| | You have a shock! I am sure! - PRIVATE | |
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| (#) Sujet: You have a shock! I am sure! - PRIVATE Mar 7 Déc 2010 - 19:10 | |
| Signant quelques papiers pour pouvoir sortir de l’hôpital, Strawberry remarqua rapidement les regards inquisiteurs lancés par quelques infirmières mécontentes, il faut dire que la bougresse n’y était pas allée de main morte durant ces nuits ici. Non seulement elle s’était montré d’une exigence à faire froid dans le dos, mais en plus elle n’avait pas hésité à dénigrer le métier de ses pauvres infirmières qui s’étaient, de ce fait, retenue d’appuyer sur le mauvais bouton par « inadvertance ». Pire, Straw’ avait été admis pour un simple évanouissement à la vue du désordre qui régnait dans sa magnifique maison, résultat elle avait en quelque sorte prit la place de patients réellement blessés, tout du moins c'est ce que les apparences laissaient croire, comme ce gars qui avait un bras cassé ou en tout cas totalement pas au bon endroit, mais elle s’en moquait! Au vu de son état il était normal qu’elle ait le droit à une chambre et à un service minimum, et puis vus le prix qu’elle avait payé pour être en bonne place dans cette clinique privée de Miami, c’était la moindre des choses. Comme d’habitude Straw’ ne se sentait donc pas du tout mal à l’aise ou tout simplement concerné par les problèmes, pourtant grave, des autre. La vie est une jungle dans laquelle seul le plus fort survis et pour le moment la jeune femme se plaçait en bonne position parmi les « survivants ».
Bref, une fois l’hôpital quitté, notre petite blonde se dirigea rapidement vers sa maison en taxi, observant par la fenêtre les dégâts parfois colossaux laissé par le passage inopiné de cet ouragan. D’ailleurs, une fois sa maison remis à neuf, Straw’ allait indéniablement portait plainte contre le centre météorologique, c’était quand même dingue de ne pas avoir capté ce genre de tempête avant qu’elle ne touche la population! Peut-être qu’elle gagnerait des millions grâce à ça, ce qui l’arrangerait assez d’ailleurs. Mais passons. Pour l’instant Straw’ devait se concentré sur des faits, et les faits étaient les suivants : Sa baraque ressemblait plus à un champ de batailles qu’à la petite maison dans la prairie. Se retenant une nouvelle fois de s’évanouir, la Coughlin prit donc une profonde inspiration avant d’aller ce changer pour se mettre au travail, et autant vous dire qu’il y allait en avoir. En descendant les escaliers pour se rendre sur le champ de mines qu’était son salon, la jeune maman regarda une nouvelle fois son portable, malheureusement il n’y avait pas encore de réseau pour l’instant, pire, il était totalement déchargé, impossible donc d’appeler sa fille à New-York pour lui dire que tout allait bien. Tant pis, elle le ferait plus tard. Branchant son téléphone sur une prise, histoire qu’il se charge, la belle se lança enfin à corps perdu sur le ménage abyssal qui l’attendait. Rapidement elle jeta d’énorme bout de branche par sa fenêtre totalement brisé, ramassant au passage les bouts de verres assez gros pour être tenue dans ses mains gantés et essayant au passage de retrouver Proust3, sa jolie mygale, qui avait disparut après son évanouissement .
Mais alors qu’elle balançait un bout de clôture dans son jardin, son regard se posa sur un visage connus, celui de Noah Dickers! Au moins il était en vie c’était déjà une bonne chose. Ni une ni deux elle hurla son prénom à travers sa fenêtre avant de courir le rejoindre devant sa maison, manquant au passage de louper une marche et de lamentablement tomber au sol. Bref, tout en fourrant ses gants dans la poche de son jeans Strawberry vint donc à la rencontre de Noah, et sans lui laisser le temps de dire quoi que se soit elle prit la parole.
« Ca va? » Pas d’étreinte réconfortante mais un timbre de voix qui laissait transparaitre une certaine inquiétude. Elle décida d’ailleurs de joindre le geste à la parole avant d’écouter une quelconque réponse, posant ses mains sur les joues de son vis-à-vis pour vérifier son pouls, sortant une petite lampe de sa poche pour observer ses pupilles avant de tâter son cranes à la recherche d’une quelconque blessure. « T’a pas l’air d’avoir de commotion cérébrale! Tu t’es cogné? Tu t’es évanoui? Tu as reçu quelques choses sur la tête? Si c’est ça faut aller faire une radio du crâne par prudence, parfois on a des cailloux de sangs qui se forment dans le cerveau et on s'en rend compte que quand c’est trop tard! Tu es peut-être en train de mourir! »
Oui, Straw’ n’était pas si insensible que ça, elle pouvait se montrer maternel quand il s’agissait de ses amis proches et puis Noah fait tellement de connerie dans sa vie qu’il faut bien quelqu’un pour jouer les mamans compatissante! Même si soyons honnêtes le côté « Tu vas peut-être mourir » rattraper bien ce moment de compassion si surprenant de la part de Strawberry.
Dernière édition par Strawberry H. Coughlin le Mer 8 Déc 2010 - 15:48, édité 1 fois |
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| (#) Sujet: Re: You have a shock! I am sure! - PRIVATE Mar 7 Déc 2010 - 21:30 | |
| - PFFFFFFFFFFFFFFFFFFF (...) FFFFFFFFFFFFFFFFFF !
Voilà à peu près à quoi se résumait la réaction de Noah face au bordel monstrueux qui régnait dans son salon depuis le passage de l'ouragan. Il avait beau s'être retrouvé face au carnage tous les matins depuis 6 jours en descendant du première étage (intact) de sa maison, le choc était à chaque fois le même et le désespoir semblait aller en s'amplifiant avec le temps. Debout en bas de ses escaliers, à peine sorti de la douche et donc fraichement habillé pour la longue après-midi qui l'attendait, notre mannequin ne semblait pas décidé à intervenir, visiblement trop dépité par le souvenir du ménage colossal qu'il avait fait l'effort d'effectuer avant que le vent ne vienne tout ravager sous ses yeux quasi larmoyant de gamin anéanti à l'idée qu'un con (le vent, en l'occurence ...) ait pu venir saccager sa chambre (qui se trouvait, en fait, être son salon) qu'il avait mis tant de temps et de mauvaise foi à ranger (une journée entière de ménagère représentant à son échelle l'équivalent de plusieurs années lumières de marathon pour un coureur confirmé ...).
Blasé/boudeur (à prononcer en un seul mot), il décida de ne pas se dégouter une fois de plus et de snober l'état déplorable des lieux comme si de rien n'était, s'intimant à lui-même d'appeler une femme de ménage dès que le quartier serait suffisamment nettoyé pour qu'on ne se mette pas à jaser sur ce que Noah James Dickers avait comme préoccupations superficielles en terme d'aménagement d'intérieur alors qu'on entendait parfois encore pleurer certains voisins d'apprendre que quelques uns de leurs propres étaient tout juste sortis de sous les décombres et emportés en urgence à l'hôpital (parce que - tout aussi désinvolte qu'il pouvait être - Noah prenait pleinement conscience du fait qu'il aurait paru franchement déplacé de sa part de se la couler douce dans le jardin, les doigts de pieds en éventail, en criant à la bonne de s'appliquer pour que tout brille alors qu'à quelques maisons de là des petites filles pleuraient de ne pas savoir si leurs frères ou leurs parents ressortiraient tétraplégiques - ou pas - des dégâts causés par l'ouragan ...)
Décidant d'aller manger un morceau en ville faute de se sentir le courage de se cuisiner quoique ce soit dans sa cuisine devenue sinistre puisque donnant sur un salon totalement dévasté, il sortit de chez lui et fit biper le déverrouillage automatique de sa voiture dans l'intention de se placer derrière le volant quand son nom fut crié au loin. Réactif, il releva les yeux pour voir une femme haute comme trois pommes courir dans sa direction et - si de cette distance il était difficile de la reconnaitre - le timbre de sa voix, lui, n'aurait pas su tromper ses oreilles avisées. Ravi de reconnaître Straw et de voir qu'elle était dans un état visiblement bon puisqu'elle était capable de courir, il amorça un pas ou deux pour aller à sa rencontre, un sourire radieux aux lèvres.
« Ca va ? » « Ca v ... » Pas le temps de répondre qu'elle s'appliquait déjà à lui malaxer le visage, le crâne et les cervicales à la recherche de ce qu'il pensa être un traumatisme quelconque. « T’a pas l’air d’avoir de commotion cérébrale ! Tu t’es cogné ? Tu t’es évanoui ? Tu as reçu quelques choses sur la tête ? » Légèrement incliné sous la pression de ses mains qui le tiraient vers elle et passablement ébloui par le rayon de sa lampe, Dickers ne put s'empêcher de soupirer. « Si c’est ça faut aller faire une radio du crâne par prudence, parfois on a des cailloux de sangs qui se forment dans le cerveau et on s'en rend compte que quand c’est trop tard ! Tu es peut-être en train de mourir ! »
Attrapant les poignets de l'anthropologue pour qu'elle arrête enfin de le tripoter comme elle tripotait certainement les pâtes à modeler qui lui permettaient de reconstruire le visage de ses squelettes, Noah lui fit les gros yeux.
« C'est pas bientôt fini oui ? Je vais bien, pas de bobo, j'étais dans la chambre quand la tempête est passée, c'est mon salon qui a tout pris, pas moi. Et tu ... Tu es complétement échevelée ma pauvre fille, qu'est ce qui t'arrive ? On dirait que tu t'apprêtes à sombrer dans une dépression profonde ! Ça va toi ? J'étais inquiet de pas te voir, c'est la pagaille, je ne sais pas qui est où et si tout le monde va bien, on ne peut rien faire avec ce réseau qui ne capte qu'une fois sur deux ! »
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| | | InvitéInvité
| (#) Sujet: Re: You have a shock! I am sure! - PRIVATE Mer 8 Déc 2010 - 16:42 | |
| Bon j’avoue, Straw’ avait un peu pété un plomb en apercevant Noah, mais ce n’était pas de sa faute! Malgré les apparences elle était d’un naturel anxieux avec les gens qu’elle considérait comme moins intelligent qu’elle, car elle savait qu’ils étaient beaucoup plus enclins à faire des conneries ou à se blesser quand elle n’était pas là! Oui, c’était peut-être prétentieux de sa part ou plutôt insultant pour se pauvre Noah d’être considéré comme inférieurement intelligent à elle, mais à ses yeux c’était tout à fait logique et même indéniablement légitime. C’est donc tout naturellement qu’elle s’était presque jeté sur le bougre pour l’examiner de près afin de trouver de potentiel blessures, tel une mère hystérique face à un gamin de cinq ans qui viendrait de tomber du toboggan alors que Noah était loin d’être un enfant, ou alors un enfant qui appel sournoisement à l’inceste, car soyons honnêtes si une mère avait un fils de cinq ans de cette taille… Mais qu’est-ce que je raconte ! Passons! Face à la crise de « Je joue au docteur » de Strawberry, Noah décida de garder plus ou moins son calme, attrapant fermement les poignets de la petite châtaine, car oui elle n’est plus blonde depuis plusieurs semaines, pour l’empêcher d’aller plus loin dans cet examen médical surprise en pleine rue.
« C'est pas bientôt fini oui ? Je vais bien, pas de bobo, j'étais dans la chambre quand la tempête est passée, c'est mon salon qui a tout pris, pas moi. Et tu ... Tu es complètement échevelée ma pauvre fille, qu'est ce qui t'arrive ? On dirait que tu t'apprêtes à sombrer dans une dépression profonde ! Ça va toi ? J'étais inquiet de pas te voir, c'est la pagaille, je ne sais pas qui est où et si tout le monde va bien, on ne peut rien faire avec ce réseau qui ne capte qu'une fois sur deux ! »
Sombrer dans une dépression profonde? Il était bien loin de la vérité le pauvre naïf!!! Avec le désordre total qui régnait chez elle, son téléphone qui ne captait pas et pire, sa mygale qui avait disparut, elle était à deux doigts de se jeter du haut d’un pont ou de tenter de suicider à coup d’enveloppe tranchante. C’était terrible, mais pourtant vrai, quand on est maniaque à l’extrême le moindre dérangement de ce genre devient un véritable calvaire et c’était peu de le dire. Prenant une longue inspiration Strawberry finit par lâcher avec des yeux de psychopathes sortant tout droit de l’asile. Hannibal Lecter ferait bien pâle figure à côté d’elle.
« C’est terrible… Mes livres sont totalement désordonnés … Ma collection d’ossement d’animaux s’est envolé, il me reste que des petits bouts, cinq petits morceaux, c’est pas un nombre paire, du coup j’ai du en jeter un à la poubelle… Proust3 à disparut, je l’ai perdu après l’ouragan, il est peut-être en train de s’étouffer sous une pile de livre ou un idiot l’aura tué en le voyant… Et puis… » Elle se stoppa, fixant alors ce qui semblait être le cou de Noah, ou plutôt le col de son haut. « Ton pull penche plus à droite qu’à gauche… Tu pourrais… » Elle essaya tant bien que mal de faire des signes avec ses mains, penchant sa tête sur le côté gauche pour faire comprendre qu’il fallait qu’il replace correctement et symétriquement se fichu haut. Elle rajouta enfin. « Et puis j’ai pas encore eut ma fille au téléphone, elle est à New-York, elle est partie juste avant l’Ouragan, mais si elle m’a pas au téléphone elle va s’inquiéter et quand elle s’inquiète elle fait des crises d’asthmes et elle saigne du nez… En plus elle doit plus avoir de céleris et de fromage instantané maintenant, elle pourrait faire une crise d’hypoglycémie, elle doit absolument manger du fromage instantané, je l’ai noté dans le Tome un des règles à suivre mais je crois que ma tante ne prend jamais la peine de les lire… »
Qui prendrait la peine de lire deux cents cinquante pages de règles découpés en deux tomes? Personne saint d’esprit et d’ailleurs, si Noah doutait de la folie de la pauvre Strawberry avant tout ça, maintenant il devait être indéniablement certain d’une chose : Elle était complètement cinglé la petite châtaine. Peut-être qu'une petite claque réussirait à lui faire retrouver une partie de ses esprits... Peut-être...
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| (#) Sujet: Re: You have a shock! I am sure! - PRIVATE Jeu 9 Déc 2010 - 1:52 | |
| « C’est terrible … Mes livres sont totalement désordonnés … Ma collection d’ossement d’animaux s’est envolé, il me reste que des petits bouts, cinq petits morceaux, c’est pas un nombre paire, du coup j’ai du en jeter un à la poubelle … Proust3 à disparut, je l’ai perdu après l’ouragan, il est peut-être en train de s’étouffer sous une pile de livre ou un idiot l’aura tué en le voyant … Et puis … »
Aie aie aie >< C'était mauvais signe. Que les choses soient bien claires, Noah avait toujours su que Straw était un peu borderline, toujours. Et maniaque et passablement dérangée aussi, mais cela ne l'avait jamais empêcher d'éprouver une affection particulière pour elle et ce même si son attitude envers lui le laissait bien souvent perplexe. Les bizarreries comportementales et verbales dont elle était capable avaient toujours su stimuler sa curiosité et le côté joueur de sa personnalité qui se lassait malheureusement toujours trop vite des personnalités trop plates. Seulement, là, en la voyant s'emballer au sujet de ses délires numériques, de ses tocs et de cette maudite mygale qui lui avait toujours fait froid dans le dos dès qu'il pénétrait chez la Coughlin, Dickers en venait à se dire qu'il lui faudrait certainement des heures pour aspirer à la calmer et la faire revenir à son état initial (faute de dire normal, puisque le mot en lui même ne correspondait en rien à ce que pouvait donner une Strawberry calme et détendue).
« Ton pull penche plus à droite qu’à gauche … Tu pourrais … » Voyant qu'elle faisait une fixation sur son col et pour éviter qu'elle ne se fasse envahir pour toute une série de tics nerveux qui auraient pu la rendre incontrôlable ajoutés au stress occasionné par l'ouragan, il se dépêcha de lui libérer les poignets et de remettre le vêtement en place en penchant un peu plus par ci ou par là en fonction de la façon dont son visage se décrispait au fur et à mesure (plus de crispation = mauvais côté, moins de crispation = continue mon gars, tu tiens le bon bout !)
« Et puis j’ai pas encore eut ma fille au téléphone, elle est à New-York, elle est partie juste avant l’Ouragan, mais si elle m’a pas au téléphone elle va s’inquiéter et quand elle s’inquiète elle fait des crises d’asthmes et elle saigne du nez … En plus elle doit plus avoir de céleris et de fromage instantané maintenant, elle pourrait faire une crise d’hypoglycémie, elle doit absolument manger du fromage instantané, je l’ai noté dans le Tome un des règles à suivre mais je crois que ma tante ne prend jamais la peine de les lire … » « Le tome un des ... » Incrédule, Noah préféra ne pas chercher à savoir s'il avait bien compris ce qu'il venait d'entendre. « Et si on mangeait un morceau ? J'en ai chez moi, du fromage instantané, si ça peut t'empêcher de sombrer dans l'hystérie ... Allez, viens, on ira chercher ton mygalosaure une fois qu'on aura le ventre plein et on essayera d'appeler depuis mon portable, j'ai réussi à joindre Narcisse à l'hôpital il y a deux jours, on réussira peut-être à attraper une barre de réseau mais - pour l'amour du ciel - cesse de trépigner, je vois bien que tu trépignes ! »
Adieu restau, retour cuisine. Au moins - avec Straw comme dame de compagnie - ce lieu qu'il estimait sinistre depuis le passage de l'ouragan n'aurait plus rien de plat et de trop calme, ça il en avait l'intime conviction. Alors, ne lui laissant pas le choix (car s'il l'avait fait ils auraient risqué d'en disserter pendant des heures avant qu'elle ne se décide), il l'attrapa bras dessus / bras dessous pour la trainer jusque chez lui en prenant grand soin de ne surtout pas lui laisser le temps de détailler le salon sous peine qu'elle ne tourne de l'œil ou quelque chose qu'il imaginait de similaire.
« Prends un tabouret, souffle, détends-toi, pense à des poneys qui courent dans les champs ... ... ... ou à des cadavres paisibles, figés dans l'immobilité du repos éternel, si ça te parle plus comme image. »
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