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InvitéInvité
| (#) Sujet: life is a cabaret Ven 4 Nov 2011 - 19:38 | |
| luxure et cabaret Les yeux rivés sur la scène, le sombre jeune homme reposa le verre qu’il venait de porter à ses lèvres. Plongé dans l’obscurité, il l’attendait. Loann était présent à chacun de ses shows, appréciant la volupté de ses courbes et la sensualité de ses danses. Fasciné par cet ange à la peau halée et au regard enivrant, il courtisait chacun de ses sourires, tentant de se convaincre qu’elle les lui offrait sur un plateau d’argent. Véritable objet de toutes ses convoitises, cette jeune femme à l’aura délicat semblait avoir le pouvoir de soulager toutes ses peines. La mort de sa tante semblait si lointaine lorsqu’elle ondulait lascivement ses courbes, et pendant un instant, ce poids cessa de marteler son cœur ankylosé. Loann avait choisi de passer la soirée d’halloween au cabaret, sa favorite devait se produire sur scène et ce pour son plus grand plaisir. Habituellement attaché aux fêtes païennes, le fait de se retrouver seul dans cette immensité le coupait de tout plaisir festif. Sa sœur n’était pas présente pour décorer la maison familiale alors à quoi bon souffrir pour une cause perdue ? Ajustant le masque qu’on lui avait donné à l’entrée du club, il toisa la salle désespérément vide. Seuls, un groupe de businessmans alcoolisés délirait sur quelques fantasmes grossiers et indécents. La précédente danseuse avait eu un véritable effet qui ne cessait d’érotiser cette atmosphère déjà chargée en vapeur d’alcool et de fumée de cigare. Le jeune consultant avala la dernière gorgée de whisky sec qui acheva de lui brûler la gorge, il reposa son verre sur la petite table lorsqu’une serveuse déguisée pour la soirée se chargea de lui servir un autre Jack’. Il l’a remercia d’un sourire puis sans crier gare, les lumières tamisées laissèrent place à l’obscurité la plus totale. « J’espère que vous apprécierez le show. » Quittant la table, en lui lançant un regard des plus provocateurs, l’hôtesse vint retrouver sa place, derrière le comptoir.Deux néons colorés éclairèrent la scène et pour son plus grand plaisir, l’ange à la beauté incendiaire fit son apparition vêtue de lumière et de paillettes. La scandaleuse brune entama son show et pendant de longues minutes, le jeune consultant ne la quitta pas du regard. La dévorant des yeux, il se rassasiait de ses ondulations charnelles, si bien qu’elle lui faisait perdre pied par de simples gestes. C’est alors que Loann refusa de succomber, la belle acheva son show et alors qu’elle saluait d’un simple sourire le peu de public qui l’écoutait, l’impétueux jeune homme quitta son siège. Leurs regards se croisèrent un court instant, puis lui tournant le dos, il attrapa sa veste, prêt à partir, lorsqu’une voix douce et féminine attira son attention.
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| (#) Sujet: Re: life is a cabaret Sam 5 Nov 2011 - 18:32 | |
| › life is a cabaret, come to the cabaret
Sa voix douce et intense transperça l'air. Les lumières de la salle laissèrent place à une obscurité certaine, tandis que la scène fut éclairée de toute part. L'allure souple, Sierra descendit les marches en débutant son couplet, doucement, détaillant le public de son regard, observant une à une les silhouettes déjà silencieuses. Une marche, la suivante, la voilà en bas, le rythme s'accélère, le reste de la troupe fait son apparition, le show commence. Elle ondulait comme une sirène, jouait de sa crinière, élançait son corps de part et d'autre de la scène, dans des mouvements suggestifs mais toujours en finesses, laissant croire à chaque client présent qu'elle n'était dédié qu'à lui l'espace d'une soirée. Le show continua mais ne s'éternisa pas. Le temps passait à une vitesse, le clap de fin était là. Positionnée au centre, la musique se stoppa tout comme le reste de la troupe. Offrant un sourire dès plus chaleureux à son public, très peu nombreux en cette soirée d'Halloween, Sierra s'attarda longuement sur un jeune homme habitué des lieux, tandis que celui-ci quittait déjà son siège. Ne prêtant guère attention à la suite des évènements, elle s'élança vivement hors de la scène, décrochant au passage un simple peignoir de soie pour cacher ce corps dévêtu qu'elle ne partageait que sur scène. Repoussant délicatement une porte de ses doigts fins, elle traversa la petite salle à la recherche de son prince d'une soirée. « Fuir à Halloween me semble tout à fait normal. » lança-t-elle afin de le stopper dans son élan, affichant au même moment un sourire aguicheur. La salle se vidait tout doucement et la jeune vedette semblait plus que décidé à ne pas le laisser filer en cette soirée si spéciale. A plusieurs reprises elle avait pu le remarquer dans l'obscurité. Ne souhaitant ni ne pouvant même le quitter du regard. Happée par tant de mystère et fortement intriguée par son attitude fuyante. « Cependant mon costume prête plus au désir qu'à la fuite. » poursuivie-t-elle en décochant une moue pleine de sous-entendus. Son regard dévia doucement de son visage et vint observer le reste de sa personne. Sa carrure : affolante, son aura : envoutante et cette bouche plus que désirable. La vedette était éprise d'une grande attirance et l'intensité du regard qu'elle portait sur lui devait traduire avec facilité ses pensées du moment. La jeune Sierra flanchait. Mais n'était-ce pas là ce qu'elle désirait réellement ? Courir en peignoir derrière un client n'était pas dans ses habitudes, ni même dans ses droits. Une entorse au règlement qu'elle assumait avec une certaine fierté. Ce sombre jeune homme en valait la peine. « Serait-il enfin possible de connaître votre identité ? » Après tout il connaissait la sienne. Il était bien temps de les remettre au même niveau. « Je souhaiterai vous offrir un verre. » déclara-t-elle en s'approchant un peu plus de lui, détachant à peine son peignoir qui laissait transparaître une légère partie de sa poitrine. « A l'ombre des regards ceci dit, dans ma loge si vous le voulez bien. » Une invitation qu'il ne pouvait refuser. Du moins elle ne l'accepterait pas. Voilà bien trop longtemps qu'elle attendait ce moment avec une certaine impatience, tandis qu'elle déroula son bras et pointa du doigt une porte dérobée, indiquant le chemin à suivre. |
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| (#) Sujet: Re: life is a cabaret Dim 6 Nov 2011 - 22:35 | |
| Fuyant toute luxure mêlée aux paillettes et à l’alcool enivrant, Loann, séduit par ce show sensuel et merveilleusement représenté par sa favorite, préféra quitter le cabaret. Il n’était pas raisonnable de poursuivre la soirée accompagné d’une de ses serveuses aux mœurs légères, et à vrai dire, l’envie n’était pas réellement présente. Sa scandaleuse sirène avait été divine et désireux d’apprécier les courbes de son corps frêle, il l’admira une dernière fois avec envie. Quittant sa table en prenant soin de laisser un pourboire à son hôtesse, le jeune homme s’empara de son manteau et s’avança vers l’imposante porte calfeutrée qui menait à l’arrière du club. Véritable leitmotiv du cabaret, la discrétion était particulièrement de mise en cette soirée de fête macabre. Casier privé, masque et table claquemurée achevaient de préserver l’identité du séduisant consultant. Ses doigts puissants serrèrent la clé du club qui lui apportait de nombreux avantages en tant que client régulier, avant de la glisser discrètement dans sa poche. Son regard sombre toisa l’ensemble de la salle, le groupe de businessmen désespérément saouls venait de quitter la pièce et seuls quelques hommes conquis rechignaient à quitter leurs tables. Un mince sourire se dessina sur ses lèvres masculines lorsqu’une voix, qu’il reconnu entre mille, s’éleva dans une atmosphère chargée de musc et de parfum féminin onéreux. « Fuir à Halloween me semble tout à fait normal. » Stoppant sa course, le jeune homme à la carrure imposante, détourna ses rétines océanes avant de narguer l’affriolante artiste d’une once de malice. « Surtout lorsque l’on s'évertue à ne pas succomber aux charmes d’une enchanteresse. » répliqua-t-il avec un désintéressement faussement illusoire. Son ange de lumière lui faisait face, simplement vêtu de son costume de scène et d’un peignoir de soie. Le précieux tissu épousait ses formes délicates et affriolantes et son sourire intrépide se transforma en moue aguicheuse et diablement désirable. Appréciant le contact de l’étoffe qui glissait sur sa peau ambrée, à chacun de ses mouvements aériens, un désir inassouvi prit l’insolent garçon aux tripes. « Cependant mon costume prête plus au désir qu'à la fuite. » le nargua-t-elle avec affront. Son regard en disait long sur ses aspirations charnelles et prétextant un geste déplacé, la soie dévoila une partie de son épaule dénudée. L’appétence ne manqua pas à se déceler dans le regard charmé du prince noir qui ajouta, suave. « Rien n’est incompatible, si vous avez le courage de me suivre … » Défi, simple invitation, vulgaire jeu ? Peu importait la forme, le désir était bien présent et tout deux se doutaient de la tournure qu’allait prendre cette soirée. Loann en mesurait les risques et sa divinité semblait sûre de son choix. « Serait-il enfin possible de connaître votre identité ? » Un masque dissimulait encore son visage ravageur, cependant, un énième sourire espiègle vint le parcourir. « Préserver le mystère pourrait pimenter la soirée, à moins que vous ne préfèreriez l’enlever par vous-même. » Durant un instant, cette délicieuse créature hésita, avant de reprendre, plus ravageuse que jamais. « Je souhaiterai vous offrir un verre. » Manucurés avec raffinement, ses ongles accrochèrent l’étoffe jusqu’à que sa peau soit mise à nue. Découvrant volontairement une partie de sa poitrine dorée, l’impétueuse danseuse, s’approcha de lui. « A l'ombre des regards ceci dit, dans ma loge si vous le voulez bien. » Suivant le parcours de ses rétines mordorées, Loann remarqua qu’une petite porte à la dérobée s’offrait à eux. Dieu que la situation était délicieuse, incommensurablement sensuelle et le jeune Elphinston ne pouvait se résoudre à refuser son invitation. Pourtant, désireux de la séduire davantage, son corps puissant se rapprocha adroitement, jusqu’à frôler son peignoir délicat. « Pourquoi devrais-je accepter votre offre ? Très alléchante soit dit en passant. »
Dernière édition par Loann E. Elphinston le Dim 13 Nov 2011 - 22:42, édité 1 fois |
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| (#) Sujet: Re: life is a cabaret Mer 9 Nov 2011 - 0:21 | |
| Sa folle course cachait le désir qu'elle portait à cet inconnu. Charmant, habitué des lieux, diablement séduisant. Détachée de la foule, elle n'offrait de regard à personne d'autre, obnubilée par le mystère qui se dégageait de lui. Un jeune quadragénaire saoul tenta vainement de l'interpeller, elle n'eut qu'un revers de main à lui offrir, signe de son désintéressement total. La soirée lui appartenait, elle n'était plus la vedette du cabaret à même de satisfaire son public, mais bien une jeune femme en quête d'assouvissement d'un désir qui la rongeait. Désir qu'elle s’efforcerait de satisfaire en utilisant ce que Dieu lui avait donné. Ou bien les gênes affreusement généreux de ses parents. « Surtout lorsque l’on s'évertue à ne pas succomber aux charmes d’une enchanteresse. » Une lueur traversa son regard. Une certaine satisfaction s'insinua en elle, satisfaction qui lui fit pousser des ailes. Désormais certaine d'avoir un impact sur lui. Il pointa une faille dans laquelle elle s'engouffrerait avec aisance. « Ou trouve-t-on satisfaction si on ne succombe pas ? » le défia-t-elle en dévoilant un infime sourire ravageur, prête à argumenter son idée mais un autre pas léger en sa direction suffirait simplement à le faire flancher. Le sous estimait-elle à ce point ? Certainement pas. Robuste, elle voyait en cette mascarade un moyen divin de décupler le plaisir qu'elle avait de le voir s'évertuer à lui résister. Résistance qu'elle transformerait bientôt en obsession, passagère ou non. Un trop plein de confiance en elle se faisait sentir : haute, ne le quittant pas d'un poil, sa posture, simple mais dévoilant ses courbes et l'atout qui faisait d'elle une femme. Un décolleté vertigineux. « Rien n’est incompatible, si vous avez le courage de me suivre … » Cette réflexion lui arracha un sourire amusé, tant suivre un homme masqué lui semblait inconscient et terriblement attirant à la fois. Elle ne cèderait pas, bien prête à le faire céder de lui-même, prouvant ainsi que les cartes du jeu étaient en son unique possession. « Sous-entendez vous que vous n'avez pas le courage de rester ? » Une énième once arrogance de sa part afin d'obtenir ce qu'elle désirait si ardemment. Sa présence à quelque centimètre d'elle ne l'aidait guère à garder son aplomb habituel. « Préserver le mystère pourrait pimenter la soirée, à moins que vous ne préfèreriez l’enlever par vous-même. » Hésitante un instant, elle laissa aller ses doigts fins de ses épaules dénudées au visage du dit inconnu. Effleurant à peine sa peau, elle caressa précautionneusement le bout de tissus qui cachait une partie de ce visage tentateur. Dans un dernier mouvement, elle vint frôler sa mâchoire imposante et reposa cette main baladeuse à sa zone initiale. Aguicher ne signifiait pas en faire trop, mais le faire bien. « Pimentons cette soirée alors. » lança-t-elle gaiement, pleine d’espièglerie, comme à son habitude, consciente de son impact. Son approche furtive l'obligea à retenir sa respiration un moment, appréhendant avec un certain appétit ce qu'il allait faire. Rien. Mais cette présence proche, trop proche, lui permis d'humer avec délicatesse son parfum. Ennivrant, tout comme sa personne. « Pourquoi devrais-je accepter votre offre ? Très alléchante soit dit en passant. » Un simple peignoir en guise de couverture ne suffisait-il pas à le pousser dans une direction ? Ou le but était-il ailleurs ? Humidifiant ses lèvres toujours avec habileté, la proximité se faisait désormais bien trop intense. « Vous l'avez dit vous même, elle est bien trop alléchante pour oser la refuser. » Mais, pour être sûre de son impact positif, elle reprit bien rapidement : « Et je ne vous laisserai pas passer ces portes. » |
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| (#) Sujet: Re: life is a cabaret Mer 9 Nov 2011 - 13:10 | |
| Maitrisant les rouages d’une subtile séduction, le jeune consultant, au regard sombre et affamé, savait comment aiguiser le désir de chacune de ses conquêtes. A la fois mystérieux et cavalier, un sourire se dessina sur ses lèvres masculines lorsque sa délicieuse proie tomba dans ses filets. La danseuse au regard brûlant venait de changer la donne et Loann maitrisait totalement la situation. Elle devait se sentir unique, désirable et maîtresse de superbe jeu charnel. Ses rétines ambrées toisèrent une nouvelle fois cet ange ravageur à la peau sucrée. Il se délecta, non sans le dissimuler, de ses douces lèvres maquillées, avant de glisser son regard avide sur ses formes aguicheuses et partiellement dénudées. « Ou trouve-t-on satisfaction si on ne succombe pas ? » Dieu qu’elle avait raison et l’impétueux prince aux mœurs légères ne comptait quitter le cabaret sans demander son dû. Le regard de l’enchanteresse lui promettait mille et une folies, une nuit emplie de soupirs lascifs mêlée à la tiédeur de deux corps savamment enlacés. Retournant la situation à son avantage, le jeune consultant émit la douce hypothèse de l’enlever à ces murs. Serait-elle assez cavalière pour accepter son offre ? Une lueur de défi brillait dans son regard emplit d’appétence et charmé par son céleste sourire teinté d’une malice sans nom, sa belle murmura. « Sous-entendez vous que vous n'avez pas le courage de rester ? » Quel remarquable affront ! Son attitude désinvolte ne cessait d’attiser sa curiosité et ce pour son plus grand plaisir. « Bien au contraire, prétendre une quelconque lâcheté serait mal me connaître » Suggestif, l’impétueux consultant préserva cependant, son identité au détriment du souhait de sa compagne. Dévoiler l’ensemble de son visage était plus que tentant, mais le mystère s’évaporerait dès la chute de son masque. Sa divine proie sembla hésiter un court instant, mais reprenant les rênes de ce jeu exquis, elle avança ses doigts fins jusqu’à venir caresser l’étoffe délicate du masque. Plongeant ses rétines dans la clarté de son regard, Loann ne cilla pas, même lorsqu’elle vint habilement frôler la robustesse de sa mâchoire. Maniant l’art de la séduction avec virtuosité, cette délicate créature éveilla en lui un désir animal, sauvage, celui de la posséder jalousement jusqu’à lui en faire perdre pied. Sa douce voix s’éleva dans une atmosphère chargée de sous-entendus suggestifs jusqu’à le narguer une nouvelle fois. « Pimentons cette soirée alors. » La proposition de sa tentatrice demeurait alléchante, si bien qu’il se lança dans une course effrénée vers l’assouvissement de chacun de ses désirs ardents. N’y tenant plus, son habileté charmeuse, le rapprocha d’elle, si bien qu’il vint caresser la douceur de son déshabillé en soie. Pourquoi devrait-il succomber le premier face à des courbes si affriolantes ? « Vous l'avez dit vous même, elle est bien trop alléchante pour oser la refuser. » Son ange marqua un nouveau point qui acheva de le convaincre. « Et je ne vous laisserai pas passer ces portes. » Amusé par la franchise de ses paroles, Loann ne put s’empêcher d’ajouter. « Vraiment ? Dans ce cas, je me plie à vos attentes, il serait dommage d’abîmer un si joli visage. » Accompagnant ses propos, une douce caresse à la naissance de ses lèvres vint exalter le désir de la courtisane. Sa main masculine quitta sa peau ambrée avant de retrouver la tiédeur de son manteau de coton. Puis, se détachant d’elle avec douceur, il s’empara d’une bouteille de champagne qui trônait fièrement sur une table abandonnée. Désignant, d’un signe de tête, la petite porte à la dérobée, il reprit, conquit. « Nous y allons ? »
Dernière édition par Loann E. Elphinston le Dim 13 Nov 2011 - 22:43, édité 1 fois |
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| (#) Sujet: Re: life is a cabaret Ven 11 Nov 2011 - 23:47 | |
| « Bien au contraire, prétendre une quelconque lâcheté serait mal me connaître. » Avisée et prenant un air terriblement suggestif, elle afficha une moue d'enfant volage, innocente mais diablement attirante à la fois. Un ange possédé par un démon. Si tant est que l'ange ne soit pas déjà damné. Brûler en enfer à ses côtés, serait un supplice que beaucoup d'hommes seraient prêts à payer. « Et je ne demande guère qu'à vous connaître. » souffla-t-elle doucement entre ses lèvres, insistant déraisonnablement sur ce point, ignorant tout de cet homme et de la vie peut être dérisoire qu'il menait. Seul son visage, son regard ambré, la poigne qu'il semblait détenir ainsi que cette conversation charnel sans presque aucun touché, ne l'intéressait. Folie que de n'être inexorablement envoûté par cet inconnu à la beauté sombre, attiré tel un aimant sans avoir la capacité de tout stopper. Encore fallait-il le pouvoir. Elle était l'enchanteresse à ce qu'il était l'ensorceleur. Comme hypnotisée, elle restait pourtant lucide sur le désir qu'elle pouvait insinuer en chaque être. Sa non fuite du soir le prouvait allègrement sans même qu'elle n'ait besoin de poser une quelconque question. Elle savait, comme toute femme qui avait cette capacité. Ses paroles n'étaient qu'un affront de plus, égal à son arrogance légendaire. « Vraiment ? Dans ce cas, je me plie à vos attentes, il serait dommage d’abîmer un si joli visage. » La caresse au coin de ses lèvres fit frémir la jeune vedette, avide d'en obtenir plus. Une mauvaise chose que de hâter. Le plaisir était dans la capacité à se contenir durant un certain temps, à faire preuve de retenue afin de mieux exalter au bout d'un moment. Son regard azur ne cessa de rechercher le sien, le soutenant, le défiant, laissant apparaître une once de malice. Mieux le courtiser, mieux l’appâter, tel était l'idée. « Dommage, j'aurai adoré vous retenir. » Elle accompagna son idée d'un bref sourire en coin, et reprit sa tirade tout aussi rapidement. « Ceci dit la force n'est pas mon domaine de prédilection. » précisa-t-elle non sans éprouver des pensées quelques peu dépravées. Définitivement, la tentatrice prenait place sur le reste de sa personne en cette soirée. Elle l'observa se saisir de la bouteille et vint poser son regard sur une serveuse au loin qui ne se souciait guère d'eux. Elle qui avait l'habitude de fouiner. Non sans demander, la jeune danseuse saisit deux verres dont elle laissa glisser la tige entre ses doigts. « Nous y allons ? » Elle lui offrit le même signe de tête et passa automatiquement son bras au dessous du sien, tel un guide en route vers la dépravation. Ou la connaissance d'un inconnu. Un mélange des deux serait exquis, pensa-t-elle sans même oser le dire à voix haute. Son attitude le traduisait bien assez sans qu'il ne soit nécessaire de le préciser. Tout était dans la subtilité, entre elle et ce gentleman. Vivement, elle se dirigea vers la porte, entraînant le divine inconnu dans sa course. Comme elle le pu, à l'aide de son avant bras, elle repoussa celle-ci et pivota sur sa droite, lui offrant une visite des coulisses. Quelques loges éparpillées, un petit salon reposant dans un coin, rien d'extravagant. Les voilà enfin arrivés. Lâchant son compagnon, Sierra ouvrit doucement la porte qui s'effaça dans un léger grincement, laissant découvrir une pièce peu spacieuse, drapée de rouge, de miroirs, d'un sofa, d'une simple table et d'une armoire. Un tout largement suffisant. La jeune Sierra laissa entrer son hôte en premier et referma la porte derrière elle, laissant subtilement aller son regard vers le bas. Si subtile cela pouvait être. « Prenez place, ou vous le souhaitez. » lança-t-elle en prenant soin de déposer ses deux verres sur la petite table. « Vais-je vous qualifier de jeune inconnu durant toute cette soirée ? » Un prénom, juste un prénom. |
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| (#) Sujet: Re: life is a cabaret Dim 13 Nov 2011 - 22:42 | |
| « Ceci dit la force n'est pas mon domaine de prédilection. » Amusé par cette répartie chargée de sous-entendus suggestifs, un énième sourire se dessina sur son visage. « Je suppose que vous pouvez vous montrer très persuasive lorsque vous le désirez. » Qu’il était bon de se perdre dans les méandres du sexe et de l’ivresse pour oublier, désespoir et anéantissement. Son deuil était désormais lointain, comme apaisé par la beauté de son regard mutin. Se flageller, se punir pour mieux sombrer, voilà à quoi Loann aspirait réellement. Qu’elle le martyrise, qu’il succombe, entiché d’une fougue sybarite et désespérée. La peau ambrée de sa divine proie, aux hanches alléchantes, l’appelait avec candeur. Le désir de la posséder et de se rassasier de ses courbes enivrantes était bien plus fort que la raison. Le jeune homme, suivant ses caprices, s’empara de la bouteille de champagne onéreuse sous le regard interrogateur et jaloux de son hôtesse. Séduite par cette initiative, la sublime danseuse accompagna son geste avant de saisir deux coupes en cristal qui accompagnaient ce nectar pétillant. Désireux de caresser l’enfer d’une luxure certaine, il la pria de le mener à sa loge. Sa courtisane ne se fit nullement prier si bien qu’elle s’empara de son bras, pour mieux l’y conduire. Suivis du regard par le peu d’hôtesses qui travaillaient encore, le couple disparu dans les coulisses du cabaret. L’envers du décor était remarquable, des costumes étincelants traînaient, ici et là, de part et d’autre du long couloir sombre. De nombreuses portes composaient celui-ci et sur les murs, de sublimes photographies illustraient la beauté de ses femmes aux shows sensuels et érotiques. Sa tentatrice stoppa sa course effrénée devant une porte ou son prénom demeurait gravé dans le bois sculpté. Prenant soin d’en apprécier la mélodie, le jeune consultant fit mine de ne pas y porter attention et pénétra dans ce nid de dépravation et de plaisir. La pièce aux couleurs rougeâtres disposait d’un mobilier essentiel, ses yeux azurs se posèrent sur les nombreux objets qui en constituaient la décoration et il fût contraint de reconnaître que sa belle avait excellent goût. Refermant la porte derrière elle, avec douceur, la danseuse l’invita à s’assoir. « Prenez place, ou vous le souhaitez. » Le sombre consultant resta de marbre, plantant son regard dans ses iris mordorés, alors qu’elle déposait les deux coupes sur une petite table d’appoint. « Vais-je vous qualifier de jeune inconnu durant toute cette soirée ? » reprit t’elle, espiègle et avide d’en savoir davantage sur sa personne. Effectivement, son identité demeurait secrète et l’épargnant de tout mystère, le jeune homme s’engagea à lui révéler son prénom. « Ezékiel … » Murmura t’il d’une voix suave. Mensonge, du moins, partiellement. Il n’était pas rare que Loann donne son deuxième prénom en fonction de diverses situations qui pourraient nuire à son image, bien qu’ici, le contexte ne s’y prêtait pas. Ainsi, pour son ange déchu, il demeurait Ezékiel, son tentateur brûlant d’un désir sauvage et incandescent. Dans une prestance sans pareille, il s’approcha de sa compagne d’infortune et glissant subtilement derrière elle, son regard affamé se porta sur sa merveilleuse nuque dénudée. Objet de toutes ses convoitises, proie de tous ses désirs, le loup affamé toisait avec appétence l’agneau effarouché. « Quand à vous Sierra … » Accompagnant ses propos, ses doigts masculins glissèrent sur son costume de lumière jusqu’à venir s’emparer du corsage soigneusement lié. Alors qu’elle retenait un soupir de plaisir, un sourire conquérant se dessina sur son visage assoiffé de débauche. « … qu’attendez-vous de cette nuit ? » La privant de toute caresse, ses doigts quittèrent la douceur du corsage, et lentement, le prince noir vint lui faire face. Satisfait de son impertinent manège, il ouvrit la bouteille de champagne avant d’en faire couler le nectar dans chacune des deux coupes. Galant, il lui en tendit une avant d’ajouter, insolent. « A l’ivresse … » |
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| (#) Sujet: Re: life is a cabaret Mar 15 Nov 2011 - 10:21 | |
| « Je suppose que vous pouvez vous montrer très persuasive lorsque vous le désirez. » Nul besoin d'être devin pour être sûr de la véracité de ses propos. Ses courbes enchanteresses suffisaient à faire flancher n'importe quel être au monde, homme ou femme, dénués d'envie ou non. La question ne se posait pas. Elle sentait déjà le sombre inconnu frémir sous ses simples paroles. Elle fléchissait à son tour, sans pour autant n'en montrer un signe. Capable, avec un aplomb légendaire, de contenir ses émotions. Sa peau semblait délicieuse, l'envie de dévorer son cou s'insinuait en elle comme un poison, celle de capturer ses lèvres également. Connaître la moindre parcelle de son être. Caresser, découvrir, recommencer, un schéma alléchant à souhait qui eut pour seul réponse extérieure un mordillement de lèvres sensuel, signe de tout le désir qui ne demandait qu'à s'échapper. Brûlante, sur le qui-vive, le moindre rapprochement n'était que pure tentation et avait le don d'émoustiller la vil tentatrice. Son antre serait spectateur de ce show en demi-teinte, tantôt dominé par elle, tantôt maitriser par lui et son incroyable robustesse qui ne cessait de l'obséder, telle une drogue. « Ezékiel … » tel était donc le prénom de son ange déchu. Un pincement de lèvres et un froncement de sourcils plus tard, l'enfant sauvage à la crinière de lionne se laissa aller à une réplique plus que mal placée. « Comme le prophète ? » Un sourire malicieux vint égayer son visage tandis qu'il glissa docilement derrière elle. Stoppant un instant sa respiration, s'évertuant à rester calme, attendant le moment fatidique ou ses doigts entreraient en contact avec sa peau. « Quand à vous Sierra … » Elle ne sentit presque rien, à son grand dam, aucun contact direct. Qu'attendez-t-il donc ? Pourquoi la tourmenter ainsi ? L'envie de se retourner farouchement était là, appuyer ses courbes contre les siennes. La simple présence de son loup derrière elle arrivait cependant, et pour l'instant, à complaire l'agneau qu'elle s'évertuait à jouer. Un agneau docile, emplis de sous entendus. « … qu’attendez-vous de cette nuit ? » Affichant un sourire plus qu'évocateur, détournant cette fois-ci son corps face à lui. Il était bien temps de retirer la douce peau de l'agneau. « Vous qui portez un nom de prophète, vous devriez savoir mieux que quiconque la suite des évènements. » Saisissant son verre, elle porta le doux nectar à ses lèvres, déposant son regard azur dans la profondeur du sien, obnubilée. « A l'ivresse. » reprit-elle en coeur, prenant garde de déposer son verre au centre de la table. D'un pas, ou deux, la vedette prit position à quelques centimètres de sa proie, assez pour sentir une douce chaleur s'échanger entre eux. Confiante, elle passa ses mains de part et d'autre de sa tête, dénouant avec douceur le noeud du masque qui cachait si aisément ce visage enivrant. Laissant tomber l'objet inutile à ses pieds, elle contempla avec admiration son inconnu, définissant chaque trait pour mieux les imprimer dans son esprit. Parcourant avec la grâce d'un cygne chaque courbe habilement dessiné. Du boit de ses doigts fins, elle effleura sa joue, sa mâchoire, puis sa lèvre, objet de toute les tentations, délicieusement sculpté afin d'être admirer. Un travail d'artiste qu'elle ne voulait qu'honorer, le cherchant du regard. Baissant la tête, elle se permit d'ôter subtilement son peignoir de soie qu'elle laissa glisser au sol, dévoilant plus de chair, lui permettant d'apprécier son buste dénudé.
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| (#) Sujet: Re: life is a cabaret Mar 15 Nov 2011 - 20:36 | |
| « Vous qui portez un nom de prophète, vous devriez savoir mieux que quiconque la suite des évènements. » Haussant les épaules, le jeune consultant tourna les talons afin de pouvoir se rapprocher de la table, lentement, il servit sa compagne qui trempa ses lèvres pulpeuses dans le liquide doré. Alors qu’elle ne cessait de le toiser avec intérêt, elle ajouta, malicieuse. « A l'ivresse. » Un énième sourire se dessina sur son visage sombre, et profitant du peu d’anonymat qu’il lui restait, il se surprit à la dévorer du regard. Ses rétines claires glissèrent sur son cou de cygne, caressa la superbe de ses lèvres tentatrices avant de rassasier de l’esquisse délicieuse de son décolleté ambré et partiellement dissimulé. Cette étoffe était de trop, lui qui désirait ardemment succomber à la tentation et plier sous la magnificence de ses courbes féminines. Il aimait sa façon d’être, ce malin plaisir qu’elle prenait à le faire souffrir. Dieu qu’il était salvateur de tomber dans ses filets. Sierra maîtrisait l’art de la séduction et le couple s’avançait vers un dénouement luxurieux certain. Chacun de ses gestes maitrisés le rendait fou et littéralement aliéné, il ployait sous les doigts oblongs de cette divine marionnettiste. Damné, le cavalier noir bu à son tour, l’alcool pétillant lui brûla la gorge, si bien qu’il reposa son verre prestement. L’amertume du champagne le dégouta et refusant d’écarter tout désir sybarite de son esprit, il réalisa que partir à la conquête de ses lèvres désirables demeurait son ultime croisade. La scandaleuse artiste reposa la coupe de champagne sur la petite table d’appoint et s’approchant ainsi de lui, son souffle tiède et sucré vint embraser ses sens. Délicatement, ses mains vinrent trouver sa nuque masculine, et habile, la sculpturale jeune femme remonta le long de son échine et dénoua le morceau de tissu qui cachait une partie de son visage. Le masque noir glissa au sol et sans y prêter gare, toute son attention se porta sur la puissance majestueuse de ses traits virils. Ezékiel n’était plus, Loann se tenait face à elle, pliant sous un désir qui ne cessait de le ronger. « J’aurais souhaité vous l’entendre dire. » Faisant référence à ses propos aguicheurs, il frissonna sous le contact de ses caresses avides. Ses doigts parcoururent sa peau jusqu’à venir mourir à la naissance de ses lèvres. Plus aguicheuse que jamais, l’insolente Sierra fit glisser le peignoir de soie jusqu’à lui laisser découvrir la perfection de son décolleté. Le tissu retrouva le sol et avec langueur, sa propriétaire bascula sa chevelure brune, libérant ainsi ses épaules dénudées de toute barrière visuelle. S’offrant ainsi à son regard envieux, le jeune consultant n’y tenait plus. Reprenant les rênes de ce jeu subtil, il se rapprocha d’elle, se délectant de cette parfaite promiscuité. « Vous jouez avec le feu Sierra. » murmura t’il d’une voix suave et suggestive. Il pressa prestement son corps contre le sien, si bien qu’elle fut obligée de s’assoir sur le rebord de la table en bois. Brûlant d’une passion ardente, le jeune homme glissa une main ferme sur sa cuisse dorée, il parcouru pendant un instant cette peau divinement sucrée, avant de s’en saisir et de l’obliger à enserrer sa taille masculine. Son autre main aventureuse s’empara jalousement du creux de ses reins, et la poussant ainsi un peu plus vers lui, leurs corps s’unirent dans une chaleur délicieuse. Un soupir langoureux s’échappa des lèvres de sa compagne, alors qu’il maitrisait parfaitement la situation. La séduire n’était plus un défi, il en était à la hauteur et se concentrant essentiellement sur le plaisir de son incandescente proie, il l’allongea délicatement sur la table. Elle était divine, céleste, sensuelle, et alors qu’elle le regardait avec appétence, Loann se pencha vers elle, en frôlant au passage de ses lèvres, sa poitrine partiellement dénudée. Un murmure affamé brisa cette douce torpeur, un aveu poignant, un désir qu’il se refusait de nier. « Je ne devrais pas vous désirer autant … » |
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| (#) Sujet: Re: life is a cabaret Mar 15 Nov 2011 - 23:57 | |
| « J’aurais souhaité vous l’entendre dire. » Elle ne le ferait point, trop satisfaite à l'idée de demeurer mystérieuse, bien que ses gestes trahissent son désir. L'affolante vedette pouvait aisément contrôler ses paroles. Son corps choisissait de lui désobéir dans un affront sans nom. L'hypothèse même de le contredire ne lui vint pas à l'esprit. Une peine perdue. S'adonner aux effluves luxurieuses lui semblait plus que parfait, comme fin de soirée, début de nuit, heures de plaisirs. Il était tellement bon de l'envisager, non, de le convoiter, sans qu'aucune déclaration ne l'atteste. Pris dans un tourbillon d'allusions, la danseuse à la peau dorée se laissait virevolter au gré de ses convoitises obscures. Tandis que son prince, charmant certes et à même de lui offrir la happy ending de leur nuit, se prit au jeu tentant de la proximité. Comblée, l'enfant sauvage lui offrit un port de tête majestueux. C'était à qui dominerait la situation. « Vous jouez avec le feu Sierra. » Évidemment. L'impertinente Sierra le maniait avec une habileté saisissante. Et elle reconnaissait à son adversaire la même qualité. En plus de beaucoup d'autres, dont celle de la faire défaillir avec une facilité étonnante. Il pouvait bien se tarer d'en être capable. Il pressa son corps contre le sien. Voilà le contact qu'elle désirait tant. Un frisson parcouru l'échine de la danseuse. La robustesse dont elle faisait preuve sur scène en effectuant ses chorégraphies était indéniable. Face à son cavalier noir, elle sentait petit à petit ses jambes défaillir sous l'appétit ardent qui brulait en elle et commençait indéniablement à se consumer. Se retenir, belle danseuse, était là, la clé de toute bonne séduction. Non pas celle de ces couples mielleux. Mais celle qui les conduiraient tout deux à la conquête d'une nuit de folie. Tant de désir signifiait extrême exaltation lorsque celui-ci attendrait son apogée, mêlant leurs deux corps incandescents. La caresse de sa main sur sa peau procura à la demoiselle une satisfaction inégalable. Fixant de son regard suggestif les pupilles sombres de ce cher Ezékiel, si tant est qu'il porte ce charmant prénom. Resserrant son étreinte, il l'obligea subtilement à s'emparer de sa taille, tandis qu'il allait déjà au creux de ses reins. L'exquise danseuse prit soin de son soupirant et survola délicatement sa peau, frôlant du bout des lèvres sa bouche sans même prendre la peine d'y déposer un baiser. Leur petit jeu parvenait au delà de ses espérances. Si bien est qu'elle se sentit obligé de pousser ce vice plus loin, n'offrant même pas à son prétendant le réconfort d'un baiser passionné, témoin de leur aventure. N'osant même imaginer la suite, elle fut troublée qu'il l'allonge aussi simplement sur la table, tant elle ne rêvait qu'une d'une chose : qu'il s'unisse à elle. Un soupire s'échappa de ses fines lèvres lorsque sa bouche effleura sa poitrine qui ne demandait qu'à être libérée de son étoffe. « Je ne devrais pas vous désirer autant … » Voilà. Quelques paroles qui suffirent à la plantureuse danseuse pour lui arracher un sourire de satisfaction. Se redressant à l'aide de ses coudes, elle hésita un temps, puis avoua sur le même ton déroutant : « Je vous désir tout autant. » Alors qu'elle entoura sa taille, forte, d'une de ses jambes, sensuellement, suggestivement, ne voulant plus retenir son ambition. « Et je n'en ai que faire ! » Une pointe de malice alors qu'elle succomba un peu plus, s'approchant de lui pour sceller ses bonnes paroles dans un baiser langoureux.
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| (#) Sujet: Re: life is a cabaret Mer 16 Nov 2011 - 23:07 | |
| Ce terrible jeu prenait une tournure des plus suggestives et l’enchantement du lieu était propice à la séduction et l’assouvissement de tout fantasme. Lâcher prise, oublier le poids d’une existence monotone et hantée par le deuil, voilà ce à quoi aspirait le jeune homme aux initiatives cavalières. Succomber aux charmes de cette enchanteresse pour pouvoir ainsi profiter d’un répit salvateur lui était vital, il suffoquait, happé par une douleur qu’il ne maitrisait pas. L’insolente Sierra apaisait ses tourments, elle désirait ardemment son corps, sa passion grandissait à chacun de ses soupirs et ainsi enlacé, Loann se sentit pousser des ailes. En cet instant précis, il lui était essentiel, tout comme lui était prêt à tous les sacrifices pour pouvoir la combler. La prendre jalousement et unir leurs corps de la plus belles des façons. Retenant avec difficulté un soupir éraillé, il ploya sous la magnificence de son être. Chacune des parcelles de sa peau dénudée appelait à la caresse, le peu de tissu qui couvrait son corps halé prônait la découverte et la prise d’initiative charnelle. Ses plus beaux trésors demeuraient cachés sous sa tenue de scène et brûlant d’un désir ardent, le jeune homme n’aspirait qu’à s’en débarrasser. Affriolant, sauvage, son ange de luxure était prêt à lui offrir une exquise escapade interdite. Également conscient de l’aura puissante qu’il dégageait, sa courtisane ne le quittait du regard, envoûtée. Puis, un sourire charmeur vint se dessiner sur ses lèvres pulpeuses alors qu’il venait d’avouer l’essence de ses pulsions. Sa proie au regard d’ébène lui fit face, prenant appui sur ses mains délicates. « Je vous désire tout autant. » Loann n’avait aucunement l’intention de faire marche arrière, le train était désormais lancé et rien, rien ne pouvait le stopper. « Je vois que nous sommes sur la même longueur d’ondes. » Une once de malice parcourue son visage satisfait. Combler une femme était ce qu’il savait faire de mieux. Languissante, féline, et à l’aide d’une jambe interminablement fuselée, la tentatrice vint enserrer plus fortement sa taille, obligeant un nouveau contact de leurs deux corps. « Et je n'en ai que faire ! » reprit-elle dans un souffle conquis. Puis, reprenant savamment les rênes, elle se rapprocha, languissante jusqu’à ce que leurs lèvres se frôlent. Sierra mit fin à ce supplice avant de l’embrasser fougueusement. Explosion des sens. La saveur de sa peau sucrée était si délicieuse qu’il ne voulu jamais s’en séparer. Attisé par la passion de ce baiser, le sombre prince glissa sa main puissante dans sa chevelure brune, l’obligeant ainsi à poursuivre ce manège infernal. La jeune femme resserra son étreinte, l’emprisonnant ainsi au plus proche de son être. Quittant le creux de ses reins, ses doigts frôlèrent sa cuisse jusqu’à s’en saisir avec avidité. Puis, dans un élan fougueux, il souleva sa courtisane, pendu à ses lèvres avant de se retourner et de la plaquer contre le mur écarlate de sa loge. Prise au piège, Sierra ne pouvait que succomber alors qu’il pressait à nouveau son corps contre le sien. Stoppant ses ardeurs, Loann quitta ses lèvres avec regret et plongeant ses rétines enflammées dans celles de sa compagne, il la déposa délicatement au sol. Cependant, l’impétueux amant poursuivit sa folle évasion et partant à la découverte de son corps, il l’obligea à se retourner. Face au mur, ses mains délicates apposées sur celui-ci, la danseuse bascula sa chevelure en arrière alors qu’il s’emparait de son cou de cygne avec voracité. Cette fougue, cette adrénaline lui donnaient le réel sentiment d’exister. Loann se délecta de sa peau parfumée qu’il parsema de baisers. Sa belle prenait du plaisir et poussant le vice à son apogée, il posa ses deux mains sur ses hanches sculpturales et glissa jusqu’au magnifique laçage de son corset. « Succomberiez-vous ? » ajouta t’il, malicieux. Il était encore trop tôt et le jeu ne venait que de commencer. Dans une galanterie infinie, le jeune homme tira sur le ruban rouge, celui-ci tomba au sol et quelques instants plus tard, le corset affriolant de sa proie vint le retrouver. Dans sa chute, il libéra une alléchante et onéreuse lingerie noire. Sierra était magnifique si bien qu’il se surprit à l’admirer, encore et encore. Ses lèvres vinrent une nouvelle fois goûter au galbe frêle de son épaule, et se détachant d’elle, Loann vint retrouver sa coupe de champagne. « Et bien, surprenez moi à présent. » murmura t-il avec fièvre et appétence. |
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| (#) Sujet: Re: life is a cabaret Jeu 17 Nov 2011 - 23:34 | |
| L'ignoble Sierra mettait du piquant dans sa vie. La danseuse, assurée, affolante, la vedette du cabaret, n'était que trop ennuyée par sa vie monotone, vide de sens. L'épanouissement que lui garantissait son emploi était saisissant. La folie qui chaque soir l'animait. L'ange qui, tel celui tombé du ciel, prenait d'assaut la scène sous des regards éblouis, des bouches scellés sans un mot, un bruit, elle effectuait un manège récréatif, presque féérique. Voilà à quoi elle aspirait, à vivre sous un tonnerre d'applaudissement, des regards rivés sur elle et uniquement sur elle, telle la star qu'elle méritait d'être. N'ayez d'yeux que pour elle, une soirée, plus longtemps, oubliez la désinvolture de votre vie, aussi intéressante soit elle. Venez au cabaret. Il n'y avait que ça. L’incendiaire Sierra n'était que ça. Rien de plus qu'un décor suggestif d'une chorégraphie extrêmement bien agencé, que personne ne savait exécuter aussi parfaitement qu'elle. Un petit diable en corset rouge, aguichant son public pour l'obliger à rester, à revenir, à en oublier la dure complexité d'une vie gâchée. Les laissez rêveur. Les laissez rêver qu'un jour elle serait leur. Jamais, une enfant sauvage ne vivait que selon ses critères. Là ou tous avait échoué, Ezékiel avait obtenu victoire : l'appâter assez pour lui donner envie de s'intéresser. Rien à voir avec le petit intérêt que vous portiez à votre cher et tendre. Une obsession délirante avait insinué l'esprit vif de la danseuse, au point qu'elle en oublie sa salle, au point que son preux prétendant soit l'unique mets qu'elle voulait déguster ce soir. Et peut être chaque autre soir. Un désir ardent la consumait. Un désir qu'elle se voyait obligé d'assouvir à sa manière, en tirant les cartes, trichant s'il le fallait. « Je vois que nous sommes sur la même longueur d’ondes. » Sa longueur à elle était semé d'embûches : prête à se donner sans pourtant lui offrir la tâche facile. Envoûtée par son cavalier noir, mais consciente de son impact. La fougue de ses lèvres contre les siennes fut pourtant son léger débordement. Un débordement délicieux, agréable, qui n'annonçait que le commencent de leur toucher incessant. Il dompta sa crinière de lionne, ce simple autre contact eut l'effet d'une petite bombe. Elle saisit avec avidité son bras, comme si elle avait besoin de renchérir à chaque geste de sa part, sentiment de domination extrême. Telle une vulgaire poupée il la souleva sans peine, plaquant son corps brûlant contre le drapé rougeâtre de la petite salle. Résolue, elle lâcha l'étreinte de sa jambe tandis qu'il la posa au sol, la forçant presque à se retourner. Telle une condamnée, les mains collées au mur, l'heureuse danseuse jouait de sa nuque pour le saisir. Ses baisers brûlants attisèrent son irrésistible envie de lui sauter dessus, sans retenue. « Succomberiez-vous ? » Il ne put sans doute, distinguer son sourire amusé, alors qu'il s'évertuait à retirer son costume de scène. Docile, pour une fois, elle ne bougea pas, se laissant déshabiller par son bourreau. Libérée de cette emprise qui l'empêchait de respirer, désormais plus libre de tout mouvement. « Et bien, surprenez moi à présent. » - « Non. » fit-elle, insolente, décidée à n'en faire qu'à sa tête. Son jeu, car il lui appartenait de le personnifier, prendrait la tournure qu'elle souhaitait. Si bien que le faire languir était tout aussi délicieux que le voir s'approcher. L'enchanteresse Sierra retirait sa cape avec douceur pour laissait entre apercevoir le démon corrompu qui sommeillait en elle. Une lingerie rouge aurait été plus approprié à la situation, signe de son appartenance à Lucifer. Trop simple. L’enivrante et maléfique danseuse se contenta de se hisser avec habileté sur la table, croisant suggestivement ses jambes, déposant une main sur sa cuisse ambrée, son regard le défiant. Céder était dans ses cordes, le séduire bien plus, faire de lui un honorable prétendant, assurément. Lui ordonnez était tout autre. « Ma coupe. » reprit-elle simplement, pointant du doigt son nectar qui l'attendait depuis quelques instants. Forçant ainsi son futur amant à approcher, tandis qu'elle attendrait avec sagesse sa venue. Le moindre geste était réfléchi, le moindre regard calculé afin d'obtenir avec adresse ce que son corps lui réclamait tant.
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| (#) Sujet: Re: life is a cabaret Lun 21 Nov 2011 - 15:40 | |
| Son insolence ne connaissait pas de limite et pleinement satisfait par la tournure que prenait la situation, l’impétueux chevalier, vint retrouver son verre avec avidité. D’un geste lent, il saisit la coupe de champagne avant de la porter à ses lèvres. Les effluves alcoolisés vinrent lui brûler la gorge, mais contre toutes attentes, il apprécia la volupté du nectar enivrant. Qu’il était bon de se morfondre dans les méandres du vice et de la tentation. Définitivement corrompu par cette beauté à la grâce féline, il demeurait désireux de satisfaire ses moindres désirs. Peu importe où se trouvait la frontière du raisonnable, Loann ne connaissait aucunes limites si bien qu’il s’était maintes fois brûlé les ailes. Se tirant de n’importe quelle situation avec panache, il avait toujours prit son plaisir là où il le souhaitait et aujourd’hui, rien ne l’empêcherait de succomber aux charmes de cette courtisane, rien, ni même personne, ni même ses sentiments naissants pour Cléo. Frissonnante sous ses habiles caresses, il pensait de sa proie qu’elle était malléable, atteindre l’extase serait une chose aisée. « Non. » Cependant, l’incendiaire Sierra lui répondit avec impertinence. Surprit et quelque peu lésé par ses propos, le jeune homme ne laissa pourtant rien transparaitre. Croisant ses bras puissants avec conviction, un sourire malicieux se dessina sur son visage habituellement sombre. Il l’avait sous-estimé et son ange de luxure défendait ses atouts et privilèges avec véhémence, elle ne s’offrait pas à n’importe qui et maîtresse-femme, elle choisissait ses trophées selon son bon gré. Durant un court instant, il se sentit privilégié, puis son égo masculin exacerbé reprit le dessus. « Vraiment ? Je n’avais pourtant pas imaginé faire les choses seul. Dois-je redoubler d’efforts pour vous satisfaire ? » Entrer dans ce jeu de pouvoir était délicieux, nullement dominé, il souhaitait lui en donner l’illusion. La sulfureuse danseuse, vint s’assoir sur le rebord de la table, tout en croisant lascivement ses interminables jambes fuselées. Objet de toutes ses convoitises, elle lui devenait essentielle, elle, douce égérie de ses fantasmes libertins. Simplement vêtue d’une lingerie affriolante, son regard de braise traduisait farouchement la suite des événements. Mènerait-elle le jeu jusqu’à le faire flancher ? Impossible, la virilité du jeune homme était inébranlable, si bien qu’il l’obligerait à succomber. Sa main délicate glissa lentement sur sa cuisse dénudée, tout geste était savamment réfléchi, il devait avoir un impact érotique tout en procurant une chaleur délicieusement charnelle. Un frisson parcouru son échine alors qu’elle montrait son verre alcoolisé du doigt. « Ma coupe. » reprit-elle avec conviction alors qu’elle l’obligeait à s’en emparer. Courtois et cédant à ses caprices, l’impétueux consultant, vint saisir la coupe de champagne avant de la lui donner. Son regard embrasé ne faiblit pas une seconde sous ses charmes certains et caressant le galbe de son épaule dénudée, il frôla celle-ci de ses lèvres cavalières. La belle laissa échapper un nouveau soupir et alors qu’elle le croyait prit dans ses filets, Loann se détacha d’elle, faussement désintéressé. Il la toisa un court instant avant de s’assoir sur le sofa aux teintes rougeâtres qui se trouvait à l’autre bout de la pièce. « Non, ce serait trop facile … » répliqua t’il avec malice. Juste retour des choses. Amusé, l’impertinent et séduisant gentleman observa une sensuelle danseuse piquée dans son orgueil. Désormais, les dés étaient en sa possession et l’amant effarouché attendit patiemment, de sa tentatrice, toute prise d’initiative luxurieuse. |
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| (#) Sujet: Re: life is a cabaret Mar 22 Nov 2011 - 22:41 | |
| « Vraiment ? Je n’avais pourtant pas imaginé faire les choses seul. Dois-je redoubler d’efforts pour vous satisfaire ? » Il croisa ses bras, piqué au vif surement, ce qui satisfaisait pleinement l'élégante danseuse avide de n'en faire qu'à sa tête. Ce qu'il était bon de titiller l'égo d'un homme. Faire de lui un privilégié avant de reprendre impunément son offrande. Un simple amusement dans la tête de la demoiselle, qui ne voulait en aucun cas mettre fin à leur jeu, simplement asseoir une quelconque supériorité qui n'aurait bientôt plus lieu d'être. L'exotique brune offrait ses privilèges si bon lui semblait. Son illusion de domination s'estompa bien rapidement, tandis qu'elle changea bien vite d'attitude. « Je voulais vous résister. » avoua-t-elle, amusée par sa propre incapacité à y parvenir. « Plus de quelques minutes au moins. » reprit-elle, se moquant ouvertement de son inhabileté. L'auto-dérision avait son charme. Le but n'était pas là. Il était ailleurs. Indirectement, la Sierra insolente retirait son masque pour confesser ce que son corps exprimait avec désarroi : son envie animée d'être le théâtre d'un plaisir sans fin dont le dénommé Ezekiel, l'émoustillant inconnu serait mieux choisi, serait brigadier. Elle espérait plus qu'un unique lever de rideau ceci dit. Sa main puissante fit preuve d'une extrême douceur en venant flatter sa cuisse. Son rythme cardiaque s’accélérait au moindre contact de leur peau brûlante, décuplant le désir de Sierra qu'elle s'efforçait pourtant de retenir avec un aplomb indiscutable. Il lui offrit sa coupe de champagne sans broncher, ce qui étonna grandement l'enchanteresse qui afficha cette même mine. Troublée, elle se voyait persuader qu'il refuserait, se mettant à son niveau. Portant le doux nectar à ses lèvres, celui-ci lui redonna un léger coup de fouet, signe que la soirée continuerait dans le bon sens. Défaillante lorsqu'il effleura son épaule de ses lèvres aguicheuses, la brune incendiaire dû se résoudre à déposer sa coupe rafraichissante sur la table, fermant ses yeux un instant, se délectant de chaque moment, la bouche entre ouverte. Béate de plaisir. Persuadée d'avoir la domination suprême. Que nenni. Il osa se détacher, un affront de plus, mais l'insolente le méritait, si bien qu'elle sourit presque, affichant plus une moue malicieuse, tandis qu'elle ouvrit les yeux pour observer son chevalier prendre place sur le canapé rougeâtre. Le contraste était saisissant : installé sur une couleur qui se voulait être passionnelle. « Non, ce serait trop facile … » Touchée. En plein dans la raison, dans l’orgueil d'une femme qui avait un jeu de cartes en main. Tapis, fin de partie. La vedette, effarouchée par ses propos termina bien vite mais toujours lascivement sa coupe. Tandis qu'elle sauta de la table et parvint jusqu'au sofa ou elle s'installa, se collant doucement à lui assez pour déposer une main volage sur sa cuisse, main qu'elle suivit du regard lorsqu'elle remonta légèrement vers son aine. « Vous êtes.. » déstabilisant, enivrant, délicieux, les adjectifs ne manquaient pas pour le qualifier, la douce fourmillait d'idées, mais elle ne put se résoudre à avouer une autre de ses faiblesses. Reprenant son aplomb, elle secoua légèrement la tête, déposant un sourire sur son visage resplendissant. « .. trop habillé. » souffla-t-elle en prenant à son tour les devants. Détournant son corps, elle dû se résoudre, non sans une certaine malice qui illuminait son visage, à s'asseoir légèrement sur lui, défaisant un à un les boutons de sa chemise. Une lenteur qui se voulait érotique, alors que ses lèvres vinrent effleurer sa clavicule avant de remonter vers son cou. Un vampire y aurait planté ses crocs avec délice. La voilà, la chemise enfin ouverte, alors qu'elle s’efforça avec une difficulté inconcevable, de caresser son torse avec délicatesse, contenant sa fougue.
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| (#) Sujet: Re: life is a cabaret Mer 23 Nov 2011 - 23:13 | |
| « Je voulais vous résister. » « Plus de quelques minutes au moins. » Alors qu’elle venait de lui avouer l’essence de ses désirs, Loann ne pût s’empêcher de se remémorer ses quelques paroles. Son innocence en devenait délicieuse et jouant avec ses sens, Sierra attisait cette fervente passion qui consumait son âme. Comment pouvait-il résister à ses charmes ? Comment pouvait-il la désirer autant jusqu’à la placer sur un piédestal ? Elle était tout, il était rien, pauvre esclave éprit d’une artiste aux mœurs légères. Tantôt proie, tantôt fauve, le sombre jeune homme se plaisait à intervertir les rôles, si bien qu’il en perdait l’esprit et tout bon sens. Cependant, l’effet qu’il procurait sur cette divine danseuse était bien réel et non négligeable. Sierra se délectait de chacune de ses caresses, savamment maitrisées et ce pour son plus grand plaisir. Alors qu’il venait de prendre sagement place sur le sofa, l’impétueux cavalier, toisa son ange à la beauté dorée. Piquée dans son orgueil, elle ne sût d’abord pas comment réagir. Spontané et indomptable, Loann l’avait mise au pied du mur, retournant ainsi, habilement la situation. Il demeurait en position de force alors que son superbe trophée venait de plier sous ce coup de maître. Assise de façon suggestive sur la petite table en bois, l’insolente demeura silencieuse, elle prit soin de terminer son verre avec langueur, si bien que lorsque ses lèvres pulpeuses frôlèrent successivement le cristal, un nouveau frisson s’emparait de son échine puissamment masculine. Les dompter, l’apprivoiser était son unique croisade, et lorsqu’elle s’avança doucement vers lui, un sourire satisfait vint éclairer son visage. Elle était sienne et cette nuit, il s’évertuerait à lui faire toucher les cieux. Le consultant suivi des yeux sa course folle, qui prit fin lorsqu’elle vint prendre place sur le sofa. Il se surprit à la dévorer du regard, elle qui était si désirable, si envoûtante. Sa main frêle glissa tendrement sur le tissu épais de son pantalon, cependant, il eut le plaisir de savourer pleinement son geste faussement innocent. La tentatrice, qui prenait les devants, n’hésita pas un seul instant à poursuivre sa quête effrénée, ses ongles vinrent parcourir la couture du vêtement, encore et toujours plus haut. Retenant un soupir conquis, le corps du jeune homme se crispa face à cette délicieuse initiative. Tentant, tant bien que mal, de garder son calme, son regard fuyant traduisit sa lâcheté et sa soumission. La voix cristalline et sensuelle de sa compagne le tira de ses songes sybarites. « Vous êtes.. » Attendant la fin de ses propos avec appétit, il succomba une nouvelle fois face au sourire radieux de la vedette. Ses mots sonnèrent telle une véritable délivrance. « .. trop habillé. » Surprit par cette révélation soudaine, Loann demeura immobile lorsque la divine brune vint s’assoir toute contre lui. A présent et prenant place sur ses genoux, la sauvageonne glissa ses doigts oblongs vers les boutons délicats de sa chemise. Brûlant d’un désir ardent, le jeune consultant à l’identité masquée, la déshabilla du regard. De ses chevilles fragiles soigneusement lacées par de superbes escarpins couture, jusqu’au galbe exquis d’une poitrine maintenue par une affriolante lingerie. Alors qu’il se mordait la lèvre, victime d’une superbe tentation, Sierra dégrafait un à un les attaches du tissu de coton pour enfin se délecter de sa peau à la chaleur enivrante. La laisser faire, prolonger l’instant et apprécier chacune de ses douces caresses. Dieu que le moment était délicieux. Toutefois, la belle semblait retenir une fougue sans nom, ses rétines enflammées brûlaient d’un feu qu’elle tentait de maintenir cloisonné. Mais le jeune Elphinston n’était pas dupe et dans un murmure suave, il ajouta avec séduction. « Ne vous retenez pas Sierra, vous savez pertinemment ce que vous souhaitez, tout comme moi. Alors ne vous retenez pas … » Surprise par de tels propos, la jeune femme recula inconsciemment, mais Loann s’empara de ses poignets frêles qu’il reposa sur sa peau. « Ne vous arrêtez pas … » Subtile prière ou ordre désespéré qui venait de s’échapper de ses lèvres quémandeuses. Puis, dans une douceur infinie, il vint poser ses mains sur hanches majestueuses alors que sa proie venait de se relever pour lui faire admirablement face. Le jeune homme parti à la conquête de sa peau qu’il parsema de baisers brûlants, puis il stoppa sa course à la naissance de son bas-ventre. « Vous êtes délicieuse. » avoua-t’il dans un soupir satisfait. |
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