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 N°1593 - La conscience professionnelle ...

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N°1593 - La conscience professionnelle ... Vide
Message(#) Sujet: N°1593 - La conscience professionnelle ... N°1593 - La conscience professionnelle ... EmptySam 7 Mai 2011 - 22:45


N°1593 - La conscience professionnelle ... Noahclo


Il devait être aux alentours de 21 heures ce soir là lorsque Goldie avait claqué la porte derrière elle, n'en faisant qu'à sa tête et espérant certainement frustrer Noah en lui montrant une fois de plus à quelle point elle jouissait de son droit à sortir et à écarter les cuisses à tout va alors que lui se devait de rester enfermé à la maison comme le stipulaient les closes totalement partiales et injustes du contrat qui les unissait l'un a l'autre. Seulement voilà, contrairement à ce qu'elle semblait croire, il existait encore au monde des choses que Goldie Stewart ne pouvait ni prévoir, ni empêcher. Des choses ou, en l'occurence, plutôt des idées qui, une fois introduites dans un esprit aussi sauvagement agacé et avide de vengeance que celui de Noah, prenaient des airs de promesses malsaines et parfaitement immorales ...

Ah qu'il était content de la voir la blondasse de service se faire la malle et abandonner pour la soirée son double à la peau satinée et aux courbes monnayables ! Mesquinement, il adorait l'idée que ce fut grâce à l'absence d'une Goldie qui cherchait à le rendre jaloux en sortant qu'il pourrait mener à bien le plan complétement tordu qu'il avait prémédité depuis le soir où boucle d'or s'était cru plus maline que lui en usant d'ultimatums pour l'avoir à sa merci. En représailles, il comptait bien lui démontrer qu'elle était loin d'avoir atteint le statu de reine du monde et tyran si terrifiant que personne n'oserait jamais lui tenir tête. Et quoi de mieux pour ramener cette sale garce sur Terre que de frapper directement là où ça fait mal, à savoir dans son entourage proche ? S'il doutait que Goldie ait jamais été disposée à aimer quelqu'un d'autre qu'elle-même, il avait toutefois pu dénoter que certaines personnes semblaient attirer plus aisément sa sympathie que d'autres. Il avait bien évidemment pensé à Austin et à toutes les crasses que la naïveté d'un enfant aurait pu lui permettre, mais le côté " proie " facile de la cible n'avait absolument rien d'excitant et il connaissait assez la mère du garnement pour savoir qu'elle l'accablerait d'avoir choisi son fils comme bouc émissaire alors que ce dernier ne savait prétendument pas se défendre (à savoir que mordre et essuyer ses crottes de nez sur les gens ne faisait de toute évidence pas partie d'une stratégie défensive aux yeux de Goldie ...).

Plus ambitieux dans sa perfidie, il avait reporté son choix sur l'autre habitante de la maison. Cléo. Une Cléo qui, ce soir là, précisément, semblait jouir de l'un des rares jours de repos dont elle disposait entre deux semaines bien remplies à se faire culbuter par tout le monde et n'importe qui (à cette pensée, Noah ne put réprimer un sourire méprisant et se dit qu'elle et Goldie s'étaient trouvé un magnifique point commun). Une Cléo qui - il le savait - s'avérait être l'amante de Goldie en plus d'être une pute et une sacrée emmerdeuse ... Une Cléo, donc, qui cumulait tous les atouts de la victime idéale et vers la chambre de laquelle son pas aérien et confient l'amena à se rendre. Lorsqu'il fut face au battant, il prit la peine de frapper mais n'attendit pas qu'on lui réponde pour ouvrir (après tout, personne ne respectait son intimité dans cette baraque de fous, il ne voyait donc pas pourquoi il aurait été seul à faire preuve de savoir vivre en communauté).

« Hey la catin, j'ai à te parler ! » Attaqua-t-il d'entrée de jeu en pénétrant les lieux avec insolence.
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Message(#) Sujet: Re: N°1593 - La conscience professionnelle ... N°1593 - La conscience professionnelle ... EmptyMar 10 Mai 2011 - 14:49



Noah & Cléo
N°1593 - La conscience professionnelle ... Sans_t53

La conscience professionnelle.



Après l'histoire avec Boris, Cléo avait finit par réussir à obtenir deux soirs de suite sans bosser auprès de son mac. Il avait fallut batailler, mais il avait finit par accepter. Après tout, il n'avait pas trop envie qu'on abîme sa marchandise. Ce n'était pas avec un œil et une jambe en moins qu'elle participerait à son enrichissement -comme s'il avait encore besoin d'argent...- ce fut donc avec le moins d'humanité possible qu'il accepta sa demande. Cléo était véritablement soulagée. De plus, depuis combien de temps n'avait-elle pas pu souffler ? Elle préférait ne même pas y penser tant ça remontait à loin. La veille, elle s'était donc couchée de bonne heure et avait dormit d'une traite une nuit entière. Bon sang ce que ça pouvait faire du bien ! Dormir longtemps, l'esprit tranquille et pouvoir se lever tôt et profiter d'une journée entière. Et pas seulement d'un après-midi ! Cette nuit là, son esprit s'était envolé auprès d'Enzo, son petit garçon. A quoi ressemblait-il maintenant ? Est-ce qu'il avait été adopté par une nouvelle famille ? Est-ce qu'il se souvenait d'elle ? Qu'est-ce qu'il faisait à cet instant ? Était-il heureux ? Bref, des milliers de questions étaient venues assaillir son esprit, mais ce fut cependant sur un note joyeuse qu'elle s'endormit, se concentrant sur les souvenirs heureux qu'elle avait avec lui. Deux ans d'un bonheur sans faille, et qu'importe tous les tordus qui lui étaient passés dessus ! Enzo était l'homme de sa vie, et elle ferait tout pour que jamais il ne devienne comme eux. Enfin, sauf qu'à présent elle n'avait plus sa garde. Alors tous ses beaux espoirs tombaient à l'eau. Et elle pouvait juste se souvenir de lui, rien de plus.

Aujourd'hui, elle avait décidée de ne rien faire. Et ça, c'était jouissif ! Trainer au lit, prendre une heure pour déjeuner, se prélasser dans un bain brûlant plein de mousse, regarder un peu la télévision, lire beaucoup, et finalement ne rien faire avec de la musique en fond sonore. Le pied ! Tout ça en sachant qu'elle n'aurait pas à travailler ce soir non plus. C'était tout simplement... merveilleux ! Et en à peine deux jours, Cléo y avait déjà prit goût. Le réveil du lendemain allait être dur. Très dur. Comme si tout ceci n'était qu'un rêve et que demain ce serait le retour à la réalité. Il serait brut, violent. Mais Cléo ne voulait pas y penser pour le moment. Elle profitait de l'instant présent, ne se projetant pas une minute en avant afin de savourer au maximum. Toute la journée, elle avait prit soin d'éviter Noah qui trainait dans les parages lui aussi. Ne lui adressant pas un seul regard, ni une parole, elle n'avait pas eu l'envie aujourd'hui de lui faire payer sa présence dans cette maison. Non, aujourd'hui c'était sa journée, rien qu'à elle. Et qu'importe que ce gamin prétentieux lui pollue l'atmosphère. Elle préférait passer l'éponge pour la journée. Et il avait intérêt à en faire de même, elle voulait être tranquille. Tout au long de la journée, il lui ficha la paix également. Une trêve qui cependant, ne dura pas éternellement. Malheureusement pour Cléo d'ailleurs. Si elle avait su ce qui l'attendait, je peux vous dire qu'elle lui aurait empoisonné sa fichue eau minérale ! Goldie était passée à la maison dans la journée, et avait offert un peu de son temps à Cléo, le temps de bavasser autour d'un café. Une discussion sans grand intérêt, quelques bavardages de filles quoi. Mais ça faisait toujours plaisir à Cléo qui adorait chaque seconde passée aux côtés de la belle blonde. Il suffisait de l'entendre rire pour retrouver le sourire et avoir la sensation d'être capable de déplacer une montagne. Mais Noah était venu assombrir cette vie si parfaite en prenant la place de compagnon de ce qu'elle estimait être SA Goldie. Elle en avait assez qu'on vienne lui piquer ce qui la rendait heureuse. Bien heureusement, Goldie n'avait jamais arrêté ce qui les unissait, et c'était tant mieux. Et depuis, Noah payait. Le truc, c'était qu'il était du genre super pénible et avait décidé comme ça qu'il allait se venger de ce que lui faisait Cléo ! Non mais, quelle blague ! Personne ne lui avait donné cette autorisation.

La soirée était déjà bien avancée et Goldie était repartie on ne sait où, mais ce n'était pas très difficile de deviner ce qu'elle comptait faire de sa nuit. Cléo avait prit un dîner rapide et était remonté dans sa chambre. S'installant à son bureau, là, nostalgique, elle extirpa d'une pochette une enveloppe déjà ouverte. Elle soupira avant d'en extraire la lettre. Une lettre d'Alfie, qu'il lui avait envoyé quelques temps après son départ. Elle pencha la tête sur le côté, mélancolique. Le vieil homme lui manquait bien plus qu'elle ne l'aurait imaginé. Il avait été si bon avec elle... Son cœur se serra alors qu'elle avait de plus en plus l'impression qu'un rigolo là-haut s'amusait à la torturer. Et quoi ? Il n'aimait pas les prostituées Dieu peut-être ? Enflure. Cléo fronça les sourcils, contrariée. Ce fut au même moment qu'on frappa à sa porte. Elle eu à peine le temps de réagir que déjà la porte s'ouvrait brusquement. Cléo sursauta et relâcha la lettre. Noah ! Bon sang mais il était dingue de lui faire peur comme ça. « Hey la catin, j'ai à te parler ! » Pardon ??! Cléo écarquilla yeux, outrée par ses paroles et son comportement grossier. Elle se leva précipitamment et s'avança vers lui, le regard noir et les traits tirés. Il y avait vraiment des baffes qui se perdaient par-ici ! Ce mec n'avait aucun respect et il commençait à sérieusement lui taper sur le système. Depuis quand il pouvait rentrer comme ça dans sa chambre et l'appeler par un nom aussi dénigrant ? D'une voix sèche elle répondit : « Tu sais c'qu'elle te dis la catin ? » Elle posa sa main droite sur son épaule et le repoussa en arrière, lui faisant largement comprendre qu'elle voulait qu'il s'en aille de là. « Dégage de ma chambre Noah, retourne donc te maquiller et t'admirer au lieu de m'emmerder. » Dieu, si tu m'entends : foudroie-le d'une crise cardiaque ! Promis, je viendrais à l'église dimanche.



hj : ta bannière est trop belle mon panda, je suis impressionnée *o*
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Message(#) Sujet: Re: N°1593 - La conscience professionnelle ... N°1593 - La conscience professionnelle ... EmptyMer 11 Mai 2011 - 22:49

hj : merci <3 faite spéchialement for you baïbi !
Tu m'excuses si c'est court, c'est pour le suspens 8D


Face à l'expression on ne peut plus fermée du visage de Cléo, Noah afficha une indifférence assumée et revendiquée. A quoi s'attendait-elle exactement ? A ce qu'il déborde de respect, de prévenance et de petits soins pour la garce qu'elle était avec lui ? A croire qu'en plus d'être une salope faite pour aller de paire avec Goldie, elle jouissait aussi d'une stupidité à la Stewart. Ces filles là et leur façon de croire que tout leur était dû ... elles le faisaient doucement rigoler. « Tu sais c'qu'elle te dis la catin ? » Peu impressionné par son ton rebelle et la façon qu'elle avait de le pousser avec ses petits bras pour le faire reculer, Noah lui accorda un sourire mauvais tout en la laissant croire qu'elle arriverait aussi facilement à se débarrasser de lui. « Dégage de ma chambre Noah, retourne donc te maquiller et t'admirer au lieu de m'emmerder. » « Oh mais c'est prévu, t'inquiète pas pour ça ... » Répliqua-t-il en dégageant la main de la jeune femme d'un mouvement d'épaule adroit afin de regagner le terrain qu'il avait perdu en reculant sous son impulsion, « Mais pas avant d'avoir eu ce que je suis venu chercher ! » De plus en plus mesquin, le sourire de Noah passa du rictus mauvais à l'expression carnassière.

Préférant tourner au tout du pot pour encore mieux apprécier le moment où la révélation frapperait cette connasse de plein fouet, il la contourna et alla s'asseoir sur son lit sans y avoir été invité. Là, comme en préméditation du coup bas qu'il s'apprêtait à lui faire, il dandina sur place et haussa les sourcils d'un air appréciateur. « Moelleux ton matelas ... J'en déduis qu'il n'y a donc que moi qui me suis vu refourguer un lit dur et froid. Décidément, le sens de l'hospitalité de Goldie m'étonnera toujours. » Sur cette ironie grinçante, il attrapa l'oreiller de la belle et en renifla l'odeur, sans aucune gêne et sans aucun respect pour les limites de sa vie privée. « Alors ? La forme tonight ? » Hypocrite à souhait, il remit le coussin en place et s'allongea de tout son long sur la couette de façon à provoquer l'exaspération la plus profonde qui soit chez Cléo ; son but étant de l'irriter et / ou de la dégoûter le plus possible avant de laisser s'abattre le couperet sur sa nuque délicate.

Installé comme un pacha et brillant d'une arrogance rare, il ne se dérangea pas pour la détailler d'un air condescendant et parfaitement insupportable, le nez levé, les lèvres légèrement pincées en signe de supériorité et les bras négligemment relevés derrière la tête pour lui assurer un confort sans égal. Comme chez lui le mec !
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Message(#) Sujet: Re: N°1593 - La conscience professionnelle ... N°1593 - La conscience professionnelle ... EmptyMar 17 Mai 2011 - 4:20

HJ : aucun chouchiii ! du coup, c'est court aussi ^^

Cléo en avait croisé des abrutis dans sa vie, oh ça oui ! Elle en voyait défiler toute une ribambelle chaque soir. C'était un véritable carnaval qu'elle ne pouvait que reluquer de l'extérieur, ne prenant aucun plaisir à y participer. Mais Noah, c'était autre chose encore. C'était pas tant qu'il la dégoûtait, qu'il lui donnait envie de vomir ou même qu'il lui donne des envies suicidaires. Mais voyez-vous, c'était presque pire que ça. Cet homme -c'était un homme ?- était certainement l'être le plus insupportable et le plus méprisable qui puisse exister. Une erreur de la nature, voilà tout. Qu'il aille au diable ! Cléo ne pouvait plus se le voir en peinture, elle en avait ras-le-cul de le voir trainer tout le temps dans les pattes de Goldie, à jouer le bon petit toutou amoureux. A chaque fois qu'elle le croisait elle s'électrifiait, devant toujours prendre sur elle pour ne pas se laisser aller à ses pulsions et lui raser ce qui lui servait de cheveux. A croire que son père, trop ivre avait sauté une brebis et que de cet ignoble union était né Noah. Rien que de penser son nom, elle avait l'impression qu'on lui tailladait la bouche. Maudit bouclé ! Enfin bref. Ignorant ses airs condescendants, Cléo le repoussait comme elle pouvait, désireuse de le voir disparaitre de sa chambre. Ils avaient réussit à s'éviter toute la journée, il n'allait pas venir foutre en l'air ce plaisir maintenant tout de même ? Sadique ! « Oh mais c'est prévu, t'inquiète pas pour ça ... » Railla-t-il, visiblement fier de lui. Cléo soupira, exaspérée et agacée. Il retira sa main d'une impulsion rapide de l'épaule et Cléo laissa tomber son bras le long de son corps, le toisant avec insistance. « Mais pas avant d'avoir eu ce que je suis venu chercher ! » Comment ça ? Qu'est-ce qu'il était venu chercher ? Rien ne lui appartenait ici ! A moins qu'il se décide enfin à révéler la fille qui sommeillait en lui et que pour ça, il avait besoin de lui emprunter quelques robes... Cléo ne pu s'empêcher de pouffer à cette idée, visualisant sans mal Noah dans une jolie robe blanche à fleurs. Trop mignonne. Mais le sourire mesquin qu'il affichait lui remit rapidement les idées en place. Non, il n'était certainement pas là pour faire son coming out... Alors quoi ? Qu'est-ce qu'il avait encore inventé cet illuminé ?

Noah lui faussa alors compagnie pour aller rejoindre SON lit sur lequel il posa ses sales fesses. Cléo fulminait, non mais oh ! Il se prenait pour qui celui-là ? Elle s'en arracherait presque les cheveux tant il la poussait à bout, avec cette façon d'être à l'aise de partout. Elle s'approcha de lui d'un pas précipité, prête à lui empoigner le tee-shirt pour le tira de là et le foutre à la porte. Mais il ne lui en laissa pas le temps : « Moelleux ton matelas ... J'en déduis qu'il n'y a donc que moi qui me suis vu refourguer un lit dur et froid. Décidément, le sens de l'hospitalité de Goldie m'étonnera toujours. » S'interrompant dans son approche, Cléo le fixa, silencieuse. Une seconde, deux secondes, trois secondes... Et la brune éclata de rire. Il le faisait exprès ou quoi ? Calmant ses moqueries, Cléo déposa ses deux mains sur ses hanches et elle s'adressa à lui comme on s'adresse à l'idiot du village : « De un, ça peut pas te faire de mal, fillette. Et de deux, n'oublie pas que tu t'es invité ! On avait pas besoin que môsieur le mannequin ramène sa sale gueule ici. T'as que c'que tu mérites. » Au moins, ça avait le mérite d'être clair comme ça. Et voilà que maintenant monsieur se découvrait de nouvelles lubies ! Cléo fronça les sourcils et grimaça alors qu'il se mettait à renifler son oreiller. C'était les origines animales qui remontaient, aucun doute ! « Alors ? La forme tonight ?. » Euhh.. pardon ? Cléo cligna des yeux et tiqua, pas certaine d'avoir bien entendu. OK, alors là, ça sentait vraiment le coup foireux. Elle plissa des yeux, affrontant son regard avec dédain et méfiance. Quoi ? Il était en train de planquer un truc sous son lit, une boule puante ou une connerie du genre et il essayait de gagner du temps ? A bout de nerfs, Cléo se précipita vers lui et s'empara d'un oreiller avant de le rabattre sur son visage horripilant. Qu'importe ce qu'il voulait, il allait déguerpir et en vitesse ! Le tirant par le t-shirt, elle lâcha entre ses dents : « Dégage de là Dickers ! Dégage, dégage, dégage ! Ou je te jure que ça va mal terminer. » Cléo n'avait pas d'idées précises en tête, mais ce qu'elle ne savait pas... C'était que d'une façon ou d'une autre, cette soirée allait mal se terminer. Qu'elle le veuille ou non...
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Message(#) Sujet: Re: N°1593 - La conscience professionnelle ... N°1593 - La conscience professionnelle ... EmptyMer 18 Mai 2011 - 15:23

Les moqueries de Cléo glissèrent sur Noah comme l'eau sur un parapluie. Son mépris pour la jeune femme était tel que rien de ce qu'elle pouvait dire ou faire n'aurait jamais le mérite de l'atteindre au point de le blesser ou de le faire se remettre en question. Bien au contraire, plus elle s'évertuait à souffler sur les braises de sa mesquinerie à grands coups de crasses quotidiennes, plus il s'amusait à lui rendre la monnaie de sa pièce, oubliant bien vite qu'elle lui rendait la vie infernale au profit d'une jubilation puérile mais réconfortante directement stimulée par l'idée de lui rendre au double ce qu'elle lui infligeait injustement. Foncièrement - et ce depuis qu'il avait deviné que c'était la jalousie qui expliquait les actes de la jeune femme - il en était même venu à se dire qu'il n'y était pour rien si Goldie avait préféré marcher dans son jeu et s'encombrer de lui plutôt que de rester bien sagement avec son clone au cheveux bruns. Cette brave Cléo n'était apparemment pas aimée à la hauteur de l'affection qu'elle portait à Goldie, preuve de plus que la blonde narcissique se moquait bien du bonheur des autres, y compris de celui de ses ami(e)s proches. Voir la jalousie de Cléo la pousser à toutes ces bassesses l'emplissait de joie et le confortait toujours plus dans son idée qu'il n'y avait sous ce toit que des nymphomanes bien trop obnubilées par leur nombril pour se rendre compte que leur comportement leur faisait de l'ombre l'une à l'autre en plus de faire souffrir celle des deux qui, visiblement, acceptait moins bien que l'autre les travers de sa colocataire d'amour. Ce qu'elle pouvait être triste leur romance en demi teinte. Triste et risible, il en souriait aussi bien intérieurement qu'extérieurement !

Lorsque Cléo se rapprocha, furieuse, pour lui écraser l'oreiller sur la face et lui tirer sur le t-shirt, Dickers se débattit de façon à s'assurer qu'elle ne puisse pas mener à son terme ce prémisse de tentative d'assassinat par asphyxie ! Mourir des mains d'une pute n'était décidément pas le genre de mort à laquelle il pouvait consentir. L'idée de tirer sa révérence jeune après avoir commis bon nombre d'excès et faire un beau cadavre avait toujours fait naître des étoiles dans ses yeux d'adolescent adepte des coups d'éclat et de l'extravagance, mais savoir qu'on puisse associer sa disparition à l'œuvre d'une trainée enragée, ah ça non ! Pas question. « Dégage de là Dickers ! Dégage, dégage, dégage ! Ou je te jure que ça va mal terminer. » Rebelle, Noah se redressa et rendit à Cléo le regard noir qu'elle lui lançait. Saloperie, elle l'avait décoiffé, il en était presque certain ! « Dis donc ... » Reprit-il d'une voix qu'il s'efforça de rendre la plus onctueuse possible pour laisser deviner que l'heure de la grande révélation approchait à grands pas, voire même qu'elle venait d'être précipitée par cet acte qu'elle ne manquerait certainement pas de regretter par la suite (il y veillerait). « On t'a connu moins farouche que ça Ofersen ... Je me demande ce que ton mac penserait de la façon que tu as de traiter les clients potentiels ... »

Silence. Dévoilant un sourire carnassier, Noah laissa le temps au neurone unique de Cléo d'assimiler le sous-entendu puis, comme pour s'assurer qu'elle ne passe pas à côté de la menace - mais aussi et surtout pour lui montrer très clairement qu'il n'avait pas confiance en son intellect qu'il prenait plaisir à sous-entendre comme étant limité, il expira de la poche arrière de son jean une liasse de billets bien fournie qu'il lui passa sous le nez avec morgue et suffisance. « Et je me demande aussi ce que tu pourrais me faire d'agréable pour une somme pareille ... » Mima-t-il de réfléchir d'un air qui se voulait évasif et insultant puisqu'il accessoirisait à lui tout seul l'être qu'était Cléo.
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Message(#) Sujet: Re: N°1593 - La conscience professionnelle ... N°1593 - La conscience professionnelle ... EmptyLun 23 Mai 2011 - 15:04




Noah se débattit alors qu'elle lui écrasait l'oreiller sur le visage, désireuse de le faire taire à jamais. Si seulement il pouvait aller s'étouffer avec son égo sur-dimensionné et leur foutre la paix ! Bon sang, elles étaient si bien sans lui, pourquoi avait-il fallut qu'il vienne tout gâcher ce malotru ? Pourquoi n'était-il pas allé emmerder quelqu'un d'autre, il devait bien en avoir des tas des filles qui seraient folles de joie à l'idée de jouer les petites amies parfaites. Alors pourquoi Goldie ? Et pire encore, pourquoi être venu s'installer dans LEUR nid. Cléo avait toujours vu cette maison comme un bras protecteur. Ici, rien ne pouvait lui arriver, rien ne pouvait l'atteindre. Elle pouvait se laisser aller au bonheur aux côtés de la plus merveilleuse des femmes, sans que personne ne les regarde, ne les juge ou ne vienne briser ça. Et il avait fallut que Noah débarque et fasse tout voler en éclat. Elle le détestait comme il ne pouvait même pas imaginer ! A chaque fois qu'elle avait l'impression d'aller mieux, quelque chose finissait toujours par la contrarier et lui retirer ce petit bout de répit. Et là, plus qu'une fatalité il avait prit l'apparence d'un homme. Ce qui finalement n'était pas plus mal puisqu'elle pouvait se venger et passer ses nerfs sur lui -si on omettait le fait qu'il lui rendait toujours la pareille le bougre !

Noah finit par se redresser sur le lit, se dégageant de son emprise et la fusillant du regard. Oh il pouvait bien lui lancer tous les regards qu'il voulait, ça ne lui faisait ni chaud ni froid ! Il finirait bien par ne plus supporter cet enfer et s'en irait un jour ou l'autre, et peut-être même plus rapidement qu'il ne le pensait ! Il faudrait qu'elle parle sérieusement avec Goldie, ce parasite ne pouvait rester éternellement bon sang. « Dis donc ... » Le ton qu'il employa la calma, réveillant en elle une soudaine méfiance. Elle s'était attendu à des protestations, des insultes, des menaces, n'importe quoi histoire d'alimenter la situation qui dégénérait progressivement. Et au lieu de ça... il restait très calme, concentré même. Interloquée, Cléo croisa ses bras sur sa poitrine et le toisa, presque anxieuse. Elle sentait que quelque chose allait lui tomber sur le coin de la gueule, mais elle n'imaginait pas encore l'ampleur de la chose. « On t'a connu moins farouche que ça Ofersen ... Je me demande ce que ton mac penserait de la façon que tu as de traiter les clients potentiels ... » Cléo manqua de s'étouffer en entendant ses derniers mots. Plaçant une de ses mains en bas de sa gorge, elle reprit son souffle et le dévisagea, quasi choquée. Lui ? Un client potentiel ? Non mais alors là, même pas en rêve ! Enfin, d'une certaine façon tous les hommes étaient des clients potentiels (et les femmes aussi soit disant passant), mais jamais elle n'irait fait la moindre galipette avec lui. Il pouvait toujours crever la gueule ouverte. Reprenant son souffle, Cléo échappa un petit rire nerveux et rétorqua sèchement : « Va t'faire foutre Dickers ! Tu poseras jamais tes sales mains sur moi. »

Mais c'était sans compter l'obstination de Noah à lui pourrir véritablement la vie. Il se redressa du lit et extirpa de sa poche arrière une sacré belle liasse de billet, qui en temps normal l'aurait largement contentée. Mais là, elle n'en voulait pas de son argent. Elle mima une grimace de dégoût et le regarda, outrée. Il n'était pas sérieux là quand même ? « Et je me demande aussi ce que tu pourrais me faire d'agréable pour une somme pareille ... » Cléo se crispa, plantant un regard froid et agressif dans le sien. Les traits tirés et la mâchoire crispée, elle n'arrivait pas à croire ce qu'il se passait. Il serait prêt à se "sacrifier" lui aussi, juste pour l'emmerder de façon ultime ? Car il n'était pas difficile à deviner qu'il ne pourrait jamais faire pire que ça pour la mettre à bout. Sa respiration prenait de la vitesse et elle siffla entre ses dents : « Je sais pas. Je pourrais peut-être t'attraper par les cheveux et venir éclater ton si "beau" visage contre cette vitre là-bas. Mais ça tu sais, je peux le faire gratuitement, c'est pas un problème. » Sa voix était sèche et glaciale, signe qu'elle n'appréciait pas du tout la tournure que prenait les choses. Et puis d'abord, comment savait-il qu'elle avait un mac ? C'était pas écrit sur son front ! Elle pouvait très bien être à son compte, il y en avait des tonnes des prostituées sans mac... L'idée qu'il connaisse Pride lui fit froid dans le dos. Elle imaginait déjà ce qui risquait de lui arriver si Pride apprenait qu'elle refusait des passes aussi généreuse que celle de Noah. Son regard s'affola un instant avant de s'assombrir à nouveau. Elle attrapa Noah par le col de son t-shirt et colla son front contre le sien, les traits déformés par la colère, les sourcils froncés : « T'as intérêt à très vite te sortir cette idée de la tête Noah ! Tes billets, tu les prends et tu vas t'acheter un rouge à lèvre avec d'accord ?! Moi, tu me fiches la paix ! » Elle avait planté son regard dans le sien, le toisant avec méprit et dégout. Ce mec était véritablement la pire des merdes sur cette terre. Elle n'en revenait pas qu'il ose aller aussi loin, vraiment pas...


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Message(#) Sujet: Re: N°1593 - La conscience professionnelle ... N°1593 - La conscience professionnelle ... EmptyMer 1 Juin 2011 - 21:54

L'outrage et la grimace qu'il pouvait lire sur le visage de Cléo avaient un goût d'ascendance délicieusement délicat aux yeux de Noah qui, plus suffisant que jamais, se para de son air hautin pour la toiser histoire de bien lui montrer qui était le chef et qu'il ne plaisantait pas. Le sourire mesquin - voire même sadique - qui déformait ses traits d'icône glamour laissait entrevoir toute la perfidie du sale gosse que les objectifs des photographes n'arrivaient jamais à saisir. Là, dans cette chambre, avec cette liasse de billets à la main et en train de rappeler à Cléo qu'elle n'était rien d'autre qu'une pute, Noah renouait superbement avec l'adolescent tyrannique qu'il avait été jadis.

« Je sais pas. Je pourrais peut-être t'attraper par les cheveux et venir éclater ton si "beau" visage contre cette vitre là-bas. Mais ça tu sais, je peux le faire gratuitement, c'est pas un problème. » En parfaite opposition avec le ton glacial de la jeune femme, le rire arrogant et moqueur de Noah s'éleva dans l'ambiance électrique qu'avait provoqué sa révélation fracassante. Le fait de la voir entrer dans une colère noire et redoubler d'agressivité ne faisait qu'accroitre son envie de la pousser encore un peu plus à bout et le confortait dans son idée qu'il avait trouvé la parade idéale pour parvenir à ses fins. Même lorsqu'elle l'attrapa par le col et colla son front au sien, Noah ne se départit pas de sa superbe. « T'as intérêt à très vite te sortir cette idée de la tête Noah ! Tes billets, tu les prends et tu vas t'acheter un rouge à lèvre avec d'accord ?! Moi, tu me fiches la paix ! » « Oh non non non ... » Commença-t-il d'une voix aussi mielleuse qu'irritante tout en attrapant l'un des poignets de Cléo afin de lui faire lâcher prise. « Tu vois ma poule, fallait pas me chercher. Parce que quand on cherche Noah Dickers, on le trouve. Et crois-moi, ce soir, tu vas me trouver ... » Agrémentant son sous-entendu salasse d'un regard qu'il s'efforça de rendre le plus pervers possible dans le but malveillant de la dégouter d'avantage, il lui servit un énième sourire carnassier et se laissa retomber en position assise sur le lit d'où il la regarda en adoptant une attitude à la fois satisfaite et méprisante.

« Allez, fais ton travail ! J'en veux pour mon argent, tu me connais, je suis " le dernier des connards " (si si, j'insiste sur le terme, je t'ai entendu le dire à Goldie) et j'adore me plaindre, alors si tu ne mets pas de cœur à l'ouvrage je n'hésiterai pas à faire savoir à ton employeur que tu bâcles tes prestations ... » Immonde, il tapota du plat de la main la place libre à côté de lui comme pour inviter son ennemie à gentiment s'y assoir pour mieux le déshabiller et faire honneur à son métier de marie couche toi là.
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Message(#) Sujet: Re: N°1593 - La conscience professionnelle ... N°1593 - La conscience professionnelle ... EmptySam 4 Juin 2011 - 16:29




Cléo avait de sérieuses envies de meurtre à cet instant. Lui coincer la tête sous l'oreiller et l'étouffer jusqu'à ce que mort s'en suive. Oh oui, c'était tout ce à quoi elle aspirait à cet instant, alors qu'il la toisait avec cet air condescendant, satisfait de la tournure que prenait les choses, parfaitement conscient qu'il allait gagner cette bataille. Et c'était certainement la bataille la plus sournoise qu'il ait mené jusqu'à aujourd'hui. Cléo en avait la nausée. Comment pouvait-il oser s'abaisser à ça ? Se servir de son boulot pour l'emmerder ! C'était tellement bas... Même elle n'aurait jamais osé s'abaisser à pareille chose. Cet homme n'avait donc pas la moindre once de morale ? A croire que non. Dégoutée, elle le regardait de haut en bas, ne trouvant pas les mots pour décrire à quel point il pouvait la répugner à cet instant. Et qu'importe qu'il soit bel homme, il lui donnait envie de vomir, voilà tout.

Perdant son sang froid -enfin, elle l'avait perdu depuis un moment déjà- elle commença à sérieusement s'énerver contre lui, refusant de se laisser faire aussi facilement. Peut-être que si elle montait un peu le ton ou des choses dans le genre, il finirait par laisser tomber. Oui, après tout peut-être disait-il ça uniquement pour la pousser à bout mais n'avait pas vraiment l'intention de faire ce qu'il sous-entendait. C'était possible, non ? A croire que non. Son rire arrogant face à sa "menace" ne fit qu'accroître sa colère aveuglante. Elle se mordit violemment la lèvre inférieure dans le but de son contrôler au maximum. Mais elle ne pu se retenir bien longtemps et finit par s'approcher de lui de façon précipitée et s'empara de son col, venant coller son front au sien, lui conseillant de vite oublier cette sordide idée. Et lui, il restait là à sourire, pleinement satisfait. Enfoiré ! Mais quel enfoiré ! Et Goldie qui n'était pas là pour la tirer de ce mauvais pas... Et dire qu'elle avait enfin eu une nuit tranquille ! Il allait tout gâcher. Pire encore puisque ça se passerait dans sa chambre, dans son lit. Il allait souiller son intimité, salir le peu de dignité qui lui restait encore, briser cet espace de réconfort. Elle le haïssait plus que jamais, il n'avait même pas idée. Pour elle, il venait d'aller trop loin. Il n'était plus question d'un petit jeu stupide et agaçant, il le payerait. Elle ne savait pas encore comment, ni quand, mais il le payerait et cher.

« Oh non non non ... » Souffla-t-il de la façon la plus insupportable qu'il soit, tout en attrapant son poignet pour qu'elle le lâche. Ne le quittant pas du regard, elle se laissa faire néanmoins, desserrant ses doigts de son col et se redressant pour éloigner son visage du sien. Sa mâchoire tremblait de colère et elle le dévisageait, redoutant ses paroles. « Tu vois ma poule, fallait pas me chercher. Parce que quand on cherche Noah Dickers, on le trouve. Et crois-moi, ce soir, tu vas me trouver ... » Salaud, salaud, salaud !! Cléo se détourna un instant, lui présentant alors son dos, tandis qu'elle se passait une main fébrile sur le visage, les paupières closes. Comment pouvait-on être aussi pourri bon sang ? Ça dépassait les limites de l'entendement ! Même dans le pire de ses cauchemars elle n'aurait imaginé une telle chose. Elle se retourna finalement vers lui, à présent tiraillée entre colère et désespoir, réalisant qu'il ne plaisantait absolument pas, et qu'elle était coincée. Il s'était à nouveau assit sur le lit, affichant à présent un regard et un sourire malsain, à la limite de la perversion. Absolument immonde. « Crève. » Souffla-t-elle au bord de la crise de nerf.

« Allez, fais ton travail ! J'en veux pour mon argent, tu me connais, je suis " le dernier des connards " (si si, j'insiste sur le terme, je t'ai entendu le dire à Goldie) et j'adore me plaindre, alors si tu ne mets pas de cœur à l'ouvrage je n'hésiterai pas à faire savoir à ton employeur que tu bâcles tes prestations ... » Pourri jusqu'au bout le Noah hein ? Elle le toisa un instant, toujours debout à quelques pas du lit, secouant la tête de gauche à droite et relevant légèrement la lèvre supérieure en signe de mépris. Il savait qu'il avait le pouvoir, qu'elle ne pouvait rien faire contre lui cette fois-ci. La simple idée de lui donner du plaisir la rendait littéralement dingue. Mais elle n'avait plus le choix. Pourquoi diable Goldie l'avait-elle ramené sous leur toit ?! Elle poussa un long soupire agacé, et nerveuse elle déclara finalement : « Dommage pour toi, j'suis pas vraiment en forme ce soir, j'suis sûre que ta main gauche t'aurais procuré plus de plaisir. » Cléo refusait de se donner à fond pour lui. Il allait l'avoir elle, c'était déjà beaucoup trop à ses yeux. Elle grimpa alors sur le lit, lui poussant le torse pour qu'il s'allonge entièrement sur les draps. Une jambe de chaque côté de son corps, elle fit lentement glisser son haut, dévoilant une peau dorée et une poitrine soigneusement tenue par un soutien-gorge en dentelle noire. Jetant son débardeur plus loin, elle se pencha au-dessus de lui et glissa ses lèvres jusqu'à son oreille pour lui susurrer : « Un conseil ma grande... je ne dormirais plus que d'une oreille dorénavant si j'étais toi. » Joignant le geste à la parole, elle se mit à lui mordiller le lobe de l'oreille. Et ce n'était pas l'envie de le lui arracher qui manquait.

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Message(#) Sujet: Re: N°1593 - La conscience professionnelle ... N°1593 - La conscience professionnelle ... EmptyMer 8 Juin 2011 - 1:13

Le fait de voir Cléo lui tourner le dos dans une attitude qui laissait clairement deviner qu'elle cherchait par ce moyen à cacher son trouble et à reprendre contenance ravit Noah à un point inimaginable. Chaque centimètre carré de son sourire Colgate étiré pour l'occasion semblait hurler en silence un " CRÈVE-TOI MÊME, CONNASSE ! " vengeur et libérateur. Après tout ce qu'elle lui avait fait subir et toutes les fois où elle était passée derrière Goldie pour enfoncer le clou afin de s'assurer que chaque seconde de sa vie sous ce toit serait un enfer sur Terre, il n'avait aucun scrupule et aucun remord à faire voler en éclats la paix intérieure qu'elle devait certainement avoir réussi à trouver grâce à ce jour de congé. Calculateur et mesquin, il n'aurait même pas nié avoir attendu qu'elle se trouve effectivement dans sa chambre pour venir dégueulasser sa soirée, car l'idée qu'elle puisse repenser tous les soirs à ce qu'il lui ordonnait de faire dans son propre lit, chaque fois qu'elle irait se coucher, lui était particulièrement délectable. Il adorait et adorerait encore s'imaginer cette vipère tourner et retourner entre ses draps, sans parvenir à trouver le sommeil une fois ce lieu jusqu'alors personnel et dépourvu de souvenirs douloureux souillé par sa présence et par tout ce qu'il se voyait déjà lui faire ; non pas par envie libidineuse, mais bel et bien par perversité et par méchanceté. Oh oui, il comptait bien laisser son emprunte en ces lieux, si profondément gravée dans la fibre du matelas que tous les lavages du monde ne parviendraient jamais à effacer le souvenir de ses bassesses ...

« Dommage pour toi, j'suis pas vraiment en forme ce soir, j'suis sûre que ta main gauche t'aurais procuré plus de plaisir. » « Je suis droitier. » Répondit-il avec insolence, sans même chercher à la contredire ou quoi que ce soit, bien conscient qu'entrer dans le rôle du pervers ne ferait que la dégouter encore un peu plus, or c'était précisément ce qu'il recherchait. Aussi ronronna-t-il de suffisance et de satisfaction lorsqu'elle l'obligea à s'allonger avant de lui grimper dessus. Pour tout avouer, il y avait même quelque chose de particulièrement excitant à l'idée de voir cette pourriture féminine renier tout son écœurement et toute sa haine afin de lui donner ce qu'il exigeait d'elle ...

Sans une once de malaise ou de culpabilité, il la regarda se défaire de son haut et profita qu'elle se penche à son oreille pour poser ses mains de part et d'autre de sa taille, conscient que les frissons provoqués par ce geste n'étaient pas tant des frissons de désir que des frissons de dégoût. « Un conseil ma grande ... je ne dormirais plus que d'une oreille dorénavant si j'étais toi. » Après avoir émit un rire moqueur et remonter ses mains le long du dos de la jeune femme, Noah profita que sa joue fut juste à portée de bouche pour la lécher copieusement et ce manière complétement obscène. « Si tu savais où tu peux te le mettre ton conseil, trainée ... » Roucoula-t-il d'une voix aussi sensuelle que méprisante en faisant claquer l'une des bretelles de son soutien-gorge contre sa peau douce et satinée qu'il prendrait grand plaisir à salir et à couvrir de ses caresses malveillantes, cela se lisait dans son regard vengeur. « Sois bonne et tais-toi. »
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Message(#) Sujet: Re: N°1593 - La conscience professionnelle ... N°1593 - La conscience professionnelle ... EmptyLun 20 Juin 2011 - 21:49




Le moins que l'on puisse dire, c'était que Noah avait vraiment réussit son coup. Cléo avait beau jurer vengeance, elle ne voyait pas ce qu'elle pourrait lui faire qui l'atteindrait autant que ce qu'il était en train de lui faire. Demander de l'aide à Goldie pourrait s'avérer être une excellente idée puisque la jolie blonde en savait d'avantage sur Noah qu'elle. Mais voilà, Cléo n'avait pas franchement envie d'aller lui répéter ce qui allait se passer dans cette chambre souillée. Déjà parce que ça la mettait extrêmement mal à l'aise, et puis parce qu'elle ne voulait pas emmerder Goldie avec ça. Elle devait déjà avoir suffisamment de choses à gérer, pas la peine d'en remettre une couche. Et pourtant, ce n'était pas l'envie qui manquait... Mais après tout, peut-être que Noah se grillerait tout seul, allant se vanter auprès de la maitresse des lieux de l'horreur qu'il avait accomplie. Ce qui faciliterait aisément la tâche à Cléo ainsi, et elle espérait sincèrement que la jeune blonde ne laisserait pas passer un tel acte et qu'elle le punirait comme elle ne l'avait encore jamais fait. C'était tout ce qu'il méritait. Alors que la brune s'approchait du lit, elle lui lança que sa main gauche aurait été plus efficace qu'elle pour sa libido cette nuit. Ce à quoi il répondit avec un sourire suffisant et provocant qui donnait à la prostituée des envies de meurtre de plus en plus prononcées : « Je suis droitier. » IDIOT ! Elle le fusilla du regard, signe que ça ne l'amusait pas du tout et qu'il pouvait se garder ses répliques stupides et horripilantes. Grimpant sur le lit, elle l'obligea à s'allonger alors qu'elle s'installait au-dessus de lui. Son simple regard suffisait à la rendre folle de rage. Il l'a regardait comme si elle n'était qu'un objet, une chose qui lui permettait d'accéder à la vengeance suprême et qu'il en était fier. Terriblement fier. Pas besoin d'être un expert pour voir que la situation l'amusait fortement et qu'il y trouvait une satisfaction perverse. Noah était un pourri, Cléo l'avait toujours su, mais elle n'avait jamais imaginé que ce soit à ce point.

Se penchant jusqu'à son oreille, les mains masculines du mannequin se posèrent sur sa taille et un long frisson lui parcouru l'échine. Elle dû se retenir pour ne pas s'emparer de ses mains et les dégager rapidement de son corps. Il l'a dégoûtait. Ce mec était tout simplement abject et Cléo ne comprenait toujours pas pourquoi Goldie l'avait ramené sous son toit. Il semblait clair que Noah n'était pas du genre à cacher son jeu. Il était on ne peut plus franc pour ce qui était d'exprimer sa véritable nature. Et c'était d'ailleurs un véritable supplice au quotidien. Enfin bref. Cléo creusa le dos dans un signe de défense incontrôlé, comme pour tenter de se défaire de son emprise physique. Lui murmurant une douce menace, le bouclé ne trouva rien de mieux à faire que d'émettre un rire moqueur qui eu le don de l'exaspérer encore plus qu'elle ne l'était déjà. Qu'y avait-il de plus horrible que quelqu'un qui ne vous prend pas au sérieux et qui vous ri au nez ? En tout cas, pour Cléo c'était une torture psychique. Cléo se mordit la lèvre inférieure avec rage, pour ne pas éclater de colère. Elle se redressa légèrement alors qu'il remontait ses mains le long de son dos. Cléo resta interdite face à ce geste, ne voulant pas trop lui procurer le plaisir de la voir devenir complètement dingue à cause de son esprit malsain et tordu. Mais elle n'était pas au bout de ses peines. Elle sentit alors la langue du jeune homme contre sa joue et aussitôt, elle se redressa complètement en grimaçant et essuya sa joue en lui jetant un regard emplit de dégout. Il se prenait pour un chien ou quoi ? Elle fronça les sourcils, les lèvres retroussées par le mépris qu'elle éprouvait à son égard. « Si tu savais où tu peux te le mettre ton conseil, trainée ... » Il fit claquer l'une de ses bretelles de soutien-gorge contre sa peau et Cléo sursauta très légèrement avant de donner un petit coup d'épaule pour se débarrasser de sa main. our un chien ou quoi ? Elle fronça les sourcils, les lèvres retroussées par le mépris qu'elle éprouvait à son égard. « Entre nous, je ne suis pas sûre que la plus trainée des deux soit moi. » Elle resta immobile quelques instants, le toisant avec dédain et haine, le regard animé d'une flamme violente. our un chien ou quoi ? Elle fronça les sourcils, les lèvres retroussées par le mépris qu'elle éprouvait à son égard. « Sois bonne et tais-toi. » Enfoiré. Cléo plissa les yeux en signe de mécontentement avant de passer à la suite des choses, préférant ne plus rien dire pour le moment. De toute façon, elle était en position de faiblesse, quoi qu'elle dise, ça ne changerait rien. Dans des gestes un peu brusques, elle retira le t-shirt de Noah, ne prenant même pas la peine de laisser son regard profiter de son torse parfaitement dessiné. Qu'est-ce que ça pouvait lui foutre très franchement ? Rien. Rien du tout, du tout même ! Continuant la séance déshabillage, Cléo ne faisait pas franchement d'efforts pour rendre les choses excitantes ou agréables. Elle retira leur jean respectif avec désintérêt et rapidité, comme si elle voulait vite en finir avec ça. Se retrouvant tous les deux en sous-vêtements, Cléo lâcha alors sur un ton ferme : « En tout cas je te préviens, hors de question de m'embrasser ! Je refuse. » La brune posa un regard déterminé et insistant sur Noah, bien décidée à ne pas céder sur ce point là. Elle n'embrassait jamais ses clients, cela avait une valeur trop sentimentale pour elle et elle tenait à préserver ça, encore un peu au moins. Après ça, elle laissa ses mains effleurer la peau claire de son torse alors que ses lèvres partaient du creux de sa nuque pour descendre jusqu'à la bordure de son caleçon qu'elle s'affaira à retirer lentement. Elle était tendue et n'avait qu'une envie : qu'ils en terminent au plus vite.

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Message(#) Sujet: Re: N°1593 - La conscience professionnelle ... N°1593 - La conscience professionnelle ... EmptyVen 24 Juin 2011 - 14:41

Cléo avait bien raison d'avoir des doutes quant au fait de ne pas être la plus trainée des deux personnes qui se trouvaient dans la pièce. Les intentions de Noah étaient claires, il comptait bien la baiser d'une manière volontairement opposée à tout ce qui aurait pu lui permettre de le qualifier de gentleman. Aussi, il y avait fort à parier pour que le principal responsable de l'appellation " sexe sale " qu'on donnait parfois à la prostitution ne soit pas Cléo, mais bel et bien lui, le client d'un soir aux intentions particulièrement malveillantes. S'il s'était tout d'abord persuadé que lui faire prendre du plaisir à cette relation la dégouterait encore plus d'elle-même de par le fait qu'elle ne pourrait pas en garder qu'un mauvais souvenir, Noah s'était vite rendu à l'évidence que pour lui procurer quoique ce soit d'agréable il pouvait toujours courir. Apparemment, la haine que Cléo lui vouait n'avait rien à envier à celle que lui-même éprouvait envers elle, si bien qu'aucun plaisir n'était à attendre d'un rapprochement, même purement physique. Et pourtant ... Il était prêt à se faire violence, quitte à ne bander que pour la perspective de la faire profondément (pardonnez l'expression XD) chier ! Mesquine, sournoise, affreusement culottée, cette façon de faire lui correspondait bien, Noah n'en éprouverait aucun honte, il y avait mûrement réfléchi et n'y voyait aucun problème. Jouant son rôle de salaud jusqu'au bout, il n'hésita pas à pousser des " humm " de plaisir à son ponctuer chacun des gestes que la jeune femme faisait pour les déshabiller par des " grrr " volontairement provoquant. Clin d'œil et œillades concupiscentes restaient ses meilleurs alliés pour rebuter Cléo, il le savait et en jouer, satisfait à l'idée qu'elle soit forcée de continuer son œuvre tout en ayant à se faire violence pour supporter le contact de leurs peaux à demi-nues.

« En tout cas je te préviens, hors de question de m'embrasser ! Je refuse. » « On est d'accord sur ce point, je ne partage pas ma salive avec toi, dieu seul sait où ta langue à pu trainer ... » Classe ... Et pourtant, Noah ne manqua pas de dédain pour agrémenter sa phrase d'un " hum " nasal particulièrement suffisant. Cependant, il se laissa faire lorsque Cléo entreprit de parcourir son corps du bout des lèvres et ne chercha pas à réprimer le petit sourire satisfait qui fendit son visage lorsqu'elle lui retira son sous-vêtement. En plaçant ses mains sur les épaules de la jeune femme pour l'empêcher de revenir à sa hauteur, il lui fit d'ailleurs clairement passer le message que sa prochaine gymnastique buccale se déroulerait sous la ceinture et, comme pour en rajouter une couche, il se plaça en position de pacha, les bras relevés derrière la tête en guise d'oreiller, pour se délecter du spectacle humiliant tout en étant à son aise. « Et range tes dents ! » Précisa-t-il, juste au cas où ...

Nul doute que ce Noah Dickers là était à des kilomètre du Noah de rêve que les magasines s’évertuaient à promouvoir auprès des nombreuses groupies, tous plus persuadées les unes que les autres qu’il était un homme parfait, bien comme il faut et surtout pas pervers. Preuve de plus qu’il ne fallait pas croire à tout ce que racontait la presse et qu’un sourire resplendissant pouvait cacher plus d’un vice ainsi que plus d’une personnalité particulièrement ignoble quand il s’agissait de rendre à ses ennemis tout le mal que ces derniers pouvaient lui faire. Pauvre Cléo, elle était si belle pourtant. Nul doute que si elle ne s’était pas montrée aussi garce, Noah aurait pu s’en faire une amie de choix. Peut-être même qu’il aurait été assez grand seigneur pour compatir au métier ingrat qui était le sien. Après tout, être une pute de rue c’était tellement moins classe que d’être une pute de podium comme lui …
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