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 Her temperature's rising, but any idiot would know that | Parfaite

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Her temperature's rising, but any idiot would know that | Parfaite Vide
Message(#) Sujet: Her temperature's rising, but any idiot would know that | Parfaite Her temperature's rising, but any idiot would know that | Parfaite EmptyVen 8 Oct 2010 - 23:24

    Allez, on finit au moins le tour de l'étang?

Pas besoin de réponse, son regard avait suffit, et je savais que c'était peine perdue que d'insister. Enfin si, je pouvais toujours, mais le résultat ne changerait pas pour autant, à part du point de vue de son humeur. Elle avait dépassé le stade des six mois de grossesse depuis quelques semaines déjà, et tous les désagréments s'ajoutaient à uns aux autres, à son grand désespoir. Certains avaient commencé bien avant, comme sa certitude qu'elle ressemblait à une baleine qu'elle avait gagnée près d'un mois après notre retour de Londres, et puis d'autres apparaissaient par surprise, d'un coup. Et malheureusement, il n'y avait pas grand chose d'autre à faire que de prendre son mal en patience et d'attendre que ça passe... mais l'idée qu'il lui faudrait tenir "seulement" jusqu'à mi-décembre, comme le lui avait dit le docteur Astrid Van Groen lors de la dernière visite de contrôle ne l'aidait pas. Au contraire même: elle avait essayé de faire bonne figure face à la jeune femme, mais une fois la porte du cabinet franchie quelqu'un avait du sentir ses oreilles se mettre à siffler... Il y avait pourtant un bon point majeur à sa grossesse, c'était qu'elle se passait bien. Parfaite souffrait de maux habituels et communs pour toutes celles dans cette situation, mais ne connaissait aucune complication. La peur de la fausse couche passée, celle d'une éventuelle prématurité s'éloignait chaque jour un peu plus, et ce n'était pas désagréable. Quand aux problèmes annexes...

    FLASH BACK

(07 juillet 2011)
Ils restèrent quelques minutes en silence, elle en train de pleurer et lui de la bercer doucement dans ses bras.
- Je pense qu'on va rentrer maintenant. Ça va aller?
- Oui...
La réponse n'était pas aussi assurée qu'il l'aurait souhaité mais tant pis, et il déposa un baiser sur le front de la jeune femme après s'être détaché d'elle. Le retour fut silencieux, comme si aucun n'osait prendre la parole et évoquer pour l'instant ce qui venait de se passer. Elle s'était entre temps calmée, sa respiration plus régulière et les pleurs moins soutenus, somnolant à moitié, mais il gardait un œil sur elle autant que sur la route. Une fois arrivés, il l'aida à descendre et passa un bras autour de sa taille pour l'accompagner.
A peine la porte ouverte d'entrée, la mère de Basil, accourut dans leur direction avant de s'arrêter net en voyant l'état de Parfaite, livide et les yeux rougis à force d'avoir pleuré.
- Mon Dieu! Qu'est-ce qui s'est passé?
- Ça va, rien de grave, elle est juste fatiguée. Tu peux m'ouvrir la porte de la chambre?
Elle s'exécuta aussitôt, incapable de détacher les yeux de sa belle-fille que Basil aida à s'allonger.
- Pars pas... me laisse pas...
Les larmes recommençaient à couler le long de ses jours, et il s'agenouilla à côté d'elle en lui caressant les cheveux.
- Chut, ça va aller maintenant... Tu veux que je reste jusqu'à ce que tu t'endormes?
Elle hocha la tête sans beaucoup de forces et il lui sourit. En moins de quelques minutes elle s'était assoupie, et il se releva.
- Basil, qu'est-ce qui s'est passé?
Pénélope n'avait pas quitté le fond de la pièce depuis qu'ils y étaient entrés, observant le jeune couple sans dire un mot. Son fils lui fit signe de sortir.
- Je t'explique tout au salon, faut qu'on la laisse se reposer là...
Et après un dernier coup d'œil sur Parfaite pour s'assurer de son état, il tira la porte derrière lui. Sa mère s'était assise sur le canapé et le fixait. Il soupira en s'approchant d'elle.
- Bon. Alors c'est comme dans les films: y'a une bonne et une mauvaise nouvelle. Je commence par laquelle?
- La mauvaise...?
Il hocha la tête et s'assit sur le bord de la table basse.
- Son père est sorti de prison et il l'a appelée. J'ai pas pu en savoir plus mais vu sa réaction c'est pas vraiment bon signe...
- Il l'a appelée quand?
- Tout à l'heure, quand on sortait de l'hôpital. On allait monter dans la voiture quand son portable a sonné...
Il avait l'air soucieux, et probablement avec raison. Ne sachant pas trop quoi dire à ça, sa mère tenta une diversion.
- Et la bonne nouvelle?
Il releva la tête vers elle et sourit, c'était plus sort que lui.
- Elle est enceinte.
Il y eut une seconde de battement, sans réaction, puis elle se jeta au cou de son fils.
- Oh c'est formidable! Mon Dieu c'est formidable!
Et elle riait, le lâchant pour applaudir.
- J'en étais sûre! Quand elle a dit qu'elle avait des nausées ce matin j'ai tout de suite deviné qu'elle était enceinte!
- Et tu avais aussi deviné qu'il y en aurait deux?
Pénélope s'interrompit brusquement dans son mouvement.
- Deux? Elle attend des jumeaux?
Il acquiesça en souriant, l'euphorie de sa mère était bien assez contagieuse pour lui sortir Jonas Garbage de la tête pendant quelques instants. Et Pénélope de se mettre à pleurer, essuyant ses joues mais sans grand effet.
- C'est des larmes de joie hein, tu te trompes pas... Tu vas devenir papa, ça y est et... Oh...
Et il se releva pour la prendre dans ses bras, essayant de la calmer avant que Parfaite ne se réveille à cause de toute cette agitation: elle réagissait comme il l'avait imaginé, mais il aurait préféré que le contexte ambiant soit un tout petit plus propice aux réjouissances.
    FIN DU FLASH BACK

Quant aux problèmes annexes donc, ils ne s'étaient pas manifesté tant que ça. Son père l'appelait régulièrement par téléphone pour tenter de reprendre contact, mais soit elle ne décrochait pas, soit elle se montrait intraitable avec lui, si bien qu'elle parvenait à le gérer sans trop de mal finalement. Il serait venu sonner à notre porte que cela aurait été différent, mais puisqu'il n'était jamais allé jusque là il était inutile de théoriser pendant des heures là dessus.
Il y avait aussi eu l'arrivée de Matthew en ville, mais depuis la fois où il m'était tombé dessus, je n'avais plus eu de nouvelles de sa part. J'avais bien entendu mis en garde Dakota contre mon "vieil ami", mais il s'était déjà douté que son nouveau voisin n'était pas clair et s'en méfiait. Comme quoi il était resté aussi subtil qu'il pouvait l'être à l'époque....
Et puis venait ma troisième source de préoccupation, moins grave bien entendu mais qui me travaillait tout de même de par l'implication que j'allais y voir. Malgré les kilomètres qui nous séparaient, les choix de vie de ma mère ne pouvaient que me toucher, surtout dans le cas présent.

    FLASH BACK

(05 septembre 2011)
Plongée dans la lecture d'un livre sur les grossesses gémellaires, Parfaite ne réalisa pas tout de suite l'état de son mari qui venait d'entrer dans la pièce, du moins pas avant qu'il ne se laisse tomber à côté d'elle sur le canapé.
- Qu'est-ce qui se passe?
Il soupira après avoir inspiré une large bouffée d'air.
- Ma mère est enceinte.
- Quoi?!
Parfaite avait brusquement refermé son livre et s'était tournée vers lui, souriante.
- C'est vrai? Pour de bon?
Il hocha la tête, l'air étonné de la réaction de sa femme.
- Ça a l'air de te faire plaisir...
- Bien sûr! Enfin tu te rends pas compte, tu devrais être content! Et puis ça va être drôle: là je suis enceinte, maintenant elle aussi...
- Et le tonton sera plus jeune que ses neveux, et la maman grand-mère par la même occasion...
Elle leva les yeux au ciel avec un soupir amusé.
- Ce que t'es rabat-joie quand tu t'y met! T'es même pas content de devenir grand-frère?
Il soupira de nouveau.
- J'en sais rien, j'arrive même pas à réfléchir là...Ma mère qui, a près de cinquante ans, se stabilise enfin avec un type et Pouf! en tombe enceinte! Ça t'étonne pas plus que ça toi?
La jeune femme hésita un peu avant de répondre.
- Tu sais, j'ai un peu parlé avec elle à Londres, et j'ai compris qu'elle avait jamais vraiment fait une croix sur l'idée d'avoir d'autres enfants un jour, alors si elle se sent prête et qu'elle le peut encore, où est le problème?! Alors oui, ça m'étonne quand même, mais je suis contente pour elle.
Le pire, c'était qu'il savait qu'elle avait raison, mais ça restait néanmoins un peu dur à avaler. Il se pencha vers elle, posant la tête contre son épaule, et elle lui caressa la nuque.
- Mon pauvre chéri, ça t'en fait du changement avec tout ce renouveau chez les Lane...
- Oui... Et maintenant va falloir se faire à l'idée que Blake est pas juste un parmi tant d'autres...
- Oh il est gentil je trouve, ça devrait pas être trop dur.
Il eut un léger rire, plus jaune qu'autre chose.
- Pour toi peut être, mais pour moi ça va être plus compliqué...
Attends...
Elle se releva tandis qu'il s'appuyait contre le canapé, tourna ensuite la tête vers lui avec un regard sombre.
- T'es pas en train de me faire le coup du complexe d'Oedipe à retardement j'espère?!
Il sourit, et lui prit la main entre les siennes.
- Non, non, t'en fais. J'ai un peu de mal parce que c'est tout nouveau, et pas prévu du tout, mais t'as pas à t'en faire. C'est sa vie, et même si j'en fais partie elle fait ce qu'elle veut. J'ai passé l'âge d'avoir ce genre de problèmes.
Elle hocha la tête sans grande conviction, les yeux rivés sur son ventre arrondi.
- J'espère, parce que j'ai autre chose à faire que de m'inquiéter avec ça pour le moment...
- Je te le promets...
Et il l'embrassa sur le coin des lèvres pour sceller sa promesse.
    FIN DU FLASH BACK

Le regard qu'elle m'avait lancé avait donc valeur de réponse. Je ne lui proposais pas d'aller bien loin, juste de finir le tour de l'étendue d'eau qui se trouvait dans le parc et qui nous prendrait une dizaine de minutes au plus, mais elle ne voulais pas. Voire ne pouvait pas. Si ce principe de marcher tous les jours, ou du moins régulièrement, nous avait été conseillé par le docteur, plus le temps passait et plus l'on avait de mal à faire notre excursion d'une seule traite. Pour être honnête, ce n'était plus le cas depuis bien longtemps d'ailleurs. Et voilà que désormais il ne serait plus question de nous arrêter seulement avant de quitter le parc et de rentrer en direction de la maison, mais en plein milieu du parcours. Je me doutais bien que ce ne devait pas être évident de se déplacer avec tout ce poids supplémentaire qui lui pesait sur le ventre; je m'en doutais et je le comprenais, mais ça marquait une évolution. Quelques jours sans que l'on fasse notre promenade pour diverses raisons, et la différence était flagrante.

    Y'a un banc de libre, on va s'arrêter un peu.

Je lui souris. C'était l'avantage de passer par le parc, où il y avait toujours de quoi s'assoir, où que l'on se trouve, et par habitude on savait quels étaient les coins les plus fréquentés -et inversement.
Sa main dans la mienne, je la menai en direction de l'endroit où elle pourrait souffler quelques instants, et la laissai s'assoir la première. Devant nous quelques canards étirèrent leurs longs cous en notre direction pour guetter une éventuelle nourriture qu'on leur apporterait, mais ils comprirent bien vite que l'on n'avait rien pour eux et reprirent leur vie. Je me tournai alors vers elle, et la regardai. Elle était étonnement silencieuse depuis que l'on était partis, ce qui était loin d'être dans ses habitudes... Et si cela ne m'inquiétais pas non plus, j'estimais le phénomène assez surprenant pour lui en faire part.

    Bon qu'est-ce qui se passe? Depuis hier je te trouve distante...
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Her temperature's rising, but any idiot would know that | Parfaite Vide
Message(#) Sujet: Re: Her temperature's rising, but any idiot would know that | Parfaite Her temperature's rising, but any idiot would know that | Parfaite EmptySam 16 Oct 2010 - 23:45

Parfaite avait l’impression d’être une baleine à chaque fois qu’elle ce voyait dans le miroir, c’était d’ailleurs bannis de sa vie depuis un moment de ce regarder dans un miroir ou même monter sur une balance. Elle ne se privait pas, elle mangeait, et en faisait le moins possible. C’est d’ailleurs pour cela que Basil lui avait proposé cette balade, horriblement longue selon elle. Elle n’avait pas voulus sortir ce jour là, trouvant de bonne excuse pour ne pas quitter leurs maisons, mais il fallait croire qu’elle avait utilisé les bonnes excuses pour ne pas sortir. Elle avait peur de sortir pour plusieurs raison, la confrontation avec les autres lui étaient lourdes, la rencontre avec son père qui pouvait se faire à tout moment, et la peur que Basil vienne à la comparé avec l’une des autres femmes qui passe dans la rue et ne la trouve plus aussi séduisante qu’avant. Parfaite avait depuis quelques moment plusieurs pensées en tête pas forcement très agréable pour les bébés qu’elle attendait, mais il fallait quand même qu’elle y réfléchisse, de toute manière maintenant c’était trop tard. Les deux mariés avançaient dans le parc, toujours perdu dans les pensées Parfaite semblait fatigué et ne profitait pas du moment comme à chaque fois qu’il sortait depuis un moment, elle semblait inquiète et soucieuse à l’idée de sortir et d’affronter le monde extérieur.

« Enfin !! Un banc !! »

Parfaite semblait avoir souffert, pour enfin trouver un endroit ou elle pouvait s’assoir. Le banc avait légèrement grinçait quand elle s’asseyait dessus, elle laissa échapper une grimace, elle était devenue aussi énorme que sa ?
Une fois sur le banc, elle plongea dans ses pensées et repris le fil de ses doutes et toutes les mauvaises choses qui n’était vraiment pas bonne à pensées dans son état. Son mari avait remarqué que quelque chose n’allait pas et il n’avait pas attendu bien longtemps avant de lui demandé ce qu’il pouvait bien lui tourner en tête depuis un moment.

« Hé bien, pour tous te dire je réfléchis et je me pose des questions. Je suis ravi d’avoir les jumeaux… Je suis vraiment heureuse, mais je me demande si, ensuite on pourra retrouver quand même notre vie à tous les deux ce qu’on avait tous les deux. Et si nous n’avions pas assez profiter de notre jeunesse ? Et si tu ne m’aimais plus ? Tu es tellement désirable et beau, qu’il met vraiment difficile de supporter qu’une moindre personne puisse te regarder alors que je ne peux même pas être la pour protégé ce qui m’appartient. Tu me prends certainement pour une folle mais… Je t’aime et en ce moment j’ai du mal à supporter à me balader dans les rues, et voir que tous les regards ce posent sur moi. »

Parfaite arrêta de parler lança son regard vers l’étang et ce frotta le ventre.
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Her temperature's rising, but any idiot would know that | Parfaite Vide
Message(#) Sujet: Re: Her temperature's rising, but any idiot would know that | Parfaite Her temperature's rising, but any idiot would know that | Parfaite EmptyJeu 21 Oct 2010 - 23:44

    Même en lisant tous les livres que je pourrai trouver sur le sujet, je savais pertinemment que je ne saurai jamais vraiment ce que pouvait éprouver Parfaite en ce moment ou plus généralement depuis quelques mois maintenant. Elle m'en parlait et tentait de me l'expliquer du mieux qu'elle le pouvait, mais souvent les mots venaient à lui manquer et les gestes n'étaient pas d'une très grande aide. Peut être qu'entre femmes le message serait passé, mais avec moi ce n'était pas vraiment le cas, et ce malgré tous mes efforts... Alors je faisais mon possible pour l'entourer et l'accompagner pendant cette grossesse, la vivant avec elle du mieux que je le pouvais, mais sans trop vraiment comprendre ce qui nous arrivait. Il y avait des jours où tout semblait aller de soi, où elle se sentait bien et était rayonnante, et puis le lendemain c'était tout le contraire, les crises de larmes et de doutes se succédant inéluctablement, et face à ça je devais bien me reconnaître démuni. J'essayais de la réconforter, mais souvent j'avais l'impression de n'avoir qu'un impact très limité puisque l'on en revenait aux mêmes points encore et encore. Pour sa défense, son corps était dans un état d'éternel changement, alors évidement dès qu'elle arrivait à se faire à l'idée qu'il lui faudrait passer à une taille supplémentaire niveau vêtements il fallait de nouveau changer, son ventre ayant de nouveau grossi entre temps. Et je voyais bien que la question de sa silhouette lui était devenue délicate, le miroir installé dans notre chambre ayant très vite migré à l'étage, même si c'était soit disant pour permettre "un passage plus large et plus adapté". Quant à la balance n'en parlons même pas: les seuls moments où elle daignait monter dessus était à la demande du docteur lors de nos visites, ou alors quand j'insistais un peu trop pour remplir son carnet de suivi, et encore à chaque fois elle détournait la tête pour ne pas voir directement le chiffre affiché. Autant dire que cette grossesse n'était pas une partie de plaisir pour ma tendre épouse, puisque telle elle était désormais... Et pourtant elle ne semblait pas le regretter, ou alors elle le cachait vraiment bien. Elle m'avait à de nombreuses reprises fait part de ses doutes, mais jamais ça n'avait concerné le bien fondé de l'existence de ces jumeaux que l'on aurait d'ici peu; et au contraire j'avais l'impression que c'était l'une des rares certitudes qu'elle conservait jour après jour, et à laquelle elle se rattachait. Ce n'était pas tous les jours très agréable, ni très drôle, mais ce qui nous attendait à l'arrivée méritait peut être bien ce sacrifice. Enfin, c'était peut être plus facile pour moi de dire ça, probablement même!
    L'apparition d'un banc dans mon champs de vision avait été un léger soulagement, par procuration pour elle cela s'entend bien. Elle avait rechigné à sortir, comme elle le faisait de plus en plus, et visiblement la perspective de faire une pause avait été la bienvenue: Enfin !! Un banc ! Et je me prenais à me rappeler de nos balades en Angleterre, au tout début de sa grossesse, où les choses étaient quand même nettement plus faciles à gérer, même les imprévus.

      FLASH BACK
      02 aout 2011 – Londres

      - C'est moi ou cette fille te lâche pas des yeux depuis tout à l'heure?
      - Hein?
      Parfaite soupira avant de se tourner vers son mari, pointant discrètement du doigt un banc à quelques mètres de celui sur lequel ils étaient assis.
      - Elle! La blonde avec le tee-shirt rayé et l'air débile!
      Il regarda dans la direction qu'elle lui montrait et éclata de rire.
      - T'es sérieuse?
      - Basil, c'est pas drôle!! Embrasse moi plutôt, qu'on lui montre qu'on est bien ensemble!
      Et sans lui laisser le temps d'agir, elle l'attira vers elle et l'embrassa langoureusement. Puis, une fois leur baiser terminé, elle posa une main sur son ventre arrondi, l'autre tirant sur le côté de sa robe pour que le tissu rende sa grossesse plus visible. Il hocha la tête en la voyant faire.
      - T'es pas croyable tu sais... Tout ça parce que tu t'imagines qu'une fille m'a regardé...
      - Mais je m'imagine pas! C'est pas parce que tu t'en rends pas compte qu'il faut croire que tu laisses les gens indifférents... et c'est hors de question que je les laisse faire sans réagir!
      Elle surveillait la blonde du coin de l'oeil, mais n'avait pas cessé de sourire pour autant.
      - Darling, te tracasse pas avec ça... Et je te rappelle que le but de ces promenades c'était pour profiter un peu de notre séjour à Londres, mais surtout pour te permettre de te détendre un peu.
      - Tu veux pas comprendre...
      Elle soupira et détourna la tête en rabattant une mèche devant son visage.
      - Qu'est-ce que je veux pas comprendre?
      - Que je suis en train de devenir difforme sans pouvoir le contrôler, ce qui est vraiment flippant et... Oh non elle vient vers nous! Tu crois qu'elle s'est rendue compte que je la surveillais et que...
      Elle s'interrompit alors, la blonde étant arrivée à leur niveau.
      - Basil? C'est bien toi?
      Le jeune homme hésita un instant avant de répondre, sans quitter des yeux l'inconnue en face de lui.
      - Euh, oui?
      - Il me semblait bien! Je sais pas si tu te rappelles de moi, on était ensemble au journal du lycée. Lyla. Lyla Simmonds!
      - Oui, Lyla. Oui oui je me rappelle! Je t'avais pas reconnue?!
      Elle secoua la tête avec un petit gloussement.
      - C'est normal, j'ai fait un super régime depuis. J'ai perdu une vingtaine de kilos et TADAM!
      - Ah oui, ça te va bien!
      Il venait seulement de terminer sa phrase que Parfaite lui jetais un regard plus noir que jamais, agrémenté d'un petit coup de coude pour lui rappeler sa présence, au cas où. Il se reprit alors.
      - Ah euh... Parfaite, voici donc Lyla. Et Lyla, je te présente ma femme, Parfaite.
      - Enchantée.
      La jeune épouse lui fit un sourire, tandis que son interlocutrice la fixait, yeux écarquillés, avant de se retourner vers Basil.
      - T'es marié? Alors ça je l'aurai pas cru! Tu sais qu'au lycée y'avait des paris qui couraient sur toi et ta vie sentimentale? D'ailleurs je viens de perdre, j'étais persuadée que tu finirai vieux garçon!
      - Quoi?
      Elle haussa les épaules, comme si ce qu'elle venait de dire allait de soi et qu'elle ne comprenait pas qu'il puisse être étonné.
      - Ben oui, t'avais aucune copine de connue, t'avais même pas l'air intéressé... Comment elle s'appelait déjà, la blonde qui était toujours avec toi?
      - Olivia?
      - Voilà c'est ça, Olivia! C'était clair qu'elle était à fond sur toi, et pourtant t'as jamais rien tenté avec elle. Y'en à plein qui te croyaient gay avec tout ça...
      Parfaite les écoutait, finalement rassurée de la tournure que prenait la situations, surtout qu'elle se savait avec une longueur d'avance sur Lyla concernant le passif de Basil. Ce dernier en revanche avait l'air un peu plus mal à l'aise, secouant la tête en grimaçant.
      - Non, c'est plus compliqué que ça...
      - Je te demande rien, t'en fais pas. J'étais juste étonnée de te voir avec un jolie fille, enceinte en plus... Vous en êtes à combien?
      - Un peu plus de quatre mois. C'est des jumeaux?
      Parfaite avait complété sa phrase en voyant le regard stupéfait de Lyla s'attarder sur son ventre, trop arrondi à ce stade. pour une grossesse simple.
      - Ben dis donc, t'as été long à démarré mais t'as bien rattrapé ton retard! T'habites où au fait maintenant? Je travaille juste en face donc je passe souvent ici, mais je t'y avais jamais vu...
      - C'est normal, je suis plus à Londres. A la fin du lycée je suis parti à Miami, et maintenant j'y suis installé pour de bon.
      - C'est ça alors, je trouvais que t'avais une pointe d'accent bizarre! Wahou, quand je raconterai ça aux autres ils voudront pas le croire! Oh ça me fait penser: avec Todd, Peter et Ashley on doit se faire un resto la semaine prochaine, ça vous tente de venir?
      Basil eut une petite moue.
      - C'est gentil mais on est sur le départ, on repart dans 2jours...
      - Oh c'est dommage... Attends je te passe ma carte, qu'on perde pas contact cette fois! Tiens!
      Elle lui tendit un fin rectangle de bristol beige où était écrit en larges caractères ocre "Lyla SIMMONDS - Expertise financière", et qu'il glissa dans sa poche. Elle rabattit alors son sac en arrière avec un sourire.
      - Je dois retourner bosser, mais préviens moi la prochaine fois que t'es dans le coin... Et félicitations à vous deux, j'espère que ça marchera!
      Elle après un dernier signe de la main elle s'éloigna, tandis que Parfaite tournait la tête vers son mari.
      - T'en as beaucoup des amies comme ça?
      - C'est pas mon amie, je suis même pas sûr d'avoir parlé avec elle par le passé... J'étais persuadé qu'elle me supportait pas!
      - Alors les choses changent mon amour.
      Et elle se pencha pour l'embrasser.


      FIN DU FLASH BACK


    Tout n'était pas rose pour elle, je le voyais bien, et pourtant je n'avais pas compris à quel point ça pouvait l'être. Hé bien, pour tout te dire je réfléchis et je me pose des questions. Je suis ravie d’avoir les jumeaux… Je suis vraiment heureuse, mais je me demande si, ensuite on pourra retrouver quand même notre vie à tous les deux ce qu’on avait tous les deux. Et si nous n’avions pas assez profité de notre jeunesse ? Et si tu ne m’aimais plus ? Tu es tellement désirable et beau, qu’il m'est vraiment difficile de supporter qu’une moindre personne puisse te regarder alors que je ne peux même pas être la pour protéger ce qui m’appartient. Tu me prends certainement pour une folle mais… Je t’aime et en ce moment j’ai du mal à supporter de me balader dans les rues, et voir que tous les regards se posent sur moi. Là au moins ça avait le mérite d'être clair, et d'expliciter tout ce qui avait pu être laissé en suspend ces dernières semaines: je voyais bien qu'il y avait quelque chose qui la tracassais, et pourtant je pensais que ce qu'elle venait de me dire était au clair entre nous, et ce depuis longtemps. Il fallait croire que non.
    Je secouai la tête, cherchant mes mots pour ne pas la heurter ni laisser de malentendus entre nous. Entre les hormones et tout le reste, ce n'était pas forcément évident.

      Arrête de penser aux autres, pense à toi plutôt. Et à eux. Faut pas que tu t'inquiète pour des trucs de ce genre, je sais très bien que tu n'es pas folle et que tu n'as pas à chercher d'improbables menaces de partout!

    Et je lui souris, posant à mon tour une main sur son ventre. Même si je ne sentais rien en le faisant les premiers temps, j'en avait quand même pris l'habitude, poursuivant bien évidement une fois qu'ils avaient commencé à se manifester.

      Et sinon, probablement qu'on retrouvera jamais notre vie à deux, ou alors dans vingt ans peut être, quand ils seront en âge de se débrouiller sans nous... mais ça ne sera plus tout à fait pareil. Et j'ai aucune idée de ce qu'on sera à ce moment là! La seule chose dont je suis sûr c'est que, quoi qu'il arrive, ils seront toujours là pour nous rappeler qu'on s'est assez aimé pour les désirer un jour...

    Effectivement, je n'avais pas beaucoup d'autres certitudes que celle-ci à lui proposais. Et si je ne l'aimais plus? Honnêtement je ne m'étais pas trop posé la question, me concentrant sur notre présent. C'était d'ailleurs un peu frustrant de la voir encore et toujours se rendre malade sur les sentiments que je pouvais éprouver, comme si ce que je pouvais lui dire n'était pas vrai ou pas digne de confiance: si je comprenais à peu près qu'elle ait eu des doutes quant à un éventuel avenir commun au tout début de notre relation, elle était la seule après tout à avoir des sentiments qui clairs, depuis le temps j'aurai bien aimé que ce ne soit plus le cas... Elle avait cependant toujours ce fameux don pour dissimuler quelques preuves de son amour dans ses paroles, même lorsqu'elles témoignaient de ses angoisses les plus sombres.
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Her temperature's rising, but any idiot would know that | Parfaite Vide
Message(#) Sujet: Re: Her temperature's rising, but any idiot would know that | Parfaite Her temperature's rising, but any idiot would know that | Parfaite EmptySam 23 Oct 2010 - 23:51

Parfaite avait très vite mal au pied, elle se fatiguait rapidement et avait de plus en plus de mal à contrôler sa vessie. La jeune femme regardait le lac en face, elle pouvait souffler un peu le fait de marcher l’épuisait assez rapidement. Elle regarda son mari qui était encore debout, entrain de lui parler. Ce n’était pas vraiment des mots réconfortants pour elle, elle ne savait pas trop quoi dire et ne préférait rien rajouter à la phrase de son mari, elle allait certainement passer pour une folle. Elle était une jalouse maladive et n’avait pas vraiment l’habitude de garder les choses pour elle. La jeune fille avait décidé de ne plus parler, et abaissa la tête pour fixer son énorme ventre. Les doutes étaient encore plus grand à chaque instant qu’elle voyait son ventre grossir, elle avait hâte que ceci finisse qu’elle puisse tenir dans ses bras ces enfants et qu’elle puisse retrouver une taille qu’elle pouvait apprécier.

Elle leva la tête pour voir que Basil c’était assit à coter d’elle, elle posa alors la tête sur son épaule. Le vent souffla sur son visage, c’était agréable. Elle aurait pu s’endormir si elle n’aurait pas était dans le parc aussi loin de chez elle. Elle releva la tête pour contempler les alentours. Des couples se baladaient mains dans la main, d’autres courraient pour éliminer les calories en trop. Des jeunes assis sur la pelouse entrain d’écouter de la musique, avant de reconnaitre l’air de l’une de ses musiques. La jeune fille du groupe se mis à chanter.

« Vous rendez compte que cette fille, à était dans notre lycée !! »
« J’ai achetée les places pour son concert, mais la date à était reportée. Apparemment elle est tombée enceinte… »

Parfaite se mis à rire et tourna la tête pour regardait Basil. Avant de lui dire dans un murmure.

« J’oublie… Parfois que je suis une « star » dans une autre vie »


Puis après quelques secondes, où elle avait enfin oublié les problèmes, une voix se fit entendre et son visage se ferma, en regardant l’homme face à Basil.


« Basil ?! Comment sa fait plaisir de te voir. »

L’écart entre parfaite et son mari c’était agrandit sans qu’elle s’en rende compte. Elle lança un regard mauvais à l’homme qui venait d’arriver. Qui c’était encore ce mec ?


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Her temperature's rising, but any idiot would know that | Parfaite Vide
Message(#) Sujet: Re: Her temperature's rising, but any idiot would know that | Parfaite Her temperature's rising, but any idiot would know that | Parfaite EmptyMer 27 Oct 2010 - 23:42

    Je ne savais pas ce qui était le pire pour Parfaite entre ce corps en constante évolution qu'elle reconnaissait de moins en moins chaque jour et les désagréments que lui causaient sa grossesse, mais l'un dans l'autre je voyais qu'elle n'était pas aussi heureuse que je l'aurai voulu. Dès le début déjà j'avais eu la certitude que ça n'allait pas forcément très bien se passer, même si j'espérais alors que ça s'arrangerait. Seuls les premiers instants en fait nous avaient permis de céder à l'euphorie, l'appel de son père ayant brisé tout le charme du moment... Non seulement il lui avait gâché la vie par le passé, mais maintenant encore, alors qu'elle avait tourné la page, il se permettait de détruire tout ce qu'elle avait mis tant de temps et de patience à construire. Alors oui, je n'étais peut être pas très objectif en disant ça, mais il me paraissait évident que si ce salaud revenait ce n'était pas pour lui pardonner tout ce qu'elle lui avait fait endurer et bénir notre union en devenant le beau-père idéal: car ce n'était pas l'amour filial qu'il nous inspirait, mais au contraire des pulsions violentes qui nous remontaient du plus profond de nos êtres, bien que n'étant pas de la même sorte. Elle, elle se laissait abattre, ne sachant que trop qu'elle ne pouvait plus trop agir pour l'instant, ce que j'approuvai en un sens. Quand à moi, si je n'avais encore jamais eu l'occasion de le rencontrer en face en face, ni même de lui parler au téléphone puisque Parfaite trouvait toujours un moyen pour raccrocher et mettre fin à la conversation avant que je m'en mêle, je savais pertinement que le jour où nos routes se croiseraient ça ne serait pas très drôle. Probablement même que ça se terminerait comme avec Tyler, quand le père et le fils s'étaient retrouvés... Alors oui, il y avait quand même bien notre parenthèse londonienne qui demeurait un bon souvenir, malgré ses quelques surprises et nouveautés, et si l'on n'avait pas pu en profiter pleinement c'était déjà pas si mal en comparaison des mois qui avaient suivi notre retour...

    Après être resté quelques instants debout, je m'étais assis à côté d'elle, elle qui avait gardé le silence depuis ma réponse. J'avais bien vu qu'elle n'était pas complètement convaincue, et qu'elle ne l'avait pas pleinement appréciée, mais je n'avais pas pensé à mal. Il y avait peut être un petit côté cynique, ça je devais je reconnaitre, dans ma façon d'affronter l'avenir sans aucune certitude ni volonté de maitriser le cours futur de nos vies, mais il n'y avait pour autant aucun désespoir dans mes mots. Bien au contraire, tout dans ma façon de parler comme dans mon esprit paraissait étrangement clair. Comme quand on sort d'un long sommeil et, qu'ouvrant les yeux à la lumière du jour, on distingue en clair obscur ce qui ressemble aux contours de son existence. On est rarement aussi lucide que quand les choses sont encore un peu brouillées. Une fois qu'elles nous apparaissent nettes, on se contente de les absorber sans faire le moindre effort, sans réfléchir. Mais quand tout est flou, soi-même comme le reste, on dépense tant d'énergie à tenter de distinguer ce que l'on a pourtant sous les yeux que toute vérité semble s'illuminer. Pourquoi pensez-vous que deux amants restent un moment immobiles dans leur lit avant d'aller avaler leur petit déjeuner? Parce que c'est à ce moment qu'ils se présentent l'un à l'autre dans leur plus totale authenticité. Et il n'y a alors rien de plus beau. Mais je comprenais que la poésie du doute lui échappe en ce moment, et que m'entendre parler d'inconnu n'était pas pour la rassurer. Après tout, on ne fait jamais de mal qu'à ceux qu'on aime, c'est bien connu.
    Elle avait posé la tête contre mon épaule, regardant les gens autour de nous avec attention, riant tout d'un coup. J’oublie… parfois que je suis une « star » dans une autre vie. hum? Je mis quelques instants à comprendre qu'elle parlait de ces filles un peu plus loin qui écoutaient son album et le commentaient. Effectivement elle était une star dans une autre vie, peut etre pas encore au niveau de gloire des plus grands (la faute à qui? inutile de répondre) mais elle semblait s'en contenter et ne pas y trouver trop à redire. Ou alors elle le cachait assez bien pour que je ne me sois pas encore rendu compte du profond malaise qu'elle éprouvait, ce qui aurait vraiment été mauvais signe pour elle, pour moi, pour notre couple et pour notre avenir familial, ce qui était en soi guère réjouissant... Mais je n'eus pas le temps de me prendre la tête bien longtemps avec mes tracasseries existentielles, interrompu par une silhouette qui s'était plantée devant nous. Basil ?! Comment ça fait plaisir de te voir. A parce que "ça" parlait en plus? Et au moins aussi étonnée que moi, Parfaite se décala sur le côté, se redressant contre le dossier du banc.

      Pardon?

    L'inconnu s'était approché de quelques pas supplémentaires mais je n'arrivais toujours pas à le reconnaitre alors qu'il n'avait visiblement aucun mal en ce sens avec moi.

      Tu me remet pas? Tyler! La fête chez Sébas'!
      Tyler... oui! Mais ça remonte à loin ça, je pensais pas que tu te serais souvenu de moi!

    Avec ces quelques indices, minces je devais bien le reconnaitre, j'avais pourtant réussi à me souvenir de lui, même s'il avait pas mal changé. Toujours cet air d'imbécile heureux en train de planer, toujours ce regard halluciné, mais il paraissait en meilleur état que la fois où je l'avais rencontré... D'ailleurs ça remontait facilement à deux ou trois ans, et savoir qu'après si longtemps il se souvenait de moi aussi fortement était presque impressionnant. Un peu inquiétant aussi...

      Après ce que tu nous a fait c'est impossible de t'oublier mec! Les meilleurs Cosmopolitains du monde, sérieux!

    Ah oui, je comprenais mieux. Par contre, si je me rappelais leur avoir préparé des cocktails, je ne voyais plus trop pourquoi je m'étais retrouvé à avoir à en faire, pari perdu peut être... Enfin ça n'avait aucune importance maintenant, j'étais juste ravi de voir que ma réputation de bon buveur m'avait survécu après cette fête et était restée dans un coin de la tête de ces personnes que je n'avais jamais revues...
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Message(#) Sujet: Re: Her temperature's rising, but any idiot would know that | Parfaite Her temperature's rising, but any idiot would know that | Parfaite EmptySam 30 Oct 2010 - 16:54

C’était qui cette idiot ? Pourquoi parlait-il à Basil de cette manière aussi décontracté ? Parfaite avait lancé un regard mauvais en direction du jeune homme qui venait d’arriver et qui voué un véritable plaisir à faire enrager la blonde. Bien évident, que Basil ne remarquait rien au petit manège du type, Basil était bien trop gentil et bien trop pure pour se rendre compte. Une fois éloignée, parfaite regarda son mari et ne pus s’empêcher d’être grossière.

« C’est qui cette trainée ? »

Dakota avait du mal quand une fille venait parler avec son mari, car elle se sentait vraiment inférieur. Mais cela l’était encore plus quand c’était un homme qui venait essayer de draguer Basil. Elle se releva du banc d’un bon et regarda le jeune homme qui était toujours non loin d’eux entrain de regarder le bord du lac, ce n’était pas de façon innocente pour la jeune femme est sa en devenait extrêmement pénible.

« Bon je veux rentrer ! Si c’est pour voir toutes les dix minutes des personnes entrain d’essayer de te mettre dans leurs lits, préfère autant qu’on reste sur notre canapés à la maison et si on à besoin de sortir on fera le tour de notre jardin. »

Voilà parfaite était en colère, pas contre Basil, mais contre le reste du monde qui voulait lui voler son mari, jalouse ? Oui mais ce n’était pas nouveau et Basil avait l’habitude de ce genre de crise surtout depuis qu’elle attendait les jumeaux. La jeune femme lança un regard au type qui était maintenant au téléphone, certainement entrain de préparer une nouvelle fête avec ces amis. Parfaite se retourna auprès de son mari, et demanda une nouvelle fois de rentrer car elle n’en pouvait plus de rester dans ce parc ou tous les gens n’avait qu’une seule chose en tête se taper son adorable mari. Le jeune homme qui était venu le voir et qui avait finis sa conversation téléphonique revenait vers les futurs parents.

« Bah dis donc, on peu pas le louper que tu es enceintes toi. »

Parfaite lança un regard assassin au type qu’elle ne connaissait même pas, puis avec un sourire forçait.

« Oui des jumeaux. Normal que je prenne un peu de poids. »

Le jeune homme se mis à rire et tout en touchant le ventre de parfaite il lui dit.

« Un peu ? Tu t’es vu dans un miroir ? »

« Pauvre con !! »

La jeune femme en avait assez de toutes ces personnes qui ne faisaient que la rabaisser à chaque fois qu’elle était en compagnie de son mari, mais maintenant il était plus question qu’elle mette les pieds dehors avant que les jumeaux ne soient expédiés.

Citation :
[Flash back]

C’était le temps ou la grosse était facile à gérer ou la jalousie de Parfaite était encore contrôlable et les sautes d’humeurs n’était pas encore présent.

« Basil… J’ai faim… »
« Encore ? »
« Oui j’aimerais bien un peu de cornichon avec de la mayonnaise. »

Parfaite avait des envies un peu spécial et ce n’était pas très simple pour Basil par moment de gérer les crises alimentaires de sa femme. Leurs quotidiens avaient légèrement changé, mais un matin alors qu’elle se réveillait doucement, un petit coup la fit sursauter réveillant au passage Basil.

« Qu’est qui se passe ? »
« Ils sont bougés ! »

Puis elle s’allongea une nouvelle fois et attrapa la main de Basil et la plaça sur son ventre. Bougeant sa main délicatement après quelques secondes un second coup de pied fit lever le ventre de la future maman. C’était une sensation magnifique et c’était tellement agréable de sentir la vie en elle.

« Il faut que je le disse à mon frère !! »
« Parfaite… Il est six heures du matin, tu sais ton frère va pas être debout avant encore sept heures… Et encore si tous ce passe bien. »

Parfaite rigola elle était heureuse, elle tomba dans les bras de son mari. Avant de l'embrasser délicatement.

[fin flash-back]
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Message(#) Sujet: Re: Her temperature's rising, but any idiot would know that | Parfaite Her temperature's rising, but any idiot would know that | Parfaite EmptyMar 2 Nov 2010 - 12:01

    Cela faisait bien longtemps que ma route et celle de Tyler ne s'étaient pas croisées, ce qui n'avait pas été pour me déplaire. Je l'avais rencontré lord d'une soirée où une amie m'avait plus ou moins emmené de force quelques années auparavant, persuadée qu'y participer me ferait plus de bien que le fait de rester assis tout seul dans une salle de cinéma, et dans un sens elle avait eu raison. Je n'avais plus participé à de grosses soirées depuis ma rupture avec Linwood, soit pour ne pas y être invité, soit pour avoir poliment refusé l'invitation, mais là je n'avais pas pu y échappé et avais retrouvé ce type d'atmosphère si spécifique... et ça avait été comme une piqûre de rappel. Je détestais ça en fait, me retrouver enfermé en compagnie de personnes que je ne connaissais pas et dans un état d'autodestruction si avancée que je n'avais pas envie de chercher à m'en approcher, buvant et fumant pour me donner une contenance et de quoi m'occuper avant que ça ne se finisse. Il y avait bien des éclats d'intérêts, mais il fallait attendre pour qu'ils se révèlent, et que la fatigue prenne le pas sur mon esprit. Je ne savais même pas pourquoi j'y allais inlassablement... Peut être parce que c'était Linwood qui les organisait et que j'avais gardé l'espoir de retrouver le plaisir qu'elles m'avaient procuré les premières fois, à moins que ça ne soit pour m'aider à comprendre que je n'étais vraiment pas fait pour ça. Le comportement de Tyler ce soir là m'avait effectivement rappelé tout ce que je détestais dans ces soirées. Les gens bourrés alors qu'il commençait seulement à faire nuit, la musique trop forte, les discussions sans fond et sans fin, la foule agglutinée dans un si petit espace, la connerie exacerbée. Il avait pourtant eu l'air de bien m'apprécier, me collant après avoir compris que ça ne marcherait pas entre lui et la blonde qu'il avait dragué avec un entêtement que je n'avais jamais chez quiconque autre. Peut être que les Cosmo' que j'avais fait y étaient pour quelque chose aussi, d'ailleurs il semblait bien s'en souvenir...
    Et puis il s'était d'un coup éloigné, me faisant signe qu'il allait revenir en regardant son portable. Personnellement je n'aurai pas été si triste que ça de le voir partir, apparemment il n'avait pas trop changé, mais qu'est-ce qu'il fallait que je fasse? Que je le rembarre alors qu'il n'avait rien fait de mal? Malheureusement j'avais un peu de mal à le faire juste au prétexte qu'il savait être chiant... Parfaite en tout cas n'avait pas mis longtemps à le cerner, me regardant avant de donner son verdict. C’est qui cette trainée ? Ben dis donc, elle n'y allait pas de main morte, même si je ne pouvais pas trop la contredire: vu le nombre de personnes que Tyler avait tenté d'embrasser lors de cette soirée, "trainée" lui correspondait assez bien. Et elle ne le quittait pas des yeux, le regardant tourner autour du lac, et je n'aurai pas été surpris de lire dans ses pensées qu'elle espérait qu'il tombe à l'eau. Et puis finalement, comme excédée, elle se leva d'un coup du banc. Bon je veux rentrer ! Si c’est pour voir toutes les dix minutes des personnes en train d’essayer de te mettre dans leurs lits, je préfère autant qu’on reste sur notre canapé à la maison et si on à besoin de sortir on fera le tour de notre jardin. Elle était furieuse, et je dû faire un effort pour m'empêcher de sourire à ses paroles. Je savais que ce n'était pas drôle, mais la façon qu'elle avait de toujours tout dramatiser m'amusait quand même: à l'entendre on aurait dit que j'étais le sex-symbol du quartier, et que tout le monde n'attendait qu'une seule et unique chose, qu'elle ait les yeux fermés, pour enfin se jeter sur moi. Autant dire qu'il n'y avait qu'un lien très limité avec la réalité... Et elle ne le lâchait toujours pas des yeux, reformulant sa demande avec un peu plus d'empressement, mais quand je me levai enfin Tyler était de retour vers nous, causant un long soupir de la part de Parfaite. Bah dis donc, on peut pas le louper que tu es enceinte toi. Suivant la personne, ce genre de remarque pouvait être plus ou moins bien prise, et là c'était la seconde solution qui l'emporta. Je la vis pourtant essayer de se contenir, et même afficher un sourire trop forcé pour être sincère. Oui des jumeaux. Normal que je prenne un peu de poids. Son ton était sec et sans appel, mais visiblement ce n'avait pas été assez clair pour Tyler qui éclata de rire, tâtant du bout de l'index le rebondi du ventre de ma femme. Un peu ? Tu t’es vue dans un miroir ? Et évidement la réponse n'attendit pas. Pauvre con !! C'était presque un cri du coeur, venu de très loin en elle, ce qui parut pourtant amuser son interlocuteur. Elle bouillonnait, prête à exploser, ce qui n'était pas franchement conseillé dans son état, et je m'interposai entre eux, attrapant Parfaite par la taille pour l'attirer vers moi.

      On se calme vous deux! Et toi, tu veux pas faire un peu plus gaffe à ce que tu dis?

    Je fixai Tyler, cherchant à capter son regard pour m'assurer qu'il comprenait bien que c'était à lui que je m'adressai, et il sourit.

      Relax! C'est pas parce que ta bonne femme est hyper susceptible que tu dois faire pareil!

    Je sentis Parfaite se crisper en s'entendant traiter de "bonne femme", mais renchérit avant elle.

      Bon écoute, ça fait longtemps qu'on s'est pas vus mais ça va peut être suffire pour aujourd'hui, non?

    Et il haussa les épaules, comme s'il s'en foutait un peu, son sourire minable toujours collé sur son visage. Il était exaspérant, mais là j'avais pas envie de discuter, et surtout que je savais que ça aurait été une cause perdue dans tous les cas, Môsieur étant du genre à ne pas comprendre ce qu'on lui dit du premier coup. Personne charmante sous tous les points que j'avais pris plaisir à oublier.

      Oh pas la peine de t'énerver, j'ai compris le message! T'es passé du mauvais côté de la force mec, ça te perdra!

    Et il s'en alla comme il était venu, sans que l'idée de savoir vers où il partait ne m'intéresse. Et si je pouvais ne plus avoir à le retrouver, ça ne serait pas plus mal!
    Je me baissai alors la tête vers Parfaite qui s'était agrippée à moi, regardant elle aussi Tyler s'en aller, sauf que son regard était bien plus mauvais que le mien. Elle fulminait, et si son état le lui avait permis je pensais qu'elle ne l'aurai pas laissé partir sans en rajouter une couche, personnellement. Et dire que d'habitude c'était elle qui était la première de nous deux à rire et à voir les choses sous l'angle le plus agréable... Sa plus grande qualité aux dires de ma mère.

      FLASH BACK
      12 aout 2011

      Ils étaient assis sur le canapé depuis un petit moment déjà à discuter de ce qu'ils pourraient faire pendant leur séjour londonien, Parfaite les deux mains posées sur son ventre enfin arrondi sous un tee-shirt ample. Pénélope entra alors et s'arrêta en face d'eux, oscillant d'un pied à l'autre, tandis que le jeune couple la regardait, intrigué, et ce Basil le premier.
      - Qu'est-ce qu'il y a?
      Elle le regarda, puis Parfaite, avant de revenir vers lui et de sourire.
      - Ça té dérange si Blake vient manger avec nous ce soir?
      - Moi? Bien sûr que non! J'aimerai bien faire sa connaissance en plus, maintenant que c'est "officiel" entre vous!
      Depuis le temps qu'elle lui parlait de son chéri, Basil était vraiment curieux de le rencontrer pour de bon. Un peu anxieux aussi, vu que ce n'était plus arrivé depuis bien longtemps, mais impatient malgré tout. Le sourire de sa mère s'agrandit en entendant sa réponse, et elle se tourna vers sa belle-fille.
      - Et vous?
      - Absolument pas!
      - Oh vous êtes des amours! Je le rappelle pour confirmer!
      Elle battit des mains, soudainement euphorique, puis quitta la pièce. Parfaite eut un léger rire, amusée.
      - Wahou, elle est...
      Elle se retourna vers son mari, laissant la fin de sa phrase en suspend, mais il était aisé de la terminer.
      - Je sais, et c'est pas nouveau... Et dire que je trouvais qu'elle s'était calmée, en fait elle devait juste se modérer un peu avec toi. Tu fais définitivement partie de la famille, Darling: bienvenue chez les Lane!
      La jeune fille baisse les yeux pour regarder son ventre, puis releva la tête vers son mari.
      - Quelque chose me dit que j'en faisais déjà un peu partie...
      Il se pencha alors vers elle et l'embrassa, presque aussitôt interrompu par le retour de Pénélope, téléphone à la main.
      - Oh désolée, je voulais pas vous déranger! Juste pour vous dire que c'est bon, il sera là pour 18h30!

      FIN DU FLASH BACK


    Une fois la silhouette de Tyler disparue de l'horizon, je la sentis se détendre un peu, comme si le danger était passé. Est-ce qu'elle avait vraiment cru qu'il voulait me "mettre dans son lit" comme elle l'avait dit? Elle était sérieuse? Enfin, dans l'immédiat il fallait surtout qu'elle se calme pour de bon.

      Et si on retournait s'assoir un peu? Il est parti, t'as plus à t'inquiéter pour lui...

    Et je l'embrassai dans le cou, comme pour mieux la rassurer.
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Message(#) Sujet: Re: Her temperature's rising, but any idiot would know that | Parfaite Her temperature's rising, but any idiot would know that | Parfaite EmptyJeu 4 Nov 2010 - 23:00

Parfaite n’avait pas vraiment l’habitude de rester calme quand on lui prenait la tête et encore plus depuis qu’elle était enceinte. La garce qui sommeillait en elle, était plus souvent de retour cas l’accoutumé et le mec s’amusait un peut trop avec ses nerfs. Parfaite regardait l’homme face à elle, elle avait envie de l’étriper de le mettre en pièce. La jeune femme avait donc décidé de se calmer quand les bras de son mari l’attrapa par la taille puis quand elle vu l’homme partir et cette sensation dans le cou. Elle se retournait vers son mari avant de l’embrasser délicatement, elle n’avait pas envie de rester d’avantage dehors, mais elle devait se calmer avant de rentrer et elle était encore à cran.
Les jeunes filles qui écoutaient la musique de Parfaite semblaient avoir été intrigué par la conversation et elles c’étaient donc tournées vers eux, la montrant du doigt et parlées à voix basse. Elle se retourna alors vers elles, puis vers son mari.

« Si te plait je veux rentrer. Je n’en peu plus. »

La jeune femme regardait son mari avec impatience et de petit yeux, elle n’avait pas envie de trainer dans ce parc, mais c’était trop tard le groupe de jeune fille c’était approché d’eux. Trois jeunes filles, elles devaient être âgées d’environ 15/16 ans et un immense sourire aux lèvres.

« Excusez-nous, vous êtes bien Parfaite « la chanteuse » ? »

Parfaite se tourna vers les jeunes filles, ne voulant même plus se forcer à sourire elle regardait les jeunes demoiselles et l’une d’entre elle, s’empressa de dire.

« Oh oui, c’est elle ! La rumeur comme quoi elle est enceinte se confirme !! »

Parfaite leva les yeux aux ciels.

« Vous êtes observatrices, bravo je vous félicite. »

Puis la troisième pris elle aussi la parole, en avançant d’un pas. La plus petite les yeux bleu et d’une blondeur.

« On trouve que tu as beaucoup de courage, et pour nous tu es toujours très belle ! »

La jeune femme souris doucement, avant que la première relance une remarque.

« Voilà L’écrivain, qu’elle a épousait. Ma sœur avait dit qu’il était beau, elle n’avait pas mentis. »

Parfaite serra le poing, le regard beaucoup plus sévère. Elle lança un regard à son mari qui voulait dire « tu voies que tous le monde te veux. »

« Bon on attends ton retour, on a les places de ton concerts. »

Les filles quittèrent les deux amoureux et parfaite dit d’une voix assurée.


« Je veux rentrer !! »
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Message(#) Sujet: Re: Her temperature's rising, but any idiot would know that | Parfaite Her temperature's rising, but any idiot would know that | Parfaite EmptySam 6 Nov 2010 - 23:53

    Je n'avais jamais vraiment compris d'où lui venait cette idée qui la faisait me considérer comme une éventuelle proie aux yeux des gens autour de nous, comme s'ils n'avaient que ça à faire et à penser que de fantasmer à mon sujet! Peut être que c'était effectivement le cas pour certains, et mon égo aurait d'ailleurs assez mal supporté le contraire, mais il me paraissait évident que je ne pouvais décemment pas être celui que la populace convoiterait en vain et qui l'affolerait dès que j'en viendrai à mettre ne serait-ce qu'un pied dehors, ou alors j'étais vraiment aveugle! Elle s'entêtait pourtant dans cette vision, ne comprenant pas que je ne la partage pas, et me répétait depuis quelques mois à quel point c'était dur pour elle d'avoir le sentiment qu'elle ne pouvait plus automatique gagner face à la concurrence. Mais quelle concurrence?! Tyler n'en était évidement pas une, pas plus pour elle que pour n'importe qui dans l'univers à mon humble avis, quiconque se sentant menacé par lui ayant de sérieux problèmes à régler... Quant à ces gamines qui s'étaient d'un coup approchées, après qu'elle m'ait répété son désir de partir. Si te plait je veux rentrer. Je n’en peux plus. Je n'avais même pas eu le temps de lui répondre qu'elles avaient fait intrusion dans notre espace de discussion, trois gamines qui la connaissaient et qui n'avaient pas l'air franchement gênées de discuter avec une célébrité. J'étais alors resté en retrait, laissant Parfaite se débrouiller avec elles. Elle n'avait pourtant pas l'air enchantée, comme si quelque chose la chiffonnait, l'apothéose étant atteinte après que l'on ait décidé à prendre ma présence en compte, visiblement par celle qui était la meneuse du groupe. Voilà l’écrivain, qu’elle a épousé. Ma sœur avait dit qu’il était beau, elle n’avait pas menti. Moi je souris, amusé de son petit jeu même si je n'y croyais pas une seconde, ce qui n'était pas le cas de ma chérie vu le regard qu'elle me lança, incendiaire, et me repris aussitôt. Dans son état ça ne servait à rien de l'inquiéter avec des idioties pareilles... Les filles avaient du elles aussi le comprendre puisqu'elles nous quittèrent peu après, avec de derniers encouragement, reprenant leur vie en poussant de petits cris hystériques une fois au loin, pensant peut être qu'on ne les entendrait pas. Comme quoi c'était raté! Et Parfaite de me ramener aussitôt vers elle, au cas où j'aurai cessé de me concentrer uniquement sur elle. Ce qui n'était pas le cas, soit dit en passant. Je veux rentrer !!
    Elle était toute tendue, le regard parcourant les alentours à la recherche d'une éventuelle nouvelle menace peut être, pas encore calmée de ces deux rencontres successives. En même temps, je ne savais pas si c'était les hormones ou le reste, mais depuis quelques semaines elle était devenue plus difficile à gérer, une vraie petite boule de nerfs prête à exploser, dans un sens comme dans l'autre...

      FLASH BACK

      La pièce plongée dans le noir pour rendre l'écran plus visible, il n'y avait pas d'autres sons que ceux qui s'échappaient du film et le bruit de leurs deux respirations, autant dire qu'au second reniflement qu'émit sa femme il se douta que quelque chose n'allait pas.
      - Ça va?
      La réponse tardant à arriver, il appuya sur le bouton "pause" de la télécommande et se tourna vers elle, essayant de lire sur son visage malgré l'obscurité ambiante.
      - Ton film... Ton film, il est horrible...
      - Comment ça horrible?
      Ils venaient d'en voir un peu plus de la moitié et, à blanc comme ça, il avait un peu de mal à déterminer ce qui pouvait la mettre dans un tel état. Même si "La Route" n'était pas des plus comiques, il le savait déjà pour en avoir dévoré le roman, il ne pensait pas que ça la bouleverserait à ce point. Et, cherchant ses mots, Parfaite se frottait le ventre, comme pour se tranquilliser.
      - Depuis le début j'arrête pas de me poser des questions, à me demander ce que je ferais moi dans ce cas là, si je laisserais tomber pour pas voir pire après, ou si je me battrais pour eux... et j'en sais rien, j'en sais strictement rien!
      Quelques larmes avaient commencé à couler tandis qu'elle se débattait avec elle-même au sujet d'une hypothétique fin du monde qui serait venue frapper à leur porte, et il les essuya.
      - Hey, c'est qu'un film, te mets pas dans un état pareil pour un truc inventé...
      - Je sais, mais... On peut l'arrêter là s'il te plait? Ou alors continue le et moi je vais me coucher, je veux pas voir la suite!
      Il secoua lentement la tête.
      - Non ça ira, je le finirai demain.
      - Merci...
      Elle s'était blottie contre lui, fermant les yeux pour chasser l'image figée à l'écran, celle d'un père poussant son vieux caddie pour essayer d'insuffler un peu d'espoir chez son fils. C'était trop difficile.

      FIN DU FLASH BACK


    Et d'un coup son regard s'était fixé dans le mien. Elle le soutenait comme pour mieux me convaincre, gardant néanmoins un oeil sur les filles qui n'avaient pourtant pas l'air décidées à revenir nous voir. Je lui souris en caressant sa joue.

      Allez encore un peu, c'est pas bon pour toi de rester tout le temps enfermée...

    Elle soupira, l'air absolument pas convaincue par ce que je venais de lui dire, alors que je trouvais l'argument très bon. Je tentai alors de la rassurer en lui montrant le côté ridicule de la situation.

      Tu vas pas me dire que tu es jalouse de ces gamines aussi? Rappelle toi quand tu avais leur âge, je suis sûr que toi aussi tu t'amusais à draguer les mecs plus vieux juste pour faire la maligne devant tes copines, non?

    Et là je compris que j'avais dit quelque chose qu'il ne fallait pas, me rappelant que son adolescence et la mienne étaient radicalement différentes, et pas juste parce qu'elles avaient eu lieu dans des pays différents. Non, c'étaient nos approches à la séduction qui différaient, et c'était là tout le problème de mon argument...
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Message(#) Sujet: Re: Her temperature's rising, but any idiot would know that | Parfaite Her temperature's rising, but any idiot would know that | Parfaite EmptyMer 17 Nov 2010 - 23:29

Parfaite n’était plus tout de bonne humeur et avait du mal à rester calme, ce qui n’était pas forcement bon pour elle et pour les bébés. La futur maman regardait son mari tentant de la dissuader de ne pas rentrer, mais il n’était plus possible pour elle de rester dehors aujourd’hui, les adolescentes étaient parties et il n’y avait pas à dire Basil avait par moment pas les mots pour rassurer. La jeune femme avait donc décidé de lancer un regard à son mari à la dernière remarque.

« Tu sais très bien comment j’étais pendant mon adolescence… Si ta remarque doit me rassurer, ce n’est absolument le cas… J’aimerais rentrer ! »


La jeune femme frotta son ventre avant de relancer un regard vers le lac, elle en avait marre de faire ce « qui pouvait être bien pour elle » d’entendre dire ce qu’il ne pouvait pas l’être et ce qui pouvait l’être des autres personnes mais c’était son corps sa grossesse !! Et elle en avait mare elle voulait rentrer et voir un peu plus tard pour une nouvelle sortie. Elle attrapa alors son marie avant de lui dire quelques choses dans l’oreille puis plonger son regard dans le sien, avec un petit sourire, elle voulait rentrer, et elle était prête à tous les stratagèmes pour y arriver.

« D’ailleurs tu ma promis ce soir qu’on regarderait un film que je voulais… Et j’hésite entre deux film, donc on va regarder les deux films dans notre chambre. »

La jeune femme ne pus s’empêcher de sourire, car elle avait déjà choisit le film qu’elle voulait voir ce soir et qui n’était pas forcement plaire à Basil ou peut être que si.

« J’ai envie de voir un film de Thomas !! Tu ne regretteras pas !! »

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Her temperature's rising, but any idiot would know that | Parfaite Vide
Message(#) Sujet: Re: Her temperature's rising, but any idiot would know that | Parfaite Her temperature's rising, but any idiot would know that | Parfaite EmptyVen 19 Nov 2010 - 22:35

    Je savais que, pour beaucoup, notre situation avait quelque chose d'assez incompréhensible. On était jeunes, avec toute la vie devant nous, et pourtant l'on s'entêtait à franchir tous les échelons au plus vite, sans prendre le temps de profiter du premier avant d'attaquer le suivant. Après tout, on aurait très bien pu rester "juste" ensemble pendant encore des années, faisant décoller nos carrières respectives en profitant au mieux de nos heures communes, comme la plupart des autres faisaient sans trop donner l'impression d'en souffrir... On aurait pu, c'est vrai, mais on ne l'avait pas fait. Elle était d'abord venue emménager avec moi, et puis, rapidement, le mariage. En soi je ne considérais toujours pas l'événement comme exceptionnel, et comme je m'y attendais ça n'avait pas changé grand chose entre nous mis à part une semaine particulièrement plaisante en Nouvelle Zélande, mais généralement quand on annonçait que l'on était mariés on avait droit à quelques regards étonnés. Ce genre de tradition avait beau tomber en désuétude qu'il y en avait encore pour y succomber, la preuve! Moi je trouvais ça drôle, elle un peu vexant même si elle n'en disait rien, et de toute façon c'était notre choix et l'avis que le monde extérieur pouvait avoir à ce sujet n'y changerait rien. Mais ce n'était pas ça en général qui intriguait, ou alors pas longtemps, plutôt le fait que l'on attende déjà des enfants. Le mariage passait alors pour une lubie sans grande conséquence, mais sa grossesse en revanche était plus difficile à faire comprendre. On nous regardait alors comme deux bêtes curieuses, avec l'air de penser que de notre jeune âge nous n'avions pas idée de ce dans quoi nous nous engagions, alors que c'était tout le contraire. On savait pertinemment que nous n'avions pas de raisons de nous dépêcher, ayant toute la vie ou presque devant nous, mais pourquoi attendre quand on est sûr de ce que l'on veut? J'avais ce désir d'avoir des enfants de longue date en moi, et puis cette certitude qui était progressivement arrivée que c'était avec elle que je voulais les avoir. Je me foutais que l'on pense que ça ne durerait pas entre nous, qu'elle ferait forcément un faux pas à un moment où un autre et m'abandonnerait, anéanti, parce que je n'en croyais rien. De son côté aussi c'était un projet qu'elle entendait bien mener à terme un jour, et si cette grossesse n'avait pas réellement été planifiée à l'avance on n'avait pas hésité quant à ce que l'on voulait en faire: aboutir. Une fois déjà tout avait raté, et il n'était pas question que ça se produise de nouveau... Mais allez expliquer ça quand on ne vous prend pas au sérieux à cause de votre air juvénile! Au moins entre nous il n'y avait pas de doutes, et l'on était définitivement sur la même longueur d'onde.

    Plus le temps passait depuis que l'on avait quitté la maison et plus je voyais son humeur se détériorer. Même si je comprenais très bien que tout n'était pas rose pour elle en ce moment, j'en arrivais à me demander comment j'allais arriver à gérer ça dans l'hypothèse où ça continuerait à empirer de jour en jour d'ici à son accouchement qui n'était pas sensé se produire avant deux mois encore. Passe encore ses étranges envies culinaires et ses crises de larmes irraisonnées, mais la paranoïa ça allait être plus compliqué. Tu sais très bien comment j’étais pendant mon adolescence… Si ta remarque doit me rassurer, ce n’est absolument pas le cas… J’aimerais rentrer ! Son regard était dur, assuré, et je sentais qu'il ne servirait à rien d'essayer une fois de plus de la convaincre de rester, j'avais au contraire grillé toutes mes chances et même plus encore. Je comprenais, c'était ça le pire... Je comprenais qu'elle soit gênée par son corps, même si je faisais tout pour l'en décomplexer, la trouvant belle malgré ses rondeurs et lui répétant dès que j'en avais l'occasion. Je comprenais aussi que ce qui était en train de lui arriver l'inquiète, n'ayant personne à qui se rattacher pour la rassurer, et là on était deux embarqués vers l'inconnu. Et j'avais beau faire mon possible pour l'aider et la rassurer, il y avait toujours un moment où ça coinçait, et où elle se braquait, hélas...
    Elle se frotta le ventre quelques instants, le regard figé sur le lac, tandis que je ne trouvais pas les mots. J'étais sur le point de capituler de toute façon, et elle le savait très bien. Comme quoi ceux qui disaient que l'on allait beaucoup trop vite n'en savaient rien: cela faisait peut être moins de deux ans que l'on était ensemble, mais probablement que l'on se connaissait mieux qu'un couple sur le point de fêter ses cinquante ans de mariage, la lassitude en moins. Et d'un coup elle se retourna vers moi, s'agrippant à moi pour me forcer à me baisser un peu, puis me chuchota certaines choses à l'oreille, comme à son habitude lorsqu'elle avait une idée en tête. Me relâchant, elle planta son regard dans le mien, souriante, attendant ma réponse. C'était un coup bas, mais elle savait aussi que ça me ferait un peu plus céder. Bonne pioche comme l'on dit... D’ailleurs tu m'as promis ce soir qu’on regarderait un film que je voulais… Et j’hésite entre deux films, donc on va regarder les deux films dans notre chambre. Et voilà, emballé c'était pesé! Et elle continuait à sourire, ayant tout à coup retrouvé sa bonne humeur, peut être dans le plaisir qu'elle éprouvait à me manipuler, qui sait. J’ai envie de voir un film de Thomas !! Tu ne regretteras pas !! Elle avait tellement sûre d'elle que son enthousiasme faisait plaisir à voir. Et dire qu'elle était sur le point d'avaler tout cru cet idiot de Tyler il n'y avait même pas cinq minutes, la preuve une fois de plus qu'elle était très forte! Et en entendant le nom de Thomas, je pris un air désespéré volontairement moqueur.

      Encore?! Mais la prochaine fois qu'il appellera je vais être obligé de lui dire que ça vire à l'obsession là!

    Elle eut une petite moue hésitante en réponse, comme si elle craignait tout de même un peu que je dise effectivement à Thomas le nombre de fois où elle me faisait regarder ses films. Je secouai alors la tête pour la rassurer, lui passant la main à travers les cheveux.

      T'en fais pas, tu sais bien que je le ferai pas. Je vais quand même pas m'amuser à gâcher votre collaboration!

    Et à ma grande surprise en parut soulagée. Là fallait espérer que c'était les hormones qui lui jouaient des tours, sinon j'allais peut être avoir un peu plus de raisons de m'inquiéter que prévu! Mais passons. J'attrapais ça main dans la mienne, lui souriant.

      On rentre?

    Elle éclata de rire, m'embrassant du bout des lèvres, et l'on se mit en route. D'un coup elle était redevenue bavarde, commentant ce qui s'était passé avec ces gamines et Tyler, peu avare en remarque acerbes les concernant. Je participais à cette séance imprévue de médisances avec un certain plaisir, non seulement parce qu'il y avait quelque chose de jouissif à la chose, mais surtout parce que je retrouvais "ma" Parfaite, celle qui venait à me manquer en ce moment, et c'était vraiment agréable. Et puis elle s'était rapidement calmée, prétextant la fatigue qui l'avait de nouveau gagnée, chuchotant de temps à autre en direction de son ventre de se calmer un peu. Elle refusa pourtant quand je lui proposai qu'on fasse une nouvelle pause, préférant rentrer au plus vite.
    Arrivés au niveau de la sortie du parc pourtant elle s'arrêta et me lâcha la main, son portable s'étant mis à sonner, et elle décrocha après avoir vérifié qui était à l'origine de l'appel. La discussion ne dura pas longtemps, et lorsqu'elle raccrocha elle était livide. Basil, il faut qu’on aille chez Dakota, je n’ai pas tout bien compris, mais Aaron est parti. Et là, sans que je comprenne à mon tour ce qui se passait, elle se mit à courir en direction de la rue, son ventre l'empêchant d'aller bien vite, si bien que je la rejoignis en quelques pas et lui attrapai le bras pour qu'elle s'arrête. Elle avait l'air inquiète, presque apeurée, le regard pressant. Je n'avais aucune idée de l'état dans lequel devait se trouver Dakota, mais à la réaction qu'en avait Parfaite je pouvais déjà présumer qu'il ne devait pas être au meilleur de sa forme.

      Reste ici, d'accord? Je me dépêche de rentrer à la maison, je prends la voiture, et je passe te récupérer pour qu'on aille le voir. Ça te va?

    Elle acquiesça, me faisant signe qu'elle m'attendrait sur le banc à côté de l'immense portail du parc, et après un dernier baiser je partis en direction de la maison. Même si je ne portais pas vraiment Aaron dans mon cœur, s'il avait effectivement quitté Dakota alors l'heure était grave. Et connaissant ce dernier, ça ne devait pas être facile pour lui...

      FLASH BACK
      01.04.2011

      La communication terminée, il s'était appuyé contre la balustrade du balcon, son téléphone portable solidement enfermé dans l'une de ses mains. Il regardait droit devant lui, le vide comme le reste.
      - Quand tu es comme ça, j'ai toujours un peu peur que tu sautes...
      Il se tourna vers sa mère qui venait de le rejoindre et secoua la tête.
      - T'as pas à t'en faire, j'ai pas l'intention de faire ce genre connerie...
      - Je sais, mais j'y pense quand même. J'aime pas te voir triste comme ça... Oh et puis on va pas parler de ça, c'est trop déprimant! Comment va Parfaite? Elle doit être contente que tu rentres demain...
      Elle souriait avec une certaine malice, ce qui était un peu contradictoire avec ce qu'elle ressentait, un léger pincement au cœur comme à chaque fois que son fils partait. Il esquissa un semblant de sourire avant de répondre.
      - Oui, et ça va nous faire du bien à tous les deux... Même si je commence à me dire que c'était peut être pas un si mauvaise idée qu'on se sépare quelques jours, qu'on puisse réfléchir chacun de notre côté, elle me manque. Et puis ça me plait pas de la laisser comme ça, avec ce qui s'est passé...
      Sa mère se rapprocha de lui et posa la main sur son avant bras.
      - Elle est avec son frère, et je suis sûre qu'il prend bien soin d'elle. Tu l'as pas abandonnée, t'as pas à culpabiliser à cause de ça.
      Il releva la tête avec un soupir.
      - Je sais, mais ça me gêne quand même. Tu me connais assez pour le savoir. Je pouvais pas la forcer à venir, je pouvais pas ne pas venir... Mais là j'ai envie de rentrer.
      Et il posa la tête contre l'épaule de sa mère dans un dernier élan de mélancolie.
      - Ça va aller maintenant, demain vous serez de nouveau ensemble et vous allez pouvoir redevenir heureux tous les deux.
      Il eut un petit rire.
      - Ça serait bien...
      - Non. Ça sera bien.
      Elle avait bien appuyé sur le verbe pour montrer qu'elle était sûre de ce qu'elle disait. Il releva lentement la tête vers elle avec un léger sourire et puis se glissa entre ses bras, comme il le faisait quand il était petit.
      - Tu vas ma manquer...
      - Toi aussi mon chéri... Mais la prochaine fois, vous reviendrez tous les deux...
      FIN DU FLASH BACK


    Pour moi, le seul fait d'avoir vécu une fausse séparation avait été dur, alors une vraie... Et je marchais aussi vite que possible, ne voulant pas le laisser seul trop longtemps alors qu'il avait besoin de nous, et ne voulant pas la laisser seule trop longtemps elle non plus, elle que j'avais appris à aimer au point de ne pas savoir ce que je ferai si jamais elle venait à m'être enlevée...
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Message(#) Sujet: Re: Her temperature's rising, but any idiot would know that | Parfaite Her temperature's rising, but any idiot would know that | Parfaite EmptyVen 19 Nov 2010 - 22:36

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