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 N°1593 | You're mine

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N°1593 | You're mine Vide
Message(#) Sujet: N°1593 | You're mine N°1593 | You're mine EmptyLun 18 Avr 2011 - 22:14

You’re mine.

feat luke a. jessfiel and cléo ofersen
N°1593 | You're mine 14lly51N°1593 | You're mine 10qkp5j

C’est dans les environs de 5 heures du matin que Luke avait profité de la fraîcheur matinale pour s’introduire doucement dans la maison où il avait suivit Cléo Ofensen. Cette petite garce se croyait au dessus de ses responsabilités et surtout à l’abri. Elle lui avait fait gaspiller 6 mois. 6 mois de recherches intensives où il avait fait marcher ses relations pour savoir où cette prostituée avait bien pu s’enfuir. L’air mauvais, Luke fit le tour de la maison avant de s’infiltrer par la porte arrière qui étonnamment était déverrouillé. Tant mieux pour lui. Il n’aurait pas à casser une fenêtre pour entrer. Stoppant sa progression dans la maison qui semblait contenir plus d’une personne, Luke s’était renseigné pour savoir que Cléo s’était réfugier au sein d’un couple. Mais il en avait apprit d’avantage en creusant un peu plus. Allumant une cigarette, Luke fit quelques pas dans le salon observant quelques photographies d’un enfant qui n’était pas celui de Cléo. Le couple? Peut-être. Mais, il s’en foutait complètement. Il roula les yeux avant de s’écraser sur le canapé du salon et de mettre ses pieds sur les cousins moelleux. Pourquoi pas rendre hystérique les hôtes de maison en étant aussi insouciant et amusé de violer leur intimité. Luke prit son temps pour terminer sa cigarette qu’il écrasa dans une des plantes du salon. Cléo ne s’en ferait pas pour si peu. Après tout, elle lui devait beaucoup. Déjà, s’être payé sa tête. C’était déjà beaucoup. Et elle était chanceuse qu’il ne soit pas débarqué avec un flingue. Quoique ça aurait peut-être été amusant. Mais il n’avait pas besoin d’un objet aussi vulgaire pour voir la peur dans ses yeux. Une dizaine de minutes plus tard, après s’être ouvert une bière dans le frigo qu’il calla Luke décida qu’il lui avait donné assez de temps de sommeil pour aller lui faire une petite surprise. De toute manière, la patience n’était pas du tout son fort. À l’extérieur, il avait pu calculer grâce aux fenêtres et au mouvement quelle chambre était la bonne. Il préférait être surprit par elle en premier qu’un autre de ses colocataires, qu’il aurait sans doute frappé pour ne pas avoir été elle. Ou tout simplement, parce qu’ils étaient peut-être des complices. Et on ne jouait pas au con avec lui. Cléo allait l’apprendre puisqu’apparemment elle l’avait pas compris après toutes ses années à ses cotés. La main sur la poignée, Luke repoussa la porte doucement avant de la refermer derrière lui. Les yeux posés sur le lit, il se paralysa quelques secondes alors que pendant un moment il savoura de l’avoir retrouver après tous les efforts qu’elle avait déployé pour se sauver de lui. Le jeune homme contourna le lit tout en ne jeta aucun coup d’œil autour de lui. La chambre aurait pu composer des petits papillons roses qu’il s’en serait foutu. Il était là que pour une raison et cette raison était sous ses yeux à respirer lentement. Elle était presque paisible.

Silencieux comme une petite souris, il ne prit pas la peine de retirer ses vêtements ni ses souliers qu’il se faufila sous les draps aux cotés de la belle demoiselle endormie. Elle était presque trop belle quand elle était si vulnérable. Mais il la préférait en colère quand elle lui rappelait à quel point il la possédait. Rapprochant ses lèvres du cou de Cléo, Luke y souffla son souffle chaud avant de déposer sa main rugueuse sur la poitrine de Cléo puis de la faire glisser doucement vers son entrejambe. Presque décu de ne pas avoir le temps de jouer avec elle, Luke sentit qu’elle s’agitait doucement. Elle se réveillait et visiblement elle le prenait pour un autre. « Chutt.. Rendors-toi. Le cauchemar n’est pas terminé. » Murmura-t-il un sourire pervers sur le bord des lèvres. Aucunement prêt à relâché sa victime, il poussa plus fortement les choses alors qu’il glissa sa main sous ses sous-vêtements. Tout sourire à ce qu’elle ouvre les yeux pour le voir – Luke n’avait qu’une seule envie. Lui montrer qui était le patron. Et il n’attendait pas une faible réaction de la part de Cléo. Rien de mieux pour activer son envie d’elle. Son envie de la posséder et de lui faire faire tout ce qu’il avait envie.
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Message(#) Sujet: Re: N°1593 | You're mine N°1593 | You're mine EmptySam 23 Avr 2011 - 13:22



Luke & Cléo
N°1593 | You're mine Sans_t13

You're mine.





Assise dans le bureau de Pride, la jeune femme attendait qu'il termine de régler quelques affaires avant de lui donner sa part de la soirée. Cléo avait empochée 600$ cette nuit, mais il ne lui en resterait que 180 pour elle étant donné que Pride lui prenait 70% de ses revenus. Autant vous dire qu'elle avait les entrailles qui se déchiraient lorsqu'elle voyait la majorité de son argent partir entre les mains de cet homme qui en avait déjà tellement qu'il pourrait se confectionner une maison avec. Mais elle ne disait rien, car elle avait bien trop besoin de lui et de se protection. Enfin, jusqu'à présent il ne l'avait pas protégée de grand chose. Mais bientôt, il allait pouvoir lui montrer qu'il était bel et bien là pour veiller sur elle quand elle en avait besoin. Puis elle se leva, glissa son sac de sport sur ses épaules et sortit du club, récupérant sa voiture garée à quelques rues de là. Épuisée, salie, à bout de nerf, elle retourna chez elle. Il n'y avait personne cette nuit à la maison, Noah était on ne sait où et Goldie lui avait précisé qu'elle ne passerait pas la nuit là. Dommage, elle serait bien allé se glisser dans ses draps, à la recherche d'un quelconque réconfort. Ne prenant pas la peine d'allumer les lumières, elle monta directement à l'étage dans la salle-de-bain et se prit une longue douche brûlante. Comme si l'eau qui coulait sur son corps allait pouvoir la laver de tous ces hommes qui avaient touchés son corps. Se revêtissant d'un simple shorty et d'un débardeur noir, elle fila dans sa chambre sans prendre la peine de vider son sac -qui contenait ses habits de travail- et elle se glissa dans ses draps, ne rêvant que d'une chose : dormir.


Le sommeil ne tarda pas à venir et rapidement la belle s'en alla dans le monde mystérieux de son inconscient. Combien de temps avait-elle dormit ? Elle n'aurait pas su dire. Mais elle fut réveiller par un contact sur son corps. D'abord dans les vapes, elle n'arrivait pas vraiment à réaliser ce qu'il se passait. Embrumée par son sommeil, elle peinait à ouvrir les yeux jusqu'à ce qu'elle sente plus nettement une main parcourir son corps. Goldie ? Il lui avait pourtant semblé qu'elle lui avait dit qu'elle ne rentrerait pas de la nuit... A moins qu'il soit déjà l'heure de se lever ? Clignant des yeux, Cléo n'eut aucun mal à voir qu'il faisait encore nuit puisqu'aucune lumière ne se faufilait à travers ses volets. Un peu confuse, elle commença à se retourner, frottant ses petits yeux engourdis. Et c'est au même moment qu'une voix s'éleva, juste contre elle : « Chutt.. Rendors-toi. Le cauchemar n’est pas terminé. » Mon dieu, cette voix... Cléo s'arrêta dans son élan, pas persuadée de vouloir voir ce visage. Non, c'était impossible ! C'était un cauchemar en effet. Il ne pouvait pas être là, il ne pouvait pas l'avoir retrouvée et encore moins s'être faufilé dans son lit en pleine nuit ! C'était IMPOSSIBLE ! Il ferma les yeux de toutes ses forces et les rouvrit, dans le vain espoir de se réveiller de ce rêve affreux. Mais rien à faire. Bientôt, les mains de l'homme se glissèrent sous ses sous-vêtements et Cléo commença par se tétaniser complètement, effrayée. Mais qu'est-ce qu'il faisait ?! Et puis, soudainement bien réveillée, elle se redressa précipitamment sur le lit, cherchant à s'éloigner de lui. Tant et si bien qu'elle bascula et tomba au sol, dans un bruit sourd. Elle échappa un petit cri étouffé et grimaça.

Mais rapidement elle se releva et le regarda, à bout de souffle. Si, c'était lui. Pat... Il était là, dans son lit, avec le même air vicieux et satisfait sur son visage. Il n'avait pas changé en six mois. Oh non, pas du tout même. Son cœur lui tambourinait la poitrine, si bien qu'elle avait l'impression qu'il allait la lui exploser et sortir de là. Les jambes flageolantes, la respiration saccadée, elle le regardait comme un enfant regarde son pire cauchemar. En à peine quelques secondes, elle avait comprit que sa nouvelle petite vie paisible était en danger. Ses entrailles se tordaient dans son ventre, alors qu'elle n'arrivait pas à dire un mot tant sa gorge s'était serrée sous le choc et l'appréhension. Il l'avait retrouvée et elle savait qu'il allait lui faire payer sa fugue. Mais ce qu'elle redoutait le plus, c'était qu'il l'emmène pour la faire retourner à son ancienne vie de misère. Elle ferma les yeux quelques secondes, cherchant à se calmer. Au moins, Enzo n'était pas là, il ne pourrait pas le prendre. Se passant une main nerveuse dans les cheveux, elle finit par se lancer, d'une pauvre petite voix tremblante : « Pat tu... Enfin je... Comment t'es rentré bon sang ?! T'es vraiment... » Dingue, dégueulasse, vicieux, pervers ? Oh, tout à la fois en fait. Elle s'empara alors du drap et vint enveloppé son corps à moitié dénudé dedans. Comme si ce simple drap allait pouvoir la protéger de lui, de sa folie et de ses envies...


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Message(#) Sujet: Re: N°1593 | You're mine N°1593 | You're mine EmptyMar 26 Avr 2011 - 17:46

Il était fier. Fier de s’être invité dans cette grande maison aux décorations riches, fier d’avoir retrouvé Cléo et encore plus fier de s’être permis d’entrer tel un voleur. Parce que juste avec la réaction de Cléo, ça en avait valu la peine. Luke laissa Cléo jouer à la petite demoiselle effrayée alors qu’elle se tournait de ridicule en réagissant aussi dramatiquement. Avait-elle vue un fantôme? Le sourire sur le bout des lèvres, Luke enleva d’un geste brusque les couvertures sous lesquels il s’était faufilé et posa ses pieds au sol alors qu’à quelques mètres de lui une petite brebis semblait être surprise de retrouver le méchant loup dans son lit. Croyait-elle vraiment être en sécurité ici? Au sein de se couple? N’avait-elle donc pas compris que sa seule sécurité venait du fait qu’il avait toujours veillé sur elle puisqu’elle lui appartenait et qu’il n’y avait aucune raison pour qu’il laisse quelque chose lui arriver. Mais, elle s’était montrée si ingrate envers lui… D’abord des mensonges, des demandes, des requêtes, et part dessus tout… son argent. Elle lui avait demandé du fric avec de fausses promesses de remboursement. Elle recevrait une leçon. Comme quoi, un jour ou l’autre chacun paie ses dettes. La seule chose qui faisait qu’elle était en vie, s’était qu’elle était une fille et qu’il avait besoin d’elle. Il devait avouer qu’elle avait de la chance. Même si elle ne le considérait sans doute pas de cet œil. Hors du lit, Luke contourna le lit pour se rapprocher doucement de Cléo. Il se préparait à n’importe quelle réaction aussi stupide soi-t-elle. Si elle avait la mauvaise idée de s’enfuir de la maison, il ne répondait plus de ses gestes. Il ne tolérait pas qu’on s’enfuie une première fois, alors valait mieux ne pas imaginer les dégâts en cas d’une deuxième fois. « Pat tu... Enfin je... Comment t'es rentré bon sang ?! T'es vraiment... » Un rire s’échappa de ses lèvres alors que sous ses yeux Cléo semblait terriblement horrifié par sa présence. S’il ne l’avait pas connu il aurait peut-être cru qu’elle allait s’évanouir.

Des secondes s’écoulèrent alors que Luke semblait faire preuve d’une patience incroyable. Ou était-ce seulement le fait qu’il était entrain de prendre son pied à la voir aussi effrayée? « Tu n’es pas contente de me voir? » » demanda-t-il en se rapprochant dangereusement d’elle. Sa main droite empoigna le drap qu’elle avait enveloppé autour d’elle pour se protéger, un drap qu’il retira d’un geste sec avant de déposer ses doigts sur les épaules frêles de la jeune femme. Sans crier gare, il la repoussa fortement vers l’arrière jusqu’à ce que le dos de Cléo heurte le mur. Piégée de la sorte, Luke plongea ses yeux dans ceux de la belle, détaillant chaque parcelle de son visage. Un visage si particulier. Son visage. À lui. Luke rapprocha ses lèvres de celles de Cléo qu’il embrassa en l’écrasant contre le mur. Il souhaitait qu’elle se sente, piégée, forcée et surtout qu’elle se sente exactement ce qu’elle était. Rien de plus qu’un jouet, que le vilain petit garçon voulait ravoir. Détachant ses lèvres de celles de sa précieuse, Luke emprisonna les poignets de Cléo entre ses mains avant de l’attirer vers lui alors qu’il se reculait vers le lit. Il échangea leurs positions avant de la repousser violemment vers l’arrière calculant que sa chute se ferait sur le lit et qu’ils pourraient commencer à partir de se point de départ pour commencer à rendre leurs comptes. « Excite-moi. Montre-moi à quel point tu es une chienne. Et surtout. SURTOUT, montre-moi à quel point tu tiens à ta vie. » » Requiert-il alors qu’il la regardait de haut, faisant glisser sur le sol sa veste. Cette visite n’était pas une petite visite entre ami où il viendrait lui dire qu’elle lui manque, qu’il veut qu’elle revienne à Chicago avec lui. Non, c’était une visite où il allait tout reprendre. Ses rêves et ses faux-espoirs. Cléo les lui avait vendus dés le premier jour qu’elle avait accepté de travailler pour elle. Il était prêt à ce qu’elle lui baise littéralement les pieds. Et davantage, évidemment.
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Message(#) Sujet: Re: N°1593 | You're mine N°1593 | You're mine EmptyJeu 5 Mai 2011 - 15:01



Luke & Cléo
You're mine.





Enveloppée dans son drap, Cléo le détaillait avec effroi, réalisant lentement que dorénavant, plus rien ne serait rose. Même si son métier la rendait malheureuse et que le fait d’être loin de son fils la réduisait à néant, elle devait avouer qu’elle avait trouvé ici un second souffle. Elle avait trouvé auprès de Goldie un soutient, une amie et plus encore. Et d’un regard, Luke venait de tout détruire, de tout gâcher. Cléo avait envie de pleurer, de crier, de lui dire de s’en aller, qu’elle voulait avoir sa chance de s’en sortir elle aussi. Mais que tant qu’il serait là, ce serait impossible. A quoi bon ? Luke s’en fichait. Il ne voulait qu’une chose : de l’argent et encore de l’argent. Il voulait continuer son ignoble business sans se soucier des sentiments de ses filles. Il n’en avait strictement rien à foutre et Cléo l’avait rapidement comprit, dès le premier jour où elle l’avait vu. Depuis elle était comme… sa prisonnière. Oui, c’était exactement ça. Elle avait perdu sa liberté depuis 8 ans maintenant. Cette pensée lui provoqua une boule dans la gorge, si douloureuse qu’elle vint déposer sa main droite dessus, baissant les yeux. « Tu n’es pas contente de me voir ? » Lâcha-t-il en se levant du lit pour se rapprocher d’elle. Cléo resta sur place, pétrifiée. La peur lui clouait les pieds et l’empêchait de réagir. Elle aurait voulu prendre ses jambes à son cou, s’enfuir loin d’ici et aller se réfugier n’importe où du moment qu’elle était sûre que Luke ne la retrouverait plus jamais. Elle n’était pas partie assez loin… Elle aurait dû quitter les États-Unis carrément, s’envoler pour un pays lointain, reprendre le cours de sa vie sous une fausse identité et emmener son fils avec elle. C’était beau de rêver… La main de Luke se posa sur le drap et le lui arracha brutalement, sans qu’elle ne puisse faire quoi que ce soit pour se défendre. Elle vacilla à droite à gauche avant de retrouver son équilibre, à nouveau à moitié nue devant lui. Ce n’était pourtant pas la première fois qu’il la voyait dans cet accoutrement, mais Cléo ne pouvait s’empêcher de ressentir un certain malaise. Se mordant l’intérieur de la joue, elle essayait de se calmer, de se rassurer, tentant d’oublier ce regard fou qu’il posait sur elle, comme si elle n’était que son objet. Et d’ailleurs, elle l’était. Cette idée lui donnait envie de vomir à vrai dire. Il posa ses mains sur ses épaules dénudées et un tas de souvenirs qu’elle avait tenté d’oublier lui revinrent en mémoire, semblable à des flashs douloureux. Cette force qu’il avait la révoltait. Elle aurait voulu avoir une chance de se défendre, mais on ne lui avait pas donné cette occasion.

Il la repoussa violemment en arrière et Cléo vint heurter le mur dans une grimace souffrante. Elle échappa un petit couinement étouffé et se passa la main droite derrière sa tête qui était venue rebondir contre la paroi sous la force du choc. Elle n’eut à nouveau pas le temps de réagir, que déjà il venait se plaquer contre elle, lui ôtant toutes possibilités de replis et d’échappatoire. Et aussitôt, elle sentit les lèvres du garçon se poser contre les siennes, lui arrachant un baiser dont elle ne voulait pas. Remuant la tête à droite et à gauche, elle tentait de se défaire de son emprise, refusant de se laisser faire aussi facilement. Mais Luke était plus puissant, plus déterminé. Il l’avait prise au piège avec une facilité qui la désespérait. Elle était là, coincée entre ce mur froid et le corps brûlant de son ancien mac. Il lui tenait la tête, l’empêchant alors d’échapper à ses lèvres et l’obligeant à lui rendre son baiser. Si elle s’était sentit plus courageuse, nul doute qu’elle lui aurait violemment mordu la langue ou craché au visage. Mais elle savait que c’était une bien mauvaise idée. Du moins, pour le moment. Il se détacha alors d’elle, s’emparant de ses poignets qu’il serra pour éviter toute riposte. Il se mit à reculer, s’approchant du lit. Elle se contenta de souffler : « Arrête, tu m’fais mal. Lâche-moi ! » Mais Cléo savait qu’elle n’y échapperait pas. Et dans cette maison vide, personne ne viendrait à son secours. De toute façon, elle ne voulait pas que qui que ce soit vienne. Elle redoutait trop Luke, se doutant qu’il se vengerait par la suite sur ses proches. Et ça, elle ne le voulait pas. Surtout pas ! Il tourna alors, échangeant leur place et la poussa en arrière. Elle perdit l’équilibre et tomba à la renverse sur le lit. La toisant avec une lueur de folie dans le regard, Luke s’exclama : « Excite-moi. Montre-moi à quel point tu es une chienne. Et surtout. SURTOUT, montre-moi à quel point tu tiens à ta vie. » Le cœur de Cléo se serra et elle se mordit violemment la lèvre inférieure. Crève pourriture ! Pensait-elle avec férocité. Il la dégoûtait autant qu’il l’effrayait. Elle le regarda faire tomber sa veste, totalement immobile. Elle ne voulait pas lui faire ce plaisir-là, l’exciter, lui montrer qu’il avait le dessus. Bien que ce dernier point ne soit un secret pour personne. Mais Cléo avait son caractère et elle refusait de se soumettre à ses délires pervers sans broncher. « Va t’faire foutre ! » S’écria-t-elle pour commencer. Suicidaire ? Qui sait… Elle se redressa sur le lit jusqu’à se laisser glisser de l’autre côté. A nouveau debout sur le sol, elle lui lança un regard de défis. Et qu’importe que la peur la fasse trembler comme une feuille. Elle continua : « Je n’ai rien à te montrer Pat ! Je ne t’appartiens plus maintenant. J’ai… J’ai un nouveau mac. » Oh elle savait que cette nouvelle n’allait pas l’enchanter du tout, du tout. Mais elle s’en fichait. Tout ce qu’elle voulait, c’était qu’il la laisse en paix. Encore un espoir fou. Elle s’empara alors de sa robe de chambre qui trainait sur la chaise à côté d’elle. Elle tenta de l’enfiler le plus rapidement possible, mais le stress était si intense que ses gestes maladroits la ralentissaient. Son cœur cognait si fort qu’elle avait l’impression qu’il allait lui arracher la poitrine et bondir hors de celle-ci.




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Message(#) Sujet: Re: N°1593 | You're mine N°1593 | You're mine EmptyLun 16 Mai 2011 - 18:19

« Va t’faire foutre ! » Un mince sourire se dessina à nouveau sur le coin de ses lèvres alors que Cléo avait décider de prolonger leurs retrouvailles, et au lieu de passer tout de suite à l’acte et d’en finir, elle préférait continuer de faire semblant de lui résister avant de finalement céder lorsqu’il utiliserait la force. Il la regarda se redresser du lit où il l’avait poussé roulant les yeux devant l’attitude pathétique de la prostituée qui semblait ne pas avoir assez appris des erreurs du passé. « J’pensais la même chose, mais dans le scénario où c’était moi qui te mettais. Tu vois l’tableau? » Amusé de la voir trembler comme une feuille, Luke fit un pas vers l’avant, avant de s’arrêter surpris parce qu’elle répliqua. « Je n’ai rien à te montrer Pat ! Je ne t’appartiens plus maintenant. J’ai… J’ai un nouveau mac. » Luke resta immobile quelques secondes alors que l’information l’étonnait d’autant plus qu’elle avait le culot de le lui dire en pleine face. Décidément, avec toutes ses années il avait finalement au moins réussit à faire quelque chose d’elle. Cléo avait fuit Chicago, non pas à cause du milieu où elle s’était trouvée. La preuve était là, elle aurait pu essayer de tout arrêter mais elle avait qu’elle était bonne à rien faire d’autre que d’enlever son chandail et laisser les hommes profiter d’elle. Mais elle se trompait énormément en considérant qu’elle ne lui appartenait plus. Elle était à lui. Serrant le poing sous l’effet de la colère, Luke commençait sérieusement à en avoir marre de ce petit jeu qui ne l’amusait plus du tout. Lorsqu’il reconsidérait le temps perdu à la retrouver et les investissements futurs donc il se croyait en droit d’obtenir – il perdait peu à peu son sourire et son calme. L’air mauvais, les traits du visage plissés sous la colère, il fit quelques pas dans la direction de Cléo avant de s’arrêter à coté de la commode. En moins de deux, il avait empoigné le rebord avant de la faire basculer vers l’avant jusqu’à ce que la commode se retrouve sur le sol. De là, il ne se préoccupa pas de voir les objets se rependre sur le sol ni les vêtements. Rien. Il y donna un coup de pied avant de relever la tête pour fixer Cléo. Bon sang qu’il avait envie de la battre. L’entendre le supplier de l’excuser et surtout par dessus tout, lui avouer qu’elle lui appartenait. « Je crois qu’après tout ce temps, t’a rien compris. » Luke enjamba la commode renversée en s’approchant de Cléo, le visage menaçant signe que le petit jeu était bien terminé. Les poings serrés, il releva la tête alors qu’il ne restait plus qu’un seul petit mètre entre eux. « Tu ne t’en sortira pas aussi facilement, Cléo. » Il fit un pas vers elle toujours plus menaçant. « J’oublie jamais ce que l’on me doit et toi tu me dois beaucoup. » Luke fit un autre pas vers elle jusqu’à ce qu’elle se retrouve de nouveau coincé contre le mur son corps collé au sien. Il pencha la tête vers l’oreille de Cléo sifflant entre ses dents : « Tu te rappelles pas? Tu me suppliais de ne pas te foutre à la rue avec ton gamin. Avec des promesses de merdes. » Pour Luke cette situation aurait pu être hier qu’il se rappelait comment elle avait jouer avec lui pour lui faire croire qu’elle travaillerait pour lui jusqu’à ce qu’elle lui rembourse ce qu’elle lui avait voler. Une erreur qu’elle payerait très très longtemps. Malheureusement, elle ne savait pas encore mais il ne passerait pas à coté des intérêts et des services qu’il tirait contre le gré de Cléo.

« J’te laisse pas le choix Cléo. Tu reste avec ce mac, et j’en connais qui vont.. » Il eu un sourire sadique. « Disparaître. » Ajouta-t-il en sous-entendant des choses très peu catholiques. Plongeant ses yeux dans ceux de sa victime, elle pouvait savoir qu’il ne rigolait aucunement. Il était sérieux. Très sérieux. « Ça serait dommage que tu ai tous ses corps sur les mains parce que tu as décider de jouer aux garces. » Il n’était pas un tueur en série, mais il était assez intelligent et violent pour trouver des manières très évidentes de convaincre Cléo en s’en prenant à celles qui partageait le nouveau milieu de celle-ci… et encore.. il n’avait pas encore parler ce qu’il ferait si elle s’obstinait. Il savait qu’elle n’habitait pas seule. Et c’était le genre d’information assez puissante pour qu’il obtienne ce qu’il requérait de cette chienne. S’il l’avait effrayé avec la commode, ce n’était rien avec ce qu’il lui réservait si elle continuait à vouloir résister à ses exigences. « Alors arrête de jouer à l’écervelée et enlève moi ce pantalon. » Mentionna-t-il entre ses dents en empoignant le poignet de Cléo pour déposer sa main sur son entre jambe et en profiter pour se frotter contre celle-ci. Fallait mieux, si elle tenait à la vie qu’elle s’applique à être douce avec lui…
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N°1593 | You're mine Vide
Message(#) Sujet: Re: N°1593 | You're mine N°1593 | You're mine EmptyDim 22 Mai 2011 - 19:52



Luke & Cléo
You're mine.





Cléo devait faire un effort inimaginable pour ne pas céder à la panique. Elle aurait tout donné pour avoir le courage de partir en courant et d'appeler à l'aide. Mais elle redoutait trop Luke pour se laisser tenter par cette option. Déjà, le temps qu'elle sorte de la maison il l'aurait certainement rattrapé avant et lui aurait fait passer cette envie. Elle restait sur place, tentant de se défendre comme elle pouvait, luttant vaillamment sans pour autant prendre trop de risques pour elle et pour son entourage. Luke était... fou. Elle était véritablement persuadée que quelque chose ne tournait pas rond dans sa tête, sans qu'elle soit capable d'expliquer quoi précisément. Il devait lui manquer quelque chose, ou alors il avait subit un choc étant enfant ou que sais-je encore ! Était-ce véritablement possible qu'un homme naisse ainsi ? Avec ce besoin violent d'asseoir son autorité et de tout contrôler ? Elle en doutait, mais le monde d'aujourd'hui réservait tant de surprises qu'elle n'en aurait pas donné sa main au feu. Courageuse, elle lui balança alors d'aller se faire foutre, lui faisant bien comprendre qu'elle ne s'abandonnerait pas à lui aussi facilement que ça. Qu'il allait devoir en faire plus pour la soumettre. Comme toujours d'ailleurs. Un vil sourire étendit les lèvres de son adversaire et d'une voix sournoise il répondit : « J’pensais la même chose, mais dans le scénario où c’était moi qui te mettais. Tu vois l’tableau? » Cléo frissonna, préférant chasser les horribles images qui assaillaient son esprit après de telles paroles. Elle resta silencieuse, préférant ne pas débattre sur le sujet, sachant d'avance que ce serait de toute façon perdu. Luke gagnait toujours, c'était inévitable. Personne n'aurait parié sur elle si cet affrontement avait fait office de combat public. Et d'ailleurs, même elle ne l'aurait pas fait.

Elle s'était finalement redressée, ses pieds touchant à nouveau le sol de la chambre. Elle se sentait un peu plus en sécurité maintenant qu'un lit les séparait et que la porte se trouvait à peine deux mètres d'elle. Mais tout ceci n'était qu'illusion. Ce surplus de courage qui l'envahit subitement ne pourrait que la mener à sa perte, voilà tout. Des centaines de kilomètres n'avaient pas réussit à la protéger de Luke, alors un lit ?! Qu'elle idée stupide et désespérée. Et là, aggravant encore plus les choses, elle lui balança qu'elle ne lui appartenait plus, qu'elle avait un nouveau mac. Elle avait pensée que Luke n'aurait pas envie de perdre du temps avec une fille qui avait un nouveau patron, en sachant les problèmes que ça pouvaient causer. Mais elle avait sous-estimer Luke et son obstination. Si ce n'était qu'une question d'argent, elle le lui rendrait, tout de suite même. Si elle suppliait Goldie, elle était certaine que son amie le lui donnerait la somme qu'elle lui réclamait. Mais Cléo préférerait n'avoir jamais à faire ça. C'était bien trop humiliant. Et puis, Goldie avait déjà tellement fait pour elle ! Mais la jeune femme redescendit bien rapidement sur terre, alors qu'elle vit son interlocuteur serrer les poings et rester silencieux. Ça, c'était vraiment -vraiment !- très mauvais signe. La jeune femme se tétanisa, l'air lui manquant alors qu'il fit quelques pas pour s'approcher de la commode. Incapable de fuir ou de bouger, son palpitant battait la chamade et une peur sans nom la faisait frémir. Elle fixait Luke, presque suppliante et désolée. Comme une petite fille qui a fait une grosse bêtise et que son père vient de découvrir. Et sans crier gare, le garçon s'empara de la commode et la fit basculer par terre avec une rage sans limite. Cléo sursauta et échappa un petit cri de surprise, avant de venir placer sa main droite devant sa bouche. Elle regarda Luke donner un coup dedans et sursauta à nouveau en fermant les yeux de toutes ses forces. Elle avait comme l'impression que c'était elle qu'il frappait en s'en prenant à la commode. Et elle sentait à nouveau la puissance de l'homme malmener son corps si faible à ses côtés. Elle ressentait encore l'enfer qu'il lui avait fait vivre quand elle travaillait encore pour lui.

« Je crois qu’après tout ce temps, t’a rien compris. » Cléo rouvrit aussitôt les paupières, le regardant s'approcher d'elle. Sa robe de chambre sur le dos, elle le fixait avec de grands yeux apeurés, perdant le peu de fierté qui lui restait. Cléo ne desserrait plus les lèvres, incapable d'émettre le moindre son. Elle se contentait de le regarder, et de prier pour qu'il ne lui fasse pas mal. Que pouvait-elle faire d'autre de toute façon ? Rien. Elle n'était plus en position de force. Elle ne l'avait jamais été d'ailleurs. « Tu ne t’en sortira pas aussi facilement, Cléo. » Il s'approchait encore et elle avait l'impression que son cœur allait voler en éclat dans sa poitrine tant ça lui faisait mal. Elle baissa alors les yeux, soumise, incapable de l'affronter en face. « J’oublie jamais ce que l’on me doit et toi tu me dois beaucoup. » Effrayée, Cléo se recula doucement alors qu'il avançait encore vers elle. Quand elle sentit le mur contre son dos, aussitôt ses yeux s'humidifièrent, stressée par ce nouveau piège. Il était venu se coller à elle encore une fois, ne lui laissant aucune chance de replis. Il se pencha jusqu'à son oreille et lui siffla : « Tu te rappelles pas? Tu me suppliais de ne pas te foutre à la rue avec ton gamin. Avec des promesses de merdes. » Oh si elle se souvenait. Elle se souvenait trop bien d'ailleurs. Elle se mordit la lèvre inférieure, toujours muette, révoltée contre elle même qu'il ait toujours autant de pouvoir sur elle, qu'il soit toujours autant capable de faire d'elle une marionnette fragiles et apeurée. Elle le détestait de faire d'elle cette personne qui lui donnait envie de vomir tant elle se trouvait lâche. Elle le haïssait de tout son être. « J’te laisse pas le choix Cléo. Tu reste avec ce mac, et j’en connais qui vont.. Disparaitre. » Aussitôt, la jeune femme blêmit et releva le regard vers Luke, inquiète. Non, il n'oserait pas... ! Il n'avait pas le droit. Ses sourcils se froncèrent alors qu'elle se mit à le toiser courageusement, ne cachant pas l'animosité qu'elle éprouvait à son égard. Qu'il crève bordel, mais qu'il crève ! Il ne méritait que ça. « Ça serait dommage que tu ai tous ses corps sur les mains parce que tu as décider de jouer aux garces. » Elle le détestait. Elle le détestait parce qu'il la connaissait trop bien. Parce qu'il savait que Cléo était une personne sensible et qu'elle ne pourrait jamais avoir une telle chose sur la conscience. Parce qu'il savait qu'elle serait prête à crever pour sauver son entourage de ses griffes. Elle passa à nouveau les yeux, les séchant du revers de sa main, essayant de faire abstraction de ce corps viril qui la bloquait. Les yeux fixés sur le torse de Luke, elle reprenait doucement son souffle, consciente à présent qu'elle était de toute façon foutue. Que même si elle fuyait, il s'en prendrait aux personnes qui comptaient pour elle. Et c'était... hors de question. Elle comprit que c'était terminé pour elle, qu'elle ferait ça jusqu'à ce qu'elle soit trop vieille et ne rapporte plus d'argent à son mac et là, on la jetterait comme une merde sur le bord de la route, la laissant sans rien, sans thune. Elle comprit aussi que le seul moyen de protéger Enzo, c'était de ne jamais le revoir, de ne plus le chercher. Cette pensée lui brisa le cœur et elle eu envie d'éclater en sanglots, fatiguée de toute cette merde. Mais elle ne voulait pas pleurer, pas devant lui ! Pas devant ce tortionnaire au cœur desséché.

« Alors arrête de jouer à l’écervelée et enlève moi ce pantalon. » Ordonna-t-il sèchement. Cléo releva les yeux pour croiser son regard et souffla, suppliante : « J'vais t'rendre ton argent, j'te l'promet Luke ! J'ai de quoi te payer. S'il te plais, laisse-moi après. T'as jamais eu de mal à trouver des filles, t'as pas besoin de moi.. J'te donnerais tout l'argent que tu veux, mais pas moi... pitié. » Pitié ? Il n'avait pas de pitié, ce mot ne faisait pas partis de son vocabulaire au plus grand désespoir de la brunette. Pour toute réponse, il s'empara de sa main et vint la poser sur son entre-jambe avec violence, commençant à s'y frotter. Cléo se mordit l'intérieur de la joue avec une telle violence que bientôt un goût métallique gagna son palais. Sentir son corps contre le sien en sachant ce qui allait se passer lui donnait la nausée. Elle avait pensée être débarrassée de lui à jamais, que cette situation ne pourrait plus jamais lui arriver. Elle s'était fourvoyée et en beauté. Et finalement, c'est en sanglotant que Cléo se résigna, n'ayant de toutes façon pas d'autre option. Baissant les yeux pour ne plus voir ce regard si effrayant qu'il posait sur elle, imposant sa dictature, elle retira sa main et se dégagea de son emprise de façon lasse. Ouvrant sa robe de chambre, elle laissa glisser celle-ci le long de bras jusqu'à ce qu'elle tombe au sol, révélant à nouveau son corps peu couvert. S'emparant ensuite de la ceinture de son pantalon, elle commença à la lui défaire, tout en le repoussant doucement en arrière pour qu'ils s'approchent du lit. Une fois ceinture et boutons défais, Cléo fit glisser le pantalon de Luke le long de ses jambes avant qu'ils ne basculent en arrière. Cléo semblait sans vie et ses gestes étaient tout sauf excitants. Mais elle n'arrivait pas à puiser suffisamment de ressources en elle pour faire cet effort. Toujours sanglotante, elle souffla : « Je te déteste... » S'installant à califourchon sur lui, ce fut toujours avec autant de lenteur qu'elle attrapa son chandail pour le lui retirer, ne le regardant toujours pas, ne lui offrant aucune caresse, rien. Elle murmura à nouveau : « Je te... déteste. »


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N°1593 | You're mine Vide
Message(#) Sujet: Re: N°1593 | You're mine N°1593 | You're mine EmptyDim 5 Juin 2011 - 2:43

« J'vais t'rendre ton argent, j'te l'promet Luke ! J'ai de quoi te payer. S'il te plais, laisse-moi après. T'as jamais eu de mal à trouver des filles, t'as pas besoin de moi.. J'te donnerais tout l'argent que tu veux, mais pas moi... pitié. » Aurait-il vraiment été capable de flancher devant le regard suppliant de Cléo? Sans doute jamais. Il était dégoutée de la voir à se point désespérée et idiote de croire un seul instant qu’il laisserait tomber toute cette histoire. C’était qu’elle ne comprenait pas tous les grands enjeux qui l’avait poussé à la retrouver aussi rapidement. S’il s’en était désintéressé, nul doute qu’il aurait envoyé l’un de ses partenaires – s’il pouvait les appeler ainsi. Énervé de cette discussion qui avait réussit à le mettre hors de lui aussi rapidement, Luke en profita pour remettre les choses à leur place en rappelant à Cléo qu’il était venu pour beaucoup de choses comme en particulier de pouvoir profiter un peu de ses charmes qu’elle prenait.. Plaisir.. a offrir. Ainsi, son corps totalement contre celui de sa proie, Luke pencha la tête pour rejoindre le cou dénudé de Cléo. Provocateur, il passa vulgairement sa langue jusqu’à rejoindre l’oreille de Cléo d’un sourire pervers sur les lèvres. « Qu’est-ce que tu attends? » demanda-t-il plus prédisposé à coucher avec elle que de répondre à toutes ses questions. Patientant quelques secondes, Luke la laissa se délaisser de son emprise réalisant qu’il avait finalement gagné. Il se retourna en suivant son mouvement pour ne manquer rien du spectacle qu’elle était prête à lui offrir. Pour que tout s’arrête probablement. Mais, Luke était bien en colère et avait plus d’une carte à jouer avant que Cléo croie réellement qu’elle avait une chance de remettre tout ça derrière elle. Cléo ouvrit sa robe de chambre qu’elle fit glisser le long de ses bras jusqu’a ce que le bout de tissus se répande au sol. Dévoilant toutes ses dents dans un grand sourire, Luke détailla les courbes avantageuses de Cléo fébrile simplement à l’idée de pouvoir profiter de ce corps rempli de promesses. Ses yeux semblaient briller d’une excitation grandissante alors que le jeu ne faisait que commencer. Il n’attendait que d’être en elle avant de lui montrer comme lui seul savait le faire combien il la possédait. Et cette obsession se voyait comblée par l’état de soumission que la jeune femme se positionnait. Luke ne fit aucun mouvement alors qu’on lui détachait son pantalon puis il lui suivit celle-ci à de gestes qui les rapprochaient dangereusement de leurs premières minutes de retrouvailles. Un cercle vicieux qui se terminait exactement où il avait souhaite qu’il se commence.

Finalement étendu sur le lit, Cléo à califourchon sur lui, Luke posa doucement ses doigts sur sa taille fine avant de remontrer afin d’empoigner plus rudement sa poitrine. « Je te déteste… » Cette douce poitrine qui lui avait tant manqué et qui après le temps et la maternité avait perdue un peu de son intérêt. De volume si l’on pouvait dire ainsi. Il ne portait pas attention au fait qu’elle sanglotait ou même encore qu’elle lui exprimait à quel point elle le détestait. Vraiment? Elle le détestait au point de toujours revenir vers lui lorsqu’elle se retrouvait sans ressources? Déplaçant ses doigts sous la lingerie de celle-ci, Luke empoigna les rebords du soutien-gorge avant de le retirer sans grands efforts beaucoup trop empresser de se mettre à l’action. Mais c’est alors qu’elle était devant lui à lui répéter - à se convaincre - qu’elle le détestait qu’il remonta ses mains tout le long de son corps jusqu’à ce qu’il atteigne son visage. D’une main ferme, il lui serra le menton avant de lui relever la tête pour qu’elle le regarde dans les yeux. « Regarde moi. Je veux que tu me regardes jouir. Que tu vois ce que tu es. » Murmura-t-il avant de la surprendre dans un coup de bassin lui montrant qu’il était impatient qu’elle monte en selle pour qu’il s’amuse un peu. Il compensait son manque d’enthousiasme en se servant lui même en prenant la peine de la caresser en parcourant lentement ses doigts sur la peau douce de Cléo. Luke profitait de chaque seconde pour lui faire ressentir qu’il la possédait du bout des doigts pour une durée qui ne verrait sans doute pas d’échéance. Jusqu’à ce qu’il se désintéresse d’elle un jour prochain. Mais pour l’instant elle s’avérait à être bien plus qu’intéressante. Elle ne le savait pas encore. Sans grande cérémonies, Luke renversa Cléo afin de se retrouver lui même au dessus d’elle considérant cette position plus imposantes, plus intimidante même. Voir la peur dans les yeux bouffis ne lui arrachait que d’une éternelle satisfaction d’avoir quand même gagner malgré le tempérament agressif de cette prostituée. Les femmes étaient ainsi. Elles sortaient les griffes jusqu’à ce que l’on sorte une liasse de billets sous le nez. Ou que l’on leur prouve qu’elles ne sont que de vulgaires poupées de chiffons. Cassables. Faibles. Il s’agrippa aux épaules de Cléo alors qu’il s’afférait à se satisfaire en elle, passant outre de se préoccuper des désirs de celle-ci. Ils avaient beaucoup de temps à rattraper. Resserrant toujours d’avantage son emprise, Luke ne put s’empêcher de se pencher afin de déposer tout son poids sur elle afin qu’elle comprenne qu’elle ne pourrait pas s’enfuir. Ni lui échapper de nouveau. Excité de plus en plus, il redoubla d’ardeur dans ses va et viens ne détachant pas ses yeux de chaque expressions que Cléo tirait. Oui, il s’amusait. Et il continuerait de s’amuser pendant un très très long moment. « Tu me détestait moins quand je t’offrais toutes les ressources pour que garde ton fils. » Murmura-t-il en prenant la peine de détacher chaque mot dans sa phrase pour lui remémorer tous ses douloureux souvenirs à propos d’Enzo. Ses mouvements se firent plus saccadés alors que Luke prenait la peine de faire durer les choses le plus longtemps possible, pour en profiter. Il n’avait jamais été aussi en colère contre quelqu’un qu’elle même, et le fait de l’avoir retrouver lui paraissait comme le meilleur moment pour lui remettre tous ses torts en face. « Tu devrais plutôt te détester, toi Cléo. » Murmura-t-il la voix un peu haletante sous l’effort physique de faire du sexe. « Personne d’autre que toi a été assez idiote pour être une mère indigne. » Oui, renfoncer le couteau dans la plaie semblait l’exciter au point que bientôt il ne continuait plus de parler trop concentrer à terminer afin d’avoir un orgasme. Soulagé, Luke se laissa tomber à la droite de Cléo dans un rire légèrement euphorique et bien trop satisfait. Luke replia ses bras derrière sa tête ne prenant pas la peine de se rhabiller tout de suite, il avait beaucoup de temps devant lui. Peut-être pousserait-il l’audace jusqu’à prendre une douche? Attendre que les autres membres de cette belle maison débarquent? Dieu sait à quel point il aurait aimer pouvoir connaitre qui il devait menacer pour exiger tout ce qu’il voulait d’elle. Cette partie de jambes en l’air n’était qu’un début avec le plan qu’il avait derrière la tête. « J’crois que t’a perdue la main, et qu’il te faudra quelques heures d’entrainement en extra pour rattraper le temps perdu. Devenir une obèse t’a rendue beaucoup moins excitante qu’autre fois. Et vu comment tu t’en es occupé de ton gamin, tu aurais du t’en débarrasser au début. » Commenta-t-il au bon plaisir de s’orienter lentement sur les raisons de sa visite et surtout les raisons de sa poursuite. L’argent n’était pas tout. Il y avait bien plus, et elle devait probablement s’en douter.



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N°1593 | You're mine Vide
Message(#) Sujet: Re: N°1593 | You're mine N°1593 | You're mine EmptyMer 15 Juin 2011 - 20:12



Luke & Cléo
You're mine.





Vomir. Voilà tout ce à quoi elle aspirait à cet instant. L'envie folle de le repousser violemment et de lui vomir sa rage et son dégout à la figure. Mais Cléo ne faisait rien, restant totalement pétrifiée et soumise à cet homme qui l'avait toujours effrayée, bien qu'elle avait toujours cherché à le défier. C'était un comportement assez contradictoire et elle-même s'étonnait parfois. Que ce soit lorsqu'elle lui tenait tête, ou quand elle obéissait comme une brebis galeuse. Elle n'était qu'une marionnette entre les mains sévères de Luke, elle l'avait su dès qu'elle avait croisé son regard, alors qu'elle ne travaillait même pas encore pour lui. Dès que leurs regards s'étaient croisé, Cléo avait comprit qu'il était le genre d'homme à qui on ne peut pas échapper, même si tente tout. Et l'idée de ne pas pouvoir s'en sortir la rendait malade et folle de colère. Elle tenait à son indépendance, -bien qu'avec Goldie elle avait légèrement mit cette idée de côté- et Luke une fois encore, brisait tout. Qu'il crève ! C'était ce que hurlait la pauvre brune en silence, le regard assassin et désemparé tout à la fois. Lorsqu'il se pencha dans son cou, remontant sa langue jusqu'à son oreille, Cléo ferma les yeux de toutes ses forces pour s'empêcher de craquer. Il allait la rendre folle... Mais dans le mauvais sens du terme. Ses mains se posèrent sur son torse en signe de protection, et l'envie de planter ses ongles dedans lui traversa l'esprit un instant, mais elle oublia bien vite cette idée trop risquée. « Qu’est-ce que tu attends? » Un miracle ? Oui, c'était tout ce qu'elle pouvait espérer. N'importe quoi, même Noah serait mieux que rien ! C'était pour dire... Quoi qu'elle n'était même pas sûre qu'il se rende compte de la situation tant il était idiot celui-là. Contrainte, Cléo se défit doucement de son emprise, signe qu'elle abdiquait. Elle retira sa robe de chambre, sous le regard excité de Luke, qui semblait décidément des plus ravis de pouvoir obtenir ce qu'il était venu chercher dans cette chambre. Cléo ne voulait pas croiser son regard, alors elle prenait soin de l'éviter, préférant baisser les yeux comme une esclave plutôt que de voir le désir qui brillait dans les prunelles de son tortionnaire. C'était insupportable.

Basculant sur le lit après lui avoir retiré ses vêtements, Cléo continuait de s'évertuer à échapper à ce regard imposant. Les mains de Luke se posèrent sur sa taille et remontèrent jusqu'à sa poitrine dont il s'empara avec détermination, lui arrachant un sanglot de désespoir. Mais elle déglutit et se mordit violemment la lèvre, refusant de se laisser aller comme une merde face à lui. Qu'il la détruise, qu'il l'a pourrisse, il ne pourrait pas faire pire qu'elle n'était déjà. Sa dignité avait certes volée en éclats depuis bien longtemps maintenant, mais elle n'était pourtant pas du genre à se laisser abattre aussi facilement. Disons qu'elle ne s'était pas attendue à son retour et surtout, pas de cette façon. Même si au fond, ça ne l'étonnait pas de Luke. Il n'y avait que lui pour faire ce genre de choses. Il était malade, sérieusement malade. Elle tentait alors doucement de se reprendre, refusant de se laisser aller plus que ça. Quand il serait partit -en espérant qu'il parte !- elle aurait tout le temps de pleurer, de demander pourquoi, de paniquer, de se détester, de le détester. Mais là, pitié, juste un peu plus de forces pour lui faire face un minimum. Juste histoire de lui montrer qu'elle ne lui appartiendrait jamais totalement. Qu'une part de son âme ne serait jamais à lui et que rien ne pourrait changer ça. Ou presque. La jeune femme se retrouva rapidement sans soutien-gorge, Luke ne perdant pas de temps. Alors qu'elle ressemblait le peu d'estime d'elle-même qui lui restait encore, Luke brisa tout à nouveau. S'emparant de son menton il la força à redresser la tête pour que leurs regards se croisent. « Regarde moi. Je veux que tu me regardes jouir. Que tu vois ce que tu es. » Ordure. Ce qu'elle était... Une pute. Rien qu'une pute. Je peux vous dire que niveau estime, elle venait de perdre rapidement le peu qui lui restait. Elle reprit son souffle, ravalant ses larmes avec rage, se nourrissant de la haine qu'elle lui témoignait pour ne pas sombrer. Elle ne lui offrirait jamais ce plaisir. Jamais !

Luke se montrait de plus en plus pressant et entreprenant, ses coups de bassins parlant d'eux-même. Ses mains parcouraient son corps entier, la recouvrant de caresses qui la répugnaient. Elle aurait voulu se débarrasser de ses mains, lui dire d'arrêter ça, mais elle n'en fit rien. Elle se contentait de garder son regard planté dans le sien, déterminée, affichant autant d'assurance qu'elle pouvait. Ce qui, croyez-le, n'était pas fameux. Terminant nus l'un contre l'autre, Cléo tentait tant bien que mal de faire abstraction de ce corps qu'elle aurait voulu fuir, le plus loin possible. Luke était souriant, ne cachant pas son impatience et son plaisir évident face à cette situation qui lui était on ne peut plus favorable. En quelques secondes, Cléo se retrouva sur le dos, le garçon allongé sur elle, n'ayant même pas eu le temps de réagir. Un long frisson la parcouru et la rendit encore plus fébrile. La peur ? Peut-être. Autre chose ? Peut-être aussi. Elle n'aurait su définir ce qui la faisait frissonner comme ça, et très franchement, elle ne voulait pas savoir. Leur nouvelle position ne faisait qu'accentuer le fait que Cléo était faible et dominée et surtout, qu'elle n'avait pas la moindre chance de s'échapper. Il pesait de tout son poids sur elle, la bloquant entre lui et ce matelas qu'elle détesterait dorénavant pour toujours, sans aucun doute. Il était venu souiller son intimité, foutre en l'air le seul endroit encore préservé jusqu'à lors. Il était abjecte. Il lui prenait tout, sans exception. Elle n'avait aucun moyen de l'arrêter. Et puis, alors que les choses s'accélérèrent, le regard de Cléo dévia, venant se fixer sur le plafond, alors qu'elle se mordait la lèvre inférieure avec férocité, se concentrant pour ne pas se mettre à hurler. Ses mains lui sciaient les épaules, mais elle ne les sentait même plus à cet instant, alors qu'il accélérait ses mouvements, pleinement satisfait de pourvoir lui montrer qu'il faisait encore ce qu'il voulait d'elle, de son corps. Cléo quant à elle, s'était contentée de poser ses mains sur les bras de Luke, ses jambes entourant sa taille masculine. Rien de plus. Elle ne faisait aucun effort et ne comptait pas en faire. Pas de caresses, pas de baisers, rien. Il n'aurait droit à rien de sa part. Et alors que Cléo tentait d'oublier ce qu'il faisait, là en sueur sur elle, il se pencha à son oreille, se faisant cruel : « Tu me détestait moins quand je t’offrais toutes les ressources pour que tu gardes ton fils. » Non, pas ça. Tout ce qu'il voulait, mais pas Enzo ! La jeune mère souffrait nuit et jour de son absence, ça la rendait malade... Il n'avait pas le droit de lui en parler, pas le droit de se servir de ça pour l'atteindre. C'était trop dur... Ses lèvres se mirent à trembler, alors qu'elle sentait une peine incontrôlable s'emparer d'elle. Son fils lui manquait affreusement... A chaque instant elle se demandait ce qu'il devenait, à quoi il ressemblait, s'il se souvenait d'elle, s'il était heureux... C'était une véritable torture, et malgré que depuis quelques temps elle aillait mieux, elle savait que jamais elle ne trouverait le véritable bonheur tant qu'elle serait séparée d'Enzo. D'une voix chevrotante elle supplia : « Arrête Luke... pas ça. »

Mais à quoi bon ? Autant supplier la mort de ne jamais venir vous prendre ! Luke ne semblait pas pouvoir se contenter de l'humiliation qu'il lui faisait en salissant ainsi son intimité, une fois encore. Il fallait qu'il en dise plus, qu'il en fasse plus. Est-ce que ça l'excitait de la blesser ainsi ? Il fallait croire que oui, car il reprit la parole, tandis que son corps se faisait de plus en plus violent contre elle, lui arrachant des sursauts de gêne et de crainte. Comme si chacun de ses coups de bassin s'apparentait à un coup de poing dans son ventre, son visage. L'entrainant plus bas que terre, il déclara donc : « Tu devrais plutôt te détester, toi Cléo. » Il n'avait même pas idée d'à quel point elle pouvait se haïr. Elle en venait parfois à ne plus pouvoir se regarder dans un miroir tant elle se détestait d'être aussi lâche, aussi minable. Elle avait raté tout ce qu'elle avait entreprit, tout ça parce qu'à 18 ans elle avait voulue jouer à la plus maline, ne supportant plus l'autorité de sa grand-mère sur elle. Mais comment aurait-elle pu savoir que 6 ans plus tard, elle en serait là ? Si elle le pouvait, elle remonterait le temps, resterait avec sa grand-mère et continuerait sagement ses études. Malheureusement, la vie ne donnait pas cette chance. D'ailleurs, elle semblait ne lui en donner aucune. « Personne d’autre que toi a été assez idiote pour être une mère indigne. » Le visage froid et interdit, cependant légèrement tremblant, comme pour résister à une douleur atroce, c'était bel et bien une larme qui s'échappait du coin de son œil, roulant avec souffrance sur ses joues dorées. Luke enfonçait le couteau dans la plaie, encore et encore. Et Cléo était fatiguée de lutter. La pression de ses doigts se fit plus forte sur les bras de Luke, alors qu'il lui arrachait une inspiration rauque à l'apogée de leur "union", comme si on lui avait maintenu la tête sous l'eau pendant un moment et qu'on la laissait respirer à nouveau. Fébrile, elle laissa tomber ses jambes sur le lit, éreintée, tremblante. Luke se laissa rouler sur le côté et s'allongea paisiblement, heureux et comblé et il ne le cachait pas. Soulagée d'être au moins débarrassée de son corps du sien, Cléo cacha son corps sous les draps et se recroquevilla, blessée, fragile, meurtrie. Elle sentait encore la puissance du corps du garçon sur elle, elle le sentait encore en lui, et elle avait envie de courir se laver pour se débarrasser de tout ça. Le crâne à la limite de l'explosion, elle se sentait sale et stupide. Impuissante surtout.

« J’crois que t’a perdue la main, et qu’il te faudra quelques heures d’entrainement en extra pour rattraper le temps perdu. Devenir une obèse t’a rendue beaucoup moins excitante qu’autre fois. Et vu comment tu t’en es occupé de ton gamin, tu aurais du t’en débarrasser au début. » Ce fut trop. Cléo oublia sa peur et sa retenue. Elle se redressa brusquement sur le lit, explosant de colère. Sa main s'abattit violemment sur la joue de Luke alors qu'elle hurlait : « FERME-LA !! » Jamais elle n'avait levé la main sur lui, jamais ! Et sincèrement, jamais elle ne s'en serait cru capable. Mais là, il lui avait fait tellement mal en revenant, en lui rappelant qu'elle n'était rien, qu'elle était à lui, en la forçant une fois encore à coucher avec lui et dans son lit qui plus est, et tout ça pour l'enfoncer plus bas que terre avec Enzo... Elle n'en pouvait plus, ça faisait trop mal. Son cœur cognait sa poitrine dans un rythme effréné, alors que le sang lui remontait aux joues, colorant vivement celles-ci. Haletante, elle réalisa alors ce qu'elle venait de faire. Bon sang... fait que tout ceci ne soit qu'un rêve. Fait qu'elle n'ait pas giflée Luke... Le regard qu'il posa sur elle suffit à lui faire comprendre que si, elle l'avait fait. Elle blêmit brusquement et eut l'impression qu'elle allait mourir de froid. Prise de panique et de terreur, elle s'empara du drap et se leva à toute allure, le corps camouflé dans le tissu. Là, elle ouvrit brusquement la porte et s'élança dans le couloir en courant, ne sachant même pas où elle allait. Mais elle ne voulait pas rester à ses côtés, redoutant bien trop ce qu'il allait lui infliger pour la punir d'avoir osé faire une chose pareille. Elle dévala les escaliers à une vitesse folle, ratant des marches au passage et manquant de tomber à plusieurs reprises. Arrivant dans le salon, elle se jeta sur son sac pour s'emparer de son téléphone portable, voulant appeler quelqu'un. Qui, elle ne savait pas encore. La police ? Goldie ? Loann ? Elle entendit alors Luke descendre les escaliers à la même vitesse qu'elle. Elle lâcha son portable et se retourna, ses entrailles se tordant sous la peur alors qu'il arrivait. Elle était pétrifiée.





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N°1593 | You're mine Vide
Message(#) Sujet: Re: N°1593 | You're mine N°1593 | You're mine EmptyLun 27 Juin 2011 - 4:55

Dans sa vie, Luke avait toujours trouvé le moyen d’obtenir ce qu’il souhaitait. À tout prix. Simplement tout petit, il avait fait comprendre à ses parents que le fait de le mettre au monde ne leur apporterait aucun contrôle sur lui. Ils devaient être plus créatifs s’ils voulaient son attention, son intérêt. Malheureusement pour eux, ils n’avaient jamais su comment s’y prendre sous les menaces incessantes de Luke à leur encontre. Il était peut-être trop intelligent, et il avait décidé de mettre tout ça à profit afin d’écraser les autres. Seulement 8 ans et il avait déjà compris que s’il souhaitait éviter les cours stupides de piano que sa mère souhaitait lui infligé, il n’avait simplement à écouter aux portes afin d’en apprendre suffisamment. Des connaissances qu’il utilisait à tort et au travers contre son père qui tenait naïvement de dissimuler une relation avec un homme. Combien de fois avait-il rappelé à son père combien sa mère serait morte de chagrin d’apprendre qu’il était marié avec elle que pour les apparences? Alors il gagnait à tous les coups, évitant ses cours pour des choses plus violentes comme des jeux vidéo ou bien encore des cours d’art martiaux. Qui lui avaient toujours été bien utiles pour écraser ses adversaires. Au diable le code éthique. Et les moines. Plus Luke avait vieilli et puis il avait poussé les choses toujours à un extrême que l’on ne s’attendait pas. Comme cette fois où il avait mit le feu à sa maison simplement parce que sa mère avait refusée sous ses demandes incessantes d’avoir une voiture. Une tentative qui lui avait donné ce qu’il avait demandé, mais il s’était rapidement lassé que d’exploiter le nid familial. Il lui fallait plus. Un désir qui ne semblait que s’accroitre avec le temps, quelque chose de bien trop grand qu’il cherchait constamment à satisfaire. C’est pourquoi il s’était d’abord retrouver dans des lieux très peu recommandables. Luke avait gouté à la misère et certaines fois il avait fait bien des choses pour se retrouver où il était maintenant. Après tout, on n’obtenait rien sans sacrifices. « Arrête Luke... pas ça. » La pitié qu’il entendait dans la voix de Cléo ne faisait que lui passée par-dessus la tête, alors que la signification des mots lui entrait par une oreille puis ressortait par l’autre. Il était plutôt dégouté de ne plus retrouver devant lui cette femme qui essayait à tout prix à lui tenir tête. Elle était si facile à faire plier, qu’il se demandait jusqu’à quand elle craquerait. Jusqu’à quand la petite brindille qu’elle était entre ses doigts se romprait. Étendu sur le lit, qu’il considérait très confortable, Luke affichait un sourire amusé et très satisfait. Même si elle avait peu participé, préférant le défier, il savait portant que Cléo était très différente avec ses clients. Il n’était pas con, la seule raison pourquoi elle lui en voulait s’était parce qu’il dirait la vérité toute crue. Cette vérité qu’elle n’arrivait pas à faire face à cette réalité des choses qui lui entaillait les entrailles. Elle était trop faible pour s’en fuir. Pour croire qu’elle était quelque chose de mieux, parce qu’au fond ils savaient tous les deux qu’elle était qu’une moins que rien. Sans compter à quel point il se faisait un véritable plaisir de lui rappeler qu’elle était sa possession. Elle l’avait défié une fois de la retrouver, et les choses ne seraient plus du tout amusantes pour elle. Elle souffrirait pour lui avoir fait perdre son temps, son énergie et une somme considérable. Enfonçant le clou encore plus profondément dans la blessure de Cléo, Luke avait les yeux fixés au plafond quand Cléo se redressa brusquement du lit pour venir abattre sa main sur sa joue. « FERME-LA !! » Une seconde passa alors qu’une douleur se mit à lui picoter la joue à l’endroit exacte où elle avait osée et cette même seconde où Luke fit le lien entre la douleur et la crainte qu’il dessella dans les yeux de cette prostituée. Avait-elle vraiment osé? Est-ce que tout devait se terminer aussi facilement, de lui qui lui enfonce une balle entre les deux yeux? Parce que l’envie de la faire saigner à blanc ne lui manquait pas. Les dents serrés et le regard meurtrier, Luke la détailla la seconde d’après pour évaluer s’il lui cassait tous les doigts de la main simplement pour qu’elle n’ose même plus approcher les doigts de lui, ou si elle méritait d’avoir en centuple cet affront. Celles qui avaient osé le frapper, Luke ne savait même plus ce qui leur était arrivé. Disons simplement qu’il avait des gens motivés de travailler avec lui afin de faire régner une certaine autorité autour de lui. Et il était inconcevable que Cléo ne comprenne pas sa place. À ses pieds. À genou. L’objet qui satisferait ses désirs et qui répondrait à ses demandes.

Alors que dans sa tête, Cléo méritait une bonne correction simplement pour l’avoir frapper, il dut réviser son idée alors qu’elle se redressait terrifiée. Il connaissait se regard pour l’avoir vu plus d’une fois, et sans compter les enjeux. Repoussant d’un geste brusque les couvertures, Luke couru à la suite de Cléo sans perdre une seconde de cacher sa nudité avec de futiles couvertures. S’enfonçant à vive allure dans les escaliers de l’étage, il les descendit quatre à quatre afin de la rejoindre à vive allure. Dos à lui, Luke vit Cléo paniquée se ruant sur son sac où elle sortit un téléphone portable. Montrant les dents alors que la scène ne lui faisait plus du tout plaisir, il s’avança vers elle d’un pas lourd en accélérant pour pouvoir lui arracher des doigts le vulgaire instrument auquel elle semblait s’accrocher désespérément. « Sale pute » lança-t-il avant de se ruer sur elle afin d’atteindre le téléphone qu’il balança contre un mur d’un geste sec et violent. Luke ne pris aucunement la peine de regarder où il l’avait lancer déjà à empoigner les bras de Cléo. Il se donna un élan avant d’enfoncer son genou dans son ventre dans l’intention de lui couper le souffle. Il ne lui laissa le temps de rien faire pour se défendre qu’il la renversait au sol pour s’installer sur elle et la maîtriser de tout son poids. Il releva la main avant d’abattre de toute ses forces ses doigts sur la joue rosé de Cléo. Un claquement sonore lui arracha un sourire alors qu’il se délecta de la douleur qui se voyait dans les yeux de Cléo. « Tu vas voir c’est qui l’patron, ma jolie. » L’ultime provocation où il se releva de sur elle pour se retrouver au dessus d’elle à quelques centimètres d’où elle était étendu dans le salon. « Tu recommence Cléo et c’est une balle entre les deux yeux que tu auras. Et tente moi, si tu oses. » fit-il menaçant avant de lui donner un coup de pied sur la hanche puis de s’asseoir confortablement sur le divan du salon comme si de rien n’étais. Pour lui, elle semblait rien de bien plus intéressant que d’une petite créature sans défenses qui essayait de temps en temps de sortir les griffes mais qui au final ne savait pas plus comment se défendre. Elle avait besoin vitalement de lui. De sa protection. D’être sa possession. D’être à ses pieds et de le servir. « Tu m’le dis si tu as besoin d’un coup ou deux supplémentaires pour te calmer. Maintenant que j’ai tire mon coup. Et que je vais tirer mon coup sans doute plus d’une fois. – tu devras t’y faire – J’attends de toi que tu me rembourses tout ce que tu me dois, sans compter les putains d’intérêts que tu viens de te collecter. » La respiration légèrement accélérée alors qu’il se retenait pour ne pas briser son frêle coup de poupée de chiffon, Luke gardait pour le moment son calme étendu dans le canapé moelleux. Mais la question restait à savoir, pour combien de temps resterait-il calme. « Arrête de jouer à la petite conne, et parlons affaires. » Les yeux rivés sur la silhouette toujours étendue de Cléo qui dans l’action avait du lui demander à maintes reprises de ne pas lui faire mal, il avait été insensible – peut-être même sourd à cette pitié qu’elle semblait réclamer à son égard. La pitié ne servait à rien. Et il était disposé à bien le lui faire comprendre. « Vas m’chercher une bière, femme. J’sais que t’en a une douzaine. » Après tout, qu’elle se rende utile. Le sourire aux lèvres, jubilant de toujours pouvoir pousser la provocation un peu plus loin, Luke croisa les jambes adossant ses bras sur le dossier du canapé bien déterminer à garder un œil sur elle jusqu’à ce qu’ils aient régler certaines petites choses. Ensuite, il prendrait ses choses pour disparaître quelques jours.







Dernière édition par Luke A. Jessfiel le Mar 19 Juil 2011 - 15:44, édité 1 fois
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N°1593 | You're mine Vide
Message(#) Sujet: Re: N°1593 | You're mine N°1593 | You're mine EmptyLun 11 Juil 2011 - 13:51



Luke & Cléo
You're mine.





Cléo avait toujours eu plus ou moins peur de Luke. Mais jamais cette peur n'avait atteint de tel sommet qu'aujourd'hui. Si elle ne prenait pas sur elle-même pour se faire violence et le contrer ne serait-ce qu'un peu, nul doute qu'elle aurait rampé à ses pieds pour lui présenter ses excuses et aurait fait tout ce qu'il attendait d'elle. Mais la jeune femme, malgré sa fébrilité évidente était une battante. Elle refusait de se laisser faire aussi facilement, sans rien tenter. Ne serait-ce qu'une toute petite chose. Ce serait toujours mieux que rien. Et Luke n'avait pas oublié à quel point elle avait pu le défier par le passé. Cette façon qu'elle avait eu de lui tenir tête, son regard planté dans le sien alors qu'il venait de la surprendre en flagrant délire de tentative de rébellion, cherchant à retourner toutes les filles contre lui. Et la liste était longue pour toutes les choses qu'elle avait tenté contre lui. Visiblement, il avait aimé ça. La voir se tenir si fière devant lui, refusant de céder à la panique malgré les risques encouru. Ce mec était un grand malade. Il la provoquait ouvertement, malmenant la pauvre brunette dans ses émotions et ses démons. Plus il parlait, plus elle sentait certaines de ses plaies se réouvrir douloureusement, lui donnant à nouveau cet affreux goût d'amertume dans la bouche et l'impression d'être réduite en cendre tout doucement, histoire qu'elle puisse bien "savourer" sa décadence et sa chute interminable. Il n'en fallut pas plus pour que Cléo laisse de côté sa crainte et s'emporte. Lui assenant de la fermer, elle vint jeter sa main contre sa joue dans une claque mémorable. Mais à peine eut-elle retirer sa main qu'une peur incontrôlable l'envahit. Auparavant, elle n'avait jamais osé porter la main sur lui. Ce n'étaient que des mots... C'était certain, elle perdait les pédales. Alors que Luke venait déposer délicatement l'une de ses mains sur sa joue en feu, le regard assassin, Cléo prit la fuite, terrorisée. S'enveloppant rapidement dans un drap, elle quitta la chambre à toute allure et se précipita dans les escaliers, le cœur battant la chamade. Il battait si fort qu'elle avait l'impression qu'il avait finir par lâcher et qu'elle s'écroulerait au sol. Et il en serait terminé d'elle. Mais non, son palpitant tenait le coup. Après avoir manqué de s'affaler dans les marches plusieurs fois, elle se jeta sur son sac pour s'emparer de son téléphone. Ce fut la première chose qui lui vint à l'esprit : demander de l'aide. Toute seule, elle ne pourrait rien faire. Même si elle était armée d'un 45 et que lui était les mains vides, elle se sentirait malgré tout inférieure et impuissante. Elle ne pouvait rien y faire, c'était ainsi...

Il arrivait. Elle entendait ses pas lourds dans son dos qui se rapprochaient d'elle à chaque seconde. Cléo ferma les yeux un instant, effrayée. Ses doigts se figèrent sur le téléphone, incapable d'appeler qui que ce soit. Elle se retourna d'un quart, tremblante. Lorsqu'elle croisa son regard, elle eut envie de hurler à l'aide, mais les mots s'étranglèrent dans sa gorge et aucun son ne passa ses lèvres. « Sale pute ! » S'écria-t-il en fonçant vers elle, hors de lui. Il lui arracha violemment le portable des mains et le fit voler à travers la pièce, ce dernier s'explosant littéralement contre un mur. Elle sursauta et ramena ses mains contre sa poitrine, craintive et soumise. Elle baissa les yeux, priant encore et encore pour qu'il ne la passe pas à tabac. Une douleur vivace la fit gémir alors qu'il lui empoignait le bras de toutes ses forces, lui coupant la circulation. Mais ce ne fut rien comparé à ce qui l'attendait. Elle se retrouva bientôt pliée en deux alors qu'il venait de lui retourner l'estomac avec son coup de genoux à l'abdomen. La bouche grande ouverte, une main sur son ventre, la pauvre femme n'arrivait plus à respirer. Suffocante, ses jambes faiblirent et elle peina à rester debout. Et de toute façon, Luka la renversa bien vite, la propulsant au sol, allongée sur le dos alors qu'il s'installait sur elle et la maintenait. Incapable de se débattre ou de se défendre, Cléo se concentrait pour tenter de retrouver sa respiration, alors qu'elle toussait encore. Son regard était posé sur Luke, mais elle ne le voyait même pas tellement elle était concentrée. Son souffle revint brusquement alors qu'il abattit sa main sur sa joue avec une violence sans égale. Sa tête tourna sous la force du coup et elle échappa un cri perçant sous la douleur. Sa joue prenant aussitôt la marque de ses doigts dans une couleur rose très vive. Le sang lui remontait et pigmentait sa peau, comme si quelques vaisseaux avaient pétés sous la claque. Sa joue la démangeait, comme si des milliers de fourmis grouillaient dessus, dans une souffrance importante. Haletante, quelques larmes s'échappèrent de ses yeux bruns alors qu'elle tentait mollement de repousser Luke de sur elle. En vain, évidemment. « Tu vas voir c’est qui l’patron, ma jolie. » Ses entrailles se tordaient, s'imaginant le pire sur ce qui l'attendait encore. Il se releva alors, se retrouvant debout au-dessus d'elle. Cléo resta allongée par terre, immobile, n'osant même plus bouger. « Tu recommence Cléo et c’est une balle entre les deux yeux que tu auras. Et tente moi, si tu oses. » Le message était on ne peut plus claire... Il pouvait être certain qu'elle ne recommencera pas de si tôt, ah ça non ! Cléo n'était pas suicidaire. Elle finit par se rouler en boule, le bras, le ventre et la joue lui faisant terriblement mal. Grimaçante, elle avait fermé ses yeux, espérant que la douleur s'atténue rapidement. Mas c'était sans compter un ultime coup de pied dans sa hanche qui lui arracha un râle de douleur. Gémissante, elle se mordit la lèvre inférieure, les larmes continuant de rouler sur ses joues meurtries. Elle l'entendit alors s'installer sur le canapé, comme un roi, comme si rien ne s'était passé et que tout était parfaitement normal. Mon dieu qu'elle le détestait... « Tu m’le dis si tu as besoin d’un coup ou deux supplémentaires pour te calmer. Maintenant que j’ai tire mon coup. Et que je vais tirer mon coup sans doute plus d’une fois. – tu devras t’y faire – J’attends de toi que tu me rembourses tout ce que tu me dois, sans compter les putains d’intérêts que tu viens de te collecter. » Cléo se redressa péniblement, alors que ses paroles lui donnaient sérieusement de monter à l'étage et de se balancer par la fenêtre. Sa vie était à nouveau fichue et sans issue. Luke ne la lâcherait plus maintenant. Plus jamais. Le seul moyen de se débarrasser de lui serait de l'éliminer de façon définitive... Mais Cléo n'était pas une meurtrière, jamais elle n'oserait faire pareille chose. Malgré que ce ne soit pas l'envie qui manque. Prenant appui contre un meuble à côté d'elle, elle se releva péniblement, se tenant toujours le ventre. Une fois debout, elle se malaxa sa hanche douloureuse. Peureuse, elle releva son regard jusque sur Luke qui trônait fièrement sur son canapé, pleinement satisfait par le déroulement des évènements. Enfoiré. « Arrête de jouer à la petite conne, et parlons affaires. » Parler affaire ? Mais bien sûr, quelle bonne idée, Cléo en sautait de joie. Tout ce qu'elle voulait, c'était se bourrer de médocs pour ne plus sentir la douleur physique et aller se coucher, en espérant que tout ceci ne soit qu'un horrible cauchemar et qu'à son réveil, Luke est disparut. Elle pouvait toujours espérer...

D'une voix autoritaire, il lui balança alors : « Vas m’chercher une bière, femme. J’sais que t’en a une douzaine. » D'accord, après avoir été son objet sexuel, puis son punching-ball, maintenant elle lui servait d'esclave ? De mieux en mieux. Cléo avait une folle envie de se jeter sur lui et de l'étrangler, de lui éclater la tête contre les murs, de lui vider les tripes avec les dents. Mais elle n'en fit rien. Et de toute façon, elle aurait à peine eu le temps de se jeter sur lui qu'il l'aurait déjà achevé. Titubante, elle se glissa jusque dans la cuisine, les lèvres tremblantes de rage et de dégout. A chacun de ses pas sa hanche la faisait souffrir et lui arrachait des frissons. Mais elle ne se plaignit pas, réalisant qu'il aurait pu lui faire bien pire et qu'au final, elle avait été plutôt épargnée. Mais qu'il ne crie pas victoire trop vite. Cléo attrapa l'une des canettes de bières et après l'avoir fixé quelques secondes, elle la secoua de toutes ses forces, sachant pertinemment ce qui se passerait lorsqu'il l'ouvrirait. Faible, elle revint dans le salon et lui tendit sa canette sans rien dire. Là, elle se laissa tomber sur le canapé sur la gauche de celui où se trouvait Luke. Soufflant un peu, elle reprit sa respiration alors que dans cette position la douleur se faisait moins présente. Là, elle prit enfin la parole : « Je te donnerais tout l'argent que tu veux... Mais après, va-t-en. » Tout l'argent qu'il voulait... Cléo n'avait pas les moyens de le payer, elle devrait demander à Goldie. Mais comment lui demander une somme folle sans que celle-ci ne veuille savoir à quoi cela servirait ? Cléo ne voulait pas la mêler à tout ça, c'était hors de question. Elle trouverait une solution, mentirait s'il le fallait.. Mais il fallait que Goldie lui donne l'argent, sinon Cléo était fichue. Et ça ne l'amusait pas de devoir demander de l'argent à son amie, pas du tout même... Malheureusement, elle n'avait pas le choix. Elle ajouta ensuite : « De toute façon, à part l'argent je ne te dois rien... » Ou presque. Mais ça, c'était une autre histoire. Et d'une voix fatiguée elle déclara finalement : « Et puis je te l'ai dit, tu n'as plus aucun droit sur moi. Tu n'es plus mon mac, j'en ai un autre. Alors je te donne ton fric et c'est terminé. » Cléo disait ça plus pour se persuader elle que lui. Car au fond, elle savait très bien que Luke n'abdiquerait pas ainsi, et que lorsqu'il voulait quelque chose il l'obtenait, quel qu'en soit le prix à payer. Et les obstacles ne lui avaient jamais fait peur. Malheureusement.



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N°1593 | You're mine Vide
Message(#) Sujet: Re: N°1593 | You're mine N°1593 | You're mine EmptyMar 19 Juil 2011 - 17:48

Installé confortablement dans le canapé du salon, Luke eu l’impression que Cléo avait comprit le message après les quelques coups qu’il avait été forcé à lui donner pour qu’elle prenne en considération ses menaces. Il était toujours sérieux, et quand il parlait de remboursement de ce qu’elle lui devait avec des intérêts… les simples paroles de Cléo ne satisferaient pas son envie de vouloir tout posséder. Il avait décidé qu’elle lui appartiendrait ainsi que chaque parcelle de son corps, son argent et ses possessions. Luke suivit des yeux Cléo qui lui obéit lorsqu’il lui demanda d’aller chercher une bière. Il savait qu’avec la leçon qu’elle venait de recevoir, il avait de faibles chances pour qu’elle essaie de s’enfuir de nouveau hors de son champ d’action. Cléo saurait bien assez tôt les multiples raisons de sa venue. Croyait-elle qu’elle aurait été si importante s’il n’avait voulu récupérer que l’argent qu’elle lui avait volé? Non. Il aurait pu envoyer des mecs sur son dos pour récupérer ce qu’elle lui avait pris sans prendre la peine de lever le petit doigt. Simple, efficace et sans prise de conscience. Il y avait dans se bas monde d’autres hommes qui appréciaient tout autant que lui l’alcool, les femmes, la drogue et puis la peur dans les yeux de leurs victimes. Une peur qui ne pouvait qu’être continuellement alimentée et qui ne faisait que ravir d’avantage Jessfiel. Car lorsque la peur était chronique, le pouvoir n’en devenait que plus savoureux. Ses doigts se serrèrent lentement autour de la canette de bière qu’il se fit tendre par Cléo puis, il prit la peine de l’ouvrir en tendant l’ouverture vers l’avant… au cas où. Avec l’humour d’une adolescente, Luke vit qu’elle avait essayé de lui faire une semi-blague – aucunement amusante – où une partie du liquide contenu se répandit un peu partout sur la table base et sur le tapis. Luke laissa la mousse couler le long de la canette en aluminium avant de la porter à ses lèvres et d’en boire une gorgée pas du tout ébranlé par la tentative minable et sans effet de Cléo. « Je te donnerais tout l'argent que tu veux... Mais après, va-t-en. De toute façon, à part l'argent je ne te dois rien...» Il ne put s’empêcher de se mettre à rire devant la tentative peu fructueuse de Cléo à essayer de se convaincre qu’elle ne lui devait rien. Si elle était aussi naïve, ça rendrait les choses que plus amusantes. Après quelques rires, il étendit son bras sur le dossier du canapé croisant les jambes très à l’aise assit dans se canapé confortable. C’était une belle journée qui commençait. « Et puis je te l'ai dit, tu n'as plus aucun droit sur moi. Tu n'es plus mon mac, j'en ai un autre. Alors je te donne ton fric et c'est terminé. » Il roula les yeux avant de prendre une autre gorgée de bière, calme et moins impulsif que lorsqu’elle venait de lui annoncer qu’elle avait un autre mac. « Est-ce que tu veux que je te laisse le temps de répéter tes conneries dans ton miroir? Parce que sérieusement, t’es pathétique en essayant de te convaincre. Garde tes conneries pour d’autres. » Il se redressa sur le canapé en se penchant vers elle, plongeant ses yeux dans ceux de Cléo, un sourire mauvais sur les lèvres. Est-ce qu’elle avait déjà oublié ce qu’il lui avait dit? Ah ses petites bêtes, ça oubliait si rapidement. « C’est dommage d’entendre ça quand même, Cléo. J’croyais que t’avais le moindre sentiment pour ses pauvres femmes. J’veux dire…travailler avec toi c’est dangereux non? Au moindre détour.. » Il laissa un silence planer avant de lancer un boom d’une voix forte, puis il éclata de rire en ayant imité le signe d’un revolver sur sa trempe. Un avertissement rien de moins à savoir que si elle ne se pliait pas à ses requêtes certaines disparaitraient avec une balle dans la tête. Mais pas Cléo. Pas elle, il n’avait besoin d’elle. Mais ses autres filles, il n’en avait pas besoin et encore moins l’intérêt. Alors si elles pouvaient lui servirent afin de faire passer son message à la jeune femme, Luke ne s’en priverait pas.

Il laissa planer un silence alors qu’il espérait que Cléo révise dans sa tête sa position face aux désagréables conséquences qui pourraient arriver si elle refusait d’obtempérée. « Mais soi, commence par trouver 10 000$. Ensuite on verra. » Il doutait qu’elle trouve une somme aussi considérable aussi facilement. Malheureusement, même si elle la trouvait il n’était pas prêt de repartir aussi rapidement. 10 000$ devait être suffisant pour rembourser les intérêts et les frais que la recherche de la jeune prostituée lui avait couté en dommage et intérêts. Il lui offrit son plus beau sourire avant de s’écraser de nouveau dans le canapé dans la main droite sa précieuse bière qu’il savourait lentement. « Alors comme je te disais avant que tu te mettes à dire de la merde, je suis venu parler affaire. Ou du moins, t’informer de quelques petits détails te concernant indirectement. » Indirectement n’était pas le mot juste, mais il voulait lui montrer qu’il ne la considérait pas dans l’équation des actes et des décisions qu’il prendrait dans le futur. « Mais d’abord, j’ai une question. » Son regard avait changé drastiquement dans un regard plus sombre et on pouvait presque sentir sa colère se dégager tout autour de lui. S’il y avait bien une chose qu’il détestait c’était qu’on lui cache des choses, et encore plus des détails aussi importants que ceux que Cléo avaient essayé de lui dissimuler. Le genre de détails qui ne faisait qu’amplifier le peu d’estime qu’il avait en elle. « Tu comptais me dire quand, que j’avais un fils? » En observant la réaction de Cléo, il comprit que sa question avait l’effet d’une bombe et qu’elle avait du le considérer assez idiot pour ne pas s’en rendre compte. Malheureusement, il avait encore et toujours une longueur d’avance. L’air sérieux, Luke n’aurait pas la patience de se heurter à des balivernes de la jeune femme si elle décidait d’emprunter la route dangereuse de lui mentir à propos de la paternité d’Enzo. Car sa présence était justement justifiée par ce qu’il avait découvert et il était venu parler affaires avec Cléo. Que ça lui plaise ou pas. Pas qu’il souhaitait fonder une famille avec elle et son petit Enzo comme une de ses petites familles parfaites… Jamais il ne pourrait se résoudre à s’incruster dans une famille qui au final il aurait simplement envie de jeter dans un feu comme il avait essayé de tuer sa mère. Juste pour avoir la paix. Pas question qu’il perde du temps à s’occuper d’un gamin alors que les affaires étaient aussi fleurissantes. Mais comme chacune de ses actions étaient conduites par des objectifs particuliers, il n’en venait plus qu’à Cléo de lui offrir tout ce qu’il souhaitait si elle ne souhaitait pas que les choses tournent lentement au vinaigre. Pour elle, pour ses voisins, pour ceux qui travaillaient avec elle ou bien encore ceux qui habitaient avec elle.
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N°1593 | You're mine Vide
Message(#) Sujet: Re: N°1593 | You're mine N°1593 | You're mine EmptyMar 2 Aoû 2011 - 17:28



Luke & Cléo
You're mine.





Saleté. Cléo aurait aimé voir un jet de bière jaillir de la canette et venir aveugler Luke, le déstabilisant le temps d'un instant. Et qui sait, peut-être aurait-elle été prise d'une vague de courage, elle se serait emparé d'un objet lourd et l'aurait écrasé sur son crâne pour l'assommer. Mais ensuite, qu'aurait-elle fait avec son ancien mac allongé sans connaissance dans son salon ? Rien... Soit elle aurait aggravée son cas en tentant de le ligoter bâillonner et toutes ces conneries. Soit elle aurait fait sa valise et serait partie à l'autre bout du monde. Mais avait-elle vraiment le droit d'abandonner Goldie et les autres juste parce qu'elle avait un peu trop peur ? Non, surtout qu'elle savait pertinemment que Luke s'en prendrait à son entourage pour se venger de ça. Et ça, c'était la dernière chose qu'elle voulait. Cléo ne voulait pas être responsable de quoi que ce soit, elle ne voulait pas que Luke blesse des gens par sa faute. C'était là qu'il devenait tout puissant. Elle, son corps, son visage... Elle s'en fichait. Qu'il la batte à mort si ça lui chantait, c'était SON problème. Mais elle ne pouvait se résoudre à infliger ça à ceux qu'elle aimait. C'était hors de question ! Et Luke le savait, il la connaissait trop bien, elle et son grand cœur. Il savait qu'il pourrait obtenir d'elle ce qu'il voulait juste en la menaçant un peu. C'était injuste. Cléo le détestait et elle savait qu'elle, elle n'avait absolument rien contre lui. Rien pour faire la balance, rien pour équilibrer la bataille. Il avait gagné d'avance. Et elle, elle était foutue. Imperturbable, il bu sa bière tranquillement, comme si de rien était. Frustrée et déçue, Cléo avait finalement jeté l'éponge, abandonnant. Elle s'assit sur le fauteuil, ne lâchant pas son adversaire du regard. Un regard néanmoins chétif et soumis. Lorsqu'elle lui annonça qu'elle ne lui devait plus rien, il se mit à rire. Un rire insupportable à ses oreilles. Elle se braqua et se mordit la lèvre inférieure, comprenant bien qu'il savait et qu'il était là pour ça. Elle baissa les yeux, désemparée. Elle savait que le pire était à venir à présent et elle n'avait aucune idée de comment elle allait bien pouvoir se tirer de là. « Est-ce que tu veux que je te laisse le temps de répéter tes conneries dans ton miroir? Parce que sérieusement, t’es pathétique en essayant de te convaincre. Garde tes conneries pour d’autres. » Déclara-t-il alors qu'elle s'évertuait à lui répéter qu'elle avait un autre mac et qu'il n'avait plus aucun droit sur elle. Mais il avait raison, une fois encore... Il n'y avait qu'elle, qu'elle essayait de convaincre. Luke s'en fichait royalement qu'elle ait un autre mac ou non, pour lui ça ne changeait rien. Les obstacles, il les reversait du revers de la main, avec une facilité agaçante. « C’est dommage d’entendre ça quand même, Cléo. J’croyais que t’avais le moindre sentiment pour ses pauvres femmes. J’veux dire…travailler avec toi c’est dangereux non? Au moindre détour.. » Son sang se glaça lorsqu'il imita le canon d'un revolver sur sa tempe. Elle ferma les yeux et soupira, tremblante. Cléo avait beau être courageuse, il y a certaines choses qu'elle était incapable de combattre. Luke état plus fort, il l'avait toujours été et ce n'était pas prêt de changer. Il se passa une main nerveuse sur le visage et repoussa son bras alors qu'il riait à pleines dents, visiblement très amusé de la situation. Elle se détourna, nerveuse. Il était dingue. Totalement dingue..

La gorge serrée par la peur et l'inquiétude, elle resta muette face à son avertissement plus qu'explicite. Elle déglutit, cherchant à retrouver un semblant de contenance face à lui. Il profita du silence pour reprendre avec toujours autant d'aisance : « Mais soi, commence par trouver 10 000$. Ensuite on verra. » QUOI ? 10 000$ ?? Cléo se retourna vers lui, manquant de s'étrangler sous la surprise. Mon dieu ! Mais où allait-elle trouver une telle somme ? Jamais elle n'oserait demander autant à Goldie, jamais... Et elle ne voyait personne d'autre vers qui se tourner. Faible, elle baissa les yeux alors que ses lèvres tremblaient, comme si elle voulait dire quelque chose sans trouver quoi. Elle se passa une main nerveuse dans les cheveux, à bout. Plus les secondes défilaient, et plus elle réalisait qu'elle n'avait pas d'autres choix que de demander toute la somme à Goldie... Mais qu'est-ce qu'elle allait bien pouvoir inventer comme excuse ? Là tout de suite, elle n'en avait pas la moindre idée... Restait plus qu'à prier pour que Goldie ait autant d'argent à sortir d'un seul coup et ne se montre pas trop curieuse. Mais si la première chose était envisageable, la deuxième néanmoins... c'était impensable. Elle connaissait son amie, Goldie était une fouineuse. Et si jusqu'à présent ça ne lui avait pas causé de soucis, aujourd'hui ça risquait de changer. Mais c'était pour son bien... Il ne fallait pas qu'elle se mêle de ses histoires de trop près, avec Luke on ne savait jamais ce qu'il pouvait arriver. Et avec lui, c'était souvent le pire. Lasse, Cléo finit par balbutier : « Je... tu auras l'argent. J'ai combien de temps ? » Elle le questionna du regard, suppliante. Faite qu'il lui laisse au moins deux mois... Ainsi Goldie n'aurait que 5000$ à sortir d'un coup à chacune des fois. Mais elle ne comptait pas franchement sur la bonté de Luke. Il répondrait trois jours, que ça ne l'étonnerait même pas. L'inverse l'étonnerait plus d'ailleurs. Mais ce n'était pas le pire encore. « Alors comme je te disais avant que tu te mettes à dire de la merde, je suis venu parler affaire. Ou du moins, t’informer de quelques petits détails te concernant indirectement. » Interloquée, Cléo releva les yeux vers lui, fronçant les sourcils en guise d'interrogation. Que voulait-il dire par "indirectement" ? « Mais d’abord, j’ai une question. » Son changement soudain d'attitude n'échappa pas à la brunette. Elle se redressa et s'éloigna de quelques centimètres de lui, mal à l'aise face à ce qu'il dégageait. Néanmoins, elle garda la tête fièrement relevée, attend qu'il se décide à poser sa question, qu'elle redoutait plus que tout à vrai dire. Vu l'humeur massacrante dans laquelle il semblait soudainement être, ça ne pouvait pas être bon pour elle... « Tu comptais me dire quand, que j’avais un fils ? » Cléo blêmit et se tétanisa complètement. La bouche entrouverte, son souffle s'était coupé. Les yeux ronds, elle le fixa ainsi de longues secondes, stoïque, livide, en panique, silencieuse. Et soudain, elle eut l'impression de faire une crise d'angoisse. Vous savez, quand vous voulez respirer et que vous n'y arrivez pas. Se mettant à tousser, elle tenta de reprendre son souffle, mais tout ce qu'elle parvenait à faire c'était un bruit rauque inquiétant. Se ventilant avec ses mains, elle finit par parvenir à respirer. Une panique terrible s'était emparée d'elle et ça crevait les yeux. Suffisait d'apercevoir ses prunelles pour comprendre qu'à l'intérieur, c'était la troisième guerre mondiale. Elle déglutit et finit par se lever, légèrement fébrile. Là, elle se retourna pour faire face à Luke et le dévisagea de haut en bas, craintive. Mais déterminée également. Pointant sur lui un index tremblant, elle secoua la tête de gauche à droite, toujours aussi pâle. Et d'une voix tressaillante elle déclara avec conviction malgré tout : « Tu laisses mon fils en dehors de ça ! Ce ne sera jamais ton enfant, tu m'entends ? JAMAIS ! Il est déclaré de père inconnu et ça ne changera pas. Je sais ce qui arrive à tes enfants... T'auras pas le mien Luke ! J'te laisserais pas faire. T'as aucun droit sur lui, si tu t'approches de lui... Je... je porte plainte contre toi ! Je balance tout au flic ! Si tu touches à un seul cheveux d'Enzo... J'te tue. Je préfère encore aller en prison et le savoir en sécurité que de vivre libre et te laisser t'occuper de lui. » De moins en moins craintive, elle s'était approchée de lui, animé par son instinct maternelle. Oh ça non, elle ne le laisserait pas l'approcher. Son fils, c'était toute sa vie. Et elle ne laisserait pas ce malade le faire devenir comme lui. Ça n'arrivera jamais. Et qu'il soit son véritable père ne changeait rien.




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N°1593 | You're mine Vide
Message(#) Sujet: Re: N°1593 | You're mine N°1593 | You're mine EmptyJeu 4 Aoû 2011 - 22:11

Le soleil commençait lentement à se dessiner par la fenêtre, marquant l’heure matinale comme un signe d’éventuel départ de la part de Luke. Hors évidemment, il lui devait de prendre le temps de mettre au clair quelques détails importants avec Oferson avant de mettre les voiles quelques jours. Luke devait apprendre à connaître la ville, puis de prendre contact avec les gens qui s’occupaient des choses pendant son absence pour leur donner les marches à suivre. Tout devait fonctionner sans embûches pendant qu’il était à l’extérieur quelques instants. « Je... tu auras l'argent. J'ai combien de temps ? » Un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres face à la soumission bien rapide de la belle à sa demande. Cette requête d’argent avait été donné par un chiffre presque au hasard alors que l’investissement donc elle représentait à ses yeux valait beaucoup plus à long terme. Mais elle ne pouvait pas le savoir, elle ne voyait pas les choses de la même manière que lui car dans le cas échéant, elle se serait méfier de la somme si peu exorbitante qu’il voulait tirer d’elle. Il se redressa vers l’avant, croisant une jambe puis en prenant toujours ses aises malgré l’habit d’Adam qu’il montrait. « 1000$ par jour. » Il éclata de rire devant l’idée. Après tout 10 jours lui semblait raisonnable comme délai, d’autant plus qu’il n’était pas du genre très patient avec elle. Surtout depuis qu’elle avait essayer de le baiser en s’enfuyant. Hors se montant semblait exorbitant aux yeux de la belle, qu’il ne manqua pas de remarquer la panique qui s’installait dans son esprit. Quand allait-elle comprendre qu’elle était à lui, totalement? Et de manière définitive? Il avait beaucoup trop à gagner dans cette histoire et Cléo se rangerait tôt ou tard à ses idées et ses plans. Sinon, il s’organiserait pour qu’elle ne puisse pas lui mettre des bâtons dans les roues. « Ah, voyons ne fait pas cette tête. Je suis certain que tu saura travailler assez fort pour ramasser la somme. » Répliqua-t-il avec la voix pleine de sous-entendus. Il laissait surtout sous-entendre qu’elle ne devrait pas perdre de temps et coucher avec le plus d’hommes possibles dans un court moment pour réussir à lui rembourser l’argent. Qu’elle demande de l’aide à quelqu’un d’autre, il n’en avait rien à foutre tant et aussi longtemps que ça ne lui apportait pas trop de problèmes. Car dans le cas échéant, il allait devoir la punir encore un peu. Immobile avec un regard noir, Luke patienta alors qu’il venait de lâcher tel une bombe nucléaire le sujet de l’enfant de Cléo. Ses yeux analysèrent chacune des réactions de la jeune femme qui passèrent assez drastiquement à un second niveau de panique. Il pouvait sentir qu’il avait fait vibrer la fameuse fibre maternelle que les mères étaient sensées être dotées. Nullement doté de compassion à l’égard de Cléo, ni de quiconque d’ailleurs, il la regarda s’étrangler, tousser, ventiler sans faire le moindre mouvement. Quelle belle comédie. Cléo était une si bonne actrice, et Luke un si bon spectateur qu’il ne put se résoudre à détourner ses yeux sur elle guettant les moindres mouvements de la belle donc il se délectait d’être à l’origine de sa panique. Chaque mots qu’il énonçait semblait troubler Cléo au point où il ne pouvait que s’amuser. Jusqu’à ce que qu’il n’arrive plus à s’amuser. Le proxénète serra les dents sous l’index tremblant de Cléo et sous son air de secouer la tête négativement. Croyait-elle vraiment qu’elle avait son mot à dire? Que les choses seraient comme elle le souhaitait? S’il avait utiliser le nom indirectement ce n’était pas pour rien car dans son esprit elle n’avait pas son mot à dire. « Tu laisses mon fils en dehors de ça ! Ce ne sera jamais ton enfant, tu m'entends ? JAMAIS ! Il est déclaré de père inconnu et ça ne changera pas. Je sais ce qui arrive à tes enfants... T'auras pas le mien Luke ! J'te laisserais pas faire. T'as aucun droit sur lui, si tu t'approches de lui... Je... je porte plainte contre toi ! Je balance tout au flic ! Si tu touches à un seul cheveux d'Enzo... J'te tue. Je préfère encore aller en prison et le savoir en sécurité que de vivre libre et te laisser t'occuper de lui. »

Luke se releva face à Cléo alors qu’elle se voulait imposante à son égard avec ses menaces et ses avertissements. Il lui en fallait bien plus que des menaces pour porter plainte contre lui, et encore moins en parlant aux flics. Combiens étaient des clients et des partenaires réguliers dans son business? Mieux encore! Il demandait à voir Cléo avec une arme dans ses mains. Il aurait pu miser beaucoup qu’elle n’aurait jamais le courage d’appuyer sur la gâchette. Debout devant Cléo, il savait qu’avec seulement son attitude et son regard froid il la dominait. Cléo pouvait avoir toute la volonté du monde, il savait qu’il gagnait surtout les tableaux et ce n’était qu’une question de secondes avant qu’elle ne s’ouvre les yeux sur le résultat inévitablement, elle ne pouvait pas gagner. Elle ne gagnerait rien et à son détriment, Luke était prêt à tout lui prendre simplement parce qu’il le pouvait. Parce qu’il en était capable. « Tu crois pas que t’a assez empirer les choses jusqu’à maintenant pour croire avoir tous les droits sur lui? » Déclara-t-il d’une voix ferme s’approchant un peu plus d’elle pour la dominer non seulement de part son attitude mais aussi par sa grandeur et sa taille plus imposante. « Avec la manière et les résultats que t’a eu en t’occupant de lui, je crois pas que tu ailles ton mot à dire si j’ai envie de faire quelque chose. Après tout, t’imagine la mauvaise image que tu aurais auprès des services sociaux s’ils apprenaient avec quelle ferveur tu refuses que le petit, rencontre son père? » Il ricana avant de poursuivre en émettant un pas vers elle qui l’effet de la faire reculer au même rythme. « Et si au lieu de dire n’importe quoi tu me donnais le temps de te dire que j’ai déjà une idée d’où il se trouve? Avoue, que ça piquerait ta curiosité de savoir où il se trouve actuellement, non? » Il se tut laissant planer un silence alors qu’il savait que son esprit était tiraillé entre la peur qu’il mette la main sur lui et la curiosité de savoir où était son fils. Seul dieu savait s’il était entrain de bluffer ou s’il savait exactement ce qu’il était entrain de chercher. Par contre, il était évident qu’il avait les moyens et il savait à qui parler pour avoir ce qu’il voulait quand il le voulait. Il afficha finalement un sourire en coin avant de la dépasser et de remontrer lentement les escaliers de la maison de Cléo. Il n’avait plus rien à craindre, il la possédait et elle ne ferait rien contre lui au risque qu’il arrive quelque chose à son fils. Luke ne s’éternisa pas à l’étage alors qu’il ramassait les vêtements qu’il enfila lentement, gardant toujours une oreille attentive au cas où elle voudrait entrer dans la chambre avec une arme. Il redescendit l’escalier avec un calme agaçant avant de jeter un œil à Cléo puis de se diriger vers le frigidaire. Il l’ouvrit pour se prendre une bière pour la route. « À ta place, je tarderais pas à attendre de voir quels pourraient être les intérêts si tu me donnes pas mon fric à temps. » Marquant l’avertissement d’un sourire, Luke ouvrit la nouvelle bière puis il fouilla un peu avant de tomber sur un morceau de pain sur le comptoir. Il se servit comme un roi ayant tous les droits devant une Cléo qui refusait de l’en empêcher. Fin prêt, ne faisant durer le temps avant son départ que pour énerver Cléo il fini par se tourner vers elle : « Ça t’arrive de penser au petit Enzo, tout triste parce que ça mère l’a abandonné? » Il laissa en suspend sa question avant d’ouvrir la porte pour sortir de la maison avec la ferme intention de revenir plus tard, puis pour éviter qu’elle n’aille la charmante idée de casser un vase dans son dos.
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