| | Femme et chat, dans la maison ; homme et chien, hors de la maison. [Panamee] | |
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| (#) Sujet: Femme et chat, dans la maison ; homme et chien, hors de la maison. [Panamee] Lun 25 Mai 2009 - 7:16 | |
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| (#) Sujet: Re: Femme et chat, dans la maison ; homme et chien, hors de la maison. [Panamee] Mar 26 Mai 2009 - 18:40 | |
| PANAMEE « mowgli ! » Elle venait de surprendre son dogue de bordeaux de quelques mois dans son placard à chaussures, et le molosse à quatre pattes n'était pas entrain de faire des essais de talons aiguilles, il venait d'attraper sa dernière paire blanche et la tenait à présent dans sa bouche. La jeune femme courait à présent dans sa somptueuse maison d'Apple Road, son chien dévalant les escaliers comme une fusée, & elle qui le suivait derrière à grands pas. Arrivée près du comptoir de la cuisine, elle réussit enfin à le coincer avec un morceau de biscuit pas fini qui était resté dans un papier de mouchoir. Lui tendant la gourmandise au dessus du museau, il largua alors la chaussure mordillée pour sauter sur la nourriture et c'est ainsi qu'avec ses grandes pattes, il fit tomber sa maîtresse au sol. Elle mit alors un certain temps avant de se redresser de son carrelage frais, sa chaussure dans la main droite, elle tourna la tête en direction des dégâts. Aïe. Panamee eut presque envie de tuer son animal pour sa paire à 300$, elle se redressa tant bien que mal et fixa de son habituel regard noir sa bestiole qui avait bien compris la bêtise qu'il venait de faire. Il partit alors dans son panier en coton situé près de la télévision, tournant plusieurs fois en rond sur lui même, elle s'approcha de lui avec un journal avant de lui donner une tape sur le dos par mécontentement. Quelques heures plus tard, cette même femme au premier étage nettoyait son bambin de quelques semaines, vingt et un jours plus précisément, en lui nettoyant l'anus de haut en bas sous le regard discret de son chien mowgli. Elle venait de jeter lingettes et couches dans la bannière en dessous de sa table à langer, et venait d'enfiler le pantalon à son fils Oliver avant de redescendre une nouvelle fois les marches du 1668 Apple Road. Le petit dans les bras, elle lui chatouillait le ventre tout en préparant son troisième biberon de la journée tandis que Conan O'Brien recevait le dernier finaliste d'American Idol sur sa propre chaîne. Il n'avait rien d'extraordinaire à sa voix. Panamee fit alors glisser le biberon saveur lait maternel sur son poignet pour ressentir la température des nutriments avant de s'asseoir sur la table de sa cuisine, enfournant la tétine dans la bouche de son enfant. Une bonne petite demi heure plus tard, elle relisait le dossier de son patient au Baptist Hospital, un stylo sur le dessus du cartilage de son oreille, elle feuilletait toutes les prescriptions et les recommandations avant l'intervention de Monsieur Flitwold. A l'intérieur de ce même dossier, avait été glissé l'une de ses premières factures à Ocean Grove qu'elle rangea dans son tiroir à courrier. La jeune maman s'assurant du sommeil de son enfant se dirigea alors vers son hall d'entrée, les clefs en main, elle ouvrit à l'aide de la poignée sa porte, suivit de près par son chien. Panamee descendit alors les quelques marches de son pavillon, le soleil tapant sur ses joues légèrement rosées et perdit de vue son clébard à cause des rayons du soleil. Il ne devait pas être bien loin. Elle se dirigea alors vers sa boîte aux lettres vêtue d'une simple robe noire et de ses chaussures en forme de sandales à lacets, et découvrit alors son courrier. Elle tournait les trois quatre enveloppes de façon robotisé, en marmonnant doucement ce qu'elle venait de recevoir. PANAMEE « facture, papa, facture, chèque... » Au moment où la jeune brune prononça le mot « chèque », elle entendit un vacarme pas possible à quelques mètres d'elle. Au sol était étendu un homme d'un certain âge, ou plutôt d'un âge voisin de celui de la femme, le visage crispé mais souriant, & sanglant. Remémorons nous la scène : Elle avait tourné le visage au moment d'un clic qui fut très certainement le roller coincé dans la bouse d'herbe de sa pelouse pavillonnaire et avait contemplé la chute sans ramasser le jeune homme beaucoup trop rapide. En une microseconde, il venait de se retrouver pied à terre sous les pieds de la dame et lâchant alors son paquet de factures & cie, elle accourra comme une furie auprès de l'homme qui se redressait. La distance finie, elle se mordilla légèrement la lèvre en entendant la souffrance de son voisin, et se gratta alors le visage en contemplant celui qui grimaçait. ESTEBAN« putain, arg. » Sans lui demander l'autorisation sur quoi que ce soit, elle s'agenouilla à mi hauteur sur le genou ensanglanté et commença à souffler de son haleine fraîche ( :D ) l'écorchure du garçon. Panamee n'osait pas toucher la plaie, et tandis qu'elle continuait de retirer les dépôts de poussière avec sa respiration, elle commença à blablater sur la conclusion de sa blessure. PANAMEE « vous venez de vous écorcher la rotule, & si vous voulez mon avis il se peut qu'il y ait des points de sutures à faire si je ne vous nettoie pas la plaie maintenant. » Redressant le visage en direction de son partenaire, elle tendit alors une main en signe de présentation avec un immense sourire. « Panamee McCawley, je suis enchantée. vous êtes tombé si je peux me permettre, sur la bonne personne. je suis chirurgienne. » La jeune maman se redressa du sol et fixant toujours la croute arrachée de son genou, elle fit une légère moue de réflexion puis ses yeux tombèrent sur les pupilles du garçon qui souriait difficilement. Elle se gratta sa tignasse brune, ne sachant que faire pour guérir ce dernier elle afficha tout de même un éclat de sourire avant de reprendre cours à la discussion, une pointe d'humour dans son dialogue. PANAMEE « je vous propose deux voir trois solutions : soit vous roulez comme une voiture jusqu'à ma maison ici présente et je vous soigne. soit vous attendez sagement que je vous ramène de quoi vous soigner, bien que je ne veux pas laisser trop longtemps mon fils tout seul... ou alors je vous propose de vous laissez guider sur mon dos en vous portant jusqu'à mon salon. mais entre nous deux, sachez que je préférerai entendre sortir la première proposition de votre bouche. » |
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| (#) Sujet: Re: Femme et chat, dans la maison ; homme et chien, hors de la maison. [Panamee] Ven 29 Mai 2009 - 20:18 | |
| Si Esteban venait d’ériger dans son esprit des idées de ses actions future, Panamee venait complètement de le dépasser. Aurait-il put prévoir qu’elle s’aurait jeter avec autant de facilité à ses pieds? Ou encore qu’elle aille jusqu’à effectuer ce geste bizarre de souffler sur son genou. D’accord, était-elle une de ses personnes aux habitudes sortant de l’ordinaire? En quelques secondes il venait déjà d’en apprendre plus sur elle qu’il ne l’avait prévu. Ormi que l’idée des points de suture lui semblait soi exagéré… soi loin d’être ce qu’il espèrait avoir. Une chirurgienne pouvait vraiment faire quelque chose pour un pauvre type qui venait de se jeter volontairement sur le sol pour attirer l’attention d’une demoiselle? Le front plisé, sans pour autant garder se sourire si craquant qu’il portait en face de jolies créatures Esteban lui tendit la main alors qu’elle se présentait.
-Esteban Carson, mec paumé qui s’écroule à cause d’un bout de gazon. Enchanté.
Il aurait été hors de question d’affirmer que c’était totalement volontaire. Même si une des réactions aurait pu flatée la jeune demoiselle.. ou la faire fâchée de se retrouver devant un tel idiot. Est-ce qu’Esteban allait pleurer sur son sort parce qu’il avait eu une idée complètement stupide et qu’elle fonctionnait à merveille? Vous rêvez. Et puis, maintenant il était convaincu qu’il réussirait à la revoir à l’hosto. Bientôt on allait lui offrir une chambre pour nombre de fois qu’il s’y présentait. Voilà qu’il se demanda l’espace d’un moment s’il pouvait vraiment avoir un gâteau après avoir passé le cap des 100 visites. Les yeux sur sa blessure, Esteban n’y voyait qu’une petite écorchure même si sa saignait beaucoup. Il n’allait pas s’offrir des points de suture à cause d’une idée idiote. Voilà donc le jeune homme qui allait se relever que déjà elle le dépassait encore en lui offrant quelques solutions à cette situation. Il se mit à rire en entendant la troisième. Juste imaginer Panamee essayant de transporter Esteban sur son dos avait quelque chose de cocasse. Mais son cerveau eu un bogue alors qu’elle parlait de ne pas laisser son fils trop longtemps seul. Cette fille avait un gosse? Pas possible. Ce monde était vraiment et complètement plonger dans la déchéance. Qui était assez idiot pour avoir des gosses à cet âge là?! Avais-je oublier de préciser qu’Esteban ne les supportent pas? Il y a toujours quelque chose qui l’agace à propos des enfants. Comment se concentrer sur la chose, si la demoiselle a toujours l’esprit préoccupé par le moindre petit bruit dans la maison? Ou encore, se faire suprendre dans la chambre des maîtres par une petite fille? Esteban aimait les femmes, mais il y avait une limite a respecter. Il se rappelait bien d’avoir été chassé de la chambre d’une femme à cause de son gosse qui les avaient surpris. Il avait faillit se casser une cheville en plus. Maintenant qu’il y pense, cette femme n’est plus marié à se type. Serais-ce ça faute? Sans doute pas. Sinon, il aurait eu de la visite chez lui. Revenons à notre petit mouton. Esteban espèrait ne pas avoir à rencontrer le petit monstre alors qu’il allait accepter l’offre de Panamee. En même temps, il était à blamé. Il l’avait bien cherché.
-Je dirais que je n’ai pas envie de pourrir ici. J’ai eu assez l’air d’un idiot pour devenir une attraction touristique l’espace d’un moment. Donc, le plan c’est que je roule?
Esteban se releva lentement tout en grimaçant. Pourquoi ne pas en rajouter un peu, tout simplement pour être plus crédible? Ça faisait un peu mal, mais il avait déjà reçu des coups de poings bien plus douloureux. C’était un dur métier qu’il avait là. Je ne parle pas de celui de plonger sous des bateaux et souhaiter qu’ils ne coulent pas pendant qu’il fait une soudure.
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| (#) Sujet: Re: Femme et chat, dans la maison ; homme et chien, hors de la maison. [Panamee] Mer 26 Aoû 2009 - 18:32 | |
| ESTEBAN « Esteban Carson, mec paumé qui s’écroule à cause d’un bout de gazon. enchanté. » Un fin sourire apparut alors sur la bouche de la jeune mère qui venait de se redresser de la plaie d'Esteban, figeant d'un air suspect la blessure saignante de ce dernier. Elle venait de trouver un nom sur le visage du garçon, au regard légèrement ténébreux et à l'allure quelque peu séducteur, et c'est avec plaisir qu'elle serra la main à son tour. Une certaine ironie dans sa phrase fit pivoter les pupilles de la femme sur le coup porté au genou, qui n'avait pas l'air de se réconforter par l'unique bien des anticorps. La pauvre jambe du blessé avait besoin de soins. Aux yeux de Panmee, il n'avait pas l'air de réellement être souffrant, qui plus est il lui souriait, ce qui prouvait déjà sa force à être plus supérieure qu'une cascade sur la pelouse. La femme annonça alors diverses propositions sur l'analyse d'une éventuelle guérison, et c'est avec le même humour qu'elle se jeta dans plusieurs solutions. La première qui lui semblait la plus efficace & la plus accessible vis à vis de l'homme qui s'était étalé devant elle pendant une microseconde, l'air béat. Elle avait attendu cinq bonnes minutes avant d'avoir la réponse d'Esteban, & le blanc s'était installé au milieu de la conversation avec le mot 'bébé'. Le sourire fabuleux et séducteur de l'homme s'était alors transformé en un vide absolu de dents alignées, la bouche fermée et presque cousue sur elle même pour éviter toute forme d'expression. L'opération se répétait à chaque moment où le phrasé et la connotation de 'bambin' s'ajoutait aux couches et aux biberons. Effectivement, elle avait 24ans. Jeune. Panamee resta les deux pieds enterrées dans la pelouse d'Apple Road à contempler celui qui hésitait péniblement à rejoindre la jeune femme qui lui tendait une main. Ce bras si fin est légérement bronzé était accompagné de cinq doigts aux phalanges ressorties par la maigreur de ces derniers, et les ongles allongés semblaient faire ressortir la beauté de sa silhouette. & comme pour rassurer ne serait ce qu'Esteban, elle lâcha paisiblement et en toute assurance quelques mots en un soufle. PANAMEE « il dort. » En un battement de sourcil, le garçon venait de recouvrir l'ex sourire qu'il avait fait disparaître, et avait redécouvert les yeux plissés et ténébreux d'Esteban. Elle attendit cependant l'acceptation de son invitation à le soigner, pour le mener jusqu'à sa demeure et sortir la trousse de secours dont elle en faisait l'inventaire à chaque fin de mois. Elle eut le temps d'apercevoir son autre voisine, Mme Japlin qui levait la main en signe de salut à sa camarade de quartier. La brune fit de même avec sa main non occupée et la secouant de gauche à droite, elle reposa ses pupilles sur son autre main située au dessus du garçon. Une envie soudaine de lui montrer qu'elle commençait à avoir une crampe dans le bras à le laisser suspendu sous son nez, il se décida enfin à entrouvrir les lèvres pour parler. ESTEBAN « je dirai que je n’ai pas envie de pourrir ici. j’ai eu assez l’air d’un idiot pour devenir une attraction touristique l’espace d’un moment. donc, le plan c’est que je roule ? » Elle hôcha la tête tout en l'aidant à se relever difficilement, là où elle entendit un grincement de douleur. Panamee fronça alors les sourcils et croyant être la cause de la grimace de l'homme, elle se mordilla les lèvres et fit la moue devant Esteban avant de continuer sa route jusqu'à chez elle. Arrivée à hauteur de ses escaliers où ils mirent plus de cinq minutes à monter quatre marches, elle le laissa sautiller jusqu'à la porte d'entrée, où elle se plaque d'elle même contre sa poignée en crispant le visage. PANAMEE « c'est le bordel. je veux dire il doit y avoir des acariens en dessous le canapé & sûrement deux ou trois croquettes à côté du bol. n'y faites pas attention, je vous en supplie. merci. » Panamee savait lorsqu'elle recevait des invités chez elle. Pas de mouches. Pas de poussière. Pas de vaisselle. Aujourd'hui, elle se sentait piégée par son propre sort : maniaque ? Quoiqu'il en soit, elle tenait fermement sa poignée de porte avec une espèce d'appréhension que l'on pouvait lire sur son visage « c'est sale ? ». |
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