.
| (#) Sujet: Re: (Famille Whealer-Varnham) WHERE I STOOD Sam 2 Mai 2009 - 15:01 | |
| - Tu es vraiment cruelle, tu ne sais pas à quelle point j'ai l'eau à la bouche...
Bonnie acquiesça un sourire et haussa les épaules l’air indifférent aux attentes de Caleb. Mais elle ne voulait pas faire plus attendre le jeune homme, étant elle-même impatiente de goûter ce qu’elle avait préparé. Rien qu’en humant l’odeur qui régnait dans toute la pièce faisait tordre son estomac de faim. Et pendant qu’elle se hâtait à couper le gâteau pour le servir, elle se laissa vite prendre par les émotions lorsqu’elle repensant à la peste qu’était Jhordan Kennedy. Elle n’avait pas levé les yeux en s’énervant contre elle, elle parlait plus pour elle que pour la suite d’une possible conversation. Bonnie ne se laissait pourtant pas facilement avoir par les sautes d’humeur mais elle avait toujours du mal avec le coup bas qu’elle avait reçu, même si cela datait maintenant. Rancunière ? Un petit peu.
- Ne penses pas à elle, si tu ne fais pas attention à elle, elle arrêtera. Bonnie posa finalement les yeux sur lui mais fronça les sourcils, elle n’était pas tout à fait convaincu. Je m'occuperai de cette peste, si tu veux, ajouta-t-il. - Non, ça ira… si je la revois, je serai assez grande pour m’en occuper moi-même. Et elle était sérieuse, aucun sourire n’était apparu sur son visage, aucune trace d’une quelconque ironie dans sa voix.
C’était vrai que Bonnie Whealer n’aimait pas les conflits, elle faisait d’ailleurs tout pour les éviter mais par moment, sa patience avait des limites et lorsque l’on s’amusait à la chercher, elle pouvait répondre sans hésiter. Mais elle préféra chasser ces pensées de sa tête pour ne pas « plomber » l’ambiance et Caleb était certainement plus intéressé par l’appel de son estomac que par ses histoires de filles. Elle avait donc enfin servit le jeune homme et elle fit de même pour elle. Elle plongea sa cuillère dans la grosse part qu’elle s’était donnée et mit une première bouchée dans sa bouche. En décalage, elle répondit au « Mmmmh ! » de Caleb. Elle avait de quoi être fière d’elle. Remplie de modestie en tant normale, elle devait avouer avoir très bien réussi ce dessert. Si elle n’avait pas prit le temps de réfléchir avant de parler, très certainement qu’elle aurait évoqué sa mère. Elle aurait dit qu’elle devait absolument l’appeler pour lui dire qu’elle était en train de devenir aussi forte qu’elle pour la cuisine et qu’il se pourrait bien qu’elle la surpasse. Sa mère serait ravie, ravie de voir sa propre fille devenir une pro des fourneaux. Mais pour ce moment familial, il faudra repasser. Heureusement que Caleb était plongée dans sa dégustation sinon il n’aurait pas manqué de remarquer le changement d’expression sur le visage de sa bien aimée.
- Je n'ai jamais goûté quelque chose d'aussi bon ! - J’ai le droit de dire la même chose ? dit-elle sur un ton presque enfantin et un air innocent avant d’étouffer un rire. Merci…
Elle finit son assiette en peu de temps. Contente d’avoir produit quelque chose de mangeable voire plus que cela d’après la mine réjouit de Caleb. C’était toujours un bonheur de lui faire plaisir. Presque si elle ne vivait pas que pour cela, pour le rendre heureux quitte à se sacrifier par moment. Elle prit en main son assiette et la déposa dans le lave-vaisselle avant de retourner à sa place initiale. Un bref instant, le silence s’installa puis le bout des doigts de Bonnie tapotaient doucement le plan de travail. Puis une fois de plus, elle contourna le comptoir et se retrouva aux côtés de Caleb. Elle posa ses avant-bras sur le marbre froid se retrouvant alors courbée et tourna tête vers le jeune homme, un sourire aguicheur qui étira ses lèvres.
- J’espère que tu n’es pas fatigué… elle se décolla du comptoir et s’imposa en prenant place sur les cuisses de Caleb. D’un geste doux, elle passa ses mains sur le t-shirt du jeune homme et pencha sa tête pour rejoindre le cou afin de lui déposer plusieurs bisous. Tu m’as manqué, ajouta-t-elle entre quelques embrassades. Après plusieurs mois de vie commune avec Bonnie, il devait très certainement être habitué aux changements de comportement de cette dernière. Passant du froid au chaud…
|
| | | InvitéInvité
| (#) Sujet: Re: (Famille Whealer-Varnham) WHERE I STOOD Mer 6 Mai 2009 - 22:13 | |
| – Non, ça ira… si je la revois, je serai assez grande pour m’en occuper moi-même.
Il savait très bien qu'elle ne voudrait pas qu'il s'en occupe et malgré son air sérieux intriguant, il n'allait pas l'écouter. En effet, il ne voulait pas qu'une petite peste puisse rendre les choses plus difficiles ici, il voulait que tout soit parfait comme ça l'avait été jusqu'à présent. Maintenant, il ne savait pas encore comment il allait s'y prendre pour lui faire récolter ce qu'elle avait semer en se fichant de Bonnie, mais il ne tardera sûrement pas à trouver. Il n'avait rien répondu, il avait juste acquiescé d'un signe de tête. En même temps, il était plutôt occupé par sa part de gâteau qu'il dégustait avec envie. Il ne prit que peu de temps pour le finir, comme Bonnie, même si il voulait savourer chacune des bouchées. Il n'avait jamais eu l'habitude de manger des choses préparées à la maison, sa mère qui travaillait déjà beaucoup lorsqu'elle était vivante n'avait pas le temps de cuisiner, lorsqu'elle est morte, c'était pire, Stefan et lui ne faisaient que des plats surgelés quand ils ne cramaient pas dans le four. Lorsque Caleb se voyait en train de déguster une bonne part de gâteau dans une cuisine américaine avec une femme à ses côtés, c'était presque réconfortant. Dommage que son frère n'était pas dans le décor, en train de partager le même gâteau avec une femme qu'il aurait choisi. Évidemment, il n'avait pas vraiment choisi Bonnie, elle était venu comme ça, elle était tombée amoureuse de Caleb et lui, il avait décidé de s'engager dans cette aventure périlleuse, mais la scène qu'il s'était imaginé était sûrement une utopie car Stefan ne voyait pas la vie comme ça. Il repoussa de quelques centimètres son assiette lorsqu'il eu fini de dévorer sa part et releva la tête vers Bonnie. Il acquiesça d'un signe de tête en même temps qu'il leva les yeux au ciel, lorsqu'elle lui demanda si elle avait le droit de montrer sa fierté, en quelque sorte oui. Mais c'était toujours bon de l'embêter un peu. A force de vivre avec elle, il avait appris à l'enquiquiner lorsqu'elle était vraiment sérieuse ou quelque chose dans ce genre, c'était plus comme un frère embête sa petite sœur, mais c'était sûrement le manque de son grand frère à lui qui faisait ça. Elle était elle-même en train de finir sa part de gâteau pendant qu'il la regardait, comme elle le regardait d'habitude. Son expression était toute fière et elle avait bien raison. Il mit ses mains derrière sa tête, se mettant à l'aise sur sa chaise alors qu'elle rangeait les assiettes. C'était une scène tout à fait typique d'un macho comme Caleb. Il avait toujours pensé que les femmes étaient faites pour la cuisine, le ménage et les tâches dans ce genre là alors que les hommes étaient fait pour... êtres assis devant un bon match de basketball, une bière à la main. Cette image là était aussi une belle utopie pour Caleb car les temps avaient changés et qu'à présent les femmes donnaient leurs avis. Il la scultait du regard pendant que celle-ci tapotait de ses doigts le plan de travail, puis un léger sourire se fit apparaitre sur les lèvres du jeune homme. Ce sourire voulait tout dire, car il l'avait vu s'approcher de lui lentement et il savait très bien ce qu'il allait se passer, en six mois de vie commune il avait prit l'habitude à présent et il remarqua également le sourire aguicheur qu'elle lui avait adressé.
– J’espère que tu n’es pas fatigué… – Il faut dire que j'ai passé une journée plutôt éprouvante... mais cela dépend certainement de ce que tu peux me proposer.
Il la fixait dans les yeux et son ton était plus qu'ironique, en laissant quelques intonations de mystère, mais le mystère était déjà découvert surtout quand il observa Bonnie s'approcher de lui pour se mettre sur ses genoux. Il la laissa faire lorsqu'elle se mit à déposer quelques baisers sur son cou, pendant qu'il plongea une main dans sa chevelure chocolat. Il avait oublié la fatigue qu'il avait emmené jusqu'ici à cause du garage, avait oublié les petits problèmes de Bonnie, avait oublié le meurtre de Monsieur Tiggs qui s'était passé à Ocean Grove et les problèmes que celui-ci allait apporté. Il voulait seulement passer un bon moment et surtout, embêter un peu Bonnie. De sa main, il dirigea le visage de celle-ci pour que leurs bouches soient à quelques millimètres l'une de l'autre et lui parla à nouveau, de son ton charmeur.
– Tu n'es pas censé aller au boulot bientôt ? Ils doivent tous t'attendre là-bas... je vois d'ici tes collègues être débordées parce qu'elles ont beaucoup trop de clients... Des hommes qui vont boire parce que leur femme travaille trop... Il y avait plus que des sous entendus dans sa dernière phrase... Il s'approcha d'avantage de sa bouche, reculant malgré elle lorsque Bonnie voulait enfin l'embrasser, mais il voulait faire durer le plaisir... ou le supplice ?
|
| | | Nora Golightlyshe is like a cat in the dark.
♦ Posts : 9485 ♦ Multinicks : roxcy, ridley, ronan. ♦ Credits : el boo boo (max), tumblr.
♦ Status : divorced, single. ♦ Address : n°5600, parkside street. ♦ Job/Studies : works as Nyle's secretary, former fashion journalist. ♦ Quote : "I'm not grumpy in the morning, I'm just very selective with my kindness." ♦ Activité(s) de quartier : pilates.
| (#) Sujet: Re: (Famille Whealer-Varnham) WHERE I STOOD Mer 13 Mai 2009 - 12:38 | |
| you make me wanna lose control
C’était comme si leur précédente conversation sur les évènements que connaissaient Ocean Grove n’avait jamais existé. Et peut-être que c’était voulu, Bonnie cherchait à ce que toute cette histoire ne les touche pas, c’était déjà plutôt difficile de vivre avec alors elle ne voulait pas que leur couple en pâtisse. Optant pour le jeu des sous-entendus, elle avait commencé par le questionner sur sa fatigue pour finalement s’attarder sur le cou du jeune homme. Un moment d’intimité qui ne dura guère longtemps alors que le visage de Bonnie se retrouva entre la main de son compagnon. Il voulait jouer. Leur visage n’était qu’à quelques centimètres et Bonnie faisait en sorte de briser la distance pour goûter aux lèvres de Caleb, en vain.
- Tu n'es pas censé aller au boulot bientôt ? Ils doivent tous t'attendre là-bas... je vois d'ici tes collègues être débordées parce qu'elles ont beaucoup trop de clients... Des hommes qui vont boire parce que leur femme travaille trop... On pouvait voir un sourcil se hausser sur le visage de Bonnie. Elle en avait presque oublié ce petit détail : elle devait aller travailler. Elle avait même perdu la notion du temps mais la proximité qui existait entre lui et elle était telle qu’elle n’en avait presque rien à faire. S’il y’avait bien une chose qu’elle ne voulait pas renoncer, c’était bel et bien à des moments en tête à tête avec Caleb. Tous les deux travaillaient et leurs horaires ne s’accordaient pas du tout la plupart du temps. Il n’était pas rare qu’elle travaille la nuit, comme cela allait être le cas pour aujourd’hui alors que Caleb ne faisait que des heures en journée. Et bien évidemment, lorsqu’elle rentrait à la maison, il était en train de dormir. A force, ils avaient pris l’habitude, mais Bonnie ne voulait pas se retrouver dans une routine seulement après six mois de relation avec lui. Et puis elle était jeune, elle voulait s’amuser, une raison de plus pour ne pas finir comme la plupart des couples dans ce quartier chic.
- Je suis sûre qu’elles pourront gérer sans mon aide, et je crois même que je commence à ne pas me sentir très bien... Ses lèvres s’étirèrent en un large sourire. Son envie de l’embrasser se faisait encore plus présente, il était tellement simple de la faire languir et de jouer avec elle. Leurs lèvres n’étaient plus bien loin sans pour autant se toucher. Il suffisait d’un simple petit effort pour renverser la situation. Bonnie le fixa dans les yeux, un regard rempli de malice avant de s’emparer enfin des lèvres du jeune homme. Elle passa alors ses mains dans les cheveux de Caleb. Un baiser passionnée où Bonnie donna presque tout son amour. Et malgré les malheurs que pouvaient connaître leur environnement, elle était heureuse et cela, personne ne pouvait y changer. Néanmoins, Caleb devait la connaître assez pour savoir que la jeune femme perdait vite le contrôle dans ce genre de moment. L’une de ses mains glissa le long du torse du jeune homme pour remonter une nouvelle fois son haut. Il avait une telle influence sur elle, c’était indescriptible. Six longs mois c’étaient écoulés et Bonnie avait toujours la même sensation qu’elle avait connu la première fois qu’elle l’avait vu. Comme de l’électricité dans tous ses membres, il était parfait pour lui faire perdre le contrôle. Elle ne pouvait jamais résister à Caleb. Elle-même ignore le pourquoi du comment, n’ayant jamais ressenti une telle chose avec quelqu’un d’autre auparavant. Elle s’abandonnait à lui comme s’il était la seule chose qui comptait en ce monde. Elle était prête à tout pour lui et elle le revendiquait. Elle se donnait corps et âme à lui, sans réellement prendre le temps de se demander si c’était réciproque ou non. Certainement qu’elle ne serait plus pareil si elle savait. Bonnie se détacha difficilement des lèvres de son compagnon pour se lever et quitter ses cuisses. Elle l’attira avec elle en tenant son t-shirt dans la paume d’une de ses mains et sans perdre de temps, s’accapara de nouveaux de ses lèvres, comme si c’était une addiction. Bonnie marchait sans savoir où elle allait et ce n’était pas une surprise de la voir se heurter à certains meubles.
- C’est une chance qu’il te reste encore des forces… souffla-t-elle entre leurs baisers enflammés alors qu’elle continua à se frayer un chemin, sûrement en direction des escaliers.
|
| | | InvitéInvité
| (#) Sujet: Re: (Famille Whealer-Varnham) WHERE I STOOD Mar 2 Juin 2009 - 19:46 | |
|
Caleb aimait être cruel avec Bonnie, non pas en lui faisant du mal mais en s'amusant avec elle. Il aimait bien être ironique, une façon de se faire passer pour un petit copain amusant. Il n'avait jamais été le « gigolo » de service, mais ce qu'il avait appris avec son frère, c'était que les femmes aimaient rire et donc qu'elles aimaient que les hommes les fassent rire. D'où le fait qu'il lui ait parlé du moment où elle devrait aller travailler, mais il savait très bien qu'elle préfèrerait rater un jour de travail ou même perdre celui-ci pour passer simplement un moment avec lui. Parfois il ne comprenait pas cet élan d'amour envers lui. Il n'avait jamais vraiment été aimé ainsi, sauf par sa défunte mère. Il se demandait s'il restait avec elle simplement pour ses profits ou pour le fait qu'elle puisse l'aimer autant. Serait-ce possible d'aimer quelqu'un simplement parce que son amour envers vous soit aussi fort ? Il se le demandait souvent aussi, mais évitait d'y penser trop longtemps, il se poserait davantage de questions. Il imita la jeune femme lorsqu'elle eu un grand sourire et qu'elle affirma qu'elle commençait à se sentir mal. C'est vrai que ça ne dérangeait pas du tout Caleb de passer une bonne soirée en sa compagnie. Ils ne le faisaient pas souvent et même le week-end quand les gens normaux ne travaillent pas, Bonnie en revanche devait aller au bar. Il s'était habitué à cette vie, il se sentait presque marié, même si évidemment il ne comptait pas l'être un jour. Il avait toujours dit qu'il ne se marierait jamais, qu'il garderait sa liberté. Mais en même temps, il disait aussi qu'il ne serait pas prêt pour une relation durable et pourtant voilà dans quelle situation il se retrouvait aujourd'hui. Il mit fin à ce supplice et se laissa enfin embrassé par la jeune femme, il prolongea langoureusement le baiser, il se laissa faire quand elle passa ses mains dans ses cheveux et à son tour il posa ses mains sur les hanches de Bonnie qui était encore sur ses genoux. Il laissa complètement la jeune femme prendre le contrôle de la situation, il savait qu'elle était bonne dans ce jeu là et ça ne lui déplaisait pas du tout, il sentit la main de Bonnie soulever son tee-shirt puis de son côté, il faisait glisser ses doigts sur les côtés de son dos, sachant que cela procurerait un certain plaisir à la demoiselle. Il avait apprit à trouver la points sensibles de sa partenaires, ceux qui la faisaient monter au septième ciel, même si ça n'était pas bien difficile et de son côté, Bonnie faisait tout pour que monsieur prenne son plaisir, ce qui était le cas. Lorsque les lèvres de Bonnie quittèrent celles de Caleb, il s'approcha à nouveau pour l'embrasser mais apparemment la jeune femme avec un autre projet pour le petit couple, il se laissa attirer par celle-ci, puis à nouveau, Caleb se réjouit enfin de pouvoir sentir les lèvres de Bonnie sur les siennes et à présent que la pression était montée, que la chaleur de leurs deux corps commençait à monter, il ne voulait plus les quitter. Il essayait tout de même de réduire les impactes entre le jeune couple et les murs de la maison, il mit un bras autour des hanches de la jeune femme puis la dirigea dans la maison, il commençait à la connaître par cœur à présent. Il se dirigea vers les escaliers, il n'avait même pas pris la peine de lui répondre, il savait de toute manière qu'elle n'attendait qu'une seule réponse de sa part et c'était ce qu'il faisait. Prenant un malin plaisir à lui faire des frayeurs en faisant semblant de la laisser tomber lorsqu'ils étaient prêts à chuter dans les escaliers, il aimait les échos de leurs rires entre le bruit de leurs baisers. Ils étaient comme attirés l'un envers l'autre, comme des aimants. Évidemment il n'avait lui même jamais vraiment ressentit un tel sentiment d'envie envers une femme, il avait beau pensé qu'il ne ressentait pas vraiment grand chose envers elle, il n'était pas indifférent à sa beauté et à ce qu'elle dégageait. | Enfin arrivés au premier étage, après mainte et mainte « presque chute », il se dirigea lui et sa demoiselle vers la chambre qui n'était pas loin. Il poussa la porte d'un coup d'épaule, il pausa ses mains sur les hanches de Bonnie, la souleva et sentit ses jambes entourer ses hanches. Apparemment, ils ne connaissaient assez maintenant pour être synchro. Il entoura Bonnie de ses bras pour l'allonger sur le lit, à peine posée, il sentit la jeune femme lui soulever à nouveau le tee-shirt pour l'enlever en quelques secondes. Il déposa quant à lui des baisers le long du coup de celle-ci tout en lui déboutonnant la chemise doucement jusqu'à ce que celle-ci soit jetée à terre et qu'il ait devant lui une femme simplement en soutif. Il re-déposa ses lèvres sur celles de Bonnie puis sentit qu'elle ne prolongeait plus ses baisers, sur le coup et en pleine action il ne se posa pas de questions et décida de déposer à nouveau, quelques baisers sur son cou. Il remarqua enfin que ses gestes n'étaient plus aussi enjoués qu'il y avait encore quelques secondes, il fronça les sourcils mais ne se détacha pas de son activité.
« Qu'est-ce qu'il y a ? » demanda-t-il entre deux baisers.
Il n'attendait pas vraiment de réponse, il préférait finir ce qu'ils avaient commencé, il était en plein action et pour l'instant il n'y avait rien qui l'arrêtait. Lorsqu'il sentit Bonnie se redresser sans rien dire, il fit de même et scruta la jeune femme du regard. Elle de son côté elle regardait fixement le torse de celui-ci. Il suivit son regard et tomba sur le tatouage en lettres gothiques que son "ami" Rhys lui avait gentillement fait faire la nuit précédente. Ils s'étaient bien amusés, évidemment et ce tatouage ne le dérangeait pas plus que ça, même si c'était assez ridicule. Mais lui, ça n'était pas une brunette qui venait de découvrir que son homme portait comme tatouage « the greatest pleasure in life is being with a blonde beer … or woman ». Evidemment cela pouvait mettre Bonnie en colère, mais pour lui, il n'y avait pas de quoi faire tout un plat, après avoir fixer comme l'avait fait Bonnie, son tatouage pendant quelques secondes, il reporta son attention sur son visage stupéfait et il fit un sourire légèrement gêné, et ne su rien dire à part :
« Oh... ça... » souffla-t-il, puis il attendit une réaction de sa part, réaction plus violente celà va de soit.
|
| | | Nora Golightlyshe is like a cat in the dark.
♦ Posts : 9485 ♦ Multinicks : roxcy, ridley, ronan. ♦ Credits : el boo boo (max), tumblr.
♦ Status : divorced, single. ♦ Address : n°5600, parkside street. ♦ Job/Studies : works as Nyle's secretary, former fashion journalist. ♦ Quote : "I'm not grumpy in the morning, I'm just very selective with my kindness." ♦ Activité(s) de quartier : pilates.
| (#) Sujet: Re: (Famille Whealer-Varnham) WHERE I STOOD Ven 26 Juin 2009 - 21:47 | |
| Elle était complètement et totalement accro à lui. Aussi fou que cela puisse paraître, Bonnie Whealer, la petite canadienne, était une amoureuse transie. Pour ceux qui en douteraient encore, elle était réellement prête à tout pour lui. Prête à décrocher la lune ? Elle en avait déjà fait beaucoup pour vivre cette histoire avec lui alors autant continuer les folies. Tout plaquer pour un homme qui n’était pas censé lui convenir d’après son père ? Bonnie l’avait fait, qu’importait les beaux bijoux ou qu’importait les jolies robes hautes coutures, tant qu’elle avait Caleb à ses côtés alors c’était le principal. Vous pouvez la traiter de pauvre naïve, elle vous répondra que vous êtes tout simplement jaloux de ne pas ressentir ce sentiment si intense envers une autre personne. Elle échangeait des baisers enflammés avec son amant et leur passion les conduisit jusqu’à la chambre à coucher. Après s’être pris à plusieurs reprises divers meubles, Bonnie sentit enfin le matelas sous son dos. Bon sang que c’était bon. Elle était déconnectée, plus rien ne comptait que lui à cet instant. Elle se délectait de la sensation qu’elle ressentait lorsqu’il posait ses mains sur chaque parcelle de son corps frêle. A son tour, elle laissa balader ses mains sur le corps du jeune homme et lui retira en quelque seconde son t-shirt. Elle pu enfin admirer le torse bien sculpté de celui qu’elle aimait tant et se laissa entièrement faire lorsqu’il vint retirer sa chemise, cette dernière atterrissant sur le sol. C’est alors que ce moment si intime se brisa. Bonnie fronça les sourcils et fixa le bras de Caleb. Elle arqua un sourcil, peu amusée par ce qu’elle venait de découvrir. Les lèvres de Caleb vinrent se poser une fois de plus sur les siennes, mais cette fois l’envie n’était plus au rendez-vous et ne lui rendit pas. Il ne semblait pas comprendre qu’elle n’était plus dans le « feu de l’action ». Même si les baisers qu’il commença à déposer dans son cou ne la laissait pas entièrement indifférente, elle posa néanmoins une de ses mains sur le torse de Caleb pour l’écarter un peu ; en vain. Maintenant qu’elle l’avait lancé, il était plutôt difficile de le stopper. Qu'est-ce qu'il y a ? souffla-t-il entre deux baisers. Bonnie, exaspérée leva les yeux au ciel et laissa tomber ses mains sur le lit. Enfin il semblait comprendre peu à peu que quelque ne tournait plus si rond lorsqu’elle redressa son buste en soupirant. Caleb répéta le même mouvement et suivit le regard interrogateur de Bonnie sur le bras : Oh... ça... dit-il. Oui « ça ». Bonnie afficha un air de stupéfaction, c’était donc tout ce que cette trouvaille lui faisait ? Il n’avait apparemment pas trouvé cela utile de l’en informer. Une chose était sûre, il l’avait fait récemment car dans ses souvenirs, elle ne se souvint pas d’avoir vu ce tatouage auparavant.
C’est tout ce que ça t’inspire ? « Oh ça » ? Tu comptais m’en parler quand ? Non pas que j’ais un réel problème avec les tatouages mais il faut tout de même avouer que tu as mauvais goût, c’est quoi cette phrase de macho ?! S’énerva-t-elle rapidement.
Il n’eut pas le temps d’émettre un premier son que Bonnie se retira littéralement du lit pour aller récupérer son chemisier. Elle le remit sur ses épaules sans prendre la peine de le reboutonner complètement. Elle plongea son regard dans celui de Caleb. Elle ne comprenait pas pourquoi il lui avait caché cela. Enfin, il n’avait pas de quoi être fier mais tout de même, c’était Bonnie, il devait bien se douter qu’un jour ou l’autre elle s’en rendrait compte. Elle appréciait les tatouages, bien sûr dans la limite du convenable. D’où elle venait, ce n’était pas le genre de chose qu’on trouvait à tous les coins de rue et s’il avait opté pour quelque chose de plus discret…encore elle n’aurait pas fait tout un cinéma. « The greatest pleasure in life is being with a blonde beer … or woman » était-ce une mauvaise blague ? Dans tous les cas, Caleb ne semblait pas plus choqué ou encore gêné. Ce qui l’énerva d’autant plus.
Je réclame une explication Caleb, j’ai bien le droit à ça après tout tu t’es bien passé de me demander mon avis avant de te le faire ce…machin. grogna-t-elle sans grande méchanceté.
|
|
| | | InvitéInvité
| (#) Sujet: Re: (Famille Whealer-Varnham) WHERE I STOOD Mer 1 Juil 2009 - 16:09 | |
| Caleb avait comprit que la jeune femme était très irritée par cette trouvaille. En effet, de son côté, il ne trouvait pas ça bien dérangeant, ça n'était qu'un dessin, qui ne signifiait vraiment rien, il était clair qu'il n'était pas seulement attirée par des blondes. Mais en même temps, il n'était pas à la place Bonnie. Il la laissa se lever et la regarda aller chercher son chemisier. Caleb lâcha un soupire, c'était sûr la soirée serait gâchée et il se demandait si elle allait lui demander d'aller dormir sur le canapé. Il lança un regard rapide à Bonnie et s'aperçut qu'elle le regardait d'un air grave.
« C’est tout ce que ça t’inspire ? « Oh ça » ? Tu comptais m’en parler quand ? Non pas que j’ais un réel problème avec les tatouages mais il faut tout de même avouer que tu as mauvais goût, c’est quoi cette phrase de macho ?! »
A ces paroles, Caleb fit une grimace et s'écroula sur le dos sur le lit, en regardant le plafond. Il ne savait pas vraiment quelle excuse il allait lui sortir. Qu'il était saoule ? Il ne pensait pas que ça ferait vraiment plaisir à Bonnie de savoir que quand il était saoul, on peut tout faire de lui. Que ça n'était pas lui qui avait eu l'idée et que Rhys Blythe était à l'origine de ce tatouage ? Elle serait carrément plus en colère, Caleb avait l'impression qu'elle ne le portait pas son cœur et par la suite, elle se méfierait toujours quand elle saurait qu'une sortie serait organisée entre les deux amis. Il avait repoussé le moment où il lui montrerait le chef d'œuvre de son ami. Il remarqua qu’il n’avait toujours pas répondu à Bonnie, en même temps il n’avait pas vraiment envie de parler. Il était contrarié de s’être arrêté en pleine action, elle lui avait enlevé le pain de la bouche, c’était cruel. Il ne pensait pas vraiment à ce qu’elle pouvait ressentir, comme à son habitude, sans vraiment le vouloir il devenait égoïste. Il releva la tête vers elle, lorsqu’elle se remit à nouveau à parler.
« Je réclame une explication Caleb, j’ai bien le droit à ça après tout tu t’es bien passé de me demander mon avis avant de te le faire ce…machin. »
C’était sûr, tout ça allait les mener vers une dispute, sauf si ça en était déjà une.
Que veux-tu que je te dise ?! Je vois pas pourquoi tu en fais tout un plat, ça n’est qu’un tatouage… Un dessin ! C’est tout à fait anodin… J’ai l’impression que… Que tu veux tout contrôler, ça n’est qu’un tatouage ! Répéta-t-il avec un ton plus léger.
Son expression était peu déchiffrable mais c’était sûr, elle n’était pas du tout satisfaite de cette réponse. C’est vrai que Caleb la cherchait beaucoup, il faisait passé le fait que Bonnie soit surprise de voir un tel tatouage à celui du fait qu’il se sente moins libre depuis qu’il était arrivé à Ocean Grove. En fin de compte, il ne s’était pas vraiment rendu compte avant de parler de ce qu’il allait dire, il était contrarié et n’avait pas réfléchi. En effet, plus il vivait avec elle, moins il pouvait lui cacher des choses et pourtant, il lui en cachait. Il lâcha à nouveau un long soupire et se releva pour être assis au bord du lit. Il fixa Bonnie qui ne parlait plus et décida qu’il lui devait en effet plus d’explications.
Okay… Hier soir je suis sorti, j’ai un peu trop bu et avec un ami on a fait l’erreur de décider ça… C’est lui qui a choisit le tatouage, pas moi ! Tu crois que je suis aussi stupide pour me tatouer à vie une phrase comme celle-là ? Mais… maintenant que c’est fait, c’est fait ! Finit-il sur un ton plus dur.
Il se leva enfin du lit pour aller prendre son tee-shirt, il attrapa avec vivacité et l’enfila rapidement, puis il finit par dire, sans accorder un regard à Bonnie.
« Tu vas aller au boulot ? »
Sa voix était pleine de reproches et pourtant, c’était lui qu’il fallait blâmer. Il changeait complètement de sujet, comme pour ne pas aborder celui de « Rhys Blythe » l’ami qu’elle pourrait détester ensuite. Caleb ne voulait pas qu’elle sache que c’était lui.
|
| | | Nora Golightlyshe is like a cat in the dark.
♦ Posts : 9485 ♦ Multinicks : roxcy, ridley, ronan. ♦ Credits : el boo boo (max), tumblr.
♦ Status : divorced, single. ♦ Address : n°5600, parkside street. ♦ Job/Studies : works as Nyle's secretary, former fashion journalist. ♦ Quote : "I'm not grumpy in the morning, I'm just very selective with my kindness." ♦ Activité(s) de quartier : pilates.
| (#) Sujet: Re: (Famille Whealer-Varnham) WHERE I STOOD Lun 6 Juil 2009 - 16:40 | |
| Que veux-tu que je te dise ?! Je vois pas pourquoi tu en fais tout un plat, ça n’est qu’un tatouage… Un dessin ! C’est tout à fait anodin… J’ai l’impression que… Que tu veux tout contrôler, ça n’est qu’un tatouage ! Bonnie le fixait du regard d’une manière qui montrait bien qu’elle était choquée par ce qu’il venait de dire. Alors c’était ainsi qu’il ressentait la chose entre eux ? Il se sentait comme emprisonné par elle ? Le plus injuste était qu’elle avait tout fait pour lui, qu’elle a été jusqu’à s’éloigner de sa famille pour vivre tranquillement avec Caleb, loin de ses racines, de sa façon de vivre qui lui convenait totalement. Elle aussi pouvait hurler et perdre le contrôle. Elle faisait tout ce qu’il fallait faire pour que Caleb se sente bien avec elle mais visiblement, c’était une tâche encore difficile à atteindre. Son dos légèrement vouté se redressa, ses bras se laissèrent tomber le long de son buste comme si elle abandonnait la partie qui était en train de se jouer. Il laissa échapper un nouveau soupire et Bonnie leva les yeux au ciel, exaspérée par le comportement de son compagnon. Etait-ce si difficile de lui faire part de son envie de se faire tatouer et qu’importent ses intentions. Que cela lui plaise ou non, ils étaient un couple et ils devaient partager un minimum de chose. Okay… Hier soir je suis sorti, j’ai un peu trop bu et avec un ami on a fait l’erreur de décider ça… C’est lui qui a choisit le tatouage, pas moi ! Tu crois que je suis aussi stupide pour me tatouer à vie une phrase comme celle-là ? Mais… maintenant que c’est fait, c’est fait ! Enchaina-t-il enfin avec le pourquoi du comment de ce fameux tatouage très douteux. Un ami ? Intéressant, et qui était donc cet ami ? Voilà ce qu’elle avait envie de lui demander, mais Caleb ne lui laissa pas le temps d’ouvrir la bouche qu’il se leva et attrapa son t-shirt. Tu vas aller au boulot ? Le regard fuyant tout comme Caleb, elle se contenta de fixer la fenêtre en face d’elle. Elle était blessée, en colère et un tas d’autres sentiments inqualifiables pour le moment. Tout se mélangeait dans sa tête.
Je ne vais pas tarder… souffla-t-elle avec énervement.
Elle alla pour se diriger vers la salle-de-bain quand finalement, arrivée à l’encadrement de la porte, elle pivota vivement et remit son attention sur Caleb.
C’est comme ça que ça va fonctionner entre nous ? Tu vas continuer à me cacher des choses ? Pourquoi ne pas m’en avoir tout simplement parlé calmement ? Comme tu l’as si bien dit, ce n’est qu’un tatouage. (pause) Sincèrement, si tu vas jusqu’à me cacher ce genre de chose, que me caches-tu de bien pire encore ?
Elle fixa un bon moment Caleb, qui se trouvait à quelques pas d’elle. L’une de ses mains était posée sur l’encadrement de la porte, une partie de son corps dans la salle-de-bain, elle espérait que son compagnon ne s’amusait pas à lui faire des cachoteries. Pas après tout ce qu’ils avaient vécu. Elle avait beaucoup trop misé sur lui pour qu’il se permette de se jouer d’elle et elle ne l’accepterait pas. Consciente que ses sentiments étaient certainement plus forts que ceux de Caleb, elle ne voulait pas se lever un matin et se rendre compte qu’elle avait finalement gâché sa vie. Il était trop tard pour revenir en arrière, Bonnie le savait pertinemment.
Je ne t’ai pas obligé à venir avec moi ici, on l’a décidé tous les deux. La moindre des choses est de me faire confiance, que ce soit pour un simple tatouage que pour quelque chose de plus important. On est un couple, il serait temps que tu en prennes conscience à présent, dit-elle sur un ton plus doux.
Ses projets de se rendre dans la salle-de-bain pour se préparer à aller bosser tombèrent à l’eau, son buste se retrouva finalement collé contre la porte, les bras croisés. Elle voulait l’entendre. Elle le savait peu communicatif sur ce genre de sujet, mais qui ne tente rien n’a rien comme on dit.
|
|
| | | InvitéInvité
| (#) Sujet: Re: (Famille Whealer-Varnham) WHERE I STOOD Sam 11 Juil 2009 - 21:01 | |
| Il se sentait tout de même coupable de lui parler ainsi, mais il était macho dans l'âme et il pensait qu'une femme devait écouter l'homme, c'était comme ça. Mais ici, avec elle, il commençait de plus en plus à changer et tout ça l'inquiétait. Il devait avouer qu'il n'avait vraiment fréquenter de femmes comme elle. En gros, lorsqu'il sortait avec une femme avant, c'était plutôt pour un ou deux jours, histoire de s'amuser un peu, vu qu'il était constamment en déplacement. Rester ainsi au même endroit, pendant autant de temps et avec la même femme ça ne lui était arrivé qu'une fois : avec sa mère. Il commençait tout juste à s'habituer à cette vie et c'était plutôt difficile de trouver la bonne attitude à adopter avec Bonnie. Il avait tellement envie d'être libre comme auparavant, mais en même temps il n'oubliait pas qu'ils avaient tout abandonné pour être ici tous les deux et gâcher tout ça serait trop ridicule. C'était la première fois que les deux jeunes gens se disputaient d'une façon aussi grave, remettant en cause leur liberté ainsi que leurs sacrifices. « Je ne vais pas tarder… » Caleb ne voulait pas vraiment qu'elle aille au boulot, en fait la soirée avait plutôt bien commencée n'est-ce pas ? C'était rare qu'elle soit libre un soir et pourtant ce soir là il avait tout gâché. Il s'était habitué à sa présence et il se demandait même si cette routine, de toujours la retrouver à la maison en rentrant ne lui manquerait pas si ils venaient à se séparer. Il fut vite sortit de ses interrogations quand il remarqua qu'elle était à présent entre la salle de bain et la chambre, de plus, elle parla à nouveau. « C’est comme ça que ça va fonctionner entre nous ? Tu vas continuer à me cacher des choses ? Pourquoi ne pas m’en avoir tout simplement parlé calmement ? Comme tu l’as si bien dit, ce n’est qu’un tatouage. Sincèrement, si tu vas jusqu’à me cacher ce genre de chose, que me caches-tu de bien pire encore ? » Si elle savait … se dit-il. En effet, chacun d'eux avait une vie avant de se rencontrer et de toute manière, il ne connaissait pas toute la vie de Bonnie, alors comment pouvait-elle lui demander de tout lui dire sur sa vie à lui ? « Je ne t’ai pas obligé à venir avec moi ici, on l’a décidé tous les deux. La moindre des choses est de me faire confiance, que ce soit pour un simple tatouage que pour quelque chose de plus important. On est un couple, il serait temps que tu en prennes conscience à présent. » Lorsqu'il entendit cette dernière phrase, inconsciemment il lâcha un soupire. Non pas qu'il était fatigué d'écouter ce qu'elle avait à lui dire, mais plutôt que ce qu'elle disait était vrai. Pendant tout le temps où elle parlait, Caleb ne l'avait pas regardé une fois, jusqu'au moment où elle avait fini. Il porta enfin son attention sur sa partenaire et les deux jeunes gens se regardèrent longtemps sans dire un mot, puis il commença enfin à se justifier et à tout expliquer.
« On n'a pas eu la même vie toi et moi, on n'a pas eu les mêmes parents, on n'a pas eu les mêmes écoles, les mêmes fréquentations et les mêmes idées. Évidemment que tu ne sais pas tout de ma vie, comme le fait que je ne connaisse pas le prénom de ta grand-mère, c'est ridicule mais je ne peux pas tout savoir de toi, comme tu ne peux pas tout savoir de moi... mon ancien moi. » dit-il d'un ton posé. Il prit une pause, puis reprit en s'approchant peu à peu de Bonnie « Mais tout ça, c'est notre passé et penser à son passé ne sert à rien, il faut penser au futur. » finit-il par conclure d'une voix confiante. « A notre futur. »
En réalité, il ne voulait pas vraiment qu'elle sache tout de son ancienne vie, il l'avait bien enterré et son "ancien lui" était bien mort. Il avait commencé une nouvelle vie, une renaissance et en quelque sorte, Bonnie était sa nouvelle mère, celle qui lui avait donné cette nouvelle vie. Il s'était peu à peu approcher de Bonnie et ne l'avait pas lâché du regard, il avait espéré qu'il avait bien réparé son erreur mais pour ça il manquait peut-être quelque chose : des excuses. C'était sûr, Caleb ne s'excuserait pas pour ce qu'il avait fait, il ne voulait pas passé pour un imbécile et pour lui un homme qui s'excuse était un imbécile. Malgré ça, il pouvait bien dire quelque chose qui serait comme des excuses, mais rien de plus. Il était à présent à quelques centimètres de Bonnie, il ne l'avait toujours pas lâché du regard et elle n'avait rien dit depuis qu'il avait fini sa plaidoirie. Enfin... pas encore.
« Je sais bien que je dois prendre mes responsabilités maintenant qu'on est un couple, et je sais que j'aurais dû t'en parler, mais j'ai pas l'habitude, c'est tout. » il prit une pause, malgré ses paroles, il ne laissait ressortir aucune émotion. « Je le saurai pour la prochaine fois. »
A son tour, il s'adossa contre l'encadrement de la porte, en la regardant, puis un sourire en coin s'afficha sur son visage en la regardant, il croisa à son tour ses bras. Le seul moyen qu'elle arrête de faire la tête était de l'amuser. Puis il adopta une moue boudeuse, devant elle.
« Et puis... si on continue comme ça j'aurais même plus de gâteaux au chocolat... »
|
| | | Nora Golightlyshe is like a cat in the dark.
♦ Posts : 9485 ♦ Multinicks : roxcy, ridley, ronan. ♦ Credits : el boo boo (max), tumblr.
♦ Status : divorced, single. ♦ Address : n°5600, parkside street. ♦ Job/Studies : works as Nyle's secretary, former fashion journalist. ♦ Quote : "I'm not grumpy in the morning, I'm just very selective with my kindness." ♦ Activité(s) de quartier : pilates.
| (#) Sujet: Re: (Famille Whealer-Varnham) WHERE I STOOD Jeu 23 Juil 2009 - 20:31 | |
| Le plus important pour Bonnie Whealer ? Au-delà de l’amour qu’elle peut porter à sa famille, c’est celui qu’elle porte pour Caleb. Et Dieu seul sait de quoi elle peut être capable pour lui. Si un jour on lui avait demandait si elle serait prête à tout quitter pour une seule et unique personne, elle n’aurait peut-être pas répondu par un « oui ». Aujourd’hui, sa vision des choses avait changé, tellement que parfois, elle avait du mal à se reconnaître. Pour être honnête, jamais Ô grand jamais elle n’aurait imaginé un jour vivre ainsi. Sa vie était déjà tracée depuis petite, malgré la liberté que ses parents lui accordaient pour diriger son existence, elle faisait partie de ces personnes qui n’ont pas à se soucier du lendemain. Bonnie avait une belle vie, et c’était toujours le cas d’ailleurs, elle ne pouvait pas se plaindre de vivre aux côtés de Caleb dans une magnifique demeure et dans un quartier plus ou moins « tranquille ». Sa vie était tout simplement différente et avait pris un tout autre chemin, bien loin de l’initial. Mais ce n’était pas pour lui déplaire, elle avait eu une si grande facilité à tout abandonner pour rejoindre les Etats-Unis qu’elle avait eu du mal à réellement réaliser au début de son emménagement ici. Cela devait être pareil pour Caleb, même s’ils ne venaient pas du même milieu, dorénavant ils ne faisaient plus qu’un, vivaient la même vie. Bonnie espérait pouvoir le comprendre, elle tentait toujours de faire du mieux pour être rassurante, pour être l’épaule dont il avait besoin. Néanmoins, elle le connaissait maintenant, elle le savait bien masculin : à ne jamais se montrer faible devant elle et parfois cela la gênait qu’il ne s’ouvre pas plus. Il ne devait pas avoir peur, il avait toute la confiance de Bonnie et bien plus encore. Mais lorsqu’il faisait l’effort de mettre son égo de côté, alors c’était des moments à ne pas gâcher. Bonnie prit le temps d’apprécier les mots du jeune homme : « notre futur ». Un mince sourire s’afficha sur le doux visage de Bonnie, elle aimait tant l’entendre parler d’eux, de leur couple. On pouvait les traiter de ‘parfait petit couple’, Bonnie s’en fichait et dans le fond elle essayait de se persuader que c’était la vérité même si la perfection était un bien grand mot, difficile à définir. Le principal étant qu’elle puisse continuer de vivre sa petite vie avec Caleb, le reste lui importait souvent peu. Même les frasques de Rhys n’étaient que des enfantillages à côté même si elle prenait rapidement la mouche quand elle subissait ses bêtises. C’était juste Caleb et rien d’autre, c’était lui ou personne d’autre. Difficile à comprendre un tel engouement pour une personne, même si on peut le justifier par l’amour. Bonnie était emportée par ses sentiments, jusqu’à se mettre en danger. C’était ce qu’on appelait une passionnée, vivant à fond ce qu’elle aime, se donnant corps et âme tout simplement.
Les disputes se faisaient rares chez eux et Bonnie, bien évidemment, n’aimait pas quand elle devait se confronter à Caleb. Non pas à cause d’une quelconque soumission, car Bonnie savait lui tenir tête quand elle estimait avoir raison. Elle savait qu’il fallait le bousculer un peu pour le faire réagir, comme cette fois-ci. Elle le fixa un bon moment, l’écoutant parler sans bouger d’un millimètre puis son regard se posa sur le sol. Elle n’avait pas envie de se prendre la tête avec lui, surtout pas avant d’aller rejoindre son lieu de travail. Et puis... si on continue comme ça j'aurais même plus de gâteaux au chocolat... Elle se mit alors à sourire avec plus de facilité et d’amusement. Il la connaissait assez bien pour savoir que l’humour était souvent la clé avec Bonnie. Son visage baissé se leva petit à petit et ses yeux vinrent rencontrer ceux de Caleb, qui se trouvait non loin d’elle. Un soupire de lassitude sortit de sa bouche, puis son corps se détacha de l’encadrement de la porte pour faire quelques pas vers le jeune homme. Ses mains entourèrent son torse et sa tête vint se poser contre ce dernier. D’un naturel, elle ferma les yeux et resserra son étreinte, elle avait besoin de le sentir contre elle, d’entendre son cœur battre.
Il va falloir que tu me dises qui est cet « ami » que je lui dise deux mots, répondit-elle sur un ton amusé, bien loin de se douter qu’elle allait devoir faire ses reproches à Rhys Blythe. Sa joue se retira du torse de Caleb, elle se mit alors à le regarder, souriante et l’une de ses mains vint caresser la nuque de son compagnon. Je vais prendre ma douche, tu m’en diras plus, plus tard. Elle se mit sur la pointe des pieds et lui vola un baiser avant de faire un pas en arrière, rejoignant ainsi la salle de bain. THE END |
|
| | | Contenu sponsorisé
| (#) Sujet: Re: (Famille Whealer-Varnham) WHERE I STOOD | |
| |
| | | | (Famille Whealer-Varnham) WHERE I STOOD | |
|
Page 1 sur 1 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|