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 N°1203 | FORGIVENESS (muse)

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Jemima Eason
too weird to live, too weird to die.
Jemima Eason

♦ Posts : 3333
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Status : dating Remus (more like fangirling over Mumus as she says)
Address : #15 bilberry residence
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Quote : I shouldn’t be the superhero’s girlfriend, I should be the superhero.
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Message(#) Sujet: N°1203 | FORGIVENESS (muse) N°1203 | FORGIVENESS (muse) EmptyDim 13 Fév 2011 - 23:47



Forgiveness ..



Depuis le temps que Billy souhaitait voir sa relation éclater au grand jour, elle n’avait pas réellement songé aux différentes retombées. A ses yeux, il n’y avait tellement pas de raison de voir Casey différemment, elle était toujours cette femme talentueuse et autoritaire. Une personne ambitieuse et déterminée, qu’est-ce que ça pouvait bien faire qu’elle préfère les femmes ? Ce n’était pas si inexplicable que cela en plus. Les hommes se prétendaient simples, mais sont d’un compliqué parfois, finalement cerner une femme était bien plus vite fait. En faite pour Billy, la tolérance faisait tellement partie de sa personnalité, qu’il ne lui était jamais venu à l’esprit que pour d’autres ça puisse en être autrement. Mais finalement, elle avait bien vu que Gabriel se cachait aussi aux yeux de tous, au début elle avait songé que c’était dut à sa carrière politique, elle avait vite apprit que dans ce milieu les choses étaient bien plus graves. Casey avait certes peur pour sa carrière mais pour elle-même, pour Billy également, elle avait peur du regard des autres, d’être détestée pour de mauvaises raisons. L’australienne avait mit un temps fou à comprendre, à oublier ses idéaux pour retomber les pieds sur terre. Et la chut fut brutale, elle comprit vite que l’homosexualité n’était pas du tout entrée dans les esprits ou du moins pas comme elle aurait dut. Elle ne pensait pas rencontrer de tels problèmes simplement parce qu’elle aimait une autre femme, où pouvait bien être le soucis là dedans ? Il fallait vraiment se faire chier dans sa vie pour se permettre de juger celles des autres. C’est ce qu’elle avait pensé au sujet de Laurence, devenue une véritable opportuniste, qui sévissait avec ses lettres, allant juger n’importe qui, n’ayant pas son mode de vie. Elle n’était plus vraiment en position de juger qui que ce soit à présent. Néanmoins, dans le soucis de garder le secret par rapport à Casey et par la suite, par crainte de ce que l’on penserait d’elle, Billy avait volontairement omis d’en parler à certaines personnes très importante pour elle. Choisissant de ne rien dire à Muse fut surement le choix le plus difficile qu’elle dut faire, mais elle connaissait bien Casey, et elle avait bien trop eut de soucis avec sa petite-amie à cause de ce genre de révélation, elle n’avait aucune envie que cela recommence. Et chaque fois qu’elle réfléchissait à l’idée d’en parler elle repensait à Jeylhan sa sœur. Mauvaise, elle lui avait jeté tellement de réflexions mesquines à la figure qu’elle aurait déjà dut comprendre qu’elle ne serait pas acceptée de tous. Par sa propre sœur ça en était que plus douloureux, alors qu’elle avait accepté toutes ses excentricités, tout ces soucis, tout ces rêves et sa maladie. Jusqu’au bout Billy avait composé avec la personnalité changeante voir agaçante de sa jumelle, sans que ses intentions soient réciproques. Elle était l’unique raison qui la rendait craintive, au début elle songeait qu’il ne s’agissait que de sa maladie, que ce n’était qu’un prétexte pour elle de la mettre plus bas que terre. Mais elle s’était vite rendue compte qu’elle pensait chacun de ses mots. Casey ne lui facilitait pas la tâche, c’était comme si elle faisait exprès de ne s’entendre avec aucun des proches de sa petite-amie. Mais plus que tout elle craignait la réaction de Muse, ne sachant ce qu’elle pourrait penser, ni de cette relation, ni de sa petite amie et surtout du fait qu’elle ne lui ait rien dit à ce sujet. Elle ne tarderait pas à le savoir ceci dit. Alors que Billy se terrait chez elle, faisant semblant de se préoccuper de la décoration de la cuisine, affublé d’un vieux t-shirt et d’un short pour repeindre la cuisine qu’elle avait laissé dans un état semi-lamentable après l’ouragan, elle saisit l’occasion pour s’en occuper. Mais des coups de sonnettes hystériques et incessants lui imposèrent une pause. Observant par la fenêtre, elle vit le regard incisif de sa cousine qui lui ordonna presque sèchement d’ouvrir la porte. Comprenant qu’une énorme douche de reproches amplement mérités l’attendait, elle prit une profonde inspiration avant d’ouvrir à Muse. Un immense sourire crispé sur le visage et elle s’apprêtait à jouer le rôle le plus pathétique de sa vie ! « Que ça fait plaisir de te voir mon petit rayon de soleil. » Sans perdre un instant, Muse passa le pas de la porte et Billy s’adressa ironiquement à elle en refermant la porte d’entrée. « Mais vas y entre je t’en prie. » Ce n’était sans doute pas malin, elle aurait du se prosterner à ses pieds directement et la supplier de lui pardonner, mais ça ne ressemblait pas à Billy qui était bien trop fière pour ça, mais sans nul doute que sa cousine saurait quoi dire pour effondrer les défenses de la jeune femme qui n’aurait plus d’autres choix que de parler à cœur ouvert.


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Message(#) Sujet: Re: N°1203 | FORGIVENESS (muse) N°1203 | FORGIVENESS (muse) EmptyLun 28 Fév 2011 - 16:04




La dépression, étrange et néfaste sentiment qui dès lors où il vous touche, ne vous quitte plus. Lassitude, perte d’énergie, dégout de la vie, état de souffrance, tous ces symptômes, Muse les ressentait au centuple. Depuis que Pride avait rompu avec elle, la jeune femme n’arrivait pas à sortir du gouffre dans lequel elle s’était effondré. En réalité, si elle n’y parvenait pas, c’était surtout parce qu’elle n’avait pas essayé. A quoi bon ? Tout était terminé, elle l’avait définitivement perdu, elle n’avait plus rien à quoi se raccrocher. Elle était certes très mal psychologiquement, il n’était pas rare de la voir boire un verre en milieu de journée pour se redonner du courage et de la contenance, il n’était pas rare non plus de la voir fondre en larmes n’importe où et n’importe quand, mais jamais Ô grand jamais, elle n’avait songé à se suicider. Il restait donc un espoir pour que tout s’arrange puisqu’elle ne pensait pas à la mort. Muse, ses mains serrant sa tête penchée entre ses jambes, se balançait d’avant en arrière sur son canapé. Elle avait les yeux clos, et cette douleur dans le crâne, cette putain de douleur qui ne la quittait plus depuis des jours. Des jours, enfermée chez elle dans le noir le plus complet, les volets clos pour qu’aucune lumière ne filtre et ne vienne lui brûler les yeux ou le crâne. Habituée aux migraines, elle avait néanmoins du mal à gérer celles-ci. Elle savait que c’était du à un manque de sommeil, le problème était qu’elle ne voulait pas dormir. Elle était épuisée mais refusait de s’allonger et de fermer les yeux. Car comme à chaque fois où Muse se retrouvait seule dans sa vie, avec personne pour la soutenir, elle repensait à cette nuit sordide. Cette nuit où elle l’avait tué. Où elle avait assassiné l’homme qui la suivait et l’avait agressée sur un parking. A chaque fois que Muse déprimait, et se sentait mal, il revenait hanter ses nuits. Elle s’endormait et se réveillait toujours au milieu de la nuit, en nage, baignée de larmes. C’est pourquoi elle refusait de dormir, c’est pourquoi elle était coincée chez elle avec d’affreuses migraines et d’immondes cernes sous les yeux. Plus pâle que la mort, elle parviendrai aisément à faire défaillir La Faucheuse en personne.

Tout en se massant les tempes pour apaiser un minimum sa douleur, Muse se rendit compte que depuis sa rupture, elle n’avait plus de vie sociale. Elle regretta presque le fait de ne pas avoir d’amis. Elle ne s’était livrée à personne, n’avait confiance en personne, et donc n’avait osé se confier à aucun de ses voisins. Personne vraiment ? A bien y réfléchir, il y avait Billy sa cousine. Mais Muse lui en voulait profondément. Elle avait appris par le biais des médias comme des milliers d’autres personnes, que sa cousine entretenait une relation avec une autre femme, qui plus est, sa patronne. La pilule avait été dure à avaler. Elle avait vécu dans le mensonge, et même auprès de Muse, la jeune femme n’avait pas osé se confier. Profondément attristée et blessée par ce silence, la jeune Hannigan avait décidé de faire de même. Elle n’avait pas appelé sa cousine pour prendre de ses nouvelles, n’avait même pas été la voir et ce depuis des semaines. Non, elle attendait que Billy se manifeste. Mais là, aujourd’hui, assise sur son canapé, Muse se rendit compte qu’elle pouvait toujours attendre avant que cela n’arrive. Sans savoir pourquoi, elle fondit en larmes sur son canapé. Ce comportement changeant était de plus en plus fréquent ces derniers temps. Sans réfléchir elle se releva vivement ce qui lui donna le tournis. Et sans plus attendre, elle sortit de chez elle d’un pas décidé. Claquant la porte sur son passage, elle se fichait bien de savoir si un cambrioleur allait profiter de l’occasion pour lui dérober ses biens matériels. Elle se fichait aussi qu’on la voit sans maquillage, pas coiffé, et seulement vêtue d’un survêtement et d’un débardeur. Rien de bien glamour, mais ce n’était pas l’important. L’essentiel, c’était qu’elle allait avoir sa conversation avec sa cousine, et qu’elle allait l’avoir maintenant !

Une fois devant la porte, Muse se mit à sonner frénétiquement. Agacée qu’on la fasse patienter sur le pallier alors qu’elle savait pertinemment que sa cousine se trouvait chez elle puisqu’elle ne sortait plus, Muse sonna avec plus d’insistance, jusqu’à finir par apercevoir le joli minois de Billy derrière la vitre. La jeune Hannigan lui lança un regard noir tout en attendant qu’elle lui ouvre enfin. Et c’est ce qu’elle fit tout en prenant une voix hypocrite qui agaça au plus haut point Muse: « Que ça fait plaisir de te voir mon petit rayon de soleil. » Ne répondant pas à cette attaque voilée, Muse entre et lui passa sous le nez sans rien dire. Une fois dans le hall d’entrée, elle se retourna pour faire face à Billy et croisa les bras tandis que celle-ci avait fait une nouvelle remarque. Muse lui répondit alors sèchement: « Si t’avais les couilles de venir me voir j’aurais pas besoin de m’inviter. » C’était dis. Le ton était donné. Vulgarité quand tu nous tiens. Muse ne savait pas encore quel discours elle allait tenir. Elle savait juste que face à Billy, elle sentait l’énervement grandir en elle, face à d’autres sentiments opposés. L’envie de la prendre dans ses bras, mais aussi l’envie de fondre en larmes se faisaient ressentir et la jeune mannequin avait bien du mal à gérer tous ces sentiments. Toujours son regard noir planté dans celui de la jolie blonde Muse lui demanda avec ironie: « Alors, que s’est-il passé dans ta vie depuis toutes ces semaines de silence ? Je suppose qu’il n’y a rien eu d’important sinon tu m’aurais évidemment tenue au courant. » Blessée, Muse cherchait à montrer à Billy à quel point elle était déçue, à quel point elle lui avait fait mal. Alors qu’elles avaient chacune de leur côté besoin du soutien de l’autre, elles semblaient plutôt prêtes à se déchirer plutôt qu’autre chose.


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Message(#) Sujet: Re: N°1203 | FORGIVENESS (muse) N°1203 | FORGIVENESS (muse) EmptyJeu 31 Mar 2011 - 22:24



Si Billy pouvait se montrer totalement égoïste et sans cœur avec certaines personnes, ce n’était pas le cas avec les personnes comptant le plus pour elle, et sa cousine la première. Si l’Australienne eut toujours des difficultés au sein de sa famille, une jumelle qui ne l’acceptait pas telle qu’elle était et qui passait ses nerfs sur elle sans jamais lui rendre ce que Billy lui donnait. Une mère exigeante, mais très peu confiante quant aux capacités intellectuelles de sa fille je-m’en-foutiste. Un père absent avec qui elle s’entendait bien autrefois avant de recevoir un coup de poignard dans le dos. Muse était la seule personne de sa famille qu’elle aimait sincèrement, qui ne l’avait jamais déçu et qui au-delà de tout la comprenait toujours. La jeune femme ne s’était jamais montré ingrate vis-à-vis d’elle, et avait toujours eut plus d’estime pour sa cousine qu’elle n’en avait pour elle-même. Mais la réalité l’avait bien vite rattrapé. La vérité était bien loin d’être aussi joyeuse et parfaite, et si elle aimait énormément sa cousine, elle s’était montrée parfaitement égoïste avec elle ces derniers mois. Cacher sa relation avec Casey, révélait surtout d’une crainte lier à son passé peu glorieux en matière de révélations, pourtant, elle savait mieux que n’importe qui, que Muse ne la jugerait pas un seul instant. Mais une crainte continuait de subsister. Accepter l’homosexualité était une chose, chez sa famille c’était peut être plus difficile. Cependant à présent qu’elle se retrouvait face à elle, elle n’eut plus qu’une envie se cacher au fond d’un minuscule trou de souris. Prenant conscience qu’en voulant l’éviter ces derniers temps pour éviter d’avoir à affronter ses foudres en rapport à ce qu’elle ne lui avait pas dit pour elle et Casey, elle avait aussi éviter de se soucier d’elle et apparemment ce n’était pas le meilleur moment pour ça. Observant sa cousine affublé d’un bas de jogging, pas maquillée, les traits tirés, les yeux aussi coléreux que fatigués, elle réalisait qu’elle avait abandonné sa cousine alors qu’elle aurait eut besoin d’elle. A cet instant, Billy se sentit si bête que toute son assurance et sa fierté s’envolèrent. Les personnes capables d’ébranler les défenses solidement construites par la blondinette, ne se comptaient que sur les doigts d’une seule main, et Muse en faisait bien sur partie. Refermant la porte derrière elle, c’était le regard orienté sur le sol qu’elle fit « face » à une Muse déchainée. « Tu as toutes les raisons du monde de m’en vouloir je le sais, mais crois-moi y a pas une seconde où j’ai pas voulu t’en parler. » Comprenant très vite à la boule qui s’était formée au creux de son estomac, que cette conversation serait plus dure à tenir qu’elle ne l’aurait crut, elle fit un pas vers sa cousine, relevant le regard vers elle affrontant alors l’immensité de sa bêtise. « Je sais que j’aurais du t’en parler et je regrette de ne pas l’avoir fait, mais j’avais promis et c’était pas si facile à dire. » Elle ignorait à cet instant si Muse était d’avantage fâchée parce qu’elle avait apprit la nouvelle par la presse et non par elle, ou si c’était la révélation en elle-même qui était difficile à avaler. Après tout les deux étaient possibles. Si la jeune femme s’était toujours montrée très ouverte et si ses idées furent toujours ou presque semblables à celle de l’Australienne, à ce niveau, peut être que les choses avaient changé. D’autant plus en connaissant l’identité de la personne partageant sa vie, pour ne pas changer Casey ne s’entendait pas avec Muse c’était presque devenu ordinaire pour elle. Jeylhan, Sloan, Brody et finalement Muse, aucune des personnes importantes pour elle ne trouvaient grâce à ses yeux, ce qui compliquait considérablement les choses. « J’ai merdé, je l’admets volontiers, mais te dire que je sortais avec ta patronne depuis des années, était plus difficile que : éh je vais repeindre ma cuisine en rouge. » Tentant d’esquisser un sourire mais comprenant très vite que c’était encore trop tôt pour qu’elles puissent rire ensemble de la situation, elle inversa les rôles un instant. Prenant ainsi le risque de se prendre encore une claque lorsqu’elle lui dirait qu’une fois de plus c’était de sa faute. « Visiblement je suis pas la seule cachotière, pourquoi tu te retrouves dans un état pareil ? » Le plus triste étant sans doute de se retrouver face à une personne qui comptait tant, lire de la colère dans ses yeux, mais pire encore de la tristesse. Savoir qu’on en était en partie responsable, et qu’on ne fut même pas présent pour soutenir alors qu’apparemment elle avait bien plus à se soucier qu’une cousine menteuse et lesbienne.


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