(#) Sujet: N°1593 ♦ Y a une fille qu'habite chez moi. Mer 19 Jan 2011 - 23:32
CLÉO & GOLDIE
Y a une fille qu'habite chez moi.
Assise dans son salon vide, sur le dernier carton qui lui restait, Cléo avait les yeux dans le vague. Elle pensait à tout et à rien en même temps. Elle pensait à son enfance, à quand tout avait dérapé. Elle pensait à son métier, à son fils qui lui manquait tant. Mais elle pensait également à ce qu'elle était en train de faire et au futur. Et elle ne savait pas si ce qui allait suivre était plus réjouissant. Oui et non. Tout était si complexe ces derniers temps. Elle soupira et plaça ses mains sur son visage, fermant les yeux quelques secondes, cherchant à faire le vide. Il fallait qu'elle cesse de se projeter trop loin à chaque fois. Car à chaque fois, elle essayait d'imaginer à quoi ressemblerait Enzo -son fils- et elle n'en avait pas la moindre idée et c'était une véritable torture. Parfois, elle avait presque l'impression d'oublier les détails de son visage, de ne plus se souvenir de toutes ses petites manies et expressions. Et à chaque fois, elle finissait au bord des larmes, en colère contre elle, contre eux, contre le monde entier. A chaque fois, une douleur assaillante la pliait en deux et lui rappelait ô combien elle avait tout foiré. Tout.
Elle finit par se bouger, ne supportant plus de rester là à se morfondre sur son propre sort. C'était insupportable. Elle essuya rapidement ses yeux et prit une grande inspiration. Ce n'était pas le moment de se laisser aller. Quelque chose de nouveau allait commencer pour elle. Elle n'allait plus être dépendante de sa grand-mère, ne plus vivre toute seule dans cette maison bien trop grande pour elle. Aujourd'hui, elle emménageait chez Goldie. Qui l'aurait cru ? Un léger sourire glissa sur ses lèvres alors qu'elle repensait à leur rencontre. Et dire qu'au départ elle n'avait été qu'une cliente... Voilà que maintenant, elles allaient vivre ensemble. Cléo avait imaginé bien des choses pour son avenir, mais jamais elle n'avait pensé à ça. Jamais elle n'avait imaginé se prendre d'affection pour un client -enfin une cliente ici- et encore moins de partager son quotidien avec. Mais surtout, jamais elle n'aurait imaginé frissonner ainsi au contact d'une peau féminine. Elle ne pouvait pas se voiler la face, il y avait bien longtemps maintenant qu'elle n'avait plus éprouver un tel plaisir. C'était complètement différent de tout ce qu'elle avait connu. Elle avait pourtant déjà eu au cours de sa.. "carrière" l'occasion de côtoyer des femmes. Mais aucune ne lui avait fait autant d'effet. Bien que les deux femmes ne soient pas ensemble, elles continuaient de partager des moments intimes. Et à chaque fois, perdue dans les yeux de sa partenaire, Cléo se sentait bien. Comme si elle revivait enfin. Elle n'aurait pas su expliquer toute ses émotions, c'était si intense. Tout ce qu'elle savait, c'est qu'elle adorait ressentir ça et que pour rien au monde elle ne s'en serait privée. Bien qu'elle n'est nullement l'envie que tout le quartier soit au courant de ce qui pouvait se passer derrière les épais rideaux des fenêtres de Goldie, elle ne pouvait s'empêcher d'éprouver une certaine fierté d'avoir partagé de tels moments avec une femme comme elle. Elle ne savait pas si vivre avec elle serait une bonne idée, ni où ça les conduirait. Mais Cléo avait envie de tenter, juste pour voir. Car en dehors de tout ça, elles s'entendaient également très bien. Certes elles avaient parfois quelques différents et les deux étaient dotées de forts caractères, mais pour le moment ça ne chamboulait pas leur entente. Et c'était tout ce qui comptait à présent. Avec Goldie, c'était un peu vivre au jour le jour et ça faisait un bien fou à Cléo de ne pas se projeter tout le temps.
Elle referma sa porte d'entrée et déposa les clés dans la boîte aux lettres, une agence immobilière allait venir les récupérer. Elle avait stocké une grande partie de ses affaires dans un garage que louait sa grand-mère. Il fallait dire que Goldie ne manquait absolument de rien niveau mobilier ou vaisselle... Elle roulait sur l'or, alors que Cléo était sur la paille. Mais cette différence sociale ne les dérangeait pas. En tout cas, c'était l'impression de Cléo. Claquant la portière de sa voiture après avoir installé son dernier carton dans le coffre elle prit le temps de se poser quelques minutes, fixant son regard sur sa maison. Enfin, ancienne maison à présent. Une nouvelle page se tournait et pour une fois, Cléo n'avait pas la sensation de faire la connerie de sa vie. Au contraire même. C'est finalement le cœur léger qu'elle démarra et quitta Apple Road pour regagner Lemon Street. Goldie venait tout juste de récupérer sa maison, car après l'ouragan celle-ci avait du subir de nombreux travaux de rénovation. Donc la maison était encore légèrement en bazar, mais vraiment légèrement. Disons que tout n'avait pas encore trouvé sa nouvelle place. Elle se gara devant chez elle et elle sentit une pointe de "jalousie" en apercevant la maison. Celle-ci était immense comparé à celle de Cléo. Et encore, ça n'avait même pas été la sienne, c'était celle de sa grand-mère. Si elle avait dû vivre de ses propres moyens, elle aurait dû retrouver un appartement miteux, un studio au papier-peint gondolant et au carrelage brisé. Comme avant. Elle se mordit la lèvre, ne voulant pas se remémorer cette période sombre de sa vie. Elle sortit de la voiture et récupéra son dernier carton avant de remonter l'allée qui menait à la porte d'entrée. Une fois devant, elle hésita entre sonner ou rentrer. Après tout, elle allait vivre ici, elle n'avait pas à sonner non ? Hésitante, elle finit par frapper à la porte malgré tout avant d'actionner la poignée. La porte n'était pas fermée à clé. Elle se glissa dans l'entrebâillement en lançant : « Goldie ? C'est moi. » Elle referma la porte derrière elle et déposa le carton par terre. Aussitôt, la jolie blonde apparut, s'approchant d'elle en souriant. Et là, tous les doutes et craintes de Cléo s'envolèrent. Lui rendant son sourire au centuple elle s'avança à son tour. Elle se montra quelque peu hésitante quant à sa façon de la saluer. Elle lui fit alors la bise, glissant doucement une de ses mains sur la taille de la jeune femme. Elle recula ensuite son visage du sien et déclara : « Ça y est, j'ai ramené le dernier carton. J'habite officiellement ici maintenant... » Tout s'était passé si vite qu'elle avait encore un peu de mal à réaliser la chose. Mais elle ne regrettait pas. Ses yeux s'aventurèrent sur le visage de son interlocutrice, insistant sans même s'en rendre compte sur ses lèvres généreuses. Elle cligna des yeux et retira sa main à contrecœur. Oui vraiment, elle se demandait ce qu'allait pouvoir donner la cohabitation.
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(#) Sujet: Re: N°1593 ♦ Y a une fille qu'habite chez moi. Jeu 20 Jan 2011 - 2:16
La meilleure nouvelle de ce début d’année pour Goldie Stewart était sans hésitation l’autorisation que les services sociaux lui avaient octroyé pour qu’elle puisse enfin vivre chez elle avec son fils. Elle pouvait enfin dire adieu à la triste maison de Sloan et retrouver son intérieur cosy qui lui avait tant manqué. Enfin elle ne se réveillerait plus tous les matins avec l’envie de plus en plus pesante de tuer son colocataire et elle pourrait de nouveau vivre. Habiter avec une autre personne avec laquelle vous ne vous entendez pas n’est pas une partie de plaisir, mais le pire pour dans toute cette histoire pour Goldie, c’était la sensation d’insécurité et de malaise qu’elle ressentait chaque fois qu’elle passait le seuil de cette fichue porte. Elle allait enfin en être débarrassée et c’était avec le plus grand soulagement enfoui au plus profond d’elle qu’elle claqua cette porte, son fils Austin à ses côtés, laissant derrière elle, des semaines de cauchemars. Les travaux de sa maison ne s’étaient pas trop éternisés, ils étaient terminés depuis des jours et sa charmante demeure n’attendant plus que ses habitants. Cela faisait trois jours que Goldie et sa charmante tête blonde avaient investi les lieux. Il fallut quelques temps à Austin pour qu’il prenne ses marques dans cette maison qui lui était inconnue, mais il commençait à s’habituer à cette demeure plus grande que celle de Sloan et d’une décoration toute autre. Il passait des heures dans sa nouvelle chambre à jouer avec les centaines de jouets que Goldie lui achetait chaque fois qu’elle faisait les magasins, à comprendre par-là, tous les jours. Elle lui avait racheté une toute nouvelle garde-robe et avait fait entièrement redécoré sa chambre, transformant l’une des chambres d’amis en une chambre parfaite pour un petit garçon de 5 ans. Dans le hall d’entrée trainait encore des cartons, mais cette fois, ce n’était ni ceux d’Austin, ni ceux de Goldie. Ils appartenaient à la toute nouvelle arrivante qui allait bientôt passer ses journées avec eux sous ce toit. La jeune blonde était dans la cuisine quand elle entendit quelqu’un frapper à la porte d’entrée et que la douce voix de Cléo se fit entendre. « Goldie ? C'est moi. » La jeune Stewart quitta la pièce dans laquelle elle se trouvait pour aller à la rencontre de celle qui allait désormais partager son quotidien.
♠ Flash-Back | 15 JANVIER
« Viens vivre chez moi ! J’ai une grande maison qui n’attend plus que toi. Tu feras des économies et comme ça on n’aura pas à vivre toutes seules chacunes de notre côté à ruminer le passé. Austin aura en quelque sorte deux mamans, bien que tu sois une bien meilleure mère que moi. Je sais qu’Enzo te manque et qu’Austin ne pourra jamais le remplacer, mais ça pourrait t’aider à avancer et à le récupérer encore plus vite. Et quand il vivra de nouveau avec toi, on sera une vraie petite famille au complet. » Goldie sourit et attendit la réponse de son amie. Si elle lui proposait d’emménager avec elle, c’était à la fois pour l’aider mais aussi pour permettre à la jeune mère blonde de pouvoir s’en sortir. Parce que même si c’était dur pour elle de l’admettre, lorsqu’elle vivait chez Sloan, il l’aidait beaucoup. Ils s’occupaient à tour de rôle du petit et jouer les mères célibataires effrayait beaucoup Goldie. Que Cléo vienne vivre chez elle leur rendrait service à toutes les deux. Les mains cachées sous la table, elle croisait les doigts en espérant que son amie accepte. Et hors des services qu’elles se rendraient l’une l’autre grâce à cette cohabitation, Goldie voulait qu’elle vive avec elle parce qu’elle en avait vraiment envie. En fait, elle ne pouvait pas expliquer cette connexion qui s’était produite entre elles lors de leur première rencontre. Elles étaient loin d’avoir un caractère similaire, mais ces deux fortes têtes s’étaient tout de suite plu. Tout avait commencé par un mal attendu alors que Goldie quittait le Soho’s et c’était perpétué par un lien étrange, solide et profond qui unissait les deux jeunes femmes. Cette nuit-là avait été particulière, mais ce n’était pas la première fois que Goldie Stewart se mettait à fricoter avec une personne du même sexe. Toutes les filles qu’elle connaissait et qui étaient passées par la case université s’étaient déjà amusées à embrasser une autre fille lors de soirée arrosée, pour exciter un garçon, lors d’un défi ou encore pour un tout autre tas de raisons. Goldie avait été plus loin avec sa colocatrice de l’époque, sous l’effet de la drogue et de l’alcool, elle avait couché avec elle. Bien sûr, elle n’avait jamais regretté cette aventure, elle avait même apprécié faire l’amour avec une femme, ça avait été une expérience différente de celles qu’elle vivait avec les hommes, cela avait été plus doux, plus délicat, plus lent, plus charnel et plus sexy.
Goldie apparut devant son amie, toute souriante, heureuse de l’accueillir enfin chez elle et savoir qu’elles allaient vivre ensemble. Elle rendit sa bise à Cléo et ferma les yeux lorsqu’elle sentit la douce odeur de vanille qui se dégageait des cheveux de la jeune femme. Oui, Goldie avait déjà eu son lot d’aventures avec des filles à la fac, mais ce qu’elle ressentait pour Cléo, ce n’était pas la même chose. Elle aimait les hommes, elle ne pourrait jamais sans passer, mais elle ne pouvait pas expliquer la sensation que lui faisait éprouver la main de Cléo sur sa hanche. Elle distinguait la différence entre l’amitié profonde qu’elle éprouvait à l’égard par exemple de Casey, mais elle n’arrivait pas à définir le lien qui l’unissait à Cléo. Avec elle, tout paraissait simple, elle n’avait pas à sortir les griffes, jouer les garces insatisfaites, les femmes fatales, celle qui se lasse tellement vite des choses que les hommes font tout pour que leurs vies soit en perpétuel changement pour éviter de perdre cette magnifique créature qu’ils peuvent arborer à leurs côtés. « Ça y est, j'ai ramené le dernier carton. J'habite officiellement ici maintenant... » Goldie se racla la gorge et reprit ses esprits, souriant de plus belle à celle qui lui faisait face. « Alors je peux officiellement l’annoncer, bienvenue dans ta nouvelle maison. Austin n’est pas là, il est allé passer du temps avec Sloan au port, il n’y que toi et moi. » Elle se mordit le coin inférieur gauche de la lèvre inférieure, se rendant soudain compte qu’elle réservait d’habitude ce coup aux hommes qu’elle draguait. Elle n’avait aucune idée où toute cette histoire allait les conduire, mais plus les évènements s’enchaînaient et plus la blonde aux cheveux bouclés et aux courbes de rêve se remettait en question. « Et si on montait ce dernier carton dans ta nouvelle chambre, après on boira un verre pour fêter cette nouvelle cohabitation qui promet d’être riche en rebondissements. » C’était peu de le dire, peu importe la tournure que les évènements allaient prendre, les situations cocasses, les moments de joies ou de tristesses, cette nouvelle cohabitation pourrait faire lieu d’une nouvelle série T.V. Elle laissa Cléo récupérer son carton et lui emboita le pas dans l’escalier qui les mènerait au premier étage, là où toutes les chambres et salles de bains se trouvaient.
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(#) Sujet: Re: N°1593 ♦ Y a une fille qu'habite chez moi. Ven 21 Jan 2011 - 11:32
CLÉO & GOLDIE
Y a une fille qu'habite chez moi.
♠ Flash-Back | 15 JANVIER
« Viens vivre chez moi ! J’ai une grande maison qui n’attend plus que toi. Tu feras des économies et comme ça on n’aura pas à vivre toutes seules chacune de notre côté à ruminer le passé. Austin aura en quelque sorte deux mamans, bien que tu sois une bien meilleure mère que moi. Je sais qu’Enzo te manque et qu’Austin ne pourra jamais le remplacer, mais ça pourrait t’aider à avancer et à le récupérer encore plus vite. Et quand il vivra de nouveau avec toi, on sera une vraie petite famille au complet. » Émue, Cléo en avait perdu ses mots sur le moment. C'était comme dans un rêve. Non, mieux qu'un rêve encore ! Le cœur battant, elle était restée silencieuse quelques instants, comme pour vérifier que tout ça était bien vrai. Elle n'allait plus dépendre de sa grand-mère. Goldie connaissait son véritable métier, elle n'aurait pas à lui mentir tous les jours et elle était consciente de ses maigres revenus. De plus, il était certain que de vivre dans une telle maison, avec une personne aux ressources sûres risquait d'être un énorme atout pour son dossier aux services sociaux. Elle avait porté sa main sur sa poitrine et avait lâché un mince soupire, comme une libération. Elle avait l'impression de retrouver espoir, que tout n'était finalement pas perdu. Qu'elle n'aurait pas besoin de risquer gros pour récupérer son Enzo. Et même, par dessus tout ça, vivre avec Goldie l'enchantait. Elle posa sur elle un regard reconnaissant et finit par s'approcher, la prenant doucement contre elle et resserrant délicatement ses bras autour de ses fines épaules. Elle murmura alors à son oreille : « Mon dieu, merci Goldie... Tu ne te rend pas compte de ce que tu viens de faire pour moi. » Cléo n'avait pas hésité une seule seconde. Et même si après réflexion tout ceci était peut-être un peu précipité, pour rien au monde elle n'aurait fait marche arrière. L'idée de ne plus être seule, d'entendre à nouveau un enfant rire la comblait. Et l'idée de voir Goldie au quotidien aussi. Ça l'enchantait peut-être un peu trop d'ailleurs. Mais à cet instant, plus rien n'avait d'importance. Elle se décala légèrement pour venir placer son visage face au sien. Un large sourire vint illuminer son visage, puis tout doucement elle vint sceller ses lèvres sur celles de son amie, le cœur léger.
Le trouble de son amie ne lui échappa pas. Elle esquissa un discret sourire, finalement amusée par la situation. Il était vrai que tout ceci n'était pas des plus communs, mais ça lui plaisait. Se réinstallant à une mince distance de sa nouvelle colocataire, Cléo posa sur Goldie un regard tendre, presque admiratif. Elle savait que Goldie était une de ces femmes fatales, au charisme à couper le souffle, disposant d'une assurance à rendre jalouse, et d'une féminité irrésistible, et d'ailleurs Cléo n'avait pas su lui résister. Mais pour elle, Goldie c'était bien plus que tout ça. C'était également une blonde pétillante, aux moues craquantes, à l'esprit vif, marrante, une femme surprenante, aux charmes multiples. Et malgré l'image qu'elle veuille laisser apparaître d'elle en règle générale, aux yeux de Cléo, Goldie était véritablement quelqu'un de bien, de généreux et d'attachant. Oui, très attachant même. Et la brune avait parfaitement conscience du fait que leur relation n'était pas claire. Et même si aujourd'hui elles étaient amies, ce n'était pas ça qui les avait liées l'une à l'autre au départ. Et ce lien qu'elles avaient créé dès le premier soir, dès la première nuit existait encore aujourd'hui. Mais il était impossible pour la jeune femme de mettre des mots dessus, de l'expliquer. C'était si trouble, si fort. Mais en tout cas ça les unissait bien plus qu'elle ne voulait le croire, et elle n'aurait pas su dire ce qu'il adviendrait de leur amitié si elles n'étaient plus reliées par ça également. Au fond, qu'importe, la question ne se posait pas. Elles étaient là toutes les deux et allaient vivre ensemble. Tout allait bien, c'était parfait et Cléo était heureuse. Elle était persuadée que la cohabitation se passerait bien, car malgré leur fort caractère respectif elles s'équilibraient sur de nombreux points. Cléo était bien plus calme et posée que Goldie. Celle-ci papillonnait de droite à gauche, libre et volage. Elle ne tenait jamais en place plus de cinq minutes. Alors que Cléo rêvait de se poser, avec un homme, avec son fils, de connaître ce qu'on appel le "train-train" quotidien. Et Goldie elle lui donnait de son courage et de sa force. A ses côtés elle retrouvait l'envie de se battre pour s'en sortir, de ne pas baisser les bras. Elle lui apportait également sa bonne humeur légendaire et lui rendait la vie plus légère. Oui vraiment, Cléo avait fait le bon choix.
« Alors je peux officiellement l’annoncer, bienvenue dans ta nouvelle maison. Austin n’est pas là, il est allé passer du temps avec Sloan au port, il n’y que toi et moi. » Cléo sourit à nouveau, dévoilant ses dents et arqua un sourcil, curieuse et amusée. Cette façon de dire les choses, ça ressemblait de très près à une proposition tout sauf catholique. Elle répondit d'une voix enjouée : « Merci. Oh, que toi et moi ? Très bien, nous serons plus tranquilles comme ça... Pour nous installer. » Elle lui lança un petit regard complice, cherchant à dédramatiser la situation et à s'amuser du sous-entendu que Goldie venait de faire, peut-être bien involontairement d'ailleurs. « Et si on montait ce dernier carton dans ta nouvelle chambre, après on boira un verre pour fêter cette nouvelle cohabitation qui promet d’être riche en rebondissements. » Cléo hocha la tête pour approuver sa proposition avec enthousiasme. Elle se baissa pour récupérer son carton et se dirigea vers les escaliers pour rejoindre l'étage. Cette maison était véritablement immense et Cléo avait encore du mal à comprendre pourquoi est-ce que Goldie avait besoin de tant d'espace juste pour elle et son fils. Mais ça, c'était très certainement parce qu'elles ne venaient pas du même milieu et que la brune n'avait jamais connu tout ça encore. En passant devant les plusieurs salle-de-bain elle ne pu retenir un petit rire et lâcha : « L'avantage, c'est qu'on ne sera jamais bloquée par l'autre comme ça. » Oui ça, c'était le moins que l'on puisse dire. Elle tourna sur la gauche, dans la chambre qui lui avait été attribué. Une chambre immense et très lumineuse donnant sur le jardin. La chambre était magnifique, décorée et meublée avec goût. Elle déposa son carton sur ceux qui s'y trouvait déjà, puis mit ses deux mains sur ses hanches, lâchant un soupire de satisfaction.
Elle se retourna vers Goldie et lui demanda : « C'est toi qui a décidé de la décoration pour chaque chambre ? C'est tellement beau... » Les yeux brillants, elle resta immobile quelques secondes seulement. Puis, l'esprit vide elle s'approcha de son amie, sentant les palpitations de son cœur s'accélérer. Incapable de se retenir plus longtemps, cédant à ses envies, elle combla la distance qui l'éloignait de la jolie blonde. Là, elle glissa doucement sa main droite sur sa joue et attira son visage vers le sien. Elle déposa un léger baiser sur ses lèvres et se détacha d'elle, souriante telle une gamine de 15 ans, inconsciente et insouciante de tout. Et c'était très bien comme ça.
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(#) Sujet: Re: N°1593 ♦ Y a une fille qu'habite chez moi. Lun 24 Jan 2011 - 1:38
« L'avantage, c'est qu'on ne sera jamais bloquée par l'autre comme ça. » Goldie sourit face à la remarque de Cléo. Elle n’avait jamais rien connu d’autres. Elle avait grandi dans une maison deux fois plus spacieuse et la moitié du temps, elle n’était habitée que par sa mère et elle. Goldie aurait pu choisir d’acheter une plus petite maison lorsqu’elle avait emménagé dans le quartier, surtout qu’à l’époque, elle vivait seule. Mais elle aimait les grands espaces, se sentir libre, elle avait horreur du confinement ; Paradoxalement, quand elle ne se sentait pas bien ou qu’elle devait prendre de grandes décisions, elle aimait s’enfermer dans la plus petite pièce de la maison, l’espace clos l’aidait à se concentrer et à recentrer ses pensées et idées. Cette remarque donna des idées à Goldie, des idées qui seraient loin d’être approuvées par l’Eglise parce que se sentir bloquée par Cléo ne la dérangerait pas le moins du monde. Prendre sa douche avec elle était une option ouverte à la réflexion. Elles pénétraient enfin dans la chambre que Goldie avait laissé à Cléo. Celle-ci était aussi grande et aussi bien agencée que celle de la maitresse des lieux. « C'est toi qui a décidé de la décoration pour chaque chambre ? C'est tellement beau... » Goldie pouvait se vanter d’avoir décidé de la décoration de chaque pièce de cette maison, mais elle se devait de partager ce mérite avec une décoratrice d’intérieur qui avait sût cerner chaque volonté de la belle blonde. Elle jeta un rapide coup d’œil à la pièce et se tourna vers Cléo. « Merci, mais je dois avouer que j’ai été légèrement aidée. Et puis, quand on vit dans une petite ville du Texas où la seule distraction c’est de refaire la décoration de sa maison tous les trois mois, on prend l’habitude de choisir les bons meubles et les bonnes couleurs. C’était le sport préféré de ma mère, je pense qu’à force de la voir faire, j’ai hérité ça d’elle. » Goldie aurait pu mentionner que s’envoyer en l’air avec le plombier ou le jardiner faisait aussi partie des passe-temps de sa mère, mais elle se tut au bon moment pour sentir les doigts de Cléo frôler sa peau. Elle prit une longue inspiration et plongea son regard dans celui qui faisait battre son cœur à la chamade dès l’instant même où elle s’était approchée d’elle. Mais ce ne fut rien en comparaison de qu’elle ressentit quand ses lèvres efflorèrent les douces lèvres de Cléo. Elle aimait la sensation que procurait ce contact, elle aurait voulu que ce baiser ne prenne jamais fin. Mais quand leurs deux visages se décollèrent, elle fut amusée par l’expression qu’arborait Cléo. Cette femme la faisait se sentir plus légère, une sensation d’allégresse l’envahissait chaque fois qu’elle posait les yeux sur ses courbes enchanteresses. Depuis leur rencontre, jamais Goldie n’avait regretté qu’un tel malentendu se mette en travers de son chemin. Si tous les malentendus pouvaient être aussi sexy et aguicheur que l’était Cléo, elle voulait bien les rencontrer. Prise d’une fougue qu’elle ne voulut pas maitriser, elle mit son bras droit autour de la taille de Cléo et l’attira vers elle. Elle prit le temps de contempler son visage, passant sa main dans la chevelure foncée de cette magnifique créature. Et sans crier gars, elle déposa un nouveau baiser sur ces deux magnifiques lèvres qui lui faisaient de l’œil depuis un moment. Elle prolongea leur baiser, ne voulant pas qu’il se termine ; Allant même jusqu’à jouer avec la langue quémandeuse de Cléo. Quand enfin leurs bouches se séparèrent, c’était au tour de la belle blonde fatale d’arborer cette expression digne d’une gamine qui embrasse pour la première fois le garçon dont elle est amoureuse depuis des années. Même si elle ne pouvait pas expliquer ce qui l’unissait à Cléo, même si elle ne pourrait jamais poser de mots sur leur relation, le simple fait de savoir qu’elle existait la comblait amplement. Elle décida qu’elle se poserait les bonnes questions au moment opportun, parce que pour l’instant, tout ce qu’elle voulait, c’était savourer le moment présent. « J’ai une idée, je vais chercher à boire et de quoi grignoter en bas et on aura qu’à rester ici. On pourra commencer à déballer tes affaires. Du moins, si on trouve le temps de le faire. » Elle lui lança un regard qui confirmait les sous-entendus de sa phrase, lui fit un clin d’œil et quitta la pièce sans perdre de temps. Elle descendit les escaliers et arrivée en bas, elle prit la direction de la cuisine. Elle attrapa la bouteille de champagne qu’elle avait réservé pour fêter dignement l’arrivée de Cléo sous ce toit et ouvrit son frigo, à la recherche d’une nourriture qui s’associerait à merveille avec le champagne. Tout ce qu’elle trouva ce fut un bol remplit de fraises. Elle hocha les épaules, le sortit du frigo, déposa la bouteille, les fraises et deux coupes de champagne sur un plateau et prit de nouveau le chemin de la chambre. Elle pénétra sur les lieux où l’attendait sagement Cléo qui sembla amusée par le contenu du plateau. Goldie le déposa sur le lit de Cléo, attrapa la bouteille de champagne entre les mains et fit sauter le bouchon. Elle se mit à rire quand elle remarqua que ce n’était pas vraiment une bonne idée puisque ce charmant liquide commença à lui filer entre les doigts, s’échappant de la bouteille. Heureusement Cléo arriva avec les deux coupes que Goldie put remplir. Quand elles furent toutes les deux pleines et que Goldie déposa la bouteille par terre, elle plongea son regard dans celui de son amie et leva sa coupe. « A nous et à cette nouvelle aventure. » Goldie porta à ses lèvres sa coupe et en but quelques gorgées, sans relâcher des yeux la belle brune qui lui faisait face. Elle se demandait si elle ressentait la même chose quelle ; Elle semblait ravie de passer du temps avec la belle blonde fougueuse, la frôler, l’embrasser, mais ce qu’elle se demandait, c’est si comme elle, tout cela était nouveau à ses yeux aussi. Si elle était aussi perdue qu’elle au sujet de leur relation. Si tout cela ne lui semblait pas déroutant. Mais elle oublia très vite le fil de ses pensées quand elle nota le sourire charmeur que lui lançait Cléo.
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(#) Sujet: Re: N°1593 ♦ Y a une fille qu'habite chez moi. Lun 24 Jan 2011 - 21:37
CLÉO & GOLDIE
Y a une fille qu'habite chez moi.
« Merci, mais je dois avouer que j’ai été légèrement aidée. Et puis, quand on vit dans une petite ville du Texas où la seule distraction c’est de refaire la décoration de sa maison tous les trois mois, on prend l’habitude de choisir les bons meubles et les bonnes couleurs. C’était le sport préféré de ma mère, je pense qu’à force de la voir faire, j’ai hérité ça d’elle. » Cléo lui offrit une petite moue, tentant vainement de sourire. A vrai dire, elle trouvait ça plutôt triste comme "sport". Il y avait tant à faire, alors passer sa vie dans une maison trop grande pour soi à refaire la décoration intérieure régulièrement devait être d'un ennui et d'une tristesse mortelle. Quoi que... Si la mère de Cléo avait été dans le même genre, elle serait toujours en vie aujourd'hui. Son regard s'égara quelques instants, la laissant songeuse. Et alors qu'elle reposait ses yeux dans ceux de Goldie, elle se rendit compte à quel point elle ne savait rien d'elle pratiquement. Et inversement. Cette cohabitation allait très certainement remédier à ce petit problème. C'était là qu'elle se rendait véritablement compte de ce qu'elles faisaient. Partager son quotidien avec quelqu'un n'était pas anodin. La personne allait découvrir un tas de choses sur notre vie, notre passé et notre caractère. Il fallait dire qu'il n'y avait pas meilleur moyen que de vivre avec quelqu'un pour voir toutes les facettes de son caractère. Mais Cléo restait néanmoins confiante. Elle n'était pas spécialement difficile à vivre et n'était pas non plus très exigeante vis-à-vis des autres. Et à moins que Goldie est carrément deux personnalités opposées, elles semblaient plutôt compatibles.
Mais Cléo chassa bien rapidement toutes ses pensées, bien trop obnubilée par sa colocataire. Elle s'était donc approchée doucement d'elle afin de l'embrasser, ne redoutant pas vraiment qu'elle l'a repousse. Ce n'était pas comme si elles avaient juste échangés par le passé un ou deux baisés rapides, sous le coup de l'impulsion sans en reparler par la suite. Non, ça n'avait rien de tout ça. C'était bien plus régulier, plus fort. Elles avaient toutes les deux parfaitement conscience de ce qu'il se passait -même si elles étaient incapable de l'expliquer- et elle ne s'en cachait pas. Cléo n'éprouvait aucune honte, aucune hésitation. Goldie lui plaisait, l'attirait, point. Elle ne cherchait pas plus loin. Et si elle ne voulait pas que ça se sache, c'était juste pour éviter d'attirer l'attention des gens sur elle. Avec son métier qu'elle conservait secret, il valait mieux pour elle qu'elle se fasse oublier. Même si elle se doutait que d'emménager chez elle n'était pas la meilleure solution pour ça. Tant pis, trop tard. Et c'était très bien comme ça. Goldie semblait tout autant qu'elle amusée par la situation. Et à peine eu-t-elle détacher ses lèvres des siennes que la jeune femme saisit Cléo par la taille avec volupté. Les courbes de leurs corps s'épousèrent avec douceur, alors que la brune avait le regard pétillant rien qu'à l'idée du baiser qui l'attendait. Et alors qu'elle sentait la main de sa partenaire se glisser dans ses cheveux, leur baiser s'intensifia. Cléo releva ses mains, posant la première sur la joue de Goldie et la seconde derrière sa nuque, maintenant son visage contre le sien. Appréciant sans s'en cacher cet échange, Cléo prolongea le moment avec délice.
Mais il était bien connu que toutes les bonnes choses avaient une fin. Les yeux toujours clos, elle s'accorda quelques secondes avant de les rouvrir tandis que leurs lèvres s'éloignaient. Offrant un sourire charmeur à la jolie blonde, elle fondit devant son expression si attendrissante. Elle retira alors sa main de sa taille et Cléo dû se retenir de ne pas la lui saisir pour la lui remettre à ce qu'elle estimait être "sa place". Chaque contact avec Goldie semblait lui mettre le cœur à l'envers et des papillons dans le ventre. Et elle adorait cette sensation si grisante, avec laquelle tous ses soucis s'envolaient pour ne laisser place qu'à une joie sincère. Brisant le doux silence qui régnait depuis quelques instants, Goldie prit la parole annonçant une suite des plus plaisantes : « J’ai une idée, je vais chercher à boire et de quoi grignoter en bas et on aura qu’à rester ici. On pourra commencer à déballer tes affaires. Du moins, si on trouve le temps de le faire. » Cléo se mit à rire face à l'allusion et au clin d'œil de son amie. Il était certain que si elles restaient ici, vu comme leur entrevue avait commencée, la suite risquait d'être des plus palpitantes. Elle se mordit la lèvre inférieure, ne pouvant contenir une certaine impatience et excitation. Elle prit le temps de souffler quelques secondes, se remettant les idées en place. La plupart de ses cartons se trouvaient déjà ici mais elle avait encore du mal à s'approprier la pièce. Elle n'arrivait pas à se dire qu'elle allait vivre ici vraiment. Pour elle, s'était comme passager. Comme si elle l'avait hébergé le temps que l'on remette sa maison en état. Mais non, elle allait bel et bien vivre là. Et ce n'était pas pour lui déplaire d'ailleurs. La pièce était bien ensoleillée et avec toutes ces émotions, Cléo commençait à avoir un peu chaud. Elle retira donc le petit gilet qu'elle portait, dénudant ses épaules halées pour révéler un simple débardeur bleu foncé. Elle fit quelques pas, s'approchant de la fenêtre en attendant que son amie ne revienne.
L'entendant passer le pas de la porte, elle fit demi tour. Et en apercevant le champagne et le bol de fraise, un immense sourire vint illuminer son visage, à la limite du rire. Elle lui lança un petit regard coquin, l'air de dire : est-ce bien raisonnable ? En tout cas, Cléo était charmée. Comment être autrement en même temps ? Du champagne, des fraises, un lit immense dans une immense maison et surtout... Une blonde renversante. Elle s'installa sur le lit à côté d'elle alors qu'elle ouvrait la bouteille. En voyant que le champagne s'échappait rapidement, elle saisit les deux coupes qu'elle présenta rapidement à la jeune femme pour qu'elle puisse les remplir. Quel sacrilège de gâcher du champagne ! Qui, au vu des moyens de Goldie devait être excellent. Une fois fait, elle tendit une coupe à son amie. Puis, elles levèrent leurs verres tandis que la blonde déclarait : « A nous et à cette nouvelle aventure. » Cloé hocha vivement la tête, aussi enchantée qu'elle face à cette perspective des plus agréables. Ne la lâchant pas non plus du regard, elle descendit la coupe de quelques légères gorgées. Puis, prenant une grande inspiration c'est à nouveau avec un sourire charmeur qu'elle dévora Goldie du regard. Puis, empoignant délicatement une fraise par l'extrémité elle allongea son bras en direction du visage de Goldie et déclara : « A toi l'honneur. » Elle se rapprocha d'elle, comblant l'espace qui les éloignait encore. Sans non plus se coller à elle, elles ne faisaient que se frôler au moindre mouvement. Elle présenta donc la fraise à ses lèvres, amusée du cliché de la scène. Et ça avait beau l'être, ça n'enlevait rien au côté agréable et sensuel. Si on lui avait dit un jour qu'elle se retrouverait dans une telle situation, elle aurait bien rit, n'y croyant pas une seconde. Et pourtant, c'était bien là. Et pour rien au monde elle ne voudrait qu'on lui retire ça. Elle abaissa sa main qui tenait la coupe de champagne jusqu'au niveau de la cuisse de Goldie. Là, elle laissa ses doigts parcourir sa jambe tout doucement et sur un espace restreint. Elle ne la lâchait pas du regard, n'ayant à présent plus aucun doute sur les perspectives de leur après-midi.
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(#) Sujet: Re: N°1593 ♦ Y a une fille qu'habite chez moi. Dim 20 Fév 2011 - 23:53
La créature blonde aux courbes affolantes ne quitta pas des yeux le fruit rouge que lui tendait Cléo. Elle pencha légèrement la tête à l’arrière et vint effleurer de ses lèvres pulpeuses ce qui allait très bientôt être le symbole d’un plaisir intense. Elle était tellement concentrée sur le fruit que lorsqu’elle sentit les doigts fins de son amante jouer sur la peau de sa cuisse, elle fût légèrement surprise avant de se laisser envahir par toute la portée du plaisir intense que lui procurait se simple geste. Elle se décida à planter ses dents blanches dans la pulpe juteuse et sucrées du fruit, plongeant son regard coquin dans celui de Cléo. Elle porta sa coupe de champagne à ses lèvres pour allier le goût sucré de la fraise et les petites bulles du liquide couleur or. Quand elle avala le tout, elle déposa sa coupe vide sur le plateau et attrapa un fruit dans le bol avant de s’approcher de la jeune femme qui lui faisait tant d’effet. Elle plongea son regard dans le sien et la distance entre les deux créatures se réduisait à mesure que Goldie se rapprochait dangereusement de la belle brune qui la narguait avec ses courbes affolantes. Ce rapprochement força Cléo à s’allonger sur le lit et Goldie se plaça au-dessus d’elle, lui souriant de plus belle et approchant le fruit en direction de la bouche de celle qui l’a faisait vibrer. Elle approcha ses lèvres de l’oreille de celle-ci et lui susurra ces mots. « Vivre dans le péché est d’autant plus excitant quand il s’agit d’assouvir ses pulsions en ta compagnie Cléo. » Cléo mordit dans le fruit que lui tendait Goldie qui vint récupérer du bout de ses lèvres le gout fruité laissé par le fruit juteux sur les lèvres de son amante. Dieu qu’elle aimait ça, jouer les provocatrices, faire monter de le désir chez l’autre, laisser durer un peu plus longtemps les préliminaires pour être sûre que l’excitation sera bien au rendez-vous. Elle passa sa main le long de la jambe de Cléo, mais tout ce qu’ai n’eut le plaisir de frôler du bout de ses doigts ce fut le tissu du jean qui recouvrait la délicieuse peau de la belle brune. Amusée, elle fixa Cléo dans les yeux et laissa ses mains se promener au bas de son ventre, cherchant le bouton de son jean. Quand elle mit la main dessus, elle prit à malin plaisir à l’ouvrir et à retourner d’occuper des lèvres quémandeuses de Cléo. Le fait qu’elle n’ait pas de réponses à toutes ses interrogations ne la dérangeait plus. La seule réponse qu’elle avait lui suffisait, elle savait qu’elle aimait passer du temps avec Cléo, qu’elles se complétaient et ce seul sentiment faisait taire toutes les autres interrogations qui restaient en suspend dans son esprit. Elle avait fait une croix sur les hommes, bien sûr, elle restait une croqueuse de mâles sexy et ténébreux mais elle s’était jurée de ne plus s’impliquer sentimentalement dans une quelconque relation, arrivant au résultat qu’elle s’en sortait très bien toute seule. La liaison qu’elle entretenait avec Cléo avait l’avantage d’être simple puisqu’elle se devait de rester secrète pour l’instant. Bien que la blonde fougueuse n’avait rien contre le fait que tout le monde soit au courant qu’elle prenait son pied avec la belle brune qui venait d’emménager avec elle, Cléo elle préférait qu’elles soient discrètes et qu’elle garde le secret sur leur relation. Le temps peut-être de pouvoir mettre un mot sur qui pourrait définir le statut des deux jeunes femmes ; Elles étaient colocataires, amies et par extension amantes. Deux jeunes femmes qui aimaient prendre du bon temps ensemble sans qu’aucune d’elles ne prenne le risque de mettre en danger son cœur comme cela aurait pu être le cas en s’engageant dans une relation. Une amitié améliorée qui aurait le don d’exciter tous les mâles vivant à Ocean Grove et qui chercheraient très certainement à les surprendre en pleine action si un jour leur liaison venait à être découverte. Et Goldie se demanda quel impact sur son capital séduction aurait cette découverte ; Est-ce que les hommes seraient encore plus attirés par elle ou bien la considéreraient ils comme une de ces jeunes femmes indécises et qui ne savait pas encore à quel saints se vouer. Et tandis que sa langue entrait en contact avec celle de Cléo et qu’elles échangeaient un de ces baisers langoureux et parfait, elle se mit à penser à la réaction qu’avait eu Esteban quand elle avait eu la maladresse de lui raconter ce qui se passait entre elle et celle qui partageait à présent son quotidien. D’accord Esteban n’était pas forcément le meilleur exemple, mais il était l’exemple typique de toute réaction qu’aurait un homme en imaginant la blonde et la brune au lit, il fantasmerait en les imaginant en pleine action et en allant même jusqu’à imaginer quelle tournure prendrait le scénario s’il allait jusqu’à les rejoindre. Elle décolla ses lèvres de celles de Cléo et les laissa terminer leur course le long du cou de Cléo, respirant la délicieuse odeur de vanille que dégageait la chevelure brune de son amante. De nouveau elle laissa ses doigts se promener sur les courbes avantageuses de Cléo, commençant par déboutonner le chemisier qu’elle portait, laissant découvrir à la vue de d’une Goldie demandeuse un soutient gorge noir en dentelle. Et sans qu’elle ne s’en rende compte, elle n’avait plus l’avantage, ce n’était plus elle qui menait la danse, chose qu’elle aimait tellement ; Cléo venait de la renverser sur le côté, se retrouvant par la même occasion en position de force. Goldie se laissa néanmoins faire, défiant du regard la belle brune.
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(#) Sujet: Re: N°1593 ♦ Y a une fille qu'habite chez moi. Jeu 3 Mar 2011 - 17:34
CLÉO & GOLDIE
Y a une fille qu'habite chez moi.
D'un œil amusé et séduit, elle regardait la belle blonde approcher doucement ses lèvres pulpeuses de la fraise qui ne semblait attendre qu'une chose : se faire croquer. Se mordillant légèrement la lèvre inférieure, Cléo ne lâchait plus des yeux la bouche de Goldie se sentant décoller sur un petit nuage juste à la vue de la belle en train de mordre dans le fruit. La brune retint son souffle, submergée par une excitation folle que son contact brûlant sur la cuisse de Goldie ne faisait qu'accroître. Un large sourire dessiné sur ses lèvres, le regard pétillant elle la regardait porter sa coupe de champagne à ses lèvres pour venir mélanger le goût pétillant de l'alcool au sucre du fruit. Sous le charme, Cléo abaissa légèrement la tête alors que son amie s'était à son tour emparée d'une fraise et se rapprochait d'elle de façon progressive et certaine. Les battements de son cœur s'accéléraient au fur et à mesure que la distance qui les séparait rétrécissait. Son regard toujours plongé dans le sien elle ne pouvait qu'apprécier le côté provoquant de Goldie. Elle l'avait toujours admirée pour ça. Pour sa façon de se moquer de tout, d'être juste soit et de repousser toutes les limites qu'on pouvait lui imposer. Elle se laissait vivre et tentait de profiter de chaque seconde un peu plus que la précédente. Cléo adorait cette façon de vivre et l'idée que la sulfureuse blonde vienne illuminer chacune de ses journées la comblait d'un plaisir violent. Elle finit par devoir basculer en arrière, repoussant le plateau sur le côté, alors que Goldie remontait le long de son corps, lui arrachant un long frisson. Elle avait toujours su faire durer le plaisir, intensifier les choses pour les rendre toujours plus exquises et inoubliables. La jeune femme se laissait faire alors que sa tête venait se poser sur un des oreillers. La main de Goldie s'approcha de ses lèvres, lui offrant le fruit. Doucement elle entrouvrit sa bouche et entoura la fraise de ses lèvres avant de la croquer. Son amante se pencha alors jusqu'à son oreille, venant lui susurrer d'un ton désinvolte et charmeur : « Vivre dans le péché est d’autant plus excitant quand il s’agit d’assouvir ses pulsions en ta compagnie Cléo. » Souriante, la brune vint déposer ses mains sur les hanches fines de la diablesse qui était perchée au-dessus d'elle et les remonta lentement, dans une infime caresse pleine de volupté. Goldie en profita elle pour venir cueillir ses lèvres et profiter des derniers embruns du fruit. Fermant doucement ses paupières, Cléo se sentit chavirer alors que ce baiser prenait une toute autre tournure que les précédents. Peut-être était-ce la position dans laquelle elles se trouvaient qui lui procurait cette sensation émoustillante.
La jeune femme sentit alors la main de son amie venir glisser le long de sa cuisse, remontant ensuite jusqu'au bouton de son jean. Elle y joignit sa deuxième main pour le défaire alors que Cléo se laissait faire avec plaisir, avide de se débarrasser des vêtements qui la coupait d'un contact plus intense et piquant encore avec la blonde. Mais Goldie s'arrêta là, s'amusant à faire durer les choses et Cléo ne s'y opposa pas. Il était tellement rare pour elle de prendre du plaisir à faire l'amour et surtout, de prendre le temps. Les gens défilaient, lui retirait ses vêtements, faisaient ce qu'ils avaient à faire et disparaissait après avoir déposer leurs billets. C'était frustrant, humiliant, fatiguant. Et Goldie elle, lui faisait redécouvrir les plaisirs de l'acte. Elle prenait le temps de la regarder, de partir à la découverte de son corps, se souciait de son plaisir. Et Cléo retrouvait la sensation d'être une femme, d'être belle et désirable et pas seulement parce que c'était son métier. Il y avait cette véritable impression de partager quelque chose qui aiguisait ses sens et donc sa capacité à ressentir les choses. Le moindre frôlement ou soupire devenait synonyme de plaisir à ses yeux. Glissant ses mains sous le tee-shirt de Goldie dans son dos, ses mains faisaient des allers et venues entre le haut et le bas, descendant toujours plus loin atteignant la frontière de la courbe de ses fesses. Sa compagne revint vers ses lèvres et Cléo ne se fit pas prier. Lui offrant un baiser des plus ardents et passionnés, exerçant une légère pression dans son dos, comme pour la maintenir près d'elle, pour être sûre qu'elle ne lui échappe pas en plein milieu de cet échange enflammé. Leurs lèvres finirent néanmoins par se détacher provoquant chez la brune une violente sensation de manque et un soupire de désir. Elle sentit néanmoins les lèvres de Goldie venir se perdre dans son cou et aussitôt, elle remonta ses mains pour les glisser dans ses cheveux blonds, fermant les yeux quelques instants pour augmenter l'intensité de ses baisers. Et sans plus attendre, se faisant avenante, Goldie s'attaqua au chemisier de Cléo le lui déboutonnant avec une assurance déconcertante. La brune redressa légèrement la tête, croisant alors le regard enjoué et coquin de sa partenaire. Elle lui rendit la pareille et se mordilla à nouveau les lèvres.
Mais Cléo changea la donne. Sans prévenir de quoi que ce soit, elle remit ses mains sur les hanches de Goldie et ainsi l'obliger à se renverser sur le côté, Cléo prenant alors l'avantage sur elle et s'asseyant délicatement à califourchon sur la belle. Elle finit de retirer son chemisier ouvert et le jeta par terre, se souciant bien peu de lui à présent. Elle dévorait la magnifique créature qu'était Goldie, ne se lassant pas d'admirer chacune de ses courbes avec envie. Avec une idée précise en tête, elle attrapa le bas du débardeur de Goldie et le remonta, l'incitant à lever les bras pour qu'elle puisse le lui retirer. Révélant alors un soutient-gorge digne de Goldie, épuré, sexy et d'une dentelle plus légère à des endroits jouant sur la transparence. Cléo soupira un instant, prenant le temps de regarder avec émerveillement. Pas la moindre once de perversité dans son regard. Non, elle regardait parce que c'était beau, parce que c'était Goldie, parce que c'était elles et que c'était bien. Se mouvant à nouveau, elle attrapa sa coupe qu'elle n'avait pas terminé et tout doucement vida un mince filet de champagne sur le ventre de Goldie. Partant de la naissance de son pantalon et remontant jusqu'à son soutient gorge. Elle déposa la coupe sur la table de chevet à côté et après un dernier regard, elle se pencha en avant posant ses lèvres sur le ventre de sa partenaire et remontant lentement, suivant les bulles frétillantes de la boisson alcoolisé, ses cheveux venant chatouiller son corps découvert. Sa peau était brûlante et son cœur battait à tout rompre. Elle n'interrompit pas pour autant ses baisers, remontant entre sa poitrine pour regagner son cou, sa joue, ses lèvres. Elle finit par reculer légèrement son visage et murmura : « Cette colocation ne pouvait pas mieux commencer je crois... » Elle s'attaqua ensuite à son tour au jean de Goldie, le défaisant avec soin, sans détourner son regard du sien. Elle adorait ce contact invisible qui la transportait complètement, comme une bouffée d'adrénaline qui libérait son corps de toute retenue. Il n'y avait plus que des sensations douces et agréables, le cœur léger, la tête vide. Plus de questions, plus de doutes, rien. Juste l'instant présent et la folie sensuelle qui les unissait sur ce lit. Elle se recula alors et fit doucement glisser son jean le long de ses fines jambes au galbe parfait. Et au fur et à mesure qu'elle retirait son jean, elle recouvrait progressivement ses cuisses jusqu'à sa cheville de baisers parfois fougueux, d'autres fois plus doux, comme des caresses en signe de promesse d'un plaisir toujours plus fort. Il n'y avait que Goldie pour lui faire ressentir tout ça.
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(#) Sujet: Re: N°1593 ♦ Y a une fille qu'habite chez moi. Dim 13 Mar 2011 - 23:17
La belle blonde sentit son corps se couvrir de frissons lorsque Cléo se mit à verser sa coupe de champagne, doucement le long de son ventre. Elle se mordit la lèvre, son rythme cardiaque s’emballait, les cheveux bruns de son amante sexy lui chatouillant la peau ; Mais ce qui l’a faisait frissonner, ce qui l’excitait, ce qui lui volait ces quelques petits gémissements tandis qu’elle fermait les yeux pour apprécier l’instant présent, c’était la langue de Cléo qui jouait avec sa libido. Ses doigts vinrent se glisser dans la chevelure brune de Cléo, jouant avec ses mèches, les enroulant autour de son doigt, alors qu’elle priait pour qu’elle n’en finisse jamais. Elle appréciait chaque mouvement de la langue chaude de Cléo, chacune des caresses que lui prodiguaient ses doigts, tout était parfait. « Cette colocation ne pouvait pas mieux commencer je crois... » Goldie déposa ses lèvres sur le cou de son amante, la couvrant de doux baisers. Elle revint à son oreille pour lui faire part de ce qu’elle pensait de cette colocation, cette brillante idée qu’elle avait eu et qu’apparemment, elle n’aurait jamais à regretter. « Tu m’excites Cléo, tes lèvres, tes courbes, ta langue, je ne m’imagine plus vivre sans elles. » Mais déjà Cléo s’était attelée à une nouvelle tâche, lui retirer ce bout de tissus qui l’empêchait de profiter de la peau chaude de la belle brune contre la sienne. Dans un regard coquin, ses yeux verts n’en perdaient pas une miette, savourant au passage chacun des baiser que la jeune femme laissait sur son passage. Les longues jambes musclés de la diabolique blonde étaient enfin libres et elle pouvait sentir le souffle chaud de Cléo sur sa peau, contact qui l’a fit frémir.
♠ Flash-Back | 2 DECEMBRE 2011
Cela faisait déjà plusieurs jours que la bonde plantureuse avait dans l’idée d’aller à la rencontre de cette belle brune qui trainait tous les soirs devant le Soho’s 1515. Jamais elle n’aurait imaginé que si celle-ci aimait autant passer son temps sur le trottoir d’en face, c’était parce qu’elle faisait tout simplement le trottoir. « Ça vous tente un verre ? » Goldie s’était enfin décidée à connaitre le fin mot de cette histoire, très loin de se douter de la tournure qu’allait prendre les choses. « Et si on allait plutôt dans un endroit plus tranquille ? Suit moi. » La belle blonde n’hésita pas et suivie cette étrangère jusque dans un hôtel dans lequel Goldie n’avait jamais mis les pieds. Et c’est là qu’elle comprit enfin que la jeune femme qu’elle avait devant elle était en fait une prostituée. Elle ne recula néanmoins pas, la curiosité l’emportant sur la sécurité, voulant faire plus ample connaissance avec cette mystérieuse jeune femme. Après avoir passé de longues heures à discuter, elles avaient fini par coucher ensemble, un art dans lequel chacune d’elles excellaient. Le lendemain, Goldie avait payé dix fois plus que le prix initial, couvrant les dépenses qu’auraient dû faire les autres clients mâles de la jeune femme si elle avait quitté la chambre d’hôtel au lieu d’y rester et de passer la nuit à ses côtés. Cette soirée, Goldie Stewart l’avait ressenti, n’était qu’un début, le début d’une longue histoire entre elle et cette fameuse Cléo. La vulnérabilité de la jeune femme et son histoire l’avait touché, chose difficile à croire quand on savait qu’il était dur de trouver un quelconque cœur dans la poitrine de la blonde. Elles s’étaient promis de rester en contact, chose facile puisqu’elles se croisaient à la sortie du Soho’s ; Quand Goldie partait retrouver son petit nid douillet tandis que cette pauvre Cléo allait encore rencontrer tout un tas de tordus pervers et mal dans leur peau. Parce que c’était comme ça qu’elle voyait les clients de Cléo, des mâles trop lâches qui préféraient se laisser guider par la facilité, celle de payer pour quelques minutes de bon temps.
Goldie avait laissé son esprit divaguer sous les caresses de sa belle, cette magnifique jeune femme qui ne méritait vraiment pas ce que la vie lui avait réservé. Quelques fois, elle avait en tête de proposer à Cléo de tout abandonner, de quitter ce métier ignoble et d’en trouver un autre. La belle blonde n’était pas de nature généreuse, mais pour Cléo elle ferait n’importe quoi, elle pourrait lui donner de l’argent, assez pour recommencer une nouvelle vie où son estime ne serait pas autant mis à mal, et elle l’aiderait à retrouver la garde de son fils. Cléo méritait une vie heureuse et aux côtés de cet être qu’elle aimait plus que tout. Goldie se rendait compte que la vie était tout aussi tordue quelle, voire même plus ; Alors qu’il était de renommé national que miss Stewart était la pire des garces manipulatrices, une jeune femme au passé trop lourd et douteux, celle qui avait abandonné son propre fils, la vie avait décidé de le lui rendre. Mais la situation ne se prêtait pas à de telles pensées, elle avait la chance de pouvoir admirer Cléo, la dévorer des yeux, l’embrasser et c’est ce qu’elle fit. Alors que la belle brune vint recueillir un énième baiser langoureux dont les deux jeunes femmes ne se lassaient pas, elle décida que c’était à son tour de perdre son jean. Cléo, toujours à califourchon au-dessus d’elle, l’a laissa faire ; Goldie fit glisser son pantalon le long de ses fesses, puis le long de ses cuisses et enfin elle arriva aux mollets. Cléo fini le travail, envoyant son jean rejoindre le débardeur et le bas de Goldie. Elles étaient maintenant à égalité et Goldie ne se priva pas pour savourer chacune des courbes de son amante, observant sa poitrine, ses fesses et cet ensemble de lingerie noir qui lui allait à ravir. Les choses sérieuses allaient commencer, pour le plus grand plaisir des deux amantes.
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(#) Sujet: Re: N°1593 ♦ Y a une fille qu'habite chez moi. Ven 18 Mar 2011 - 22:47
CLÉO & GOLDIE
Y a une fille qu'habite chez moi.
« Tu m’excites Cléo, tes lèvres, tes courbes, ta langue, je ne m’imagine plus vivre sans elles. » Cléo l'écoutait sans se lasser, alors que l'idée que la la belle blonde ne puisse plus se passer d'elle l'enchantait à un point qu'elle n'aurait encore jamais soupçonné. Elle profitait de la peau brûlante de son amante, respirant son odeur fruitée et souriant discrètement lorsque ses frissons venaient se heurter contre ses mains. Elle avait finit par abandonner son ventre pour s'attaquer à son pantalon et le lui retirer au plus vite, n'en pouvait plus d'être privée encore d'une partie de sa peau. Il lui en fallait plus, le spectacle -pourtant des plus magnifiques- que lui offrait Goldie à cet instant n'était plus suffisant. Et ses yeux se remirent à pétiller seulement lorsqu'elle put à nouveau admirer de nouvelles parties de son corps ainsi que le bas de son ensemble de lingerie, digne de Goldie. Il suffisait de la voir en sous-vêtement pour comprendre que Goldie était une femme de goût. Cléo adorait se répéter ça, car ça lui donnait un sentiment d'importance. Car si Goldie avait du goût et qu'elle avait "choisit" Cléo comme amante, comme colocataire cela voulait dire que la brune avait de la valeur pour au moins une personne, et pas n'importe laquelle. La seule qui ait beaucoup d'importance dans sa vie. Excepté Dylan, mais leur lien n'était pas vraiment comparable. Pas du tout même.
Le jean une fois retiré, Cléo remonta le long des jambes de sa partenaire pour venir se remettre à califourchon sur elle alors qu'elles s'échangeaient un regard brûlant, s'aidant mutuellement à garder ardente la flamme de leur plaisir. Goldie s'attaqua à son tour au jean de Cléo, visiblement impatiente elle aussi de se débarrasser de ce bout de tissu en trop. Certains prétendaient que dans ce genre de moment il serait tellement mieux de vivre sans vêtement. Mais Cléo n'était pas d'accord. Pour elle, retirer les vêtements étaient un passage important. C'était au même niveau que d'autres préliminaires. C'était du plaisir avant l'acte, c'était des caresses, un échange. Et pour rien au monde elle ne se serait privé de ça. Elle aimait tellement voir le corps de l'autre se découvrir progressivement, en même temps que le désir montait. Non vraiment, elle ne pourrait pas s'en passer. Certes c'était parfois plus rapide que d'autres, mais le plaisir était toujours là. Les mains de Goldie glissaient le long de ses fesses, de ses cuisses, dévoilant ses jambes au fur et à mesure. Et la brune adorait sentir le regard de son amante se poser sur elle, la désirant autant qu'elle. Ce fut elle qui se chargea de retirer la fin de son jean et l'envoya balader dans la pièce alors qu'il rejoignait déjà les vêtements jetés au sol auparavant. Cléo se mouva, redescendant de sur la plantureuse blonde. Elle s'assit sur le lit et attrapa la main de Goldie, l'incitant à se redresser et à venir s'assoir sur elle, face à elle. Les jambes de Goldie entourèrent sa taille alors que Cléo elle avait posé ses mains sur les reins de la jeune femme et les remonta jusqu'à son soutient-gorge qu'elle dégrafa d'un geste rapide et assuré, ne rencontrant pas la moindre difficulté. Elle fit glisser le bout de tissu le long de ses bras effleurant délicatement sa peau du bout de ses doigts. Le "vêtement" se perdit alors dans le lit, se faisant déjà oublier des deux femmes. La brune prit le temps de laisser son regard parcourir la poitrine à présent nue de Goldie, ne voulant rien précipiter. De son côté, la jolie blonde avait fait de même. Se retrouvant à nouveau à égalité, Cléo vint cueillir les lèvres de sa partenaire une énième fois, ne se lassant pas de ses baisers langoureux qui la faisait décoller à chaque fois qu'elle sentait sa langue s'entremêler à la sienne. Et puis, elles basculèrent à nouveau, Cléo toujours dans la position dominante. Elle abandonna ses lèvres pour s'abaisser au niveau de son bassin. Ses mains se débarrassèrent rapidement de l'unique tissu qui recouvrait encore Goldie. Et l'intensité du moment prit une toute autre allure.
PLUS TARD...
Allongée nue contre Goldie, Cléo jouait avec ses cheveux blonds, silencieuse. La belle venait encore de lui offrir un long moment d'un plaisir délicieux dont elle était rapidement devenue accroc. Impossible de s'en passer à présent, impossible de se passer de Goldie, tout simplement. Son autre main faisait des allées et venues sur le ventre chaud de la blonde. Ses paupières étaient closes et elle cherchait à retrouver un souffle plus calme et plus régulier après la tempête qu'elle venait de connaître. C'est le vibreur de son portable dans son jean qui l'a fit sursauter et la força à rouvrir les yeux. Elle râla discrètement mais ne bougea pas pour autant. Elle n'attendait pas de coup de fil en particulier, alors ça pourrait bien attendre. Elle soupira et jeta un coup d'œil au réveil qui trônait sur la table de chevet. Surprise, elle se redressa, abandonnant le ventre de Goldie pour venir s'appuyer sur le lit. « Déjà ?! » Décidément, le temps filait à toute allure lorsqu'on côtoyait la délicieuse femme qui se reposait encore dans ses bras. Elle souffla à son oreille avant de déposer un délicat baiser sur ses lèvres : « On devrait peut-être penser à commencer à se rhabiller et à ranger tout ça tu ne crois pas ? Vu l'heure, Austin ne devrait plus tarder... » Malheureusement. Elle aurait aimé passer le reste de la soirée ici, dans ce lit avec Goldie. Mais elles ne vivaient pas toutes seules et la présence du petit garçon les obligerait à faire attention à pas mal de choses. C'était juste une question d'habitude.
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(#) Sujet: Re: N°1593 ♦ Y a une fille qu'habite chez moi.
N°1593 ♦ Y a une fille qu'habite chez moi.
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