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| (#) Sujet: Le requiem d'un Samouraï |Pv Tyler Dim 21 Juin 2009 - 16:26 | |
| Le suspens était à son comble, il était dans sa loge totalement habillé, costard, nœud papillon et veste en queue de pie, il n’y avait pas de décors, pas de choses comme ça, un orchestre qui l’accompagnait sur certains passages de son concert, mais ça en restait là et tout le monde était captivé par sa musique, à un moment il est accompagné par un violoniste, uniquement. Il avait composé la moindre note de ce concert, il savait que quand il rentrerait sur scène il n’avait pu le droit à l’erreurs, des femmes magnifiquement habillé avec des bougies recouvrant leur tête, leur cou et leurs oreilles, des hommes habillés dans leurs plus beaux costumes, il entra, première salve d’applaudissement et 15 000 personnes lui faisaient face, un petit tremblement, il regarda son public, un sourire aux lèvres, il était terrifié.
Il s’assis sur son tabouret, droit comme un « i », et il commença par son prélude, et ses doigts défilèrent son clavier, plus aucunes peurs ne venaient le troubler, son monde était venu et le protégeait il n’avait pu personne qui le regardait, et à chaque fois il pensait à sa mère qui était morte en se suicidant en prison, il avait tout fait pour la faire sortir et se sentait coupable de l’y avoir mené. Et elle coupable d’avoir laissé son petit ami de l’époque frapper son fils, un goût amer arriva dans sa bouche, et finalement il continua, et ses doigts défilaient, dans les graves, les aigus, de triolet en double croches, de bémols en dièses, et aussi de bécarres. Des morceaux simples, parfois plus complexes et il était comme possédé par sa musique, elle était entré en lui et ne voulait pu en ressortir. Et en 2 heures il avait jouer la totalité de son concert, quand les derniers accords retentirent dans la salle, un silence apaisant était apparu dans la salle, et enfin les applaudissements, il se leva, les gens se mettaient debout. Il fit une révérence et une seconde, il remerciait le chef d’orchestre et les musiciens présents.
Et enfin après 20 minutes, il quittait la scène, les rideaux se refermaient, son piano était toujours là, un magnifique piano à queue, qui trônait dans la salle, piano magnifique, il prit la direction des loges, garde du corps oblige. Il regarda sa logue un bouquet de rose, il se démaquilla, les lumières de la salle exigeait qu’il doive se maquiller, ce qu’il détestait le plus dans ce métier mais comme il n’avait pas le choix il le faisait. Il n’avait pas envie de sortir cette fois, il voulait rester dans sa loge, une grande loge, avec un piano toujours à queue mais blanc cette fois. Il s’approcha de lui, se servit un verre de whisky qu’il posa au-dessus du piano. Et retira sa veste, ouvrit sa chemise sur quelques boutons, se sentant plus tranquille, et enfin commença à jouer, et cette fois c’était Beethoven, « La sonatine au clair de lune », mais le grincement de la porte de sa loge le sortit de sa rêverie, il tourna son regard et se demandait qui pouvait venir le déranger après le concert, normalement personne ne devait approcher, curieux il patientait. |
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