Dakota avait pris la direction du restaurant de sa mère, qu’il avait toujours en gérance depuis maintenant plus de deux ans, elle n’avait pas l’attention de retirer ce restaurant à son fils et voulait qu’il puisse profiter de cette endroit après son diplôme et qu’elle n’avait plus aucune attache avec ce restaurant là, elle avait bien à faire avec le plus grand qu’elle venait d’ouvrir et les différentes conférences pour lesquelles, elle était régulièrement invitée. Le jeune homme avait les écouteurs sur les oreilles, une petite écharpe et un manteau et avançait d’un pas rapide vers la rue, il devait être presque 17 Heures, le restaurant ne tarderait pas à ouvrir et le barman et le chef cuisinier ne devrait pas tarder à ouvrir les portes. Dakota recevait régulièrement de nombreux CV et des lettres de motivation, de sa propre école de formation, il était difficile de refuser les offres mais lors d’un précédent entretien il avait du lui-même ce justifié de sa place alors qu’il n’avait pas encore le diplôme pour tenir entièrement un restaurant. Alors qu’il regardait les vitrines, il vus alors tomber près de lui un portefeuille, le rattrapant et interpellant la personne qui venait de le faire tomber. « Monsieur, excusez moi vous venez de faire tomber votre portefeuille… » Il n’avait jamais vu cette homme dans le coin, mais il fallait dire qu’il y avait pas mal de passage et puis Miami n’était pas une petite ville et il lui arrivait même encore de ne pas connaitre l’intégralité de ses voisin dans Ocean groove.

Brian était à la caisse du magasin, il regarda l’horloge accrochée au mur, elle affichait cinq heure moins cinq. Il faisait la caisse, sentit une ombre passait derrière lui puis, une main se posa sur son épaule gauche.

- Tu peux aller faire une pause, reviens dans une heure.

Le jeune homme se retourna et vit le sourire hypocrite de son patron. De nos jours, les patrons essayent de paraître gentil et attentionné. Être sympathique avec leur personnel, comme si ils avaient besoin de les rassurer pour qu’ils se sentent bien, pour éviter qu’ils démissionnent…
Foutaise, bien qu’il respecte son patron et réciproquement, Brian savait bien que ce n’était qu’une simple procédure. Il sourit naïvement, puis le dos tourné, effaça aussitôt son sourire… il prit sa veste qu’il enfila de suite et sortit. Sa pause était plus longue que d’habitude, il pouvait prendre son temps pour aller boire un café.

A Miami, Restaurant rime avec Fairway Place. Cette place à la faculté de réunir un large choix de divers restaurants, bar et sans oublier un Starbucks. Cet endroit avait vraiment tout pour satisfaire tant bien les jeunes que les salariés. Comme vous l’avez compris, c’est un lieu beaucoup fréquenté à Miami.

Brian était à environ dix minutes à pied de Fairway Place. Il traversa des ruelles en regardant le ciel bleuté, parsemé de nuages tels du coton flottant dans les airs. Il marcha hâtivement pour ne pas perdre une miette de cette pause. Mains dans les poches de son pantalon de costard gris, il sortit son portefeuille pour regarder le peu de monnaie qui lui restait. Il en soutira sa carte bancaire et la mit dans la petite poche de sa chemise bleue. Il remit son portefeuille dans la poche et continua de marcher tant dis qu’il entendait une voix derrière lui disant

- « Monsieur, excusez moi vous venez de faire tomber votre portefeuille… »

Ne se sentit pas concerné, il fit deux pas avant de tâtonner sa poche puis se retourna et vit la personne qu’il lui avait parlé. Un jeune homme à la chevelure dorée et des yeux couleur océan. Il semblait avoir la vingtaine. Brian ramassa son bien et se releva.

- Merci

Il esquissa un demi sourire, commença à tracer sa route avant de s’arrêter net, et se retourna.

- Excusez-moi, je crois que je me suis légèrement égaré, Fairway Place c’est bien par là non ?

Bien qu’il se soit installé à Ocean Groove il y a une dizaine d’année, étant jeune, il ne sortait rarement. Ce n’est qu’après que son père lui avoua qu’il fut dealer, qu’il comprit pourquoi… Il ne voulait en aucun cas se montrer dans les rues surtout le soir et en famille. Dans le monde de la drogue ça ne rigole pas, tout peut arriver, le bon comme le pire. Lui qui se faisait passer pour un commercial, il trouvait comme prétexte qu’il était épuisé. C’est ça ouais… Mentir, c'est de famille

La vie de Dakota c’est dernier temps avait eu des moments difficile, alors qu’elle c’était adoucis et que le cancer était réellement en total rémission, il avait fait l’erreur avec son ami Basil Lane. Il était allé trop loin dans ce qu’il pensait avoir comme sentiment pour lui, mais il avait eu besoin d’un réconfort et ce dernier n’était pas la bonne personne pour plusieurs raison, Dakota avait compris qu’il ne fallait pas se raccrocher trop au passé que cela pouvait avoir des répercutions plutôt mauvaise. Il avait évité les coups de fils de parfaite, lui envoyant des messages s’excusant de n’avoir pas le temps de venir la voir, mais pour le moment. Cela voulait dire que Basil n’avait encore rien dit à sa femme, mais il savait connaissant le jeune anglais que la révélation allait se faire et c’est à ce moment qu’il devrait affronter le courroux d’une femme trompé. Cependant dans cette situation, il essayait de vivre sa vie le plus simplement possible profité des instants, aller au restaurant des qu’il le pouvait et s’occuper de son fils, finalement pour le moment il n’avait besoin de rien d’autre que cela pouvoir ce recentrer sur lui-même et sa famille. La rencontre d’aujourd’hui était d’une simplicité rencontrer et parler à des gens avec qui il n’avait pas l’habitude, de faire de nouvelle connaissance, même si elle n’était pas longue cela pouvait toujours être agréable d’échanger avec d’autre personne sur des sujets divers et varié. Le jeune homme l’interpella une nouvelle fois pour lui demander ou se trouvait la place sur laquelle se trouver son restaurant, Dakota sourit et s’empêcha de dire. « J’ai besoin de mis rendre, je peu vous y accompagner. » le jeune homme avait attrapé son portable dans sa poche regardant pourquoi ce dernier n’arrêtait pas de vibrer depuis environ deux minutes, encore un appel de Parfaite, il devait le laisser sonner ce n’était pas le moment de répondre. Puis le silence s’installa entre les deux hommes pas bien longtemps, car le compagnon de route semblait avait repris la parole.