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 (1200) SORRY, I WAS A REAL BITCH.

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Message(#) Sujet: (1200) SORRY, I WAS A REAL BITCH. (1200) SORRY, I WAS A REAL BITCH. EmptyVen 31 Déc 2010 - 15:24


(1200) SORRY, I WAS A REAL BITCH. Tumblr_leaput3osc1qbmw3bo1_500

C'était cruel, mais ce n'était qu'un retour du karma.
Cassandre ne passerait pas de bonnes fêtes, pas cette année encore. Il y a un an, elle avait perdu sa mère dans la même période, aujourd'hui c'était l'un de ses secrets les plus lourds qui avait été révelé. Quelle grande surprise que c'est de se réveiller après un week end de noël bien festif et découvrir sur le web ou dans les magazines people une photo d'elle et de Billy en couverture. Elle avait d'abord qu'elle faisait un de ces mauvais cauchemars mais non, c'était bien la réalité et la bombe venait d'être lâchée. Ce qu'elle avait redouté depuis la fête d'halloween était finalement arrivé, à son grand désespoir. Elle s'était pourtant fait à l'idée qu'une chose pareille allait se dérouler mais même préparée, elle ne trouva pas la force de l'assumer.
Son téléphone n'arrêtait pas de sonner, elle n'avait aucune minute de répit. Elle ordonna à Zora de ne pas répondre, elle se fichait que cela puisse être l'un de ses amis. Au bout d'un moment, elle décida de débrancher le fixe et d'éteindre son portable. Une totale isolation, puisque elle ne sortait plus non plus. Des rapaces tournaient autour de sa demeure comme des affamés. Elle gardait pourtant la tête haute, c'était tout Cassandre mais elle était effrayée, elle avait énormément peur du regard des gens. Elle espérait même, pour une fois, qu'ils ne s'intéressent pas à elle et qu'elle ne soit pas le centre du monde. Ce genre de scoop attire toujours les regards malheureusement. Casey avait été vu au bras de nombreux hommes, elle avait presque la réputation d'une jeune femme qui n'aimait pas être seule, sans pour autant passer pour une trainée. Elle devait tout de même aussi préservée ses principes en tant que croyante. Mais cela ne semblait pas être problème et sa vie était bien plus simple ainsi, en jouant les hétéros. Elle aurait préféré prendre la décision de révélé sa vraie nature plutôt que des photos compromettantes, la montrant embrasser Billy, ne sortent dans la presse. C'était si humiliant, et elle pensait surtout à ce que sa petite-amie pouvait ressentir. Elle aurait voulu en parler avec elle, mais pour le moment, elle voulait seulement rester seule et silencieuse.
Rester à la maison toute une journée, sans rien faire n'était pas vraiment une bonne idée. Casey faisait les cents pas, s'empêcher de pleurer, buvait du thé comme une droguée de la caféine... en d'autre terme, elle pétait un plomb. Elle devait sortir, prendre l'air, voir quelqu'un. Sans prendre le temps d'y réfléchir et le risque de changer d'avis, elle attrapa sa veste et sortit de chez elle. La nuit était tombée, plus personne n'attendait tranquillement, c'était donc le moment parfait. Elle avait grand besoin de parler à sa meilleure amie, cela faisait un petit moment qu'elle n'avait pas réellement discuté avec elle, encore moins de son intérêt pour les femmes. Elle avait besoin de son soutien et de l'entendre dire qu'elle sera là pour elle quoiqu'il arrive. Elle était vulnérable, et en marchant d'un pas rapide en direction de la maison de Sloan, un vieux flash back lui revint en mémoire. Elle se rappela de cette nuit où elle avait beaucoup trop bu et avait rendu une petite visite surprise à son ancien tuteur. Elle espérait qu'il ne soit pas là. Mais pourquoi aller chez Sloan si elle voulait voir Goldie ? Depuis un certain temps, les deux jeunes gens vivaient sous le même toit pour des raisons dont ils auraient bien aimé se passer puisqu'ils ne s'appréciaient guère. Cassandre n'avait pas beaucoup suivit cette histoire, le sort de Sloan lui était totalement indifférente à présent. Tremblotante, elle secoua nerveusement ses mains et torturait ses doigts, elle était au bord de la crise de nerf, les larmes aux yeux. Elle ne voulait pas faire peur à son amie, elle prit donc une profonde inspiration pour se calmer. Une fois devant la porte, elle hésita un instant mais finit par toquer. Elle était parfaitement consciente qu'une fois qu'elle verrait Goldie, elle ne pourrait pas résister à l'envie de l'étreindre et de craquer. Elle gardait tant de choses pour elle qu'elle savait qu'elle était à deux doigts de tout laisser exploser d'une minute à l'autre. Seulement, elle se ravisa lorsque la porte s'ouvrit et qu'elle vit Sloan. Elle semblait surprise, même si c'était ridicule puisque c'était sa maison et qu'elle avait plus de chance de tomber sur lui que sur n'importe qui d'autre. Elle s'attendait à ce qu'il lui claque la porte au nez mais il ne fit rien, restant là à la regarder alors elle fit le premier pas. « Je... Salut... Est-ce que Goldie est là ? » Elle jeta quelques coups d'oeil au dessus de son épaule, apparemment il n'y avait aucun mouvement, il devait être seul. Cette option lui mina le moral en quelques secondes. Elle passa une main sur ses yeux, sa vision devenant désagréablement flou. Elle détestait se montrer dans cet état, mais face à Sloan, elle avait été bien pire. Il lui répondit enfin qu'elle était absente, elle avait dû partir pour un ou deux jours avec son fils. Elle baissa la tête, évidemment le seul moment où elle avait besoin de parler à sa meilleure amie, elle n'était pas là. Elle n'avait plus qu'à rentrer chez elle. « C'est pas grave... Passe une bonne soirée. » Aussi étonnant que cela puisse l'être de la part de Cassandre Ainsworth, elle se montra tout à fait adorable et en aucun cas méprisante comme elle pouvait l'être normalement. Après tout, elle n'avait aucune envie de rabaisser qui que ce soit alors qu'elle-même se retrouvait au plus bas.
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Message(#) Sujet: Re: (1200) SORRY, I WAS A REAL BITCH. (1200) SORRY, I WAS A REAL BITCH. EmptySam 8 Jan 2011 - 20:11

Sloan n'était clairement pas le genre de personne à ouvrir un magazine people ni à surfer sur les sites web dédiés aux potins mais il avait tout de même entendu parler du dernier scandale qui venait d'éclater à Ocean Grove. Dans un premier temps, il ne comprit pas du tout les raisons d'un tel engouement pour la liaison que partageait sa meilleure amie avec Cassandre Ainsworth mais il comprit rapidement que la carrière professionnelle de Casey ne tolérait que difficilement un tel secret. Elle s'était efforcée depuis le début à cacher leur amour et elle avait visiblement de bonnes raisons de le faire si on en croyait les critiques qui pleuvaient sur le couple depuis quelques jours mais d'un autre côté, Sloan ne pouvait s'empêcher de se dire qu'elle l'avait bien cherché. Si elle avait été honnête depuis le début, jamais tout ceci n'aurait eu lieu. Il n'était pas le mieux placer pour les révélations mais il avait toujours eu la conviction qu'une si grosse information ne devait pas être dissimulée. Il ne pensait pas cela par égard pour Cassandre ou pour sa carrière – cela faisait un bon moment qu'il se fichait royalement de ce qui pouvait lui arriver – mais bel et bien pour Billy. Il n'avait pas eu souvent l'occasion d'en parler avec elle mais il savait qu'elle souffrait de devoir vivre son idylle cachée de tous. Elle était une femme si franche et spontanée que l'australien se demandait régulièrement comment elle s'y prenait pour ne pas craquer.
Assit dans son canapé en cuir, le jeune homme profitait d'une des rares soirées qu'il pouvait avoir entièrement à lui. Depuis l'arrivée de Goldie et de leur fils sous son toit, ses journées et ses nuits n'étaient plus ce qu'elles étaient et c'était une lutte quotidienne que de devoir les supporter l'un comme l'autre. Surtout Goldie. Austin, le gosse, il pouvait l'intimider d'un regard glacial mais avec Goldie, c'était tout autre chose. Il était quasiment impossible de se débarrasser d'elle si elle n'en avait pas elle-même le désir. Si dans un premier temps Sloan avait choisit l'attaque pour la tenir au maximum à distance, aujourd'hui il avait choisi une autre tactique qui semblait plus efficace : celle de l'ignorer. La jeune femme n'était pas habituée à passer inaperçue et la patience à toute épreuve de Sloan finit par payer car elle se mettait de moins en moins à trainer dans ses pattes. Bien sûr, au départ, elle crisait chaque fois que Sloan ne lui répondait pas mais maintenant, c'était comme s'ils vivaient l'un comme l'autre avec un fantôme qui se manifestait parfois de manière inattendue. Ce jour là, Goldie avait en effet réussi à attirer l'attention de l'australien pour lui annoncer une bonne nouvelle : elle comptait amener Austin passer le week-end à NYC pour lui faire découvrir la ville. Elle n'invita pas Sloan, bien entendu et de toute manière, celui-ci n'y vit aucun inconvénient : il avait des copies en retard à corriger et il n'avait jamais réellement apprécié New-York. Mais évidemment, dès qu'elle claqua la porte d'entrée derrière eux, Sloan se précipita sur son portable pour téléphoner à Presley. Elle lui manquait terriblement mais il savait qu'elle détestait venir chez lui quand Goldie s'y trouvait et il ne pouvait pas lui en vouloir. Malheureusement, il tomba sur sa messagerie et se résigna à lui laisser un message : il voulait l'entendre, il voulait la voir, profiter de ces deux jours de liberté pour les passer entièrement avec elle. Déçu de ne pas avoir pu ne serait-ce que communiquer avec elle, il alla rejoindre son canapé, gardant l'idée en tête de réitérer son appel plus tard. S'y allongeant, il attrapa d'un bras peu motivé un dossier contenant les dictées de ses élèves et commença à les passer en revue. De toute évidence, il allait devoir tenir sa promesse faite à Goldie concernant ses corrections.
Au bout d'une heure, l'oreille de Sloan fut interpellée par la sonnette d'entrée et il se redressa immédiatement. Il n'attendait évidemment personne. A moins que … Presley aurait-elle fait le déplacement de sa propre initiative ? Plein d'espoir, il se leva d'un bond et se précipita vers l'entrée. D'un geste vif, il ouvrit la porte et son sourire se fana dès qu'il aperçut la tête blonde qui lui faisait face. Cassandre Ainsworth. Une main posée contre sa porte grande ouverte, il ne dit pourtant pas un mot et se contenta de l'observer, sourcils froncés, attendant visiblement qu'elle se mette à parler. Il était certain qu'elle allait le traiter de tous les noms une fois de plus et ce, pour n'importe quelle raison. Tous les prétextes étaient bons à ses yeux pour lui pourrir la vie. Mais quand elle prit la parole, ce fut pour dire tout autre chose et d'un ton qu'il n'avait pas entendu depuis très très longtemps. Comme frappé par un curieux flashback, Sloan perdit son air sévère et l'observa attentivement. Quelque chose clochait chez elle. Mais était-ce sincère ? Est-ce qu'il ne s'agissait pas une fois de plus d'une de ses ruses machiavéliques ? Méfiant, il fit non de la tête et faillit croire à une hallucination quand elle lui souhaita de passer une bonne soirée. Depuis quand lui souhaitait-elle quoique ce soit de positif ? Comprenant que quelque chose n'allait définitivement pas, ses instincts protecteurs et anxieux prirent le dessus et il se surprit lui-même lorsqu'il lui répondit. « Tu es sûre que ce n'est pas grave ? On peut appeler Goldie ensemble, si tu veux. J'dois avoir son numéro quelque part à côté de celui des urgences et de la police ... » L'idée ne l'enchantait vraiment pas mais il avait le sentiment qu'il serait trop risqué de laisser Cassandre repartir en étant si visiblement chamboulée. Il ne lui laissa pas réellement le choix de dire non puisqu'il ajouta d'une voix ayant perdu toute l'agressivité qu'il portait d'ordinaire à son égard mais ne pouvant s'empêcher de persister à garder un œil prudent sur elle. « Entre. » Il se décala alors et lui fit signe de passer. Il allait sans doute le regretter mais il savait qu'il le regretterait aussi s'il choisissait de la laisser partir dans cet état.


Dernière édition par Sloan Weisel le Ven 25 Fév 2011 - 23:33, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: (1200) SORRY, I WAS A REAL BITCH. (1200) SORRY, I WAS A REAL BITCH. EmptyDim 23 Jan 2011 - 23:00

Il n'avait aucune raison valable d'être agréable ou bienveillant envers elle. Elle s'était montrée monstrueuse, et avait même failli mettre en péril sa relation avec Presley. S'il y avait bien une personne qui devrait profiter du mal être de Cassandre, c'était bien Sloan. Mais était-il ainsi ? Casey était tant habituée à agir en étant poussé par une forme de vengeance, qu'elle pensait que si les rôles étaient inversés, ses « ennemis » feraient la même chose. Elle se retourna doucement, son coeur se serra alors que Sloan lui montra de l'intérêt. Il aurait très bien pu refermer la porte et continuer de faire ce qu'il faisait, mais non. Il lui proposa son aide en appelant Goldie, mais la jeune femme ne trouvait plus cela nécessaire de déranger sa meilleure amie, elle n'était même plus sûre d'avoir envie de parler de toute cette histoire. Il ne lui laissa pourtant guère le temps de refuser, qu'il l'invita à entrer chez lui. Elle était persuadée d'avoir mal entendu tant c'était improbable. Le comportement de Sloan lui échappait totalement, elle ne comprenait pas d'où cette gentillesse à son égard lui venait. Malgré tout, pour avoir passé quelques mois où tout semblait aller normalement entre eux, elle comprit qu'il n'avait pas envie de profiter de son moment de faiblesse pour lui faire regretter ses mauvaises actions. Casey sourit faiblement, soudainement très reconnaissante puis avança jusqu'à la porte et pénétra dans la maison. Cela faisait presque une éternité qu'elle n'avait pas mis les pieds ici. Comme en chemin, elle se remémora son dernier souvenir qui la reliait à cet endroit. « Je ne veux pas te déranger, j'étais juste venue parler de quelques... petites broutilles à Goldie et non envahir ton espace vital. » Elle le connaissait assez pour savoir qu'il devait être un minimum méfiant, et qui pourrait l'en blâmer ? Elle était certainement la cause de bien des soucis, que ce soit concernant Sloan ou d'autres personnes d'ailleurs. Elle s'était déjà trouvée mal, elle restait humaine quoiqu'en dise certaines personnes et oui, elle avait un coeur, mais les seules fois où elle avait la sensation de ne plus savoir à quoi s'accrocher remontaient à jour où elle avait appris que son père ne reviendrait plus jamais à la maison, et l'accident mortel de sa mère. Aux yeux d'une majorité de gens, ce qu'elle vivait actuellement n'était pas si grave, mais pour elle, c'était le cas. Elle s'était donnée tant de mal, pendant de si longues années à cacher ce qu'elle était pour ne pas être montrée du doigt, qu'à présent elle faisait la une de la presse people. Tous ses efforts n'avaient servie à rien maintenant que son secret était dévoilé et que sa réputation était ruinée. C'était de cette manière qu'elle voyait les choses, il était clair que son homosexualité ne serait pas accepté. Elle était convaincu que sa vie allait changer à cause de son choix d'orientation sexuelle. La vérité étant simplement qu'elle avait peur d'être rejetée. Rejetée comme son père l'avait fait, comme sa mère à une époque alors que leur relation ne se résumait qu'en un seul mot : compétition. Elle était tétanisée à l'idée que tout ce à quoi elle tenait, allait partir en fumée. Elle pourrait tout aussi bien nier, dire que ce n'est qu'un montage ou simplement une erreur mais faire cela, serait renier Billy... encore une fois. Elle ne pouvait clairement pas lui faire ça, elle comptait beaucoup plus que tout le reste, même si elle ne pouvait pas s'empêcher d'avoir peur du lendemain. Sortant de ses pensées toutes aussi embrouillées les unes que les autres, elle posa son regard triste et fatigué sur Sloan. Etait-il au courant ? Il savait déjà pour Billy et elle, mais savait-il la raison de son mal être ? Peut-être était-ce la raison de son geste, peut-être avait-il pitié d'elle, ce qu'elle n'espérait pas. Alors elle se lança, puisqu'il savait déjà tout de sa relation avec sa meilleure amie depuis un petit bout de temps, elle était moins hésitante quant à lui parler des photos. « Es-tu au courant ? » Elle jaugea sa réaction. « A propos des photos d'Halloween, où on me voit avec Billy en train de s'embrasser sur le lit des Morecci. Elles sont de partout, dans les magazines...le web... » Elle ne voyait pas Sloan lire ce genre de presse, mais les nouvelles allaient tellement vite à Ocean Grove, comme partout. Et s'il l'apprenait pour la première fois, elle était parfaitement consciente qu'il s'inquiéterait davantage pour Billy que pour elle, c'était logique.
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Message(#) Sujet: Re: (1200) SORRY, I WAS A REAL BITCH. (1200) SORRY, I WAS A REAL BITCH. EmptySam 26 Fév 2011 - 0:37

Sloan restait tendu et sur ses gardes. Il avait conscience d'avoir fait entrer le diable en personne dans sa maison et qu'une fois de plus, il allait au devant d'ennuis considérables mais cela avait été plus fort que lui : il n'avait pu se résigner à claquer sa porte au nez de Cassandre alors qu'elle semblait si visiblement vulnérable. Il ne la prenait pas en pitié, il avait juste le très désagréable sentiment de se reconnaître dans ses yeux paniqués, dans son attitude désorientée. Il avait traversé ça tellement de fois. Peut-être qu'aussi son rôle de pédagogue y jouait beaucoup … Abandonner quiconque n'était pas dans ses habitudes, même lorsqu'il s'agissait de la pire des garces et qu'elle méritait sans doute les causes qui la mettaient dans un tel état. Il ferma néanmoins la porte derrière lui, gardant un instant la main sur la poignée de la porte, comme hésitant, avant de la lâcher et de suivre la jeune femme. Il haussa un sourcil, sceptique, lorsqu'elle insista sur son désir de ne pas vouloir le déranger. Ça ne lui ressemblait pas et ça ne le rassurait pas non plus, loin de là. A vrai dire, il se faisait même de plus en plus de soucis pour elle. Il finit par la rejoindre et lui fit signe de s'introduire dans le salon, pièce qu'elle connaissait déjà et qui avait très peu changé depuis sa première visite qui (il en était sûr) restait marquée dans son esprit comme elle l'était dans le sien. « Mon espace vital est foutu depuis un bon moment. Je survivrai, fais comme chez toi. » Il la regarda prendre place avant de lui même s'asseoir sur le canapé faisant face au sien. De toute évidence, il n'était pas encore assez convaincu pour accepter une plus grande proximité et de toute manière, il était bien connu qu'il se portait mieux loin des gens qu'auprès d'eux. Un silence assez gênant s'installa alors entre eux. Ce n'était pas dans l'intention de mettre mal à l'aise la jeune femme, bien au contraire, mais il ne pouvait s'empêcher de la regarder avec curiosité, comme s'il essayait de comprendre sans avoir à lui demander ce qui pouvait bien susciter sa visite et surtout, sa désorientable politesse avec lui. C'est vrai qu'il n'était pas Goldie et qu'il était fort probable qu'elle ait besoin de parler d'un problème très personnel mais il ne pouvait s'empêcher de ressentir à son égard une inclination particulière qui rendait son visage plus bienveillant qu'agressif. Ce fut peut-être ça qui entraîna la nouvelle prise de parole de la jeune femme d'ailleurs, lui offrant par la même occasion les premiers éléments du puzzle. C'était donc ça. La révélation publique de son idylle avec Billy. Poussant un soupire, il laissa son dos tomber contre le dossier de son fauteuil mais ne quitta pas un instant Casey des yeux. Il se contentait d'observer la jeune femme sans dire le moindre mot. Ce n'était pas un regard jugeur qu'il portait sur elle, mais évaluateur. En tenace ami protecteur, il se faisait principalement, c'est vrai, du soucis pour Billy et il lui avait d'ailleurs clairement dit qu'il n'hésiterait pas à faire regretter chaudement Cassandre si elle lui faisait le moindre mal. Mais il devait se rendre à l'évidence : l'embarras et le trouble dans lesquels étaient plongés Casey allaient en sa faveur. Il n'était pas sûr qu'elle aima vraiment Billy, mais il voyait très bien qu'elle tenait à elle sans doute autant qu'elle tenait à son entreprise et son image, ce qui justifiait son dilemme. Finalement, il se redressa doucement et posa ses avant-bras sur ses genoux avant de briser le silence. « Billy m'a tenu au courant, oui. J'ai aussi vu les images après coup … » Il marqua une pause avant d'ajouter, le regard appuyé. « Ne me dis pas que tu regrettes cette soirée. » Son expression gardait la même franchise qu'il avait toujours eu à son égard. Comme à l'époque de leurs cours de soutien puis de musique, Sloan s'adressait à elle d'égal à égal, se fichant pas mal de sa notoriété. Peut-être était-elle venue chercher une oreille douce et complice auprès de Goldie mais elle allait finalement devoir combiner avec la simplicité et la loyauté de Sloan ce soir. « Casey, je sais que tu penses que cette situation est atroce mais sois sûre qu'elle le sera doublement si tu commets l'erreur de vouloir tout effacer. » Il n'ajouta rien de plus, le message était clairement passé : Casey risquait non seulement de perdre sa crédibilité si elle choisissait de nier la réalité de ses photos mais aussi Billy. Sans oublier que Sloan ne lui pardonnerait jamais une telle attitude envers sa meilleure amie.
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Message(#) Sujet: Re: (1200) SORRY, I WAS A REAL BITCH. (1200) SORRY, I WAS A REAL BITCH. EmptyDim 27 Fév 2011 - 15:49

Comme elle s'y attendait, il était déjà au courant. Elle baissa automatiquement le visage, posant ses yeux sur ses mains. Etait-ce un signe de honte ? Non, pas vraiment. Elle était un peu gênée par la situation, si elle avait dû tenir au courant certaines personnes de son penchant confirmé pour les femmes, elle aurait aimé que cela se passe autrement. Certes, Sloan était au courant depuis un petit moment pour Billy et elle, mais cela restait très dérageant de savoir que des photos comme celles-ci peuvent passer de mains en mains. La remarque de Sloan concernant un quelconque regrêt fit réagir Cassandre. Elle releva la tête, elle était presque étonnée qu'il puisse penser une chose pareil. Elle savait qu'il ne la portait pas dans son coeur, mais il n'était pas en droit de mettre en doute ses sentiments vis à vis de Billy. Il était à mille lieux de se douter tout ce que les jeunes femmes avaient traversées ensemble. « Bien sûr que non je ne regrette pas ! » répondit-elle simplement, un soupçon d'indignation dans sa voix. Évidemment que la situation était difficile, elle n'était pas encore prête à assumer mais elle n'avait plus d'autres choix que d'y faire face. Ce serait mentir si elle n'avait pas réfléchit à une solution autre que de confirmer ce que l'on pouvait voir sur les photos mais à quoi bon ? Les gens n'étaient pas stupides. Même après autant d'années à se savoir gay, elle avait peur du regard des autres. N'était-ce pas fou ? Cassandre Ainsworth se souciant de l'opinion des autres. Elle s'était donnée corps et âme à se construire une réputation, à se reconstruire une vie avec sa mère après le départ de son père qu'elle craignait que le moindre faux pas ne puisse tout lui faire perdre. Elle tenait à ses privilèges plus que tout mais elle aimait Billy encore plus. Elle avait juste besoin de courage, c'était ce qui lui manquait pour affronter les autres. « Ce n'est pas ce que je compte faire... » Elle avait bien saisi le message. Elle s'était bien sûr attendue à ce qu'il prenne son rôle de meilleur ami très au sérieux puisque le bien être de Billy était en jeu dans cette histoire aussi. « Contrairement à ce que tu peux t'imaginer, je pense aussi à elle. Je sais que tu aurais préféré qu'elle soit avec une autre personne que moi, inutile de se voiler la face à ce sujet. Mais je l'ai assez fait souffrir, je ne veux que son bien, tout comme toi. » La situation qui se jouait actuellement dans ce salon n'avait rien d'ordinaire, Cassandre ne serait jamais allée rendre visite à Sloan pour pleurer sur son épaule puisqu'elle cherchait Goldie avant tout en venant ici. Mais c'était sur lui qu'elle était tombé, et elle n'était pas en état de faire un quelconque effort pour garder ses états d'âme. Sloan avait besoin d'être rassuré concernant Billy et Casey, elle lui apporterait ce réconfort. Qu'on la croit ou non, si elle avait décidé de cacher leur relation c'était aussi pour éviter à Billy d'être gênée par les autres. Pourtant elle savait pertinemment que sa petite-amie était bien plus forte qu'elle et qu'elle supporterait les mauvaises langues et les regards de travers. Ce que Cassandre était incapable de faire pour le moment. « Je ne veux pas que mes erreurs l'affectent. Ça fait longtemps qu'elle ne tient plus à se cacher, j'aurais dû l'écouter mais je ne suis pas prête à assumer le jugement des autres... » Sa voix se mit à trembler mais se fit violence pour ne pas recommencer à paniquer et fondre en larmes. Elle n'avait pas envie d'afficher une image bien pathétique d'elle-même à Sloan. « Que ferais-tu à ma place ? » C'était comme s'ils étaient revenu plusieurs mois auparavant, lorsqu'il était son professeur et qu'elle se plaisait à lui demander conseil pour s'améliorer. A présent, elle avait besoin d'un tout autre conseil et elle espérait qu'il saurait mettre toute son amertume la concernant pour l'aider, car elle en avait grand besoin.
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