| | Maybe It's not the good moment. | |
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| (#) Sujet: Maybe It's not the good moment. Mar 18 Jan 2011 - 21:29 | |
| DOLLY MISSONI ¤ LAWSON MCARTHUR 18 January - 05:03 PM – 1525, Apple Road (c) Psychozee « Comment ça ils se sont envolés ?! Vous vous foutez de ma gueule ?! 2 Millions de dollars ne s’envolent pas comme ça ! » Cela faisait plus de vingt minutes que Lawson tournait en rond dans son salon et insultait chaque interlocuteur qu’il avait au bout du téléphone. Depuis vingt longues minutes, il cherchait en vain quelqu’un qui pourrait l’informer sur cette perte, ou plutôt ce vol, parce que bien que ses crétins d’employés essayaient de minimiser le drame qui se jouait à plusieurs milliers de kilomètres de là, Lawson n’était pas dupe et se rendait bien compte qu’un petit connard était parvenu à le piller. Raccrochant rageusement au nez de sa secrétaire. Il donna un violent coup de pied dans une chaise qui trainait dans les parages. Quelques secondes plus tard, il entendait Ella descendre quatre à quatre les escaliers, en lui criant: « Je file, je serai pas là avant ce soir ! » Evidemment, elle mettait les voiles, elle avait très bien compris que lorsque Lawson se retrouvait dans une telle situation, il fallait mieux se barrer le plus loin possible. Ainsi il était seul, puisque Jed s'était lui aussi volatiliser, sans prévenir le tuteur, à quoi bon, il n'était pas son père. Lawson posa ses mains sur la table qui lui faisait face, s’appuya dessus, et inspira profondément. Il fallait qu’il trouve une solution et rapidement. Ce n’étaient certes pas 2 millions de dollars qui allaient lui faire couler ses casinos, mais tout de même, il ne supportait pas qu’on le trompe de la sorte, ça ne lui rappelait que trop bien l’époque où lui-même parvenait à tricher en comptant les cartes, ou encore l’époque où il était un tout jeune dirigeant et où un certain Pride Berrington lui avait tiré son pognon. A cette pensée, Lawson lâcha un cri rageur. C’était pas croyable. Il allait devoir se rendre à Las Vegas de toute urgence… Sauf qu’il ne pouvait pas. Pour plusieurs raisons. Cette ville était loin, trop loin, et il n’avait pas envie d’y remettre les pieds, et puis il y avait Ella, ici, qu’il ne pouvait pas laisser, même l’espace de quelques jours. Non, il fallait qu’il trouve une autre solution. Lawson téléphona donc au directeur du casino qui avait perdu la somme en question: « Non, je vous arrête tout de suite, j’en ai assez de vos excuses, ce ne sont pas elles qui vont me rendre mon argent ! Donc, vous vous débrouillez comme vous voulez mais… » A cet instant on sonna à la porte. Lawson jeta un coup d’œil à sa montre, il était à peine cinq heures de l’après-midi, qui donc venait l’ennuyer dans un instant aussi critique, il ouvrit la porte, et en voyant la jolie Dolly, lui dis un peu sèchement « C’est pas vraiment le moment là » Avant d’ajouter au téléphone: « Non bien sûr que non, c’est pas à vous que je parle ! Donc, je disais, vous vous démerdez comme vous voulez, mais je veux toutes les vidéos de surveillance des trois dernières heures, chez moi au plus tard demain matin dix heures. Vous m’avez bien compris ?! » Pendant ce temps là, Dolly était tout de même entrée dans la maison, sans que Lawson n’ait rien pu dire. Il n’avait même pas fait attention. Enervé il poursuivit: « Je me fiche qu’il y ait des heures d’enregistrement, vous faites ce que je vous dis, et c’est tout ! Sinon vous êtes viré ! » Et il raccrocha une nouvelle fois. Son cœur battait si fort suite à sa colère, qu’il en avait mal aux côtes. Il passa une main sur son front, puis dans sa nuque, et remarquant enfin la présence de Dolly, il lui demanda d’une voix un peu plus calme mais toujours un peu agacée à cause du coup de téléphone: « Dolly, qu’est-ce que tu veux ? » Pas très aimable, je vous l’accorde. Mais Lawson avait un sale caractère, tout le monde le savait, encore fallait-il déjà l’avoir vu sous cet angle. Il se dirigea dans la cuisine pour se prendre une canette de bière. Il en avait besoin d’une, là, maintenant tout de suite. Toujours en tournant le dos à Dolly, il finit néanmoins par lui demander: « T’en veux une ? »
Dernière édition par Lawson McArthur le Lun 31 Jan 2011 - 22:38, édité 1 fois |
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| (#) Sujet: Re: Maybe It's not the good moment. Sam 22 Jan 2011 - 13:18 | |
| L'avantage de vivre dans le même quartier que ses amis, c'est qu'on peut passer à l'improviste à n'importe quel moment et utiliser l'excuse du « je passais simplement par là » pour esquiver toute complainte. Ainsi, lorsque revenant de son après-midi en ville elle décida de faire une halte par la demeure de Lawson, elle n'imagina pas une seconde l'hypothèse que sa visite puisse être inopportune. Après tout, combien de fois Ella lui avait-elle souligné qu'elle était la bienvenue chez eux ? D'ailleurs, son insistance qui avait dans un premier temps beaucoup amusé Dolly commençait légèrement à la faire flipper : était-ce normal qu'une jeune fille de son âge tienne autant à ce qu'une adulte comme Dolly passe le plus souvent possible chez eux ? Ella avait beau être adorable et être d'une très bonne compagnie, elle devrait d'avantage s'appliquer à ramener des jeunes boutonneux à la maison plutôt que l'éminente scientifique du coin. Néanmoins, Dolly ne comptait pas refuser ses invitations : elle aimait beaucoup passer du temps dans cette maison et elle devait s'avouer que la compagnie de Lawson lui manquait lorsque plusieurs jours, voire semaines, sans le voir s'écoulaient. Il était en quelque sorte le seul ami (sans compter Ella) qu'elle avait à Ocean Grove et sa présence auprès d'elle la réconfortait. Elle gara donc sa voiture devant sa maison et descendit de son véhicule avec entrain après avoir attrapé son sac posé sur le siège passager : elle ne venait pas les mains vides. Elle traversa ensuite l'allée menant à la porte d'entrée du numéro 1525 et fut ravie de voir que de la lumière brillait au rez-de-chaussé. L'instant d'après, elle appuya sur la sonnerie et patienta, l'oreille tendue, en entendant des pas se rapprocher de l'autre côté de la porte avant de finalement lui ouvrir. Un large sourire se lisait sur son visage que même l'expression ennuyée et agacée de Lawson ne réussit pas à faner. Elle vit qu'il était au téléphone mais cela ne semblait pas la déranger le moins du monde : tout le monde sait être multitâche, elle n'avait aucun doute sur les capacités du gérant de Casinos à mener de front deux individus. Sa phrase indiquant à Dolly qu'elle tombait très mal lui fit hausser les épaules et simplement, elle articula en silence « C'est bon, j'attendrais. » avant de passer devant lui et de s'inviter d'elle-même. Elle jeta un coup d'œil circulaire autour d'elle puis s'avança vers l'escalier, tortilla son cou pour essayer de voir si Ella n'était pas là. Elle n'était pas au courant que la maison abritait à présent une troisième personne donc naturellement, elle ne la chercha pas. Serrant son sac entre ses deux mains, n'écoutant pas du tout la conversation houleuse de Lawson, elle lança en direction du premier étage. « Youhou, Ella ? » Ne recevant aucune réponse au bout de plusieurs secondes, elle conclut qu'elle devait être absente ou trop occupée et elle se résolue alors à rejoindre Lawson nerveux comme un trader en faillite. Toujours dans le couloir, elle observa l'homme pousser un nouveau coup de gueule avant de raccrocher violemment mais elle n'eut aucune expression compatissante. Elle n'avait aucune idée des raisons de son énervement, elle ne pouvait donc pas prétendre le comprendre. Quand il lui adressa enfin la parole, elle eut un nouveau sourire enthousiaste et le suivit vers la cuisine. « T'offrir quelque chose. Enfin, à Ella et toi. » Elle glissa une main dans son sac et en sortit un magazine intitulé « Popular Science Magazine » et le posa à plat sur le plan de travail de la cuisine. Lorsque Lawson lui proposa une bière, elle hocha distraitement la tête, visiblement plus excitée par son mag que par la bière. « Oui s'il te plait. » L'instant d'après, elle tira Lawson par le coude et l'entraîna devant le magazine. Là, elle pointa du doigt le côté droit du magazine où son propre nom figurait en dessous du titre d'un article sur les araignées. Visiblement fière et réjouie, elle observa le visage de Lawson comme dans l'attente d'une réaction similaire à la sienne mais puisque cela tardait à venir, elle commenta. « C'est quelque chose que j'ai écris pour vous. Je n'ai jamais écris dans ce magazine, c'est une presse de vulgarisation scientifique et j'ai plus l'habitude des presses pour spécialistes … Mais je me suis dis que ça pourrait vous faire plaisir et que ça vous aidera à mieux comprendre les araignées. » Bon, sa présentation n'était pas très adroite mais l'intention était sincère : elle avait vraiment écrit cet article pour eux dans l'espoir qu'ils comprendraient et apprécieraient un peu mieux sa passion. Ce qu'elle ignorait à cet instant, c'était que Lawson avait véritablement d'autres chats à fouetter que ses petites araignées ... |
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| (#) Sujet: Re: Maybe It's not the good moment. Lun 31 Jan 2011 - 22:36 | |
| Lawson accueillait toujours de bon cœur la jeune arachnologue dans sa demeure. Toujours, mais pas aujourd’hui. Non, aujourd’hui, il avait d’autres chats à fouetter. Il n’était pas préparé psychologiquement à affronter les remarques parfois fières et à la limite de la prétention de son amie. Ce trait de caractère avait toujours fait sourire le jeune McArthur, c’était quelque chose qu’il aimait chez elle, mais dans l’immédiat, c’était loin d’être le cas. Et Lawson se connaissait, il savait à quel point il pouvait se montrer désagréable et exécrable lorsqu’il était agacé, pire énervé. Il ne put néanmoins pas refuser l’entrée à Dolly puisque celle-ci s’était invitée d’elle-même. Bien trop occupé à ruminer son problème d’argent volé, Lawson n’avait écouté que distraitement Dolly lorsqu’elle lui avait parlé de cadeau. Si le cadeau se trouvait être deux millions de dollars, alors là, oui, sans doute qu’il se serait plus intéressé aux paroles de la jolie blonde, malheureusement, il doutait que ce soit le cas. Il lui tendit machinalement une canette de bière tandis qu’il ouvrait la sienne pour en boire une longue gorgée. Sa colère n’était pas retombée, et il sentit une forte pointe d’agacement lorsque Dolly le tira par le coude pour lui montrer l’objet de sa venue. Sur le coup, Lawson regarda le magasine sans vraiment comprendre. C’était quoi cette merde ? Il fronça doucement les sourcils, jusqu’au moment où il repéra le nom de Dolly. Ainsi c’était ça ? Elle avait écrit un article et son nom apparaissait en première page. Un léger sourire apparut sur le visage de Lawson, ravi pour elle, mais bien trop obsédé par ses propres problèmes pour pouvoir la féliciter. Il allait néanmoins faire un petit commentaire agréable, mais Dolly ne lui en laissa pas le temps et poursuivit: « C'est quelque chose que j'ai écris pour vous. Je n'ai jamais écris dans ce magazine, c'est une presse de vulgarisation scientifique et j'ai plus l'habitude des presses pour spécialistes … Mais je me suis dis que ça pourrait vous faire plaisir et que ça vous aidera à mieux comprendre les araignées. » Elle l’avait écrit pour eux ? C’était touchant. Non mais…Attendez… Qu’est-ce qu’elle racontait ?! ‘presse de vulgarisation’ ? Elle le prenait pour un handicapé mental ou quoi ? Ses émotions décuplées face aux problèmes auxquels il devait faire face, Lawson ne mâcha malheureusement pas ses mots lorsqu’il s’adressa à la ravissante demoiselle: « Ca veut dire quoi ? Que je suis trop con pour comprendre tes conneries d’arachnologue ? » Vulgaire, méchant, blessant. Une facette de sa personnalité qu’il tentait tant bien que mal de cacher, mais le stress qu’il ressentait depuis ce début de journée et la condescendance certes involontaire mais bel et bien présente de Dolly l’avait profondément énervé. Il prit brusquement le journal, et lui balança presque au visage: « Reprends ton torchon, je suis trop inculte pour savoir lire, et sincèrement j’ai d’autres choses à régler que de m’occuper à flatter ton putain d’égo. Et puis tes araignées tu peux te les mettre où je pense !» Lawson la fusilla du regard. Qu’elle ose lui tenir tête, oui qu’elle ose. Elle n’allait pas être déçue du voyage. Il reprit sa canette de bière et but une longue gorgée du breuvage. Sa colère de désemplissait pas, et malgré la beauté indiscutable de la demoiselle, et l’amitié qui les liait, Lawson était vraiment en rogne contre elle. Il ne le supportait pas qu’on le rabaisse, cela lui faisait beaucoup trop penser à son passé, à son père. Alors non, même s’il s’agissait de Dolly, il ne pouvait pas laisser ça. Voyant qu’elle restait sur place, il lui dit sèchement: « T’attends quoi pour te barrer ? Tu connais le chemin. » Toujours son regard planté dans le sien, il attendait réellement qu’elle parte. Il n’avait pas envie de discuter avec elle, n’avait pas envie d’être sociable, encore moins de sourire et de faire la conversation. Il voulait prendre son téléphone et s’assurer que tout rentrait dans l’ordre du côté de Las Vegas, ce qui, évidemment, était loin d’être le cas. Et comme sa mère lui avait si souvent répété: « On ne peut pas avoir tout ce qu’on veut Lawson. » Le garçon allait vite se rendre compte que Dolly n’avait pas du tout l’intention d’accéder à ses requêtes.
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| (#) Sujet: Re: Maybe It's not the good moment. Dim 13 Fév 2011 - 1:25 | |
| Persuadée de faire un tabac avec son article, Dolly tomba des nues en voyant la réaction de Lawson. Interdite, elle ne put balbutier qu'un faible « Mais non ! » quand, piqué au vif, il estima qu'elle venait de l'insulter. Ce n'était pas son but, loin de là ; c'était sa manière à elle de lui montrer qu'il avait de l'importance à ses yeux. Éberluée, elle fixait l'homme sans comprendre pourquoi il se montrait si irritable avec elle. Pas du genre à partir au quart de tour, elle ne comptait pas répliquer avec violence et s'apprêtait même à s'excuser lorsqu'il eut le geste de trop, celui qu'elle ne pouvait évidemment pas pardonner. Jamais personne ne lui avait lancé quoique ce soit au visage pour une raison simple : personne ne se l'était jamais permis. Dolly dégageait cette aura acide, cette allure cadrée, presque intouchable, abordant ce regard de glace qui disait sans détour de « ne pas s'y frotter ». Et pourtant, Lawson venait bel et bien de lui lancer son propre journal en plein visage. Sous le choc, elle ne fit dans un premier temps aucun mouvement, se contentant d'assimiler l'information qu'elle venait de recevoir puis doucement ses yeux glissèrent vers le journal qui était retombé mollement sur le plan de travail de la cuisine. Les mots rageurs de Lawson résonnaient à ses oreilles et décuplèrent petit à petit ses émotions. Si la jeune femme n'était pas réputée pour se laisser submerger par les sentiments, quand cela lui arrivait, ce n'était jamais à demi-mesure. Ainsi, quand l'homme lui ordonna presque de partir, sa mâchoire se serra et son teint prit une couleur cramoisie qui n'avait rien à voir avec le rosée habituel de sa poudre de maquillage. Jamais elle n'avait été congédiée de la sorte et cela passait très, très, très mal. Elle leva donc ses yeux sur Lawson et le dévisagea avec un calme qui n'annonçait rien de bon, un peu comme si elle se délectait de la vue qu'il lui offrait avec la tempête qu'elle comptait abattre sur lui. Sa respiration se fit alors de plus en plus soutenue et sans attendre d'avantage, elle finit par agripper de ses doigts fins le journal, le déchirant presque au passage et se dirigea vers Lawson à grandes enjambées, le forçant à reculer au maximum contre l'évier qui se trouvait derrière lui. Elle restait plus petite que son voisin et pourtant, sa colère était si grande qu'elle paraissait remplir toute la pièce et ne laisser aucune place à l'opposition. La fierté de Dolly venait de prendre un sévère coup et elle n'allait certainement pas laisser passer une chose pareille surtout que pour une fois, elle n'était pas fautive et ne méritait absolument pas un tel traitement. « Et tu crois sincèrement que je vais partir après ce que tu viens de me faire ? Lawson, tu me connais très mal. » Elle plaqua violemment contre son torse le journal qu'elle avait récupéré et, la main toujours posée sur lui, ajouta d'une voix élevée mais parfaitement contrôlée. Furieuse mais ferme. « Mon torchon, comme tu le dis, est cent fois plus utile que ne le sera jamais ton activité professionnelle. Je n'étais pas venue pour me vanter mais pour te faire partager quelque chose qui me tenait à cœur. Visiblement, j'ai du terriblement me prétendre quand j'ai cru comprendre que nous étions amis et que cela pourrait t'intéresser. » Elle soutint son regard avec froideur, ayant perdu toute estime à son égard. Elle n'avait pourtant pas fini ses remontrances, bouillonnant d'une rancœur intérieure qu'elle n'avait pas ressenti de manière si forte depuis longtemps. Bien sûr, elle s'était déjà mise en rogne contre certains de ses voisins mais ce n'était pas aussi fort qu'à cet instant : ces gens, elle ne les connaissait pas et dans le fond, elle se fichait éperdument de leur jugement mais avec Lawson, c'était très différent. Il était son ami, le seul homme dans les environs qu'elle respectait profondément et avec qui elle se sentait à l'aise. Mais il venait de tout gâcher et ce fut donc avec mépris qu'elle ajouta. « Et mes araignées, elles t'emmerdent. » Elle connota ses derniers mots de claques et de coups de poings nourris contre son torse, son abdomen, ses bras aussi : toutes les parties de son corps qu'elle pouvait atteindre et espérer lui faire le plus de mal possible. S'il tenait vraiment à ce qu'elle sorte, il allait devoir la porter lui-même vers la sortie.
Dernière édition par Dolly Missoni le Ven 25 Fév 2011 - 15:33, édité 1 fois |
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| (#) Sujet: Re: Maybe It's not the good moment. Ven 25 Fév 2011 - 15:15 | |
| Dolly était définitivement un petit bout de femme impressionnant. Quiconque ne la connaissait pas, ou à l’inverse la connaissait, ne s’y frottait pas de peur de s’y piquer. Elle dégageait une aura impressionnante et assez déstabilisante. Charismatique, elle imposait un certain respect, et lui tenir tête était une tache ardue. Pourtant, Lawson n’avait pas peur de la provoquer, pas peur de lui dire ce qu’il pensait, il ne craignait pas de la voir sortir de ses gonds de son image parfaite. Elle faisait peut-être partie de ces femmes fortes à qui il valait mieux dire Amen à tout, Lawson ne mâchait ses mots avec personne, et il n’allait évidemment pas faire une exception pour madame la reine des araignées. Ainsi, il ne s’était pas privé de déverser sa colère contre la pauvre jeune femme qui apparemment n’avait rien demandé. Mais comme tout le monde, Lawson avait ses humeurs, et le moins que l’on puisse dire c’était qu’aujourd’hui il était d’une humeur particulièrement exécrable. S’attendant à ce qu’elle tourne les talons, et qu’elle parte sans un mot, piquée dans son orgueil et sa fierté, Lawson n’avait pas du tout prévu la suite des évènements, il n’avait même pas cru que Dolly serait capable d’agir d’une telle façon. Néanmoins, à la vue du regard qu’elle lui adressa, il comprit qu’elle n’avait pas du tout l’attention de se taire, bien au contraire, tout cela n’annonçait rien de bon. Les bras croisés, Lawson la regardait agacé, attendant qu’elle lui obéisse et qu’elle mette les voiles. A l’inverse il la vit agripper rageusement le journal, et se diriger rapidement vers lui, sous la surprise, le jeune homme recula et heurta l’évier ce qui lui arracha un « Merde ! » douloureux. Ils étaient à présent à quelques centimètres l’un de l’autre, le visage baissé pour pouvoir observer la noirceur des yeux de la jolie blonde, Lawson la regardait de façon provocatrice. Histoire de la pousser dans ses retranchements. Qu’elle ose. Qu’elle lui tienne tête. Elle n’allait pas être déçue. Lawson n’aurait pas de pitié, il était énervé, plein de merdes lui tombaient sur le coin de la gueule et il n’avait vraiment pas que ça à faire. Alors s’il devait être blessant, mauvais pour qu’elle foute le camp, il le serait. La voix agacée et énervée de Dolly le sortit de ses pensées: « Et tu crois sincèrement que je vais partir après ce que tu viens de me faire ? Lawson, tu me connais très mal. » Dépité, il leva les yeux au ciel. C’était quand même un comble. Pour une fois dans sa vie, Dolly Missoni ne pouvait-elle pas faire ce qu’on lui demandait ? Apparemment non puisqu’elle plaqua violemment le journal que Lawson venait de lui balancer quelques secondes auparavant, contre son torse. « Mon torchon, comme tu le dis, est cent fois plus utile que ne le sera jamais ton activité professionnelle. Je n'étais pas venue pour me vanter mais pour te faire partager quelque chose qui me tenait à cœur. Visiblement, j'ai du terriblement me prétendre quand j'ai cru comprendre que nous étions amis et que cela pourrait t'intéresser. » De pire en pire, au lieu de calmer les choses, elle ne cessait de les empirer. Elle venait ouvertement de rabaisser son métier. Certes, il avait fait de même avec le sien, mais ça lui était évidemment sorti de la tête. Pour le moment, il n’avait qu’à l’esprit la vision d’une Dolly hautaine et méprisante. Néanmoins ces deux dernières phrases lui firent un petit pincement au cœur, mais bien trop léger pour qu’il n’en prenne compte. Il tenait à Dolly, cela allait de soi. Ils étaient amis, et avaient vécu beaucoup de choses ensemble, comme par exemple la tornade qui s’était abattue sur la ville, mais là, apparemment, toute leur histoire, et leur passé n’avaient plus aucune importance, c’était à celui qui ferait le plus de mal à l’autre, et le moins que l’on puisse dire c’était que la jeune femme savait comment s’y prendre pour blesser les gens, ou du moins pour le blesser lui. Les poings serrés le long de son corps, Lawson gardait le silence, décidant qu’il avait été assez loin pour aujourd’hui avec Dolly. Alors qu’un combat de regard venait de s’engager, la demoiselle brisa le silence avec cette attaque surprenant de vulgarité de la part de la jeune Missoni: « Et mes araignées, elles t'emmerdent. » Pardon ? Lawson allait répliquer, mais surpris face à l’avalanche de coups de poings qu’il ressentit sur tout le corps, il eut simplement le réflexe de se protéger le visage de peur qu’elle ne lui en colle une. Suffoquant il avait beau la supplier: « Arrête ! Mais putain Dolly, calme toi ! » la demoiselle n’en n’avait que faire, déversant sa rancœur sur le bellâtre elle semblait perdue dans son monde. Agacé par ce comportement enfantin, et vraiment étrange, Lawson reprit le contrôle de la situation et l’attrapa vivement par les poignets. Enervé, il lui jeta un regard noir tout en lui disant: « Non mais t’es cinglée ou quoi ?! » Ces mots aggravèrent la situation puisqu’elle lui donna un coup de pied dans le tibia. Trop, s’en était trop ! Lawson la poussa contre le mur de la cuisine, son corps collé au sien, il l’empêchait de sortir. Sentant que ses nerfs commençaient à lâcher, Lawson lui dit d’une voix mauvaise: « Ta fierté m’emmerde, tu peux pas comprendre qu’on peut pas toujours s’occuper de ton joli petit cul ? » Le regard planté dans le sien, le garçon sentit son cœur accélérer, et sans comprendre pourquoi, ni ce qui le poussait à agir de la sorte, il fondit sur ses lèvres pour lui voler un baiser ardant. Il recula doucement, attendant qu’elle le gifle, mais cela ne se produisit pas, et comme s’il avait vraiment besoin de ça pour se calmer, il prit son visage entre ses mains masculines et l’embrassa avec plus de passion que le premier baiser. Il décolla ses lèvres de quelques millimètres et murmura: « Et arrête de me faire passer pour un crétin. » |
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| (#) Sujet: Re: Maybe It's not the good moment. Mar 8 Mar 2011 - 22:28 | |
| Les exhortations de Lawson pour qu'elle cesse sa pluie de coups de poings ne résonnèrent à ses oreilles qu'en un faible écho indigne de la moindre considération. Il pouvait la supplier par tous les saints, la menacer d'appeler les flics, elle n'était pas prête à se calmer et à s'écarter de lui après la façon dont il venait de la traiter. Elle avait besoin de déverser sur lui sa colère et ses reproches. Dolly se laissait rarement atteindre par quoique ce soit mais lorsque c'était des personnes de son entourage proche qui lui manquaient de respect, elle ne répondait plus de rien. Elle saisit pourtant parfaitement l'intonation de sa voix et lorsqu'elle comprit qu'il osait hausser une fois de plus la voix sur elle, elle lui flanqua un coup de pied en une sorte de vengeance bestiale. Malheureusement pour elle, ce coup fut aussi celui de trop et fit reprendre à Lawson sa position dominante car il ne tarda pas à poser ses mains sur elle avec force pour la maîtriser et la pousser en arrière. N'ayant pas le temps de réaliser le retournement de situation qu'elle venait de prendre de plein fouet, elle leva vers l'homme un regard surpris mais foncièrement sombre et haineux. Qu'il l'interrompe de la sorte était encore plus scandaleux ! Enfin, quand il prit la parole et lui déclara haut et fort les reproches précis qu'il lui faisait, elle en resta sans voix tandis qu'elle sentit sa tension décupler. Et maintenant il la qualifiait d'égocentrique alors qu'elle venait précisément avec un cadeau pour lui ! C'était le comble du comble à ses yeux. Elle fut d'ailleurs sur le point de le lui rétorquer mais n'eut pas le temps car la suite des évènements interrompit tout le cours de ses pensées. Lawson venait de définitivement sceller ses lèvres en y posant les siennes, lui offrant un baiser aussi inattendu qu'intense. Crispée dans un premier temps, la position de la jeune femme n'avait pas bougé d'un pouce et lorsque Lawson interrompit le baiser et qu'il la regarda comme jamais il ne l'avait fait, elle sentit une vague de désir l'envahir, sans doute amplifiée par sa colère. De tempête ravageuse, elle était passée à une statue de marbre en avant de retrouver une énergie plus contrôlée mais pas moins déterminée que la précédente. Ainsi, lorsqu'il revint l'embrasser avec plus de vigueur, elle répondit à son baiser avec avidité et déraison. Il était vrai qu'elle n'avait jamais osé imaginer quoique ce soit d'aussi passionnel entre eux mais maintenant qu'elle avait goûté à ses lèvres, elle ne comprenait pas pourquoi ceci n'était pas arrivée plus tôt. Probablement parce qu'elle n'écoutait pas assez ses émotions et probablement aussi parce que Lawson et elle avaient semblé préférer tout investir dans leur amitié. Lors du second baiser, elle avait posé ses mains contre le torse du jeune homme mais ne tarda pas à les faire grimper jusqu'à son col. Quand il écarta son visage du sien pour lui murmurer qu'elle cesse de le prendre pour un crétin, elle ne put retenir un sourire malicieux avant de mordiller sa lèvre inférieure et de lui répondre du même ton. « Uniquement si j'en ai envie. » L'instant d'après, elle agrippa son col de son petit poing et l'attira vers elle. Son dos était à présent collé contre le plan de travail de sa cuisine mais elle s'en fichait. A vrai dire, ils auraient pu tout aussi bien se trouver dans un amphithéâtre très solennel qu'elle n'aurait pas éprouvé plus d'égard pour le lieu ni moins d'envie d'être auprès de Lawson. Reprenant la main sur la situation, elle grimpa sans même y penser sur la table et une fois assise, écarta d'un geste les outils de cuisine qui l'entourait avant d'encercler de ses jambes le corps du jeune homme. Elle ne réfléchissait pas et ne le souhaitait même pas. Lawson exerçait sur elle un pouvoir magnétisant lui faisant totalement oublier son statut d'éminente scientifique et de voisine de quartier très propre sur elle. Son visage à présent à la hauteur du sien, elle l'embrassa de nouveau à une allure soutenue, comme si elle craignait que tout ceci ne se termine trop tôt ou qu'il s'échappe. Son cœur battait la chamade mais elle se sentait extrêmement bien, guidée par une énergie sexuelle incontrôlable et la confiance qu'elle portait en Lawson. Ses mains se perdirent dans la chevelure d'ordinaire si ordonnée de l'homme, ses lèvres et sa langue répondaient au jeu langoureux de son partenaire et son souffle se mêlait au sien avec harmonie. Finalement, elle interrompit le baiser en s'écartant doucement, le regard attisé et rivé sur celui de Lawson tandis que ses mains retournèrent au niveau de son torse. Ses doigts ne firent pourtant que flirter avec les boutons de sa chemise. De toute évidence, elle était décidée à lui faire encore un peu regretter la façon dont il l'avait traitée et elle avait besoin d'être certaine qu'elle ne se faisait pas avoir. « Dis-le que tu ne regrettes pas ma venue, finalement. » Son air mutin mais espiègle ne semblait qu'attendre cet aveu pour accepter d'aller plus loin. |
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| (#) Sujet: Re: Maybe It's not the good moment. Mer 23 Mar 2011 - 14:21 | |
| Une passion ardente le dévorait de l’intérieur, et transporté par des pulsions charnelles désarmantes, Lawson n’avait de cesse d’embrasser le visage magnifique et pragmatique de sa jolie voisine. Voisine, et amie. Mais aucun doute n’était possible, au vu de leur position, leur amitié venait vraisemblablement de basculer dans une autre position bien différente cette fois ci. Comment avait-il résisté aussi longtemps avant de l’embrasser ? Pourquoi ne s’était-il pas rendu compte plus rapidement qu’il la désirait de tout son être ? Trop occupé par son métier qui lui prenait beaucoup de temps, et qui lui encombrait l’esprit, trop occupé par le bien être de la jeune Ella, trop occupé… Il avait mis de côté ses envies masculines, et avait choisi de préserver le peu d’amis qu’il avait dans cette ville, à savoir Dolly. Mais maintenant que sa langue jouait avec harmonie et simplicité avec celle de sa partenaire, Lawson prenait pleinement conscience qu’il aurait du penser à cette éventualité beaucoup plus tôt. Mais soit, il avait assez perdu de temps, et ce n’était pas le moment d’y penser. Mû par une colère toujours présente, mais surtout une passion sexuelle enfin dévoilée, Lawson passa ses mains sur la cambrure de reins de la demoiselle tandis que celle-ci lui disait de façon mutine et provocatrice: « Uniquement si j’en ai envie. » Lawson leva les yeux au ciel, au sourire amusé accroché au visage. Evidemment, elle était aussi têtue que lui, si ce n’était pas plus, il savait donc pertinemment qu’elle ne respecterait pas sa demande, mais à l’instant précis, c’était le cadet de ses soucis. Soudain, alors qu’il lui caressait le dos tout en l’embrassant, Dolly reprit le contrôle de la situation et le tira par le col, de telle sorte qu’elle se retrouva contre le plan de travail central de la cuisine. Lawson fit pression avec son corps contre le sien, de telle sorte qu’elle pouvait sentir la chaleur qui émanait du corps masculin qui lui faisait face. Elle grimpa sur le plan de travail, et Lawson comprit en la voyant pousser tous les objets culinaires, que c’était maintenant, qu’il allait prendre son pied avec elle, et lui procurer le plus de bonheur et de plaisir possible. Il l’embrassa avec passion et envie, se penchant un peu plus sur elle, jusqu’à ce qu’il sente les mains de la demoiselle sur sa chemise. Il pensait qu’enfin, le feu d’artifices allait avoir lieu, mais c’était sous-estimer l’orgueil de Dolly. « Dis-le que tu ne regrettes pas ma venue, finalement. » Lawson resta quelques secondes stupéfait par cette demande, qui venait un peu gâcher leurs ébats. Plantant son regard rieur et provocateur dans le sien, il passa une main sur la joue rosée de la jolie blonde, doucement, et du bout des doigts, il lui caressa la peau, lui caressa les lèvres, puis le cou, et murmura d’une voix suave: « Admets que tu n’as que faire de ce que les autres pensent, et que bien souvent tu n’agis qu'au gré de tes envies. » En soit ce n’était pas vraiment un défaut, les personnes comme ça avaient toujours plu à Lawson, mais il fallait admettre que parfois cela pouvait être dérangeant. Il approcha ses lèvres du visage blanc laiteux de la douce, frôla ses lèvres des siennes et murmura une nouvelle fois: « Mais j’admets que ta visite ne pouvait pas mieux tomber. » Et devant cet aveux soufflé, devant cette perte de machisme et de fierté, Lawson lui vola un baisé langoureux, tandis que ses mains se glissaient sous le tee-shirt de la demoiselle. Délicatement il la caressait dans le but de voir naitre sous ses doigts masculins les frissons d’une peau répondant au désir ardant d’en ressentir plus, toujours plus. Oubliant que sa cuisine donnait sur la rue, que n’importe qui en passant devant la fenêtre pourrait les voir, il enleva le tee-shirt de la jeune arachnologue, laissant découvrir son buste élégant, sa poitrine galbée, son corps et son être plus désirables encore. Lawson lui embrassa le cou, et descendit progressivement jusqu’à la naissance de sa poitrine. Le rythme de leurs ébats avait perdu en rapidité, tout était plus délicat, moins bestial, mais tout autant intense. Il la désirait, il la voulait, et il l’aurait, maintenant. |
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| (#) Sujet: Re: Maybe It's not the good moment. Dim 27 Mar 2011 - 17:43 | |
| Dolly n'avait pas fait exprès de « ruiner » l'instant, ce fut juste plus fort qu'elle. Elle ne se fâchait pas souvent mais lorsque cela lui arrivait, elle avait besoin que l'affaire soit conclue avant de pouvoir véritablement passer à autre chose. D'une colère ravageuse, elle était à présent en proie à une tension beaucoup plus charnelle et sa raison requérait encore l'affirmation qu'elle « l'emportait » pour définitivement se taire et laisser la passion agir. Lorsqu'elle sentit la main de Lawson sur sa joue, elle ferma les yeux un instant pour ressentir la douceur de cette main qui s'était montrée si agressive avec elle quelques minutes plus tôt en lui jetant son magazine. Sa voix précédemment injurieuse raisonnait maintenant avec onctuosité et la fit fondre. Elle rouvrit les yeux et son air rebelle sembla acquiescer ce qu'il venait de dire. C'est vrai qu'elle ne portait pas d'égard pour ce que les autres pouvaient penser d'elle mais c'était d'avantage par satisfaction personnelle et pour se rassurer qu'elle avait besoin d'entendre qu'il la désirait chez lui. Évidemment, ses derniers gestes auraient du être une preuve suffisante mais les mots, quoiqu'on en dise, sont également très précieux. Quand il rapprocha ses lèvres d'elle, elle resta impassible même si elle pouvait sentir les siennes brûler d'envie d'un nouveau baiser. Ses mains serrèrent un peu plus sa chemise comme si elle lui demandait de manière tacite qu'il fasse cet aveu pour qu'ils puissent passer à autre chose. Ce qu'il fit finalement après avoir pris bien soin de la faire languir. Ses mots lui parurent valoir des millions à cet instant et ne pouvant retenir un sourire de fierté mais surtout de soulagement, elle l'attira vers elle pour ce nouveau baiser qu'elle crevait d'envie de partager. Elle sentit les mains de Lawson s'aventurer sous son haut et ce contact décupla son désir. Elle n'avait pas été touché ainsi par un homme depuis trop longtemps à son goût et l'idée que ce soit Lawson qui s'en charge à présent ne pouvait la ravir d'avantage. Se laissant déshabiller en l'aidant par des gestes hâtifs mais précautionneux, elle se retrouva en soutien-gorge mais n'éprouva aucune gêne. A cet instant, la seule chose qui occupait son esprit était Lawson qu'elle désirait, qu'elle voulait là et maintenant, peu importe les conséquences que cela entraînerait. Lorsqu'il se mit à embrasser son cou puis le haut de sa poitrine, elle se mordilla la lèvre en prenant appui d'une main contre le plan de travail, appréciant les baisers experts et savamment dosé de son partenaire. Au bout de quelques secondes pourtant, elle se redressa et décida de prendre les choses en main de son côté également. L'allure de leurs ébats était plus modérée à présent mais pas moins brûlante, bien au contraire. C'était comme si la précipitation avait fait place à la sensualité. Des deux mains, elle défit l'un après l'autre les boutons de la chemise de Lawson et l'en débarrassa d'un geste franc. Là devant ses yeux se présenta le torse viril et magnétique de l'homme qui semblait appeler ses mains au toucher. Elle s'exécuta alors en l'embrassant de nouveau tout en rapprochant d'avantage son corps du sien, ses jambes se serrant autour de sa taille. Ses mains remontèrent le long de ses pectoraux jusqu'à ses épaules et elle passa ensuite ses doigts derrière sa nuque où ils se mirent à ébouriffer avec frénésie ses cheveux. Sa poitrine pressée contre son torse devait la trahir car elle était sûre que Lawson pouvait à présent parfaitement sentir les battements affolés de son cœur.
Au bout de quelques temps, elle défit ses lèvres des siennes pour reprendre son souffle l'espace de quelques secondes. Restant collée à lui, elle baissa son visage et embrassa de manière douce son épaule puis sa clavicule avant de remonter jusqu'à son oreille et de lui murmurer tandis que ses mains glissèrent délicatement jusqu'à la ceinture de Lawson, ses cheveux blonds masquant une partie de son visage. « Lawson, je te veux tout de suite. » Elle ignorait s'il était prêt à passer à l'acte en plein milieu de sa cuisine mais peu lui importait : elle le désirait plus que tout au monde à cet instant et n'avait pas la moindre compassion pour la personne qui aurait à faire le ménage après leur passage s'il décidait de poursuivre leurs ébats ici. |
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| (#) Sujet: Re: Maybe It's not the good moment. Sam 11 Juin 2011 - 0:44 | |
| Dolly et moi n’étions pas si différents que cela, et je m’en apercevais un peu plus chaque jour. Aujourd’hui, j’avais découvert la fierté et l’orgueil de la demoiselle, traits de caractère qui me caractérisaient à mes heures perdues. Mais j’avais aussi découvert quelque chose que je ne soupçonnais pas chez cette jeune femme. Elle avait besoin d’être rassurée. C’était étrange, à mes yeux, elle était la demoiselle qui possédait le plus d’assurance et de charisme de toutes mes connaissances, elle était sûre d’elle, de ce qu’elle voulait et de ses décisions. Pas une seule seconde, je ne l’avais imaginée dans la capacité de douter. Pourtant aujourd’hui c’était ce qu’il se passait. Elle attendait que je lui dise que j’étais ravi qu’elle soit là, j’avais d’abord pensé qu’elle faisait ça pour me rendre dingue et me montrer qu’elle avait le pouvoir sur moi, mais pas du tout, une fois les mots passés la barrière de mes lèvres, j’avais senti du soulagement chez la jolie blonde, un sourire ravi était apparu sur son visage et elle s’était détendue. Oui Dolly était comme toutes les femmes, elle avait besoin de se sentir appréciée et désirée. Et le moins que l’on puisse dire c’était que je l’appréciais énormément, et que je la désirais ardemment, et plus que jamais. Et puis tout s’accéléra, enfin je sus qu’elle en avait envie autant que moi. Elle m’embrassa avec passion tandis que je sentais ma chemise tomber sur le sol, et mon torse bouillant se coller contre sa poitrine. Je n’avais de cesse de caresser sa peau douce, tandis que mes lèvres dévoraient chaque parcelle de son corps. J’appréciais l’instant présent, et j’oubliais tout. J’oubliais les millions de dollars que j’avais perdus et qui s’étaient envolés, mais j’oubliais aussi le plus important: Ella. Nous étions là, dans la cuisine, à moitié nus, tels des adolescents incapables de contrôler leurs pulsions. Et Ella qui pouvait arriver à tout moment… Pourtant je ne m’en préoccupais pas, j’étais bien trop occupé à passer une main dans les cheveux soyeux de ma partenaire tandis que mes lèvres dévoraient avec envie son cou de cygne. Je vivais l’instant présent, et le moins que l’on puisse dire c’était que je le vivais à fond. Jamais Ô grand jamais je n’avais imaginé que Dolly pouvait se montrer aussi libérée et à l’aise. Elle avait en effet dans son attitude un petit quelque chose qui laissait penser qu’elle était coincée. Loin de moi l’idée de la croire ainsi, j’avais toujours su que derrière cette image de femme forte, directive et froide par moment, se cachait une femme passionnée, désirable et entreprenante. Parce que oui, Dolly venait de prendre les choses en main, tandis que je ne pouvais m’arrêter de la dévorer de baisers, elle avait fait tomber ma chemise, et s’attaquait désormais à la ceinture de mon pantalon. Mon regard croisa le sien l’espace de quelques secondes durant lesquelles le temps sembla s’arrêter et elle murmura les mots fatidiques: « Lawson, je te veux tout de suite. » Et comme si j’avais eu besoin d’entendre ces mots pour réveiller l’animal qui dormait en moi, je l’embrassais avec fougue et passion, jouant avec sa langue avec délice tandis que mes mains fermes glissèrent sur le bouton du pantalon de Dolly. Mes doigts experts parvinrent à détacher le jean tandis que la demoiselle faisait de même avec mon pantalon. Bientôt nous nous retrouvâmes en sous-vêtements dans la cuisine, mon corps était tellement bouillant qu’il aurait pu embraser n’importe quelle chose entrant en contact avec lui. Et c’est-ce qui se produisit avec Dolly. Ne parlant plus, nous nous attelions à une toute autre activité, bien plus intéressante. Alors que mes lèvres dévoraient avec avidité chaque parcelle de son corps, je l’allongeai lentement sur le plan de travail. Mes mains expertes enlevèrent son soutien gorge, dévoilant ainsi à ma vue sa poitrine parfaite. Et tandis que je couvrais celle-ci de baisers tous plus fiévreux les uns des autres, mes mains masculines descendirent jusqu’à son shorty en dentelle, lentement, je fis descendre le morceau de tissu le long de ses jambes fines. Oubliant tout ce qui m’entourait, oubliant les problèmes auxquels je devais faire face, je ne me préoccupais plus que d’une seule et unique chose: Donner du plaisir à Dolly Missoni. J’étais absorbé par elle, par sa prestance, par sa beauté, sa douceur et sa fermeté. Cette femme m’envoutait totalement, et le fait que je me retrouve nu face à elle dans ma cuisine en était la preuve la plus flagrante. Je la redressai pour pouvoir la regarder dans les yeux, puis, je l’embrassai avec fougue et passion tout en ne faisant finalement plus qu’un avec elle. Enfin, l’instant de grâce eu lieu. Je la serrai dans mes bras, tout en faisant de longs va et vient plus puissants et passionnés.
Enfin nos deux corps se retrouvèrent nus comme des vers allongés sur le dos sur le plan de travail de la cuisine. Essoufflé, je fixais le plafond, un sourire satisfait et comblé accroché aux lèvres. J’attrapais la main de Dolly qui reposait à côté de mon corps, et je la portais jusqu’à ma bouche pour y déposer un tendre baiser. J’étais épuisé, mais aussi quelque peu angoissé. Je me demandais si ce que nous venions de faire allait changer quelque chose entre nous deux, j’avais peur qu’elle le regrette par la suite, qu’elle m’en veuille, j’avais aussi peur de ne pas avoir été à la hauteur, après tout, cela faisait longtemps que je n’avais pas eu ce genre de relation. Je tentais un regard dans sa direction, guettant la moindre réaction. Et puis au bout de quelques secondes, je déposais un baiser sur ses lèvres, et murmurais en souriant: « On devrait peut-être se rhabiller avant qu’Ella n’arrive… » Un petit rire échappa de ma gorge lorsque je pris réellement conscience de la situation. A n’importe quel moment, la jeune fille aurait pu arriver, pourtant, j’avais vécu l’instant présent à fond, et je ne regrettais rien. Vraiment rien. Je descendis enfin de la table pour récupérer mes vêtements. Je ne lâchais pas du regard Dolly, la contemplant dans toute sa beauté, plus naturelle et plus parfaite que jamais. |
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| (#) Sujet: Re: Maybe It's not the good moment. Sam 9 Juil 2011 - 0:16 | |
| La réponse physique que lui accorda Lawson fut à la hauteur de ses espérances. Elle n'eut pas le temps de reprendre son souffle une seconde fois que les lèvres de son ami vinrent percuter les siennes avec énergie et sensualité. Se calant sans grand mal sur son rythme, Dolly lui accorda tout ce qu'il désirait avec plaisir. L'embrasser était devenu comme une oasis en plein milieu du désert : inespéré et vital. Sentir ses mains sur son corps était un délice sans fin. Ses lèvres sur sa peau brûlante, une bénédiction. Lorsqu'il la déshabilla pour ne la laisser qu'en sous-vêtements, la jeune femme ne fit preuve d'aucune réticence, bien au contraire. Elle se montra docile et complice, se soulevant doucement pour l'aider à retirer ses couches de vêtements lorsqu'ils coinçaient. Elle retira d'elle-même ses escarpins d'un coup sec et pressa ses pieds nus sur l'arrière des cuisses de Lawson avant même que le bruit brut des chaussures tombant au sol ne se fit entendre. Ses mains s'aventuraient là où la décence ne l'aurait pas permis et son corps à elle s'épanouissait à chaque progrès des mains de Lawson. Puis, Dolly accepta à contre cœur de se décoller de lui pour venir s'allonger à moitié sur le plan de travail mais refusa de lâcher ses bras, comme si l'idée même de perdre contact avec eux signifiait tomber dans un abîme sans fin. Lawson ne tarda pas alors à la rejoindre pour lui offrir ce à quoi ils travaillaient depuis de nombreuses minutes à présent, ce vers quoi grimpait leur excitation réciproque et, le corps majestueux et rassurant de son ami au dessus d'elle, Dolly se laissa entièrement séduire. Pendant l'espace de quelques secondes, elle sembla crispée mais se déraidit rapidement : elle n'avait pas eu de relations sexuelles depuis un bon moment et appréhendait le passage à l'acte mais Lawson se montrait si prévenant et habile qu'elle en oublia jusqu'à ses plus petites inquiétudes. Il la combla et suscita en elle un nouveau regain d'énergie qu'elle employa, soigneusement mais intuitivement, à lui rendre la pareille au cours du temps qui leur était imparti.
Exténuée mais sans le moindre trait de fatigue barrant son visage, Dolly reposait calmement auprès de la silhouette d'Apollon de son compagnon. Elle n'éprouvait aucun remords ni mélancolie, ce qu'il lui avait offert avait été exquis et elle semblait encore en éprouver le souffle ravageur, comme un délicieux écho immortel. Ses joues rosées trahissaient le doux air d'extrême félicité qui la parcourait et lorsque Lawson attrapa sa main pour y déposer un baiser, elle se surprit à frissonner comme une adolescente. Sans un mot, elle lui offrit une nouvelle fois ses lèvres et fit une petite moue lorsqu'il lui signala qu'il était temps qu'ils se rhabillent. Elle n'en avait aucune envie, elle aurait voulu rester ainsi, dans ce lieu inapproprié qu'était sa cuisine, pour des heures encore à ses côtés. Elle leva même un bras, en vain, pour essayer de le garder auprès d'elle mais Lawson était déterminé à reprendre son rôle de père modèle. La bulle d'intimité dans laquelle ils s'étaient confinés venaient d'éclater et elle accepta de se redresser pour, à son tour, remettre ses vêtements. Son allure était moins dynamique que lorsqu'elle avait du se déshabiller mais l'expression mutine qu'elle ne cessait d'arborer et ses gestes lents et délicats imitaient à merveilles un strip-tease – mais à l'envers. De toute évidence, elle était d'humeur joueuse. Lorsqu'elle se retrouva en jeans et en soutien-gorge, elle fit semblant de ne pas trouver son haut uniquement afin d'avoir un prétexte pour rester d'avantage exposée sous l'œil de son voisin. « C'est sûr que ça ne ferait pas très sérieux si elle nous surprenait dans cette posture. » Elle passa auprès de lui avec nonchalance et s'arrêta en arrivant près de son oreille gauche pour venir lui susurrer, sur la pointe des pieds. « Ou si elle nous aurait surpris en plein milieu de ton festival. » La jeune scientifique connota ses mots d'un baiser lascif sur sa nuque soutenu ensuite par un regard appuyé. Elle n'allait pas le féliciter pour sa virilité par des mots, ce n'était pas son genre, mais elle espérait que ses sous-entendus étaient suffisants pour lui faire comprendre qu'elle avait absolument apprécié. L'instant d'après, elle fit volte-face et s'éloigna de lui d'une démarche légère avant d'enfin dénicher son chemisier que Lawson lui avait farouchement retiré plus tôt. Là, elle l'enfila, dos à lui, comme si l'affaire était réglée. |
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