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 les souvenirs refont surface [PV ABRAXAS]

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Message(#) Sujet: les souvenirs refont surface [PV ABRAXAS] les souvenirs refont surface [PV ABRAXAS] EmptySam 25 Déc 2010 - 17:42


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LES SOUVENIRS REFONT SURFACE PV ABRAXAS

— Annabeth peux-tu venir une minute s'il te plaît ?
Telle un zombie, je me levai du canapé sur lequel j'avais passé la nuit et me dirigeai vers la cuisine, d'où la voix de ma mère m'appelait. Lorsque nous étions rentrés il y a peine deux jours, j'ai l'impression que cela fait beaucoup plus, nous avions découvert la maison dans un état déplorable, bien pire que ce que nous avions pensé. L'ouragan avait vraiment fait de nombreux dégâts, et pas que dans notre maison comme nous avions pu le constater en traversant la ville lors de notre retour. Nous n'avions en aucun cas imaginé l'ampleur de cet ouragan, même si la mort de Judith nous en donnait un léger aperçu.
Le rez-de-chaussée de la maison avait été en partie épargné. Seules quelles vitres avaient éclatés mais ce n'était rien de très important. Le premier étage avait vu une partie de mur arraché, celui donnant sur le bureau de mon père mais mes parents étaient plutôt optimistes quant aux réparations. Ce qui les inquiétait beaucoup était que nous n'avions plus de toit et accessoirement, je n'avais plus de chambre. Le dernier étage ressemblait à un vulgaire chantier. Je ne reconnaissais plus mon univers, tout ce que je possédais et que j'avais laissé semblait être parti en fumée. Il ne restait que des décombres, un immense vide à l'image de mon cœur.
— Annabeth tu es là. Écoute nous en avons discuté avec ton père et si tu le souhaites, ton père veut bien te laisser sa place dans notre lit pour cette nuit.
Ma mère tenta un léger sourire auquel je ne parvins pas à répondre. Devant son air déçu, j'en fus contrite pour elle. Mon intention n'était aucunement de la blesser. Mais à vrai dire, dormir dans un lit ou sur le canapé du salon, la chambre d'amis étant dans le même état que ma chambre, cela m'était complètement égal. Dans tous les cas, je ne parviendrais pas à dormir. Je savais que j'avais d'immenses cernes sous les yeux, signe d'une nuit blanche, mais mon anti-cernes était et resterait dans mes valises non défaites pendant encore un long moment. Je n'avais juste pas le courage de tout ranger. Et où aurait-je pu ranger ce tout ?
— Non vraiment ce n'est pas la peine, réussis-je tant bien que mal à articuler. Je vais faire un tour. Je reviendrais plus tard.
J'allai partir mais ma mère me retint par le bras. Elle me regarda pendant un long moment le regard compatissant, signe qu'elle comprenait ce que j'endurais.
— Ne rentre pas trop tard d'accord ? Le dîner sera servi à dix neuf heures comme tous les soirs.
J'hochai la tête et sortis de la maison en attrapant mon manteau au passage. Je l'enfilai avant de commencer à errer. Je ne savais pas vraiment où je voulais aller. Je marchai seulement sans but. J'errai. Il devait être cinq heures de l'après-midi, ou peut-être seulement quatre, je n'en savais rien. Cela n'avait pas d'importance. Qu'est-ce qui avait vraiment de l'importance désormais ?
Avec la mort de Judith, nombreuses de mes convictions volaient en éclats. Si Dieu existait vraiment, pourquoi ne l'avait-il pas sauvée ? Ou non, pourquoi avait-il voulu la reprendre avec lui ? C'était trop tôt, ce n'était pas son heure. Alors pourquoi ? Pourquoi ?
La silhouette de la maison abandonnée finit par se dresser devant moi. Je n'y étais encore jamais allée, cette maison et ses superstitions me faisaient peur. Mais aujourd'hui, la peur passait en arrière plan. Je poussai la grille qui grinça sous mes doigts et sursautais lorsqu'un corbeau prit son envol en croassant. Stupide oiseau !
Le perron se dessina devant moi. Je montai les quelques marches et m'assis sur la plus haute. Les coudes sur mes genoux, je finis par enfouir ma tête entre mes mains. Je fermai les yeux et laissai le vent me bercer, emmener mes pensées aussi loin qu'il le pouvait, dans un endroit où elles ne viendraient plus me déranger. Plus jamais...
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Message(#) Sujet: Re: les souvenirs refont surface [PV ABRAXAS] les souvenirs refont surface [PV ABRAXAS] EmptySam 25 Déc 2010 - 19:01


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© riddle & llam

il était trois heures et quarante cinq minutes. abraxàs venait de terminer une séance photo pour un magasine qui paraîtrait le lendemain ou encore, le surlendemain. il avait posé avec une autre mannequin, qu'il trouva fort bien jolie. mais elle ne l'intéressait pas. allez savoir pourquoi, d'ailleurs. elle était vraiment jolie mais apparemment, ce n'était pas le style de monsieur. il se rhabilla et prit quelques vêtements que l'agence lui avait donné. oui, parfois, l'agence donnait des vêtements à abraxàs en plus de son salaire exorbitant pour le récompenser de son bon travail. car il fallait avouer qu'abraxàs était un mannequin non négligeable. vous en jugerez par vous-même.
le jeune homme sortit de la boîte et prit sa voiture afin de rejoindre ocean grove et son quartier résidentiel. il s'arrêta plusieurs fois pour acheter des vêtements, du parfum, des vêtements, des chaussures. bref, autant dépenser ses sous quand on en a, n'est-ce pas? après le magasin de chaussures, il prit la route directe pour ocean grove. plus d'arrêts, plus de dépenses. rien. juste de la musique, à fond. comme toujours. il est difficile de demander à abraxàs de changer ses habitudes. la musique, dans sa voiture, toujours à fond. tant pis pour les oreilles, il les trouvait bien résistantes aux cris de sa mère et de son père, alors, pourquoi pas à la musique? une question toujours sans réponse. heureusement pour lui, il ne vivait plus chez eux mais dans sa propre maison que certains qualifient de villa. effectivement, elle est immense.
lorsqu'il arriva dans son quartier il ne fit pas attention aux maisons détruites par l'ouragan. heureusement pour lui, sa maison n'avait été que très peu touchée. juste le garage, la salle de bain et une partie de la salle à manger. ayant les moyens, il a pu refaire faire tout ça très rapidement car il n'aurait pas supporté de retourner chez ses parents. abraxàs est quelqu'un de suicidaire, mais pas à ce point. le jeune homme rentra donc chez lui et gara sa voiture dans le garage. une fois que cela fut fait il déposa ses courses chez lui et repartit directement en prenant bien soin de fermer à clé sa dite villa. il avait décidé de rendre visite à des voisins qu'il n'aimait pas spécialement mais ces derniers avaient soit disant besoin de lui. « qu'est-ce qu'il me veulent encore ses fous?! » ses fameux voisins se trouvaient un peu plus loin que la maison abandonnée. il n'avait jamais été la visiter. la plupart des gens d'ici en avaient peur. abraxàs, lui, non. il s'en fichait totalement. il passa devant sans même la regarder. enfin si, il jeta un bref coup d'œil. deux pas après il la dépassa, puis, s'arrêta. il pensait avoir halluciné et avoir vu quelqu'un assis sur les marches. il fit donc marche arrière et jeta un coup d'œil. bingo. il y avait quelqu'un. plus précisément, une fille. le mannequin se demanda bien ce qu'elle pouvait faire ici, assise, seule la tête dans ses mains. il sourit. sa chevelure lui était familière, ainsi que sa silhouette. mais après tout, il en avait vu des filles dans sa vie. ho ça oui. il poussa la grille qui grinça légèrement. puis il s'approcha. la grille avait fait relever la tête à l'inconnue. il se stoppa net. les yeux écarquillèrent d'un coup. son visage exprima trois expressions, trois sentiments à la suite, l'étonnement, la surprise puis la colère. cette fille là, il était sortit avec, il l'aimait. on pouvait le dire, il l'aimait. mais à vrai dire, jamais il ne lui avait vraiment dit. il était trop fier. c'était la première qu'il avait, on peut le dire, vraiment aimé. il était trop fier pour le lui avouer. ils ont quatre ans d'écart. puis, du jour au lendemain, elle était partit. sans rien dire. il lui en avait voulu, encore maintenant. « qu'est-ce que tu fous ici, wade? » il s'énervait. il était heureux de la revoir mais partager entre l'envie de la serrer dans ses bras et de l'engueuler. de lui crier toutes les horreurs du monde pour lui prouver que son départ lui avait fait plus de mal qu'elle n'aurait pu l'imaginer. il la fusilla du regard. il avait envie de l'étriper mais son visage si beau adoucissait quelque peu sa colère plus que noire. « bordel, mais t'étais passé où?! » il serra le point. ainsi que les dents. il se retenait. il se retenait de ne pas hurler. de ne pas lui hurler après.

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Message(#) Sujet: Re: les souvenirs refont surface [PV ABRAXAS] les souvenirs refont surface [PV ABRAXAS] EmptySam 25 Déc 2010 - 23:28


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LES SOUVENIRS REFONT SURFACE PV ABRAXAS

La tête dans les mains, je tentai de retrouver le calme et la sérénité dont j'avais besoin. Avant, je me serais directement rendue à l'Église, ou peut-être aurais-je été parlé à mon père. En tant que pasteur, il savait dire les mots qui fallait, ceux qui avaient du sens et nous permettait d'aller mieux. Il nous donnait de l'espoir. Mais aujourd'hui, je savais que je n'allais pas trouver la paix à ses côtés. Il y avait des choses que je préférais qu'il ignorât et me confronter à lui n'allait certainement pas m'aider à continuer à les lui cacher. J'avais bien du mal à lui mentir. Je n'étais qu'une piètre menteuse, comme j'étais une piètre croyante à cet instant-là. Douter de l'existence de Dieu n'était certainement pas la meilleure façon de prouver qu'on y croyait.
— Qu'est-ce que tu fous ici, Wade?
Wade ? Avais-je bien entendu qu'on m'appelait ou était-ce simplement un vulgaire effet de mon imagination ? La seule et unique personne à m'appeler par mon nom de famille était Abraxàs mais il ne pouvait pas être là. Pas dans cet endroit aussi insolite...
Je relevai tout de même la tête et croisai le regard de celui auquel je m'attendais, celui qui à vrai dire, je redoutai de croiser à mon retour. Et pourtant, il était bien là, devant moi, en chair et en os. Que faisait-il là ? Pourquoi avais-je donc aussi peu de chance pour tomber sur lui alors que je voulais plus que tout l'éviter ? Mon Dieu pourquoi êtes-vous si cruel ?
— Abraxàs, parvins-je à articuler en murmurant.
Il paraissait énervé, profondément en colère. A juste titre. Il y a un an déjà, j'étais partie comme une voleuse sans l'en informer. Je n'aimais pas les adieux et je les évitais autant que possible. D'autant plus que je n'avais jamais été autant amoureuse que de lui et que je savais que ce n'était pas réciproque. C'était un homme à femmes, je savais qu'il ne partageait pas les sentiments que j'éprouvais pour lui. J'avais seulement voulu m'épargner des peines inutiles.
Son regard assassin me fusilla sur place, à tel point que je ne pus même pas bouger pour me lever. Je restai pétrifiée, assise sur ces marches.
— Bordel, mais t'étais passé où?!
Que pouvais-je répondre à ça ? Lui expliquer le fond de ma pensée ? Certainement pas ! Je ne voulais en aucun cas me montrer faible face à lui et lui dévoiler ce que j'avais pu ressentir (le ressentais-je encore ?) pour lui. Je le vis serrer les poings. Et certainement les dents, même si je ne pouvais que le deviner. Il se retenait de ne pas s'énerver je le sentais bien. Mais que pouvais-je dire qui calmerait sa colère ? Absolument rien je le savais.
— Est-ce que l'endroit où je suis allée à une quelconque importance ? Finis-je par répondre. Je pensais que nous deux c'était juste l'histoire d'un temps. Pas d'attaches tu te souviens ? Je pensais que c'était ce que tu voulais.
Mais pas ce que moi je voulais, me retins-je d'ajouter. Je tentai de me relever mais finalement, je décidai de rester assise. Autant le laisser en position de force. Et ainsi, si jamais il s'énervait, j'étais déjà au sol et ne pouvais donc pas tomber plus bas. Quel raisonnement pathétique !
— Les adieux c'est vraiment pas mon truc. Et je dois t'avouer que quand je suis partie, je n'ai pas pensé une seule seconde à te prévenir.
Faux. J'avais rédigé plusieurs lettres mais elles avaient toutes sans exception atterries dans la poubelle. A présent, avec l'ouragan, elles devaient être très loin. Peut-être étaient-elles seulement dans mon jardin. Ou alors déjà parties très loin. Seul Dieu le savait.
Ce n'était vraiment pas dans mes habitudes de mentir mais je ne voulais pas faire face à la réalité. Je ne voulais pas prendre conscience qu'avoir Abraxàs devant moi m'importait bien plus que ce que j'avais voulu me faire croire. Je l'avais tellement aimé ! Et j'étais partie sans rien dire, par peur certainement d'affronter mes sentiments. Pourquoi était-ce aussi dur d'aimer ? De se dire qu'une personne peut compter pour nous ? J'étais celle qui aidait les autres à aimer, pas celle qui aimait.
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Message(#) Sujet: Re: les souvenirs refont surface [PV ABRAXAS] les souvenirs refont surface [PV ABRAXAS] EmptyDim 26 Déc 2010 - 10:39

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© riddle & llam

« abraxàs.. » sont les seuls mots qu'elle parvint à dire. elle semblait aussi étonnée et surprise que le jeune homme. à la seule différence qu'elle, elle n'était pas énervée. du moins elle ne le semblait pas. avant qu'elle ne relève la tête, il savait très bien qu'elle le reconnaîtrait. car il était le seul dans son entourage à l'appeler par son nom. d'ailleurs, il était le seul à ne pas être croyant dans tout son entourage et la plupart de ses amis. il se doutait aussi que les parents de la demoiselle ne l'aimait pas. mais il n'en avait strictement rien à faire. et il se fichait aussi qu'annabeth soit croyante ou non. il s'en fichait. d'ailleurs, ça avait choqué la plupart de ses potes qu'il soit sortit avec ce genre de fille mais surtout, autant de temps. il leur disait, tout bas et assez vite, pour éviter que ses amis ne soient surs de ce qu'il venait de dire je l'aime. des mots qui n'avait pas de sens avant de la rencontrer. même après qu'elle soit partit. des filles, il en a connu, il en a vu, il en a embrassé. mais il pourra jurer, par dieu, que c'est la seule qu'il a vraiment aimé. et ce, depuis et pour longtemps.
« est-ce que l'endroit où je suis allée à une quelconque importance ? je pensais que nous deux c'était juste l'histoire d'un temps. pas d'attaches tu te souviens ? je pensais que c'était ce que tu voulais. » il grogna, énervé. c'est vrai, il avait tout ça. mais c'était pour se protéger, surtout parce qu'il était trop fier. il était ce genre de mec populaire, connu qui n'était pas du genre à montrer ses sentiments, surtout en public. un peu comme les athlètes des séries américaines. il aurait pu tenir un rôle dans une de ses séries, il aurait été parfait et aurait fait un tabac. seulement, il vivait ça dans la vie de tout les jours. il soupira et regarda annabeth. il son visage d'une beauté naturelle. mais cette séduisante beauté était gâchée par des cernes traduisant un manque de sommeil énorme. il pensa à l'ouragan. sa maison avait été ravagée, il le savait. il avait été sur les lieux peu de temps après. il avait pensé les aider mais il avait pensé que son aide serait mal vue de la part de ses parents, il partit donc sans rien faire. ce visage attristé et dénué de sa bonne humeur naturelle figée sur son visage calma quelque peu le jeune homme, mais pas assez. il lui en voulait toujours. « tu pensais, tu pensais! tu pensais mal. » le mannequin n'ajouta rien d'autre. il voulait partir mais n'y arriva pas. elle sembla vouloir se lever mais ne le fit pas. abraxàs sourit. la voir dans cet état le fascinait mais l'attristait en même temps. elle semblait si fragile. déjà qu'en temps normal elle l'est, alors là c'est encore pire. mais abraxàs aimait ça lui, son côté fragile. il devait sans cesse la protéger et il aimait ça, il se sentait utile. il l'avait souvent défendu, c'était même battu pour elle. un mec avait essayé de l'embrasser. il était sortit de ses gonds et avait bondi sur ce dernier. il n'avait pas apprécié qu'on touche sa copine.
« les adieux c'est vraiment pas mon truc. et je dois t'avouer que quand je suis partie, je n'ai pas pensé une seule seconde à te prévenir. » il ria. oui, il ria. cela l'amusa. elle mentait. il le savait, ça se voyait. son expression du visage présente sur ce dernier lorsqu'elle inventait un mensonge pour se protéger. la dernière fois qu'elle lui avait mentit pour se protéger et pour le protéger lui c'était quand elle lui avait dit qu'il ne s'était rien passé entre elle et une ancienne connaissance de monsieur hullburry. c'était faux. il l'avait touché et essayé de coucher. cet homme là, il se retrouva à l'hôpital. il ne pouvait supporter le fait qu'on tourne autour de lui. pourtant il se fichait que les filles tournent autour de lui. annabeth savait qu'il était, qu'il est et qu'il resterait un homme à femme, alors elle ne disait rien. lui s'en fichait car il aimait annabeth. et puis, il savait que ça rendait folle la jeune femme alors il adorait ça. « tu as toujours été une piètre menteuse, wade. tu ne te rappelle pas? moi, si très bien. » il lui sourit, comme pour lui prouver qu'il n'avait pas oublier. puis il s'approcha. il n'était plus qu'à quelques mètres d'elle. « pourquoi tu es partit? pourquoi tu ne m'as rien dit? » il voulait savoir. il ne bougerait pas tant qu'il ne saurait pas. elle non plus. car même si elle essayait de se sauver, elle n'y arriverait pas. il la rattraperait. et il avait beaucoup plus de force qu'elle. elle avait déjà essayé, pour rire, de se battre avec. cela avait toujours finis de la même façon. il l'a plaquait contre le mur, la fixait dans les yeux et bien souvent, il l'avait embrassée.

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Message(#) Sujet: Re: les souvenirs refont surface [PV ABRAXAS] les souvenirs refont surface [PV ABRAXAS] EmptyDim 26 Déc 2010 - 15:20


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A l'expression de son visage, je sus que j'avais marqué un point. Il avait du oublier qu'il m'avait dit qu'il ne voulait pas d'attaches. Il le répétait sans doute à tellement de filles qu'il ne savait certainement plus vraiment qui était ces filles en question. C'était un séducteur, je commençai à le connaître après tout. Alors pourquoi oubliai-je sans cesse qu'il collectionnait les femmes ? Ce n'était pas un détail anodin tout de même ! On oubliait jamais ce genre de choses. Elles nous sautaient à la figure chaque fois qu'elles en avaient l'occasion. Et surtout, chaque fois qu'on tentait de les oublier et de les enfouir le plus loin possible.
— Tu pensais, tu pensais ! Tu pensais mal.
Pardon ? Avais-je bien compris ce qu'il venait de dire ? N'avait-il pas été clair là dessus plus d'une fois ? Non je ne pensais pas mal ! Non ! Je n'avais pensé que ce qu'il avait voulu que je pense, ce qu'il m'avait laissé croire, ou du moins le peu qu'il avait bien voulu me dire. Rien d'autre. Rien qui put indiquer que j'avais mal interprété ses paroles. Alors que voulait-il dire par là ? Pourquoi ne pouvait-il pas donc s'expliquer clairement au moins une fois ? Je n'étais pas dans sa tête, je ne pouvais certainement pas comprendre tous ses sous-entendus. Peut-être ne le voulais-je pas non plus. Je n'étais plus vraiment sûre de ce que je pensais. Il avait sûrement raison. Je pensais mal.
Abraxàs se mit alors à sourire sans que j'en comprisse la raison. A quoi pensait-il ? Qu'est-ce qui le faisait sourire ainsi ? Et pourquoi craquais-je encore autant devant ce sourire si enjôleur ? J'étais faible ! Mon Dieu que j'étais faible ! Pardonnez-moi ses pensées mon Dieu, pardonnez-moi...
— Alors si je pensai mal, qu'aurais-je du penser ? Lui demandai-je alors. Tu m'as clairement fait comprendre que nous deux ça ne comptait pas vraiment plus pour toi que toutes tes autres histoires. Alors non je n'ai pas pensé mal ! J'ai juste pensé ce que tu voulais bien que je pense.
Abraxàs se mit à rire ce qui me mit mal à l'aise. Il savait. Il savait que je mentais et que j'avais pensé à lui avant de partir. Maintenant, comment pouvais-je le nier ? Peu importe les excuses que j'allais trouver, il allait les réfuter. Normal puisqu'elles seraient totalement pathétiques.
— Tu as toujours été une piètre menteuse, Wade. Tu ne te rappelle pas ? Moi, si très bien.
Bien sûr qu'il avait compris. Cela ne m'étonnait pas tellement je m'en doutais. Mon visage, comme d'habitude, avait du trahir mon mensonge. Toute personne me connaissant un minimum savait lorsque je mentais ou lorsque je disais la vérité. Mon honnêteté habituelle me faisait souvent défaut dans ce genre de situation.
— Oui peut-être... Mais un an a passé Abraxàs. J'ai changé. Je ne suis plus celle que j'étais il y a un, comme tu ne dois certainement plus être le même.
Il se mit à sourire, un sourire intime comme s'il se souvenait du passé, des moments qu'on avait passé tous les deux, signe qu'il me connaissait et savait lorsque je mentais ou non. J'avais oublié combien de temps on avait passé ensemble. Cela me paraissait si lointain. Il se rapprocha de moi, brisant ainsi pratiquement toute la distance qu'il y avait entre nous, cette distance qui me protégeait un instant de mes sentiments. Plus près, il paraissait plus grand, plus imposant.
— Pourquoi tu es partie ? Pourquoi tu ne m'as rien dit ?
Je baissai la tête, l'air coupable. Que pouvais-je lui dire ? Je ne pouvais pas lui dire toute la vérité. Il n'aurait pas compris. Ou plutôt, il aurait compris mais il n'aurait certainement pas accepté cette vérité. Je décidai d'être honnête avec lui, comme j'essayais toujours de l'être, en omettant toutefois de lui dire cette vérité si dérangeante.
— Écoute, je n'ai jamais parlé de notre histoire à mes parents. Ils n'auraient pas compris et m'auraient demandé d'arrêter de te voir. Mais je ne le voulais pas. Je marquai une pause et relevai la tête vers lui. Ma mère est tombée enceinte et il y a eu quelques complications. Son médecin lui a demandé de se reposer et c'est là que mes parents ont décidé que nous devions aller vivre chez ma grand-mère. Je n'ai pas eu le choix, j'ai du les suivre. Si je ne t'ai pas prévenu c'est que c'était plus simple pour moi de partir sans te dire adieu.
Adieu... Comme si j'avais espéré ne jamais le revoir en revenant à Ocean Grove. J'avais stupidement espéré qu'en un an, il était parti ailleurs, quittant Ocean Grove pour un meilleur avenir. Malheureusement (ou heureusement ?), il était toujours là et je devais affronter mes vieux démons.

PS : j'aime ton avatar Heart
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Message(#) Sujet: Re: les souvenirs refont surface [PV ABRAXAS] les souvenirs refont surface [PV ABRAXAS] EmptyDim 26 Déc 2010 - 16:07

      merci, il est de moi. Heart


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© riddle & llam

abraxàs se tenait désormais devant la jeune femme. celle qui, auparavant, était sa copine. celle qu'il avait aimé et peut-être, celle qu'il aimait toujours. mais il elle ne l'aimait plus, il souffrirait. alors il préférait se dire qu'il ne l'aimait plus. c'était plus simple. car aimer, c'est beau, c'est bien. ça fait du bien d'aimer. aimer c'est tout, sauf simple. en plus, ça fait mal. et le mannequin en avait fait les frais, il y a un an lorsqu'annabeth était partie.
« alors si je pensai mal, qu'aurais-je du penser ? tu m'as clairement fait comprendre que nous deux ça ne comptait pas vraiment plus pour toi que toutes tes autres histoires. alors non je n'ai pas pensé mal ! j'ai juste pensé ce que tu voulais bien que je pense. » et pour la première fois depuis des années, il baissa la tête. légèrement, mais il la baissa quand même. c'était presque invisible, mais il le savait, lui. c'est vrai. il avait dit tout ça. mais comme dit auparavant, c'était pour se protéger. se protéger pour ne pas souffrir. c'est un mec, il n'est pas censé montrer au monde qu'il souffre d'une rupture ou d'un départ. il a toujours été et pensé comme ça, il ne changerait pas. mais maintenant, que pouvait-il bien lui dire? la vérité? elle lui avait mentit et lui avait fait mal. pourquoi lui dirait-il la vérité? peut-être bien parce que c'est quelqu'un d'honnête. « peut-être que tu aurais dû penser le contraire! et ne pas seulement penser ce que je te disais et ce que tu voyais! » par là, il voulait dire qu'elle ne devait pas penser qu'il ne l'avait pas aimé alors que d'autres filles lui tournaient autour. elle devait penser autrement, voir autrement mais ne pas aimer autrement. ha ça non. abraxàs aimait sa façon d'être et d'aimer. surtout d'être jalouse. c'est ça qui le faisait craquer le plus. mais il ne l'avouait pas. mais il venait de réaliser que si il ne voulait pas la perdre, peut-être devrait-il oublier son comportement macho et lui dire tout ce qu'il avait toujours pensé.
« oui peut-être... mais un an a passé abraxàs. j'ai changé. je ne suis plus celle que j'étais il y a un, comme tu ne dois certainement plus être le même. » il frémit. changée? elle, changée? il ne pouvait le croire. il ne voulait le croire. il protesta. « et en quoi tu as changée? tu veux savoir? moi je n'ai pas changé. je suis toujours le même. et si cela t'embête que je sois encore celui que j'étais, ce lui que j'étais il y a un an, dis le moi et je disparaîtrais de ta vie, pour toujours. tu ne me verras plus, tu n'entendras plus parler de celui que je suis .. encore. » encore une fois, il se protégeait. il ne savait pas encore de quoi, mais il le faisait. il ne voulait pas dire directement les choses, il préférait les omettre ou les décliner. ou les deux à la fois. il recula de trois pas avant de shooter dans le vide, éxcéder qu'elle croit que jamais il ne l'avait aimée. mais ça, c'était de sa faute. entièrement de sa faute. il se calma et alla s'asseoit à côté d'elle. avec quelques centimètres d'écart, voir mètres mais il s'assit à côté d'elle et l'écouta. « écoute, je n'ai jamais parlé de notre histoire à mes parents. ils n'auraient pas compris et m'auraient demandé d'arrêter de te voir. mais je ne le voulais pas. ma mère est tombée enceinte et il y a eu quelques complications. son médecin lui a demandé de se reposer et c'est là que mes parents ont décidé que nous devions aller vivre chez ma grand-mère. je n'ai pas eu le choix, j'ai du les suivre. si je ne t'ai pas prévenu c'est que c'était plus simple pour moi de partir sans te dire adieu. » elle n'avait jamais parlé de leur histoire à ses parents. peut-être devrait-elle le faire si cette fameuse histoire continuait, ou alors au contraire, elle ne devrait pas le faire. sa mère était tombée enceinte. ils avaient du partir. elle n'avait pas eu le choix. le mannequin prit sa tête entre ses mains et déclara. « mais tu avais le choix de me voir avant de partir. mais tu ne l'a pas fait. au lieu de ça, tu m'a laissé ... seul. sans rien me dire. parce que tu n'a pas voulu me dire adieu. et pourquoi me dire adieu? tu ne voulais plus me voir? un au revoir m'aurait amplement suffit. avec des explications. tu aurais pu carrément rompre aussi. la rupture ça évite les gens de souffrir plus qu'ils ne souffrent déjà. » ce qu'il voulait dire, il l'avait dit. mais encore une fois indirectement. il avait dit à annabeth qu'il avait souffert jusqu'à ce qu'elle revienne, mes indirectement. il espérait qu'elle comprendrait. mais elle était intelligente, elle devrait comprendre. il releva la tête et plongea son regard dans celui de son interlocutrice. il était si heureux de la revoir. puis il prit une grande inspiration et lui dite. « jamais je n'aurais cru te dire ça un jour. jamais je n'aurais cru dire ça tout court. mais ... tu m'as manqué, wade. »

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Message(#) Sujet: Re: les souvenirs refont surface [PV ABRAXAS] les souvenirs refont surface [PV ABRAXAS] EmptyDim 26 Déc 2010 - 19:34


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LES SOUVENIRS REFONT SURFACE PV ABRAXAS

Je le vis baisser la tête pour la première fois depuis que je le connaissais. Un mouvement si imperceptible que je doutai de l'avoir vraiment vu. C'était sûrement un effet de mon imagination. Abraxàs ne baissait absolument jamais la tête. C'était un mannequin qui gardait toujours la tête haute et une classe à toute épreuve, même dans les pires situations. Il aurait même pu se faire poursuivre par un poulet qu'il aurait encore eu l'air digne. Malheureusement, tout le monde n'avait pas cette chance. Et cette classe. Je me surpris à le dévisager plus que nécessaire et je tournai la tête vivement, espérant qu'il n'avait rien remarqué. Même si j'en doutai fortement. N'importe qui ayant des yeux l'aurait vu.
— Peut-être que tu aurais dû penser le contraire ! Et ne pas seulement penser ce que je te disais et ce que tu voyais !
Penser le contraire ? Comment aurais-je pu penser le contraire alors que des dizaines de filles, ou devrais-je dire de hyènes, lui tournaient autour quand on sortait ? Nous n'avions presque jamais eu une seule sortie qui s'était bien déroulée du début à la fin, et par là, je voulais dire une sortie durant laquelle nous n'avons été dérangés par personne. Il était même arriver à Abraxàs d'offrir des sourires charmeurs à certaines de ces filles. Était-ce vraiment l'attitude de quelqu'un qui tenait à vous ? Draguer ouvertement devant ses yeux ? Mais j'avais tenté de faire celle qui s'en fichait, celle qui ne s'attachait pas. Je ne lui avais pas une seule fois reproché d'offrir ses charmes ainsi mais peut-être le moment était venu de le faire.
— Ce que je voyais c'était toi en train de les draguer ! Que devais-je en déduire à ton avis ? Si c'était faux, tu me l'aurais dit. On a toujours été honnête l'un envers l'autre non ? Alors sois honnête ! Et cesse de te cacher derrière tes sous-entendus.
Honnête ? Je lui demandai d'être honnête alors que je lui cachai des choses. Comment pouvais-je lui demander une chose que je n'étais moi-même pas capable de réaliser ? C'était vraiment l'hôpital qui se foutait de la charité ! Et dire que d'habitude, j'étais la charité... Les rôles changeaient souvent, bien trop souvent.
— Et en quoi tu as changé ? Tu veux savoir? Moi je n'ai pas changé. Je suis toujours le même. Et si cela t'embête que je sois encore celui que j'étais, celui que j'étais il y a un an, dis le moi et je disparaîtrais de ta vie, pour toujours. Tu ne me verras plus, tu n'entendras plus parler de celui que je suis .. encore.
Je fus tentée de lui crier de s'en aller. De lui dire que je ne voulais plus jamais le voir, que je n'avais qu'une envie : l'oublier. Mais les mots, les cris, ne parvinrent pas à franchir la barrière de mes lèvres. Car ils étaient faux. Mon cœur et ma bouche refusaient de lui dire des mots que je ne pensais. Et Dieu seul savait combien j'aurais aimé les lui dire pour éviter d'avoir à affronter mes démons, à l'affronter lui, et à m'affronter moi. Je ne parvins pas à répondre. Pas même une petite parole, un petit mot pour rompre le silence qui s'était installé.
Abraxàs vint s'asseoir à côté de moi, en laissant une distance raisonnable qui me parut tout de même trop courte. Le savoir à côté de moi c'était... Nostalgique. Je voulais retrouver la chaleur de ses bras, le sentir près de moi et savoir qu'entre nous, c'était magique. Mais ce n'était pas possible. Je ne pouvais pas retrouver ce que nous avions partagé.
— Mais tu avais le choix de me voir avant de partir. mais tu ne l'a pas fait. Au lieu de ça, tu m'a laissé ... seul. Sans rien me dire. Parce que tu n'a pas voulu me dire adieu. Et pourquoi me dire adieu ? Tu ne voulais plus me voir? Un au revoir m'aurait amplement suffit. Avec des explications. Tu aurais pu carrément rompre aussi. La rupture ça évite les gens de souffrir plus qu'ils ne souffrent déjà.
Il plongea alors son regard dans le mien et je me sentis transpercée. Ce regard était tel que dans mes souvenirs. Paralysant. Mais si revigorant.
— Pour rompre, il aurait déjà fallu être un vrai couple. En étions-nous vraiment un ? J'en doute...
Je laissai planer une pause comme pour laisser le temps à mes paroles de parvenir à mon propre cerveau, comme si je réfléchissais après avoir parlé. C'était un peu le cas. Dire les choses n'étaient jamais simples, les cacher l'étaient encore moins.
— Jamais je n'aurais cru te dire ça un jour. Jamais je n'aurais cru dire ça tout court. Mais ... tu m'as manqué, Wade.
Je baissai la tête pour ne pas avoir à croiser on regard de nouveau. Il m'aurait littéralement clouée sur place. Je ne pouvais déjà plus bouger de tout de façon. Je parvins à me lever précipitamment et les rôles furent inversés par rapport à précédemment. J'étais en position de force. Pourtant, c'était paradoxal puisque je me sentais faible, horriblement faible.
— Non Abraxàs ! S'il te plaît ne dis pas des choses comme ça. Sinon... Sinon...
Je laissai ma phrase en suspens, incapable de la terminer. Sinon je ne pourrais pas résister, avais-je eu envie de dire. Mais me livrer ainsi était trop tôt. Je ne pouvais pas. Non je ne pouvais pas lui faire ça.
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Message(#) Sujet: Re: les souvenirs refont surface [PV ABRAXAS] les souvenirs refont surface [PV ABRAXAS] EmptyDim 26 Déc 2010 - 20:24

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il resta là assis, sans rien dire, sans même bouger. il regarder annabeth qui elle, avait fuit son regard. peut-être se sentait-elle mal à l'aise. il ne savait pas. il ne savait plus rien. plus ce qu'il devait faire, plus ce qu'il devait penser encore moins ce qu'il devait dire. il soupira et prit de nouveau sa tête dans ses mains. il avait été idiot. oui, totalement idiot. il le savait. il s'en rendait compte, maintenant, mais c'était trop tard. il ne savait plus quels étaient les sentiments d'annabeth. il ne voulait pas s'engager sans savoir. il ne l'avait jamais fait, il ne commencerait pas maintenant. il fut tiré de ses pensées lorsque la jeune femme reprit la parole, pour se défendre.
« ce que je voyais c'était toi en train de les draguer ! que devais-je en déduire à ton avis ? si c'était faux, tu me l'aurais dit. on a toujours été honnête l'un envers l'autre non ? alors sois honnête ! et cesse de te cacher derrière tes sous-entendus. » il releva brusquement la tête, sans prévenir. il l'observa, il la fixa avec ses yeux de tueur. il fronça les sourcils et serra de nouveau les dents. elle ne comprenait donc rien. il éleva la voix et lui expliqua. « tu me demandes d'être honnête? commence par l'être toi-même on verra les autres après! et en ce qui concerne les filles que je draguais sois disant, tu te plante. mon métier m'oblige à faire bonne figure, tout le temps et avec tout le monde! alors forcément je leur souris, je prends des photos avec elle. mais à la différence qu'elle, je ne couche pas avec. » gros silence. monsieur hullburry planta son regard dans le sien, une seconde fois et ne bougea pas. il essayait d'avoir des réponses à ses questions. sans succès. elle semblait fermée. il détourna son regard et le posa sur un arbre. allez savoir pourquoi un arbre, c'était comme ça. il ne dit plus rien. il ferma les yeux, souffrant, en silence, de ce qu'il c'était passé, de ce qu'il ne c'était pas passé, de ce qu'il n'avait pas dit et pas fait.
« pour rompre, il aurait déjà fallu être un vrai couple. en étions-nous vraiment un ? j'en doute... » il retint sa respiration. aucune phrase n'aurait pu lui faire plus mal que cette dernière. il ouvrit les yeux. elle s'était levée. il la regard, si il avait pu la tuer du regard, il l'aurait fait. il se leva, blessé, exaspéré. « alors si nous n'étions pas un couple, je n'ai plus rien à faire ici, plus rien à voir avec toi. » il la bouscula et partit. mais il s'arrêta et se retourna. il lui fallait une force surhumaine pour la quitter. mais il y arrivait. il la regardait juste une dernière fois. puis il lui tourna le dos. « non abraxàs ! s'il te plaît ne dis pas des choses comme ça. sinon... sinon... » il stoppa net sa marche. après tout, il aurait pu continuer. il devait voir des gens. désormais il avait un retard d'une demie heure, ou presque. il aurait pu continuer à marcher pour l'éviter. éviter de la voir et de n'avoir qu'une envie, la prendre dans ses bras. mais il ne l'avait pas fait. après tout, c'était un homme. il avait beau avoir sa fierté, parfois, il faut savoir la mettre de côté. « sinon .. sinon quoi, wade? allez, termine ta phrase. et ne mens pas, ça ne marche plus, ça. » il s'approcha d'elle. il n'était plus qu'à quelques centimètres. il l'obligeait à la regardait. il fallait qu'elle arrête d'essayer de fuir la réalité, mais surtout, la vérité. si elle l'aimait encore, il fallait qu'elle le lui dise, car sinon il ne se passerait rien. il avait mis sa fierté de côté, mais pas assez pour lui avouer ses sentiments renaissants. à force d'observer annabeth, abraxàs constata qu'elle semblait plus fragile que jamais. mais elle était encore plus belle qu'il y a un an. il ne savait pas dire pourquoi. il ne savait plus rien dire. il n'était plus sure de rien. juste d'une chose. c'est elle qu'il aime, pas une autre. et même pendant l'année qui venait de s'écouler, il n'en avais jamais aimé une autre. il avait toujours eu la jeune femme à l'esprit, même en parlant avec d'autres filles, c'est à elle qu'il pensait. son regard s'adoucit en la regardant et en pensant à tout ça. « dis moi la vérité, annabeth. je sens qu'il y certaines choses que tu ne me dis pas. » il s'approcha encore plus d'elle. il plongea de nouveau son regard dans le sien. il lui sourit. il attendait, maintenant, qu'elle parle.

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Message(#) Sujet: Re: les souvenirs refont surface [PV ABRAXAS] les souvenirs refont surface [PV ABRAXAS] EmptyLun 27 Déc 2010 - 0:29


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Les émotions se succédaient sur son visage. Je le voyais prendre sa tête entre ses mains, froncer les sourcils, me fusiller du regard... Comment devais-je interpréter tout ça ? Je n'en savais vraiment rien. J'étais totalement perdue. Je ne savais même plus ce que je ressentais pour lui. Étais-je toujours amoureuse ? Sans doute. J'étais juste trop fière pour parvenir à me l'avouer. Alors lui dire à lui...
— Tu me demandes d'être honnête ? Commence par l'être toi-même on verra les autres après! Et en ce qui concerne les filles que je draguais sois disant, tu te plantes. Mon métier m'oblige à faire bonne figure, tout le temps et avec tout le monde ! Alors forcément je leur souris, je prends des photos avec elle. Mais à la différence qu'elle, je ne couche pas avec.
Je me retins de le gifler. Pour ne pas avoir à le faire, je serrai le poing et concentrai ma colère dans celui-ci. Certes je ne lui disais pas tout, certes je me trompais sur ce qu'il faisait avec ces filles, mais de là à m'attaquer ! Il n'en avait pas le droit ! Pas ainsi, pas alors qu'il prétendait soi-disant me connaître. De quel droit se permettait-il de m'insulter de la sorte ? Il savait que c'était faux, que ses paroles étaient totalement dénuées de sens ! Pourtant il les avais dit. Il avait prononcé des mots difficiles à pardonner, même lorsqu'on aimait la personne qui les avait dit.
— Pardon ? Tu t'entends parler ? Qu'est-ce que tu sous-entends ? Que moi je couche avec tous les hommes que je rencontre ! Mais merde Abraxàs tu me connais ! Tu sais qui je suis ! La seule personne avec laquelle j'ai jamais couché c'est toi ! C'est toi bordel ! Alors je ne te laisserai pas m'insulter de la sorte. Tu devrais avoir honte.
Je fronçai les sourcils tandis que je sentais que les larmes me montaient. Stupides réactions émotives dues à la colère ! Je les séchai d'un revers de la main. C'était loin d'être le moment de pleurer, de craquer. Pas pour des raisons aussi stupides que celles-là. Je ne préférai pas le regarder. Je ne voulais pas voir sa réaction. Pas maintenant. Pas alors qu'elle aurait pu me faire changer d'opinion. Je lui en voulais. Je lui en voulais d'avoir été aussi dur et injuste dans ses propos.
— Alors si nous n'étions pas un couple, je n'ai plus rien à faire ici, plus rien à voir avec toi.
Parfait ! Alors pourquoi ne partait-il pas ? Pourquoi n'arrivais-je donc pas à partir non plus ? C'était à se demander lequel abandonnerait l'autre le premier, lequel aurait le courage d'aller au delà de ses sentiments. Aucun ne nous deux n'était visiblement prêt à le faire.
— Sinon .. sinon quoi, Wade? Allez, termine ta phrase. Et ne mens pas, ça ne marche plus, ça.
Je baissai la tête et laissai mon regard se perdre à l'horizon. Je ne savais que répondre. Tout n'aurait été que mensonge. Je ne pouvais plus mentir désormais. Mais je ne pouvais pas lui dire la vérité non plus. Garder le silence me sembla être la meilleure solution, pourtant, je savais que ce n'était pas le cas. Il attendait des réponses. Il méritait des réponses. Seulement, je n'étais pas encore en mesure de lui donner. C'était trop tôt. J'espérais qu'il abandonnerait avant de les avoir eues.
— Dis moi la vérité, Annabeth. Je sens qu'il y a certaines choses que tu ne me dis pas.
Tu as raison aurais-je du lui répondre. Quand on y pense, un tas de réponses nous vient toujours à l'esprit. Même plus tard quand on repense à une conversation, on se dit qu'on aurait du dire telle ou telle chose plutôt que ce qu'on avait prononcé. Après coup, les réponses nous semblait toujours évidentes alors qu'elles étaient loin de l'être lors du moment présent.
— Je...
J'allai répondre. Quoi, je n'en suis pas sûre, mais j'allai le faire. Seulement, mon portable sonna. D'un geste, je m'excusai, sortis mon portable et regardai le message. Il provenait de ma mère. « Annabeth je ne voulais vraiment pas te déranger, je sais que tu as besoin de temps, mais je n'arrive pas à calmer Savannah. J'essaie depuis une demi-heure en vain. Elle continue de pleurer. Peux-tu rentrer ? Bisous. Je t'aime, maman. » Je rangeai mon portable, l'air tendue. Pourquoi pleurait-elle donc ? J'espérais que ce n'était pas grave.
— Je dois partir Abraxàs. Je suis désolée je sais que cette conversation est loin d'être terminée mais il y a des choses très importantes que je dois régler. Je... Je marquai une pause hésitante. C'était bon de te revoir.
Je restai un instant à le regarder. Avec un sourire triste, je me retournai et sortis de cette propriété qui finalement était hantée. Mais pas par des fantômes. Elle était à présent hantée par mes vieux démons. Et ceux d' Abraxàs.

[J'ai terminé. Tu peux répondre si tu veux sinon on cloture le topic Heart]
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Message(#) Sujet: Re: les souvenirs refont surface [PV ABRAXAS] les souvenirs refont surface [PV ABRAXAS] EmptyLun 27 Déc 2010 - 11:53

      (disons qu'on peut faire un autre sujet où je m'expliquerais. mais pas tout de suite chez toi. je sais pas trop. Heart)
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Message(#) Sujet: Re: les souvenirs refont surface [PV ABRAXAS] les souvenirs refont surface [PV ABRAXAS] Empty

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