| | QUAND UNE ARACHNOLOGUE ET UNE ARACHNOPHOBE SE RENCONTRENT. | |
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InvitéInvité
| (#) Sujet: QUAND UNE ARACHNOLOGUE ET UNE ARACHNOPHOBE SE RENCONTRENT. Dim 12 Déc 2010 - 1:22 | |
| Monsieur Swinton avait loué une voiture cette semaine. Pendant l’Ouragan, la sienne avait été sérieusement endommagé et elle devait rester au garage encore quelque semaine avant qu’il ne puisse la récupérer. Ava en avait besoin pour se rendre en cours et vu que son père ne travaillait pas, il avait bien voulu la lui laisser étant donné que sa voiture à elle ne démarrait plus depuis une bonne semaine déjà, mais qu’elle ne trouvait pas le temps de s’occuper de ce petit détail qui lui pourrissait bien la vie. Ava disposait bien de deux heures avant que son cours ne débute mais elle voulait partir bien avant afin de se rendre à la bibliothèque de l’université pour y faire quelques recherches. Ava n’était pas une drogué de connaissance, elle était pire. Dans le genre acharné du travail, on pouvait difficilement trouver quelqu’un comme elle. Cela lui avait longtemps valu les railleries de ses petits camarades trop stupides pour comprendre quoi que se soit, si ce n’est qu’elle réussirait et pas eux ! Ava savait que leur jalousie finirait par les étouffer et les tuer, c’est pourquoi, elle n’y avait jamais fait attention. Ne dit-on pas que l’indifférence est le meilleur des mépris après tout ? En règle général, Ava n’avait jamais fais attention aux idiots qui se moquaient de ses connaissances et du fait de la voir toujours le nez fourré dans un gros bouquin durant les courtes pauses dont disposaient les étudiants entre certains cours. Enfin, il y avait quand même une personne qui arrivait toujours à la mettre dans tous ses états : Rhys Blythe. Ils avaient grandit en se détestant, en se faisant des coups bas, en se poussant mutuellement à bout ! C’était une sorte de tradition et s’il y avait bien une personne qui pouvait l’atteindre et provoquer en elle tout un tas de sombres sentiments en elle, il s’agissait bien de Rhys. Mais le jeune homme avait arrêté ses études l’an passé et si Ava se sentait plu à l’aise lorsqu’elle travailler à la pause de midi parce qu’il n’y avait personne pour l’importuner, elle devait tout de même avouer qu’il lui manquait un petit bruit de fond. Une voix lasse et rauque qui lui disait que travailler durant la pause déjeuner était un crime. Elle ne l’avouerait probablement pas, mais elle ne pouvait pas le nier en tout cas. Quoi qu’il en soit, Ava se rendrait en cours à l’université à l’avance aujourd’hui afin de peaufiner ses recherches concernant un travail préparatoire. Après s’être préparé à la hâte, Ava attrapa une pomme, les clefs et sortit rapidement de chez elle en criant un vague « A c’soir ». La voiture était garé là, juste devant ce qui leur servait de ‘garage’ avant l’Ouragan. Ava inspecta l’automobile au fur et à mesure qu’elle avançait et vraisemblablement, elle n’avait rien à dire, elle était plutôt jolie. Oui… Enfin, la pauvre n’était pas au bout de ses surprises. Lorsqu’elle voulu ouvrir la portiere, elle remarqua quelque chose d’assez gros sur le toit. Tellement gros que la jeune femme le voyait sans même le regardé. Ava qui sentait la chose tout près de son visage releva la tête et se mit à hurler lorsqu’elle se rendit compte de ce dont il s’agissait. Elle cria tellement fort que la moitié des voisins durent la maudire mais c’était le dernier de ses soucis. Elle fit trois pas en arrière de peur de la grosse, la monstrueuse, l’ignoble araignée saute sur elle. Bon sang, et dire qu’elle avait faillit ne pas la voir. Ava fixa la bête pour ne pas la perdre de vue. C’est déjà bien assez effrayant de voir une araignée, alors de le perdre de vue et de ne pas savoir ou elle est passé, ça l’est beaucoup plus. Ava craignait ses bêtes, pire encore, elle était arachnophobes. La jeune femme commença à se gratter de partout. Bizarrement, elle était persuadée d’avoir une autre araignée sur elle. Bien évidement, tout cela n’était que psychologique et elle le savait au fond, mais elle ne pouvait lutter contre cette phobie. Et puis sans rire, l’araignée était énorme ! Ava ne pouvait rien faire contre elle, elle avait décidément trop de pate, elle était trop velu et puis la jeune femme était trop effrayé. Elle s’énerva soudainement, toute seule « Aghrr, c’est bien ma veine !! Spiderman ne pouvait pas aller sur une autre voiture ?! Non, il a choisit la mienne !! Merde, merde, merde !! ». Spiderman pour la taille de l’araignée bien sur. Ava sentir jusque son crane lui démanger. Elle jeta son sac sur le sol et fit un pas en direction de la voiture. Vous vous doutez bien que c’est le seul pas qu’elle réussit à faire. Elle devrait absolument trouver quelqu’un pour venir à son secours si elle voulait se rendre en cour.
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| (#) Sujet: Re: QUAND UNE ARACHNOLOGUE ET UNE ARACHNOPHOBE SE RENCONTRENT. Mar 14 Déc 2010 - 23:28 | |
| Jamais Dolly n'avait connu une chose pareille. Même après sept années à vivre en Alaska, la jeune femme n'avait connu de vents aussi violents. Ce fut une terrible épreuve pour elle, naturellement mais elle devait s'estimer chanceuse : elle avait été amenée en sûreté juste à temps par un camion de secours et n'avait donc souffert d'aucune blessure physique, en revanche … c'était une toute autre affaire pour sa maison. Techniquement, sa demeure avait gardé son toit et ses murs, c'était déjà ça, mais le drame avait frappé ailleurs. Là où ça faisait le plus mal. Tout d'abord, ses vitres avaient volé en éclat et le vent s'était introduit chez elle, ruinant toute sa décoration et mettant tout sans dessus dessous mais ce qui l'angoissa le plus, c'était l'idée que sa maison soit aussi vulnérable, à la portée de tous les cambrioleurs ou curieux qui pouvaient aisément s'introduire par ses fenêtres béantes. Deuxio, et c'était là sa plus grande source de douleurs, sa petite cabane au fond du jardin avait été ravagée. Décimée, écrabouillée, réduite à un pauvre amas de bois. Ce n'était pas tant la structure qui intéressait Dolly mais son contenu : une centaine d'araignées de toutes tailles y été élevées. Certaines furent tuées mais d'autres s'étaient tout simplement évadées. L'arachnologue le savait, elle les avait compté. Une par une, aussi glauque que soit la tâche, elle avait vérifié quelles araignées avait péri et quelles araignées avaient retrouvé la liberté. Évidemment, du point de vue sentimental, la jeune femme qui avait beaucoup de mal avec les émotions était dans un premier temps restée très calme et silencieuse, son esprit logique et censé ayant tout de suite pris le contrôle : il n'y avait rien à faire maintenant que c'était fait et elle n'aurait certainement pas pu empêcher ce drame. Mais plus les jours passèrent, et plus elle ne pouvait s'empêcher de se sentir mal pour ses bestioles qu'elle cajolait quotidiennement et qu'elle avait appris à connaître à merveille. Parfois, elle se demandait ce qu'avait pu devenir les araignées qui s'étaient libérées mais elle n'avait aucun espoir qu'elle soit encore vivantes : seules à Miami, elles devaient être encore plus mal adaptées que leur maîtresse.
Une semaine après l'ouragan pourtant, le miracle se produisit. Comme tous les matins, la jeune femme s'était préparée pour un footing type « marche rapide totalement ridicule vue de l'extérieur » mais des plus efficaces. Elle faisait partie des rares habitants d'Ocean Grove à avoir repris l'exercice traditionnel du footing après la catastrophe qui avait frappé le quartier mais elle ne semblait même pas s'en rendre compte. Elle n'était pas douée pour comprendre les émotions d'autrui et le chagrin de ses voisins glissaient sur elle comme ses baskets sur le goudron. Ainsi, dans son jogging bleu turquoise, la jeune femme descendit la rue avec entrain jusqu'à tomber sur une silhouette inconnue mais de toute évidence en mauvaise posture si elle devait en croire son maintien crispé et ses poings serrés. Il y avait-il un agresseur dans le coin ? Suspecte, Dolly arrêta sa marche à quelques pas de la voiture et regarda autour d'elle mais ne vit aucune autre personne susceptible de mettre en danger cette jeune femme. Plissant les yeux, Dolly s'approcha donc de la demoiselle et s'apprêta à lui demander si tout allait bien avant de voir ce qui avait attiré son attention. Une Tegenaria agrestis ! Le cœur de Dolly fit un bond puissant dans sa poitrine mais sans doute pas aussi fort que le fit ses jambes lorsqu'elle sauta au devant de la demoiselle, la bousculant presque pour se poster face à l'araignée. Les joues en feu d'excitation, la jeune femme ne pouvait cependant pas toucher l'araignée à mains nues et elle se retourna alors vers la conductrice avec un sourire immense. Sans doute était-ce le plus beau jour de sa vie. « Par Einstein, vous êtes merveilleuse ! Comment l'avez-vous trouvée ? C'est formidable, je n'en reviens pas, j'étais persuadée qu'elle s'était faite emporter et qu'elle était en train de rôtir sur une autoroute mexicaine ... » Sautillant sur place, Dolly ne put contenir plus longtemps son excitation et elle osa serrer très fort dans ses bras sveltes le corps de la demoiselle qu'elle ne connaissait ni d'Adam, ni d'Eve. « Je vous remercie du fond du cœur ! Il ne me reste plus qu'elle, c'est incroyable ! » |
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| (#) Sujet: Re: QUAND UNE ARACHNOLOGUE ET UNE ARACHNOPHOBE SE RENCONTRENT. Jeu 23 Déc 2010 - 0:21 | |
| Ava allait rester devant cette voiture des heures et des heures si elle ne faisait pas quelque chose. En même temps, elle avait tellement peur de s’approcher ou de quitter l’araignée du regard pour aller chercher un peu d’aide, qu’elle était obligé de rester là, à la surveiller, en espérant qu’une coup de vent ou qu’un coup de chance fasse que la bestiole s’en aille loin. Ava n’avait jamais vu une telle araignée. De toute façon, ce genre de chose ne pouvait lui arriver qu’à elle. La jeune femme avait parfois l’impression d’avoir un ange gardien qui devait pas mal se foutre de sa gueule… Elle était hésitante à l’idée de s’approcher un peu plus. Elle voulait du plus profond de son cœur que la bête déguerpisse mais elle ne pouvait pas lui faire du mal. L’écraser aurait pourtant été une solution simple et efficace mais elle ne pouvait s’y résoudre et puis même, ça laisserait des tâches pas très jolies donc bon. Alors, elle soupira, en priant le ciel pour qu’on la sorte de cette situation. De toute façon, elle n’y arriverait pas seule et il était hors de question qu’elle ne touche l’araignée. Quitte à mourir elle préférait se faire dévorer par un lion ou un requin. Oui, c’est bien aussi un requin ! C’est vrai, cette araignée était peut être venimeuse après tout ?! Ava avait vu tellement de documentaires sur les bestioles qu’elle préférait ne pas tenter le diable et… attendre. Cela faisait bien un quart d’heure qu’elle attendait lorsqu’elle remarqua, du coin de l’œil, qu’une personne se dirigeait vers elle. Elle n’osa même pas la regarder. Elle était persuadé que si elle lâchait l’araignée du regard ne serrait-ce qu’une seconde, la perfide se jetterai sur elle. Paranoïa vous dites ? Tellement ! Avant même qu’Ava n’ait pu comprendre quoi que se soit, la femme qui se dirigeait vers elle la fit reculer de quelque pas afin de se mettre devant l’araignée. Ava sentit un frisson la parcourir et elle ne put que grimacer lorsque l’inconnue se mit à parler. « Par Einstein, vous êtes merveilleuse ! Comment l'avez-vous trouvée ? C'est formidable, je n'en reviens pas, j'étais persuadée qu'elle s'était faite emporter et qu'elle était en train de rôtir sur une autoroute mexicaine ... ». Partagée entre le choc et le dégout, elle fronça les sourcils, pas vraiment certaine d’avoir bien comprit les propos de cette femme. Mais elle en rajouta une couche en la serrant en plus de ça, dans ses bras « Je vous remercie du fond du cœur ! Il ne me reste plus qu'elle, c'est incroyable ! ». Ava ressentait vraiment la joie dans la voix de son interlocutrice mais pour elle, tout cela ne pouvait pas être possible. Elle secoua doucement la tête pour essayer d’effacer toute ses choses de sa mémoire, façon ardoise magique mais elle n’y parvint pas. « Comment je l’ai trouvée ? Ah mais je ne l’ai pas cherché. Disons qu’elle est venue se poser tranquillement sur mon véhicule parce qu’évidement, le quartier n’est pas assez grand et que ma voiture est si confortable. Pfff moi et ma chance ». La jeune femme humecta doucement ses lèvres en se dégageant doucement de l’emprise de Dolly et prit la parole, une fois encore. « Vous voulez dire que cette chose est à vous ? Hum… Elle n’est pas en plastique hein, c’est une vraie… Vous le savez ? » C’était tellement plus probable pour Ava que cette femme ait perdue une araignée en plastique plutôt qu’une VERITABLE, affreuse, horrible et repoussante araignée. Oui, l’aversion d’Ava envers les araignées n’avait d’égal que sa haine pour Rhys Blythe (a). Autant vous dire que le dégout qu’elle ressentait en cet instant précis était grand. Incomparable même. La jeune femme jeta un regard à la bestiole pour vérifier qu’elle soit toujours là et s’adressa de nouveau à Dolly. « Je vous en prie débarrassez-moi de ça. Si je la regarde encore, je crois que je vais tomber dans les pommes. » Ava frissonna une fois encore et se frotta le bras. Elle était anxieuse et se poser tout un tas de question. Au fond, elle était bien chanceuse que l’araignée ne soit venu s’installer que dans sa voiture parc que tant qu’a faire, elle aurait pu venir dans sa chambre, dans son salon, sa salle de bain… HORREUR, elle n’osa même pas y penser. Si seulement Dolly pouvait l’aider. A priori oui, il s’agissait de SON araignée après tout. En pensant à ça d’ailleurs, Ava fronça les sourcils et ne put s’empêcher d’ajouter « Oh et d’ailleurs, qu’est-ce qui vous prends d’avoir ce genre de bête comme animal de compagnie ? C’est horrible bon sang ! ». Les gouts et les couleurs ne se discutent pas n’est-ce pas ? Dolly n’avait aucune explication a donné a Ava. La jeune fille était tellement naturelle qu’elle oubliait parfois que son mode de pensée –bien qu’il soit le meilleur- n’était pas le même pour tous. Et puis, Dolly faisait ce qu’elle voulait c’est tout. Enfin, à condition de garder ses araignées pour elle, parce que là, c’était légèrement gênant !
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| (#) Sujet: Re: QUAND UNE ARACHNOLOGUE ET UNE ARACHNOPHOBE SE RENCONTRENT. Dim 30 Jan 2011 - 21:15 | |
| Trop confortablement liée à cette parfaite inconnue, Dolly n'émit toutefois aucune défense lorsque la jeune femme se défie de sa prise avec douceur. Toujours aux anges, réalisant petit à petit l'exploit qui venait de se produire (à savoir retrouver une de ses araignées personnelles vivantes après cet ouragan dévastateur), Dolly poussa un profond soupire exprimant nettement son soulagement. Elle ne comprit même pas le sarcasme de la phrase de la jeune femme lorsqu'elle parla de sa « chance » et prit absolument au premier degré ses mots concernant le confort de sa voiture. La scientifique hocha donc de la tête avec compréhension (même si dans le fond, elle ne comprenait pas pourquoi une araignée exotique se plairait véritablement sur le capot d'une voiture citadine) et lui répondit avec un sourire lumineux. « C'est sûr que si je croyais à la chance, je vous en attribuerais une part énorme ! C'est vraiment surprenant, vous êtes une femme très douée en tout cas. » Elle se tourna ensuite vers l'araignée et pouffa de rire en entendant la demoiselle lui demander si elle savait qu'il s'agissait d'une araignée vivante. Oh s'il vous plait, elle était quasiment née avec une araignée entre les mains. « Bien entendu ! J'étais là quand elle a été pondu. » Pas du tout consciente que ce détail aurait pu être épargné, surtout à une demoiselle comme la brunette qui ne semblait pas du tout disposée à connaître quoique ce soit sur les origines d'une araignée, Dolly tourna son visage, étonnée vers sa voisine, quand elle lui avoua qu'elle risquait de tomber dans les pommes. Se désintéressant un instant de son araignée chérie, elle observa la jeune femme avec attention, comme si en effet elle cherchait à détecter chez elle le moindre signe prouvant qu'elle risquait de perdre connaissance d'une minute à l'autre. « Vous n'êtes pas bien ? » Elle la regarda se gratter le bras sans comprendre que c'était la vision de l'araignée qui la mettait dans un tel état. « Vous faites une allergie à quelque chose ? » L'instant d'après, Dolly se tourna vers la voiture et attrapa précautionneusement l'araignée entre son pouce et son index pour la poser dans sa paume libre. Elle se tourna ensuite vers sa voisine et esquissa un sourire quand elle lui demanda pourquoi elle possédait cette araignée. Elle n'était pas la première à lui poser cette question et quelque chose lui disait qu'elle n'allait certainement pas être la dernière. Tenant entre ses deux paumes refermées la petite bête, elle lui dit alors avec une tendresse infime dans la voix, un peu comme si elle parlait d'un miracle du Ciel ou quelque chose dans ce style. « Ce n'est pas horrible, c'est merveilleux. Vous seriez surprise de savoir à quel point elles peuvent être indispensables et fascinantes. Je suis même convaincue que le rôle sur cette terre d'une araignée est plus important que celui de la plupart des humains que j'ai pu croiser ... » Sans ajouter le moindre commentaire, elle se rapprocha de la jeune femme et sans avertir non plus, ouvrit ses mains et présenta sa Tegenaria sous son nez. « Elle s'appelle Dawn. Mais faites attention si vous voulez la prendre, elle n'aime pas être bousculée ... » Dolly s'arrêta là dans ses explications parce qu'elle ne pensait pas utile de rajouter que cette espèce d'araignée possédait un venin relativement puissant qui peut provoquer une nécrose tissulaire … Rien de mortel, c'est sûr mais rien non plus qui puisse rassurer une phobique des araignées. Dans son petit jogging du dimanche, avec son air d'experte légèrement timbrée, Dolly ne paraissait pas anticiper le moins du monde ce qui risquait de se produire à présenter de la sorte une araignée à cette demoiselle qui les portait en horreur. - Spoiler:
je te demande pardon mille fois pour mon retard :pitie:
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| | | InvitéInvité
| (#) Sujet: Re: QUAND UNE ARACHNOLOGUE ET UNE ARACHNOPHOBE SE RENCONTRENT. Sam 19 Fév 2011 - 15:17 | |
| « C'est sûr que si je croyais à la chance, je vous en attribuerais une part énorme ! C'est vraiment surprenant, vous êtes une femme très douée en tout cas. » Douée pourquoi ? Ava hésita un cours instant. Devait-elle réellement prendre le temps de lui expliquer qu’elle n’avait rien fait pour que l’araignée vienne sur sa voiture ? Devait-elle lui expliquer qu’elle détestait ces bêtes et que ce n’était absolument pas son genre de les recueillir, même après un ouragan ?! Elle passa une main sur sa nuque et préféra ne rien dire. Dolly était tellement excitée face à cette araignée qu’Ava se demandait si elle disposait de toutes ses facultés mentales. Elle lui fit alors remarquer que l’araignée était vivante, qu’il ne s’agissait pas d’un jouet en plastique mais Dolly ne réagit pas comme elle l’aurait espérer. Elle se mit à rire et Ava, perplexe, haussa les sourcils en la dévisageant. « Bien entendu ! J'étais là quand elle a été pondue. » Instinctivement, Ava fit un pas en arrière en posant cette fois ci un regard méfiant sur Dolly. Cette fois ci, c’était sure, cette femme était complément dingue ! Comment pouvait-elle parler de ponte d’araignée, y assister et paraitre si joyeuse ! Ava ne comprenait pas ce qui la passionnait tant dans ces bêtes. Elles étaient hideuses et Ava, en grand phobique, se sentait bizarre à chaque fois qu’elle en regardait une trop longtemps. « Vous n'êtes pas bien ? » Dolly avait remarqué qu’Ava ne pouvait pas supporter ces bettes et lorsqu’elle a vit se gratter, elle demanda très naturellement si elle faisait une allergie à quelque chose ! Ava lui aurait bien répondu de prendre son araignée et d’aller voir ailleurs si elle y était mais Dolly ne semblait pas vouloir partir tout de suite. Ava lui avait pourtant demandé de la débarrasser de ça. Dolly aurait du se rendre compte que ce qui la mettait dans un tel état était l’horrible araignée posé sur sa voiture ! Mais non ! Non, elle préféra se tourner faire on ne sait quoi avec. « Ce n'est pas horrible, c'est merveilleux. Vous seriez surprise de savoir à quel point elles peuvent être indispensables et fascinantes. Je suis même convaincue que le rôle sur cette terre d'une araignée est plus important que celui de la plupart des humains que j'ai pu croiser ... » Ava ne remarqua pas que Dolly avait prit l’araignée entre ses doigts et lorsqu’elle se tourna vers elle, Ava se décida enfin à parler. « Je crois que vous êtes folle… » Ava avait parlé très lentement et bien articulé ses mots, les sourcils froncés. Elle reprit la parole très rapidement. « Vous vous ne rendez pas compte de ce que vous dites. Comment pouvait vous penser ne serrait-ce qu’une seconde qu’une araignée est plus importante qu’un homme… Vous avez l’air passionné, je le comprends. Mais quand même… C’est exagéré de votre part. Vous commencer à me faire peur. » Et la jeune femme avait bien raison d’avoir peur de la femme qui se tenait devant elle. Sans prévenir, Dolly s’approcha et ouvrit ses mains pour montrer l’araignée à Ava. « Elle s'appelle Dawn. Mais faites attention si vous voulez la prendre, elle n'aime pas être bousculée ... ». Autant vous dire que sa réaction fut à la hauteur de l’horreur qu’elle éprouvait pour ces bêtes ! Elle se mit à hurler aussi fort qu’elle le put pour faire reculer Dolly. Elle était incontrôlable et, se sentant en danger a coté de cette blonde totalement atteinte, elle alla se refugier derrière la voiture histoire qu’il y ait une assez grande distance entre elle puis la blonde et l’araignée. Ava se reprit son calme doucement, en restant sur ses gardes au cas où, Dolly déciderait de lui mettre la bête sous le nez encore une fois. Elle se pencha doucement sur le capot de la voiture et lança. « Ca ne va pas ? Ca ne tourne pas rond dans votre tête ! Prenez votre araignée et allez-vous-en ! Ou je.. je… » Ne trouvant pas les mots, elle regarda autours d’elle pour savoir quoi dire. Non loin de sa porte, elle vit le journal qui avait été livré tôt ce matin. Elle l’attrapa et c’est un sourire provocateur qui se dessina alors sur ses lèvres alors qu’elle se tournait vers Dolly. « … Ou je l’écrase et vous aussi par la même occasion » Ava lui montra le journal comme sil s’agissait d’une arme dangereuse et planta son regard dans celui de Dolly. Elle était incapable d’écraser ne serrait-ce qu’une seule bête dans sa vie –A part Rhys Blythe (a). Elle ne pouvait faire de mal a une mouche mais bon, Dolly n’était pas censé le savoir… - Spoiler:
Je m'excuse également pour l'attente et surtout pour la nullité de ce post :s
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| (#) Sujet: Re: QUAND UNE ARACHNOLOGUE ET UNE ARACHNOPHOBE SE RENCONTRENT. | |
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