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 My game, your pain.

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My game, your pain. Vide
Message(#) Sujet: My game, your pain. My game, your pain. EmptyMer 31 Aoû 2011 - 18:07

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MY GAME, YOUR PAIN - D&L

Le meilleur moyen de se préparer à atteindre un objectif,
c'est de s'imaginer qu'on l'a déjà atteint.




Le jeu prenait enfin forme. Une forme sournoise, délicieuse, inquiétante. Telle une ombre difforme qui se glisserait en silence sur les murs peu éclairés d'une ruelle déserte. Cette ombre inquiétante qui vous fait sursauter, vous la redoutez. Vous l’apercevez, vous savez l'espace d'un instant qu'il y a quelqu'un, quelque chose. Mais l'ombre disparait, et vous pensez naïvement que le danger est passé. C'est là toute l'erreur. L'ombre n'avait fait qu'aller se camoufler dans un coin obscur, là où personne ne pourrait deviner ses contours. Elle vous laissait un peu de répit, avant de revenir. Encore et encore. Faisant de votre traversée nocturne la balade la plus angoissante et déstabilisante de votre vie. Et que peut-on faire face à une ombre ? Rien. On ne tue pas une ombre. On ne blesse pas une ombre. On ne chasse pas une ombre. Vous êtes faible, inférieur. Vous pouvez seulement espérer que l'ombre restera ombre, et que rien de plus n'arrivera. Espérer... voilà tout ce qui restait. Espoir futile, qui ne fait que vous aveuglez dans votre erreur de jugement. L'ombre est et sera toujours là, jusqu'à ce qu'elle décide de s'en aller. Mais au lieu d'arrêter ça, de vous abriter, vous continuez d'avancer. Priant pour que tout se passe bien. Mais rien ne se passe jamais comme on le voudrait...

Le comportement de Duke était l'ombre. Lors du mariage, Leslye avait pu l'apercevoir. Elle avait pu le temps d'un instant réaliser quel genre d'homme pouvait être Duke et le danger qu'il représentait pour elle émotionnellement parlant. Ils étaient venu ensemble au mariage, et très rapidement ils s'étaient comportés comme un parfait petit couple d'amoureux. Pourtant, rien n'avait été dit entre eux. Pas de "on sort ensemble", rien d'officiel, rien du tout même. Mais c'était arrivé. Parce que Duke avait sentit l'envie de Leslye et que personnellement, ça ne le dérangeait pas plus que ça non plus. Ça faisait toujours bien de se pavaner au bras d'une fille plus jeune et aussi jolie que Leslye. Bref, il avait donc adopté le comportement exacte du petit-copain. Leslye avait donc cru -et c'était parfaitement légitime- qu'ils étaient ensemble. Tout le monde l'avait cru. Sauf Duke, évidemment. Parce que lui, il savait. Il savait que tout ceci n'était qu'un simple jeu, un passe-temps, une saloperie comme une autre. Il savait qu'un jour prochain, il oublierait tout ça. Il mettrait Leslye dans un coin de sa tête et il ne repenserait plus jamais à elle. Il avait toujours fonctionné comme ça. Incapable d'éprouver quoi que ce soit, il ne savait pas s'attacher aux gens. Il ne savait plus en fait. Il se barricadait et c'était devenu naturel pour lui. Pour rien au monde il ne changerait ça puisqu'il vivait mieux ainsi. Il savait pertinemment que son rythme de vie ne devait pas faire beaucoup d'envieux. Mais il s'en fichait tellement... Lui, il était parfaitement épanouie. Du moins, autant qu'il était capable de l'être.

Donc, Leslye avait aperçue "l'ombre" de Duke. Mais on ne chasse pas une ombre. Elle l'avait retrouvée pendu aux lèvres d'une parfaite inconnue dans un coin tranquille au beau milieu de la cérémonie. Blessée, humiliée, perdue, la jeune femme s'était mise en colère, cherchant des explications. Et là, plus de masque, plus de mensonges, plus de retenue... Duke s'était énervé. Il détestait devoir rendre des comptes. Répondre à des questions, donner des explications... C'était comme ça, ça l'agaçait. Nerveux, il avait donc repoussé l'inconnue et s'en était prit verbalement à Leslye, la chassant comme une malpropre devant tout le monde. Lui disant qu'ils n'étaient pas ensemble, qu'il ne lui devait absolument rien, qu'il faisait ce qu'il voulait. Il avait crié, gesticulé, il l'avait traité d'emmerdeuse et toutes ces choses qui sont si désagréables à entendre. Les regards s'étaient braqués sur eux, mais ça n'avait pas arrêté Duke. Lorsqu'il avait eut terminé de crier, il l'avait planté là, comme une idiote et s'était tiré du mariage sans demander son reste. Depuis, il n'avait plus donné signe de vie. Et Leslye non plus. Oh il savait qu'il avait fait du mal ce jour-là. Il savait que la jeune femme devait terriblement lui en vouloir. Oui mais voilà... Duke en voulait plus, toujours plus, encore plus ! Jouer, jouer, jouer... C'était comme une drogue. Il ressentait cette sensation de manque qui s'insinuait dans ses veines et le rendait si irritable. Alors le jeu continuait et l'ombre allait se tapir dans le noir. Elle vous laissait un peu de répit, avant de revenir.

Trois heures. Cela faisait trois heures que Duke était planté devant cette stupide université à surveiller les allées et venues des étudiants. Il savait que Leslye avait cours cet après-midi là, mais il ne savait pas à quelle heure elle commençait ni même ne terminait. Sachant qu'aller la voir chez elle serait risqué à cause de la personne qui vivait avec elle, il avait donc décidé de l'intercepter ici. Il aurait pu attendre non loin de chez elle, et c'était ce qu'il avait fait au départ. Mais les flics étaient venu le déloger, une voisine les ayant prévenu car "un pédophile rôdait dans les jardins". Y en a qui était franchement siphonné. Bref. Ce fut au bout de trois heures qu'il vit enfin la jeune femme descendre les marches principales. Enfin ! D'accord le jeu le rendait patient, mais il y avait malgré tout des limites... Un sourire mauvais étira ses lèvres un instant alors qu'il retrouvait subitement tout l'excitation de son comportement odieux. Reprenant une attitude plus sérieuse, il se glissa dans la peau de son personnage et son visage devint aussitôt déformé par un remord imaginaire. Fendant la foule, il remonta jusqu'à elle et l'intercepta, lui bloquant le passage avec force. Il posa une main calme et légère sur son épaule délicate, et plongeant son regard d'homme confus dans le sien, il déclara rapidement, avant même qu'elle n'ait le temps de le repousser : « Leslye il faut que je te parle ! » Se faisant doux et presque mal à l'aise -quel acteur !- il reprit de plus belle, demandant : « Ça fait trois heures que je suis là... S'il-te-plais, accorde moi 5 minutes. Donne-moi juste une chance de m'excuser au moins... » Ne la lâchant pas du regard, il la forçait ainsi à établir une certaine connexion entre eux. Il semblait véritablement désolé, comme s'il ne dormait même plus à cause de ce qu'il avait fait et dit. Et pourtant, il avait toujours ce don inouïe pour s'imposer aux gens l'air de rien. Du grand Duke Hatfield !


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Message(#) Sujet: Re: My game, your pain. My game, your pain. EmptySam 3 Sep 2011 - 9:51

Croire, c'était le verbe dont Leslye usait le plus. Comme chaque jeune adulte -parce qu'elle en était une maintenant-, Leslye aimait croire. Elle aimait croire en une vie meilleure, où la violence n'existait pas. Elle aimait croire en la bonne santé, où sa maladie passée n'aurait plus aucune conséquence dramatique pour elle. Elle aimait croire en un avenir brillant, où elle réussirait avec brio sa carrière à l'étranger. Elle aimait croire en l'amour, et surtout, elle aimait croire au grand amour. Celui qui vous fait vibrer rien qu'en y pensant. Celui qui vous hante à chaque seconde de votre vie. Celui qui vous redonne du baume au coeur. Mais le verbe 'croire', c'était aussi le verbe qui nous jouait des mauvais tours, qui nous faisait tomber de haut; celui qui se moquait de nous, celui qui nous torturait, celui qui réduisait nos rêves en espoirs improbables. Et ces derniers temps, Leslye s'était haït d'avoir cru.

Le jour où deux jeunes gens s'était promis amour et fidélité jusqu'à la fin de leurs jours, Leslye avait prit conscience qu'une promesse ne tenait qu'à peu de choses. Et que si ça se trouve, à l'heure qu'il est, Maat était penché, agrippé aux lèvres d'une parfaite inconnue. Comme Duke l'avait fait à son mariage. Leslye l'avait retrouvé, bouche contre bouche, aux bras d'une jeune femme horriblement laide dans sa tenue beige, étriquée, que seule une people en manque d'admiration aurait mise pour se faire repérer. Limite, sa tenue la boudinait. Son dévolu, Leslye l'avait plongé sur elle, parce qu'après tout, si Leslye avait fini par détester croire, c'était bien à cause d'elle; à cause d'elle et à cause de sa tenue boudin. Duke avait été idiot de jeter son regard sur elle. Il avait été bête de croire que -parce qu'elle s'était affichée de cette façon- elle était mieux que Leslye. Et surtout, il avait montré un côté de la personnalité des hommes que Leslye préférait ignorer : il était, comme ses camarades, affamé. La maladie -d'après ce que ses amies et elle rapportaient- apparemment typique des hommes. Une bouffée ne leur suffisait pas, il leur en fallait une de plus, puis encore une, et encore une. Il leur en fallait plus, toujours plus, et encore plus. Après moultes réflexions, Leslye en était certaine; elle ne l'aimait plus, elle le détestait.
Les cours à l'université avaient repris depuis peu, changeant grandement les idées de Leslye. Entre un cousin de plus en plus absent, et une vie amoureuse platonique, sa vie n'avait rien d'extra-ordinaire; elle manquait de piquants, d'audaces, et Leslye s'y ennuyait grandement. Comme toujours, tout ce qui avait attrait à ses études la stressait, mais c'était avec un certain plaisir qu'elle avait repris le chemin des bancs de l'école. Là au moins, elle pouvait s'exprimer clairement, et donner son avis sans avoir peur. Personne ne la jugerait de dire tout haut ce que certains pensent tout bas, et personne ne la jugerait le soir à la maison. Et puis là-bas, au moins, quelqu'un l'écouterait. Pas comme à la maison où le silence était son seul compagnon. Sortant de son cours d'espagnol, la jeune fille prit encore le temps de discuter quelques minutes en compagnie d'une de ses amies. La discussion fut brève, mais intense; chacune argumentait son point de vue sur ce tout nouveau prof à l'université. Jeune, mignon, intelligent, et passionné, il avait tout pour plaire. C'est avec un « Je suis déjà tombée sous son charme » rieur que la jeune fille délaissa son amie, Vicky.
Son sac -le dernier acheté- sur l'épaule, Leslye parcourut les dédales de l'université vers la sortie. Une fois à l'extérieur, elle descendit les marches principales, sans jeter un regard autour d'elle. Personne ne l'attendait de toute façon. Elle du jouer du coude pour attérir en bas des escaliers, bondés par la foute d'étudiants joyeux de reprendre les cours. Les yeux rivés devant elle, perdue dans ses pensées, Leslye ne fit pas attention au monde l'entourant. Un type se plaça devant elle, bloquant son passage. Elle soupira légèrement, lui fit un petit sourire poli, et voulut faire un pas de travers lorsqu'elle s'arrêta net, surprise. Le type devant elle n'était autre que l'homme qui lui avait brisé le coeur un mois auparavant, le cassant en si nombreux morceaux qu'elle avait douté refaire confiance à un homme un jour. Il affichait un sourire de désolation, et un visage rempli de remord. Sa main droite vint se coller contre son épaule gauche, et avant même que Leslye eut l'envie -et l'idée- de le repousser, s'exclama. « Leslye il faut que je te parle ! » Sa voix était douce, son visage rempli de remords, et Leslye, trop naive, trop surprise, n'eut le temps de rien faire avant qu'il continue. « Ça fait trois heures que je suis là... S'il-te-plais, accorde moi 5 minutes. Donne-moi juste une chance de m'excuser au moins... » Son regard toujours rivé dans le sien, Leslye eut du mal de se retenir d'aller l'embrasser. Au fond d'elle, elle en mourrait d'envie. Comme elle avait aussi envie de le faire souffrir comme lui l'avait fait souffrir. Son regard en disait long sur sa désolation. Les traits de son visage étaient marqués par le remord. Et Leslye restait là, le regard obnibulé dans le sien, presque hypnotisé. Retrouvant peu à peu ses réflexes, et sa parole, Leslye répondit. «  Ote ta main de mon épaule. » Son regard était toujours plongé dans le sien, plus que jamais résolu à ce qu'il l'écoute. Et puis, ne tenant plus, elle fit de son mieux pour contenir sa colère. Les mots sortirent de sa bouche avec une certaine retenue. Elle avait une folle envie de tout lui balancer à la figure; ses quatre vérités, comme son sac. « Qu'est-ce que tu veux me dire? Que t'es désolé, que tu n'aurais jamais du aller voir cette fille? Que tu n'aurais jamais du m'hurler dessus comme ça? » Elle s'arrêta un instant, mais pas suffisamment pour lui laisser le temps d'ouvrir sa bouche. « Ne te fatigue pas, va. Je n'en ai rien à faire de tes excuses. » Elle se dégagea un peu de lui. Elle finit par ouvrir une dernière fois la bouche, son regard toujours rivé sur lui, essayant de rester de marbre devant son visage rempli de remord. « j'espère qu'elle n'était pas si bonne que ça. » dit-elle, en parlant de cette femme, dans sa tenue beige étriquée. Elle en était sûre, ils avaient couché ensemble.
Leslye détourna son regard, et fit quelques pas, d'un geste brusque. Oui, elle était en colère. Elle avait cru, une fois encore, à l'amour. Et elle s'était trompée, une fois encore.
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My game, your pain. Vide
Message(#) Sujet: Re: My game, your pain. My game, your pain. EmptyMer 21 Sep 2011 - 12:33

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MY GAME, YOUR PAIN - D&L

Un dépravé sait mieux porter le masque d'un saint.




Se transformer en gentil petit garçon éploré était tout un art lorsqu'on était qu'un salaud. Art que Duke avait apprit à maîtriser avec le temps. Au départ il avait eu beaucoup de mal, notamment à cause de son fichu orgueil, ne supportant alors pas de se rabaisser pour arriver à ses fins. Mais lorsqu'il s'était rendu compte ô combien ça pouvait être efficace, il avait des efforts, encore et encore, jusqu'à ce qu'il n'en ai plus rien à faire de passer pour une larve. Et c'était le cas aujourd'hui. Il n'avait aucune honte, aucune gêne à venir ramper devant Leslye. Il trouvait ça même très amusant en sachant sur quoi tout ceci déboucherait. Laisser croire aux autres que c'était eux qui avaient les cartes en main, alors qu'ils n'étaient que les pions de ses jeux pervers. Certainement qu'il devrait aller consulter quelqu'un, mais il aimait bien trop ça pour ne serait-ce qu'envisager de changer. Il aimait sa vie et il ne l'échangerait contre rien au monde. Ce qui n'était pas pour réjouir ceux qui avaient le malheur de croiser sa route d'un peu trop près. Duke considérait Leslye comme une fille naïve et facilement manipulable, mais c'était aujourd'hui qu'il allait pouvoir confirmer ça, ou au contraire l'infirmer. En tout cas, ce qui était certain, c'était que si elle lui pardonnait aujourd'hui... Duke savait pertinemment qu'elle lui pardonnerait tout le reste par la suite. Ce ne serait plus qu'un jeu d'enfant.

Il avait donc interpellé Leslye, la coupant dans son élan. Ne l'ayant tout d'abord pas identifié, la jeune femme posa sur lui un regard mécontent, n'appréciant pas trop de se faire presque rentrer dedans de la sorte. Mais dès lors qu'elle reconnu ses traits, son air changea du tout au tout. Stupeur, étonnement, méfiance, puis colère. Le schéma habituel. Concentré, Duke conservait son petit air de chien battu, n'acceptant pas la moindre faille qui pourrait venir mettre la puce à l'oreille à la jeune fille. Ne lui laissant même pas le temps de réagir, il prit la parole. Lui disant qu'il fallait qu'il lui parle, qu'il l'attendait depuis super longtemps, etc, etc. Encore un peu sous le choc de l'émotion, la brune restait silencieuse, son regard noisette se perdant dans le sien sans la moindre retenue. Captant son regard, il continuait d'exercer une certaine pression sur son épaule, pression qu'elle n'avait d'ailleurs pas refusé puisqu'elle n'avait pas cherché à s'en débarrasser. Charismatique, Duke reprenait lentement ses droits sur Leslye, remettant en place les barreaux de sa prison dorée. Elle n'était que sa prisonnière en quelque sorte. Elle avait pu s'enfuir quelques temps, mais ce temps là allait être révolu. Après quelques secondes de suspend, elle finit par se reconnecter à la réalité et aussitôt, son regard s'assombrit. D'une voix sèche elle déclara : « Ote ta main de mon épaule. » Nous y voilà. Duke resta immobile, soutenant son regard sans la moindre difficulté. Il laissa s'écouler quelques secondes, et finalement son étreinte se défit et il laissa glisser sa main le long de son bras, l'effleurant volontairement.

« Qu'est-ce que tu veux me dire? Que t'es désolé, que tu n'aurais jamais du aller voir cette fille? Que tu n'aurais jamais du m'hurler dessus comme ça? ... Ne te fatigue pas, va. Je n'en ai rien à faire de tes excuses. » Quel caractère. Ce n'était certainement pas le but de Leslye, mais à cet instant Duke ne pouvait pas s'empêcher de la trouver particulièrement attrayante et séduisante. Il adorait quand les femmes se mettaient en colère comme ça, il ne pourrait expliquer pourquoi, tout ce qu'il savait c'était que ça lui plaisait. Il dû faire beaucoup d'efforts pour ne pas échapper un sourire narquois et satisfait. Il détourna les yeux, faisant mine d'être confus face à ses propos. Comme si ça le touchait, comme s'il se sentait responsable et qu'il ne savait pas comment faire pour qu'elle lui pardonne. « J'espère qu'elle n'était pas si bonne que ça. » Déclara-t-elle finalement d'une voix écœurée. Bon il pouvait en place une lui aussi ? Mais la voilà qui tentait déjà de filer, le contournant pour s'en aller. Ah non ma petite ! ça ne fonctionnait pas comme ça. Duke se retourna et la laissa s'éloigner de quelques pas. Comptant jusqu'à cinq, il finit par se lancer à sa poursuite, la rattrapant en quelques enjambées. Il s'empara de sa main et l'obligea à s'arrêter et à se retourner pour lui faire face. Plantant son regard dans le sien, ce fut d'une voix calme et déterminée qu'il prit la parole : « Part pas ! S'il-te-plais... Laisse-moi t'expliquer. » Ne lui laissant à son tour pas le temps de rétorquer quoi que ce soit, il continua : « Rien n'avait été dit entre nous, je ne savais pas si on était ensembles ou pas... Nous deux, c'était allé vite.. très vite et je t'avoue que ça m'a fait un peu flipper sur le moment. J'ai pas réfléchis à ce que je faisais, mais je ne voulais pas te faire de mal... J'ai jamais voulu te faire de mal Leslye. Et si j'ai aussi mal réagit quand tu nous a découvert... C'est uniquement parce que j'étais mort de honte et que je m'en voulais. Ça m'a stressé et je dois t'avouer que les excuses ce n'est pas mon truc à la base. Du coup j'ai paniqué et j'ai réagis de façon excessive. Je suis sincèrement désolé Leslye, faut que tu me crois. » Il se tut un instant, attirant Leslye encore plus près de lui, son regard se confondant toujours en excuses. Puis, il reprit : « Je suis rentré tout seul chez moi Leslye... Je n'ai jamais revu cette fille et très sincèrement, je n'en ai pas la moindre envie. » Il s'approcha encore, sa main venant effleurer la joue de Leslye. « Ça fait un mois que j'arrête pas d'penser à toi... Tu me manques Leslye. Laisse-moi une chance. » Approchant lentement son visage du sien, il s'arrêta à une distance correcte, lui laissant le choix de l'embrasser ou non. Alors, est-ce qu'il n'était pas un acteur formidable ? Si, vous pouvez le dire, il était bluffant ! Duke se trouvait formidable en tout cas. Il y croirait presque lui-même à ce qu'il disait tant il était convaincant.


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Message(#) Sujet: Re: My game, your pain. My game, your pain. EmptySam 24 Sep 2011 - 19:44

La jeune fille s'était surprise d'avoir réussi à parler si gentiment. Elle mourrait d'envie de lui hurler dessus, de lui dire ses quatre vérités d'une voix si cinglante qu'il en aurait la langue coupée. Mais non, son caractère doux avait repris le dessus, et elle avait déclaré tout ce qu'elle avait sur le coeur d'une voix ferme, mais douce.
La réaction de Duke ne se fit pas attendre. Tout au long de ses paroles, son ancien amour -parce qu'elle avait beau se dire que non, il n'avait pas été son petit ami, elle ne cessait de le penser- se morfondait. Il détournais les yeux. Son visage s'embourbait presque, comme si il était sincèrement confus. Et c'en était attendrissant. Le jeune homme savait qu'il avait fait une erreur, et semblait en être très désolé. Tentant d'être la plus impassible possible, Leslye gardait les yeux rivés sur lui, essayant de ne pas laisser une once de chaleur passer dans ses yeux. Elle voulait garder son regard dur et froid. Et il faut avouer que face à lui, c'était très dur..

Pourtant, bien que l'envie de se blottir dans ses bras était très forte, Leslye finit par tourner les talons. Il fallait qu'il comprenne qu'elle ne pouvait pas lui pardonner. Quoique.. Non, il fallait qu'il comprenne qu'il ne pouvait pas jouer de la sorte avec elle. Pas sans qu'elle lui pardonne comme ça.

Marchant à petits pas rapides, Leslye espérait, au fond d'elle, qu'il lui courre après. Elle l'imaginait venir directement vers elle, sentir sa main se resserrer autour de son bras. Il la forcerait gentiment à se retourner, et là, il s'excuserait. Mais rien de tout cela ne se produisit. Un pas de plus, toujours rien. Elle marcha encore, et cette fois encore, personne ne l'arrêta. Rien. Bon sang, il était idiot ou quoi? Elle voulait qu'il l'arrête! Allez Duke! Son espoir de le voir se fondre sur elle devenait de plus en plus minime. Il n'était qu'un idiot, un mec affamé, c'est tout. Il ne cherchait qu'à coucher avec les filles, un espèce de Barney d'How I Met Your Mother. Il voulait juste.. Elle s'interrompit dans ses pensées en sentant quelque chose resserrer sa main. Une petite tension de sa part, et Leslye fut contrainte -contrainte mais bien consentante- à se retourner. Son regard se posa en plein dans le sien; son coeur en était déchiré. Il prit alors la parole d'une voix plus que calme. « Pars pas ! S'il-te-plais... Laisse-moi t'expliquer. » Comme elle l'avait fait quelques temps plus tôt, lui aussi ne lui laissa pas le temps de répondre. De toute façon, c'était la seule façon de se faire entendre. « Rien n'avait été dit entre nous, je ne savais pas si on était ensemble ou pas... Nous deux, c'était allé vite.. très vite et je t'avoue que ça m'a fait un peu flipper sur le moment. J'ai pas réfléchis à ce que je faisais, mais je ne voulais pas te faire de mal... J'ai jamais voulu te faire de mal Leslye. Et si j'ai aussi mal réagit quand tu nous a découvert... C'est uniquement parce que j'étais mort de honte et que je m'en voulais. Ça m'a stressé et je dois t'avouer que les excuses ce n'est pas mon truc à la base. Du coup j'ai paniqué et j'ai réagi de façon excessive. Je suis sincèrement désolé Leslye, faut que tu me crois. » Bien que tentant de montrer à quel point elle se fichait de ce qu'il disait, Leslye était touchée par ses propres. Une légère couleur rosée vint parsemer ses joues, et pendant un instant, aucun des deux n'émirent un son. Durant ce moment où un ange passait, Duke attira la jeune fille plus près de lui. Son regard toujours dans le sien, Leslye voyait clairement qu'il était sincèrement désolé. Il se confondait en excuse. « Je suis rentré tout seul chez moi Leslye... Je n'ai jamais revu cette fille et très sincèrement, je n'en ai pas la moindre envie. » Sa main vint effleurer la joue de Leslye, et l'étudiante ne bougea pas. Elle ne fit aucun mouvement de recul, aucun mouvement de mécontentement. Au contraire, ses jours devinrent de plus en plus roses. « Ça fait un mois que j'arrête pas d'penser à toi... Tu me manques Leslye. Laisse-moi une chance. » Le visage de Duke s'approcha alors du sien. Et il s'arrêta net.

Duke ne voulait pas l'embrasser. Duke lui laissait le choix. Se pinçant légèrement les lèvres, Leslye se surprit à être bouleverser par tant de pensées. D'un côté, elle lui en voulait de l'avoir si brutalement jeté. De l'autre, elle n'avait pas cessé de penser à lui, prouvant que petit à petit, elle s'était accrochée à lui. Et puis, il s'était montré très convaincant, bien trop convaincant. Il se morfondait en excuse, il avait la tête qui allait avec. Et apparemment, il n'avait pas couché avec cette fille. Apparemment.. Elle ne le saurait jamais, mais elle aimait croire de nouveau, croire en lui, et croire à sa vérité. Mais il était plus que convaincant.

Alors, Leslye ferma les yeux, et s'approcha doucement de lui. Sa main toujours posée dans celle de Duke, elle se laissa aller. Sa tête arriva à quelques centimètres du jeune homme, et tout en douceur, elle déposa un baiser sur ses lèvres. Il ne fut pas long, ni très rapide. Le baiser dura quelques secondes, pas plus. Ce n'était pas un baiser d'amour, ce n'était pas un baiser d'adieu. C'était plutôt un simple baiser parce qu'elle en avait une folle envie.
Une fois ce baiser déposé sur ses lèvres, la jeune fille recula quelque peu, laissant Duke réagir. Sa voix s'éleva alors au milieu de la floppée d'étudiants qui passait par-là. « Ne crois pas que je te pardonne, j'en avais juste envie. » Son regard toujours rivé vers lui, la jeune fille lui dit un petit sourire avant de reprendre. « Je ne sais même pas pourquoi j'en ai eu envie. » Parce qu'elle l'aimait? C'était encore bien trop tôt pour le dire.. Mais peut-être que oui, elle commençait petit à petit à s'attacher à lui. « Je veux bien te pardonner, ou du moins essayer, si tu me promets deux choses Duke. » Cette fois, elle délaissa sa main emprisonnée dans la sienne. En énumérant les deux points, la jeune fille montrait du doigt. « La première, c'est que tu ne me jettes plus comme ça. » Puis, levant deux doigts, elle ajouta « La deuxième, c'est que si je t'embrasse de nouveau, et qu'on se revoit, tu acceptes que ça veut dire qu'on est ensemble. Et que tu tires un trait sur toutes les autres nanas autour de toi. » Les deux points étaient énoncés. Un sourire se dessina sur les lèvres de la jeune fille. Elle était certaine qu'il allait accepter. De toute façon, il n'avait pas le choix..
Pour conclure, Leslye avoua à mi-voix. « Je n'ai pas arrêté de penser à toi.. »
Si elle avait su qu'il jouait...
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Message(#) Sujet: Re: My game, your pain. My game, your pain. EmptySam 8 Oct 2011 - 20:49

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MY GAME, YOUR PAIN - D&L

Je connais trop les hommes pour ignorer que souvent
l'offensé pardonne, mais que l'offenseur ne pardonne jamais.




Les femmes fonctionnaient toutes de la même façon. Bon, peut-être pas toutes exactement, mais quelque chose comme ça en tout cas. Duke l'avait observé, étudié et analysé. Il avait enchainé les conquêtes, il avait sur toutes testé différentes choses et très rapidement il en était arrivé à plusieurs résultats. Voilà ce qui le rendait aussi redoutable aujourd'hui. Il savait exactement quoi faire, quand et jusqu'à quel point, pour pouvoir s'amuser convenablement sans que le jeu ne se termine au bout de quelques jours à peine. Il était un menteur hors paire, il manipulait si bien qu'on ne s'en rendait compte que bien trop tard. Trop tard pour faire marche arrière, trop tard pour lui échapper. Il avait pu vérifier ça de nombreuses fois. Il était un prédateur redoutable en fait... Oui voilà, c'était ça : un prédateur. Comme un loup qui se glisserait dans une étable et qui séduirait une brebis pour la mettre en confiance, avant de la dévorer sans aucune pitié. Il ne s'attachait pas aux filles qu'il fréquentait. Quoi qu'il se passe, quoi qu'il arrive, quoi qu'ils puissent partager ou vivre ensemble, il ne s'attachait jamais. Il n'avait jamais développé ne serait-ce que l'once d'un sentiment pour une seule de ces filles-là. Par ce qu'il ne savait rien ressentir tout d'abord. Mais ensuite parce qu'il tenait trop à ces jeux malsains pour pouvoir prendre le risque de tout gâcher en se mettant à éprouver ces conneries de sentiments. Les sentiments, ça vous rendait faible, facile à abuser et à tromper. Les sentiments, c'étaient bon pour les proies. Par pour les "chasseurs". Qu'importe. Il l'avait donc laissé filer, sans la retenir. Du moins au début. Il l'avait regardé s'éloigner, patientant. Comptant les secondes s'écouler, calme. Les filles aiment qu'on les rattrape. Elles veulent toujours qu'on les rattrape, même si elles viennent de vous dire les pires horreurs du monde. Un comportement qu'il avait du mal à comprendre, mais il avait depuis longtemps abandonné l'idée d'essayer de comprendre quoi que ce soit chez les filles. Il se contentait d'appliquer à la lettre ses processus, point. Au bout de cinq secondes, il s'était donc lancé à sa poursuite, la rattrapant. Elle n'avait pas opposé la moindre force, se trahissant d'elle-même. Car si elle n'avait pas voulu qu'il la rattrape, elle l'aurait aussitôt repoussé sèchement, se serait débarrassé de son emprise et serait partie sans demander son reste. N'est-ce pas ? Hors, elle fit tout l'inverse. Elle se laissa faire, elle resta plantée face à lui et pire encore : elle l'écouta. Signe qu'elle attendait encore quelque chose de lui. Il ne restait plus qu'à trouver les bons mots à présent. Et ce n'était pas très compliqué.

Lui balançant le discours de base, ce discours que tous les hommes devraient apprendre par cœur pour le resservir sur un petit plateau dorée à chaque fois qu'ils avaient fait une connerie -volontaire ou non-, le discours qui marchait à tous les coups. Duke il le trouvait grossier ce petit speech. Dénué de sens et de sincérité, un ramassis de conneries romantiques justes bonnes à vous voiler la face et à embellir des excuses en réalité inexistantes. Pourquoi les femmes se laissaient-elles donc berner par tant de sottises ? Ça non plus Duke ne le comprenait pas. Il avait pourtant essayé, mais non, rien. Il tentait d'inverser la situation, de se mettre à la place des femmes. Mon dieu, mais si quelqu'un lui sortait pareilles absurdités il rirait. Il rirait à ne plus pouvoir s'arrêter avant de s'en aller sans se retourner. Tant de naïveté, c'était affligeant, vraiment ! Mais ça l'arrangeait, alors il modérait ses critiques. La tâche serait certainement plus ardue s'il avait dû trouver un nouveau stratagème pour chaque femme. Leslye le laissa parler en tout cas, sans l'interrompre. Et puis, dès lors qu'il posa sa main sur sa joue et qu'elle ne le repoussa pas, Duke su que c'était gagné. Elle allait lui pardonner, même si elle faisait encore un peu la tête pendant un moment, elle pardonnerait. Parce que si elle avait été sûre de ne pas lui pardonner, alors jamais elle ne l'aurait laissé la toucher. Pas même effleurer. Et peut-être même qu'elle ne l'aurait pas laissé parler non plus. Duke restait dans son rôle, parfait. Mais à l'intérieur, il jubilait. Une victoire, encore ! Peut-être que la prochaine fois il n'aurait pas à attendre aussi longtemps avant de revenir à elle. Ses joues s'empourpraient, signe des émotions fortes qui l'envahissaient. Parce qu'elle ne lui était pas indifférente, parce qu'elle croyait en ce qu'il lui disait. Et le regard de Duke se tentait de satisfaction face à cette réaction physique incontrôlée qui trahissait l'évidence de ses sentiments. Duke ne la pensait pas non plus totalement éprise de lui, il n'avait pas vraiment conscience en fait de ce qu'elle ressentait véritablement pour lui. Et il en aurait certainement été surprit s'il l'avait su. Mais en tout cas, il était malgré tout clair qu'elle éprouvait quelque chose. Finissant de l'achever, il s'approcha alors d'elle et cessa de parler, cessa de bouger. Attendant juste qu'elle craque enfin.

Et bingo, elle craqua. Les lèvres de la jeune femme se posèrent sur les siennes et tandis qu'il lui rendait son calme baiser, un sourire de satisfaction étira ses lèvres alors qu'il se surprenait à apprécier ce baiser. Elle se détacha de lui, sa main toujours glissée dans la sienne. Il resserra la pression dessus, pour s'assurer qu'elle ne lui échappe pas. Elle prit ensuite la parole. « Ne crois pas que je te pardonne, j'en avais juste envie. » Bah tiens ! Duke haussa un sourcil, sceptique. Mais vite il se ravisa et échappa un petit soupire, du genre "déçu", baissant les yeux par la même occasion. Si elle pensait une seconde qu'il la croyait, elle se trompait. On n'embrassait pas quelqu'un que l'on continuait de détester et dont on ne voulait plus dans notre vie. C'était totalement insensé ! Il se redressa et resta silencieux, plantant son regard dans le sien. Du genre "tu ne peux pas m'embrasser, me dire ça et stop." Et Leslye reprit donc : « Je ne sais même pas pourquoi j'en ai eu envie. » Abrège ! Il s'en fichait totalement de tout ça. Elle ne pouvait pas en venir aux faits plutôt que de tourner autour du pot ? Il avait franchement autre chose à foutre que de l'écouter se lamenter et réfléchir sur le pourquoi du comment. Il resta néanmoins impassible, contrôlant ses nerfs qui commençaient à perdre patience. « Je veux bien te pardonner, ou du moins essayer, si tu me promets deux choses Duke. » Nous y voilà donc. Duke redressa la tête et la pencha légèrement sur le côté, fronçant les sourcils, faisant mine d'être soulagé et curieux tout à la fois. D'une voix posée, il demanda : « Deux choses ? Va s'y, je t'écoute. » Qu'est-ce qu'elle allait bien pouvoir lui inventer hein ? S'imaginant déjà le pire, il eut presque envie de rire. Au fond, il savait que quoi qu'elle lui demanderait, il dirait oui. Pour pouvoir avoir ce qu'il voulait. Mais tout le monde savait bien que Duke et les promesses en l'air ça ne faisait qu'un. Alors qu'elle demande ce qu'elle voulait, elle l'aurait. Ou du moins, elle aurait la "parole" de Duke. Elle retira sa main de la sienne et le regard de Duke s'assombrit durant l'espace d'un quart de seconde, avant qu'elle ne se mette à énumérer les choses en les désignant de ces doigts. « La première, c'est que tu ne me jettes plus comme ça. La deuxième, c'est que si je t'embrasse de nouveau, et qu'on se revoit, tu acceptes que ça veut dire qu'on est ensemble. Et que tu tires un trait sur toutes les autres nanas autour de toi. » C'était tout ? Facile ! Non vraiment, ce n'était rien comparé à ce que certaines avaient exigées de lui. Il fit mine de réfléchir un instant, comme s'il prenait les choses avec beaucoup de sérieux. « Je n'ai pas arrêté de penser à toi.. » Les lèvres de Duke s'étirèrent en un grand sourire, les gardant closes néanmoins. Il glissa sa main sur sa joue et revint capturer ses lèvres sans lui laisser le temps de réagir, lui volant un baiser passionné et plein d'entrain, ignorant les gens qui passaient autour d'eux, les bousculant par moment. Il finit par détacher ses lèvres audacieuses des siennes, mais garda son visage proche du sien. Et d'une voix déterminée, il répondit : « J'accepte. Tu peux me faire confiance, je ne recommencerais pas. » Non, elle ne pouvait pas lui faire confiance. Car il recommencerait, et certainement plus tôt qu'elle n'aurait pu l'imaginer. Il ajouta ensuite, établissant une plus grande distance entre leurs visages. « Et voilà, dorénavant, plus d'autres femmes. » C'était sa manière à lui de dire que ça y est, maintenant qu'il l'avait embrassé ils étaient ensemble, officiellement quoi. Il reprit la main de Leslye dans la sienne et d'une voix un peu plus sèche que d'ordinaire il ajouta : « J'espère néanmoins que tu n'es pas du genre à passer ton temps entourée de garçon où à essayer de rendre la personne avec qui tu sors jalouse pour voir combien elle tient à toi. Je sais que c'est un truc que vous adorez faire mais... » Oh ça oui, elles adoraient faire ça. Il n'en voyait d'ailleurs pas l'intérêt. Mais là n'était pas la question. Car même s'il n'éprouvait rien pour les filles avec qui il sortait, elles restaient à LUI. Et quand quelque chose lui appartenait, hors de question de partager. « ... Je déteste ce genre de jeu. Ça se finit souvent mal. » Le regard d'acier et le sourire froid qu'il lui lança n'étaient franchement pas nets, signe que des choses étranges se tramaient dans son esprit. Difficile de cerner Duke. Il était une fois un homme doux et sincère, l'instant d'après un charmeur agréable, et pendant un moment il semblait éprit d'un côté malsain inquiétant. Difficile de savoir qui il était vraiment. S'approchant d'elle, il entoura ses épaules de son bras et sur un ton taquin -histoire aussi de la remettre en confiance après cette phrase douteuse- il lança : « Alors ? Toutes tes amies vont te jalouser de sortir avec un homme plus âgé et aussi séduisant, non ? » Il échappa un petit rire amusé alors que son regard se perdait dans la foule, bombant fièrement le torse. Oui, Leslye allait s'estimer tellement chanceuse qu'il serait encore plus facile d'obtenir d'elle ce qu'il voulait. Un véritable jeu d'enfant.

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