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 life is a cabaret

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life is a cabaret - Page 2 Vide
Message(#) Sujet: Re: life is a cabaret life is a cabaret - Page 2 EmptyVen 25 Nov 2011 - 23:59


L'inconnu était attirant. La complexe Sierra comblait une soirée en compagnie d'un illustre jeune homme dont seul le nom, elle connaissait. Sans aucune certitude qu'il soit le bon. Voilà bien là le désavantage d'être la vedette d'un établissement affriolant comme celui-ci, votre identité restait ouverte à tous, sans possibilité de vous en amuser un peu. Et nul doute que la malicieuse se serait follement délectée de se faire passer pour une autre. Roxanne, Satine.. des prénoms afin de rester dans le domaine du cabaret, amusante et moqueuse à la fois. Jouer un rôle, en changer, revêtir le costume qui le caractérisait. Épanouissant à souhait. Mais l'indomptable se faisait domptable en cette soirée, prête et désireuse d'être sienne. Insolente puis tactile. L'enchanteresse se faisait lunatique pour son fringant prince, bien décidée à lui laisser un souvenir ancré. Elle se voulait favorite, la scène lui appartenait, le reste du monde suivrait. Le moindre geste, caresse avait un effet bien distinct sur le corps de son chevalier noir. Et la douce ne pouvait s'empêcher de réprimer un malicieux sourire, sous entendu de toute la satisfaction qui sommeillait en elle. Sierra, démon de luxure, l’emmènerait au paradis, un paradoxe qui lui seyait aussi bien que la lingerie sombre qu'elle s’évertuait à mettre en avant via des postures suggestivement audacieuses. Vil tentatrice. La moindre parcelle de sa peau lui était désirable, brûlante de vouloir y déposer ses lèvres, arrachant une fois de plus un soupir. Un signe de plaisir de sa part, suffisait à titiller la demoiselle, avide de lui en offrir tellement plus. « Ne vous retenez pas Sierra, vous savez pertinemment ce que vous souhaitez, tout comme moi. Alors ne vous retenez pas … » L'exquise avait pourtant envie de le torturer, détachant expressément son corps du sien. Le simple galbe de ses ongles fraichement manucurés, parcourait timidement son torse, allant de haut en bas. Mais voilà qu'il la força à reposer ses mains tout contre lui. La sauvage n'eut d'autres choix, d'autres envies, que de lui obéir sans prétention. Bouche béate de plaisir. « Ne vous arrêtez pas … » Moue scandaleuse, coincée au bout des lèvres, elle prit cette réplique telle une supplication, elle exhausserait ses prières en bonne déesse qu'elle se voulait être. Se redressant habilement, la danseuse se délecta de baisers incendiaires parsemés sur sa peau dorée, qui ce soir était toute sienne. Le moindre fragment serait son offrande. Une douce chaleur envahit le corps magistralement sculpté de l'enfant sauvage. « Vous êtes délicieuse. » Un léger rire cristallin s'échappa de ses lèvres, un rire étonné mais comblé. En penchant la tête vers lui, elle repoussa délicatement d'un simple revers de la main, sa chevelure sauvagement décoiffée, sur son épaule. « J'aurai dû vous rattraper plus tôt. » avoua-t-elle, repensant à son ange sombre, caché dans un coin de la somptueuse salle. Un baiser des plus simples fut déposé au coin de ses lèvres. Ne pas s'arrêter, certes, mais faire durer.. Sierra se délectait tant du pouvoir malsain qu'elle s'évertuait à posséder sur lui. Habilement, elle repoussa sa chemise le long de ses bras, dévoilant à souhait un torse et un buste nus, taillés tel un dieu grec, renforçant en elle l'excitation de ce moment partagé. L'espace d'un instant, la danseuse ne cilla pas, comme obsédée par le spectacle qui s'offrait à elle. Un instant. Un seul instant. Un court instant. Puis elle fondit sur lui tel un loup, attrapant avec passion son visage, se délectant de ses lèvres qu'elle ne semblait plus apte à vouloir lâcher.
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Message(#) Sujet: Re: life is a cabaret life is a cabaret - Page 2 EmptySam 26 Nov 2011 - 23:45


Il l’avait longuement désiré, elle, divine charmeuse aux formes sensuelles. Maîtresse d’un show à la fois burlesque et délicieux, il se délectait de ce qu’elle avait à lui offrir sans pour autant assouvir le plus vil de ses désirs. En effet, il ne pouvait la toucher, elle qui ne cessait de l’aguicher par des danses langoureusement épicées, enlacée dans de somptueux et affriolants costumes. Chaque soir et plus belle que jamais, elle se donnait en pâture à son regard affamé. Le jeune homme en avait fait sa favorite, si bien qu’il lui réservait chacune de ses nuits et pour son plus grand plaisir, chacun de ses rêves. Pouvoir un jour la posséder relevait du fantasme et pourtant, cette enchanteresse avait fait le premier pas, lui offrant ainsi son corps sur un plateau d’argent. Quelle exquise délivrance que de pouvoir caresser sa peau laiteuse et basanée, Loann prenait un malin plaisir à la faire souffrir, souffrir d’une attente trop longue alors qu’elle pliait, victime d’une passion dévorante. Sous ses mains puissamment viriles, son ange de luxure était sien et ce pour cette unique nuit. Son cœur se serra alors qu’il se perdit dans les méandres de sombres pensées. Il ne la reverrait peut-être jamais et qui sait, elle ne tiendrait pas à le voir à nouveau. Fermant les yeux un court instant, il s’obligea à ce concentrer sur le plaisir de sa compagne qui venait de prendre place sur ses genoux. Sa louve à la beauté sauvage, s’exhibait avec panache alors qu’elle venait de défaire le dernier bouton de sa chemise. Et dieu qu’elle le faisait bien. Docile, le sombre cavalier se laissa dominer par cette danseuse peu farouche qui prenait un malin plaisir à le martyriser du bout de ses ongles. L’étoffe en coton vint doucement épouser les formes décharnées du sofa alors que ses rétines brûlantes et mordorées toisaient son corps masculin. Bien loin de la laisser indifférente, il abusa de ses charmes pour ainsi reprendre possession des rênes de ce jeu damné. « J'aurai dû vous rattraper plus tôt. » souffla t’elle conquise. Un sourire teinté de malice éclaira le visage de l’inconnu, qui ne pût s’empêcher de renchérir. « Peut-être, mais la torture de l’attente rend ce moment divin. » La scandaleuse Sierra porta son regard sur sa musculature dénudée et imposante, et telle une révélation, elle s’empara vigoureusement de ses lèvres qu’elle scella aux siennes pour un baiser langoureux. Refusant de se séparer de cette bouche pulpeuse, Loann resserra son emprise. Son oiseau de paradis retrouverait sa liberté une fois qu’il aurait succombé aux vices de la chair et du péché. L’atmosphère était divinement palpable, si bien qu’un jeu de pouvoir venait de s’installer entre eux. Le prince noir entra en scène, désireux de la surprendre et de la posséder jusqu’à plus soif. La prendre, encore et encore jusqu’à en crever d’overdose car après tout, voilà ce à quoi le jeune Elphinston aspirait. Se perdre dans les méandres du vice et du sexe, l’engagement ne représentait rien à ses yeux, incapable d’aimer, incapable de s’attacher, il était devenu l’ombre de lui-même, fauve aux mœurs peu respectables. L’incandescente artiste, scellée à ses lèvres se rapprocha de lui, infligeant à leurs deux corps un énième contact brûlant. Les mains du jeune homme vinrent parcourir son dos frêle alors qu’il venait de s’emparer de l’attache malicieuse de sa lingerie. Au comble de l’excitation et avide de pouvoir enfin se rassasier de sa peau ambrée et galbée, Loann retira doucement le bout de dentelle qui cachait la perfection de sa poitrine. Tout deux observèrent avec attention, la chute du sous-vêtement, et alors que celui-ci venait de toucher le sol, l’insolent consultant apprécia le parfum subtil de cette peau dissimulée. A présent, plus aucune barrière ne le séparait de sa belle et resserrant son étreinte, il l’obligea à enrouler ses jambes autour de ses hanches. Ployant sous l’ivresse et la fièvre, l’étonnant couple ne parvenait plus à se maîtriser et embrassant chaque parcelle de peau dénudée, il l’allongea sur le sofa. Stoppant sa course, il la toisa avec admiration mais sans plus tarder, sa virilité reprit le dessus. Joignant ses doigts masculins à ceux de sa compagne, ses caresses se firent plus maîtrisées et douces. Après avoir cerné le galbe de sa poitrine, il se fit plus audacieux jusqu’à venir stimuler et embraser la peau de son ventre dénudé. Loann poursuivit sa course folle sous les soupirs brûlants de sa proie et descendit, plus bas, toujours plus bas, avant de s’emparer jalousement de l’intérieur de ses cuisses fuselées. Suffocante d’extase, la belle se cambra sous cette prise d’initiative jusqu’à se relever. Ainsi, prenant appui sur ses coudes, Sierra, enfiévrée, vint chercher son regard. Contre toute attente, il vint saisir violemment sa nuque et une partie de sa chevelure. Faiblissant sous cette force masculine, l’ange bascula sa tête en arrière, alors qu’il lui murmurait effrontément. « Maintenant, suppliez-moi … » Sierra ne plierait face à cette menace, Loann le savait et c’était pertinemment ce qu’il recherchait. La provocation et la passion violente.
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Message(#) Sujet: Re: life is a cabaret life is a cabaret - Page 2 EmptyDim 27 Nov 2011 - 22:22


Le simple contact de ses lèvres la faisait trépigner d'impatience, telle une enfant. Avide de se perdre dans les méandres de la luxure. Ni la peur, ni la raison ne l'en empêcherait. La scandaleuse était farouche, une attitude décuplait, personnalisée, pour ce cher amant. Car la jeune - l'éternelle recherche - Sierra se faisait docile, par habitude, n'ayant trouvé aucun compagnon de jeu à sa hauteur. Hauteur qui se voulait intolérable. Il semblait que le démon brun n'ait pas le vertige et accompagnait avec joie la vedette dans sa folle course. Elle le pousserait avec douceur dans le précipice, si ce n'était déjà fait. Avide de lui procurer des sensations intenses, elle ne lésinait pas sur ses gestes, son corps, théâtre des plus grands fantasmes, l'accueillerait avec malice. Son plaisir propre n'était pas laissé pour compte. Elle était fasciné par cet homme, obnubilée par son charme sombre, ravagé par son corps aussi sculpturale que le sien. Qu'il était délicieux d'être au même niveau, victimes et bourreaux tout deux. Le but était le même, inutile de rechercher les futilités d'usages entre, ils avaient passé ce stade inintéressant depuis bien longtemps. « Peut-être, mais la torture de l’attente rend ce moment divin. » Certes. Le regard lubrique qu'elle lui lança suffit comme toute réponse. Docile, elle laissa faire l’imperturbable - ou presque - Ezekiel. Sa lingerie glissa bien rapidement, dévoilant une poitrine qui faisait sa fierté. Les voilà, ces lèvres, découvrant chaque parcelle de sa peau. Elle se cambrait un peu plus à chaque fois, frissonnante de plaisir, ivre mais pas désaltérée. Encore. Ce mot revenait dans son esprit, cognait dans sa tête, au rythme des battements de son coeur. A peine allongée sur le canapé, reprenant ses esprits, il reprit ses folles caresses. Frémissante, elle se perdait à nouveau dans les méandres du plaisir, profitant de ce moment, fermant doucement les yeux, sourire béat d'excitation. Plus bas, ses baisers, elle passa une main dans ses cheveux. Retenant un soupir, la brune sauvage ne put se contenir d'avantage alors qu'il s'empara divinement de ses cuisses. Ce moment partagé n'était même pas à son apogée et elle se faisait déjà chancelante, brûlante, cambrée, resserrant son étreinte autour de ces hanches. Ne le connaissant ni d'Eve ni d'Adam, elle pouvait cependant certifier avec délice qu'il savait combler une femme. Au point qu'elle se laisse totalement aller à une certaine passivité qui ne lui était pas habituelle. Il saisit avec une virulence contrôlée son cou, une partie de sa chevelure, tandis qu'étonnée, Sierra l'observait inerte. Instinctivement, elle déposa une main sur ce bras rebelle, cherchant à faire céder son incendiaire client préféré. Qu'à cela ne tienne, il s'aventurait avec délice sur un chemin glissant mais terriblement intéressant. « Maintenant, suppliez-moi … » Un rire. Moqueur, à gorge déployée, qui montait crescendo, s'empara de l'ignoble danseuse qui se faisait subitement mauvaise. A peine émoustillée par la prise d'initiative de son amant. L'insolente en voulait plus et le laissait amèrement apercevoir. Paradoxalement, elle caressa doucement ce bras nu du boit des doigts, ne quittant pas son bourreau des yeux. Supplier quiconque n'était pas dans ses capacités. Insuffler le désir et le reprendre aussi tôt, entièrement. Mais elle n'en ferait rien. Pas en cette soirée. Ce serait se punir elle-même alors que des idées luxurieuses fusaient tel un feu d'artifice. « Les talons aiguilles ont été inventé pour infliger de la souffrance. » souffla-t-elle en griffant légèrement de ses ongles délicats, son bras. « Pas aux femmes, ceci dit. » Effectuant une légère figure, l'acrobatique et délicieuse danseuse, détacha ses jambes de la taille imposante de son - presque - amant. Repliant l'une d'elle sur son ventre, elle vint outrageusement placé la pointe de son talon pile à l'endroit ou le désir de l'inconnu se réveillait au fur et à mesure de leurs nombreux contacts. Une moue charismatique vint illuminer son visage. L'impertinente ne se ferait pas victime pour obtenir son dû. Elle l'exigerait de force. « Maintenant, suppliez-moi.. » renchérit-elle, mot pour mot, maligne à souhait. La demi mesure n'existait pas chez elle. Vouloir signifier avoir. Dominer signifierait toujours dominer. L'égo d'homme pouvait bien être torturé par l'attitude de la sauvage, elle n'en avait que faire de le malmener. Elle se faisait objet de désir car elle le daignait. Appuyant doucement la dure pointe de ses somptueux escarpins sur le bas ventre de son preux chevalier (elle n'irait pas plus loin, elle était simplement dans la provocation), l’enivrante le toisait du regard comme une lionne impossible à dompter. Et pourtant elle n'attendait que cela. Obligeant son assaillant à relâcher son étreinte, Sierra se releva doucement, approchant méticuleusement son visage du sien, le scrutant telle une oeuvre d'art. « Vous ne gagnerez pas. » Son accentuation du 'pas' fut pire qu'effronté, un ton de défi s'échappait d'elle. Et à nouveau ce rire cinglant qui proliférait. Il avait trouvé adversaire à sa taille, et pire encore.
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Message(#) Sujet: Re: life is a cabaret life is a cabaret - Page 2 EmptyLun 28 Nov 2011 - 23:53

Le rire cristallin de la jeune femme s’évapora dans l’atmosphère telle une douce mélodie. Sierra se voulait moqueuse, mais l’insolent consultant, aucunement gêné, partagea son hilarité. Au grand dam de sa proie, il la menait où il souhaitait, et l’indomptée venait d’emprunter un véritable et luxurieux chemin de croix. Cette délicieuse mise en scène faisait partie du jeu, la danseuse ne pouvait ployer sous cette esquisse de violence passionnelle, elle attendait mieux que cela, et Loann le savait pertinemment. Poussant le vice à son apogée, il la tortura quelque peu avant que son ange de luxure ne reprenne le dessus. Et voilà qu’ils inversaient à nouveau les rôles, à la fois dominant, à la fois dominé. Un éclat sans faille éclaira les rétines céruléennes du prince, attisé par les nombreuses caresses de sa courtisane. Le désir ne cessait de croître et résistant aux nombreuses pulsions qui s’emparaient de son corps, il poussa un léger soupir lorsque Sierra caressa du bout de ses ongles, la musculature de son avant-bras. Quelle effrontée, mais Dieu qu’elle était désirable et incroyablement habile avec la gente masculine. Tout ceci ne lui déplaisait pas, bien au contraire et le loup avait enfin trouvé un adversaire respectueusement libéré. Ensemble, ils frôleraient le nirvana et impitoyable amant, il se délecterait de ses lèvres jusqu’à plus soif. Quelques mots se figèrent sur sa bouche désirable et pendant un court instant, Loann n’en saisi pas le sens. « Les talons aiguilles ont été inventé pour infliger de la souffrance. » Arquant un sourcil en signe de surprise, il demeura cependant silencieux, attendant patiemment la suite des évènements. « Pas aux femmes, ceci dit. » Ce fut avec un irrésistible détachement que le jeune Elphinston accompagna ses propos. « Dans ce cas, pourquoi … » Il n’eut même pas le temps d’achever sa phrase que la danseuse effectua des prouesses. Agile et féline, Sierra se détacha quelque peu de son emprise, et séduit par son sourire provocateur, il ne réalisa même pas qu’elle venait de poser la pointe de son escarpin à la naissance de sa virilité. Dangereuse initiative qui acheva de le combler. Une once de malice s’empara de son sourire ténébreux alors qu’elle venait de reprendre la parole. « Maintenant, suppliez-moi.. » l’assena t’elle avec violence. Une entière satisfaction pouvait se déceler sur chaque parcelle de son visage faussement angélique. Elle était le diable, et Loann brûlait déjà pour elle, d’un feu ardent. Quel juste retour des choses, quelle fougueuse dominatrice… Cillant face au malin plaisir qu’elle prenait à le torturer, la pointe de son soulier vint caresser la peau dénudée de son bas-ventre. Relâchant sa puissante emprise, il libéra son oiseau de malheur qui se releva avec prestance. Cependant, Loann ne s’avoua pas vaincu, et dans un murmure, il surenchérit. « Ce serait mal me connaître … » Effectivement, l’homme à la carrure imposante reprendrait le dessus, peu importe les supplications de sa surprenante amante, il s’évertuerait à lui arracher tout le plaisir, prêt à employer la force s’il le fallait. Une lueur follement agressive teinta ses pupilles d’un noir d’ébène. Elle serait sienne, ici, maintenant et jusqu’à ce qu’il décide que le jeu soit terminé. « Vous ne gagnerez pas. » « Je n’en suis pas si sûr. » Fauve, il s’empara fermement de sa cheville, qu’il serra violemment, Loann l’obligea à replier son interminable jambe avant de replonger ses lèvres avides à la naissance de sa cuisse satinée, flirtant délicieusement avec son intimité.

i'm burning like fire


Les secondes, les minutes défilèrent, mais plus rien n’avait d’importance, le plaisir qu’il engendrait à la posséder était là sa seule satisfaction. Le second bout de tissu qui dissimulait l’extase venait de retrouver son compagnon et sans plus tarder, leurs deux corps brûlants et amourachés, se plaquèrent violemment contre un mur aux briques froides. Sa main experte, caressa la douceur de ses hanches, alors que Sierra tentait vainement de ne pas perdre pied sous les coups sulfureux et maitrisés de son bassin. Enlacée autour de sa taille puissante l’impertinente enfonça ses ongles dans la peau de ses épaules massives. Soupirs et autres gémissements d’extase traduisaient une extrême plénitude. L’amour brutal était salvateur. Joignant ses doigts quémandeurs aux siens pour une ultime danse, le corps de la danseuse se cambra, alors que celui de son amant fut secoué de spasmes. Lui infligeant un énième supplice, le cavalier stoppa sa course effrénée, il toisa sa proie, avec fièvre et avant de s’emparer de ses lèvres pulpeuses, il murmura « Dîtes-le moi … »
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Message(#) Sujet: Re: life is a cabaret life is a cabaret - Page 2 EmptyMer 30 Nov 2011 - 0:34


Il la suivi dans son hilarité passagère. Ce qui l'étonna, aux premiers abords, avant de lui plaire franchement. Même longueur d'onde, même désir incandescent, tout deux insolents. Une Sierra qui malmenait mais une Sierra séduite par son aplomb qui n'avait qu'une seule envie : plier. Pas facilement, ceci dit, car leur rituel séduction était trop alléchant et émoustillait l'exquise danseuse qui frémissait sous ces moindres caresses. Qu'il savait y faire en compagnie d'une femme, qu'il était plaisant de pouvoir en profiter sans détours. Car la séductrice Sierra ne recherchait que le plaisir luxurieux. La contrainte d'un couple la prenait à la gorge tandis que l'assouvissement du moindre de ses désirs était son ambition la plus précieuse. Frivole, certes; mais délicieusement revigorante. Ezekiel partageait sa volonté, aiguisant son appétit. Il deviendrait le souverain de ses fantasmes. D'un soir, de plusieurs. Et son insolence ne connaissait aucunes limites, caressant avec passion, du bout de son escarpin, le théâtre des rêves. La sauvage souhaitait continuer sur la folle route de sa fougueuse domination. « Ce serait mal me connaître … » Elle n'en attendait pas moins de lui. Le mince sourire qui se dessina sur ses lèvres en témoignait. Qu'il soit agressif, effronté, dominateur, elle adorait ça. « Je n’en suis pas si sûr. » La victoire serait nulle car aucun d'eux ne voulait plier, tentant d'asseoir sa suprématie sur l'autre. Il possédait un avantage certain : sa carrure : forte, intimidante qui échauffait la lionne plutôt que de la soumettre. Elle dû cependant se résoudre à abdiquer, tandis qu'il serra avec une fougue méconnaissable sa fragile cheville. Béate de surprise, la sauvage ne se fit pas prier, prête à riposter. Il n'en fut rien. Un gémissement satisfait glissa de ses lèvres. L’impertinent se faisait déroutant et la douceur de sa bouche contre sa cuisse attisa la folie voluptueuse qui sommeillait en elle, prête à se réveiller dans une frénésie sans nom.

L'extase de ce moment partagé était à son apogée. La sulfureuse se cramponnait à son chevalier. Se laissant toute à lui, éprise, sa domination était totale et la danseuse se faisait docile. Chaque mouvements de bassins transformaient ses caresses en prises, griffures. Sa peau moite dégageait une douce chaleur, la vedette était ardente, brûlante de désir, de satisfaction. Profitant de ce moment, elle ferma doucement les yeux mais se força subitement à les ré-ouvrir, ne quittant pas son regard, souhaitant être en parfaite symbiose en sa compagnie. Ses soupirs de bonheur enflammaient la petite pièce rougeâtre, ses mains baladeuses parcouraient sans limite le corps de son soupirant. Et lorsque le dernier mouvement l'ébranla, ses doigts entrelacés dans les siens, Sierra se sentit défaillir sous l'imposante taille de son compagnon d'une soirée. Un dernier souffle et le voilà exaucée. Frémissante et haletante. Il se stoppa, cherchant ses lèvres pulpeuses, elle relâcha doucement l'étreinte autour de ses hanches. « Dîtes-le moi … » - « Non. » souffla-t-elle sans même réfléchir, encore bercée par les effluves brûlantes de leurs corps enlacés. « Taisez-vous ! » rugit-elle familièrement en fronçant les sourcils, ignorant ce qu'il attendait, son seul but était de le contrer. Plaisir personnel que d'être farouche en toute circonstance, agrémenté d'un simple sourire qui lui pardonnait tout. Même le pire des affronts. S'agrippant à son cou, elle y déposa une multitude de baisers, effleura du bout des lèvres chaque parcelles de peau étant à sa portée, telle une sangsue bien accrochée. Comblée, elle resserra jusqu'à l'ivresse, l'étreinte qu'elle avait scrupuleusement délaissée il y a quelques instants, enfermant son amant. Piégé dans une toile dont elle était l'arachnide. Subitement, elle saisit son menton avec un certain aplomb, le forçant à emprunter la direction qu'elle souhaitait, ne prêtant guère attention à la force qu'elle y mettait. « Vous n'avez toujours pas gagné. » précisa-t-elle, intrépide, avant de le relâcher dans un mouvement vif de rejet, afin de déposer un index sur sa bouche. Qu'il se taise. Elle en souhaitait plus, toujours plus. Son regard profond et suggestif, suffisait à faire transparaître cette idée. Presque suppliante. Elle voulait ployer sous son corps, fléchir jusqu'à n'en plus pouvoir, sentir une nouvelle intensité la gagner jusqu'à l'extase. Qu'il la prenne jusqu'à la dernière goutte d'énergie. Défaillir, se déchainer, se perdre.
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Message(#) Sujet: Re: life is a cabaret life is a cabaret - Page 2 EmptyJeu 1 Déc 2011 - 22:42


La frénésie l’emportait sur la raison, et la passion l’emportait sur la sagesse. Cette femme partageait ses moindres désirs alors pourquoi refuser de s’adonner au plaisir de la chair? Personne ne pouvait le retenir et encore moins le contrer, Loann était le seul maître de sa laborieuse destinée. Sous les soupirs enfiévrés de son amante, le jeune homme s’évertua à lui procurer plaisir et ivresse. Cette divinité méritait tant, il ne pouvait que la remercier, elle qui avait su attiser sa curiosité et son appétit. La solitude était plus que pesante ces dernières semaines et aujourd’hui Sierra lui apportait renouveau et fougue. Son corps brûlant transpirait de sensualité et plaquée contre ce mur aux teintes cramoisies, Sierra épousait la perfection. Leurs soupirs se mêlèrent malicieusement pour une danse exaltée, l’union de leurs peaux valsait fougueusement, teintée d’érotisme et de sauvagerie. La prendre jusqu’à plus soif, frôler l’overdose … Tout ceci était salutaire. Assoiffé, le cavalier s’empara une nouvelle fois de ses lèvres et dans un ultime soubresaut qui mêlait jouissance et accomplissement, il se cambra avec ferveur. Puis, vint la plénitude. Un énième sourire vint parcourir son visage satisfait et s’écartant peu à peu de sa belle, il ne pût s’empêcher de l’embrasser à nouveau. Qu’elle le supplie, qu’elle en redemande encore, voilà ce que Loann convoitait, mais visiblement décidée à le torturer, un simple mot s’échappa de sa bouche pulpeuse et tremblante. « Non. » Vraiment ? Cependant, cela n’était pas suffisant, il attendait beaucoup plus de sa sauvageonne, son impétuosité faisait des merveilles, alors pourquoi ne pas lui en faire pâtir ? « Taisez-vous ! » Rugit-elle avec violence. C’était mieux, beaucoup mieux … Sierra était indomptable, et secrètement, elle le fascinait. Débordante de désir, elle réalisa qu’elle venait de s’emporter, trop rapidement peut-être, mais Loann en était aucunement gêné, il aimait ça, par-dessus tout. Un sourire, et tout lui fut pardonné. Alors qu’elle le couvrait de baisers, ses courbes se rapprochèrent intimement de sa musculature, il frissonna de plaisir à ce simple contact alors qu’elle s’emparait jalousement de taille masculine. Son ange de luxure s’empara de son menton avec violence. La louve aux abois guettait une infime faiblesse de sa part, mais l’impétueux amant ne cilla pas. « Vous n'avez toujours pas gagné. » Accompagnant ses propos, la violence de son geste anima son excitation, Sierra venait d’atteindre le point de non-retour. Exprimant implicitement son désir de caresser les étoiles, Loann se réjouit à cette idée, elle partageait son point de vue et sa soif de sexe était sans appel. Le sombre prince s’empara du corps frêle de sa courtisane et plongeant ses lèvres dans le galbe satiné de son épaule, il acheva son audacieuse équipée sur son cou de signe qu’il embrassa, mordilla, encore et encore. « Dans ce cas, laissez-moi vous prendre à nouveau. »

A même le sol, symbolique d’une rudesse à toute épreuve, leur union primaire et fantasque déchainait les passions. Leurs lèvres amourachées scellaient un désir ardent et tantôt sur lui, Sierra appuyait sa suprématie de la plus luxurieuse des façons. Ondulant ses hanches avec maitrise, ses ongles vinrent s’enfoncer dans les épaules moites de son compagnon. Conquit par cette enchanteresse, il lui offrit ses plus belles parades et glissant sa main dans sa chevelure brune, il s’empara violemment de celle-ci, obligeant sa proie à succomber. L’extase était proche, mais il l’obligea à rester assise sur lui, ainsi, il pouvait se délecter de sa beauté et de ses soupirs lubriques. Le creux de ses reins brûlant et attisé par la dextérité de sa compagne le faisait souffrir, Sierra maitrisait totalement cette deuxième partie du jeu et dieu, qu’elle le faisait bien. Ses coups de bassin furent plus appuyés et maitrisés, la chevelure de l’artiste caressait ses épaules massives et dans un suprême soupir, le couple s’envola, jouissant, soupirant d’extase et de félicité. Le nirvana n’était rien à côté de ça et tremblant, Loann déposa un dernier baiser sur ses lèvres pulpeuses avant de s’écarter d’elle. Allongé sur le sol, l’étonnant et luxurieux couple demeura silencieux, puis reprenant peu à peu ses esprits, Sierra vint lui faire face en s’appuyant sur son torse. D’une main chancelante, Elphinston s’empara de son manteau qui trainait non loin d’eux, il sortit maladroitement une cigarette de son paquet qu’il porta à ses lèvres avant de l’allumer. Rien n’égalait la nicotine après une bonne partie de sexe. L’âpreur du poison lui brûla la gorge, puis recrachant la fumée avec satisfaction, il ajouta. « Et bien, je crois qu’il n’y a pas de vainqueur ce soir. »
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Message(#) Sujet: Re: life is a cabaret life is a cabaret - Page 2 EmptyVen 2 Déc 2011 - 17:40


Le plaisir de la chair en sa compagnie était divin. Sierra, depuis quelque temps, s'était empâtée à chercher l'obtention des faveurs d'un homme marié, ami qui plus est. Une lubie qui était propre à la danseuse. Frustrée par ces multiples réponses négatives, elle avait trouvé en ce charmant client une échappatoire des plus luxurieuses. Et gage que la vedette ne le laisserait pas fuir, il deviendrait son favori. Favori dont la fougue n'était plus inconnue à la danseuse. Plaquée contre ce mur froid, l'exaltation de son corps jurait parfaitement. La passion sauvage qui les animait était extase. L'insolente recherchait le moindre contacts : caresses, baisers. Pendue à ses lèvres, à son corps incendiaire, se complaisant de toute cette sauvagerie. La moindre secousse obligeait la danseuse à plier, soupirante. Assoiffée d'être le théâtre de tous ses vices. Intolérable lascivité. Un dernier gémissement, plus imbibé que les autres, vint inonder la pièce, tandis qu'elle griffa avec bestialité, les épaules imposantes de son compagnon qui déposa un énième baiser sur ses lèvres pulpeuses. Non, il n'aurait pas cette victoire, bien qu'elle soit effectivement totale, la belle ne cèderait pas, happée par le désir de lui en faire voir de toutes les couleurs. Un amusement fougueux et érotique qu'elle maniait suggestivement pour ses beaux yeux sombres. « Dans ce cas, laissez-moi vous prendre à nouveau. » Son échappé dans son cou fut savoureuse et dans un sourire satisfait, elle se plut à se laisser faire telle une poupée.

Cette prise de pouvoir à même le sol fut des plus endiablée. Sierra, dominatrice, s'en délectait. Serpentant avec vigueur sur son compagnon, elle se faisait chevalier l'espace d'un instant. Le plaisir procuré par cette passion bestiale obligeait la belle à ficher ses ongles dans les épaules de son amant. Cet acte farouche décuplait ses sens. Avide d'instant lubrique en sa compagnie. Sa chevelure inapprivoisée collait inéluctablement sur sa peau sucrée. Tandis qu'elle s'efforçait de ne pas succomber, pas encore, s'agrippant avec difficulté. Sa bouche entre ouverte laissait filtrer des soupirs exaltés à mesure que leur danse luxurieuse se poursuivait. Diable, qu'elle flirtait dangereusement avec le paradis. La cadence s'accéléra, le dernier couplet arrivait. Ses coups de reins soignés étaient exquis. Oscillante mais décidée à lutter, elle ne put réprimer un gémissement d'extase alors que le point culminant de leur passion éreintante venait d'être touché avec une symbiose inégalable. Chancelante, la brune était allongée à côté de lui, haletante mais comblée. « Et bien, je crois qu’il n’y a pas de vainqueur ce soir. » Appuyée désormais sur son torse, elle s'empressa de mémoriser avec grand soin, chaque traits de son visage, tel un loup à même de vouloir se souvenir intégralement de sa proie. Du bout de l'index, elle effectuait un dessin imaginaire sur son torse, déposant partiellement ses lèvres avec envie. Il porta une cigarette à sa bouche. L'odeur intolérable piqua la gorge de la danseuse qui, dans un désir d'éviter les fumées oppressantes, tourna la tête. « Demain. » Un sous entendu qui traduisait son envie de le revoir. Le dévisageant, elle subtilisa bien vite le bâton empoisonné, avant de se relever, prenant place derrière une coiffeuse abimée par le temps. La bouteille à peine entamée y trainait sereinement. Elle noya méticuleusement la pauvre cigarette dans un champagne grand cru classé. Rien n'avait d'importance à ses yeux, pas même le prix exorbitant d'un alcool pétillant. Son reflet dans le miroir lui exhibait une chevelure indomptable. La moiteur de sa peau était visible, palpable. Tandis qu'elle essuya violemment un reste de gloss d'un revers de la main. L'orgueilleuse Sierra badigeonna ses lèvres d'un nouveau trait de rouge, obnubilée par l'image qu'elle renvoyait. Son amant, toujours au sol, l'observait dans le miroir. Le toisant avec dédain, la danseuse fit pivoter sa chaise avec désintérêt. La sauvage se faisait cruelle. « La porte. » souffla-t-elle, pointant celle-ci de son regard azur. Alors que, se penchant suggestivement en avant, elle empoigna avec une complète virulence, le manteau de son compagnon, qu'elle jeta sans grande douceur à son visage étonné. Aucun sourire, même effronté, n'eut le temps d'illuminer l'adorable visage de l'impitoyable Sierra. La dompteuse claquait une dernière fois son fouet, le fauve rentrerait dans sa cage, tandis qu'elle l'appâterait à nouveau le lendemain. La chair fraiche, tendre et juteuse, ferait mouche une nouvelle fois. Tapis dans la pénombre, elle se complairait à le séduire de sa scène démesurée, se perdant une nouvelle fois dans le plaisir voluptueux.

terminé.
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