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 aleksei • Old friend, it's so nice to feel you hold me again.

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aleksei • Old friend, it's so nice to feel you hold me again. Vide
Message(#) Sujet: aleksei • Old friend, it's so nice to feel you hold me again. aleksei • Old friend, it's so nice to feel you hold me again. EmptyVen 26 Aoû 2011 - 20:23

Old friend, it's so nice to feel you hold me again

Si Nuala avait reçu l'autorisation de partir près d'un mois au Japon, elle avait cependant du faire des concessions, et également se servir du temps qu'elle avait passé là-bas à travailler, tant directement pour le magasine qu'en faisant des recherches sur la mode au Japon. Le directeur du magasine lui avait donc demandé en échange de faire une série de conférences dans les écoles de mode environnantes de comparaison entre la mode orientale, et la mode occidentale, ainsi que la rédaction de plusieurs articles à ce sujet. Il lui avait également demandé de travailler en collaboration avec des créateurs pour les aider à trouver l'inspiration dans cette mode, et pourquoi pas leur donner des idées de modèles. En somme, Nuala était encore plus débordée qu'avant son départ, et rêvait donc de plus en plus d'une semaine de congés bien mérités. Mais elle avait conscience que son départ impromptu avait pu paraître inopportun – elle n'avait simplement pas eu le choix. Elle tentait donc de tenir le coup comme elle le pouvait, se montrant encore plus désagréable avec ses subordonnés, mais après tout, elle ne faisait pas ce métier pour se faire des amis. Avalant la tasse de café bien trop chaude que venait de lui servir sa secrétaire, Nuala composa le numéro de téléphone qui donnait directement sur la ligne du rédacteur en chef. Elle avait besoin de s'assurer qu'il n'avait plus besoin de rien pour le lendemain avant de partir à la conférence. Elle n'avait pas fini de vérifier la mise en page des articles qu'elle avait reçu le jour même, mais avait prévu d'y consacrer sa soirée. Ce n'était de toute façon pas comme si elle avait le choix. Poussant un profond soupir alors que ce dernier ne daignait pas répondre, elle raccrocha et décida d'envoyer son assistante s'en occuper. C'était le genre de choses qu'elle préférait habituellement faire elle-même, mais elle n'avait plus le temps. Si elle partait ne serait-ce que cinq minutes plus tard, elle serait en retard pour la conférence, et elle n'avait honnêtement pas la force de supporter la moindre réflexion. Pour la première fois de sa vie, elle se sentait effroyablement dépassée par son travail, et avait l'impression qu'elle ne s'en sortirait jamais. Elle ne s'octroyait des moments détentes avec ses amis que lorsqu'elle était convaincue qu'elle allait littéralement explosé si elle continuait à travailler et repartait dès qu'elle se sentait prête à se remettre à l'ouvrage. Elle profitait de ses trajets en voiture pour prendre des nouvelles des amis qu'elle n'avait pas le temps de voir – grâce à son kit Blutooth – et grignotait sur le pouce, quand elle en trouvait le courage. Une fois dans l'ascenseur, elle s'appuya sur le mur, profitant de ses quelques minutes de répit pour faire une micro-sieste, et ne put s'empêcher de se sentir découragée lorsqu'elle vit à quelle vitesse l'ascenseur était descendu. Elle salua rapidement le concierge, et fonça dans sa voiture, sans oublier de changer de chaussures comme elle le faisait toujours avant de conduire.

De nouveau sur ses escarpins Prada, Nuala informa le responsable de la conférence de son arrivée, et par la même occasion, qu'elle avait simplement besoin de cinq minutes. Se dirigeant d'un pas décidé jusqu'aux toilettes, elle avala une longue gorgée de sa bouteille d'eau avant de rafraîchir son maquillage, et d'ajuster son tailleur. Le coté orgueilleux de la miss Parker avait beau adoré être écouté plusieurs fois par semaine par des centaines de gens, dont des professionnels, cela ne changeait absolument rien au fait que c'était quelque chose d'extrêmement stressant et ce sur quoi elle s'autorisait encore moins le droit à l'erreur que sur le reste. Elle hésita un moment sur sa coiffure, puis finit comme toujours par les attacher en un parfait chignon. Ainsi, elle n'était pas tentée de jouer avec, et ses mèches ne lui retombaient pas sur le visage. Une dernière fois, Nuala prit une grande inspiration, puis se dirigea vers la salle de conférence. Après avoir salué les professeurs de l'école dans laquelle elle se trouvait, et quelques « VIP » invités spécialement pour l'occasion, elle monta sur l'estrade, et s'installa, attendant que les derniers intéressés s'installent. Si cette conférence avait lieu dans une école de mode, elle restait cependant ouverte à tous – à la différence que ceux n'appartenant pas à cette dernière devait payer leur entrée. Vérifiant que la présentation qu'elle avait réalisé était bel et bien sur son ordi, et que le tout fonctionnait, elle ne vit pas le temps passé, et lorsqu'elle eu enfin fini, il était temps de commencer. « Mesdames, messieurs, comme vous le savez, je me nomme Nuala Parker. Directrice artistique du magasine Be It pour sa version de Miami, je suis ici pour vous présenter une étude comparative de la mode occidentale, et orientale. » Elle marqua une pause pour lancer sa diapositive, et commença sa présentation. Elle afficha deux caricatures de la mode tel que la plupart des étudiants dans la pièce s'attendait à la trouver au Japon, et en Chine : quelque chose d'excentrique, de très coloré, et que personne n'oserait porté en occident, et encore moins aux Etats-Unis d'Amérique. Et puis, changeant probablement totalement leur idée de la mode orientale, elle montra ce que les maisons de haute couture japonaises donnaient. Son plan consistait tout simplement en une comparaison de la mode dite « de rue » et de la mode en elle-même. Pendant deux heures, Nuala Parker leur expliqua son point de vue sur les deux modes, sur les différences, et sur ce que les uns pouvaient apprendre des autres leur montrant régulièrement des illustrations. Au bout de ses deux heures qui étaient plus que éreintantes, elle déclara prendre dix minutes de pause, comme prévu sur son planning, et s'assit sur sa chaise, priant pour qu'ils n'aient pas énormément de question. Elle avait naturellement placé une limite d'une heure et demi sur le temps que pouvait durer la séance de question, mais si elle avait un peu de chance, elle pourrait rentrer chez elle au bout d'une demi-heure.

C'était probablement trop demander cependant. Après avoir à peine eu le temps de boire une gorgée d'eau, et d'avaler une barre de céréales, les questions fusèrent, et la jeune femme dut retenir un soupir de soulagement lorsque le directeur de l'école annonça que la prochaine question serait la dernière. De là où elle était, il était tout simplement impossible pour elle de voir qui posait la question, mais elle put tout de même reconnaître qu'il s'agissait d'un homme. Cependant, une fois que la voix parvint jusqu'à ses oreilles, elle arqua un sourcil. Cette voix lui était familière, elle en était certaine. Cependant, c'était tout à fait impossible que ce soit la personne à qui elle pensait. Il vivait en Russie, à Moscou... A l'autre bout du monde en somme. Elle répondit à sa question, masquant la question qui la taraudait et au bout d'un quart d'heure d'exposé, invita la personne concernée à la rejoindre en bas de l'estrade si elle voulait en discuter. Nuala espérait sincèrement avoir bel et bien reconnu la voix de son ami, Aleksei Chernoff, car si il s'agissait de quelqu'un d'autre, et que cette personne avait l'intention de continuer cette discussion... elle risquait tout simplement de se montrer on ne peut moins professionnelle. Ainsi, lorsqu'elle aperçut une silhouette qu'elle n'avait pas eu l'occasion de revoir depuis près de trois ans maintenant, un large sourire, plus sincère que jamais, se dessina sur ses lèvres desquelles venaient de s'échapper un soupir de soulagement aussi peu discret que possible.
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aleksei • Old friend, it's so nice to feel you hold me again.

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