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 4091 ✒ AS WE MEET AGAIN.

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4091 ✒ AS WE MEET AGAIN. Vide
Message(#) Sujet: 4091 ✒ AS WE MEET AGAIN. 4091 ✒ AS WE MEET AGAIN. EmptyDim 26 Déc 2010 - 21:01




❝ AS WE MEET AGAIN. ❞
SIERRA EVERSLEY & TRAY RANNIGAN
4091 ✒ AS WE MEET AGAIN. Picture28m 4091 ✒ AS WE MEET AGAIN. Stock785 4091 ✒ AS WE MEET AGAIN. 05


La météo avait beaucoup changé depuis que Sierra était de retour à Ocean Grove. Le ciel s’était défait de cette brume continue qui avait envahie la ville quelques semaines auparavant, petit à petit le soleil recommençait à redonner des couleurs au quartier auparavant dévasté mais petit à petit raccommodé. L’ordre naturel des choses reprenait son court, et cette catastrophe se transformait doucement en regrettable souvenir. Pour certains, l’ouragan a prit plus qu’un simple abri, mais les dégâts n’étaient pas plus considérables que ça. La jeune fille peinait pour sa part à reprendre sa vie, car contrairement à tous les autres, ce n’était pas là qu’elle devait être, pas là qu’elle voulait être. Mais si le devoir familial l’appelait, elle se devait au moins d’essayer de reprendre le cours de sa vie là où elle l’avait laissé, ou plutôt abandonné. Plus de deux semaines qu’elle était revenue et elle n’avait pourtant aucune idée de comment se portaient ses connaissances, voire même si elles étaient toujours là. Elle avait beau avoir habité de nombreuses années à Ocean Grove, elle avait l’impression de revivre ses huit ans, alors qu’elle posait pour la première fois ses valises à Miami. Ne connaissant personne, ne distinguant aucun visage familier. Les choses n’étaient pas pareilles à San Diego, elle n’avait pas besoin de se forcer, elle s’était facilement, rapidement trouvé une place. Ici, et aussi loin qu’elle souvienne, il lui avait fallu des années d’intégration. Mais ça datait d’au moins une quinzaine d’années, et ce n’était qu’une gamine qui ne savait pas ce qu’elle voulait à l’époque. Sierra avait donc décidé de rendre une petite visite à ses anciens amis, c’était pour elle la moindre des choses, surtout que ce n’avait jamais été eux qu’elle fuyait. Beaucoup de personnes lui avaient manqué, beaucoup qu’elle avait un jour espéré revoir.
C’est donc ainsi qu’elle s’était retrouvée devant la maison de Tray Rannigan. Ce fut bizarrement la première personne a qui elle pensa en prenant ses résolutions. D’une part parce qu’elle l’avait toujours connu et que c’était un bon ami, d’une autre parce qu’il était celui a qui elle pensait à chaque fois qu’elle allait travailler. Elle ne pouvait s’empêcher d’imaginer qu’il serait fier d’elle, après tout c’était surtout à cause de lui qu’elle avait développé sa passion incontestée pour la musique et elle ne pouvait que se languir de partager ses petites anecdotes avec lui. Sierra franchit à pas résignés les quelques débris qui lui barraient encore le chemin. Le quartier avait certes été nettoyé, toujours était-il que la terre était encore quelques peu boueuse et que quelques tuyaux, pierres et résidus encombraient encore les rues. Elle arriva enfin sur palier de la maison du jeune homme. Se frottant énergiquement les mains en signe d’anxiété, elle resta ainsi debout un moment durant. Tout d’un coup un tas de questions se posaient : est-ce qu’il serait heureux de la revoir ? Est-ce qu’il lui en voudrait de ne pas avoir donné de ses nouvelles ? Est-ce qu’elle devrait sonner ou simplement partir avant de se prendre un vent ? Elle ne pouvait pas se permettre de prévoir sa réaction ni celle de personne d’ailleurs, surtout pas après les retrouvailles déstabilisantes avec sa mère. Ça avait toujours été comme ça, dés qu’elle montrait ne serait-ce qu’un minimum de confiance en elle, sa mère était là pour la faire douter et réduire son assurance en poussière. Néanmoins, si elle avait appris quelque chose durant sa vie, c’était qu’elle devait apprendre à passer outre sa mère. Aussi, elle prit son courage à deux mains et appuya sur la sonnerie. Au vu du son qui retentit, son ventre se noua de nouveau. Elle guetta à travers la porte le moindre bruit, approchant légèrement son oreille pour une meilleure perception : Rien pour l’instant. Mais bientôt des pas retentirent et Sierra se hâta à se redresser, reculant d’un pas et affichant un sourire presque forcé. Le poignet de la porte tourna, celle-ci s’ouvrit et un visage familier apparut. Dans un geste presque frénétique, Sierra réagit. « Bonjour Tray ! » Son sourire se fit plus grand, tellement qu’on en voyait ses dents inférieurs. Son cœur battait la chamade sans aucune raison apparente et le rouge lui montait presque aux joues, elle avait l’impression d’être devant la plus inconfortable des situations.
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Message(#) Sujet: Re: 4091 ✒ AS WE MEET AGAIN. 4091 ✒ AS WE MEET AGAIN. EmptyVen 31 Déc 2010 - 11:24








as we meet again

SIERRA EVERSLEY, TRAY RANNIGAN

4091 ✒ AS WE MEET AGAIN. B06 4091 ✒ AS WE MEET AGAIN. Be118764
echostatic & ch_photoshopped @LJ






Cela allait faire deux mois que Tray Rannigan avait définitivement perdu Jane Blodwen. Deux mois pendant lesquels personne n’aurait su décrire avec certitude son état d’esprit : Tray avait semblé bien encaisser le choc, ne laissant en aucun cas apparaître son chagrin ou son amertume. Il avait certes passé quelques semaines essentiellement cloîtré chez lui, se nourrissant à peu près une fois par jour, de pizza ou de pâtes. Les habitués du Greynolds Park s’étaient étonnés de ne plus le voir au rendez-vous tous les matins pour son jogging matinal, et à son cabinet d’avocats, on s’était fait à l’idée qu’on ne reverrait plus le patron assis du matin au soir derrière son élégant bureau, vêtu de son traditionnel costume à la cravate relâchée. Loin de se morfondre devant Bridget Jones et de prendre une dizaine de kilos en bière et autres chips, Tray s’était assez vite ressaisi et avait repris ses anciennes habitudes avec un peu trop d’enthousiasme : l’homme à femmes était plus que de retour, ne se privant jamais de séduire la première venue, pour peu qu’elle soit jolie et possède des courbes de rêve. Cette collecte de conquêtes n’avait cependant plus rien d’un loisir jouissif, bien que le plaisir fût systématiquement au rendez-vous ; il s’agissait tout simplement d’un moyen de passer le temps. Et surtout, de ne plus penser à Jane. Tray se disait qu’il n’avait plus rien à perdre, maintenant que la jeune femme ne voulait officiellement plus de lui, et ceci, de manière irréfutable et inébranlable. Si, auparavant, Tray n’avait jamais pris très au sérieux les avertissements de Jane, comptant sur son charme infaillible pour la remettre dans son lit à chaque fois, ou tout simplement l’amadouer suffisamment pour qu’elle accepte de le fréquenter, aujourd’hui, il savait qu’il avait dépassé les bornes une fois de trop et qu’elle n’était pas prête à le lui pardonner – d’ailleurs, il doutait même qu’elle lui pardonne un jour. Il n’avait pas eu l’occasion de lui parler depuis la soirée d’Halloween, celle où il avait commis l’erreur de flirter avec une délicieuse rouquine sous les yeux incrédules de Jane. Tray se savait seul fautif et s’en était voulu pendant des semaines. Mais aujourd’hui, il avait décidé de passer à autre chose – après tout, l’amour n’avait jamais fait partie de sa vie, et même si quelque chose de très semblable venait de lui tomber dessus sans crier gare, il ne comptait pas déroger à cette règle inconsciemment établie depuis toujours. Si Jane ne voulait plus de lui, il n’avait plus qu’à reprendre sa vie là où elle était avant qu’il n’ait commencé à accorder de l’importance et de l’affection à la jeune femme – c’est-à-dire, conquêtes, sorties, alcool, le tout avec classe et modération, car Tray Rannigan était un homme respectable qui ne pouvait se permettre d’entacher sa réputation précieusement gagnée. Les yeux du jeune homme avait recommencé à s’émerveiller d’autres courbes que celles de Jane Blodwen, et il pensait à nouveau profiter à merveille de la vie – si seulement il savait combien il se fourvoyait en se leurrant ainsi…

Quoi qu’il en soit, Tray avait, comme tous les habitants du quartier, dû faire face aux dégâts causés par l’ouragan qui avait balayé la ville quelques semaines plus tôt. Tray avait été relativement chanceux, sa maison n’avait pas été trop gravement touchée par la catastrophe, et aucune reconstruction n’était nécessaire – il y avait cependant bon nombre de réparations et de travaux à effectuer, et Tray avait engagé une équipe des plus compétentes pour expédier rapidement, moyennant un joli pactole, les tâches à effectuer. Finis, donc, les grasses matinées, les heures passées à lambiner en caleçon sur son canapé de cuir et autres joyeusetés liées à la vie de célibataire. N’étant cependant pas des plus pudiques, Tray ne s’était pas non plus imposé un régime strict dû à la présence quasi permanente d’ouvriers dans sa maison. Malgré sa bonne humeur apparente, le fait de ne jamais avoir une seconde de paix dans sa demeure le mettait sur les nerfs. Cela expliquait peut-être la nouvelle habitude de l’avocat, qui consistait à boire du cognac du matin au soir, sans pour autant se retrouver dans un état d’ébriété dérangeant. Mais des relâchements naissaient de ce nouveau pêché mignon, et aujourd’hui, alors que la météo était des plus clémentes, Tray avait profité de l’absence des ouvriers pour se mettre à l’aise, sans faire défaut à sa nouvelle habitude. Un verre de liquide ambré en main, Tray était confortablement installé dans son salon, vêtu d’un simple pantalon de pyjama noir, son chat roulé en boule sur son torse nu. Tray crut pendant quelques moments être enfin autorisé à un moment de calme et de repos, mais c’était sans compter la sonnerie stridente de la porte d’entrée qui retentit à cet instant précis. Exaspéré, Tray soupira, se leva en repoussant son chat, et, verre en main, il se dirigea tout à son aise vers la porte d’entrée, espérant que celui qui avait le culot de venir le déranger avait une bonne raison d’agir de la sorte. Tray ouvrit la porte de sa main libre, et faillit lâcher son verre en reconnaissant la personne qui se tenait face à lui. « Bonjour Tray ! » Le sourire de la jeune femme, que Tray interpréta instantanément comme forcé et gêné, éveilla un milliard de souvenirs dans l’esprit du jeune homme. Celui-ci mit quelques secondes à réagir, encore assommé par le choc de voir Sierra Eversley face à lui, sur le pas de sa porte. « Wow. Putain. » Sans le vouloir, Tray détailla le corps de sirène de Sierra de haut en bas, s’attardant un peu plus longtemps que prévu sur l’échancrure de son décolleté. Puis il plongea son regard pâle dans celui, plus foncé, de la jeune femme, et sourit, semblant tout à coup se ressaisir. « Wow… », répéta-t-il, « Désolé, mais ça fait un choc. Wow… » Puis son sourire s’élargit et il s’avança vers elle pour la serrer dans ses bras, veillant à ne pas renverser de cognac sur celle qui avait été son amie, sa disciple, et son fantasme inavoué. Lorsqu’il se détacha d’elle, il la détailla une nouvelle fois du regard, sans se rendre compte de la gêne qu’il pouvait susciter. « Ça doit faire trente ans que je t’ai plus vue dans le coin, toi… Qu’est-ce qui t’amène ici, Blondie ? » Ce surnom aux origines évidentes avait toujours été attribué par Tray à Sierra, que cela lui plaise ou non. Il était plus affectueux que narquois, car Tray avait toujours adoré la chevelure de sa protégée, malgré les blagues que celle-ci pouvait soulever. Et les blagues, il y en avait eu… Tray sourit davantage au souvenir de tous les moments qu’ils avaient passé ensemble, et sa volonté d’étriper la personne qui avait osé venir le déranger était plus que partie.
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