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 3719 - I wish you a happy new year| Esteban

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3719 - I wish you a happy new year| Esteban Vide
Message(#) Sujet: 3719 - I wish you a happy new year| Esteban 3719 - I wish you a happy new year| Esteban EmptyMar 28 Déc 2010 - 12:24



FB - 24 décembre 2011,
Washington, chez Miss & Mister Ferdison



Les fêtes de fin d'année, on les attend toujours avec impatience. C'est bien souvent le seul moment de l'année où les familles se réunissent autour d'un grand repas, et s'échangent des petits présents. Cette année encore, Jovan n'avait guère envie de s'attabler autour d'une table en compagnie de dizaines de personnes dont il se fichait éperdument pour la plupart. Et si l'ouragan avait apporté quelque chose de positif, c'était bien pour cela; presque tout le monde avait eu des dommages importants dans leur maison, et n'avait guère envie de fêter la fin d'année. Il s'était donc dit que Noël serait tranquille: Laurence, Mamie et lui..
Ses espoirs furent anéantis lorsqu'un beau jour, Laurence lui annonça que Mamie passerait Noël en compagnie de Lucio, et que ses parents les invitaient à Washington. Ses parents.. Jovan ne les avait encore jamais vu en vrai, mais d'après ce qu'il avait compris, ils n'étaient guère commodes. Il ne s'était pas trompé. La mère de Laurence était peut-être la plus sympathique des deux. Mais son père.. c'était un tyran! Des beaux sourires quand Laurence était présente dans la même pièce, et des menaces quand elle n'y était pas. Plus d'une fois, Jovan crut que ses nerfs allaient lâcher, qu'il allait sans doute lui mettre un coup de poing, bien mérité. Mais l'idée d'une Laurence en colère -je vous rappelle qu'elle était en plus enceinte, et que les hormones lui jouaient des tours- l'en avait dissuadé.
C'était ainsi que le 24 décembre, une journée seulement après leurs arrivées, Jovan s'était retrouvé seul avec Daemon Ferdison. Le silence règnait dans la salle; ces deux hommes n'ayant rien en commun, aucune conversation n'était possible. « Vous savez, je suis au courant de tout. »Levant les yeux du magasine qu'il était en train de feuilleter, Jovan fronça les sourcils en regardant celui qui bientôt serait son beau-père. « de quoi vous parlez? » Daemon, assis, à deux mètres de lui ne se fit pas prier. « Vous vous foutez de ma fille! Tout ce qui vous importe, c'est son argent. » L'entraineur de tennis soupira légèrement, fatigué de devoir encore une fois s'expliquer à ce sujet. « vous vous trompez. J'aime Laurence, je l'aime. Vous pouvez comprendre ça non? Ou c'est trop dur pour vous?» En ayant déjà marre de la tournure que prenait cette conversation, Jovan se leva, préférant déjà quitter le salon. A peine fut-il arrivé à la porte que le père de Laurence rouvrit la bouche. « c'est ce que vous dîtes. Mais vous savez, je sais tout. » Jovan ne répondit rien, posant la main sur la poignet. « Je suis sûre que d'ici peu, quand vous aurez pas mal d'argent, vous quitterez ma fille. Vous retournerez à Boston, vous irez vivre avec le petit Justin, et cette femme! » Les paroles de son beau-père tiquèrent Jovan. Boston? Justin? Son coeur se mit à battre à la chamade. Si ce Daemon n'avait pas sa peau, son coeur s'en chargerait tout seul. Bien que ne connaissant pas de Justin, Jovan avait une petite idée de qui cela pouvait bien être. Justin.. « Je ne vois pas de qui vous parlez. » réussit-il à articuler. La conviction n'était peut-être pas au rendez-vous, mais il n'avait pas envie d'offrir ce bonheur à cet homme. « Croyez-moi, ce mariage n'aura pas lieu. Je doute que ma fille épouse un ex-taulard, jeune père, et qui sans doute cache encore beaucoup de secrets. » Daemon s'était levé, s'approchait de Jovan, s'arrêtant juste à ses côtés. « un jour, je connaitrais tout sur vous ». Une envie fulgurante se mit à hanter Jovan, son poing se serra, son bras se crispa, sa mâchoire se serra. Son cerveau lui disait d'y aller, de le frapper. Mais sa conscience le calmait. Il lâcha alors un « vous devriez changer d'informateur. Je ne sais pas qui vous renseigne, mais il est encore bien loin de la vérité. », un petit sourire en coin. Son insistement sur le mot 'loin' l'énerverait sans doute. Parce que oui, il avait envie de le provoquer un petit peu.







31 décembre 2011,
Maison de Charlize Lennon



Le cauchemar de Jovan s'était arrêté le jour où Laurence et lui avaient posé leurs fesses dans un avion, en direction de Miami, le 28 décembre dernier. Ces cinq jours à Washington furent sans doute les pires de la vie de Jovan. Même passer un an en prison lui semblait être plus agréable que passer cinq jours chez Daemon. Un jour, Laurence avait dit 'on ne mélange pas les serviettes et les torchons', elle avait eu raison. Parce qu'il n'avait pas fait de grandes études, parce qu'il avait passé quelques temps en prison, parce qu'il n'était qu'un serveur, et qu'un professeur de tennis, il n'avait rien à faire avec Laurence. Ses parents le lui avaient fait comprendre. Et le pire dans tout ça, c'est que Jovan savait que sa vie était passée au peigne fin. Daemon devait avoir payer un détective privé, ce n'était pas possible autrement. Il savait pour son fils, fils qui ne possède même pas le nom de Lennon, fils que Jovan n'avait apperçut qu'une fois, le 13 juin 2007, et fils dont il ignorait le prénom jusqu'à ce jour du 24 décembre 2011.
Aujourd'hui, c'était une autre fête qu'on préparait: celle de la nouvelle année. Jovan avait décidé de finir l'année 2010 en prenant son courage à deux mains, et en avouant à Laurence, ce qu'il n'avait encore jamais eu le courage de dire. Il devait lui parler de cet enfant dont il ignorait tout. Il le devait, car si ce n'était pas lui, ce serait son père, et là, la pilule serait dure à avaler pour la jeune femme. Jovan avait donc entrainé Laurence, à l'abri des regards indiscrets, vers une pièce à l'étage de la maison de Mamie. Mamie avait eu de la chance. Hormis quelques vitres casser, des tuiles envolées, une toute petite partie du toit arraché, une voiture foutue, sa maison et elle n'avaient subit aucun gros dégâts. Juste du matériel. C'est ainsi, dans cette pièce range-tout qu'il commença à parler à Laurence. La réaction fut à la hauteur de ses craintes. La jeune femme le prit très mal, la discussion fut violente, une porte s'ouvrit à la volée, une autre se claqua dans un grand bruit.
Jovan sortit de la pièce range-tout, et s'approcha de la porte de sa chambre. Laurence s'y était enfermée, sans doute énervée par ce qu'elle venait d'apprendre. Sa main droite poser sur la poignée, il tenta d'ouvrir. Rien à faire, elle avait fermé à clef. Jovan entendit au loin la sonnette; les invités devaient arriver, y compris ce cousin qu'il aimait tant.. Il poussa un soupir, et son poing gauche tapa contre la porte. Un coup. Deux coups. Puis deux autres coups plus rapprocher. « Allez Laurence, ouvre cette porte. Faut qu'on discute. » Il lâcha la poignée de la porte, et sa main frotta son visage, fatigué. Lui en voudrait-elle longtemps? Et pourquoi n'avait-il pas attendu le lendemain pour le lui annoncer? Ils allaient gâcher la fête. Des paroles s'élevèrent depuis le bas, et Jovan retenta une dernière fois. « Laurence! » d'un ton plus sérieux, un peu plus strict. La réponse de la jeune femme ne se fit pas tarder. Entre des sanglots, la voici qui se mit à hurler « Laisse moi tranquille! Je ne veux pas te voir!! »
Son sang ne fit qu'un tour. A cause de la fatigue accumulée ces derniers temps entre les travaux chez mamie, et ceux des courts de tennis, à cause de son énervement palpable depuis qu'ils s'étaient rendus à Washington, ses nerfs lâchèrent. Il n'en voulait pas à Laurence, loin de là. Il en voulait à son père, à ses hormones.. Et ce fut dans un gros murmure qu'il lâcha un « putain d'hormones » en tapant son poing sur le mur. La douleur qu'il ressentit aussitôt lui fit regretter ce geste. Mais tant pis. Les hommes, méfiez-vous quand votre copine est enceinte. N'oubliez pas vos préservatifs, ou vous le regretterez. Parce que même si vous êtes heureux d'être bientôt papa, quand elles sont enceintes, quand les hormones leur jouent des tours comme ceux-là, vous dégustez. Et pour rien.. sa réaction était excessive là. Il ne venait pas de lui dire qu'il menait une double vie comme Daemon l'avait insinué. Il venait de lui avouer que quelque part aux etats-Unis, à Boston précisément, vivait un garçon de 4-5 ans dont il avait été le géniteur, mais dont il ignorait tout. Secouant sa main, Jovan décida de la laisser bouder; elle reviendrait sûrement. Il tourna vers les escaliers, et commença à descendre les marches, seul. Le brouhaha des invités montaient; pour eux, ce soir, ce serait la fête. Descendant la dernière marche, il se retrouva rapidement nez-à-nez avec Carson. « Carson, tu ne peux pas savoir à quel point je suis heureux de te revoir. » ironisa-t-il. S'il y avait bien une chose que Jovan ne comprendrait jamais, c'était les lois de la nature. Comment son grand-père avait-il pu engendrer un petit-fils tel qu'Esteban Carson?
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3719 - I wish you a happy new year| Esteban Vide
Message(#) Sujet: Re: 3719 - I wish you a happy new year| Esteban 3719 - I wish you a happy new year| Esteban EmptyLun 3 Jan 2011 - 16:14

Quelques jours avant Noël…

« Je te le répétera pas deux fois Élodie, cette année tu passe le temps des fêtes dans ma famille. Je ne peux pas aller en Italie voir ta mère. » Esteban essaya pendant plusieurs minutes d’expliquer à sa fille que les choses ne pouvaient pas être similaires aux autres années où Élodie avait passé Noël dans une famille donc il ne connaissait rien. Mais il avait une certaine idée que ceux-ci ne devraient pas du tout l’apprécier. Après tout, on partait rarement favori quand on fuyait ses responsabilités paternelles. Il pouvait jurer qu’on le lui faisait très bien payer. Élodie était une enfant gâtée donc il n’arrivait jamais à satisfaire en craquant face à ses caprices. Il s’était de plus en plus attaché à elle, bien que quelque part il avait l’impression qu’elle ne voulait lier aucun lien avec lui. Il l’avait abandonné, avait-elle si souvent répétée. Et cette petite Carson avait toutes les raisons du monde de détester son père malgré tous les moindres efforts qu’il établissait. « Mais c’est pas ma famille! Je veux pas! » Répliqua Élodie alors qu’elle continuait d’argumenter en Italien sans s’en rendre compte. Merci à la mère, Esteban était incapable de communiquée avec elle lorsqu’elle s’énervait dans cette langue. Esteban soupira avant de s’approcher de la petite et de mettre ses mains sur ses épaules. Les yeux rivés dans ceux d’Élodie, il prit une grande respiration avant de dire : « Écoute je sais que tu détestes tout de cette maison, de moi… Mais Gabriella ne reviendra pas avant quelques temps. J’te demande simplement de venir rencontrer ta grand-mère. Pas d’être ton père. » Un lourd silence s’installa entre eux, jusqu’à ce qu’Élodie le rompre. « Je viens à la condition que tu m’achètes la robe rouge comme Julie! » Encore une fois, il compris qu’il ne pourrait rien obtenir d’Élodie hormis par la promesse de lui acheter de nouvelles choses. Il le savait. Elle le savait. Élodie gagnait à tous les coups.

31 janvier – Quelques heures avant le 29eme anniversaire d’Esteban

Stationnant sa voiture dans la rue, Esteban en profita pour jeter un dernier coup d’œil à sa fille qui semblait très radieuse avec la robe très dispendieuse qu’elle lui avait faite acheté pour cette occasion très particulière. Il savait qu’il devait arrêter de lui acheter des choses et de prendre les choses afin de jouer au rôle du père mais il avait déjà trop de mal à savoir comment s’y prendre pour faire des efforts. Il n’avait jamais fait beaucoup d’efforts dans d’autres choses que de plaire aux femmes et malheureusement sans personne pour l’aider il ne pouvait que faire des conneries. On aurait presque put croire que l’enfant n’était pas Élodie mais Esteban. Les portières s’ouvrirent et puis ils progressèrent dans l’entrée sans s’adresser la parole. Elle le détestait déjà en s’imaginant la soirée désagréable qu’elle aurait à subir alors que lui il transportait les derniers cadeaux de Noël qu’il n’avait pas remis à quelques cousins et cousines – préférant souhaiter de ne pas passer par un interrogatoire. C’était dans un effort inimaginable qu’il allait présenter officiellement à la famille de sa mère sa petite fille qu’il avait lâchement reniée. Rien qui avait dût surprendre les Carson, eux habitués à ses conneries depuis l’enfance. Levant le doigt, il enfonça la sonnette de la maison de Mamie Lennon puis patienta quelques secondes avant qu’ils ne soient accueilli par une petite foule impatients de rencontrer la petite Élodie. Mal à l’aise, Esteban bredouilla quelques mots avant d’être coupée par sa fille qui se présenta poliment la tête bien haute comme si elle était quelqu’un d’importante. Super, il avait l’impression d’avoir apporter une princesse qui allait lui faire payer le reste de ses jours ses choix. Pourtant, il avait manqué que 8 ans… c’était pas si grave non? Dans l’agitation, Esteban se retrouva sans s’en rendre compte avec une coupe de vin dans les mains, les cadeaux déposés par un oncle sous les sapins et sa petite fille qui disparaissait rapidement dans le salon avec les autres enfants. « Carson, tu ne peux pas savoir à quel point je suis heureux de te revoir. » Ce fut pourtant par tant de confusion qu’il se retourna agacé et surprit vers Jovan qui venait visiblement de l’entendre arrivé. Un autre moment où il allait devoir le supporter, et simplement voir sa gueule donnait envie à Esteban de faire des blagues morbides à propos de sa sœur défunte. Il fallait savoir que leur rivalité remontait à si longtemps – dès lorsqu’Esteban avait assommé Jovan avec une bouteille d’alcool pour se défendre. Le bon vieux temps. Un sourire mesquin s’afficha sur ses lèvres avant d’approcher son verre près de ses lèvres. « T’as finalement songé à la chirurgie plastique et tu t’es dis que je pourrais faire la moitié du travail? » Esteban rigola alors qu’il fit descendre le précieux alcool tout en ne détournant pas les yeux de Jovan. Il le connaissait suffisamment pour savoir qu’à tout moment il pouvait lui réserver une mauvaise surprise. « Alors, elle est où ta grosse baleine? » demanda-t-il en parlant de Laurence Ferdison qui aux dernières nouvelles portait l’enfant de son cousin.




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3719 - I wish you a happy new year| Esteban Vide
Message(#) Sujet: Re: 3719 - I wish you a happy new year| Esteban 3719 - I wish you a happy new year| Esteban EmptySam 15 Jan 2011 - 20:10


Esteban Carson et Jovan Lennon ne s'étaient jamais entendu. Du moins depuis qu'ils s'en souviennent. Il était bien loin le temps où, selon une source sûre (mamie Lennon) les deux jeunes garçons pouvaient passer du temps ensemble à jouer aux petites voitures, à la course. A dire vrai, le seul jeu qu'ils étaient encore capables de jouer ensemble, c'était celui de la bagarre. Le petit Jovan était un grand bagarreur dans la cour de l'école, et chez lui aussi. Face à son cousin de quelques années de plus que lui, il ne devait pas faire le poids à l'époque. Mais aujourd'hui, ça avait bien changé.
Pas un seul bonjour. Déjà l'amabilité avait fuit devant les deux jeunes gens. Ils se toisaient comme d'habitude. Un sourire de la part de Carson, et celui-ci ouvrit sa bouche, buvant un petit coup au passage. « T’as finalement songé à la chirurgie plastique et tu t’es dis que je pourrais faire la moitié du travail? » Le rire qui s'échappa de la gorge d'Esteban en disait long sur son sens de l'humour si peu développé. Les yeux rieurs, celui-ci but une gorgée. Jovan comprit aussitôt où il voulait en venir. A l'une de leur première rencontre, les deux jeunes gens, quelque peu alcoolisés, s'étaient lancé dans un jeu débile: celui de donner le plus de coups possibles, et d'en recevoir le moins. Jovan avait été quelque peu sonné après avoir reçu une bouteille d'alcool en plein sur son crâne. Une minuscule cicatrise de deux centimètres tout de même avait vu le jour dans le haut de son crâne. C'était seulement quand il sortait de chez le coiffeur qu'on la voyait, et Laurence avait un jour voulu savoir d'où elle venait; il s'était empressé de raconter une histoire stupide et incensée où il serait, à l'âge de 18 ans, tombé d'un skateboard. Pas une seule fois, il n'évoqua que c'était un souvenir laissé par son cousin.
En l'entendant rire de la sorte, Jovan répondit simplement « Non, je me suis dit qu'un jour ou l'autre tu referas le travail. » Un type s'approcha d'eux -qui était-ce?-, avec un grand sourire, et fourra dans les mains de Jovan un verre de vin. Il sentait que son cousin gardait un oeil sur lui, et pour tout dire, lui aussi continuer de le suivre du coin de l'oeil. « Alors, elle est où ta grosse baleine? »
Grosse baleine. En temps normal, Jovan aurait trouvé ça amusant. Mais quand ces mots sortaient de la bouche de Carson, tout de suite, ils perdaient leur humour. Jovan soupira légèrement, déjà énervé par l'attitude d'Esteban – la soirée allait être longue, très longue. «  Elle se repose à l'étage. » Petit mensonge, mais ses histoires compliquées n'interessaient en rien Esteban. S'il lui avouait que ses futurs beau-parents lui menaient la vie dure, et s'opposaient à ce mariage, s'il lui disait qu'il était déjà papa, Carson aurait de quoi rire toute la soirée, et sérieusement, il n'en avait pas envie. «  Dommage qu'elle ne soit pas là; si elle t'avait entendu, je ne te donnerais plus que deux minutes à vivre. » Jovan l'avait appris à ses dépens: les femmes enceintes détestaient entendre dire qu'elles étaient grosses.
Faisant quelques pas, Jovan s'approcha du salon. A l'embrassure de la porte, il s'arrêta. Portant son verre à sa bouche, le jeune homme avala une gorgée, tout en jetant un coup d'oeil aux personnes présentes. Il ne savait pas comment mamie avait fait pour persuader toutes ces personnes de sa famille de venir faire les fêtes chez elle. L'ouragan avait fait chuter le moral des gens, et tout ces gens présents ici en avaient souffert, et pourtant, ils étaient là aujourd'hui, à tenter d'oublier le temps d'une soirée leurs soucis. « Et toi, il paraît que t'es venu avec ta gamine? » Mamie avait été enchanté d'apprendre que la petite Elodie allait venir. Jovan lui n'avait pas pu s'empêcher que de plaindre la petite. Il appuya son épaule contre l'embrassure, et dit avec un petit sourire aimable. « je suppose que c'est la petite, avec la robe rouge qui joue avec Robyn. » Les deux gamines s'amusaient à regarder les décorations encore présentes, et semblaient être prise dans une grande conversation.
Jovan se retourna vers son cousin, et lui demanda alors. « t'es sûre que c'est ta fille? » Il semblait être le plus sérieux possible. Après tout, le doute était permis. La gamine avait huit ans à l'heure actuelle. Huit années où Esteban n'avait pas vu la mère. Et si d'ailleurs, la gamine n'était pas la sienne, et que Esteban se faisait passer pour un larbin? Après tout, Jovan ne connaissait pas la mère. Mais il connaissait le père; il était habitué à coucher avec les filles sans qu'il y ait de lendemain. Peut-être que la mère d'Elodie était pareille.
Si au premier abord, Jovan posait cette question, c'était plus par sympathie envers son cousin qu'autre chose -même si ça pouvait paraître bizarre-. Mais pour rendre cela plus amusant, Jovan rajouta, un petit sourire en coin. « Parce qu'elle semble être vraiment trop normale pour être ta fille. »
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Message(#) Sujet: Re: 3719 - I wish you a happy new year| Esteban 3719 - I wish you a happy new year| Esteban EmptyVen 21 Jan 2011 - 23:20

Depuis seulement deux ans, Esteban avait décidé de revoir la famille de sa mère qui ne pointait plus son nez dans les réunions familiales. Il n’avait jamais cherché à savoir pourquoi et il s’en portait beaucoup mieux sans l’apercevoir. Après tout, toute sa vie elle lui avait tout reproché jusqu’à lui déposer sur lui la faute que son mariage avait résulté à un divorce. De toute manière au final il s’en foutait, sa mère était quelque part à Chicago à s’occuper de son restaurant pendant que son père continuait d’observer ses idiots de pingouins coincés sur une banquise en antarctique. Combien il avait hâte que ses fichues créatures se ramassent sans banquises quand le réchauffement climatique aurait fait fondre tous les glaciers. C’est pourquoi il laissait tourner sa voiture inutilement simplement pour sentir qu’il avait une part de responsabilité dans le fait de gâcher la vie des pingouins. Esteban 1, Pingouin 1. Esteban guetta les moindres réactions de son cousin alors qu’il espérait se divertir un peu en le provocant. Malheureusement il eu l’impression que Jovan ne piquait pas, même quand il osa traiter sa copine de grosse baleine. Déçu il commença à chercher d’autres moyens et se connaissant – il savait qu’il trouverait rapidement. Il ne le mentionna pas, mais il n’avait pas de mal à croire que la baleine de Jovan aurait bien du mal à l’attraper s’il s’enfuyait. Il réprima un rire à l’image plutôt amusante de la dite Laurence étendue sur le dos en ne pouvant pas se relever… une baleine échouée, pour le temps des fêtes. Esteban fit quelque pas aux cotés de son cousin observateurs des autres invités installés au salon. « Et toi, il paraît que t'es venu avec ta gamine? » Il soupira avant de prolonger le silence en prenant une seconde gorgée de son verre de vin. « En quoi c’est intéressant? » Demanda-t-il alors qu’il avait l’impression qu’une fois encore on allait faire des commentaires sur sa manière d’élever sa fille. « Je suppose que c'est la petite, avec la robe rouge qui joue avec Robyn? » Il fronça les sourcils alors qu’il regardait Élodie qui était en grande conversation avec Robyn. Bien plus souriante qu’elle ne l’était chez lui. Une vision qui sembla l’affecter un peu plus qu’il ne l’aurait cru.

Perdu dans ses pensées, il sursauta alors que Jovan s’était tourné vers lui en lui posant la question fatidique. « T'es sûr que c'est ta fille? Parce qu’elle semble être vraiment trop normale pour être ta fille. » Il s’attendait à quoi en voyant Élodie? À une petite fille de 8 ans qui aurait sauté sur toutes les occasions pour tripoter les invités? Il était con ou quoi? Gabriella ne lui aurait jamais pourrit autant la vie si Élodie n’avait pas été de lui. Esteban avait supporté pendant plus de 8 ans la mère lui dire et lui redire combien elle aurait souhaité qu’il n’aille pas gagner la petite course. Que voulez-vous, Esteban réussissait un peu trop bien dans ce domaine. Légèrement froissé, Esteban serra davantage sa coupe avant de répliquer : « Et toi, t’es sure qu’il est de toi ton gamin? » Il afficha un sourire devant son cousin appréciant de moins en moins cette rencontre familiale. Peut-être qu’il aurait dût écouter sa fille quand elle lui disait combien elle n’avait pas envie de connaître sa famille à lui…parce qu’ils étaient soi-disant aussi idiots que lui. Il fallait remercier la mère pour lui avoir donné une opinion aussi glorieuse de son père. Esteban préférait que sa question refroidisse assez Jovan pour qu’il se la ferme et qu’il passe les 3 prochaines heures à répondre aux multiples questions que Charlize Lennon lui poserait à propos de la petite, de ce secret garder depuis des années et aussi à savoir ce qui advenait de la mère. Un interrogatoire qu’il aurait à tout prix évité si ce n’avait pas été des harcèlements téléphoniques régulier de celle-ci pour s’assurer qu’il se présenterait cette année.





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Message(#) Sujet: Re: 3719 - I wish you a happy new year| Esteban 3719 - I wish you a happy new year| Esteban EmptyDim 23 Jan 2011 - 17:15

Les commentaires d'Esteban Carson quand Jovan posait des questions en disaient long sur son aptitude à être père. « En quoi c'est intéressant? » Son cousin avait envie de le secouer, et de lui dire, qu'effectivement, c'était très intéressant. Quel être normal n'aimerait pas avouer haut et fort qu'il était papa? C'était -aux yeux de Lennon- la plus belle chose qui puisse arriver. Il était exité à l'idée de devenir d'ici quelques semaines un papa. De même qu'il était attristé dès qu'il pensait à ce petit bout de quelques années qui grandissait loin de lui. Alors oui, le fait que son cousin ait un enfant était intéressant. Mais apparemment, celui-ci n'en avait rien à faire.
A l'annonce de sa question, Jovan jeta un coup d'oeil rapide à son cousin. Il savait qu'il n'allait pas aimer cela. C'était sans doute la raison pour laquelle il ne s'était pas prié de lui faire la réflexion. Un peu d'humour voyons.. Et puis, quand mamie lui avait dit avec un grand sourire qu'Esteban était papa d'une gamine de huit ans, aussitôt Jovan se l'était imaginé. Elle ressemblait à son père, et, non pas qu'il se l'imaginait déjà en train de sauter sur tout le monde, mais Jovan l'imaginait parfaitement avec un QI de mollusque..Tel père, telle fille, non? Quelque peu vexé, son cousin répliqua bien rapidement: « Et toi, t’es sure qu’il est de toi ton gamin? » Un grand et bête sourire s'afficha sur son visage. Et ce fut Jovan, qui afficha aussitôt un sourire. Pour qui le prenait-il? Croyait-il sincèrement qu'il n'était pas capable de savoir que ce gosse était le sien? Jovan du retenir d'échapper un rictus, et répondit presqu'aussi rapidement. « Ma gamine. C'est une fille, Carson. » Il jeta un coup d'oeil aux invités, avant de répondre. « Bien sûre qu'elle est de moi. De qui veux-tu qu'elle soit? » Bien que Jovan aurait pu se demander qui pourrait supporter Laurence hormis lui, il eut quand même un léger doute. Et si son débile de cousin avait raison? Après tout, il s'était perdu de vue pendant deux mois. Deux mois sans qu'il ne l'ait touché. Deux mois où peut-être, quelqu'un avait fait quelque chose avec elle. Deux mois où peut-être le bébé avait pu être conçu. Mais bon, Laurence l'avait rassuré, quand elle lui avait annoncé sa grosses; Le bébé était bien de lui. Et ça ne l'étonnait pas; ses spermatozoides affichaient les meilleurs temps en course. Cette idée n'avait pas à germer dans sa tête. Son cousin n'avait pas à lui faire peur de la sorte. Que cette question ne trotte pas dans la tête de Jovan. Et pourtant...Dans quelques semaines, Jovan repensera à Esteban, se disant que pour une fois, il avait peut-être raison.. « Tu sais, je demandais juste ça parce qu'elle n'a pas l'air idiote. » Après tout, elle était intelligente. Elle était en intense discussion, et elle n'avait pas encore eu l'idée de tirer sur la nappe, attraper les cheveux de Robynn, ou bien chopper une bouteille de vin et l'exploser sur la tête de quelqu'un..
Sentant que ses paroles pouvaient vexer Esteban, Jovan se décala un tout petit peu. Etre à plus d'un mètre de son cher cousin semblait être la meilleure de toutes les solutions. Il n'avait pas envie de finir l'année 2011 et d'entamer 2012 sur une bagarre. Même si l'envie démentiel d'utiliser ses poings allait de plus en plus se faire envie. Deux gamins passèrent en courant entre eux deux, et Jovan ne put que les remercier en silence. « En tout cas, je te souhaite bien du courage. Tu connais assez cette famille pour savoir qu'ils vont te poser mille questions. Et crois-moi, la seule et unique question que je viens de te poser, et qu'apparemment tu n'as pas aimé, va être la première. » dit-il. Pour une fois -peut-être même la seule fois depuis qu'il l'avait rencontré en boite-, Jovan plaignait son cousin. Devoir affronter cette famille n'avait jamais été simple.
Jovan se déplaça un peu, le regard dans le vide, il repensait aux paroles d'Esteban. Si ça se trouve, ce bébé n'était pas le sien. Bien qu'il disait qu'il n'était pas vexé par ses paroles, il l'était. Esteban venait de faire planer un gros doute sur l'identité du futur enfant. Et si, c'était pas le sien? Cette possible probabilité ne devait pas être à éviter. Si cet enfant n'était pas de lui, il ne devait pas l'élever. Mais il ne s'imaginait pas poser la question à Laurence. « hey, chérie, dis voir, ce gosse, il est bien de moi? ». Pas sûre qu'elle apprécie..
Levant la tête, Jovan croisa le regard d'Esteban. Il le fuya aussitôt, de peur que celui-ci ne découvre le doute qui le rongeait. « On va bientôt passer à table je crois. » ce fut la seule chose qu'il fut capable de dire.
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Message(#) Sujet: Re: 3719 - I wish you a happy new year| Esteban 3719 - I wish you a happy new year| Esteban EmptySam 29 Jan 2011 - 17:44

Esteban n’ajouta rien alors que Jovan lui annonçait qu’ils allaient avoir une fille. Maintenant qu’il y pensait, Charlize avait du lui en glisser un mot alors qu’elle n’avait cesser de parler de chacun des membres de la famille avec tous les événements qui leurs étaient arrivés durant l’année. Des gens qu’il n’appréciait pas particulièrement et donc les prouesses ne l’intéressait pas. Pendant beaucoup d’années il avait pressentît à ne plus avoir de contact avec cette famille qu’il associait trop à sa mère. Claire. Sans doute, une des seules femmes qu’il détestait réellement. Après tout, elle s’était bien présenter à son mariage en souhaitant que tout tourne mal pour son fils. Elle avait été servie. Sympa la familia, n’est-ce pas? « Ma gamine. C'est une fille, Carson. » C’était à se demander si dans cette famille ils étaient entrain de refaire le monde en ayant que des filles. Peut-être qu’elles seraient moins connes qu’eux même. « Bien sûre qu'elle est de moi. De qui veux-tu qu'elle soit? » Un sourire en coin s’agrandissait alors que Jovan ne semblait pas avoir compris comment ça fonctionnait. « Je veux pas m’en venter, mais tu veux pas savoir à quel point les femmes sont aussi infidèles que leurs maris. Ne me dis pas que tu crois à toutes ses conneries, d’exclusivité? Non non, un jour ou l’autre elle voudra de la nouveauté. Puis il pourrait être de n’importe qui. Moi même je me la serais tapée ta Laurence. » Un rire s’échappa de ses lèvres devant les conneries évidentes qu’il était entrain de déblatérer à son cousin, pourtant très sérieux de ce qu’il avançait. Il y avait quelque part chez lui une liste qu’il avait dressée de ses conquêtes et beaucoup de noms auraient sans doute été à l’origine d’une vague de divorces dans la ville. De quoi faire parler de soi… S’il était le moindrement plus idiot qu’il ne l’était déjà, il aurait pu utiliser cette liste pour faire du chantage. Mais il préférait que les femmes le choisisse lui plutôt que leur mari. Rendre les mecs cocus, en voilà tout un loisir. Un silence plana entre eux alors que Jovan pensait à ce qu’il lui avait dit et qu’Esteban regardait malgré lui les deux petites filles jouer ensemble. Légèrement désorienté par le fait qu’elle n’avait pas la même attitude qu’à la maison, il sembla l’apprécier d’avantage. Après tout, il devait sans doute être le problème. « Tu sais, je demandais juste ça parce qu'elle n'a pas l'air idiote. » Il jeta un œil surpris à son cousin avant de ne pas savoir comment prendre le commentaire de celui-ci. Il était entrain de dire qu’était un con, c’est ça? « T’es entrain de dire que j’suis con peut-être? » Laissant planer le doute d’une éventuelle riposte de Jovan, Esteban dut se retenir pour ne pas dire sa manière de penser à Lennon alors qu’il était certain qu’à coup de poings ça aurait résolu une bonne quantité de choses. Il se serait défoulé puis il aurait appris à Jovan à ne pas dire des trucs pareil sur son compte. Oui il avait du mal avec la définition de quelques mots du dictionnaires, et encore plus avec les expressions, mais ça faisait pas de lui un con. Esteban fut tirer de ses pensées alors que deux gamins les bouscula tous les deux dans un jeu qui devait ressembler à qui attrape qui le premier, manquant de peu de lui faire renverser son verre au sol.

« En tout cas, je te souhaite bien du courage. Tu connais assez cette famille pour savoir qu'ils vont te poser mille questions. Et crois-moi, la seule et unique question que je viens de te poser, et qu'apparemment tu n'as pas aimé, va être la première. » « C’est pour elle que je suis venu, pas pour moi. Et Charlize m’a promit qu’on ne me ferait pas un interrogatoire. » Répliqua-t-il légèrement énervé. Il avait dût faire comprendre a Mammie Lennon qu’il avait pas du tout envie qu’on le questionne et que si des membres de la famille avaient des questions elle n’avait qu’à lui demander il jugerait s’il avait envie de répondre ou pas. Surtout qu’il n’avait pas envie qu’on lui demande pourquoi il était allez en prison, comment il en était sortit finalement… comment il était devenir propriétaire de casino et s’il appréciait, etc. Élodie n’était pas au courant qu’il avait fait de la prison et il considérait que c’était mieux ainsi. Quelque chose de moins à lui reprocher encore une fois même s’il avait été déclaré non coupable par la faute d’une erreur judicaire. « On va bientôt passer à table je crois. » Il porta rapidement ce qui restait à boire à ses lèvres avant de le caler. Même si Charlize lui avait promit, il y avait bien plus de chances que Jovan ai raison et que cette réunion familiale soit pénible. « Tu vas chercher ta baleine, ou tu préfères que je le fasses? Tu sais j’en ai vu d’autres. » Il faisait références aux différents animaux aquatiques qu’il avait rencontrer au cours de sa vie pendant ses plongées. Mais quelque chose lui disait que Jovan avait bien plus de préoccupations qu’il voulait le laisser paraître. Sa faute?






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Message(#) Sujet: Re: 3719 - I wish you a happy new year| Esteban 3719 - I wish you a happy new year| Esteban EmptyDim 6 Fév 2011 - 11:26

Quiconque rentrerait dans cette famille devait être subjugué par le bel esprit de famille qui y régnait. La preuve en est. L'un faisait douter l'autre. L'autre plongeait, et l'un remuait le couteau dans la plaie: « Je veux pas m’en venter, mais tu veux pas savoir à quel point les femmes sont aussi infidèles que leurs maris. Ne me dis pas que tu crois à toutes ses conneries, d’exclusivité? Non non, un jour ou l’autre elle voudra de la nouveauté. Puis il pourrait être de n’importe qui. Moi même je me la serais tapée ta Laurence. » En l'entendant, Jovan leva les yeux vers son cousin. Celui-ci préféra lui offrir un de ses rires dont il avait le secret. Ca l'amusait. Il faut dire qu'Esteban Carson avait une sacrée réputation à Ocean Grove. Il était presque le Dieu de l'infidélité. Quand Jovan entendait un de ses voisins déblatérer sur lui, jurant de lui faire la peau, criant au scandale parce que sa femme avait couché avec, et parce qu'ils divorçaient, Jovan évitait soigneusement de proclamer qu'ils avaient de l'ADN en commun.
Une chance au moins dans ce qu'il venait de dire: le conditionnel prouvait que Laurence et Esteban n'avaient pas couché ensemble.Une chance.. Sinon, Esteban allait prendre cher: des coups de poing pouvaient tellement partir vite.. « Je ne crois pas que tu sois son genre. » répondit-il simplement. Laurence avait surtout dû déjà vu apparaître plusieurs fois le nom d'Esteban dans les demandes de divorce. De quoi l'effrayer de tout les Esteban du monde entier.
Quand Jovan eut parler d'Elodie, Carson ne réagit pas de la plus belle des façons. « T’es entrain de dire que j’suis con peut-être? » Deux gamins passèrent devant eux. Jovan en fut heureux. Il ne répondit pas à cette question, sachant pertinemment que s'il répondait quoique ce soit, il risquait de se retrouver avec un oeil au beurre noir, voire plus. S'ils avaient bien un gêne en commun, c'était bien celui de l'impulsivité. Ce n'était pas pour rien que leur première rencontre s'était soldée par une bagarre.
Parlant de leur famille, Jovan lui annonça qu'ils allaient se donner à coeur joie de lui faire un interrogatoire. Esteban répondit aussitôt, passablement énervé. « C’est pour elle que je suis venu, pas pour moi. Et Charlize m’a promit qu’on ne me ferait pas un interrogatoire. » Jovan ne put s'empêcher de penser que même si mamie avait fait cette promesse, il connaissait bien ses autres cousins pour savoir qu'eux n'avaient rien promis, et qu'ils s'en donneraient à coeur joie. N'insistant pas, Jovan but une gorgée avant de dégretter qu'ils allaient passer à table. Esteban en rajouta une couche. « Tu vas chercher ta baleine, ou tu préfères que je le fasses? Tu sais j’en ai vu d’autres. » L'esprit occupé par le doute qu'avait semé Esteban dans sa tête, l'entraineur ne comprit pas la fin de sa phrase. Voulait-il dire qu'il avait déjà vu d'autres baleines? Entendait-il par là qu'il avait mis plusieurs femmes enceintes? Sûrement pas.. ou du moins, Jovan ne l'espérait pas. Vous imaginez une ville avec une dizaine de mini Carson? L'HOR-REUR.
Secouant la tête négativement, Jovan répondit « il faut qu'elle se repose » C'était bien mieux ainsi. Il n'allait pas lui avouer qu'ils s'étaient engueulés parce que Jovan avait eu un autre enfant. Ca aurait amusé Esteban; il l'aurait charié toute la journée.
Il s'avança alorsvers la table, et là, mamie prit la parole. « j'ai fait un plan de table, vous n'avez plus qu'à trouver votre nom. » Enchanté, Jovan vit là une façon de ne pas avoir son cousin dans les pattes. « Parfait, au moins, on ne sera pas l'un à côté de l'autre, c'est rassurant! » Il allait pouvoir profiter de ce repas, sans l'avoir à ses cotés. Il fit quelques pas, et arriva aussitôt sur sa place. Jetant un coup d'oeil aux noms à côté de lui, il apperçut le nom de Laurence à sa gauche. Tournant la tête à droite, il vit avec horreur le nom d'Esteban. Aussitôt, il leva la tête vers mamie, qui ne se fit pas prier pour lui lancer un grand sourire. Elle s'était donnée comme défi de les réconcilier apparemment.
Maugréant contre sa mamie, Jovan s'installa à sa place, ne jetant aucun regard à Carson. Il en était certain, le repas allait être long, très long.. Posant son verre sur sa table, il apperçut mamie à ses côtés. « Laurence ne vient pas? » Inlassablement, comme avec Esteban, Jovan répéta « elle se repose. » Il n'en ajouta rien de plus, un peu énervée par sa mamie de l'avoir installé à côté d'Esteban. Celle-ci vint se glisser entre eux deux, et ajouta, avec un de ses grands sourires « je vous ai mis l'un à côté de l'autre. Je me suis dit que vous pourriez faire connaissance. » tu parles.. Comme si mamie ne savait pas qu'ils se détestaient...
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Message(#) Sujet: Re: 3719 - I wish you a happy new year| Esteban 3719 - I wish you a happy new year| Esteban EmptyMer 16 Fév 2011 - 21:13

Maugréant contre sa famille, et plus particulièrement contre Charlize Lennon; Esteban tira la chaise avant de prendre place à la droite de Jovan sachant qu’il n’avait pas à faire une scène pour des caprices. Certes il avait du mal à supporter son cousin, mais il pouvait sans doute passer quelques minutes à ses cotés sans avoir envie de lui enfoncer la tête dans les pommes de terre. Et puis, c’était pendant plus de 15 ans qu’il n’avait jamais fait d’effort pour connaître ce coté de sa famille… il pouvait bien en faire quelques instants. « Papa, papa; regarde on m’a donner ça! » Sursautant alors que sa fille se jetait presque sur lui, Esteban eut un faible sourire devant le cadeau qu’Élodie venait de recevoir. Il ne posa pas de questions sur le pourquoi offrir un cadeau à cette gamine avant le repas, il y avait beaucoup de choses qu’il préférait ne pas comprendre dans sa famille. « C’est un beau… journal, vraiment. » approuva-t-il sous les yeux insistant de la petite fille qui venait de lui tendre un journal rose avec un cadenas pendouillant. Super, on venait de lui donner un second moyen pour se défouler. Loin d’être chaud à l’idée, il esquissa un faux sourire avant de relever la tête vers les oncles et tantes qui les regardaient. « Assis-toi ma belle, on vas manger. » Étrangement coopérative, Esteban jeta à peine un regard à Jovan convaincu qu’il avait dût voir leur échange. N’y avait-il pas de mal à ce qu’il n’aille pas envie que tout le monde le regarde alors qu’il était avec sa fille? Qu’on pense tout bas qu’il était un médiocre père? Par besoin qu’on le lui dise pour qu’il le sache. Soupirant alors qu’il se demanda ce qui lui était passé par la tête de ne pas écouter sa fille et de finalement rester chez eux afin de passer ce temps des fêtes devant la télé avec de la pizza et ce fichu clébard qui s’amusait à bouffer toutes ses chaussettes.

Le repas ne tarda pas à être servi, alors qu’ils laissaient le loisir à Charlize de tout préparer. C’était semble-t-il sont moment préféré, celui d’avoir autour d’elle toutes les personnes auquel elle tenait. Esteban devait avouer que c’était étrange d’autant plus que ce qui le liait à cette famille était une liaison que son grand-père avait avec sa grand-mère, cette grand mère qui n’était pas Charlize mais qui l’avait quand même accepter au sein de cette rencontre de famille. Lui qui n’Avait pas eu des nouvelles de sa mère depuis sa tentative ratée de mariage, ni de son père qui se perdait à observer les amours de sa vie : les pingouins… il se prélassait dans la maison de son père avec une gamine donc ils ne savaient rien de l’existence. Bonjour la famille soudée. Brouillant des idées noires alors qu’il ne se préoccupait pas tellement des conversations ici et là autour de lui, il sursauta en recevant un coup de pied de Jovan. Le foudroyant du regard, Esteban compris rapidement en sentant les regards sur lui qu’on lui avait posés une question et il ne l’avait pas entendus. Plissant les sourcils, il demanda à un oncle chauve de l’excuser et s’il pouvait répéter. Il en profita pour écraser bien comme il faut les orteils de Jovan en signe de riposte. Jovan l’avait cherché en commençant avec les coups. L’avantage pour Esteban c’était que sous la table, les coups pouvaient être bas dans la mesure où ils gardaient une apparence passive… comme si rien ne se passait. Après tout, il n’y a rien qui compte plus que les apparences. Après avoir brillamment éviter la question en répliquant rapidement et en profitant de la diversion de sa fille qui profita de l’occasion pour parler de comment ils faisaient à Noël quand elle habitait encore en Italie avec sa mère, Esteban se retourna vers Jovan en chuchotant. « Tu peux pas ramener ta baleine, comme ça on aura des chouettes discussions. Si tu veux j’vais la chercher et on lui demandera si elle a déjà penser à se taper ton voisin. Ou moi pourquoi pas. Au moins ça rendra ce souper moins emmerdant. »



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Message(#) Sujet: Re: 3719 - I wish you a happy new year| Esteban 3719 - I wish you a happy new year| Esteban EmptyVen 25 Mar 2011 - 22:26

Mamie rêvait de retrouver les deux cousins gamins qu'elle avait connu il y avait des années de cela. Elle misait tout pour que ces deux jeunes gens se retrouvent, que chacun des deux se parlent, boivent une coupe de champagne l'un à côté de l'autre. Et partager un repas, l'un à côté de l'autre, semblait être une excellente idée. Sauf pour les deux jeunes gens.
Jovan s'était déjà demandé comment, petit, il avait pu bien s'entendre avec Esteban. Il lui semblait que leur différence ne datait pas d'hier, mais d'il y a bien plus longtemps que cela, et que même jouer aux gendarmes et aux voleurs n'aurait pas été possible. Et pourtant si.. Les photos que mamie lui avait collé sous le nez un jour en étaient la preuve. On y voyait clairement deux gamins jouer au football ensemble, riant ensemble. Et le pire, c'est que physiquement l'autre gamin, c'était Esteban tout craché.

« Papa, papa; regarde on m’a donner ça! » Les yeux de Jo se posèrent sur la petite fille qui venait de rejoindre Esteban. Tenant en main un cadeau, la petite semblait particulièrement excitée, et heureuse. Elle tendit les bras, montrant un journal rose, avec un cadenas. « C’est un beau… journal, vraiment. » Esteban en personne. Les quelques milli secondes de silence entre le 'beau' et le 'journal' firent que Jovan se demanda si son cousin avait compris ce qu'était le cadeau. « Assis-toi ma belle, on vas manger. »
Il fit un petit sourire à la gamine, et la regarda s'asseoir, tenant fièrement son cadeau entre ses mains. Jovan trouvait le cadeau utile ; la petite écrirait dessus, et au moins, il y aurait quelque part une trace écrite de l'absurdité de son cousin. Même s'il devait avouer qu'Esteban serait sûrement un bon père.

Le repas commença enfin. Aucun des deux ne se parlèrent, chacun trouvant un compagnon pour parler, en face ou de l'autre côté de soi. Le repas ne fut pas si terrible, chacun faisant sa vie de son côté. Ils ne se parlèrent que lorsqu'un oncle posa une question, et que Jovan donna un coup de pied à Esteban quand celui-ci ne semblait pas l'entendre. Ce, après quoi, Esteban répliqua en écrasant correctement le pied de Jovan. Le professeur de tennis lui lança un regard noir, avant de reporter son attention sur les autres personnes à sa gauche. Les questions fusèrent: Où est ta future femme? Son ventre est bien rond? La grossesse se passe bien? Dans combien de temps devrait-elle accoucher? Et la pire de toutes les questions: pourquoi n'est-elle pas là? Encore fâché contre son futur beau-père, qui depuis le début ne l'aimait pas, Jovan ne répondit que simplement. Laurence ne se sentait pas bien, elle se reposait à l'étage. Un demi-mensonge. Puisqu'après tout, Laurence ne se sentait vraiment pas bien -même si la grossesse n'était pas la raison de son mal-être.
Après avoir assuré une énième fois que le bébé grandissait bien, Jovan entendit son adorable et charmant cousin lui chuchoter « Tu peux pas ramener ta baleine, comme ça on aura des chouettes discussions. Si tu veux j’vais la chercher et on lui demandera si elle a déjà penser à se taper ton voisin. Ou moi pourquoi pas. Au moins ça rendra ce souper moins emmerdant. » Evidemment. Son regard dur se posa sur celui qui lui servait de cousin. « Rassure-toi, elle a ce tout qu'il faut, elle n'ira pas voir ailleurs. » dit-il en passant sa main devant son torse. Sa main n'alla pas plus bas, mais c'était évident que c'était en bas, avec Willy, que Laurence avait tout ce dont elle avait besoin. Un petit sourire sur ses lèvres, il répliqua alors. « Je vais aller la chercher oui. Pas pour que tu lui poses toutes ces questions, mais plutôt parce que je rêve entendre de sa bouche que les Don Juan comme toi ne sont pas son genre. » Il se leva de sa chaise, et offrit un dernier sourire à ses oncles, cousins qui le regardaient. Il pivota, laissa passer la petite Carson qui s'amusait de nouveau avec une de ses cousines, et fila en direction de l'escalier pour rejoindre Laurence. Son coeur s'accéléra légèrement. Empli d'espoir qu'elle ne lui en voulait plus beaucoup, il cogna trois fois à la porte. « Laurence? » Un petit 'oui' le soulegea.



FIN
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