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 Prison, Cellule 1598 ; You're not alone.

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Prison, Cellule 1598 ; You're not alone. Vide
Message(#) Sujet: Prison, Cellule 1598 ; You're not alone. Prison, Cellule 1598 ; You're not alone. EmptyDim 30 Oct 2011 - 23:49

pride berrington & muse hannigan


♠ 29 Octobre


Allongée sur mon lit, ou plutôt pour ce qui me servait de lit depuis trois mois maintenant, je fixais avec nostalgie et tristesse le plafond. Ma camarade de cellule dormait, ce qui signifiait donc que je pouvais profiter du calme quelques instants. Fixant le plafond dont la peinture s’effritait de jour en jour, je sentais une vague de désespoir m’assaillir. Je n’en pouvais plus. J’étais à bout, physiquement et mentalement. Si me rendre pour l’assassinat que j’avais commis m’avait semblé être la meilleure chose à faire, aujourd’hui, j’en venais presque à regretter amèrement cet excès de confiance en moi. Je n’étais toujours pas passée au tribunal, et cela pouvait, semblait-il, prendre encore quelques mois. Quelques mois… A cette pensée, une larme coula le long de ma joue. Je ne pouvais pas rester ici. Je n’en pouvais plus. J’avais maigri, j’étais affaiblie, les visage cerné. Et puis, certaines délinquantes me faisaient vivre un véritable enfer. Pour quelles raisons ? Parce que j’étais trop belle, parce que ma réputation de mannequin avait fait le tour de la prison, et qu’elles avaient décidé que j’étais le souffre douleur idéal. Mes journées étaient toutes plus longues les unes des autres. Je n’osais pas sortir de ma cellule, je n’osais pas me promener dans la cour, de peur que l’on m’entraine à l’écart pour me tabasser comme on l’avait déjà fait plusieurs fois. J’étais obligée de vérifier ma nourriture sans arrêt pour être sûre que personne n’avait mis de verre pilé à l’intérieur. J’avais du mal à dormir, j’avais peur que Betty, ma ‘colocataire’ ne cherche à m’étouffer pendant mon sommeil. Elle était réellement terrifiante. Emprisonnée pour trafic de drogue et enlèvement d’enfant, rien ne semblait lui faire peur. Physiquement, elle était mon opposée, plus grande, plus robuste, le visage carré, les cheveux courts, elle m’avait très rapidement fait comprendre qu’elle avait fait de la boxe, mieux, elle me l’avait prouvé en me rouant de coups dans le ventre. Je passais des heures à l’infirmerie, un œil au beurre noire, une cicatrice dans le dos dûe à un coup de couteau, des bleus sur tout mon corps, non je n’étais pas jolie à voir. Le directeur de la prison m’avait demandé des noms, il voulait savoir qui me faisait subir cet enfer, mais je ne pouvais pas les dénoncer. Je ne pouvais pas, parce que je savais qu’elles n’hésiteraient pas à me tuer, pire qu’elles n’hésiteraient pas à s’en prendre à mes proches. Par proches, j’entends Billy. Allez savoir pourquoi et surtout comment, mais elles savaient qui était ma cousine. Elle l’avait vu dans la presse soit disant. Alors je gardais le silence, je m’endurcissais, je serrais les dents, et je recevais les coups sans broncher.

Cela faisait trois mois, trois mois de terreur quotidienne. J’étais dévastée, personne n’était venu me voir. Je doutais sincèrement qu’ils ne soient pas au courant. Je n’avais prévenu personne certes, mais je savais pertinemment que le sujet avait du être relayé par la presse. Je ne serais même pas surprise d’apprendre que les paparazzis harcelaient mes voisins en leur posant des tonnes de questions. Je me sentais seule, abandonnée, et je perdais peu à peu pied. Alors que je fermais les yeux, un gardien s’approcha de ma cellule et frappa contre les barreaux: « Hannigan, tu as de la visite. » Surprise, je me redressais rapidement, ce qui me fit tourner la tête. De la visite ? Comment ça ? Qui pouvait bien venir me voir. J’étais terrifiée à l’idée de faire face à quelqu’un. Je me demandais sincèrement de qui il s’agissait. Je descendis donc de mon lit. Et suivis le gardien dans les couloirs en silence. Vêtue de ma combinaison orange fluo, je n’avais guère une belle allure. Griffée dans le cou, un coquard à l’œil gauche, je devais faire peur. Mais oubliant mon allure, j’arrivai devant la porte du parloir. Après avoir inspiré profondément, je poussai la porte et pénétrai dans la pièce. Et alors, j’eus le souffle court. Au bout de la pièce, debout, se tenait Pride Berrington dans toute sa splendeur. Pétrifiée, ne comprenant pas la raison de sa visite, je ne savais comment réagir. Je n’arrivais pas à le regarder dans les yeux. Je me dirigeais donc vers la table, et m’assis sur une chaise, sans un mot. J’attendais qu’il parle, parce que je savais que si je le faisais en première, j’allais m’effondrer. Et je ne voulais pas, je ne voulais pas montrer mes faiblesses. Pas encore, pas devant lui. Pas devant cet homme que j’aimais éperdument et qui avait refait sa vie. Sentant que Pride n’allait pas parler, je levais le visage, et d’une voix douce et triste, je lui demandais: « Tu viens m’annoncer que tu es papa ? » Oui c’était ça, Jaelyn avait accouché, et il venait me l’annoncer de vive voix. Je ne pouvais m’imaginer que sa présence ici était du à tout autre chose. Pas une seule seconde, je n’avais supposé qu’il… Qu’il tenait sans doute encore un peu à moi.


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Prison, Cellule 1598 ; You're not alone. Vide
Message(#) Sujet: Re: Prison, Cellule 1598 ; You're not alone. Prison, Cellule 1598 ; You're not alone. EmptyLun 31 Oct 2011 - 1:03

Les portes de ferraille s'agitèrent lourdement sous l'impulsion des mains des gardiens ; Pride réprima un frisson écoeuré à l'entente de ces tintements glacés lui rappelant à trop de mauvais souvenirs. Lui aussi avait connu les affres de la prison, les pièces étroites et humides, la dureté d'une condition humaine réduite à l'état de survie... Affronter ses codétenus était une épreuve quotidienne, c'était accepter le combat et ne jamais se montrer faible pour ne pas crever la gueule ouverte ; fort heureusement pour Berrington, sa carrure imposante et son caractère d'acier avaient toujours fait de lui un homme influent même dans le ventre gris des geôles. Même fraîchement arrivé, il pouvait se targuer de choisir ses bizuts parmi certains reclus présents depuis plus longtemps que lui déjà, car sa sombre réputation le précédait de beaucoup. Le jeune homme ne doutait pas cependant que le calvaire de Muse était tout autre : les taulards avaient horreur de l'artificiel, du surfait, de la perfection. Comble de l'ironie, ils idolâtraient le dollar, symbole superficiel du capitalisme par excellence, mais refusaient toute personne aussi absolue et éthérée que la frêle mannequin. Trop belle, trop céleste, trop mirifique pour espérer recevoir un tant soit peu de miséricorde de la part de la violence humaine. Un soupir las s'échappa des lèvres blêmes de Pride tandis qu'il suivit d'un pas altier le gardien à la matraque farouchement gardée ; les yeux fauves du businessman dardèrent avec moquerie les mains potelées du geôlier s'enserrant autour du gourdin qu'il frappait de temps à autres sur les barreaux de métal non sans gueuler fiévreusement quelques insultes pour inciter les taulardes à se taire. Fier et droit, Berrington ignora les répliques acerbes de ces femmes dépitées, préférant tourner ses sombres pensées sur la silhouette du gardien : était-ce normal de laisser un homme garder les lieux clos de reclus de sexe féminin ? Et s'il avait touché Muse … ? Tant de questions sans doute légitimes quoique trop poussées, qui soulevèrent l'estomac de Pride dans une bribe de violence sanguinaire ; cette simple pensée alluma un feu sauvage dans l'âtre de ses yeux carnassiers. Ainsi toisa-t-il le gardien moustachu avec mépris, lorsque ce dernier l'invita courtoisement à entrer dans la salle des visites. « Mon collègue est parti la chercher. » Le geôlier porta une main à sa casquette en guise de salutation polie, sous le regard polaire d'un Pride qui n'était visiblement pas d'humeur à se laisser prendre par des élans de bienséance. Affichant une moue dégoutée à l'égard du gardien s'éloignant alors, il se jura ne plus jamais se faire prendre pour ne plus remettre les pieds dans l'antre sordide d'une prison. Ne jamais dire jamais.

Et voilà qu'elle rentra ; la démarche hasardeuse et faible, son regard fuyant trahissait sa volonté de ne croiser aucun ennemi dans son champ de vision... ou bien était-ce pour mieux cacher cet oeil au beurre noir à peine dissimulé par quelques mèches de cheveux bruns. Pride releva la tête comme il toisa son ex compagne s'avancer aveuglément vers la table qu'on leur avait attribué, affichant une moue désabusée et flegmatique à la vue de ce spectacle dont il se serait bien passé. Non, il ne se sentait pas coupable, ni même n'avait de virulents remords à lui avoir fait autant de mal dans le passé. Avec Berrington, c'était donnant donnant : Muse lui avait volé de l'argent, ainsi il avait décidé de lui dérober son coeur. Rusé, le sombre jeune homme avait donc assouvi sa vengeance non sans en récolter quelques intérêts. Néanmoins il aurait préféré la revoir moins cernée et plus en forme : affronter une personne qu'on avait autrefois tant haï et aimé était bien plus jouissif lorsque cette dernière était en possession de tous ses moyens et facultés. Car ainsi, Pride pouvait s'assurer que ses paroles cyniques et blessantes ne glisseraient pas sur elle avec indifférence. La faiblesse actuelle de Muse ne promettait qu'un combat terne et peu agressif... Qu'importait, il n'était pas venu pour cela bien au contraire. Prenant place face à la jolie brune, il plongea ses obsidiennes dans l'immensité de ses yeux satinés, attendant qu'elle ne daigne parler la première. Véritables manières de gentleman ou sadisme prononcé, impossible de le savoir néanmoins. « Tu viens m’annoncer que tu es papa ? » Un sourire en coin se dessina sur les lèvres de Berrington comme il étouffa un bref rire glacé et glaçant. Laissant planer un silence succinct de plus, le jeune homme se permit l'affront de poser une main sur la joue blême de la jeune femme, l'obligeant à tourner la tête et à ainsi lui offrir en pâture la vision d'un oeil amoché. « Ne fais pas semblant d'être stupide, ça ne t'a jamais réussi. » Claquant sa langue contre le palais, Pride continua de dévisager son ex compagne, laissant son pouce caresser distraitement la pommette saillante de cette dernière. « Je ne fête pas l'arrivée de mes enfants sans une coupe de champagne. Malheureusement cet abruti de gardien ne m'a pas autorisé à faire entrer de l'alcool ici... Tout ça parce qu'il ne pourra jamais se payer mon magnum avec le peu de salaire qu'il touche. » Un sourire arrogant en guise de boutade, et le sombre businessman ôta sa main non sans un soupir las, de ceux que l'on offre aux enfants rebelles. « Ta codétenue ne semble pas apprécier ton petit minois. C'est bien la seule. » Une lueur joueuse passa dans le regard de Pride alors qu'il observait minutieusement la pauvre Muse au visage creusé ; attendant que cette dernière ne se remette du choc de ses mots crus et de sa venue, il reprit enfin d'une voix suave et grave. « Je suis venu te sortir de là. » Et la belle n'eut le temps de rétorquer quoique ce soit, que déjà Pride la coupa dans ses interrogations. « Si tu veux que je reste un tant soit peu aimable et poli tout le long de notre entrevue, ne me demande pas pourquoi. » Des mots sonnant comme un ordre, et Pride la toisa dans les yeux comme la mettant au défi de passer outre ses conseils avisés. Le sérieux et l'assurance du jeune homme laissaient quant à eux, présager encore quelques idées de génie pour ouvrir les portes des geôles et ainsi libérer son ancienne compagne.
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Prison, Cellule 1598 ; You're not alone. Vide
Message(#) Sujet: Re: Prison, Cellule 1598 ; You're not alone. Prison, Cellule 1598 ; You're not alone. EmptyMer 2 Nov 2011 - 15:58

La jeune mannequin était assise à la table, les mains croisées, évitant le regard de son ancien compagnon. Elle se sentait vulnérable face à lui, et ne savait comment agir. Elle ne parvenait pas à s’expliquer la raison de sa présence ici. Les paroles cruelles qu’il avait eu pour elle lors de leur rupture lui revenaient sans cesse à l’esprit: « Pleure Muse, si tu le peux ». Oh oui qu’est-ce qu’elle avait pu pleurer depuis leur rupture, combien de fois s’était-elle retrouvée seule les yeux baignés de larmes ? Bien trop souvent pour qu’elle ne puisse s’en souvenir avec précision. « Je veux t'achever ce soir » il l’avait tellement pensé sincèrement que cela l’avait brisée sur le champs. Elle le revoyait face à elle, glacial, amère, blessé, sans pitié. Elle revoyait le Pride qu’elle avait aimé passionnément la briser avec violence et sans la moindre retenue. « Je vais faire de ta vie, un véritable enfer. » Et il l’avait fait. Il s’était remis avec Jaelyn, l’avait rayée de sa vie, était devenu père (ou allait le devenir). Tout ça, c’était son enfer à elle. Abandonnée de tous, seule et malheureuse. Elle était désormais assise dans un parloir, face à son ancien compagnon, et non, décidément, elle n’arrivait pas à expliquer sa présence. Pour elle, il était là pour la faire souffrir, pour lui montrer qu’il avait réussi à tourner la page, que sa vie était magnifique, qu’elle n’était plus rien à ses yeux, plus rien du tout. Et ce, aux yeux de tous. Affaiblie, elle ne se sentait pas capable de l’affronter, elle voulait juste fuir et retourner dans sa cellule. Attendre son jugement, et savoir combien de temps elle allait devoir purger sa peine en prison. Lorsqu’elle avait parlé, elle avait entendu son rire glacial. Fermant les yeux, elle se concentrait pour garder une respiration calme et soutenue. Elle était fatiguée, et elle s’apprêtait à le supplier de ne pas la briser un peu plus lorsqu’elle sentit sa main contre sa joue. Surprise, elle ouvrit les yeux, et le regarda, cherchant des réponses, implorant miséricorde et pardon. « Ne fais pas semblant d'être stupide, ça ne t'a jamais réussi. » Première attaque, première remarque blessante, le couperet venait de tomber, et comme à chaque fois avec Pride, il faisait mal, il faisait trop mal. C’était ce qu’elle aimait chez lui mais aussi ce qu’elle détestait. Il avait trop de pouvoir, et il le savait. Charmeur, virulent, intelligent, doté d’une répartie effrayante, il savait manier ses armes, pour le plus grand malheur de la jolie brune. Un claquement de langue la rappela à l’ordre et tandis qu’elle sentait son pouce caresser sa joue avec tendresse mais surtout avec désintérêt, elle attendit qu’il poursuive. « Je ne fête pas l'arrivée de mes enfants sans une coupe de champagne. Malheureusement cet abruti de gardien ne m'a pas autorisé à faire entrer de l'alcool ici... Tout ça parce qu'il ne pourra jamais se payer mon magnum avec le peu de salaire qu'il touche. » Sans parler de l'arrogance dont faisait preuve Pride dans ses paroles, la mannequin notait plutôt le pluriel concernant le mot enfant. Ainsi il n’avait pas une nouvelle source de bonheur, mais plusieurs. Jaelyn avait accouché de jumeaux, ou de triplés peut-être. Les questions lui brulaient les lèvres, elle voulait savoir, elle voulait tout connaitre. Mais à quoi bon ? A quoi bon ressasser son malheur contre le bonheur de Pride. Elle avait joué, il avait tout gagné. Il avait tout pris et il ne lui restait plus rien. Plus que ses yeux pour observer avec envie le bonheur de son ancien amant, plus que ses yeux pour pleurer. Tandis qu’il rompait le contact avec son corps qu’il avait lui-même créé, Muse se passa une main dans le cou, sur sa cicatrice, nerveuse, tentant par la même occasion de cacher ses écorchures. Mais rien n’échappait à l’œil de Pride, non rien. « Ta codétenue ne semble pas apprécier ton petit minois. C'est bien la seule. » Il jouait, elle le voyait, elle lisait cette lueur dans son regard. Elle le connaissait par cœur, à lui en tordre les tripes. Ne pouvant s’empêcher de répliquer de façon amère, elle ajouta: « Admets que ça te fait plaisir, admets que c’est jouissif. » Et comme si elle n’avait pas parlé, ou comme s’il s’en fichait royalement, il continua sur sa lancée: « Je suis venu te sortir de là. » Muse ouvrit la bouche de surprise tout en écarquillant les yeux. C’était donc ça la raison de sa venue ? Interloquée, perplexe, elle le regardait sans comprendre. Pourquoi faisait-il ça ? Pourquoi ne la laissait-il pas croupir au fond d’une cellule ? Elle avait besoin de savoir, elle en avait profondément et viscéralement besoin. Mais Pride, la connaissant par cœur, anticipa sa question: « Si tu veux que je reste un tant soit peu aimable et poli tout le long de notre entrevue, ne me demande pas pourquoi. » C’était un ordre, pas une proposition. Et Muse n’était décemment pas en position de s’opposer ou d’exiger. Elle prit sa tête entre ses mains, les coudes posés sur la table. Elle observait ses pieds. Se balançant d’avant en arrière comme une enfant qui a fait une énorme bêtise, elle paniquait. Il ne pouvait pas la sortir d’ici, c’était impossible. Les larmes lui montèrent rapidement aux yeux, lorsqu’elle murmura: « Tu ne peux pas. » Puis, reprenant le peu de courage qu’il lui restait, elle releva la tête, se gardant bien de verser la moindre goute d’eau salée. Son regard fixé dans le sien, elle se revoyait au mariage de Maât, elle se revoyait lui dire saoule: « T’as bien fait d’me quitter. Je suis une bonne à rien. Pire, je suis une meurtrière ». Elle se souvenait de son regard blasé, agacé par ces propos sans queue ni tête. Et elle se revoyait, lui prenant le bras, et déstabilisante de sincérité lui dire: « Je l’ai tué, j’ai tué ce type, et j’ai envie de crever à cause de ça. » Il était parti, il l’avait laissée sur place, parce qu’il ne la croyait pas, ou bien parce qu’il ne voulait pas la croire, parce qu’il ne voulait pas être mêlé à ça, ou bien parce que Jaelyn était à quelques mètres d’eux, il l’avait laissée, seule avec son aveu, le cœur au bord des lèvres. Reprenant conscience de la réalité, Muse regarda Pride et répéta: « Tu ne peux pas Pride, j’ai tué un homme. Je me suis défendue, mais je l’ai tué. Je l’ai arraché à sa famille, et le juge ne verra que ça. » Pour elle, il n’y avait aucun espoir, tout était perdu. La seule chose qui la réconfortait, là, tout de suite, c’était de voir son ancien amant. Elle l’aimait toujours, c’était un fait, en le regardant, elle n’avait envie que d’une seule chose: se blottir dans ses bras, s’enfuir. Mais elle ne pouvait pas, elle n’avait plus aucun droit sur lui. Dans un nouveau murmure elle finit par ajouter: « Ne perds pas ton temps, tu en as déjà assez perdu avec moi. »
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Message(#) Sujet: Re: Prison, Cellule 1598 ; You're not alone. Prison, Cellule 1598 ; You're not alone. EmptyJeu 3 Nov 2011 - 16:05

« Tu ne peux pas. » La détresse physique et morale de la jeune femme ne laissa étrangement pas Pride de marbre. Lui qui l'avait détruite, lui qui avait broyé son coeur, lui qui avait jubilé quand d'un plaisir sadique il l'avait vue s'enfoncer dans les affres de la douleur... Lui qui l'avait torturée, souhaitait à présent sauver son âme de martyr. Et pourquoi ? Pour quelques sentiments subsistant encore. Discrets mais présents, ronronnant en son être comme les flammes crépitantes d'un feu chaleureux dans l'âtre d'une cheminée. Bien sûr que le sombre jeune homme ressassait encore la faute grave de Muse ; celle de l'avoir volé, en plus de lui avoir menti. Mais avec le temps, Pride se rendait compte d'un détail qui faisait toute la différence : elle l'avait aimé. Mensonge ou vérité ? Le jeune homme nageait dans le trouble, à ne plus savoir si Muse avait réellement endossé un rôle, ou avait accueilli leurs fiançailles avec joie et volupté. Aujourd'hui, le businessman souhaitait faire une pause dans cette relation instable et ayant le goût âcre de la défaite. Avouons par ailleurs que les charmes de la belle mannequin étaient bien plus agréables à regarder à l'extérieur de ces murs, que dans le ventre de cette prison où sa beauté cadenassée devenait plus fébrile de jour en jour. Ainsi les yeux incandescents de Pride dardèrent intensément son ancienne amante qui enfouit pitoyablement sa tête brune entre ses mains frêles. Partagé entre l'envie de la secouer pour l'intimer de se reprendre, et avancer un geste secourable voire tendre, Berrington opta pour ce qu'il savait faire de mieux : rester stoïque. Pour autant, ses yeux inquisiteurs dévièrent un instant de la silhouette féminine ; qui donc pouvait croire que Pride n'était pas insensible à la détresse des autres. Rectification : il n'était pas insensible à la détresse de celle qu'il avait failli épouser. « Tu ne peux pas Pride, j’ai tué un homme. » Un soupir agacé mais discret passa les lèvres carmins de Pride alors qu'il portait ses rétines fauves sur un point invisible au loin. Ces simples paroles le rappelaient au mariage de Maât, quand soule et enjôleuse, Muse lui avait susurré désespérément un sombre secret : elle avait tué un homme. Stupeur, étonnement, raideur. Pride n'avait su que rétorquer, pensant d'abord à une folie pure et lamentable de la jolie brune en proie à des effluves alcoolisées. Puis elle s'était confessée d'avantage, sans doute troublée par le silence de son ancien amant, elle n'avait su que rire froidement face à sa propre déchéance. Et que rétorquer lorsqu'on se savait soit-même criminel ; Pride aussi avait tué. Sa propre mère fut sa première victime ; mais soit, c'était sa faute, elle n'avait qu'à pas boire comme un trou. S'en suivit un dealer... Il n'était rien du tout ; sans doute sans famille, personne ne se soucierait de son absence. Puis un homme d'un gang rival : il l'avait pas volé celui-là... Ah, et que dire de Caleb, son voisin insupportable qu'il avait épargné dans sa grande miséricorde. Pride avait beau fouiller dans sa mémoire, se trouver des excuses qu'il pensait légitimes et fondées, il n'y avait rien qui lui rappelait à la légitime défense . Rien. C'était lui, le bourreau. Muse quant à elle était passée de brebis à loup, sans qu'elle ne demande rien à personne. Et ce simple détail avait suffit à forger une stratégie en béton pour la sortir de ce trou. « Ne perds pas ton temps, tu en as déjà assez perdu avec moi. » « Est-ce que Simone de Beauvoir te dit quelque chose ? » Sa voix, suave et tranchante, portait en son timbre quelques mots qui paraissaient tant hors sujet que le temps semblait se stopper, suspendu aux lèvres froides de Pride. Ce dernier toisa dans un sourire narquois la jolie Muse qui releva péniblement la tête, l'observant d'une oeillade intriguée. Le jeune homme s'approcha un peu plus, son coude posé nonchalamment sur la table, il avait ces allures de businessman trop sûr et trop fier, prêt à déployer une stratégie marketing implacable. « Non ce n'est pas un test pour savoir si les mannequins ont oui ou non une bonne culture générale. Je te parle de la Ligue du Droit International des femmes qu'elle a fondé... Penses-tu que les Etats-Unis d'Amérique allaient manquer une occasion de ne pas se l'approprier ? » D'un port altier, Pride ouvrit l'attaché-case posé à ses pieds, sortant d'une main ferme un dossier d'une vingtaine de pages qu'il posa sur la table, le glissant avec fierté vers la jeune femme. « Elizabeth Dolloway, présidente de la Ligue à Washington, s'est intéressée à ton cas.... Muse. » Un timbre suave et sensuel appuyant fortement sur son prénom pour qu'elle daigne enfin le regarder dans les yeux. « Ne pense pas à ce que tu as perdu. Pense à ce que tu as encore. Ta renommée. » Un éclair victorieux passa dans ses prunelles fougueuses, tandis qu'un bref silence s'installait pour mieux la laisser comprendre l'étendue de la situation. « Tu es une grande mannequin, adulée par les magazines de mode, admirée par la presse, idolâtrée par des femmes et des petites filles à qui tu as donné une vocation. Certes illusoire, mais une vocation tout de même... Deviens féministe. Porte la cause des femmes battues, pointe du doigt cette justice qui va peut-être condamner une femme qui n'a fait que se défendre. Les hommes violents sont légions, et ils sont tous pourris jusqu'à la moelle, n'est-ce pas ? ... Quelle polémique ce sera, lorsque les journaux télévisés apprendront au monde entier que l'Amérique a condamné une de ses figures glamour qui n'a fait que lutter pour sa survie.  » Et bien, Miss Hannigan ; comprenez-vous enfin où la stratégie de votre ancien amant ?

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Message(#) Sujet: Re: Prison, Cellule 1598 ; You're not alone. Prison, Cellule 1598 ; You're not alone. EmptySam 5 Nov 2011 - 18:02

Etrangement, je ne remarquai aucune haine, aucune rancœur dans le regard de Pride. Il restait stoïque face à moi, maître de ses émotions, maître de son attitude. Je ne parvenais pas à le cerner complètement. Je ne savais pas si ma faiblesse l’énervait ou si au contraire le touchait. Il ne laissait rien transparaitre, seulement un soupir. Marque de son agacement face à mon désespoir et à ma capacité affligeante à baisser les bras aussi rapidement. Il était la force qu’il me manquait, l’espoir que je n’avais plus, la raison que j’avais perdue. Je le voyais, regarder au loin, perdu dans ses pensées. Je n’osais troubler son silence, le laissant en paix avec ses souvenirs. Il allait loin, je pouvais le sentir, revivant chaque instant avec force, cela se lisait à travers son regard. Et puis, il reporta son attention sur moi, comme s’il s’était rendu compte que j’étais là, comme si à nouveau il avait rejoint la réalité pour quitter le monde du passé. « Est-ce que Simone de Beauvoir te dit quelque chose ? » Je fronçai les sourcils, stupéfaite par une telle question. Je ne voyais pas ce que cette femme, dont je connaissais évidemment l’existence, venait faire ici. Se jouait-il une nouvelle fois de moi ? Cherchait-il à m’humilier en me montrant qu’il avait plus de culture que moi ? Non, je savais que ce n’était pas le cas, et Pride savait que je n’étais pas stupide, je l’avais prouvé maintes fois. Curieuse d’en savoir plus, j’hochais affirmativement de la tête. Et comme seul Pride savait le faire, il avait fait naitre en moi la flamme du désir. Oui je désirais ardemment savoir de quoi il me parlait, pourquoi il parlait d’elle. La curiosité commençait à me ronger de l’intérieur. Je sentais que je n’allais pas être déçue, bien au contraire. Ainsi il poursuivit sur sa lancée: « Non ce n'est pas un test pour savoir si les mannequins ont oui ou non une bonne culture générale. Je te parle de la Ligue du Droit International des femmes qu'elle a fondé... Penses-tu que les Etats-Unis d'Amérique allaient manquer une occasion de ne pas se l'approprier ? » Un petit sourire apparut au coin de mes lèvres lorsqu’il me parla du test pour les mannequins. Mais me concentrant sur l’essentiel, je repensais à la Ligue qu’elle avait créé. Oui, bien sûr que je la connaissais. Mais j’avais tué un homme, j’étais une meurtrière, je n’étais pas certaine que cette Ligue pourrait faire quelque chose avec moi. Mais connaissant Pride, j’étais intimement persuadée qu’il avait tout prévu. Du moins, je l’espérais du plus profond de mon être. Je le vis alors se pencher et sortir un immense dossier, mes yeux s’écarquillèrent de surprise. Je n’arrivais pas à y croire. Pride s’était réellement penché sur mon cas et semblait avoir tout mis en œuvre pour me préparer une défense en béton armé. Gênée par tant de détermination, mais touchée par le geste qu’il faisait pour moi, les larmes me montèrent rapidement aux yeux. J’étais sensible, mais depuis que j’étais enfermée entre ces murs sordides, je l’étais encore plus. Passant brièvement ma main sous mes paupières, j’effaçais les marques de ma faiblesse passagère tandis que mon ancien compagnon continuait sur sa lancée: « Elizabeth Dolloway, présidente de la Ligue à Washington, s'est intéressée à ton cas.... Muse. » Ce n’est pas seulement d’apprendre cette nouvelle qui me bouleversa mais plutôt le fait d’entendre Pride prononcer mon prénom. Cela faisait une éternité qu’il ne l’avait pas dis, du moins, pas sans hargne, pas sans rancœur, pas sans médisance. Mon regard planté dans le sien, j’avais comme l’impression de le retrouver. Mon cœur battait plus rapidement, et mon corps s’engourdissait. J’avais envie de me lever, de faire le tour de cette table, et de l’embrasser, avec passion, avec amour, avec volupté. Je l’aimais. Mais pas lui. Redescendant brutalement sur Terre, je me focalisais sur cette femme qui apparemment avait pris possession de mon cas. Je n’en revenais pas. Pride était incroyable, je le savais doté de nombreuses connaissances, et possédant de nombreuses relations, mais de là à les faire jouer pour moi, il y avait un énorme fossé. « Ne pense pas à ce que tu as perdu. Pense à ce que tu as encore. Ta renommée. » Un léger rire ironique et glacial s’échappa de ma gorge. Une renommée ? Quelle renommée ? Elle avait disparu dès lors où j’avais mis les pieds en prison, dès lors où je m’étais rendue. Je savais pertinemment que j’étais en train de perdre un à un tous mes contrats. Pride me coupa une nouvelle fois en pleine réflexion et reprit son laïus. Je l’écoutais, médusée devant tant de passion, tant d’intelligence et de réflexion. Plus il parlait et plus je me disais qu’il avait raison. Que j’avais peut-être une chance et que ma chance était là, entre ses mains. « Deviens féministe » En avais-je le cran ? Etais-je capable de me lever et de me battre ? Je n’en n’avais aucune idée. Perplexe, je détournais le regard de Pride. Je ne me sentais pas capable de lutter, mais pourtant, je me sentais obligée de le faire. Je le devais à Pride. Il se battait pour moi, je devais le faire aussi. Il ne baissait pas les bras, je n’en n’avais donc pas le droit. Je plantais une nouvelle fois mon regard dans le sien, et d’une voix déterminée je lui répondis un simple: « D’accord. » Et un large sourire apparut sur mon visage, éclairant de cette manière mon visage si triste et si terne d’une volonté nouvelle de vaincre. Je passais nerveusement une main dans mes cheveux et lui demandais: « Qu’est-ce que je dois faire ? Il faut que je raconte mon histoire. Il faut que le monde entier sache... Est-ce que tu peux m’organiser une rencontre avec cette femme ? » Oui c’était ça, je devais la voir, je devais lui raconter mon histoire, je devais me livrer, tout entière, me mettre à nue, et j’étais prête à le faire, réellement prête. Perdue dans mes rêves et mes illusions de pouvoir enfin quitter ce trou à rats, j’en oubliais presque la présence de Pride, quand soudain je me rappelais que si j’avais un espoir de sortir d’ici, c’était grâce à lui. Sa main était posée sur la table, après une courte hésitation, je posais la mienne sur la sienne, et murmurais: « Merci Pride, merci de me redonner espoir, et de m’aider à me battre. » Je ne parvenais plus à enlever ma main de la sienne, ce simple contact embrasait mon corps tout entier, la chaleur de nos deux corps ravivait nos souvenirs passés. « Je ne sais pas comment je vais faire pour te remercier, demande moi tout ce que tu veux… » Oui, pour lui, j’étais prête à tout, réellement tout.
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Prison, Cellule 1598 ; You're not alone. Vide
Message(#) Sujet: Re: Prison, Cellule 1598 ; You're not alone. Prison, Cellule 1598 ; You're not alone. EmptyMar 8 Nov 2011 - 14:24

La demoiselle enfin, sortit de sa léthargie dépressive et releva la tête non sans darder le rictus arrogant et triomphant de Pride. Aux dires de ce dernier, Muse eut un sourire embaumé par un nouvel espoir, un soupir presque soulagé passant la barrière de ses lèvres sèches dont les gerçures attirèrent l'attention de l'ancien amant : la pauvre détenue était dans un bien piteux état... Gageons que Berrington, au sortir de l'entrevue, irait retrouver un gardien pour mieux lui soutirer le nom de celle qui partageait la cellule de Muse. Car même hors des murs d'une prison, l'arrogant personnage pouvait trouver le moyen de rendre la vie d'une personne impossible... Au final, sans doute aurait-il du finir politicien : emmerder le peuple aurait été une mission fort bien réussie. « D’accord... Qu’est-ce que je dois faire ? Il faut que je raconte mon histoire. Il faut que le monde entier sache... Est-ce que tu peux m’organiser une rencontre avec cette femme ? » Un très bref rire étouffé fut soufflé d'une bouche s'étirant en un sourire narquois, tandis que les yeux bruns de Pride se levèrent promptement vers le plafond. L'allure altière, la présence imposante, l'attitude assurée... Trop assurée peut-être ; car c'était aussi l'excès de l'estime qu'il avait pour lui-même qui lui attirait bien des ennuis. Mais pas aujourd'hui... « Allons, on ne t'a jamais appris ça sur les tapis rouges ? Feindre de sourire avec du botox plein la bouche, jouer aux cougars avec des minets crétins pour redorer ta célébrité, refaire ton nez en jurant que 'non' ce n'est pas de la chirurgie esthétique mais que tu as juste loupé une marche d'escalier un matin au réveil... et sortir de grandes phrases qui pourraient changer la face du monde face à des journalistes en rut. Et quand je parle de changer la face du monde, je parle Hollywood, et non la famine en Afrique. Tout le monde s'en fout. » Ah, que la douce voix de Pride Berrington pouvait faire mal à l'ego des pays riches lorsque raisonnaient en son timbre suave, toutes les hypocrisies qu'ils desservaient. Autant s'en servir néanmoins. « Tu as déjà rendez-vous avec Elizabeth Lundi prochain. » affirma-t-il avec assurance, prouvant que ses capacités d'appréhender et gérer les situation étaient toujours hors compétition. « Tu lui diras que tu n'as fait que de te défendre, comme tant d'autres femmes dans le monde doivent le faire chaque jour face à des maris ou compagnons violents. Tu lui citeras le cas de cette jeune fille retrouvée violée et égorgée à Central Park la semaine passée, et tu feras un parallèle entre sa situation, la tienne, et celui de toutes les femmes qui doivent lutter pour ne plus avoir à subir la main des hommes violents. Ton agresseur était un de ceux-ci ; met-toi ça en tête et ne change pas d'avis, quels que soient les mots de l'avocat de sa famille. » Fermant son attaché-case d'une main habile, Pride posa ce dernier sur la table avant de rehausser le col de son veston d'un geste élégant, preuve de son départ imminent. « Par ailleurs ne regarde jamais un avocat droit dans les yeux. Ils sont capables d'aspirer ton âme juste en te regardant fixement. » Un sourire amusé pour un geste appréhendant son départ, quand alors un contact doux et chaud effleura sa main : les doigts de Muse caressait sa peau avec hésitation et tendresse, attirant de ce fait une oeillade confondue et passablement surprise de la part du brun ténébreux. Même si le jeune homme était un adepte du contact humain désintéressé, ce qui n'était en toute probabilité aucunement le cas, la main avancée de Muse avait le goût amer et doux du passé. Retrouvant quelques bribes de souvenirs liées à son ancienne amante, Pride planta ses obsidiennes dans les rétines plus douceâtres de la jolie brune, ne parvenant pas à esquisser un seul geste en guise de réponse. « Merci Pride, merci de me redonner espoir, et de m’aider à me battre. Je ne sais pas comment je vais faire pour te remercier, demande moi tout ce que tu veux… » Et le jeune homme de ôter enfin sa main non sans brusquerie, comme si les doigts fins de Muse n'étaient que feu ardent lui brûlant la peau. Son sourire arrogant s'était effacé au profit d'une moue plus sombre et sérieuse, presque plus sèche. Ce contact inattendu avait beau avoir fait louper un battement à son myocarde de glace, sa relation désastreuse avec Muse était encore trop fraîche dans son esprit. « Et bien je te demanderais bien ton âme, mais je crains que cela n'affecte la bonne action que je viens de faire. Crois-moi j'ai toujours voulu rencontrer Saint-Pierre, ne serait-ce que pour savoir s'il avait les clefs du coffre fort de Bill Gates... Ce serait dommage de louper une telle opportunité juste pour toi. » souffla-t-il en reprenant un sourire sombrement amusé. « Disons que tu me dois une dette, et que je viendrais la récupérer quand bon me semblera. » Parce que vous pensiez vraiment que Pride Berrington offrait sa précieuse aide gratuitement ? Pauvres crédules.
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