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 There is no word to say how much i'm disappointed | Dylan

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Message(#) Sujet: There is no word to say how much i'm disappointed | Dylan There is no word to say how much i'm disappointed | Dylan EmptyVen 25 Fév 2011 - 21:41

Flashback
Allongée sur son lit, ventre contre le matelas, Leslye feuilletait un livre. Sa concentration n'était pas à son maximal : ses oreilles étaient plus tournées vers la pièce d'à côté où les paroles de sa grand-mère au téléphone avec un de ses cousins étaient bien plus interessantes. Tournant furtivement les pages de son code pénal, Leslye essayait de trouver un chapitre agréable à apprendre. Et surtout, un chapitre facile. Mais quand la concentration n'était pas maximale, l'apprentissage devenait hardie. Les mots commençant par la même syllable se mélangeaient, et à la répétation, la phrase à retenir perdait tout son sens. Fatiguée de voir qu'elle n'avait fait qu'une page en soixante minutes, Leslye se releva de sur son lit. Elle attrapa son ordinateur et appuya sur le bouton pour l'allumer. La jeune fille s'assit sur son lit, son portable sur les cuisses. Sa main alla chercher un DVD sur sa table de nuit. How I met your mother. Parfait. 20 minutes de pause, 20 minutes de conneries. C'était exactement ce qu'il lui fallait. Alors qu'elle enfonça le cd dans son ordinateur, son téléphone portable se mit à sonner. Un sms de Nathan, son copain de fac.
Citation :
Salut! On se retrouve à 22h dans la petite rue en face du Starbuck où Tim travaille. Ca te dit?
Après quelques secondes d'hésitation, la jeune fille répondit affirmativement à sa question. Oui, une sortie, ça lui ferait du bien.



Emmitouflée dans un pull deux fois trop grand pour elle, Leslye se tenait assise sur une barrière. Les yeux de la jeune fille dévoraient cette nouvelle bande d'amis. Une bande pas très fréquentable d'après certains, mais au moins eux l'aidaient à s'en sortir. Si Nathan n'avait pas été là, s'il ne lui avait pas proposé de gouter à cette substance illégale -et pas anodinement illégale-, Leslye n'en serait pas là. Elle se morfondrait toujours dans le fond de son lit, guettant un signe, un appel, un sms d'Andrew. Espérant en se regardant dans le miroir que sa taille prenne plusieurs dizaines de centimètres de plus. Sauf que là, avec ce que Nathan lui avait proposé, Leslye reprenait le goût de la vie. C'était factif, mais elle s'en fichait. Son rêve à elle s'était arrêté le premier décembre 2011, la faisant virer dans un cauchemar. Alors certes, ce n'était qu'un petit rêve dans un long cauchemar, mais au moins, elle se sentait heureuse.
C'est donc naturellement que la jeune femme avait accepté de sortir, et c'était ainsi qu'aux environs de 23h45, Leslye se trouvait encore dehors. Le ciel de Miami était étoilé, les habitants du quartier avaient tirer leurs volets, et les lumières s'éteignaient petit à petit tout autour d'eux. Les jeunes gents restaient là, regroupés. Ils riaient, fumaient. Un type s'approcha d'elle et lui proposa alors « tu en veux? » Soucieuse de ne pas tomber dans la dépendance, mais partagée avec sa forte envie de consommer de nouveau, la jeune fille finit par hocher la tête négativement. Ce n'était pas tant l'idée de la dépendance qui la faisait dire non. Mais c'était la peur. L'angoisse d'être ici, en plein milieu d'une ruelle, regroupé en bande et deux des autres personnes fumaient. La discrétion, ils ne connaissaient pas. Et bien que Leslye ait consommé un joint, elle ne voulait pas être encore plus droguée que ça. Et elle ne voulait encore moins se faire arrêter. « Allez, vas-y, lâche-toi, fais pas ta sainte nitouche là! » Les yeux rivés sur ce grand brun, Leslye hocha de nouveau négativement la tête. Il l'impressionnait ; elle perdait sa langue face à lui. « laisse-la, elle n'en veut pas. » Une voix s'éleva un peu plus loin. Nathan. Il avait sûrement entendu leur conversation -du moins le monologue d'un grand brun. Le type haussa les épaules, et murmura un « tant pis, tu sai'pas ce que tu rates. »
Tant pis. De toute façon, ce garçon n'avait pas un QI très élevé. Il était le seul de la bande à agacer la jeune femme. Il était constamment en train de parler de sujet dont il ignorait la plupart des problèmatiques. Mais croyant qu'il avait la science infuse, il désirait que tout le monde l'écoute et l'approuve.
Nathan s'installa à côté d'elle, posant ses fesses sur cette rambarde sur laquelle Leslye était déjà assise. « On devrait peut-être marcher un peu Nathan. J'ai peur que les flics viennent avec tout le bruit qu'on fait. » Son ami hocha la tête, et lança alors. « Ca ne vous tente pas de bouger? » Sur ce, il se leva, passa devant Leslye et avec un grand sourire lui indiqua de monter sur son dos. La jeune fille rit, et passa ses bras autour de son cou. « allez hue! » dit-elle. Nathan se lança alors. Riant, Leslye s'accroca fortement surle dos de son ami, de peur qu'il ne la laisse tomber. Celui-ci s'arrêta soudainement. Glissant doucement sur le sol, Leslye fronça les sourcils. « Je crois qu'on nous observe. » dit-il. Le regard de Leslye se déporta au loin. Il avait raison.
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Message(#) Sujet: Re: There is no word to say how much i'm disappointed | Dylan There is no word to say how much i'm disappointed | Dylan EmptyLun 28 Fév 2011 - 16:33

Flashback

« Donc c’est toi qui s’occupe du projet maintenant? »
« Je te remplace, je te vole pas ton boulot. »
« Je suppose que c’est moins amusant. Au moindre faux pas, tu deviens tellement un rabat-joie. Je plains l’équipe.»
« Je le serais pas si tu avais rien à te reprocher. Encore moins si tu ne détruisais pas mon boulot, tu sais que des fois j’ai l’impression que tu fais tout ça simplement pour m’énerver. En fait non, je sais que c’est pour me provoquer. »
« Je vois absolument pas de quoi tu parles. »
« Mouais, c’est ça. »
« J’te laisse, je vais aller dormir. »
« Demain Claire part pour l’Australie. Alors je viendrai voir comment tu t’en sors. Bonne nuit.»




Parcourant les ruelles à la recherche d’on ne sait trop quoi, Dylan aperçut un groupe de jeunes adolescents. Incertain d’y trouver celui qu’il cherchait, comme si son passé pouvait à tout moment faire surface – Dylan stationna sa voiture sur le bord de la route puis il coupa le contact et sortit de celle-ci. Immobile, il observa de loin le comportement des gens présents à quelques mètres de lui et il essaya de guetter si aucun d’eux n’aurait pu ressembler à Steven. Il s’adossa les bras croisés sur la portière de sa voiture avant de se redresser soudainement alors que la petite bande traversait la lumière d’un lampadaire. Une multitude de questions se bousculèrent dans son esprit avant qu’il ne s’avance dans la ruelle, sachant très bien qu’on l’avait remarqué. La démarche froide et assurée, Dylan se rapprocha du groupe même s’ils le dominaient en nombre. Dans d’autres circonstances, il aurait sans doute évité de se frotter à une bande de ce genre sachant pertinemment qu’une personne droguée était tout aussi dangereuse que des gens saouls. Peut-être plus. On ne pouvait pas savoir ce qui se passait la dedans une fois les neurones détruites par des substances. Avec de la chance on allait le prendre pour un flic, bien qu’il ne trompait personne avec ses habits de tous les jours et son air déterminé mais calme. Dylan était réputer après tout pour ne pas faire de mal à une mouche. Malheureusement, fallait le voir avec un couteau pour comprendre que parfois on se trompe sur le compte de certaines personnes. Alors que quelques mètres seulement le distançaient de la bande, Dylan s’arrêta. Un des types qui semblait être moins intelligent que les autres s’approchèrent sous les airs surpris des autres. « Et si tu allais faire un tour, dans une autre rue? » répliqua-t-il à son intention. Immobile, Dylan pointa du doigt la jeune fille déterminé à ne pas bouger d’un poil avant d’avoir ce qu’il était venu chercher. « Je pars pas sans elle. » Il remarqua qu’aussitôt qu’il aborda le sujet de Leslye, qu’un autre jeune homme se positionna devant elle comme pour la protéger.

Le silence de la ruelle fut de courte durée alors que les quelques secondes d’après furent remplis par quelques rires gras des jeunes hommes. Dylan ne s’attendait bien évidemment pas à ce qu’ils coopèrent aussi facilement. C’était lui qui venait dans leur ‘’terrain’’ pas l’inverse. « Elle est en sécurité avec nous. » Il se reteint de ne pas rire d’ironie. De mauvaise humeur, Dylan fit un pas vers l’avant qui fut automatiquement arrêter par celui qui s’était mit en avant. Si ça continuait dans ce sens, Dylan n’aurait pas le choix de devoir montrer comment il se débrouillait en corps à corps. Pas sur qu’il en aille réellement envie. « Leslye Solea Gibson. » Ne réprimant pas la colère qui se faisait entendre dans sa voix, il posa les yeux sur elle en lui montrant qu’il n’était pas du tout d’humeur à discuter. « Tu embarques dans cette voiture sans histoire, ou sinon c’est moi qui viens te chercher. » Ses yeux analysèrent tous les mouvements des jeunes envisageant la possibilité qu’elle s’enfuie de l’autre sens avec l’encouragement de ses mauvaises fréquentations. Et la possibilité qu’il aille affaire à quelques embûches.






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Message(#) Sujet: Re: There is no word to say how much i'm disappointed | Dylan There is no word to say how much i'm disappointed | Dylan EmptyMar 1 Mar 2011 - 19:13

Une silhouette d'homme se trouvait au coin de la rue. D'une démarche franche et assurée, la personne en question s'avança vers la petite bande. Figée derrière Nathan, Leslye posa une main sur son bras pour l'empêcher de faire quelque chose de mal. La peur s'infiltrait dans ses entrailles. Elle était anxieuse : cet inconscient risquait de mettre sa vie en danger. Les garçons de la bande n'étaient pas tous frais; l'alcool et la drogue les désinhibant, et elle ne pourrait rien pour lui. C'était avec de grands yeux angoissés que la jeune fille fixaient l'inconnu, espérant qu'il fasse demi-tour et s'en aille par un autre chemin. Mais l'individu continuait à avancer, et la lumière d'un lampadaire éclaira les traits de son visage. Stupéfaite, Leslye recula d'un pas. L'angoisse qu'elle ressentait avant n'était rien face à la peur qui la figeait sur place en voyant le visage de cet homme. Cet inconscient n'était pas un inconnu, c'était son cousin. La bouche légèrement entre-ouverte, Leslye réalisa rapidement la situation. D'un petit pas rapide, elle se mit derrière Nathan, comme si, de là où elle serait, il ne la verrait pas. Peine perdue, ce dernier fit quelques pas pour s'approcher de Dylan. « Et si tu allais faire un tour, dans une autre rue? » Luc -ou le grand type brun qui ennuyait tout à l'heure Leslye- avait avancé dans sa direction, se retrouvant maintenant tout près de son cousin. « Je pars pas sans elle. » Dylan l'avait vu. C'était pour cela qu'il s'était avancé dans cette ruelle, à ses risques et périls. Un autre gars de la bande, prénommé Barney, vint se positionner devant Leslye. Leslye entendit les rires s'échapper de la bouche des garçons. Mais c'était comme si, elle se retrouvait coincée dans un monde parallèle, incapable de bouger tellement elle était effrayée. La scène se déroulant sous ses yeux était comme une scène se passant à la télé. Elle n'était que spectatrice, aucun rôle ne lui était attribué dedans; elle devait se contenter d'observer. « Elle est en sécurité avec nous. » Sous les yeux horrifiés de Leslye, Luc s'interposa devant Dylan. La peur de voir son cousin se faire tabasser grandissait. « Leslye Solea Gibson. Tu embarques dans cette voiture sans histoire, ou sinon c’est moi qui viens te chercher. » Le son de sa voix n'envisageait rien de bon. Même un sourd aurait entendu la colère de Dylan. Leurs regards se croisèrent. La jeune fille hésitait à le rejoindre, de peur de ce qui allait suivre et de la réaction de son cousin. Jamais elle ne l'avait vu aussi en colère. Elle n'eut même pas le temps de faire quoique ce soit que Luc se retrouva couché au sol, Dylan au-dessus de lui. D'un ton plein de reproches envers son parrain, Leslye réussit à ouvrir la bouche. « Dylan! » Elle ne savait pas qu'il était aussi doué en judo ou autre. Dans une autre situation, elle se serait sans doute sentie fière de lui.
Mais la vision de Luc au sol énerva la bande. Nathan s'approcha de Dylan, et lui fila un violent coup sur le visage. « Nathan, non! » Au bord des larmes, Leslye trouva enfin le courage d'avancer. Si jusque-là, elle hésitait à aller vers son cousin de peur de se faire engueuler, il était clair que là, elle n'avait plus le choix. Bien que sous l'emprise de la drogue, elle était capable de cerner la situation : elle ne pouvait pas laisser Dylan se faire tabasser pour la sauver -même si franchement, elle était bien avec eux. S'approchant à petits pas rapides vers eux, les mains de Leslye se posèrent sur le bras de Nathan. « arrête, c'est mon cousin. » lui murmura-t-elle. Elle s'interposa entre les deux hommes. Sans oser un regard vers Dylan, elle lui dit « il faut que tu repartes, Dylan. » De ses petites mains, Leslye repoussa Nathan, le forçant à reculer. Son regard plongé dans le sien, dans un murmure, elle le supplia « s'il te plait, ne te bats pas avec lui. » Elle s'interrompit deux secondes, et poursuivit.  «  Je vais y aller. A une prochaine fois. » Tournant les talons à son ami de fac, Leslye passa à côté de Dylan. Ne lui accordant aucun regard, elle fila dans la direction où son cousin était arrivé. Elle savait qu'il la suivrait, qu'il ne risquait rien. Nathan n'oserait rien lui faire, il aimait bien trop Leslye pour lui désobéir sur ce point.
Arrivée au bout de la rue, elle tourna à gauche. La voiture de Dylan n'était plus qu'à quelques mètres. Elle marcha encore un peu, et arrivée à destination, la jeune fille se retourna, et cria presque sur lui. « Je suis là. T'es content maintenant? »
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Message(#) Sujet: Re: There is no word to say how much i'm disappointed | Dylan There is no word to say how much i'm disappointed | Dylan EmptyMer 2 Mar 2011 - 17:42

Dylan n’avait sérieusement aucune envie d’une confrontation directe. Il connaissait ses capacités et il avait beau croire en une quelconque chance – face à toute cette bande il finirait rapidement au sol à être rué de coups. Une réalité bien réelle, qui le rendait beaucoup plus méfiant. Et nerveux. Certes, il montrait qu’il ne rigolait pas quand il disait qu’il voulait que Leslye le suivre mais si elle n’en faisait qu’à sa tête… Dylan appréhendait ce scénario. Le jeune homme qui le toisait fit finalement un pas vers lui qui lui sembla être un geste à éviter – convaincu qu’il voulait lui sauter dessus ou l’attaquer. En moins de deux, il avait évité un des poings de Luc puis il avait attrapé son bras gauche pour le tordre jusqu’à ce que sous la douleur le jeune homme se couche au sol. Il avait paniqué, et il comprenait que désormais les chances étaient très faibles pour qu’ils ne soient pas hostiles envers lui. « Dylan! » Étonné du ton de reproche de Leslye, Dylan releva la tête vers elle avant de se rendre compte qu’un autre avait décidé de porter secours à son ami. Son emprise sur Luc lui empêcha de se protéger correctement, ce qui lui valu un joli coup de poing au visage. Un coup assez imposant pour qu’il lâche Luc puis qu’il se recule en position défensive. « Nathan, non! » Ce n’était plus de la diplomatie, encore moins de la rigolade. Au rythme que les choses allaient, le scénario qu’il avait appréhendé allait avoir lieu. Ce fut d’un air mauvais qu’il regarda Leslye se mêler de la bataille en suppliant ce Nathan, comme si la fameuse excuse du cousin pouvait avoir un quelconque effet sur un homme sous la drogue. « Arrête, c'est mon cousin. » me Dylan resta immobile à une distance respectable de la bande les dents serrées – sous l’emprise de l’Adrénaline il ne ressentait pas encore la douleur du coup dans son visage. Mais ça n’allait pas tarder. « Il faut que tu repartes, Dylan. » Oh, elle avait bien le droit de le lui demander. La différence était qu’il était l’adulte, pas elle. Loin de vouloir partir, il resta sur ses gardes à évaluer chacun des mouvements – surtout ceux de Luc – prêt à remettre un autre au sol s’il le fallait. « S'il te plait, ne te bats pas avec lui. Je vais y aller. A une prochaine fois. » Leslye raisonnable? C’était bien celle qu’il connaissait. Sa cousine qui n’aurait jamais fait de mal à une mouche et qui savait faire les bons choix dans la vie. Quoiqu’à voir ses fréquentations actuelles, il doutait. Sans la suivre des yeux, Dylan sentit la jeune fille le dépassé alors qu’il était encore face à la bande. « Luc, laisse-le tranquille. » répliqua Nathan à l’intention de Luc qui avait qu’une seule envie se venger.

Sans plus attendre, Dylan recula prudemment avant de leur tourner le dos puis de rejoindre à la marche rapide, Leslye. Dès qu’il fut arrivé à sa hauteur, une évidence le frappa. Elle allait bien certainement lui en vouloir dans l’état qu’elle était. Dylan était loin d’être idiot en ce qui attrayait à reconnaître les personnes sous les substances illicites. Leslye avait visiblement les yeux beaucoup plus dilatée que la normale. Il pouvait le voir sous le lampadaire, à présent qu’il l’avait rejoint. « Je suis là. T'es content maintenant? » Dylan activa le contrôle à distance de sa voiture pour déverrouiller les portières. Il ouvrit la porte et fit signe à Leslye d’y entrer. « Oui Leslye, c’est exactement mon but. Gâcher ton existence. Entre dans cette voiture sans faire d’histoire, sinon je te jure que tu vas comprendre ce que ton ami a ressenti quand je lui ai tordu un bras. » C’était bien évidemment de fausses menaces, il aurait eu bien du mal à s’attaquer à Leslye. Il était très loin d’être violent; préférant habituellement la diplomatie qu’à la violence. Mais il était minuit passé et la fatigue avait raison de lui. Dylan fut satisfait qu’elle n’hésite pas trop longtemps, visiblement effrayée de ses menaces. Leslye était la preuve vivante que la drogue vous changeait et il avait déjà peur de l’état qu’elle serait au lendemain. Il referma la portière avant de contourner la voiture puis de prendre place du coté conducteur. Avant de quitter la ruelle, il eu un dernier regard dans le rétroviseur soulagé de ne pas avoir d’autres problèmes. Le professeur fit démarrer la voiture en direction de chez lui. Il savait que sa femme n’aurait aucune objection à ce que Leslye y passe la nuit, car il était hors de question qu’elle rentre chez ses parents dans cet état. Bon sang, quelle mouche l’avait piqué? « Ne crois pas t’en sortir aussi facilement, dès demain on va avoir une discussion toi et moi. » Dylan lui jeta un coup d’œil pour évaluer son état puis il fila dans le quartier jusqu’à ce qu’il arrive devant chez lui. La voiture stationnée, Dylan escorta Leslye jusque dans la maison ne se préoccupant pas de toutes les bêtises qu’elle fini par lui dire, folle de rage. Il savait très bien qu’au matin, les choses seraient très différentes et que ce qu’elle lui disait… elle n’en pensait pas un mot. Il échappa un long soupir quand finalement il éteignit toutes les lumières de sa maison, après s’être assuré que Leslye ne se lèverait pas pour s’enfuir de chez lui. Seule dans cet état et qui sait ce qui aurait pu arriver. Hésitant entre rejoindre sa femme au lit, ou de rester debout, il opta finalement pour le canapé du salon sachant qu’au moindre bruit il se réveillerait. Pourquoi est-ce qu’un jour ou l’autre, les personnes en qui il avait le plus confiance en devenait à être celles en qui il fallait se méfier. Il ne fallait absolument pas que Leslye suivre les traces de Steven. Il souhaitait de tout son cœur, garder son dernier rein.

Et Dylan Summer s’en assurerait personnellement.
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Message(#) Sujet: Re: There is no word to say how much i'm disappointed | Dylan There is no word to say how much i'm disappointed | Dylan EmptyJeu 3 Mar 2011 - 10:13

Les yeux rivés vers son cousin, Leslye bouillonait. Elle était en colère contre elle-même de s'être fait surprendre, en colère contre lui pour être dehors à cette heure si tardive. La question qui fusa n'était rien comparée à ce qu'elle ressentait au fond d'elle-même. A peine eut-elle ouvrit la bouche que Dylan ouvrit sa voiture à distance. Il s'approcha à pas rapide, et ouvrant la portière côté passager, lui fit signe d'y rentrer. «Oui Leslye, c’est exactement mon but. Gâcher ton existence. Entre dans cette voiture sans faire d’histoire, sinon je te jure que tu vas comprendre ce que ton ami a ressenti quand je lui ai tordu un bras. » Les menaces de son cousin ne tombèrent pas dans l'oreille d'une sourde. Visant le regard menaçant de celui-ci, Leslye préféra obtempérer, intimidée, plutôt que de prendre le risque de voir Dylan exécuter sa prise sur elle.
Assise sur le siège auto, Leslye ne put s'empêcher de vouloir être désagréable. Elle n'avait qu'un désir: sortir de cette voiture, courir et retrouver sa bande d'amis. Mais l'idée de devoir faire un sprint pour échapper à un Dylan furieux lui coupait les jambes.« Ne crois pas t’en sortir aussi facilement, dès demain on va avoir une discussion toi et moi. » Evidemment. Peut-être que courir n'était pas une si mauvaise idée en fin de compte. La jeune fille poussa alors un profond soupir -le plus bruyant possible- et se colla au fond de son siège. « Mais tu sais, je ne faisais rien de mal! J'étais juste avec des copains. Tu peux penser tout ce que tu veux d'eux, mais je t'assure, ils sont bien fréquentables. Ils ne fument pas, ils ne boivent pas. Rien! On passe juste du temps ensemble. A discuter [...] » Il semblerait que la tirade de la jeune fille n'atteignait pas les oreilles de son parrain. Celui-ci continuait à conduire, comme si de rien n'était. La sensation de se sentir transparente énerva un peu plus la jeune fille.
Pas longtemps après le départ, la voiture s'arrêta. Leslye jeta un rapide coup d'oeil dehors, et apperçut la maison de Dylan. Fronçant les sourcils, Leslye demanda le plus stupidement possible. « je vais dormir ici? ».
Ralant contre lui, parce qu'il la fliquait, parce qu'il ne lui faisait pas confiance, Leslye entra chez lui. Claire devait être présente : la maison était trop bien rangée pour que celle-ci ne soit à l'autre bout du monde. Elle fila dans la chambre d'amis, chambre qu'elle occupait occasionnellement, sans un regard pour lui.

-- Le lendemain --

Le lendemain matin, Leslye se réveilla avec un léger mal de tête. Se rendant compte que le décor de sa chambre avait changé, elle se remémora les évènements de la veille. Sa tête replongea sur son oreiller ; elle aurait volontiers voulu effacer ça de sa mémoire.
Elle se traina hors de ce lit avec difficulté, enfila son pull -seul vetement qu'elle avait enlevé-, et attrapant son portable au passage. 9:32. Un juron sortit de sa bouche : à cette heure-là, Dylan était sûrement réveillé. La peur de se retrouver toute seule face à lui grandissait de seconde en seconde, et fuir lui semblait être la meilleure de toutes les solutions. Ce fut en se mordillant les doigts qu'elle se fraya un chemin hors de la chambre. Elle cessait sa route par moment, guettant le moindre bruit de la maisonnée. Sur la pointe des pieds, elle reussit à atteindre le hall d'entrée. Un bruit attira son attention. Tournant la tête vers le son, elle l'apperçut. « Dylan!! » s'exclama-t-elle, surprise et dégoûtée de se faire attraper si facilement. Ne sachant quelle excuse donnée sur le fait qu'elle ait la main sur la clanche de la porte d'entrée, la jeune fille observa son cousin. Il semblait moins en colère qu'hier soir. Mais un vilain bleu s'étalait près de son oeil. « Je.. j'allais t'acheter de la crème pour ton.. » elle s'interrompit, joignant le geste à la parole. Sa main dessina un rond autour de son propre oeil. « pour ton bleu. »
Leslye laissa tomber l'idée de se faufiler hors de la maison comme une voleuse. Elle fit quelques pas vers lui, et s'arrêta à distance raisonnable. « ca va?.. tu n'as pas trop mal? » demanda-t-elle en jouant avec ses mains. Le contraste avec la veille était flagrant. Bien qu'elle lui en voulait de l'avoir ramené -quasiment de force- ici, Leslye s'en voulait de lui avoir fait prendre ce risque. Et cet ecchymose sur son visage, bien qu'un peu mérité pour l'inconscience dont il avait fait preuve, le lui rappelait. Montrant du pouce de sa main la porte d'entrée dans son dos, la jeune fille tenta de justifier ce flagrant délit de fuite. « tu veux que j'aille te chercher de la pommade à la pharmacie? J'y allais. Tu sais, ça ne ma dérange pas. »
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Message(#) Sujet: Re: There is no word to say how much i'm disappointed | Dylan There is no word to say how much i'm disappointed | Dylan EmptyJeu 3 Mar 2011 - 19:13


Étendu sur le dos, les yeux rivés sur le plafond Dylan eu toute la misère du monde à réussir de s’endormir. Tourmenter par ses problèmes au travail, mais plus particulièrement par les motifs qui avaient conduit Leslye à se comporter de la sorte il avait fini par fermer les yeux au bord de l’épuisement. C’est très tôt au matin que Dylan avait été réveillé par sa femme qui avait remarqué son absence au lit. Ils échangèrent quelques mots où Dylan lui expliqua la situation, et sans poser plus de questions Claire l’incita à se rendormir pendant qu’elle allait visiter sa mère. Le professeur fini par fermer les yeux sans être capable de se rendormir, Leslye allait probablement se réveiller et il voulait être là. Non seulement si elle ne se sentait pas bien, après tout il n’avait aucune idée de ce qu’elle avait prit, mais aussi il voulait savoir comment elle s’en sortait depuis sa fausse couche. Des sujets délicats qui n’auraient rien pour plaire à sa cousine, mais il se sentait protecteur face à elle. Les heures passèrent jusqu’à ce qu’il entende le craquement caractéristique du plancher de bois du couloir principal. Dylan se redressa lentement pour voir Leslye à quelques centimètres de la porte d’entrée. Ouvrant les yeux, il sentit sa vision se brouiller quelques secondes à cause de la luminosité et de son œil fraîchement bleuit. « Dylan!! Je.. j'allais t'acheter de la crème pour ton… pour ton bleu. » Il se frotta les yeux avant de déposer ses pieds sur le sol et de se redresser lentement du canapé où il avait essayé de s’assoupir. « Ça va?... tu n'as pas trop mal? » Debout devant lui, Dylan sembla ne pas beaucoup aimer que Leslye s’inquiète pour un détail aussi minime qu’un œil bleu. Il avait eu des choses bien plus douloureuses et ce n’était pas un petit coup au visage qui allait changer sa vie. Dylan finit par secouer négativement la tête en massant délicatement les rebords de son œil sans avoir une idée visuelle de ce à quoi il devait ressembler. Il allait forcément être questionné par ses étudiants. Quoi de mieux pour faire fureur que se présenter devant une centaine d’étudiants en ayant l’air d’avoir reçu la raclée de sa vie? « Tu veux que j'aille te chercher de la pommade à la pharmacie? J'y allais. Tu sais, ça ne ma dérange pas. » « Leslye, j’suis professeur. Tu crois que je ne sais pas quand quelqu’un essaie de m’inventer des excuses? » Il soupira en voyant l’heure puis il retira la couverture du canapé en pointant le fauteuil devant lui. « Assis-toi » lui demanda-t-il doucement.

Lui laissant le temps de prendre place sur le fauteuil, Dylan en profita pour se diriger dans la cuisine et de se verser quelques glaçons dans un linge qu’ils utilisaient pour laver la vaisselle. Avec son sac improvisé, il reprit place sur le canapé tout en posant le linge rempli de glaçons sur son œil. Dylan regarda sa cousine l’espace de quelques instants en voyant bien qu’elle savait qu’il allait la gronder pour ce qu’elle avait fait la veille. Surtout dans l’état qu’il l’avait trouvé. Mais ce n’étais loin d’être son genre de tout lui dire ce qu’elle devrait ou ne devrait pas faire car il savait jusqu’où son rôle s’arrêtait. Il n’était pas son père, pas son tuteur, pas même son professeur. Pourtant il se sentait responsable de Leslye au point où il se dit qu’il ne pouvait pas faire comme si rien ne s’était passé. « Ça ta plu? » demanda-t-il en rompant le silence. Il voulait savoir son opinion sur ce qu’elle avait recherchée en s’enfuyant hors de chez elle pour rencontrer ses gens peu fréquentables. Certes, il ne pouvait pas lui reprocher d’avoir ‘’essayer’’; la curiosité était un vilain défaut dans la famille et lui-même avait déjà essayé différentes drogues dans le passé quand il fréquentait un peu trop Steven. Son idiot de meilleur ami avait toujours trouvé les moyens différents pour qu’il ‘’essaie’’ juste une fois…Mais visiblement, il avait été naïf de croire que Steven pourrait arrêter quand il voulait… comme il lui avait dit si souvent. « Tu te rends compte de ce qui aurait pu arriver, Leslye? Imagine un moment que ça aille été n’importe qui d’autre que moi dans c’te rue là. Tu crois que tu les aurais arrêtés? » Loin de lui crier dessus comme elle avait du s’y attendre, Dylan soupira ne sachant plus quelle attitude adopté tiraillé entre vouloir être le cousin ‘’cool’’ et le parrain. Retirant les glaçons, le temps de ne pas geler sa peau, Dylan continua ses questions attendant des réponses de la part de Leslye. « Qu’est-ce qu’ils t’on donnés? Ou plutôt, qu’est-ce que tu as pris? »
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Message(#) Sujet: Re: There is no word to say how much i'm disappointed | Dylan There is no word to say how much i'm disappointed | Dylan EmptyDim 6 Mar 2011 - 22:25

Les tentatives de fuite de la jeune fille ne passèrent pas inaperçues. A peine eut-elle fini de proposer d'aller à la pharmacie, son cousin prit la parole, d'une voix encore toute endormie. Aucun doute qu'elle l'avait réveillé. La discrétion n'était pas son point fort ce matin. « Leslye, j’suis professeur. Tu crois que je ne sais pas quand quelqu’un essaie de m’inventer des excuses? » la jeune fille haussa alors les épaules, arborant une tête de personne démasquée. De ses grands yeux, elle observait son cousin pointer du doigt le fauteuil devant le canapé ayant servi de lit pour une nuit. « Assis-toi » Le son doux de sa voix rassura Leslye. Son coeur qui jusque-là tapait fortement dans sa poitrine se permit de ralentir sa cadence. Se faufilant d'un pas rapide au travers du salon, elle s'assit sur le fauteuil. Sa jambe droite se replia et fila en dessous de ses fesses. Comme à son habitude, recroquevillée.
Tandis que son cousin disparaissait hors de sa vue, elle ne tenta même pas de s'en aller. La boule au ventre se formant dans son ventre, commençait à ne plus avoir d'aussi grandes raisons d'exister. Son coude posé sur le rebord du fauteuil, ses doigts triturant ses lèvres, Leslye attendait, un peu pressée de partir d'ici. Non pas qu'elle n'avait pas envie de rester avec Dylan. Mais elle avait honte. Honte de s'être fait prendre si rapidement, gênée de lui avoir fait prendre un aussi grand risque, dégoûtée de devoir l'avoir sur le dos dorénavant, et surtout effrayée à l'idée qu'il raconte.
Le professeur revint, armée d'un sac rempli de glaçons qu'il colla sur son oeil bleuit. Leslye détourna son regard, fixant le sol -propre- du salon. Un silence de plomb s'imposait dans le salle, son cerveau bouillonait, essayant de trouver une solution qui ne pouvait pas effrayé Dylan et où elle, elle s'en sortirait facilement. Ce fut Dylan, qui, le premier ouvrit la bouche. « Ça t'a plu? »Un 'oui' sincère et franc faillit sortir de sa bouche, tellement son corps entier le hurlait. Oui, ça lui avait plu. Et oui, l'idée de recommencer était bien tentante. Juste pour une soirée. Que ça même.. Ca lui suffisait, simplement se dire que pour quelques heures, ce serait l'extase total. Au lieu de quoi, un « de quoi? » sortit de sa bouche, faisant comme si elle ne comprenait pas. Ses yeux ne cessèrent de fixer le sol. D'ailleurs, elle n'avait jamais fait attention à cette couleur de carrelage dans cette pièce.. Bien que ses yeux étaient ailleurs, la jeune fille ne pouvait s'empêcher d'écouter son cousin. « Tu te rends compte de ce qui aurait pu arriver, Leslye? Imagine un moment que ça aille été n’importe qui d’autre que moi dans c’te rue là. Tu crois que tu les aurais arrêtés? » elle ne répondit toujours pas, convaincue que de toute façon, Dylan n'attendait pas de réponse. Il voulait la choquer, lui faire prendre conscience. Sa bouche mordillant ses doigts, Leslye releva lentement la tête vers lui. Elle avait envie de lui dire qu'elle savait tout ça. L'idée que quelqu'un d'autre aurait pu arriver dans cette rue, et que cette bande l'ait mal acceuillit ne l'avait pas effleuré jusqu'à présent. Mais oui, elle en était quand même consciente, et cette situation où Dylan tentait de lui faire comprendre commençait à l'énerver. « Qu’est-ce qu’ils t’ont donné? Ou plutôt, qu’est-ce que tu as pris? » Prendre? Voilà la question tant redouté. Cette fois, la jeune fille releva franchement la tête vers lui, ses yeux s'écarquillant. Elle tentait de mimer un air offusqué. « et si je te dis que je n'ai rien pris? » La tension commençait à monter. Pour ne pas s'énerver d'avantage, Leslye se releva doucement. Rester tranquillement assise sur ce fauteuil ne lui convenait pas. Elle avait trouvé la solution en fixant le carrelage : le plancher avait été source d'inspiration. Mentir et nier. C'était ça ce qu'il fallait faire! Se mettant debout, elle fit quelques pas, passant devant Dylan. Elle s'arrêta au bout du canapé, et se retourna vers lui. « tu peux pas comprendre. Tu crois que je me drogue, que je fume, mais c'est pas le cas Dylan! » Elle s'arrêta un instant, avant de reprendre rapidement. « c'est pas moi qui fait ça! Ce sont juste eux.. les copains. Moi, j'y touche pas à la drogue! » Les deux paumes de la main étaient légèrement levées, comme si elle voulait montrer qu'elle était innocente. Un mensonge? Oui. Mais après tout, il n'était pas censé le savoir. Elle n'était pas dans son état normal, elle pouvait très bien mettre ça sur l'alcool. Boire de l'alcool avait été à ses yeux moins grave que de se droguer. Soupirant, Leslye murmura « okay, j'avais un peu bu, hier. » Les yeux fixés sur lui, elle murmura trois autres mots. « je suis désolée. » Désolée d'avoir bu de l'alcool. Mais intérieurement, elle ne pouvait s'empêcher de penser 'désolée de te mentir'. Son coeur se reserra dans sa poitrine. Le poids d'un tel mensonge dit à un homme qu'elle aimait était lourd à porter. Elle avait envie de dire haut et fort, de lui demander de l'aide. Mais elle en était incapable, peut-être trop peu sûre d'elle, et de sa capacité à se sortir de là. Ses deux mains s'entremelant, ses doigts jouant ensemble, elle osa demander. « je peux m'en aller? »
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Message(#) Sujet: Re: There is no word to say how much i'm disappointed | Dylan There is no word to say how much i'm disappointed | Dylan EmptyLun 7 Mar 2011 - 19:04

« Et si je te dis que je n'ai rien pris? » Aussi qu’elle prononça ses paroles, Dylan soupira en s’écrasant un peu plus profondément dans le canapé. Lui qui s’était imaginer que les choses se passeraient assez facilement et qu’il pourrait rapidement se délaisser de se rôle du parrain grondeur; Leslye était entrain d’essayer de lui faire avaler qu’il s’était trompé lorsqu’il l’avait ramassée. Il la regarda se lever, faire les cent pas puis se rassoir. Visiblement, elle cherchait à gagner du temps pour rassembler les morceaux qui rendrait son histoire crédible. « Tu peux pas comprendre. Tu crois que je me drogue, que je fume, mais ce n’est pas le cas Dylan! Ce n’est pas moi qui fais ça! Ce sont juste eux... les copains. Moi, j'y touche pas à la drogue! » Il la laissa parler préférant intervenir lorsque son mensonge serait fini. C’était à ce moment qu’il lui montrerait qu’elle se trompait sur son compte et qu’avec un ex-meilleur ami drogué il en savait beaucoup sur la drogue, la consommation, et surtout les effets négatifs à long terme. « Okay, j'avais un peu bu, hier. Je suis désolée. » Il demeura silencieux face à ce qu’il considérait comme de fausses excuses, d’autant plus quelle semblait convaincue qu’il allait la croire. « Je peux m'en aller? » Un sourire ironique ce dessina sur ses lèvres alors que Dylan venait d’avoir une idée qui n’allait pas du tout plaire à sa cousine. Un moyen certes un peu fort, mais donc il commençait à croire que ça serait le seul moyen pour lui d’avoir une discussion sérieuse – et sans mensonges – avec elle. Il devait avouer qu’elle avait du culot, sans contredit un trait qu’elle n’avait pas hérité de son coté à lui. « Aussitôt que ton père sera venu te chercher. Il est supposé passé pour le diner. » Quelques heures, c’était amplement pour qu’il lui tire les vers du nez, qu’il lui fasse comprendre que ce n’était pas quelque chose de bien… et surtout qu’il essaie de lui faire comprendre qu’elle pouvait se confier à elle. Il avait toujours été là pour elle. Et il le serait encore.

Dylan évita de trop regarder sa cousine, sachant qu’elle devait être horrifié que son père apprenne ce qu’elle avait fait... et il me voulait pas se sentir d’avantage mal à mentir comme elle venait de le faire. « J’ai dût inventer les rougeurs autour de tes yeux, ou encore l’haleine très claire de fumée que tu avais. Heureusement, ce n’était pas de la cocaïne. J’opterai pour du cannabis? Te connaissant tu as du commencer par quelque chose de pas trop fort. » Il avait tout ignoré de ce qu’elle venait de lui dire, préférant faire comme s’il n’avait jamais entendu parler du mensonge. D’un second soupir, Dylan se releva lentement du canapé pour faire quelques pas. Il avait besoin de bouger et surtout de rassembler ses idées. Ce n’était qu’une enfant encore – même si elle voulait prétendre le contraire – et avec ce qui lui était arrivé dans les derniers mois il pouvait comprendre qu’elle fasse ce genre de dérapages. Et pourtant, il y avait tant de moyens pour oublier la douleur. Comme lui parler. « Je ne suis pas ton père, je ne suis pas ton ami, je suis juste ton parrain, ton cousin. » Il eu un pincement au cœur lorsqu’il se rappela la force avec lequel elle lui avait reproché de trop porter d’attention à ce qu’elle pouvait bien faire. Quel parent n’aurait pas paniqué en apprenant que sa fille était enceinte et qu’elle avait gardé ce secret pur elle? Un secret qu’elle avait fini par perdre. « Mais j’aimerais que tu me dises là, maintenant que tout vas bien. J’aimerais que tu me prennes au sérieux. » Il s’arrêta de marché reprenant place à ses cotés, plus sérieux que jamais. « Je suis pas ton ennemi Leslye. » ajouta-t-il d’une voix douce et sincère.



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Message(#) Sujet: Re: There is no word to say how much i'm disappointed | Dylan There is no word to say how much i'm disappointed | Dylan EmptySam 12 Mar 2011 - 16:21

C'était sans peu d'espoir que la jeune fille avait demandé si elle pouvait s'en aller. Les yeux rivés sur son parrain, elle vit se dessiner sur son visage un sourire. Fronçant les sourcils, elle tenta de comprendre ce qu'il pensait. Elle ne tarda pas à le savoir. « Aussitôt que ton père sera venu te chercher. Il est supposé passer pour le diner. » A l'annonce de cette révélation, ses boyaux au creux de son ventre se nouèrent. Son coeur fit un énorme bond dans sa poitrine. Ses yeux devinrent énormes, se remplissant d'espoir d'entendre son cousin poursuivre sa phrase d'un petit 'je blague'. Mais rien ne sortit de sa bouche. Secouant la tête de gauche à droite légèrement, elle murmura « t'as pas fait ça? » d'une si petite voix qu'elle n'était même pas certaine qu'il l'avait entendu.
« J’ai dût inventer les rougeurs autour de tes yeux, ou encore l’haleine très claire de fumée que tu avais. Heureusement, ce n’était pas de la cocaïne. J’opterai pour du cannabis? Te connaissant tu as du commencer par quelque chose de pas trop fort. » Les mots de Dylan firent un aller-retour dans le cerveau de Leslye. Ils rentraient par une oreille, ressortant par l'autre. Son esprit était bien trop occupé, bien trop effrayé. Elle n'en voulait pas à son cousin. Il n'était au courant de rien. Sa soeur et elle avaient tu ce secret pendant bien trop longtemps, ne réalisant pas à quel point, cela avait pu affecter leurs vies. Même leur mère n'en avait rien su jusqu'alors. Il avait fallut que les soeurs prennent leurs envols et que leurs parents se retrouvent seuls pour que leur mère subisse les foudres d'un homme violent, et que la réalité la frappe.

Les prunelles emplies de larmes, Leslye apperçut la vague vision de son cousin se lever. Faisant quelques pas, celui-ci reprit une phrase. « Je ne suis pas ton père, je ne suis pas ton ami, je suis juste ton parrain, ton cousin. » Cette phrase qu'elle lui avait elle-même balancer à l'hôpital. Joignant ses deux mains, Leslye prit plus le temps de l'écouter, le regard rivé vers le sol afin de ne pas montrer son effroi.
« Mais j’aimerais que tu me dises là, maintenant que tout vas bien. J’aimerais que tu me prennes au sérieux. » Rien n'allait bien, tout allait mal. L'idée de lui dire lui traversait l'esprit, mais l'idée de l'inquièter l'en empêchait. Son ombre flou sur le côté de son oeil attira son attention. Il le sentit se rasseoir à côté d'elle, quand le canapé s'enfonça un peu. « Je suis pas ton ennemi Leslye. » Ces derniers mots furent prononcer d'une telle douceur que Leslye ressentit un pincement au coeur. Il voulait juste l'aider. Il voulait juste la soutenir. Et elle, la seule chose qu'elle faisait, c'était le repousser. Elle se sentait comme la fille la plus lamentable du pays. Devant son père, ça aurait été normal de se taire, de nier toute consommation de ce produit. Mais pas devant un proche qui voulait vous aider. Se rapprochant de lui sur le canapé, la jeune fille posa sa tête sur l'épaule de Dylan, ses jambes à moitié repliés sous ses fesses. Ses yeux encore embués de larmes, elle murmura.« T'avais raison, hier soir, j'ai fumé. » Elle s'interrompit, passa sa main gauche sur ses yeux afin de les sécher et d'éviter de mouiller son visage et l'habit de Dylan. « Et ce n'était pas la première fois. » avoua-t-elle. Ce poids en moins sur sa poitrine la libéra. Sa main gauche se leva, et passa dans ses cheveux. La tête toujours appuyée sur l'épaule de son cousin, elle continua. « Je fumais du cannabis. Mais hier soir, je ne sais pas trop ce qu'ils m'ont donné. » Ils.. Ceux de la bande. Une réalité frappa Leslye : elle n'était même pas consciente de ce qu'elle fumait, elle n'avait aucune idée du produit dégeulasse qu'elle inhalait. Elle prenait, et fumait. C'était tout. Juste pour se sentir mieux.
Sa tête toujours sur l'épaule de son cousin, elle ne bougea pas. Elle ferma les yeux un instant, tentant de se rappeler le sentiment de liberté, de soulagement qui l'envahissait dans ces moments-là. En les rouvrant, la jeune fille se mit à prendre la parole de nouveau. « Je suis désolée Dylan. »

Etre désolée. Ces mots-là, elle n'avait cesser de les prononcer, mais jusqu'alors, toute la sincérité n'était pas au rendez-vous. Seulement là, c'était différent. L'enrouement de sa gorge, le ton de sa voix, la tristesse dans son regard en disaient long sur la franchise de ses excuses.

Prenant appui avec ses mains sur le canapé, et la cuisse de son cousin, Leslye releva la tête. Ses prunelles se posèrent dans les yeux de son parrain. D'un regard intense, la voix de Leslye s'éleva, plus nouée et angoissée que jamais « s'il te plait, dis lui de ne pas venir. »
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Message(#) Sujet: Re: There is no word to say how much i'm disappointed | Dylan There is no word to say how much i'm disappointed | Dylan EmptyLun 14 Mar 2011 - 13:45

Ce fut un pincement au cœur que Dylan tut son mensonge quelques instants face à sa cousine qui semblait prendre véritablement peur que son père l’apprenne. Le dire à ses parents se retrouverait à être la chose la plus naturelle et sensée qu’il aurait dut faire, mais il décida réellement de ne rien dire au père de Leslye lorsqu’elle se rapprocha de lui. Il passa un bras derrière la tête de Leslye, lui laissant poser la tête sur son épaule. Troublé, il posa doucement une main sur la tête de sa cousine sans réellement savoir ce qu’il pourrait faire d’autre que de l’écouter. Il savait qu’elle avait besoin de dire ce qu’elle gardait pour elle depuis beaucoup trop longtemps, et il voulait être là pour elle. Il voulait qu’elle cesse de fuir. « T'avais raison, hier soir, j'ai fumé. Et ce n'était pas la première fois. Je fumais du cannabis. Mais hier soir, je ne sais pas trop ce qu'ils m'ont donné. » La voir dans cet état dissipait la colère qu’il avait pu avoir face à elle, elle était simplement inconsciente. Le jeune professeur resserra son étreinte avant de poser sa tête sur celle de Leslye. C’était sa faute dans un sens. Il était si occupé et il avait lui-même décider de prendre ses distances avec sa cousine car elle lui avait reproché de ne pas se mêler de ce qui le regardait. Dylan pouvait le nier, mais il avait été très blessé lorsqu’elle lui avait dit qu’il n’était pas son père donc il pouvait bien garder son avis pour lui. « Je suis désolée Dylan. » Il fronça les sourcils en posant les yeux sur sa cousine. Dylan ne comprit pas pourquoi il avait droit à des excuses et il su encore moins comment faire taire les larmes de Leslye. Peut-être que le temps l’aiderait à se guérir. « Tu n’as pas à t’excuser… Leslye. » Maladroit, il lui embrassa le sommet de la tête en parcourant sa main sur le bras de celle-ci pour la rassurée.

Elle était si troublée et chavirée qu’il en avait mal au cœur. Il avait l’impression d’avoir été aveugle face à Leslye qui s’afférait toujours à le rassurer que tout allait bien. Et naïvement, il avait cru qu’elle avait dût digérer les choses avec l’aide des gens qui l’entourait. Son copain, son père, sa sœur, sa mère...etc. « S'il te plait, dis lui de ne pas venir. » Déstabilisé par le regard de Leslye, Dylan se reprocha d’avoir inventé un tel mensonge. Il ne lui avait pas fait peur, il l’avait complètement terrorisé. Il la serra un peu plus fort contre elle, le cœur en miette. « Rassure toi, Les’… je lui ai dit que tu as décidé de me rendre visite… » Murmura-t-il en avouant son mensonge. Quelque part au fond de lui, il commença à douter que les choses ne se passaient pas très bien entre Leslye et son père. Quoi? Il n’en avait aucune idée, mais il ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour Leslye. Sa cousine était si fragile. « Leslye… j’ai juste peur que tu ne te rends pas compte que c’est ta vie que tu mets en jeu. » Il avala difficilement sa salive avant de continuer. « Tu as la chance de recommencer à zéro et de ne pas perdre ce que tu as de plus précieux… Je parle de toi, Leslye. Peu importe tes choix, je vais jamais te forcer à suivre ceux que je te souhaiterais. Mais j’aimerais ne pas avoir à m’inquiéter que ma petite Leslye se retrouve un jour dans un point de non-retour. Crois-moi, je sais de quoi je parle. » Il n’osait pas parler de tout ce qui lui était arrivé avec Steven. Mais il savait comment ça fonctionnait... au début on croyait que ça ne serait pas si ‘’pire’’. Ensuite sans s’en rendre compte on essayait autre chose, et dans le temps de le dire on se retrouvait complètement changé. Violent, dépressif, enragé, en manque… des états qu’il aurait voulu protégé Leslye. « Je t’aime Leslye et je serai toujours là pour t’aider. » Dylan avait murmuré ses paroles à Leslye qu’il considérait comme sa propre fille si ce n’était qu’il n’avait toujours eu que le statut de l’ami, du cousin et du parrain.





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Message(#) Sujet: Re: There is no word to say how much i'm disappointed | Dylan There is no word to say how much i'm disappointed | Dylan EmptyVen 18 Mar 2011 - 20:13



« Tu n’as pas à t’excuser… Leslye. » Ses quelques mots prononcés par son cousin la soulagèrent du plus grand point. Un bisou sur le haut de sa tête, et son bras autour d'elle, Leslye se sentait rassurée.

S'étant redressée, le visage tourné vers son parrain, et les yeux rivés dans son regard, Leslye le suppliait d'appeler son père pour lui dire de ne pas venir. Une main sur sa tête, il la repoussa doucement contre son épaule, la serrant encore plus. « Rassure toi, Les’… je lui ai dit que tu as décidé de me rendre visite… » lui murmura-t-il. A l'annonce de ce mensonge, Leslye leva les yeux en direction de son cousin, sans bouger la tête. Elle n'apperçut qu'un bout de son visage: bouche, bout du nez, yeux, pas plus. Une expression de désolation y était bien lisible. Sans un mot, Les' comprit qu'il l'avait piégé. Un piège dont elle avait sauté à pieds joints dedans. Partagée entre ce sentiment de trahison, et le sentiment de soulagement qui naissaient en elle, Leslye cessa de le regarder, et reposa ses yeux sur le sol. Elle s'était fait avoir, mais elle ne lui en voulait pas ; se sentant de plus en plus en sécurité dans les bras de son cousin. Rien ne pouvait lui arriver, rien.

« Leslye… j’ai juste peur que tu ne te rends pas compte que c’est ta vie que tu mets en jeu. » Les oreilles grandes ouvertes, la jeune fille l'écoutait. « Tu as la chance de recommencer à zéro et de ne pas perdre ce que tu as de plus précieux… Je parle de toi, Leslye. » Recommencer à zéro. Cette vision n'avait jamais effleurée son esprit. « Peu importe tes choix, je vais jamais te forcer à suivre ceux que je te souhaiterais. Mais j’aimerais ne pas avoir à m’inquiéter que ma petite Leslye se retrouve un jour dans un point de non-retour. Crois-moi, je sais de quoi je parle. » Elle savait, oui. Du moins, elle connaissait l'histoire. Une histoire comparable à celle d'un pollar, et encore, Leslye était loin de savoir tout. On lui avait raconté que son meilleur ami était un drogué.
Durant ces quelques secondes où les jeunes gens ne parlèrent pas, Leslye regardait, perdue dans ses pensées, le torse de Dylan se lever au fur et à mesure de sa respiration. « Je t’aime Leslye et je serai toujours là pour t’aider. » Ce murmure lui redonnait un sentiment d'immense sécurité. Comme dans un cocon. Le bras de Dylan autour d'elle. Sa tête contre son épaule. Il ne lui ferait rien, rien. Elle se retrouvait dans un endroit où elle était protégée du monde extérieur; rien ne pouvait l'atteindre. Elle aurait donné cher pour changer le lien qui les unissait ; si seulement, elle avait eu un père comme lui. Leslye releva la tête et détourna son regard vers son cousin, un petit sourire aux lèvres. « Je t'aime aussi Dylan. Et c'est justement pour ça que je n'osais pas tout te dire. » Oser dire une réalité qui nous échappait à une personne que l'on aimait était sans doute l'un des plus grands défis de sa vie.

« J'avais peur de ta réaction si je te disais que j'étais enceinte. Surtout que, je t'avais dis que je ne t'avais jamais rien fait. » Un petit sourire se dessina sur son visage. Pas parce qu'elle se souvenait de ses bons moments passés dans les bras d'Andrew au lit -même si rien que cette pensée pouvait redonner un sourire aux plus attristés-, mais parce qu'elle se souvenait de ce jour où une expérience de son cousin lui avait donné des nausées. « Il me manque. Lui, et même le bébé qu'on aurait du avoir. » Elle s'interrompit quelques secondes. La haine qu'elle avait déversé sur ce bébé s'était petit à petit transformé en amour, même si devenir maman à 19 ans était un challenge énorme à surpasser. « Et puis il y a eu le départ de Shouka avec Elliott. Ils me manquent eux aussi. C'est bien pour elle, je suis contente qu'elle soit partie refaire sa vie ailleurs, mais 'y a un sacré vide chez mamie sans eux. » Même sa mamie semblait triste la journée. Elle l'avait surprise, le dos appuyé contre le mur, à observer le lit vide du petit Elliott.

La tête toujours appuyée contre l'épaule de son cousin, Leslye n'espérait qu'une chose : que lui non plus ne décide pas de partir un jour ou l'autre. S'il s'en allait, il lui manquerait tellement qu'elle sombrerait petit à petit. Comme là. Mais cette fois, elle serait tellement loin du bord, qu'elle perdrait pied, et qu'aucune bouée de sauvetage ne pourrait l'aider. « Je vais essayer de ne pas en arriver là. Mais dis voir Dylan, tu crois que.. que je suis une droguée? Je veux dire par là que, tu crois que je peux m'en passer? »
Cette fois, elle releva son buste, délaissant son cousin. Cette question n'était pas anodine. Elle avait envie là, d'arrêter toutes ces conneries, mais elle ne pouvait s'empêcher de penser au bonheur que ça lui procurait.
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Message(#) Sujet: Re: There is no word to say how much i'm disappointed | Dylan There is no word to say how much i'm disappointed | Dylan EmptyMar 22 Mar 2011 - 16:09

« Je t'aime aussi Dylan. Et c'est justement pour ça que je n'osais pas tout te dire. » Dylan n’offrit aucun commentaire, car il n’y avait rien à dire. Jamais il ne referait la scène qui s’était passé à l’hôpital lorsqu’il avait presque pété les plombs en apprenant que Leslye avait été enceinte. Et qu’elle avait eu un accident. Sans doute que s’il avait apprit ses nouvelles dans un endroit plus sécurisant… que cet environnement hospitalier, il aurait eu le temps de prendre sur lui et d’être le support que Leslye avait besoin. « J'avais peur de ta réaction si je te disais que j'étais enceinte. Surtout que, je t'avais dis que je ne t'avais jamais rien fait. » Il eu envie de lui rappeler qu’elle n’avait effectivement aucun compte à lui rendre, Leslye était assez grande pour savoir ce qu’elle faisait. Bien qu’il ne pouvait s’empêcher de croire qu’il allait se méfier à l’avenir de ses dits petits-amis. Comment pouvait-il faire autrement? Il comprenait pourquoi elle n’avait pas eu le courage de le lui dire, elle avait eu peur mais il souhait qu’elle comprenne que peu importe la situation il arriverait à l’aider. À la supporter. « Il me manque. Lui, et même le bébé qu'on aurait du avoir. » Les paroles de Leslye eurent l’effet de lui déchirer le cœur. Il n’avait jamais eu le sentiment d’avoir un enfant et puis de le perdre – mais il savait que jamais il ne pourrait avoir cette impression étant donné qu’il était stérile. Pas étonnant de voir à quel point il tenait à sa cousine et ses élèves – s’était sa manière à lui de déverser son coté protecteur et paternel à d’autres. Dylan resserra son étreinte, toujours muet. Leslye avait besoin de se vider le cœur et il voulait lui donner la chance de le faire sans l’interrompre, sans lui poser des questions. « Et puis il y a eu le départ de Shouka avec Elliott. Ils me manquent eux aussi. C'est bien pour elle, je suis contente qu'elle soit partie refaire sa vie ailleurs, mais 'y a un sacré vide chez mamie sans eux. Je vais essayer de ne pas en arriver là. Mais dis voir Dylan, tu crois que.. que je suis une droguée? Je veux dire par là que, tu crois que je peux m'en passer? » Face à la question, il fronça les sourcils en se demandant ce qu’il pouvait bien répondre à ce genre de question. Il était évident que Leslye cherchait des réponses – mais il se voyait si mal placé pour juger de la situation de sa cousine.

Et comme n’importe quel parent, il aurait presque souhaité lui faire peur pour qu’elle n’y touche plus jamais. Mais l’honnête était une chose qu’il privilégiait. Dylan prit une grande respiration en se demandant jusqu’à quel point il pouvait se sentir responsable d’elle avant de faire intervenir des protagonistes plus importants dans la vie de Leslye? Comme la mère de Leslye, où même à la limite son père – une idée qu’il élimina en se remémorant la réaction quasi-paniqué de celle-ci à l’idée de l’affronter. « Je crois en toi Leslye et c’est tout ce qui compte. Je ne peux pas te dire ce que je ne sais pas, à moins que je te mente. Écoute…» Il chercha à rassembler ses pensées et les conseils qu’il voulait lui donné tout en ne lui donnant pas l‘impression qu’elle était attaquée ou bien encore qu’il voulait lui interdire à tout jamais de faire usage de la drogue. Rien n’était pire que d’interdire un truc à une gamine. Adolescente, pardon. « Ça paraît tentant tout ça. Oublier. Faire le vide. Ne plus se soucier des problèmes. Mais après. Qu’est-ce qui arrive? La seule chose que la drogue peut apporter c’est un arrêt dans ta vie. Tu n’avance plus, tu ne planifie plus rien. Et pourtant le temps lui autour continue d’évoluer. Les gens vieillissent, des liens se forment d’autres se brisent. Et le jour où on se réveille on se sent plus seul que jamais parce que ceux qui comptaient sont partis. Ce jour-là, on réalise qu’on a tellement gâché de choses et que l’on est si seul – qu’il n’y a plus de retour en arrière. Finalement, le cycle recommence. On oublie. On fait le vide. » Le regard plus sombre et triste, Dylan savait à quel point il était près de la vérité. Pendant toutes ses années, il avait vu son ami sombrer dans la déchéance et malgré tous les efforts qu’il avait déployé – il avait perdu un ami donc dieu sait où il pouvait bien se cacher. « Il faut que ça vienne de toi, Leslye. Les autres ne vivront pas pour toi. Ce n’est pas moi qui ferai que tu auras des amis, que tu réussiras tes études, que tu auras une maison ou même encore que tu feras le voyage donc tu as toujours rêvé. Par contre, n’importe quand je pourrai toujours t’aider. »



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Message(#) Sujet: Re: There is no word to say how much i'm disappointed | Dylan There is no word to say how much i'm disappointed | Dylan EmptyLun 28 Mar 2011 - 20:13

Les yeux rivés loin devant elle, comme si elle fixait un point imaginaire, la jeune fille cessa de bouger. Ouvrant son coeur à son cousin, elle avait pointer du doigt ses souffrances. Elle n'avait pas expliciter son sentiment d'abandon, mais le simple fait de citer ces noms était une énorme épreuve pour elle. Jusqu'à maintenant, elle trouvait toujours le moyen d'éviter de parler d'Andrew. Les seules fois où elle l'avait cité à haute voix furent quand la drogue avait pris possession de son cerveau, et de tout son esprit. En d'autres termes, quand elle était abrutisée.
Reposant sa tête, Leslye écoutait attentivement ce qu'il lui disait. « Je crois en toi Leslye et c’est tout ce qui compte. Je ne peux pas te dire ce que je ne sais pas, à moins que je te mente. Écoute…» Dès que ces quelques mots furent prononcer, des larmes lui montèrent aux yeux. L'idée de tout arrêter se mêlait à une profonde angoisse. Son ventre commença à se nouer, ses entrailles s'amusant à la torturer en s'entremêlant. Et si, elle n'y arrivait pas? Parce que là, maintenant, aux côtés de Dylan, elle se sentait capable d'arrêter. Mais quand il ne sera pas là, quand elle se retrouvera toute seule, face à Nathan, ou face à un type de la bande, l'envie serait tellement forte que ses gestes auront raison sur sa conscience. « Ça paraît tentant tout ça. Oublier. Faire le vide. Ne plus se soucier des problèmes. Mais après. Qu’est-ce qui arrive? La seule chose que la drogue peut apporter c’est un arrêt dans ta vie. Tu n’avances plus, tu ne planifies plus rien. Et pourtant le temps lui autour continue d’évoluer. Les gens vieillissent, des liens se forment d’autres se brisent. Et le jour où on se réveille on se sent plus seul que jamais parce que ceux qui comptaient sont partis. Ce jour-là, on réalise qu’on a tellement gâché de choses et que l’on est si seul – qu’il n’y a plus de retour en arrière. Finalement, le cycle recommence. On oublie. On fait le vide. » Pendant tout ce temps, elle luttait pour ne pas fondre en larmes, pour ne pas lui montrer qu'elle était encore plus mal qu'il ne pouvait l'imaginer. Elle lui avait un peu ouvert son coeur. Elle ne voulait pas le déchirer, et le laisser lire tout à coeur ouvert. « Il faut que ça vienne de toi, Leslye. Les autres ne vivront pas pour toi. Ce n’est pas moi qui ferai que tu auras des amis, que tu réussiras tes études, que tu auras une maison ou même encore que tu feras le voyage donc tu as toujours rêvé. Par contre, n’importe quand je pourrai toujours t’aider. » Ce fut de toutes ses forces que la jeune adulte lutta. Elle dut replonger dans ses souvenirs, et y trouver un jour heureux. Ce ne fut qu'en repensant au jour où on lui avait annoncé - il y avait de cela sept ans- qu'elle était guérie, que Leslye réussit à faire fuir ses larmes de ses yeux. Sans bouger d'un poil, la jeune fille murmura une dizaine de mots. « je te promets Dylan que je vais essayer. Je vais tout faire pour réussir. » Des promesses, toujours des promesses. La première était possible, la deuxième moins réalisable. Parce qu'elle n'était pas en face de Dylan, Leslye ouvrit de nouveau la bouche. « tu serais un père génial, Dylan. »

Quelques secondes plus tard, elle releva la tête, prenant appui de ses mains sur le canapé. Elle du se tordre, et s'approcha de la joue de son cousin, lui collant un bisou. Un merci à sa façon. Un merci pour ne pas avoir mal réagit. Un merci pour ne pas avoir ralé. Un merci pour l'avoir tout simplement écouté, et pour l'avoir aidé.

L'étudiante se releva, se mettant debout face à Dylan. Avec un grand sourire, elle aborda un nouveau sujet, préférant parler d'autres choses que d'elle. Elle n'avait jamais été à l'aise avec ses discussions sur soi, surtout quand un regard des gens suffisait à l'intimider. « Je vais aller te faire un superbe petit déjeuner! Tu veux quoi? Des pancakes? Des crêpes? » S'arrêtant net dans son discours, Leslye fronça les sourcils. Après un regard tout autour d'elle, sur l'ensemble du salon, et au vue des objets insolites qui s'y trouvaient, elle ne put s'empêcher de se retourner vers son cousin, avec un regard inquiet. « t'as bien un appareil, non? » rajoutant peu de temps après, « Je veux dire un appareil comme mamie a. » Et non pas un appareil sans autorisation d'utilisation..

Comme si tout était normal. Comme si ils se retrouvaient, quelques mois avant, dans le passé. Le plus simplement possible, elle tentait de reprendre peu à peu son caractère d'avant, soulagée d'avoir enfin pu parler, et surtout, l'esprit occupé par autre chose que cette putain de drogue.

FIN
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