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 Who's that chick ? ♪ Esteban

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Who's that chick ? ♪ Esteban Vide
Message(#) Sujet: Who's that chick ? ♪ Esteban Who's that chick ? ♪ Esteban EmptyJeu 17 Mar 2011 - 19:49

Who's that chick ? ♪ Esteban 363671NAABAN

Ce fut dans un bruit léger que la jeune fille retomba au sol, achevant son jeté sur une arabesque simple, la jambe parfaitement tendue en l’air, son port de tête parfaitement droit. Elle était née pour danser, et ceux qui la connaissaient le savaient parfaitement. Elle était la meilleure dans sa promotion, et jusqu’alors, aucun autre élève n’était à même de réussir avec cette même exactitude la chorégraphie qui était demandée et dans laquelle elle semblait parfaitement à l’aise, comme si elle n’avait eu de cesse de la refaire encore et encore, jusqu’à en connaître parfaitement chaque pas, chaque moment… La musique fut enfin coupée, permettant à l’élève de reposer sa jambe au sol et de rejoindre une petite troupe de camarades qui n’attendaient plus qu’elle. Un « C’était parfait. Je vous vous vois vendredi », vint enfin achever le cours de danse classique, permettant à nouveau à la classe de reprendre son bavardage interrompu au tout commencement, et de quitter la salle préparée au classique. Un quotidien bien agencé, et qui n’était pas à refaire. C’était ainsi dans toutes les matières, quelles qu’elles soient. Sans un mot, ce qui n’était habituel chez elle, Naamàh ramassa son sac, écoutant avec attention la nouvelle conversation de ceux qui se trouvaient être ses amis, et qui semblaient en l’instant même planifier un plan pour la soirée à venir. « Et si on allait au Parkwest ? J’ai envie de bouger. » « Pour danser ? Non là sérieusement, Mrs. Mittleton m’a tué avec toutes ses arabesques. Le Gold Empire ? » « Et claquer l’argent que j’ai économisé pour payer l’école ? Non merci. » Un fin sourire naquit sur les lèvres de la poupée aux cheveux bruns, tandis qu’elle détachait le bandeau qui retenait le chignon destiné à ne laisser aucune mèche s’échapper de cette coiffure règlementaire. Il n’était pas rare que les points de vue diffèrent entre ses amis, une autre routine dont elle ne se lassait pas… Pourtant, elle n’intervint pas, laissant ses camarades se décider pour un lieu qui conviendrait à tout le monde… « Et le Blue Lagoon Bar ? C’est branché, et on m’en a dit que du bien. Quitte à sortir, autant tenter quelque chose de nouveau non ? Tu viens Naamàh j’espère ? » Relevant doucement la tête, la concernée acquiesça rapidement. Après tout, cela ne lui ferait pas de mal de sortir un peu, lui changerait les idées. Après tout, elle ne travaillait pas ce soir, mais s’il y avait un changement de plan, le Soho’s 1515 n’était pas très loin. Il lui serait facile d’y être rapidement. « On a qu’à manger la bas. Paraît que ça fait brasserie. » Oui… tout le monde semblait d’accord. Une soirée planifiée, une de plus. En attendant, elle n’avait plus qu’à rentrer chez elle, prendre une longue douche et délasser ses membres engourdis par le travail fourni…


20h00. Elle savait que Cordélia ne tarderait plus à arriver, et pourtant, elle n’était pas encore prête. Le plus grand dilemme dans la vie d’une fille est de savoir comment s’habiller pour sortir, et c’était sans aucune solution trouvée que Naamàh demeurait plantée devant son armoire remplie à craquer, sans même savoir quoi choisir. La moitié des vêtements n’avaient encore jamais été portés, présents seulement pour la décoration, achetés sur des coups de tête… Il en était de même pour les chaussures et accessoires. Tant de vêtements et rien à se mettre. Pour un peu, la jeune fille en aurait hurlé de frustration si elle n’avait pas fait vœu de mutisme… Ou alors, elle se serait rendue en jean débardeur dans ce bar. Peu recommandable comme tenue. Heureusement pour elle, le super-héros de la mode ne tarda pas à frapper à la porte d’entrée, sitôt acclamée par une tante quelque peu extravagante indiquant clairement le chemin pour trouver l’endroit où se terrait la victime à sauver. Et moins de quelques secondes plus tard, Super-Cordélia ne tarda pas à passer la porte de la chambre, trouvant une Naamàh encore en serviette de bain et bien ennuyée. « Pas encore prête ? Ma parole Naa’ ! Avec toutes les fringues que tu as, je sais pas ce qu’il te faut. Eurk non pas ça ! Sérieusement, tu travailles dans un club branché et tu ne sais toujours pas faire la différence entre ce qui est sexy et ce qui ne l’es pas ? » Haussement de sourcils, moue boudeuse. « Par pitié jette moi cette horreur que tu tiens entre les mains. Tiens, ça et ça. Eeeeet… ça en chaussures. Grouille, on va être en retard. » Inutile de se faire prier une seconde fois, la concernée n’aurait gain de cause. Jetant un bref regard à ce qui lui avait été remit, elle fila s’habiller, ne revenant qu’une fois la robe noire sur les épaules. Une tenue qui semblait la mettre en valeur, mais qu’elle n’avait jamais daigné porter… Et en route pour le lieu de rendez-vous…

… Et les minutes défilèrent… puis les heures. Invitant certaines personnes à quitter les lieux, d’autres à entrer, jusqu’à venir bonder le bar le plus côté de la ville. À la table où ils étaient installés, les rires fusaient, les blagues de même… Les verres d’alcools s’enchainaient, alors que Naamàh demeurait parfaitement sobre, ne commandant que des cocktails non-alcoolisés. Oui, c’était une bonne soirée qui s’annonçait… et elle n’était pas prête de s’achever.


Dernière édition par Naamàh V. Lackey le Mer 23 Mar 2011 - 1:20, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Who's that chick ? ♪ Esteban Who's that chick ? ♪ Esteban EmptyLun 21 Mar 2011 - 15:44

Installer à la table de la cuisine, Esteban enfonça un morceau de steak dans sa bouche avant de s’assurer que sa fille mangeait réellement son repas et qu’elle ne le refilait pas à Caleçon. « Tu me passes le lait? » Il tendit la main pour tendre à sa fille le lait qu’elle versa dans son verre sans en renverser. Ils continuèrent de manger silencieusement très peu habitués par se rituel – Esteban était très souvent en retard pour le repas et ils mangeaient des surgelés. Elle dans sa chambre en faisant ses devoirs. Lui en écoutant les différents matchs à la télévision. « Je peux inviter Julie ce soir? » Esteban haussa les épaules en soupirant. Il n’y avait aucune surprise de sa part face à l’évidence qu’Élodie préférait la compagnie de n’importe qui, que la sienne. « Si ses parents sont d’accord, je n’ai aucun problème. » Esteban se rappelait très bien comment il avait été frustré dans son enfance alors que ses parents ne lui avaient rarement donné le droit d’inviter les copains à la maison. Certes, Neal ou Duncan n’était pas les gamins les plus calmes ou recommandables en ville – mais ça n’avait jamais empêché Esteban de trouver des moyens originaux pour les faire entrer dans sa maison pour qu’ils puissent fumer de l’herbe au sous-sol ou qu’ils vident l’armoire à alcool de sa mère. Le bon vieux temps. « Merci! » Elle se leva pour le serrer dans ses bras, un geste qui le paralysa sur place. Malgré qu’il paru froid et distant, Élodie ne s’en fit pas, disparaissant de la cuisine avec un sourire ravi d’avoir eu ce qu’elle voulait. Désormais seul dans la cuisine avec les plats de nourriture sales, il soupira en imaginant le ménage qu’il allait devoir faire. Il releva les manches de sa chemise puis il empoigna les assiettes pour les déposer dans le fond de l’évier. Un jappement le fit sursauter alors qu’il se débattait d’une jambe pour que son sale cabot daigne le laisser tranquille. « Élodie! » Cria-t-il à travers la pièce avant d’être répondu par le silence complet de la cuisine. Une seconde puis une autre. Une attente qui ne calma pas l’excitation de son chien pour être nourri. Apparemment les promesses d’Élodie de s’occuper de Caleçon n’était que des paroles en l’Air car la plus part du temps, c’était lui qui devait s’occuper de lui. « Oui Caleçon, calme-toi. Inutile de me baver dessus. Beurk... » Il grimaça en sentant la bave gluante de son chien couler sur sa main. Qu’est-ce qu’il avait fait au monde entier pour se retrouver coincé dans un cercle qui ressemblait atrocement à une ‘famille’’ ?

Nul doute, qu’il avait besoin de sortir.


Esteban jeta un coup d’œil à sa montre alors qu’elle affichait 21h12. Plus tôt qu’à son habitude, Esteban avait presque fuit en courant sa maison afin de s’offrir un verre. Il avait quand même prit la peine de prendre une douche d’une heure où il lava ses cheveux – ses si beaux cheveux – puis où il se rasa. Le jeune homme ouvrit ensuite les placards pour choisir ce qu’il allait mettre et son choix se porta sur une chemise rose qu’il agença avec un pantalon noir et des souliers cirés. Prêt à ramener une nouvelle conquête chez lui, il quitta sa maison sachant que sa fille allait être accompagnée par une de ses amies. Tant qu’elles ne mettaient pas le feu chez lui, il ne se faisait aucune crainte. Elles allaient parler de devoirs, de garçons tout en s’amusant à se mettre des tonnes de vernis à ongle. Une activité qu’il préférait leur laisser faire que d’être prisonnier des deux gamines qui s’amuseraient à peinturer l’arc-en-ciel sur ses ongles d’orteil. Assit au comptoir, il fit signe à la serveuse de remplir de nouveau son verre alors qu’il en profita de du répit pour poser ses yeux sur les gens présents dans la salle. Ses yeux se posèrent d’abord sur une table à sa droite, qu’il élimina rapidement en se rappelant qu’il avait déjà visité la moitié et qu’une d’entre elles l’avait menacé de le tuer s’il essayait encore une fois de la draguer. Pendant quelques minutes il détailla chaque visage, chaque table… jusqu’à ce qu’il tombe sur ce petit groupe d’étudiantes – et d’étudiants. Parfait. « Tu me prête se plateau? 7 shooters, sur mon compte. » Il lui traversa une idée un peu idiote qui lui arracha un sourire en se demandant qui pouvait être aussi bête pour faire ça? Il patienta alors que la barmaid préparait sa commande qu’elle déposa dans un plateau. Fin prêt, dans les mains un plateau contenant les précieux liquides, Esteban traversa la piste de danse jusqu’à atteindre la dite cible. Dès lors qu’il fit son arrivée, il sentit les regards de certains se retourner vers lui alors que deux autres discutaient entre eux. Affichant son plus beau sourire charmeur, Esteban leur présenta le plateau qu’il déposa sur la table. « Cadeau de la maison. Pour les jolies demoiselles. » Son regard se posa sur les deux garçons qui faisaient parti du lot. Petits amis? Ce qui ne l’empêcha nullement alors qu’il était entrain de leur déposer les verres devant chacun d’eux de faire un clin d’œil aux belles créatures, notamment cette rousse pulpeuse qu’il fait glousser. « On vous a pas oublié les mecs.. » ajouta-t-il en rigolant alors qu’il aurait été bien cruel qu’il reparte sans leur avoir rien donné. Valait mieux les avoir avec lui que contre lui. Esteban déposa le dernier verre devant la dernière jeune femme qui jusque la n’avait pas semblé démontrer beaucoup de jolie et d’excitation comme ses copines. Intrigué devant le silence de celle-ci, il releva les yeux alors qu’ils se mirent à la détailler. Ce fut un choc. Les sourcils froncés comme s’il n’arrivait pas à y croire, Esteban se redressa en déposant le 7eme shooters au milieu de la table, ce même verre qu’il s’était gardé pour trinquer avec eux. Au diable le plan. « Bonne soirée. » répondit-il soudainement d’une voix presque brusque alors qu’il tournait les talons pour rejoindre le bar. Carson se fichait bien d’avoir donné l’impression de s’être enfuit, comme s’il avait vu un fantôme. Rejoignant de nouveau le bar, il eu l’impression qu’il était entrain de transpirer tellement son cœur battait fort sous l’angoisse. Il avait infiniment besoin d’un autre verre.
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Message(#) Sujet: Re: Who's that chick ? ♪ Esteban Who's that chick ? ♪ Esteban EmptyLun 21 Mar 2011 - 18:28

La discussion principale avait dérivé sur de nombreuses autres, plus ou moins futiles, intéressantes ou pas. De danse à politique, de travail à vacances… On planifiait certains moments avant de dériver sur toute autre chose jusqu’à ne rien programmer du tout à la finalité. C’était très souvent ainsi, mais cela ne dérangeait personne outre-mesure, et surtout pas cette bande d’étudiants qui préférait bien souvent s’y prendre au dernier instant, comme ce soir. Pour beaucoup, notamment Naamàh, si nul n’avait eu une idée de sortie, elle serait rentrée se glisser sous ses draps, afin d’attendre que Morphée vienne l’entourer de ses bras protecteurs. Mais en cet instant, alors qu’elle dégustait une nouvelle gorgée de son cocktail non-alcoolisé, la jeune fille se rendait fortement compte qu’elle n’était pas fatiguée, bien au contraire, et que cette soirée improvisée la revigorait en vérité. Elle aurait aussi bien put entrainer une de ses amies pour aller sur la piste de danse sans ressentir aucun délassement. Mais elle demeurait sage, portant son attention sur la nouvelle discussion lancée, acquiesçant à certains instants, se contentant de sourire à d’autres. Malgré son silence forcé, elle exprimait toutefois ses opinions, attrapant alors son téléphone avant d’écrire un message qu’elle montrait alors aux autres. Sa façon propre de parler, et elle lui convenait tout à fait. Elle n’était pas prête à ouvrir la bouche. Pas encore… La seule fois où elle l’avait fait, tout du moins, dans le cours de ces dernières années, avait été à son lieu de travail, pour se défendre devant les piques du patron du club. Depuis, elle ne l’avait pas refait, laissant son corps s’exprimer pour elle… Car après tout, le langage corporel est tout aussi expressif qu’un autre… Il suffisait d’observer la jeune fille pour le comprendre : une grimace signifiait qu’elle ne se sentait pas à l’aise, un regard sombre annonçait sa colère, et un sourire… voulait tout dire.

Et en cet instant, c’était un immense sourire qui s’était figé sur ses lèvres, annonciateur d’un presque rire qui ne se ferait pas entendre, alors qu’elle assistait à une pseudo-dispute entre l’un des jeunes mâle du groupe, et la délicieuse mais ô combien pulpeuse rousse. Une fausse dispute de faux couple, moquerie qui savait faire monter des larmes de joie aux yeux des protagonistes jouant le public. Naa’ elle-même ne semblait pouvoir échapper à cette montée de fou-rire qui gagnait peu à peu la table, mais qui n’attirait toutefois l’attention sur elle, mêlée au brouhaha incessant du bar qui venait de gagner en monde et en ambiance. Ce fut à cet instant qu’un étranger vint se présenter, plateau en main et charisme palpable, obligeant dès lors les visages rieurs à se tourner vers lui, délaissant le faux-couple achever leur pseudo-pièce de théâtre improvisée. « Cadeau de la maison. Pour les jolies demoiselles. » Essuyant tranquillement les petites perles d’eau qui venaient glisser sur ses joues, la délicate Naamàh eut l’audace d’observer rapidement le visage du « serveur », avant de finalement se laisser à porter son cocktail aux lèvres pour en reprendre une gorgée et d’oublier assez rapidement l’étranger. Après tout, il ne resterait pas avec eux. Tout du moins, c’était ce qu’elle pensait avant que le gloussement atypique de ses amies ne l’interpelle, l’obligeant à lever le regard au ciel. Savaient-elles seulement se tenir un tant soit peu devant un homme ? « On vous a pas oublié les mecs. » laissa de nouveau entendre le serveur, avant d’esquisser un rire joyeux. S’ils se mettaient aussi à glousser… Mais non. En réalité, la joyeuse table semblait enchantée par ce nouveau figurant, certaines charmées, d’autres amusés. Elle… Elle demeurait égale à elle-même, n’ayant après tout pas plus que cela porté d’intérêt au nouveau-venu, cruelle demoiselle qui ne lui porterait pas même un regard si elle ne s’y sentait pas obligée. Par ailleurs, il ne fallait pas s’attendre à ce qu’elle glousse telle une dinde prête à être farcie pour noël… ce ne serait pas le cas, au mieux, il n’aurait droit qu’à un sourire de gratitude. Un petit verre fut alors posé devant elle, et dont elle reconnue l’odeur du liquide, sans jamais même l’avoir goûté, peu encline à l’alcool. Bah, elle glisserait son verre vers l’un ou l’une de ses camarades qui s’en chargerait bien à sa place. Après tout, la maison ne se sentirait pas offusquée, puisqu’il serait tout de même bu. Et comme elle le prévoyait, un léger étirement des lèvres marquant sa gratitude vint se poser, alors qu’elle relevait son visage de poupée sur le serveur, dont le regard insistant semblait vouloir la détailler… avant de se faire sombre, surpris peut-être. Lointain certainement. Ce fut à cet instant que l’ambiance à la table se fit un peu plus glaciale, alors qu’un dernier verre vint se poser sur la table, un septième dont on ignorait pour qui il se trouvait être, tandis que le jeune homme, mais bien plus vieux qu’eux tous ici, se redressait et quittait froidement la table, laissant ses occupants pantois face à ce revirement de situation… Plus encore la responsable de cette nouvelle attitude qui ne comprenait guère alors ce qu’elle avait put faire.

Oh si elle avait put balbutier, sans doute l’aurait-elle fait, mais son expression demeura surprise, ses lèvres légèrement entrouvertes tandis qu’une seule question se formait dans son esprit. Interrogation qui fut prononcée par la dénommée Cordélia, alors que Naamàh se retournait vers ses amis. « Par tous les saints mais qu’est-ce que tu lui as fait Naamàah ?! » Un haussement d’épaules, tout en laissant son visage esquisser une négation silencieuse. Elle n’en savait pas pl… « Tu le connais ce type ? C’est qui ? Un de tes ex ? » « Tu lui a brisé le cœur ? » « En tout cas, il semblait sympa… et surpris de te voir. » « Naa’ mais dis quelque chose ! Va t’excuser je sais pas ! » « Il avait l’air super cool ! » « Eh sérieux, tu veux pas aller le chercher ? » Mais mais … Non elle ne comprenait absolument pas. Tout semblait être de sa faute, et pourtant, elle demeurait persuadée de n’avoir jamais vu cet homme. Était-il un client du Soho’s 1515 ? « BOUGE NAA’ ! » Brusquement sortie de ses pensées, l’innocente accusée sursauta, avant de jeter un regard interrogatif à ses amis. Ils voulaient vraiment qu’elle aille s’excuser pour ce dont elle ignorait ? Une question sitôt remplacé par un regard courroucé, alors qu’elle attrapait son portable posé sur la table et se levait de sa chaise, quittant ses amis pour partir à la recherche de ce fameux étranger à qui elle semblait avoir porté préjudice. Elle ne tarda pas à le retrouver, assis au bar. Ce n’était pas un serveur ? Une légère grimace naquit sur son visage, avant qu’elle ne se décide à se diriger vers le jeune homme à la tenue… impeccable. Inspirant profondément, elle finit par se glisser à ses côtés, laissant ses doigts tapoter son épaule dans le but de manifester sa présence, puis d’attirer son attention. Une mimique gênée, avant qu’elle ne finisse finalement par tapoter un petit texte sur son téléphone, qu’elle lui tendit pour qu’il puisse lire.

Mes amis ont insisté pour que je vienne vous parler. Vous leur avez tapé dans l’œil alors… Je viens m’excuser si je vous ai paru froide. C’est ce qu’ils pensent. Ils vous invitent à la table si vous voulez venir.


Que pouvait-elle faire d’autre ? Elle venait de s’excuser. Tout ce qu’elle pouvait faire, c’était regarder le jeune homme dans le blanc des yeux et attendre une quelconque réaction, même négative.
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Message(#) Sujet: Re: Who's that chick ? ♪ Esteban Who's that chick ? ♪ Esteban EmptyMar 22 Mar 2011 - 21:23

Les coudes sur le comptoir, Esteban essayait de dissiper l’angoisse qui lui était soudainement pris à cette table de jeunes. L’idée qu’il ai eu paru étrange ne lui traversa même pas l’esprit alors que ses pensées n’étaient dirigés que par l’idée de s’enfoncer plus profondément dans l’alcool que d’habitude et même de s’en aller de se bar. Lui, considéré comme un habituel de la maison, se sentait de plus en plus agacé par la musique, les serveuses écervelées donc il avait à maintes reprises profité, l’alcool trop cher… Mais l’idée même de rentrer chez lui, même celle de ne serais-ce que de voir sa fille… lui donnait la nausée. Il avait envie de voir personne et surtout de ne parler à personne. Énervé, il commanda à la serveuse un verre d’un alcool fort, ne ce souciant plus d’utiliser des mots charmeurs pour l’avoir dans sa poche. Non, il avait d’autres chats à fouetter que de flatter l’égo féminin qui ne lui servirait qu’à faire sa petite affaire et lui demander bienveillamment qu’elle veuille bien se barrer maintenant qu’il l’avait utilisé. Torturé par les souvenirs qui se bousculaient dans sa tête, il passa nerveusement une main dans ses cheveux les yeux rivés sur le bois du comptoir où se déposaient les verres destinés à faire oublier. Il étouffait, littéralement. Peut-être que ça aurait été le moment d’appeler quelqu’un. Après tout, ça aurait bien été ce que quelqu’un de normal aurait fait. Mais les personnes a qui il aurait pu téléphoner étaient soient mortes, soient entrain de se gelés le cul avec des satanés pingouins, bien encore aucunement au courant de rien… ou s’était des connards– avec qui il se serait bien défouler à tabasser simplement pour le plaisir de montrer qu’il était le plus fort. La serveuse lui tendit finalement le breuvage donc il déposa un quelconque billet sur la table ne prenant même pas soin de compter si elle allait avoir un pourboire convenable. Oh, elle n’avait pas du tout intérêt à le lui reprocher. Il ne lui manquait que l’excuse parfaite pour qu’il péte un plomb, qu’il lui gueule dessus…pourquoi pas lui offrir une porte grande ouverte pour qu’elle lui reproche ne serais-ce qu’un petit quelque chose histoire qu’il puisse se défouler. Le verre dans une main, l’autre étendue sur le comptoir, Esteban descendit le liquide brunâtre d’une traite – grimaçant à peine alors que sa gorge lui brûlait. « Un autre. » Ordonna-t-il à la serveuse qu’il apercevait maintenant comme une personne à qui on donne les ordres et qui s’exécute sans être chiante. Un regard noir à son intention alors qu’il glissait le verre de nouveau vide vers elle – elle comprit qu’il ne valait mieux pas faire le contraire. Qui savait ce qu’il était capable de faire? La serveuse repartie sèchement en envisageant lui apporter la bouteille, vexée du comportement très surprenant de celui-ci à son égard. Une ombre se fit sentir dans son dos alors qu’il ne daigna même pas se retourner – tout ce qu’il attendait c’était cette bouteille.

Il balaya l’air, faisant signe à celle qui venait l’accoster qu’il n’avait pas du tout envie de lui accorder de l’attention. Elle pouvait s’en aller. Un sourire satisfait se dessina sur ses lèvres alors que la bouteille de la serveuse se déposait brusquement devant lui. Enfin, elle en avait prit du temps. Plus rien ne comptait que le précieux liquide qu’il versa dans son verre avant de le porter plus lentement à ses lèvres cette fois. Il fallait qu’il savoure. Qu’il ressente l’étourdissement de l’alcoolisme. Jusqu’à ce qu’il ne puisse plus conduire sa voiture et qu’il rentre chez lui en titubant dans la rue. Pourquoi ne pas vomir chez ses voisins tant qu’on y est. Mais une main sur son épaule vit couper court à se grand moment de solitude, l’agaçant assez pour qu’il se retourne. Son regard se durcit alors qu’il la vit là, debout à coté de lui. Intriguée sans doute, peut-être même intéressé par lui. Sa mâchoire se serra alors qu’il s’attendit à l’entendre lui dire quelque chose du style, j’ai fait quelque chose de mal?...etc. mais elle réussit quand même à l’étonner alors qu’elle lui présentait son appareil téléphonique où elle avait visiblement écrit un message. Muette? En différente circonstances, il aurait considérer ça comme un défi à relever. Quoi de mieux qu’une femme qui ne pouvait pas parler, des soirées géniales en perspective. Esteban ne prit même pas la peine de lire les mots écrits par la belle, qu’il empoigna le téléphone dans ses mains. Il le laissa tomber au dessus de son verre, où l’appareil heurta le fond gaspillant par la même occasion de précieuses gouttes d’alcool. Insouciant qu’elle fasse une crise, qu’elle le batte à coup de talon aiguilles ou de sacoche, ses doigts se refermèrent sur la bouteille qu’il descendit à même la bouteille – son verre était inutilisable pour le moment. « Tu peux te barrer maintenant. »

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Message(#) Sujet: Re: Who's that chick ? ♪ Esteban Who's that chick ? ♪ Esteban EmptyMar 22 Mar 2011 - 23:45

Elle aurait put chercher mille et une explications dans son esprit qu’elle n’aurait put trouver la véritable raison de cette fuite soudaine à peine le regard posé sur elle. Les suppositions étaient là pourtant. Était-elle donc si repoussante qu’elle en était aussi effrayante que les sorcières de contes de fées ? Ou cet homme avait-il eut l’audace de l’apercevoir dans ce lieu de perdition où elle travaillait, offrant fantasme à qui ne pouvait prétendre pouvoir toucher ? Elle en voyait d’autres, mais elles n’étaient tout bonnement pas réalisables. Elle ne buvait pas, elle ne pouvait donc avoir été instigatrice d’une mise en scène qui l’aurait mise à nue devant lui… Décidément, elle ne voyait nulle réponse à la question posée, comme si cette dernière n’existait tout bonnement pas. Lui seul pourrait lui apporter la solution, mais pour cela, encore fallait-il qu’elle lui adresse la parole, ou tout du moins, en fasse quelque chose de semblable. Elle ignorait encore comment l’aborder, comment faire face au charisme qu’il dégageait et passer outre pour présenter un semblant d’excuses dont elle ne pensait pas un mot puisqu’ignorante de la faute qu’elle avait dès lors commise. Et il se tenait là-bas, droit devant elle, assis là où les Hommes se noyaient dans de l’alcool ambré, oubliant jusqu’à leur propre existence au profit d’une vulgaire ombre transpirant d’une insatisfaction passagère. Et tout d’un coup, elle perdait elle-même contenance. Car comment aborder celui-là là-bas ? Sans doute aurait-elle du demander à l’un de ses camarades de l’accompagner, d’être l’instrument de ses pensées par les lèvres. Cordélia aurait tout aussi bien fait l’affaire, elle qui était bien plus exubérante, bien plus à même d’adoucir l’esprit d’un homme par un sourire sous ses lèvres insolemment pulpeuses, par ses formes généreuses et sa façon féline de se mouvoir. Tout ce que Naamàh n’était pas, bien trop douce, naïve et allégorique. Poupée de rêve fabriquée uniquement pour fantasmer, rien de plus… Mais elle était seule, seule dans sa robe noire dénuée de bretelles ou de manches, seule perchée sur ses talons soulignant un peu plus le galbe de ses longues jambes. Seule, seule, et encore seule. Et l’unique souffle vint quitter ses lèvres rosées et sucrées par son cocktail sans alcool tandis qu’elle finissait d’amorcer les quelques pas la séparant de son nouveau challenge. Le moyen était l’excuse, le but : le ramener à la table par demande de ses amis. « La première et dernière fois » soufflait une chanson dans sa tête, oui, la première et dernière fois qu’elle acceptait de rendre ce service dont elle n’était pas responsable après tout…

Et elle s’avançait, peu sereine dans ce rôle qu’elle devait jouer, le sien propre. Et plus elle avançait, plus les effluves d’alcools se faisaient sentir, remontée écœurante du bar. Perchés par dessus, des jeunes, des vieux… et lui. Noyant déjà ses lèvres dans le liquide brun. Une légère moue sur le visage de la poupée tandis qu’elle continuait de s’approcher, jusqu’à se manifester enfin, en même temps qu’une vulgaire bouteille qui finirait dans le foie de son inconnu. Déplaisante attitude qui n’annonçait déjà rien de bon. Un nouveau verre tandis qu’elle laisser ses doigts glisser sur cette épaule, à en constater une solide musculature. Une vibration avant de dégager sa main, de porter ses prunelles azurées sur les yeux de loup de l’homme. Et déjà elle a le temps de le détailler, d’apprendre inconsciemment ses traits, de façon à le reconnaître un autre jour, un autre lieu… ou de tout simplement retrouver en mémoire s’ils se sont déjà croisés et qui lui indiquerait là où sa faute se trouve. Mais rien ne vient, aucun souvenir, même vague, alors que le regard se durcit, agressif et qu’elle ressent jusqu’aux tréfonds de son âme. Elle n’aime pas cette façon d’être toisée, qui l’aimerait par ailleurs ? Nul besoin de réellement s’attarder, autant présenter rapidement ses plates excuses et repartir calmement vers sa table sans plus se soucier de l’inconnu. Oui, les choses auraient put être terriblement simples si elles n’avaient pas été détournées du plan initial. Elle laissa ces autres mains s’emparer de son téléphone, sans se soucier de savoir ce qu’il en ferait. Qu’en ferait-il si ce n’était lire le message écrit ? Pourtant, quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle vit l’appareil tomber au fond d’un verre d’alcool ? Surprise venant se peindre au fond de son regard couleur du ciel, avant qu’il ne cède place à une certaine pointe de colère. Oh, elle n’était pas matérialiste, loin de là, mais les hostilités n’étaient pas de ce qu’elle appréciait, encore moins lorsqu’elle demeurait persuadée n’avoir rien fait. L’espace d’une seconde, elle demeura stupéfaite, avant de regarder l’insolent vider sa bouteille sous son nez. Sans bouger, sans réagir… jusqu’à ce que la bouteille s’abaisser pour laisser un « Tu peux te barrer maintenant. » glisser jusqu’à elle, éveillant d’un peu plus la sombre colère. Elle si calme d’ordinaire n’avait plus que dans l’idée de rendre la monnaie de sa pièce à l’imbécile alcoolisé qui se tenait devant elle. Les gestes violents ne servaient à rien, et par ailleurs, elle-même ne l’était pas… Mais d’audace, elle n’en manquait pas d’ordinaire, jusqu’à laisser son corps se rapprocher de l’homme, ses mains glissant dans les poches de son pantalon. Aucune idée perverse sous ses yeux de colombe, seulement la recherche de deux éléments importants dans la vie d’un homme, et qu’elle soutira sans grande peine, un portable dans une main, une paire de clés de voiture dans l’autre…

… Ne se déchargeant d’aucun, pas même pour confier les clés à la serveuse dans cet habituel geste qui remettait ainsi la vie des clients entre les mains de cette dernière pour un « ne le laissez pas conduire », elle se contenta seulement de jeter un regard de défi à celui qu’elle volait consciemment, avant de passer les clés dans son autre main pour le décharger de sa nouvelle petite amie, cette fameuse bouteille qui lui tenait tant à cœur. S’il voulait récupérer le tout, il n’avait plus qu’à la suivre en vérité… Ainsi, ses amis verraient quel genre de sinistre personnage ils désiraient à leur table. Toutefois, il était à parier qu’elle ne rendrait aucun des objets empruntés à moins de recevoir les excuses qu’elle méritait en vérité. Bafouée puis privée d’un moyen de communication… Qui était la victime pour finir ? Ainsi tourna t’elle les talons, fière et aussi arrogante que lui, sourire narquois sur les lèvres, laissa ses pas la ramener à sa propre table, déposant la bouteille salement gagnée sur la surface boisée, glissant les clés dans son sac, conservant le portable dans sa main… Et elle n’attendait plus que lui pour jouer, pour se faire chatte ou souris…
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Who's that chick ? ♪ Esteban Vide
Message(#) Sujet: Re: Who's that chick ? ♪ Esteban Who's that chick ? ♪ Esteban EmptyJeu 24 Mar 2011 - 18:24

En quelques instants, Esteban avait passé de l’humeur de charmeur, à une humeur massacrante où il ne se souciait plus des gestes qu’il portait et encore moins d’être aimable et poli. Ainsi quand il avait bousillé le portable de Naamàh, il ne lui avait décoché aucun regard. Il l’avait provoqué espérant qu’elle comprenne qu’il fallait qu’elle se tienne loin de lui. Qu’il ne voulait pas avoir affaire avec elle. Ses amies et elle, n’avaient qu’à savourer inconsciemment l’alcool qu’il leur avait offerts avant de perdre le goût de confronter cette situation. Un regard sombre et confus se posa sur la belle alors qu’elle avait le culot d’enfoncer ses mains dans les poches de son veston pour en retirer son portable et ses clés. Esteban esquissa un sourire mesquin alors qu’il s’attendait à ce qu’elle se venge sur lui en bousillant elle aussi son appareil téléphonique. Mais il n’apprécie pas du tout de la voir s’enfuir avec ses choses, surtout pas la bouteille qu’il avait acheté afin de se saouler jusqu’à ce qu’il ne puisse pas tenir debout. C’était quoi son problème, au juste? Elle avait si besoin d’attention que c’était le seul moyen qu’elle avait trouvé? L’harceler? Il enfonça son point brutalement sur le comptoir, un bruit qui fut enterré par la musique forte de l’établissement. Ses mains se rejoignirent l’une dans l’autre alors qu’il profitait de l’instant pour penser à une stratégie et un moyen pour se calmer. Il allait devoir mettre à profit les compétences qu’on lui avait enseignées pendant les deux ans qu’il avait passé enfermer en camp militaire. Ce qui ne consistait pas à sortir un flingue et tirer sur elle pour avoir finalement la paix… Tout ce qu’il souhaitait c’était se calmer, d’enlever cette expression sur son visage et faire croire à tout le monde que les choses allaient bien. Il lui fallait une excuse de taille, un mensonge que n’importe qui goberait – à la condition bien évidemment de ne pas le connaître. Aussitôt qu’il aurait joué son rôle de gentil garçon, qu’il aurait dissipé tous les doutes quand à sa réaction il s’en irait de ce bar pour faire quelque chose de complètement débile. Comme faire de la plongée à 2 heures du matin. Pourquoi pas. Ce n’était pas parce qu’il avait délaissé le métier de ses rêves qu’il devait s’en empêcher. Et ce serait le meilleur moyen pour lui de penser et faire face à ses démons. Passant du coq à l’âne, Esteban se leva pour se diriger aux toilettes des hommes où il en profita pour se passer de l’eau sur le visage. Un soupir, il chercha quel genre d’excuse il pourrait bien sortir et quelque chose germa dans son esprit. Tant qu’à avoir une excuse, il serait bien plus crédible alors qu’elle serait vraie. Certes en omettant quelques détails importants. Seul devant le miroir, il réorganisa ses cheveux pour qu’ils soient à son goût, puis il s’offrit une menthe dans une distributrice pour dissiper temporairement son haleine alcoolisé. Heureusement pour lui, malgré la vitesse et la quantité d’alcool qu’il avait ingurgité ne semblait pas avoir trop d’effets sur lui. Son organisme en avait besoin d’avantage pour le saouler.

Déterminé à ravoir ses choses, tout en faisant bonne figure au sein du groupe d’ami donc la petite voleuse s’était réfugiée – Esteban traversa la pièce d’une démarche assuré tout en esquissant un léger sourire. Il était de retour. Pour combien de temps – ça il n’en savait rien – mais il était hors de question qu’il se mette à se confier et à expliquer à n’importe qui ce qui lui avait bien pris. Mentir était si facile. Arrivé près de la dite table, Esteban la contourna pour être aux cotés de Naamàh. Il empoigna une table vide à une autre table qu’il tira jusqu’à ce qu’il se retrouve assit à ses cotés – entre elle et la belle rousse. Esteban fit un clin d’œil à l’autre jeune femme devant lui qui semblait ne pas être la plus calme et en se fichant bien de ce qui allait arriver – il empoigna l’épaule de Naamàh pour la tourner vers lui. Rapidement – il n’allait quand même pas lui donner la satisfaction d’avoir le temps de reculer – il déposa ses lèvres sur les siennes presqu’en insistant. Une seconde puis deux. L’étreinte fut relâchée alors qu’il se retourna vers les autres avec un sourire lumineux. « Maintenant que tu as eu ce que tu voulais, redonne-moi les clés de ma caisse. » murmura-t-il à l’oreille s’amusant à souffler de l’air chaud dans l’oreille de la belle. Puis il joua la carte de l’innocent en se retourna vers les autres comme s’il avait ‘’envie’’ de les connaître. « Excusez-moi pour tout à l’heure, je l’ai prise pour mon ex. Celle qui m’a plaqué à l’autel, le jour de notre mariage. » Il s’attendait en racontant ça d’avoir de la part des jeunes filles des regards tristes face à son histoire. En plus, il lui mettait du cœur à la raconter en ne se souciant toujours pas que Naa soit sous le choc – ou qu’elle a aimé ça.



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Message(#) Sujet: Re: Who's that chick ? ♪ Esteban Who's that chick ? ♪ Esteban EmptyJeu 24 Mar 2011 - 20:04

Si elle se souciait de l’état dans lequel elle laissait sa victime ? Naamàh n’en tenait pas réellement rigueur, surtout pas dès lors qu’elle se trouvait être la véritable martyre d’un complot intérieur du jeune homme. Elle ignorait ce qu’elle lui avait fait dès le départ, et à présent, elle ne tenait plus réellement à le savoir, elle ne s’en souciait plus, pas plus qu’elle ne se souciait déjà de l’effet qu’elle produisait aux hommes lorsqu’elle dansait pour eux. Externe à tout ce qui l’entourait, elle observait, et attendait, mais ne s’offrait pas entièrement au monde… Et en cet instant, elle n’allait pas donner à celui qu’elle venait de voler sciemment ce qu’il désirait : voir sa colère, sa vengeance, si peu importante soit-elle. Tout ce qu’elle attendait désormais étaient des excuses. Ce jeu du chat et de la souris pouvait continuer aussi longtemps que possible, elle n’en démordrait sans doute pas. Elle ne le supplierait pas pour autant de lui présenter ses explications, pas plus qu’elle n’attendrait qu’il lui rembourse le téléphone désormais hors d’usage. Peu matérielle en vérité, elle se moquait désormais du sort destiné à l’appareil gisant dans une flaque d’alcool. Elle en rachèterait un autre, et veillerait cette fois à ne pas le présenter à un type dont elle ignorait tout et qui aurait elle-ne-savait-combien de grammes d’alcool dans le sang. En vérité, la prochaine fois, elle se tiendrait sans doute à l’écart de ce genre d’individu, aussi charmant et charmeur soit il. Et ainsi triomphante d’une aventure qui n’avait pas encore eu lieu, elle se redirigea à sa table, aussi sereine que lorsqu’elle était arrivée en ces lieux, comme si rien ne s’était réellement déroulé, comme si aucun incident ne s’était produit. Oui, aussi paisible qu’une poupée de porcelaine, avec une bouteille d’alcool en main et un tribut dans l’autre. Une image bien différente de ce qu’elle offrait d’ordinaire, et qui eut le sens d’étonner les amis qui ne s’attendaient pas à la voir arriver seule, mais bel et bien accompagné de l’homme qui avait sut charmer la table, sans faire faillir le cœur de pierre de la petite étoile pourtant. Ce fut ainsi, qu’elle déposa la bouteille, une once de petite fierté sur le visage, tandis qu’elle reprenait place, cachant son tribut, ne conservant en réalité que le téléphone en main, avant d’essuyer la tempête de questions qui s’abattait d’ores et déjà sur elle, l’incitant à soupirer intérieurement, alors qu’elle repoussait sa longue chevelure aux couleurs d’automne en arrière. « Bah ? Naamàh, et il est où le gars ? » « T’étais pas censée le ramener à la table ? Ne me dis pas que tu l’as encore plus vexé ? » Vexé ? Non, elle en doutait sincèrement, mais qu’elle l’ait agacé en revanche, ne l’aurait guère étonnée. « En tout cas, c’est sympa d’avoir ramené une bouteille ! » « Dommage que tu ne l’ai pas ramené lui. Il avait l’air sympa. » Un léger sourire sur ses lèvres. Elle n’avait pas échoué dans sa mission, de cela, elle en demeurait persuadée. Aussi laissa t’elle ses doigts expérimenter le portable subtilisé, cherchant l’endroit où écrire les messages. Bah, il ne lui en voudrait pas, il avait bien détruit le sien après tout, ce n’était que justice qu’elle se serve de celui qu’elle avait emprunté. « Il viendra. J’ai utilisé les bons arguments. » Pour ça… Qui laisserait des clés d’une aussi belle voiture entre les mains de quelqu’un d’autres ? Surtout entre celles d’une fille ? « Tiens, qu’est-ce que tu as fais de ton portable ? » et de répondre : « Accident de parcours, il m’a gentiment prêté le sien pour la soirée. » Petit mensonge entre amis. Après tout, elle n’allait rien en faire d’autre. Rien ne l’intéressait vraiment chez cet arrogant. Il avait peut-être conquis ses amis, ce qui n’était pas difficile soit dit en passant, mais elle demeurait bien plus complexe à posséder… ou à acheter.

En l’instant, elle se sentait moins tendue, reprenant une gorgée de son cocktail délaissé et qu’elle semblait déguster en prenant son temps, tandis que ses amis semblaient déjà avoir bu leurs propres boissons, alors qu’il ne restait plus que les shooters gracieusement offerts devant eux, et qu’ils n’avaient pas encore touchés, par politesse seulement. Ce fut à l’instant même où elle reposait son verre que des exclamations lui firent comprendre que l’invité tant attendu venait d’arriver… et au regards dirigés vers son coin de table, il se trouvait derrière elle, l’obligeant à se raidir quelque peu. « L’invité surprise ! » clama l’un des hommes de la soirée, tandis qu’une chaise venait de se frayer un chemin entre elle et Cordélia. Nouveau soupir intérieur. Il ne pouvait pas se mettre ailleurs qu’à côté d’elle ? Elle n’avait pas besoin de deviner la prestance de son être, elle l’avait déjà senti par son orgueil et son arrogance… Vraiment, il aurait put s’asseoir aill…Ce fut brutalement que ses pensées furent interrompues, bousculées par une surprise de taille qui lui sembla durer une éternité, alors que des lèvres s’étaient posées sur les siennes, chastes mais voluptueusement violentes. Pratiquement collée contre lui, elle ne pouvait que penser à le repousser, sans avoir le choix de ses gestes pourtant, souffle coupé et exclamations amusées à ses oreilles, jusqu’à ce que tout prenne enfin fin, et qu’elle ne reprenne son souffle et ses couleurs, noyant le semi-dégout qu’elle venait de ressentir dans une nouvelle gorgée sans alcool, ses ongles venant s’enfoncer dans la paume de sa propre main, honteuse sans doute de n’avoir rien vu venir, elle qui se devait pourtant de savoir comment se tenir à l’écart des hommes en général afin de ne jamais céder à la douceur de leurs mots ou de leurs gestes, pour ne leur laisser que le souvenir d’un rêve obscène et irréalisable. Non, celle-là, elle ne l’avait pas vue venir, mais au moins, les choses s’arrêtaient t’elles là, elle ne se ferait pas avoir une deuxième fois, tandis que l’une déjà ses amis commentaient. « Un jour Naamàh, il faudra que tu m’expliques comment tu fais pour attirer de cette façon les hommes. Oui, je sais… c’est aussi une partie de ton travail. » et un autre de répliquer « Bon sang mec ! En une seconde, t’as réussit à prendre ce que je cherche à obtenir depuis des mois. C’est quoi ton secret ? » « Quel est ton nom surtout ? » Bla bla bla. Des paroles, des questions, avant qu’un souffle ne vienne s’attarder à ses oreilles… « Maintenant que tu as eu ce que tu voulais, redonne-moi les clés de ma caisse. » Ce qu’elle voulait ? Ce qu’ils voulaient tous oui, elle, n’avait pas demandé à ce qu’il la touche, ni qu’il pose ses lèvres sur les siennes. Mais sa mission était accomplie… toutefois, ce fut les doigts glissant sur la cuisse de son voisin qu’elle attira de nouveau son attention, en une caresse sensuelle et pourtant si chaste que l’on ne savait qu’en penser réellement, ses lèvres formant un non muet répondant à sa requête, s’effaçant sous un nouveau sourire alors que ses gestes se faisaient mielleux et perfides à la fois, l’attention reportée ailleurs, la main délicieusement sournoise étant revenue sur ses propres jambes. Si pure et si sournoise lorsqu’il le fallait, parfaite comédienne en cet instant. « Excusez-moi pour tout à l’heure, je l’ai prise pour mon ex. Celle qui m’a plaqué à l’autel, le jour de notre mariage. » Et voilà qu’il jouait la carte de… de quoi ? Il voulait qu’on le prenne en pitié ? Et cela fonctionnait. Déjà les autres filles esquissaient leur regard de cocker, cherchant à savoir comment, pourquoi, tout en minaudant. « Désolé mec. Tu sais ce qu’on dit : une de perdue, dix de retrouvées, c’était pas la bonne c’est tout. » « Oh, et puis, à mon avis, tu ne dois pas avoir de mal à en trouver qui voudraient de toi n’est-ce pas ? » Tant de fausse compassion. C’en était écœurant, plus encore de voir sa plus proche amie jouer de son charme. Attrapant le shooter qui lui avait été destiné, elle le posa brutalement devant son nouveau voisin. Aucune traduction à faire : qu’il noie son chagrin dans l’alcool comme savent si bien le faire les gens. « Bien parlé Naamàh. À la votre les amis. » Commenta l’un des deux étudiants, levant son verre, bientôt suivie des autres. Que la fête commence !
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Message(#) Sujet: Re: Who's that chick ? ♪ Esteban Who's that chick ? ♪ Esteban EmptyMar 29 Mar 2011 - 19:10

Fier de son coup, Esteban était très amusé par la réaction de Naamàh sous le choc de ne pas l’avoir vu venir quand il avait décidé de l’embrasser. Il s’était dit que si elle avait fait toute cette mise en scène et qu’elle lui avait volé ses clés c’était sans doute pour se valorisée au sein de son groupe d’amis. Des amis facilement impressionnables, des amis qu’il trouvait déjà amusant – après tout il avait l’impression d’être une célébrité sous leur attention totalement orienté vers lui. Après tout, ce n’est pas tout les jours qu’un homme aussi séduisant que lui embrassait de parfaites inconnues seulement pour le plaisir, et l’arrogance d’avoir volé un instant précieux à la belle. Il avait espérer qu’ainsi elle s’Énerve un peu, juste pour l’amuser un peu. Toute trace de sa colère avait été dissimulée d’une manière très Carsonienne, habitué à cacher tout ce qu’il pouvait bien penser ou ressentir. Sauf le sexe. Ça il n’avait aucun scrupule à affirmer et à assumer ses pulsions sexuelles. « Un jour Naamàh, il faudra que tu m’expliques comment tu fais pour attirer de cette façon les hommes. Oui, je sais… c’est aussi une partie de ton travail. » Esteban ne releva pas le commentaire sur la partie, c’est aussi une partie de ton travail; mais il se promettait de demander à ses amies ce qu’elle faisait comme travail. Des yeux doux et le tour serait joué. « Bon sang mec ! En une seconde, t’as réussit à prendre ce que je cherche à obtenir depuis des mois. C’est quoi ton secret ? » Il se retourna vers le mec à sa droite un sourire aux lèvres devant l’admiration qu’il lui portait. Ouais, ce mec lui plaisait bien. « Arrête de vouloir, et prends. Tu sais ça viens rarement tout seul. » Il lui fit un clin d’œil en lui conseillant que la prochaine fois il était mieux d’essayer de foncé que de convoiter quelque chose et rien faire. La preuve, il avait réussit à l’embrasser sans recevoir de baffe. « Quel est ton nom surtout ? » Offrant à la demoiselle sont plus grand sourire, Esteban la regarda dans les yeux pour répondre à sa question. « Esteban Carson. Vous avez dût entendre parler de moi, j’suis le propriétaire du Gold Empire. » Il ne ratait pas d’occasion pour augmenter sa clientèle en faisant la promotion de son casino un peu partout. Après tout il n’y avait aucun mal à ça. Alors que les jeunes s’excitaient à la mention du casino, qu’ils semblaient connaître, Esteban fronça les sourcils alors que Naamàh semblait vouloir jouer à ce petit jeu plus longtemps. Aucun mouvement de sa part alors qu’il sentait les doigts de celle-ci glissant sur sa cuisse et qu’il se heurtait évidemment à un non de sa part – ce qui lui donnait l’idée de la plaquer au sol, de l’embrasser et de chercher ses clés par la même occasion. Mais un baiser sur la bouche c’était bien assez. Il allait devoir user de méthodes plus rusées pour retrouver ses biens. Reportant son attention sur les jeunes qui avaient maintenant de doux yeux tristes d’apprendre qu’il avait été plaqué à l’autel, il avait récolté exactement ce qu’il cherchait; de la pitié. Rien de plus facile que de confier un événement personnel pour qu’ils se sentent plus en confiance.

« Désolé mec. Tu sais ce qu’on dit : une de perdue, dix de retrouvées, c’était pas la bonne c’est tout. » « Oh, et puis, à mon avis, tu ne dois pas avoir de mal à en trouver qui voudraient de toi n’est-ce pas ? » Esteban afficha un grand sourire, digne des meilleurs acteurs alors qu’il hochait la tête positivement face aux encouragements que les amis de Naahàm lui disaient. Rien de plus facile qu’avoir ses gamins dans la poche. Mais alors qu’il allait poser des questions à ce groupe de jeunes étudiants, il fut distrait par un verre qui se déposa brusquement devant lui. « Bien parlé Naamàh. À la votre les amis. » Il empoigna le verre qu’il avait apporté précédemment et le porta rapidement à ses lèvres après avoir levé son verre aux jeunes, terminant son regard sur Naamàh – notant par la même occasion que la petite se limitait à des boissons peu alcoolisées. Dommage. Une fille saoule avait 213% de chances de tomber plus facilement dans ses bras que les filles chastes qui se limitaient à un verre d’eau avec une rondelle de citron. Ce qui soi-dit en passant, goûtait le vomi de poisson. Le verre vide claqua contre la table circulaire en bois. S’amusant des visages grimaçants des jeunes demoiselles, alors que les garçons faisaient de leur mieux pour paraître inflexible sous la force de l’alcool qui leur brûlait la gorge. Sans lui adresser un autre regard, Esteban déposa son bras derrière Naamàh prenant ses aises en la reprochant de lui. « Vous savez que votre coquine d’amie, m’a volé mes clés de ma voiture? » Il leur fit un sourire rassurant, avant de poser ses yeux sur Naamàh lui montrant que si elle avait envie de se défiler ça serait bien difficile. Pourquoi ne pas utiliser ses amies contre elle? « Vous pensez que c’est parce qu’elle veut visiter l’arrière de ma voiture? » demanda-t-il en se penchant vers l’avant demandant inutilement l’avis des deux garçons – malgré qu’il faisait semblant de chuchoter, il en faisait exprès pour le dire fort et que Naa l’entende.

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Message(#) Sujet: Re: Who's that chick ? ♪ Esteban Who's that chick ? ♪ Esteban EmptyJeu 31 Mar 2011 - 1:12

Et elle conservait son calme, peu encline à se laisser aller aux émotions aussi facilement. Elle ne se mettait que peu en colère, fallait-il la pousser à bout pour entrevoir une sombre étincelle au fond de son regard azuré. Un simple baiser n’arriverait pas à la mettre hors de ses gongs, mais il était inutile de le faire savoir, aussi la danseuse se contenta t’elle d’effacer de ces lèvres cet outrage, par un mélange sucré, puis d’oublier l’affront. Était-ce sans compter ses amis si facilement impressionnables et ayant déjà un coup dans le nez ? On félicitait sa beauté, mais bien plus encore l’audacieux jeune homme. Tant qu’il ne tentait pas d’aller plus loin, elle pouvait bien s’en moquer, il pouvait tenter de l’embrasser tant qu’il le désirait, il était toutefois bien moins certain qu’elle lui réponde ou qu’elle lui accorde une autre chance de réussir. Il ne l’y reprendrait plus. Tout du moins l’espérait-elle, car au fond, il était facile de deviner qui d’eux deux aurait raison de l’autre… Elle ne possédait pas la même carrure que lui, seulement la ruse et un bon coup de genoux dans l’entrejambe paraissait-il. Mais déjà son attention s’était envolée ailleurs, dans un regard sombre destinée à cette amie qui n’allait plus tarder à conter la vie de la jeune fille en détails, à commencer par le travail qu’elle faisait. Oh, elle n’avait pas honte de son métier, après tout, elle ne faisait que danser… en se déshabillant… devant des pervers pour leur inspirer un fantasme irréalisable. Vu sous un tout autre angle, il est vrai que ce qu’elle faisait n’était pas la meilleure idée qu’elle ait eut. Mais ça payait bien, et suffisamment pour qu’elle puisse payer ses études jusqu’au bout. Elle ne demandait rien de plus. Non, elle n’avait plus honte de se déshabiller, c’était un grand pas en avant pour elle… Une pensée interrompue par des paroles qui ne lui plaisaient pas. « Arrête de vouloir, et prends. Tu sais ça vient rarement tout seul. » Oh si elle avait put lui mettre un coup dans le tibia. Au lieu de cela, la poupée chaste ne se contenta que d’un sombre regard à l’ami en question, et dont elle savait pertinemment le béguin passager… Un regard qui en disait long sur ce qu’elle ferait s’il osait seulement la toucher en vue de quelque chose de plus… Un petit tu me touches je te castre implicite bien suffisant pour ôter toute envie. Quant à cet autre qui se pensait tout permit … « Esteban Carson. Vous avez dût entendre parler de moi, j’suis le propriétaire du Gold Empire. » Voilà qui expliquait bien des choses. De cette arrogance à ses gestes déplacés. Quand on possède quelque chose de grand, on veut toujours plus. Ce n’était pas nouveau. « Vous voyez ! On a bien fait de ne pas aller au Gold ce soir ! On aurait manqué le proprio ! » Oui… Quel dommage de manquer une telle arrogance. Était-ce pour cette raison qu’elle semblait désormais vouloir le narguer un peu plus, lui refusant ce qu’il désirait, et entrant dans son jeu sans certitude aucune d’en sortir aussi nette qu’avant ? Oh oui, c’était une excellente raison de le faire. Et elle y prendrait certainement goût. Elle jouerait jusqu’au bout, c’était un serment.

Mais l’heure était revenue à l’alcool, excepté pour elle, et déjà un sourire illuminait ses lèvres roses sous les grimaces retenues ou pas de ses amis. Nul doute que sa réaction aurait été bien pire face à ce breuvage, mais elle ne le saurait sans doute jamais, préférant de loin ceux qui ne contenaient pas d’alcools. Au moins, elle demeurait certaine de ne pas faire n’importe quoi. Ce qui valait mieux en finalité en cette soirée, puisque leur nouveau compagnon ne lui inspirait pas vraiment une maitrise de la chasteté… et elle tenait encore bien trop à sa vertu pour l’abandonner au premier venu, si charmant physiquement soit-il. Elle ne se voilait pas la face, on ne pouvait que lui reconnaître qu’il était à croquer, mais Naamàh était bien de celles qui n’étaient pas aisées à posséder. Reposant son propre verre désormais vide devant elle, la jeune fille ne prêta plus d’attention à son voisin. Après tout, elle ne l’avait fait venir que pour ses amis… Il ne lui importait que peu pour l’instant, propriétaire d’un grand casino ou non. Ce n’était pas elle qui repartirait avec, bien qu’aux vues de la tournure des évènements… Il semblait que l’on croyait déjà que c’était le cas… Plus encore lorsqu’elle se sentie attirée vers lui, beaucoup trop proche pour que cela ne laisse pas à penser, à jaser. Nul doute que le lendemain, elle serait harcelée de questions concernant le jeune homme qu’elle ne connaissait désormais que de nom et depuis quelques minutes. Une raideur, sans que son visage n’en laisse rien paraître, tandis qu’elle se laissait faire, subissant le regard de ses amis. « Vous savez que votre coquine d’amie m’a volé les clés de ma voiture ? » Plissant le nez, la jeune fille se retourna sur son tortionnaire, cherchant son regard avant d’y lire un amusement certain. Il le prenait ainsi ? « Notre Naa’ aurait volé des clés ? Cela ne m’étonne pas… Elle adore les jolies voitures… » Cordélia. Décidément, elle allait la tuer, l’étrangler… Ou une quelconque autre torture possible seulement dans sa tête. « Vous pensez que c’est parce qu’elle veut visiter l’arrière de ma voiture ? » Figée. Aurait-elle put faire entendre un hoquet de surprise qu’elle l’aurait lâché, mais rien. Son regard se faisait fuyant, gêné. Sans un mot, elle se leva de sa chaise, attrapant son sac par la même occasion, pour se pencher ensuite sur son bourreau diabolique, ses cheveux en un rideau, nul n’aurait put dire ce qu’il se passait vraiment tandis qu’elle penchait son visage sur le sien… un « jamais », toujours muet, tandis que tout autre qui n’était pas dans la confidence pouvait penser qu’elle l’embrassait, confirmait ses propos. Qu’ils pensent ce qu’ils veulent, elle savait qu’elle ne le ferait pas. Pas même sous l’emprise de l’alcool. Une main sur son torse ; vérifiant peut-être l’authenticité de son corps d’athlète, sait-jamais… ; elle prit de nouveau du recul, satisfaction sur le visage, avant de se tourner vers sa plus proche amie, lui faisant savoir qu’elle ne partait pas, qu’elle allait seulement se rafraichir aux toilettes. Elle en avait besoin. Vraiment. Mais comment se douter de ce qu’il se passait alors à la table ?

« C’est rien, elle va juste aux toilettes. Sans doute se faire belle pour toi Esteban. » Un rire, tandis que les paroles revenaient enfin en tête. « L’arrière de ta voiture ? Rêve pas. Naamàh n’est pas le genre de filles à coucher avec le premier venu. Et encore moins dans une voiture je pense. » Une pause. « En fait j’en sais rien. Je sais même pas si elle a déjà couché avec quelqu’un. » Spéculations. Il ne fallait pas leur en vouloir. Naamàh ne vivait que pour danser, un garçon n’avait encore jamais trouvé sa place dans son programme. Un jour peut-être, encore fallait-il pour cela la convaincre, la séduire… Ou l’emmener à Las Vegas, la faire boire et l’épouser. Là, nul autre choix. Mais ce n’était pas tant son problème en cet instant. Non, son problème se situait dans son sac, avec ces fameuses clés de voiture. Le tout n’était pas de lui rendre, son problème était qu’elle ne laisserait pas quelqu’un avec de l’alcool dans le sang conduire. Trop altruiste que voulez vous… Les rangeant dans un coin du sac bien moins voyant et introuvable pour qui ne possédait pas le sac, elle ne tarda plus à laisser couler de l’eau sur ses mains, les passant ensuite sur son visage, rafraichissant ses joues en feu. Sans doute pensait-elle bien s’en sortir lorsqu’elle se retourna pour tomber… sur lui. Et merde. Ca, ce n’était vraiment pas du jeu.
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Message(#) Sujet: Re: Who's that chick ? ♪ Esteban Who's that chick ? ♪ Esteban EmptyVen 1 Avr 2011 - 21:23

Esteban s’amusait faussement en compagnie des amis de Naamàh, préférant la piéger à son propre jeu en utilisant ses amis. Laisser de lourds sous-entendus, à moitié vrais, l’amusait encore plus lorsque la personne se voyait gêner par ses propos. Tant pis pour elle, elle avait décidé de jouer avec ses nerfs; il allait jouer avec elle jusqu’à ce qu’il décide que ça se termine. Et ça risquait de se terminer brutalement. Observant le regard embarrassé de la poupée, il lui fit son plus beau sourire dévoilant une rangée de dents parfaitement alignées. « C’est rien, elle va juste aux toilettes. Sans doute se faire belle pour toi Esteban. » Il n’avait pas besoin que l’on le rassure. Naamàh n’irait nulle part sans lui avoir rendu au moins les clés de sa voiture. À la limite, son portable, il s’en fichait complètement. Au contraire ça lui ferait plaisir de faire chier quelques clients du casino qui voudrait lui faire perdre son temps en essayant de lui expliquer qu’ils étaient plus importants que d’autres. Il n’aurait qu’à faire changer son numéro de téléphone dans un nouveau et le tour était joué. Mais il refusait d‘offrir à celle-ci sa décapotable rouge. Sa voiture. Objet précieux dans la vie de tout homme qui se respecte. « L’arrière de ta voiture ? Rêve pas. Naamàh n’est pas le genre de filles à coucher avec le premier venu. Et encore moins dans une voiture je pense. En fait j’en sais rien. Je sais même pas si elle a déjà couché avec quelqu’un. » Déposant ses doigts autour de sa bouteille – celle qu’elle lui avait aussi volé, il en porta quelque gorgées dans son verre avant de repousser la bouteille vers les autres. Il n’écouta pas plus les spéculations à propos de la virginité ou pas de Naamàh. Non à cet instant s’était sans doute le dernier détail donc il se serait intéressé à connaître. Il ne voulait ni l’apprendre, ni encore le voir de ses propres yeux…Une dernière gorgée, pour quelque chose qu’il n’aurait pas qualifié de courage il déposa son verre sur la table d’un geste énervé alors qu’il referma son veston. « Vous m’excusez? J’ai quelque chose à récupérer. » Si la réponse de ses interlocuteurs avait été négative, il se serait quand même levé. Un clin d’œil à la jolie rousse, il repoussa la chaise afin de se tenir sur ses jambes et de les délaisser à leurs discussions futiles. D’une démarche déterminée, il traversa rapidement la piste de danse pour atteindre les toilettes des dames. Sans aucun mouvement de recul à ce qui devait être l’antre sacré destiné exclusivement aux femmes, Esteban repoussa la porte pour entrer dans la salle de bain. Ce n’était pas la première fois qu’il les avaient visités, hormis que ses précieuses fois n’étaient pas dans de telles circonstances.

Dominant la petite fille de par sa grandeur, Esteban se planqua droitement devant elle avec aucune intention de la laisser s’en tirer aussi facilement. Croyait-elle vraiment que c’était ce genre d’endroit qui le limiterait à ravoir ce qu’elle lui avait pris? Il fait un pas en sa direction constatant qu’elle ne semblait pas très contente de le voir – surtout pas . « Fini le petit jeu. » murmura-t-il entre les dents serrés, agacé. Mais elle ne fit aucun mouvement. Aucun geste pour lui rendre son bien. Ses biens. Sans lui demander d’avantage son avis, il arracha brusquement le sac à main qu’elle tenait entre ses mains ignorant qu’il aille pu lui faire mal aux mains. Et si elle avait daigné dire quelque chose, il aurait ignoré ses protestations. Il renversa au dessus du comptoir de la salle de bain tout le contenu de son sac secouant rapidement pour qu’il ne reste plus rien dans le sac à main; répandant partout toutes les possessions de la belle. « Ta mère était aussi chiante que toi. Mais elle au moins, elle disait des trucs. » lui lança-t-il alors qu’il repoussait de la main les objets afin de trouver le dit trousseau de clés. Il ne se préoccupa aucunement de ce qu’elle avait bien put apporter, ni du portefeuille, des crayons… rien. Tout ce qu’il voulait s’était s’en aller après avoir récupérer ses clés. Triomphant, il déposa ses clés dans le fond de la poche droite de ses pantalons – et cette fois-ci elle pouvait bien rêver de croire qu’il la laisserait aussi facilement les reprendre. En bon gentleman, une fois l’objet retrouvé, il empoigna tous les objets qu’il fourra dans le sac à main sans se soucier s’il faisait les choses correctement. Si elle était énervée pour ça, c’était son problème. Il aurait pu balayer tout le contenu sur le sol, simplement pour l’agacé comme elle faisait avec lui. Mais il ne le fit pas, préférant arrêter les choses immédiatement. Il ne s’amusait plus du tout à ce petit jeu. « Et fait moi pas chier avec le discours, t’a bu, tu ne devrais pas conduire. Je ne vais pas conduire. » Il était con, mais pas à ce point. Surtout quand il se rappelait combien c’était dangereux et que ça pouvait vous tuer. Ou pire, vous foutre à vie dans un fauteuil roulant en mangeant du vomi à la paille. Esteban tourna les talons laissant Naamàh ramassé son sac à main qu’il avait déposé sur le comptoir indifférent du fouillis qui y régnait désormais. Tout ce qui comptait désormais, c’était de quitter ce bar et de sortir à l’extérieur. Il lui fallait de l’air frais.

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Message(#) Sujet: Re: Who's that chick ? ♪ Esteban Who's that chick ? ♪ Esteban EmptySam 2 Avr 2011 - 0:10

Dans un silence religieux, elle observait son opposant. Non, ce n’était pas du jeu. Il n’était pas supposé rentrer dans les toilettes des dames, et encore moins lui faire face. Il aurait du rester à la table avec les autres étudiants qui étaient amoureux de lui. Mais pas ici. C’était tout bonnement… Impossible ? Et pourtant. Elle ne bougea pas, son regard témoignant seulement de sa surprise de le trouver là. Une sorte de choc suffisant pour qu’elle ne daigne faire le moindre mouvement. Jusqu’à ce que ses lèvres ne lâche un « Fini le petit jeu. » Un murmure effrayant, qui l’obligea à faire un pas en arrière. Qu’allait-il lui faire ? Oh oui, la peur désormais tenait la jeune fille au creux de ses reins, l’obligeant à serrer les dents, et à faire face à son destin. Elle ignorait ce qu’il allait lui arriver, elle n’osait pas même l’imaginer. Elle ne pouvait qu’attendre de voir ce qu’il allait lui faire, lui qui avait réussit par deux fois à la surprendre sans qu’elle ne puisse rien tenter pour contrer. Brusquement, son sac lui fut ôté des mains, lui arrachant par la même occasion un hoquet de surprise, peu avant de masser son poigner endolorie par la vive brulure infligée. Son contenu fut vidé sans ménagement, et la poupée sut alors ce qu’il désirait… Ses clés. Elle aurait finit par lui rendre au final, elle n’était pas une voleuse. Au mieux, elle lui aurait même proposé de le raccompagner pour éviter qu’il ne conduise, puisqu’elle était sobre … et qu’il ne l’était pas. Mais en cet instant, elle n’avait guère plus de choix que de se taire, ce qui ne lui changeait guère de d’habitude, et de le regarder fouiller sans ménagement ses affaires, étalant le peu qu’elle possédait dans son jardin secret. Et retrouvant finalement son bien, alors qu’elle gardait le portable dérobé en main, n’osant pas même s’en servir, et ne prêtant guère plus d’importance à l’appartenance de ce dernier… Elle s’était attendue à ce qu’il repart sans plus demander son reste une fois son bien retrouvé… Pourtant… Pourtant il prit le temps de tout remettre dans son sac, alors que rien ne l’y obligeait. Etrange attitude, mais elle ne pipait mot, se confortant dans son silence de toujours, ne désirant plus que tout s’arrête et qu’il reparte. Elle ne se sentait plus à l’aise, et la peur joue de vilains tours à l’imaginaire… Et tandis que son regard azuré se reportait une nouvelle fois sur lui… « Ta mère était aussi chiante que toi. Mais elle au moins, elle disait des trucs. » Un arrêt du cœur. Avait-elle bien entendue ? Comment pouvait il la connaître ? Non, il avait forcément faux. Il ne pouvait pas la connaître. C’était juste… Impossible ? Mais la vérité était tombée, et son dos vint rencontrer le mur tandis qu’elle reculait, cherchant un appui. Blême. Elle ne l’écoutait même plus, alors qu’elle se plongeait déjà dans ses souvenirs, cherchant peut-être un semblant de souvenir ? Des bruits de pas, il n’était plus là.

Combien de temps demeura t’elle là, le regard dans le vague sans plus oser bouger ? Quelques minutes seulement. Un petit temps à chercher, à réfléchir, avant de reprendre un semblant de conscience. Il n’était plus en face d’elle. Parti certainement… Et elle doutait de le retrouver à la table qu’ils avaient tous deux quittée. Ils devaient jaser d’ailleurs. Mais rien n’avait plus d’importance. Elle voulait juste partir, quitter cet endroit et ne plus y remettre les pieds. Juste… Rentrer. Déterminée, elle attrapa son sac, se faufilant hors des toilettes, traversant le bar, ignorant ses amis qui l’appelaient et lui faisaient signe de la main… Puis le vent frais du dehors, ses talons qui claquent sur le bitume. Elle veut juste rentrer, que ce soit à pied ou en taxi. En voilà justement un qui passe. Un signe de main et elle monte dedans, toujours en silence, avant de taper sa destination sur le téléphone. Tiens… Il faudrait peut-être qu’elle le rende ? Mais pas ce soir… Demain peut-être. Elle n’aurait pas de mal à trouver où il vivait… Les annuaires sont fait pour cela non ?


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