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 faites la mouche, pas la guêpe ▷ NUALA.

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faites la mouche, pas la guêpe ▷ NUALA. Vide
Message(#) Sujet: faites la mouche, pas la guêpe ▷ NUALA. faites la mouche, pas la guêpe ▷ NUALA. EmptyJeu 7 Juil 2011 - 20:48

faites la mouche, pas la guêpe
Il y a des idées folles et un peu étranges dont on se passerait bien parfois. Ces idées qui s’enlisent dans notre subconscient et qui ne cesse d’affecter notre conscient. Ces idées qui arrivent de nulle part et qui pourtant s’incruste vilement. Bref, ces trucs vraiment cons qui se baladaient toujours dans la tête d’un type comme Hareton Blitswick. Ceux qui le connaissaient avaient pour habitude ses manières un peu grossières et ces blagues peu drôles. Ils arrivaient même à l’accepter et même à en rire. Parce que dans le fond, il n’était pas méchant. On aurait pu dire qu’il était légèrement fêlé, voire tout simplement un peu con. C’était sans doute pour ça que plus personne n’essayait jamais de le dissuader d’aller au bout de ses idées. Il était têtu comme une mule et plus on lui disait d’abandonner, plus il s’accrochait. Dans une autre vie, il devait être une sorte de sangsue bouffeuse de sang. C’était la seule solution ! « Blits, tu vas pas faire ça. C’est complètement débile, même pour toi. » Hareton posa un regard sombre sur la demoiselle qui avait osé prononcer ses mots. Comme ça, débile même pour lui ? Il aurait pu s’en vexer si seulement il n’avait pas été autant subjugué par cette idée un peu folle, justement. Cette fois, il avait touché le fond. D’où cela pouvait-il bien lui venir ? Une personne saine d’esprit n’aurait jamais la présence d’esprit de vouloir faire un truc aussi absurde qu’inutile. « C’est pas débile, c’est scientifique ! » Chacun sa manière de voir les choses, bien sûr. La demoiselle roula des yeux. Depuis quand pouvait-il bien s’intéresser à la science ? Ca n’avait tout bonnement pas d’intérêt et il était loin d’avoir une prédisposition toute particulière pour ce genre de sujet. Si ça avait été le cas, il aurait sans doute évité de mettre des pastilles à la menthe dans un verre de soda. Juste par plaisir de voir le tout exploser dans les airs. « Scientifique, mes fesses oui ! T’es vraiment trop con. » Un sourire salace s’immisça sur les traits de Blitswick alors qu’il s’approcha sournoisement de la demoiselle. Celle-ci le dévisagea, consciente qu’il avait un – mauvais – plan en préparation. Il s’arrêta à ses côtés et lui tapota les fesses joyeusement. « Je peux t’examiner si tu veux, les rougeurs : c’est mon truc. Paraît que j’avais toujours le cul rouge étant gamin. Je pourrais te mettre du talc et tout, je ferai hyper attention ! » Désabusée, la jolie Andréa le repoussa violemment. Lui offrant un charmant petit coup de genou dans ses bijoux de famille avant de décréter d’un ton calme : « Je m’occupe des gosses, va donc l’attraper ta foutu guêpe. Connard ! » Outch. Douloureux. Pourtant, Hareton était mort de rire. Ce genre de choses lui arrivait tellement souvent qu’il était pratiquement habitué. Et ce n’est pas comme si c’était la première fois qu’il quittait son lieu de travail en refilant les mômes à qui voulait bien les prendre. Ses collègues étaient relativement cool à ce niveau. Ou peut-être avaient-ils simplement peur de laisser ce fou s’occuper de petits êtres frêles et innocents. Il ne voyait vraiment pas pourquoi. « C’est une ABEILLE. Les oreilles c’est comme les pieds ! Ca se lave, hein. Pas dans la même eau, princesse, n’oublie pas ! » Il agita la main et partit en courant avant qu’elle ne vienne lui inflige la gifle qu’il était en droit de recevoir.

Hareton arrivait donc à destination du parc, ravi de voir qu’on lui avait donné une bénédiction pour son idée. Si vous ne l’aviez pas encore compris, il avait décidé d’attraper une abeille. Mais pas n’importe comment. Avec les mains ! Purement scientifique, comme démarche. Bref, il arriva donc sur les lieux et tâta le terrain. A l’affut d’une cible, il n’hésitait pas à marcher sur les petites nappes de pique-nique étendu sur le sol. Il n’avait jamais démontré un quelconque intérêt pour autrui, et ce n’était pas aujourd’hui que cela allait commencer. Il trouva rapidement une bébête mais son attention fut quelque peu accaparée par une déesse aux longues jambes. Qui, bien sûr, l’envoya rapidement balader. Un peu grogna par cette rebuffade, Hareton décida donc de se consacrer pleinement à son activité du jour. Et comme un fou égaré là, il courut après une belle petite abeille. Vraiment mignonne. Si ça avait été possible, il serait devenu zoophile pour elle ! Au bout d’une demi-heure d’acharnement, il allait enfin atteindre son but. Capturer dans ces petites mains une divine créature. Mais dans ce genre de situation, il y a toujours une ombre au tableau. Et cette ombre, il se la prit de plein fouet. S’écrasant sur le sol, qui lui semblait relativement mou. Déçu, il soupira avant de se rendre compte que le sol, très mou, était en fait une charmante demoiselle. En temps normal, il lui aurait certainement sortit le grand jeu. Une phrase bien lourde et vide de tout intérêt. Mais rien qu’à voir la tête de cette fille, il était persuadé qu’elle ne serait pas du genre à rigoler de ces vannes. Désabusé, il ne pensa même pas à se redresser avant de lâcher au bord de l’exaspération : « On vous a jamais dit que vous trainiez au mauvais endroit au mauvais moment ? Je l’ai perdue à cause de vous ! Ce genre d’exploit ne se reproduira pas, j’espère que vous avez de quoi vous faire pardonner. » Parce que, bien sûr, jamais il ne lui viendrait à l’idée que la seule personne en tort dans cette histoire était lui et lui seul. Une idée vraiment débile pour un gars complètement con. Avouez, vous l’aimez le petit !
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faites la mouche, pas la guêpe ▷ NUALA. Vide
Message(#) Sujet: Re: faites la mouche, pas la guêpe ▷ NUALA. faites la mouche, pas la guêpe ▷ NUALA. EmptyMar 12 Juil 2011 - 22:58


Nuala était quelqu'un qui adorait passer du temps à profiter de la nature. S'étendre dans un parc, sur une plage de sable blanc, se promener en forêt, ou d'y faire son jogging. Mais si il y a une chose qu'elle n'aimait pas, c'était le parc public de Miami à l'heure du déjeuner. Tous les travailleurs, cols blancs ou cols bleus, des alentours venaient y déjeuner – la grande majorité d'entre eux, en tout cas -, et il était quasiment impossible de se détendre. Pourtant, ce jour-là, la jeune femme avait eu envie d'aller y déjeuner. Elle avait donc décaler sa pause en début d'après-midi pour pouvoir tout de même profiter un minimum du parc. Cela ne serait évidemment idéal, mais il devrait tout de même y avoir moins de monde, et peut être même pourrait-elle s'allonger un petit moment. Elle attrapa donc son plaid dans le coffre de sa voiture, et se dirigea, son écouteur sur les oreilles diffusant le dernier album des The Script, vers l'entrée du parc. Un fin sourire vint se dessiner sur ses lèvres lorsque la jeune femme vit que le parc n'était pas aussi rempli qu'elle l'aurait imaginé. Elle s'avança alors jusqu'à l'étendue d'eau, et y étala sa couverture avant de s'y installer et de déguster une salade de riz. Une fois son déjeuner terminé, la jeune femme s'allongea sur sa couverture afin de profiter un peu du soleil. Il faisait bon de prendre le temps de se poser, et de profiter d'une réelle pause déjeuner. Lorsque la jeune femme prenait sa pause au bureau, ou dans les alentours, elle ne la prenait généralement pas dans son entièreté. Elle ne pouvait de toute façon pas se le permettre si elle voulait sortir du bureau à une heure raisonnable. Obtenir un poste aussi important ne se faisait simplement les heures de bureau sans jamais faire d'heures supplémentaires. A vrai dire, les heures supplémentaires de la jeune femme étaient quasiment quotidiennement, et si dans des moments comme ça, son coté paresseux avait parfois tendance à réapparaître, le perfectionnisme de la jeune femme reprenait rapidement le dessus. Cette fois-ci cependant, ce ne fut pas la culpabilité que provoquait parfois son envie, voire besoin, que tout soit toujours parfait qui lui fit regretter d'avoir pris une longue pause au parc, mais l'arrivée impromptue d'une masse sur elle. Le souffle coupée par le choc provoqué sur son abdomen, la jeune femme ne réalisa pas tout de suite de quoi il s'agissait. Interdite, elle tentait de reprendre sa respiration, quand elle réalisa qu'était ce poids sur elle. Un corps. Vivant et parfaitement conscient qui plus est ! Si la personne était tombée dans les pommes, avait eu un malaise ou quelque chose du même style, Nuala aurait pris sur elle pour se montrer compréhensive. Quand bien même la personne serait excusée, elle aurait également pris sur elle, mais la réaction qu'eut le jeune homme eut le don de simplement la mettre hors d'elle. « On vous a jamais dit que vous traîniez au mauvais endroit au mauvais moment ? Je l’ai perdue à cause de vous ! Ce genre d’exploit ne se reproduira pas, j’espère que vous avez de quoi vous faire pardonner. » Elle haussa un sourcil plus que sarcastique, et se retint d'exploser de rire. Elle scruta le jeune homme, attendant d'une part qu'il se relève aussi, mais de deux qu'il se rende compte de son insolence, et impolitesse et s'en excuse. C'était en vain, cependant.

Au bout de quelques secondes, Nuala s'éclaircit la gorge, et se décida à prendre la parole. « Excusez-moi, est-ce que cela vous gênerait de vous relever ? » dit-elle alors qu'elle le poussait sur le coté. Elle se redressa, et passa ses mains sur son haut afin de le lisser, en retirant les faux plis. Elle se pencha ensuite légèrement sur lui, mettant en avant tant sa poitrine, et son regard de braise qu'elle réservait d'ordinaire pour quelqu'un qu'elle tenait particulièrement à séduire. La seule chose qui la trahissait était l'hypocrisie qui émanait de son sourire, mais c'était le but de la manoeuvre. « Je suis vraiment confuse. Profiter du parc ainsi... je n'aurai pas du. Si vous voulez, on peut aller dans une chambre d'hôtel, je sais comment me faire pardonner... » Evidemment, son regard était plein de sous-entendu. Sauf que si elle se retrouvait dans une chambre d'hôtel avec un type de cet acabit, il y avait de grandes chances qu'elle l'attache au lit et fasse tout pour le ridiculiser au plus haut point. Et croyez-le, lorsque Nuala Parker avait décidé de ridiculiser quelqu'un, elle était généralement particulièrement douée – et tout aussi perfectionniste qu'elle l'était professionnellement. Il percevrait probablement l'ironie dans sa voix, et il était donc inutile que la jeune femme sorte le grand jeu. Mais elle était pourtant persuadé que, imbu de lui-même comme cet intrus l'était, si elle avait souhaité jouer le jeu, il aurait trouvé cela tout à fait plausible. Il était tellement irrésistible avec sa barbe de trois jours, et son look débraillé... Ironie, là encore, bien évidemment. Elle secoua la tête d'un air méprisant, et leva les yeux au ciel. « C'est une caméra cachée, n'est-ce pas ? » lança-t-elle, méprisante. Parce que honnêtement, elle n'avait jamais rencontré quelqu'un d'aussi peu respectueux. Elle se frotta légèrement les côtés – elle aurait sans aucun doute un bleu dès le lendemain, et attendit que le jeune homme ne daigne s'excuser, ne le quittant pas des yeux. Si il pensait s'en sortir aussi facilement, il était clair qu'il n'avait aucune idée de qui Nuala Parker était. Ce n'était pas improbable, au contraire, mais cela allait rendre cette rencontre fortuite encore plus désagréable pour le jeune homme qu'il ne devait s'y attendre. Quand à la jeune femme, la rencontre pourrait difficile être plus désagréable qu'elle ne l'était déjà.
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faites la mouche, pas la guêpe ▷ NUALA. Vide
Message(#) Sujet: Re: faites la mouche, pas la guêpe ▷ NUALA. faites la mouche, pas la guêpe ▷ NUALA. EmptyJeu 14 Juil 2011 - 20:48

Pourquoi fallait-il toujours que les gens trainent au beau milieu de nulle part ? Hareton n’avait jamais véritablement compris comment une personne saine d’esprit pouvait simplement avoir envie de s’installer sur un brin d’herbe à… à ne rien faire ! Le monde était, pour lui, comme une sorte de manège géant sur lequel il mourrait d’envie de s’amuser. Changer de siège, avancer plus vite, plus lentement ou ce genre de truc. Mais alors s’arrêter pour ne rien faire du tout c’était inenvisageable. D’ailleurs, cette fille planté in the middle of nowhere, était bien la preuve irréfutable que trainasser, c’était bon pour les pandas. Mais alors là, basta. Le reste du monde avait juste intérêt à aller vite s’il ne voulait pas que monsieur Blitswick s’ennuie. Bien qu’il était rare de le voir s’ennuyer puisqu’il arrivait toujours à occuper son temps. Et puisque la charmante demoiselle avait, légèrement, bousculé ses plans il allait prendre un malin à en faire de même avec elle. Qu’importe qu’il soit complètement affalé sur elle, qu’importe qu’elle pèse ou non sur son pauvre petit corps de midinette. Il avait perdu sa précieuse petite abeille, sa grande théorique scientifique, il était désormais de mauvaise humeur et personne n’arriverait à inverser cela. « Excusez-moi, est-ce que cela vous gênerait de vous relever ? » OUI ! Exactement. Bien sûr que ça le gênerait, toutefois, il n’émit pas de véritable résistance quand elle le repoussa sur le côté. Il était certes de mauvais poil, mais il ne tenait pas à avoir sa mort sur la conscience. Hareton qui avait donc glissé sur le côté, se contenta de se redresser pour s’asseoir en tailleur. Et il n’en avait que faire de ne pas être à la même hauteur que madame. Il n’avait jamais souffert d’un quelconque complexe d’infériorité et même une position aussi peu égale ne suffirait pas à l’en changer. « Je suis vraiment confuse. Profiter du parc ainsi... je n'aurai pas du. Si vous voulez, on peut aller dans une chambre d'hôtel, je sais comment me faire pardonner... » Elle s’était alors légèrement penché pour lui offrir généreusement une vue plongeante sur son décolleté et un regard des plus aguicheurs. Si Hareton était un homme qui ne résistait pas aux femmes, il fallait avouer que certaines lui foutait plus la pétoche qu’autre chose. Il était d’ailleurs d’accord pour admettre que la demoiselle était vraiment belle et qu’un petit tour dans son lit ne lui aurait pas déplut mais… Il y avait ce petit truc qui lui gênait. Était-ce le sourire foncièrement hypocrites qui avait pris possession de ces petites lèvres charnues ? Peut-être, en effet. « Je ne couche pas le premier soir. » La voix d’Hareton s’était fait des plus mielleuses alors qu’un large sourire narquois étirait ses lèvres. Il se redressa alors, ne portant à la jeune femme que très peu d’attention. C’est qu’il recherchait son abeille, voyez-vous. Blits n’abandonnait jamais une idée en court de route. Et bien qu’il aurait adoré avoir une conversation hautement spirituelle avec cette Sainte-Nitouche tombée des nues, la science avait beaucoup plus d’intérêt à ses yeux. Allez savoir si c’était son manque d’intérêt où sa manière d’agir à proprement parlé qui força la demoiselle à ajouter : « C'est une caméra cachée, n'est-ce pas ? » Hareton se tourna vers elle, un sourcil légèrement arqué par l’amusement et sans doute une pointe de mépris.

Il s’approcha alors de la demoiselle et vint coller son nez au sien avant de se mettre à pouffer comme un idiot en reculant. « T’es sérieuse, là ? » demanda-t-il en croisant les bras sur sa poitrine et en la regardant avec autant d’amusement puéril que de peine. La pauvre, ça devait être vachement dur sa vie. Finit les politesses avec le joli vouvoiement et tout ce qui va avec. Il s’était trouvé relativement poli jusque là, mais ce n’était visiblement pas suffisant pour cette femme. Alors inutile de faire plus d’efforts, il serait vain. Hareton montra un arbre de la pointe de son menton et tout sourire il déclara : « Ouais, tu vois pas là-bas, y a un mec qui te film. Il attend que tu te foutes à poil, bah allez, pas une seconde à perdre ! Le temps c’est de l’argent, Barbie. » Il leva les yeux ciel, pratiquement exaspéré de sa propre répartie. Il fallait avouer qu’Hareton n’avait jamais véritablement estimé les personnes trop sûres d’elles. Elle représentait pour lui une sorte de défit, il avait besoin de les surpasser et ce, peu la porte la manière dont il choisissait de le faire. Mais cette fille là, elle croyait vraiment que des gens paieraient pour l’amuser ? Elle était loin de l’image qu’il se faisait d’une fille sélectionné pour un gag. « Princesse, je crois pas que quelqu’un soit assez con pour vouloir te jouer un tour. Parce que, primo, tu n’dois pas avoir d’ami. T’as des connaissances, au moins ? Deuxio, t’as l’air tellement, mais TELLEMENT, coincé du cul que personne ne doit se bousculer à ton portillon. Désolé de briser tes rêves. » Hareton se mit à rire de manière incontrôlé en secouant la tête de droite à gauche en signe d’exaspération. Il n’allait certainement pas perdre son temps avec une fille aussi superficielle qu’inutile. Et ça, rien ne pourrait le faire changer d’avis. « Au fait, faut que tu changes de technique de drague. T’as un nibard qui dit merdre à l’autre ! » Le jeune point son pouce et son index en forme d’arme sur la poitrine de la jeune femme agrémenté d’un claquement de langue fier. Et il lui tourna le dos de nouveau; elle était où sa coooooopine ?
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faites la mouche, pas la guêpe ▷ NUALA. Vide
Message(#) Sujet: Re: faites la mouche, pas la guêpe ▷ NUALA. faites la mouche, pas la guêpe ▷ NUALA. EmptyLun 18 Juil 2011 - 0:06


Face à ce genre d'individus, Nuala ne savait vraiment pas comment réagir. Ce n'était pas qu'elle était coincée, ou choquée d'une telle attitude, mais plus simplement qu'elle avait conscience que discuter avec eux était une perte de temps, et qu'elle ne parviendrait pas à leur faire voir raison. Il lui arrivait de se laisser aller à des moments de folies, d'avoir des idées farfelues, mais elle n'était pas non plus comme cet hurluberlu qui semblait n'avoir aucun sens du respect, ou même du savoir-vivre. Les gens sans gêne ainsi ne lui posaient pas particulièrement problème – à partir du moment où ils daignaient la laisser tranquille, ou qu'ils étaient de son coté. Or, cela ne semblait pas être du tout l'intention du jeune homme qui semblait avoir fait de Nuala sa nouvelle cible. Elle n'avait pas le temps de dire un mot qu'il le tournait à la dérision à l'extrême. Si il pensait réussir à vexer la jeune femme ainsi, il se méprenait fortement. A vrai dire, il lui faisait plus pitié qu'autre chose. Personne, et elle pesait ce mot ! Personne ne devait pouvoir le supporter à longueur de journée. Il n'était probablement pas aussi agressif avec tout le monde, et vingt quatre heures sur vingt quatre, mais il était évident que son esprit était loin d'être sain, et apparemment loin d'être attentif puisqu'il semblait déjà préoccupé par autre chose. Elle poussa un profond soupir, ne cachant pas son agacement. C'était bien sa veine, tiens ! Elle venait ici pour se détendre, et il fallait qu'elle tombe sur l'un des hommes les plus agaçants, sans nul doute à ce sujet, de Miami ! Voire même de Floride, toute entière. Puisque son esprit semblait déjà ailleurs, la jeune femme décida d'attendre quelques secondes pour voir si il se décidait à repartir à sa quête – peu importe de quoi il s'agissait exactement, cela ne l'intéressait pas du tout. Pourtant, il ne semblait pas trouver ce qu'il cherchait, ou en tout cas, il n'était pas disposé à laisser la jeune femme tranquille et semblait avoir décidé de faire son nid ici. Ignorant les commentaires désobligeants, et totalement infondés de cet inconnu sur son physique, et ses techniques de drague, Nuala se décida à prendre la parole. « Vous vous êtes échappés d'un asile, c'est ça ? Vous vous droguez, ou un truc du genre ? » Sa question était rhétorique évidemment. La réponse serait très probablement négative, et la directrice artistique de Be It ne savait pas si elle devait s'en sentir soulagée, ou s'en inquiéter. Ce gars avait réellement un problème dans sa tête – une ou deux araignées au plafond, minimum ! Faisant fonctionner son cerveau à la puissance maximale pour qu'il la laissa tranquille, elle prit rapidement conscience que cela ne serait probablement pas aisé, et si elle aurait souhaité utiliser la raison pour laquelle il avait échoué sur elle aussi violemment, elle n'avait aucune idée de ce dont il s'agissait. Persuadée qu'elle n'aurait pas la paix, elle rangea avec soin ses affaires, et se redressa, adressant quelques derniers mots à la personne qui avait réussi à ruiner sa pause déjeuner – et la convaincre de nouveau que se restaurer à proximité du bureau était la meilleure chose à faire. Elle ne lui laissa donc pas le temps de lui répondre, et enchaîna, ne cherchant même pas à dissimuler l'exaspération dans sa voix. « Ce fut particulièrement désagréable de te rencontrer, et à jamais. » Elle attrapa son sac qu'elle posa sur son épaule, et tourna les talons. Elle fit quelques pas, et se ravisa. Il l'avait agacée, grandement, et il y avait bien longtemps que Nuala n'avait pas eu l'occasion d'être la détestable peste qu'elle savait être – une semaine, au moins ! « Oh, et d'ailleurs ! » Elle se rapprocha, et s'accroupit pour être au niveau du jeune homme, serrant les jambes en lady qu'elle était. « J'espère que en effet, l'occasion que vous cherchiez ne se reproduira pas. Les gens comme toi ne méritent pas de réaliser des exploits. Aussi ridicules soient-ils. »

Cette fois-ci, elle fit demi-tour, et pour de bon. Elle n'avait sincèrement aucune idée, pas la moindre piste, sur l'exploit que cette idiot pensait pouvoir réaliser, mais c'était soit totalement impossible, soit quelque chose de profondément débile. Ce n'était pas qu'elle n'avait pas conscience qu'il était probablement moins idiot qu'il le semblait – Nuala le lui souhaitait en tout cas, ne serait-ce que pour les enfants qu'il aurait peut être dans le futur – mais elle n'avait aucune envie de faire un effort pour se montrer objective, ni même conciliante par rapport à une personne pareille. Rageant, elle sortit son Blackberry qui vibrait dans sa poche. Sa secrétaire se fit incendiée comme rarement c'était le cas, puis se fut le tour de son assistante. N'étaient-elles donc pas capable de passer d'elle pendant deux heures ? Elle n'avait plus qu'à retourner au travail, complètement agacée, sans plus avoir le temps de se détendre. Mais avant, elle avait vraiment besoin de prendre quelque chose de chaud – sans qu'elle ne sache pour quoi, les boissons chaudes avaient un effet positif sur ses nerfs, le café mise à part naturellement. Elle s'arrêta donc à un stand de snack qui se trouvait à l'intérieur du parc pour prendre un thé au citron avant de retourner au travail. Mais apparemment, il était dit que le jeune homme ne la laisserait pas tranquille. Passant sa main sur son visage, Nuala pria pour cette scène ne soit qu'un rêve ridicule. Cela restait totalement probable, un tel personnage pouvait parfaitement être le fruit de son imagination. Mais il était inutile d'espérer. C'était bel et bien la réalité.
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Message(#) Sujet: Re: faites la mouche, pas la guêpe ▷ NUALA. faites la mouche, pas la guêpe ▷ NUALA. EmptyMar 19 Juil 2011 - 22:48

« Vous vous êtes échappés d'un asile, c'est ça ? Vous vous droguez, ou un truc du genre ? » Un large sourire amusé s’imposa sur le visage d’Hareton. Les gens avaient tous ce même foutu esprit étroit. Dès que l’on chamboulait un peu leur quotidien morne et sans intérêt, c’est qu’il y avait forcément un problème quelque part. La drogue et la folie étaient bien sûr les choix proposés le plus couramment. L’alcool avait pas mal de points au compteur également. Mais jamais un seul être ne s’était dit que le problème venait de lui. Jamais personne n’avait trouvé le courage de dire à Hareton qu’il était aussi normal que n’importe qui. Certes ses idées ne faisaient pas toujours l’unanimité, certes il parlait beaucoup trop et avait des réactions étranges mais… Et alors ? La vie donnait à chacun l’occasion de vivre pleinement ce qu’il était, alors, pourquoi lui reprocher de ne pas être simplement trop bien encré dans une routine ? Souvent, ça l’agaçait, à vrai dire. D’entendre qu’il avait ci ou là et que, quoi qu’il réponde de toute façon, l’avis de la personne était déjà forgé. Par pur esprit de contradiction et pour son bien être personnel, il avait une réponse toute prête à ce genre de question. Réponse qu’il ne se gêna pas à offrir à la blondinette. « Je suis possédé. Tu sais, les démons, les esprits… Ils contrôlent mon corps et tout. C’est pas évident tous les jours. » En prononçant ses mots il avait agité la tête de droite à gauche, en signe de profonde consternation. Mais à ne pas douter que c’était surtout la jeune qui le consternait. Il n’avait jamais supporté les airs profondément blasé et hautain que certaines dames de la haute s’imaginait en droit de devoir appliqué. Et peu importe ce qu’était cette insupportable demoiselle, elle l’agaçait. Profondément même. Il l’observa ranger ses précieuses petites affaires avec un amusement non feint. Cette fille avait vraiment l’air tiré à quatre pincettes, d’un ennui mortel ! « Ce fut particulièrement désagréable de te rencontrer, et à jamais. » Hareton plaça sa main sur son cœur, adopta une moue tristounette et laissa briller une lueur indéchiffrable dans ses yeux. « Outch. Touché ! » Avait-elle sérieusement imaginé que ces petites réprimandes pouvait lui faire quelque chose ? A lui ? Il s’appelait Hareton Blitswick, pas mère Teresa. Et encore, même la bonne mère n’aurait jamais eu le courage de supporter un être aussi détestable que devait l’être cette garce. Parce que le jeune homme avait beau tout ignorer d’elle, l’image qu’il en avait était si vivace dans son esprit qu’il était persuadé de ne pas se tromper. « Oh, et d'ailleurs ! » Hareton soupira, complètement désabusé. Quoi encore ? Elle s’approcha de lui et s’accroupit pour atteindre sa hauteur. Amusé, Hareton laissa glissé son regard sur les jambes de la demoiselle. Mince, pas de petite culotte à l’horizon ! « J'espère que en effet, l'occasion que vous cherchiez ne se reproduira pas. Les gens comme toi ne méritent pas de réaliser des exploits. Aussi ridicules soient-ils. » Hareton ouvrit la bouche pour former un grand « O » qu’il voulait authentique avant de déclarer, sauvage : « Je t’emmerde, pétasse ! » Et il la regarda s’éloigné, ravi d’être débarrasser de cette insupportable mégère. À tout juste la vingtaine, fallait qu’elle se prenne pour bobonne ? C’est que ça devenait con, les femmes, en vieillissant !

Mais alors qu’Hareton avait décidé de reparti à la pêche à l’abeille, son esprit n’était plus hanté que par cette vilaine garce. Il entendait sa voix lui susurrer des atrocités et il voyait son visage lui faire d’horrible grimace. Pas de doute, elle avait tout ruiné. Alors, Hareton avait décidé de filer la belle. Ecoutant vainement ce qu’elle pouvait bien dire à son téléphone portable. Ca ne l’intéressait pas de toute façon, il voulait juste… trouver le moment propice pour partir à la charge. Et ce fut pile au moment où la demoiselle réquisitionna son thé au citron, qu’il lui sauta dessus. Au sens propre du terme, malheureusement. Il lui sauta dessus et l’enlaça de ses bras, en hurlant : « OH CHERIIIIIIIIIIE ! » Lui collant un tas de baisers baveux dans le cou. Il avait bien sur risqué ce sursaut brusque pour que le choc provoque un léger déversement du contenu de son gobelet. Ce qui finit par arriver. Faussement confus, le jeune homme posa sa main sur sa bouche. Il quémanda au vendeur quelques serviettes et avec un appui tout particulier, il n’hésitait pas à éponger le thé qui avait maladroitement tâché le décolleté de la demoiselle. « Oh je suis désolé mon amour, je ne voulais pas. Laisse-moi essuyer tout ça ! C’est que tu m’as tellement manqué tu comprends ? » Portant son regard sur le vendeur, il lui offrit une grimace un peu gêné avant de déclarer : « C’est ma copine. On sort ensemble depuis… Oh, ça fait combien de temps ma petite butineuse de miel ? C’est une vraie abeille vous savez, elle pique ! » A défaut d’avoir trouvé la bonne bestiole, il se contentait de jouer avec celle qu’on lui avait mis entre les mains. Mais qui s’appliquaient toujours à éponger le liquide jaunâtre. Il allait se manger une gifle, certainement… oui, et alors ?
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Message(#) Sujet: Re: faites la mouche, pas la guêpe ▷ NUALA. faites la mouche, pas la guêpe ▷ NUALA. EmptyMer 20 Juil 2011 - 15:06


Nuala avait eu tôt fait d'oublier l'incident. Elle avait des choses bien plus importantes à penser, et si elle se rendait parfois compte que cela lui faisait parfois oublier qu'elle était encore en âge de prendre du repos, ou de râler parce qu'il y avait trop de travail et que le soleil lui donnait envie d'aller à la plage, son poste à responsabilité lui faisait rapidement passer l'envie. De toute façon, ce n'était jamais quelque chose qu'elle avait particulièrement apprécier depuis qu'elle s'était mise à travailler. Cela venait sans aucun doute des valeurs que lui avaient inculquées ses parents. Chez les Parker, si la vie familiale avait son importance lors des réceptions mondaines, et le dimanche, ce n'était pas le cas le reste du temps. Non, ce qui comptait, c'était la réussite professionnelle, et donc par conséquence, la taille du compte en banque. Au début, lorsqu'elle était plus jeune, Nuala n'était pas réellement d'accord avec cela. Elle préférait s'amuser, tomber amoureuse, faire une nuit blanche alors qu'il y avait cours le lendemain, ou qu'elle devait travailler au secrétariat de l'entreprise de ses parents. Mais petit à petit, les choses avaient changé, et la jeune femme avait fini par se mettre à penser comme ses parents. C'était un tort, peut être. Mais ses parents avaient vécu ainsi, et n'étaient pas malheureux. Ils étaient même plutôt heureux. Ce n'était certes pas la vie dont la Nuala adolescente rêvait, mais maintenant qu'elle était adulte, elle était plus réaliste, et savait qu'il fallait souvent faire un choix entre vie personnelle et vie professionnelle ; déterminée à ce que sa vie soit symbole de réussite – pour ses parents, en partie, mais aussi pour elle, parce que être maître de son avenir était quelque chose qu'elle aimait particulièrement -, elle avait donc choisi de se consacrer à sa vie professionnelle plutôt de prendre le risque de chercher le grand amour pour ne jamais le trouver. Si il lui tombait dessus, tant mieux. Mais sinon, elle ne s'en portait pas plus mal. Certaines fois, oui, cela lui manquait. Et peut être aurait-elle du donner sa chance – une vraie chance – à Trent lorsqu'il en était encore temps, mais son départ lui avait prouvé que l'on ne pouvait compter que sur soi-même. Ainsi, la vie qu'elle menait à l'heure actuelle, aussi critiquable soit-elle, aussi déplaisante puisse-t-elle paraître aux yeux de certains, convenait parfaitement aux aspirations de la jeune femme, ce qui ne l'empêchait pas de s'accorder une porte de sortie. Ainsi, il n'apparaît absolument pas surprenant que la jeune femme soit déjà plus concentrée sur la couverture du magasine dont elle avait en charge le coté « artistique » que sur cet individu particulièrement dérangeant qu'elle souhaitait ne plus revoir – ou plus exactement, ne plus interagir avec lui, peu lui importait qu'il se trouve dans son champ de vision.

Elle déposa les quelques billets permettant de payer son thé, et attrapa le gobelet humant l'odeur de citron qui en dégageait. Cependant, à peine les effluves étaient-elles parvenues à ses narines que, pour la seconde fois en à peine un quart d'heure, une masse fut projeter sur elle – ou se projeta. Elle n'eut cependant pas le temps de dire « ouf » que la voix déàj bien trop familière de l’énergumène rencontrée précédemment : « Oh Chériiiiiiie ! » Naturellement, il ne trouva rien de mieux de renverser le gobelet rempli du liquide brûlant sur la jeune femme qui ne se gêna pas une seule seconde pour renverser le peu de contenu qu'elle avait su préserver de la chute sur son entrejambe. C'est sans ménagement, aucun, qu'elle le repoussa lorsqu'il commença à l'embrasser dans le cou, et le regard noir qu'elle lui jeta ne laissait aucun doute : Nuala n'était vraiment pas d'humeur à jouer – pas avec un abruti pareil en tout cas. Pourtant, encore une fois, elle n'eut pas le temps de dire quoique ce soit qu'il enchaînait déjà, ne se gênant apparemment pas pour toucher le décolleté de la demoiselle. Cet individu avait sincèrement un problème, et si il pensait qu'il avait la moindre chance de la séduire ainsi, il se fourvoyait à un point qu'il n'imaginait même pas. Et si il pensait la voir se démonter, ou lui donner ce qu'il attendait – soit sans doute une esclandre -, il se trompait tout autant. Passant les mains autour de son cou, non sans enfoncer ses ongles dans sa peau, un sourire attendri se dessina sur le visage de Nuala. « Oh, mais arrête mon petit bourdon, voyons. Tu vas me gêner. » La jeune femme se retourna vers les autres, plus pour s'assurer qu'il n'y avait personne qu'elle ne connaissait réellement dans les parages qu'autre chose d'ailleurs, et continua dans le rôle que lui avait attribué le jeune homme. « Vous ne trouvez pas qu'il ressemble à un bourdon avec ses poignets d'amour ? Un bon gros petit bourdon ! » Associant le geste à la parole, la jeune femme pinça sans ménagement aucun le gras qui enrobait l'inconnu, avant de le prendre dans ses bras pour lui asséner un coup qu'elle espérait fatale sur ses parties génitales. Elle fit mine de quitter l'endroit avec lui, et sentant les regards tourné vers elle, Nuala décida de faire payer encore un peu ce crétin. Bien fort, elle s'exclama : « Bon, je dois y aller mon chéri hein. On se voit ce soir ? » Elle s'approcha du jeune homme, et si les gens y percevraient sûrement un baiser passionné, la jeune femme n'avait posé ses lèvres sur celle de ce diable uniquement afin de pouvoir lui mordre la langue jusqu'au sang.
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Message(#) Sujet: Re: faites la mouche, pas la guêpe ▷ NUALA. faites la mouche, pas la guêpe ▷ NUALA. EmptyJeu 28 Juil 2011 - 14:44

Dans une image simple et réaliste, on pouvait qualifier Hareton Blitswick de boulet accroché à votre cheville. Une fois qu’on se le mettait à dos, impossible de s’en débarrasser. Il était ainsi. Non pas qu’il était véritablement intéressé par votre existence insignifiante, mais disons qu’il prenait un plaisir évident à vous rappeler qu’il était toujours en son pouvoir de vous faire perdre votre temps. De vous emmerder jusqu’à l’énervement maximal et surtout, de devenir fidèle comme une ombre. Une ombre farceuse et imprévisible. Pas de bol pour la blondinette, il avait décidé qu’elle serait sa nouvelle cible. Et généralement, les cibles qu’il désignait se rappelaient toujours de lui. La jolie tache sur son chemisier devait d’ailleurs permettre un joli souvenir. Sauf que, bien entendu, il n’avait pas imaginé se retrouver avec l’entre jambe mouillé. La chaleur du liquide le poussa à se mordre la langue et à sourire de manière tout à fait crispé, comme si de rien n’était. Il n’allait certainement pas la faire gagner à ce petit jeu, même pas en rêve. Alors qu’elle le repoussait, Hareton repartait dans sa folle aventure avec des répliques plus que douteuses. Et alors qu’il espérait voir les choses tournées mal, juste pour s’amuser un peu, il fut surpris de voir que la jeune femme vint enrouler ses bras autour de son cou. Et le petit sourire qui se dessina sur ses traits le fit se raidir. À moins qu’il ne s’agissait du résultat des ongles de la jeune femme entré étroitement en contact avec sa peau ? « Oh, mais arrête mon petit bourdon, voyons. Tu vas me gêner. » En toute hypocrisie, il lui offrit un charmant petit sourire, digne d’un fervent utilisateur de Colgate. Et alors qu’elle se tournait vers les personnes à proximité, Hareton fronça les sourcils. Il était soudain persuadé qu’il regretterait le petit jeu qu’il avait instauré lui-même. Quoi qu’il en soit, il ne se laisserait pas démonter pour autant, elle pouvait dire ou faire ce qu’il voulait, elle n’allait pas gagner aussi facilement. « Vous ne trouvez pas qu'il ressemble à un bourdon avec ses poignets d'amour ? Un bon gros petit bourdon ! » Sauf ça peut-être. Pincer ses poignets d’amour sans ménagement et clairement insinué qu’il était gros, c’était le pompon ! Il n’était pas gros. Oh, certes, ce n’était pas le moins épais des hommes mais de la à dire. Hareton eu un sourire jaune avant de dire à son tour : « Elle rigole hein. J’ai une vraie taille de guêpe. » Toujours jouer dans le même registre était une preuve, selon lui, qu’il pouvait avoir un humour d’intello. Ou quelque chose dans le genre, en tout cas. Mais c’était Hareton, un rien aurait suffit à le rendre intelligent tant il prenait un malin plaisir à se faire passer pour le con de service. Et alors qu’elle le serait dans ses bras pour ajouter une touche plus douloureuse à leur rencontre, Hareton se contenta de sourire amusé. Deux fois en une journée qu’on lui écrabouillait les bijoux de famille ! Heureusement qu’il avait de la résistance et que le tout était devenu pratiquement insensible à ce genre de pratique. Pratiquement hein. Il n’en était pas moins agacé pour autant. Et alors qu’ils s’éloignaient main dans la main, voilà qu’elle essayait de mettre fin à leur rencontre ! « Bon, je dois y aller mon chéri hein. On se voit ce soir ? » Et il dut bien admettre qu’il fut surpris de la voir s’approcher de lui pour coller es lèvres tout contre les siennes. Et puis le charmant mélange de langue ne dura même pas une fraction de seconde qu’il sentit une douleur lancinante s’abattre sur son pauvre bifteck. Il la repoussa alors, laissa une petite larme couler le long de sa joue tant la douleur était vive. Un sourire faussement ému apparu alors sur ses traits. Il allait se servir de cette larme de crocodile pour surprendre la jeune femme et lui faire perdre toute crédibilité. Et pour la première fois de sa vie, il fit quelque chose qu’il ne se serait jamais pensé capable de faire… il posa un genou au sol, prit la main de la demoiselle entre ses doigts (qu’il serra avec un peu trop de vivacité d’ailleurs) et le regard humide, il la regarda longuement. Si les autres ne verraient que la beauté du geste, elle pourrait clairement lire l’air de satisfaction qu’il affichait uniquement pour elle. « Ma guêpe tropical, mon abeille des îles, mon papillon acidulé… veux-tu… » Il se tut quelques instants, histoire de faire mijoter le suspens. Mais pas suffisamment longtemps pour lui donner le temps de répartie ou de mettre court à sa petite mascarade. « OH PITIE, DIS OUI POUR LA PARTOUZE ! » A cet instant précis, il aurait donné n’importe quoi pour que l’une des connaissances de la jeune femme débarque et entende cette conversation personnelle. Personnelle mais toutefois crié à la foule ! Hareton se redressa et faisant mine de déposer un baiser dans son cou, c’est lui qui sortit les dents cette fois. Et alors qu’il s’écartait quelque peu, il ne relâchait pas la prise qu’il avait sur les mains de la blondinette. Il serrait si fort que ses mains en devaient bleues. Bien fait ! « Je sais que tu avais aimé ça la dernière fois – cette cochonne, vous savez – et puis là, je nous ai trouvé une vraie baraque à frites ! Quand je lui ai montré ta photo, elle était déjà entrain de la lécher. Sérieux, tu peux pas refusé. Je sais que t’en meurs d’envie. Alors, au diable le boulot ! ON RENTRE. (elle nous attend nue sur le canapé…) » Parfois murmure, parfois criarde, la voix d’Hareton n’avait cessé de se faire à la fois public et intime pour offrir à son public une grande scène de théâtre.
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Message(#) Sujet: Re: faites la mouche, pas la guêpe ▷ NUALA. faites la mouche, pas la guêpe ▷ NUALA. EmptyJeu 4 Aoû 2011 - 22:33


En agissant de la façon dont elle l'avait fait, Nuala s'était attendue à ce que le jeune homme comprenne rapidement qu'elle n'avait aucune intention de se laisser faire, qu'il ne s'en tirerait pas aussi facilement, et donc qu'il pouvait, en terme correct, aller voir ailleurs si elle était. Cependant, cela semblait avoir eu l'effet contraire. Soit cela avait été une erreur stratégique de la part de Nuala car ce dernier souhaitait se venger, soit il était tout simplement pire qu'il ne le pensait, et prenait cela à la rigolade du début à la fin et pensait que cela amusait la belle blonde. Ce qui en réalité était totalement l'inverse. Elle n'avait rien contre ce genre de jeu de rôle en soit, mais ce n'était pas son truc. Elle n'avait jamais aimé particulièrement avoir le regard des autres sur elle, mais encore moins lorsqu'ils ne s'agissaient aucunement de respect, ou d'admiration. Voir les autres se retourner sur soi et murmurer sur son sillage pouvait se révéler flatteur lorsqu'on la reconnaissait en tant que directrice artistique de Be It, mais dans un contexte comme celui, cela l'agaçait plus qu'autre chose. Etre l'animation du village, très peu pour elle ! Elle regrettait sincèrement d'avoir pris la peine de répondre à ce dernier, et de ne pas l'avoir tout bonnement ignoré – ou même carrément de ne pas avoir demandé de l'aide aux gens se trouvant à ses cotés en affirmant que celui-ci avait tenté de l'agresser, même si ce n'était pas littéralement le cas. Elle le laissa faire lorsqu'il s'agenouilla devant elle, et le regarda d'un regard noir. Si il envisageait de la demander en mariage devant tout le monde, elle se ferait un plaisir de refuser – il n'en aurait probablement que faire, mais cela serait toujours ça de pris ! Il ne voulait pas non plus qu'elle s'envole pour Vegas immédiatement ?! Cet homme était complètement timbré – et devait apparemment avoir une vie particulièrement ennuyeuse pour qu'il ne trouve rien d'autre à faire que de faire chier des gentilles filles comme... oui, bon, des filles comme Nuala. Mais si croyait qu'elle se laisserait emporter dans une telle histoire, il se fourvoyait profondément. Comprenant qu'il ne la laisserait pas tranquille, elle avait bel et bien l'intention de s'échapper à la moindre occasion. Lorsqu'il hurla « oh pitié, dis oui pour la partouze » dans ses oreilles, et de manière à ce que tout le monde entende, elle ne put s'empêcher d'écarquiller les yeux. Elle devait avouer s'attendre à tout sauf à ça. En d'autres circonstances, elle aurait probablement explosé de rire, mais si elle se laissait aller ainsi, il aurait l'impression d'avoir gagné, et elle aurait encore plus de difficulté à s'extirper d'une telle situation. A vrai dire, eut-il été à son goût et un chouilla plus aimable, le jeune homme aurait peut être eu une réponse positive à sa question, mais il s'agissait là de quelque chose que la jeune femme était bien loin d'imaginer avec une telle personne – pourtant, cela ne serait pas sa première fois. Elle enfonça ses ongles dans la peau de sa main lorsqu'il planta ses crocs dans son cou, et ne se gêna pas pour le pousser sans aucun ménagement. La première fois qu'elle ferait une fois qu'elle aurait semé ce malade mental serait de se désinfecter toutes les parties de son corps qu'il avait touché – elle envisageait même d'utiliser de la javel pour nettoyer l'intérieur de sa bouche – ou de l'alcool à 90° degrés, tiens !

Elle attendit qu'il finisse son laïus, et décida d'employer les grands moyens. Elle aurait naturellement préféré que les choses se passent plus calmement et sans menace aucune, mais elle avait l'intime conviction qu'elle n'arriverait à rien avec un être dépourvu de cerveau. Elle se jeta alors dans ses bras, pour ne pas attirer plus de regards et en espérant que les passants, et les personnes se trouvant au parc se lasseraient du « spectacle » qui se déroulait devant leur yeux. Elle lui dit alors de manière à cela ne soit audible que pour ce dernier, mais de manière claire et distincte : « Ecoute moi bien, petit merdeux. Je n'ai pas de temps à revendre, et encore moins pour quelqu'un comme toi. Tu t'ennuies, tu ne sais pas quoi faire de ta vie. C'est ton problème, pas le mien. Alors je vais être extrêmement claire, et j'espère que tu comprendras que je suis sincère et que je n'hésiterai pas une seule seconde malgré ton cerveau quasi-inexistant. » Elle le sera un peu plus contre lui, agrippant de manière bien trop brutale son cou. « Soit tu me laisses tranquille, et tu peux retourner à tes occupations de gamin et moi à ma vie d'adulte, soit tu continues, et je me mets à hurler si fort que tout le monde se demandera ce qu'il va se passer. J'inventerai une histoire, n'importe laquelle, mais personne ne te laissera m'approcher, et peut être même que si tu m'agaces encore plus que je ne le crois possible, j'inviterai une histoire capable de te faire passer une nuit en prison. » Elle se recula alors, désormais libérée de tout contact avec ce dernier. Elle jeta un coup d'oeil aux environs, et aperçut une voiture de police qui passait par là. « Capiche ? » dit-elle dans un italien dénué d'accent. Sans lui laisser le temps de répondre, elle profita de la présence d'un groupe non loin d'elle pour le traverser, et se diriger vers la rue. En deux minutes, elle était dans un taxi, libéré de cet énergumène, et prête à retourner au travail.
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