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 There's treasures in the ocean

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Message(#) Sujet: There's treasures in the ocean There's treasures in the ocean EmptyLun 24 Mai 2010 - 20:04

There's treasures in the ocean

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petrichorus¶noic-girl sur LJ

L’endroit était grand. C’était la première chose qui m’avait frappé en entrant dans la vaste salle du Red Rocks Amphithéâtre. Tout, du sol au plafond en passant par les sièges, les balcons et la décoration, respirait la modernité. C’était un bâtiment assez récent, je crois. Construit il y a un an ou un truc du genre. Margaret m’a raconté des tas d’histoire à ce propos. Des voisins qui se plaignaient du bruit, de la crasse et blablabla. Enfin, je suppose que maintenant, ils sont tous très contents d’avoir une salle de spectacle aussi géniale que celle-là. Les gens sont vraiment des emmerdeurs.

Mes yeux s’attardèrent sur les spots qui éclairaient encore la scène. Le Red Rocks n’avait pas de fenêtres, ce qui est à peu près normal pour les salles de ce genre, mais il y faisait très sombre, malgré les lampes encore allumées. Surtout que le concert était fini et que tout le monde était parti. L’atmosphère était lourde, emplie de la transpiration des artistes et l’excitation des fans était encore palpable. C’eut été cool, s’il n’y avait pas personne. Maintenant, c’était juste sinistre. Comme si quelque chose de tragique venait d'arriver. D’ailleurs, je suis sûr que je vais trouver un ou deux cadavres cachés dans un coin. Et un psychopathe sous un siège. Tatatiiiiiiiiiin. J’adore me faire peur. Ca fait passer le temps.

    - Hey, toi là-bas !

    Je me retournai. Un grand et gros type, une moustache à la Luigi – l’Italien qui nous livrait les pizzas au Texas - barrant sa bouche pulpeuse et son visage gras, me fixait de ses petits yeux de fouine. C’était le propriétaire du RRA ou quelque chose du type. Il a dû me le dire au cours de mon entretien d’embauche mais j’étais tellement fasciné par son physique que je n’ai pas retenu les trois quart de ce qu’on m’a dit, ni les questions qui m’ont été posées. A mon avis, j’ai eu l’air stupide, ce qui devait tout à fait convenir. Le patron prend garde à ne pas engager de personne trop intelligente, de peur d’un coup d’état. Il est persuadé que tout le monde veut sa place. Sa position est tellement convoitée, voyez-vous. Etre directeur d’une grande pièce noire, c’était mon rêve de petit garçon. Le seul problème avec sa politique, c’est que je suis entouré d’idiots. Des godiches qui se pâment d’admiration devant mes chaussettes ou un grand dadais qui répète « wow » en écarquillant les yeux à chaque fois qu’il voit une cannette vide. Et ‘y a ce type aussi, qui est persuadé que la fin du monde est proche et que les extra-terrestres vont débarquer d’une minute à l’autre. Parfois, je me demande où Il Duce va les chercher.
    Bref, je n’ai pas répondu à son hennissement. Je me suis contenté de le regarder et d’attendre qu’il me dise ce qu’il voulait. Au pire, il continuerait de penser que je suis un crétin sans cervelle, ce qui était apparemment essentiel pour que je garde ce job.

    - T’es là pour balayer, pas pour bayer aux corneilles !

    Un petit sourire satisfait étira ses lèvres charnues. Il était content de sa réplique. Il me lança ensuite une affreuse chasuble orange, bientôt suivie d’un pic et d’un sac poubelle. Bien entendu, je ne prit pas la peine de sortir les mains de mes poches, me contentant de regarder tout le matériel se perdre dans les décombres qui jonchaient le sol. Il partit d’un grand rire et rejeta la tête en arrière dans un élan qui se voulait théâtral, mais qui lui donnait juste l’air d’un bilboquet.

    - Plus vite que ça !

    Et sur ces bonnes paroles, il me tourna le dos et quitta la pièce.


Lentement, je me penchai pour tout ramasser et revêtis mollement l’uniforme de rigueur. Avec mon polo rayé BCBG qui dissimulait à peine mon absence de muscles, je ressemblais à un collégien en excursion. Je poussai un soupir. Je devrais peut-être me laisser pousser la moustache, je paraîtrai sûrement plus âgé.

Je shootai dans une bouteille encore à moitié pleine qui rebondit avec sonorité avant de finir sa chute contre un autre débris. J’écoutai l’écho. Echo écho écho. L’acoustique de cette salle était vraiment super, dommage que je ne puisse en profiter que lorsque je suis tout seul. Ce serait tellement plus drôle avec un public et un groupe sur scène. Ah, et des amis aussi. J’ai laissé Ben au Texas et je n’ai pas encore eu le temps de sympathiser avec mes voisins. Il serait peut-être temps que je lève le nez de mes carnets et que je prête un peu plus attention aux personnes qui m’entourent. Il existe probablement des gens plus intéressants que ceux avec qui je travaille. Enfin, j’espère.

Bon, assez rêvasser. Je saisis mon bâton comme un combattant prêt à passer à l’attaque et piqua avec détermination dans le déchet le plus proche avant de le jeter dans le sac. Psychopathe, à nous deux.
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Message(#) Sujet: Re: There's treasures in the ocean There's treasures in the ocean EmptyMer 11 Aoû 2010 - 2:04







THERE'S TREASURES IN THE OCEAN

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PETER FITZROY & TRAY RANNIGAN



Une chance inouïe – c’est le moins que l’on puisse dire. Tray n’aurait jamais cru pouvoir jouer au Red Rocks Amphitheatre – du moins, pas tout de suite. Arrogant par nature, il ne doutait pas que dans quelques années, il pourrait remplir Wembley – du moins, s’il y mettait du sien. Tray pouvait désormais avoir la prétention d’avoir joué dans une salle prestigieuse de Miami alors qu’il n’était qu’un musicien amateur – doté d’un grand talent et d’une virtuosité qui ne demandait qu’à être exploitée, mais amateur quand même. Jusqu’à présent, Tray ne jouait que dans de petites salles et dans des bars. Et aujourd’hui, le voilà au Red Rocks. Il n’avait pas montré de signe particulier d’excitation et était resté fidèle à lui-même : froid et incalculable. Et pourtant, quiconque l’aurait vu aurait pu témoigner du bonheur farouche qui illuminait son visage lorsqu’il se retrouvait sur scène. L’événement ne s’était que trop vite déroulé, le public avait été réceptif et enthousiaste, Tray s’était donné à fond – la musique était, d’ailleurs, l’une des très rares choses dans lesquelles le jeune avocat s’impliquait pleinement. Il s’impliquait plus à rendre son public heureux, que ses petites amies. Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de l’égoïsme et de l’indifférence de Tray. Cependant, sur scène, tout changeait. L’espace d’une heure et demie, il n’avait fait que donner, donner un maximum de lui-même pour satisfaire un public composé d’inconnus qu’il ne reverrait sans doute jamais. Opportuniste comme il l’était, cette pensée ne l’avait pourtant pas dérangé une seule seconde. Il pouvait bien faire preuve d’un minimum de générosité s’il y prenait lui-même plaisir. Et le mot était un euphémisme : Tray s’était senti plus que jamais vivant alors qu’il se produisait sur cette scène dont il avait longtemps rêvé. Lorsque le concert toucha à sa fin, il retourna dans les coulisses, un sourire satisfait et sincère éclairant son visage. Il était dans l’un de ces rares moments où son visage n’était que sincérité et justesse, loin de l’habituelle expression moqueuse, froide et calculatrice qu’il se plaisait à arborer. Ce sentiment proche de l’extase perdura encore un moment, avant de doucement s’évanouir pour céder sa place au comportement plus normal de Tray. Le jeune homme n’en était pas moins de bonne humeur et se surprit à plusieurs reprises à rêvasser aux meilleurs moments du concert qu’il venait de donner. Dehors, les derniers bruits de voix s’évanouirent, et le calme prit la place du brouhaha qui avait régné jusqu’à présent. Après avoir passé quelques coups de fil traitant de divers objets, Tray avait commencé à ranger ses affaires, emballant précautionneusement sa guitare dans sa housse. Tray saisit son bagage et retourna dans la salle de concert sans passer par la scène. Ses pas résonnèrent dans l’espace désormais désert, et il se surprit à s’émerveiller devant ce spectacle : partout traînaient des objets témoins de l’effervescence qui avait régné un peu plus tôt. Canettes vides, flyers égarés, et même quelques mégots, jonchaient le sol, alors que l’air était encore lourd et sentait l’excitation. Tray ne pouvait prétendre le contraire : il adorait cette ambiance, c’était là qu’il se sentait chez lui, et ce, pour la première fois depuis bien longtemps. Jugeant que la séquence émotion avait à présent suffisamment duré, il fit demi-tour et se rendit vers les toilettes pour se rafraîchir un peu – s’il avait été intelligent, il aurait profité de l’occasion pour emporter son matériel et ainsi pouvoir rentrer immédiatement. Mais Tray n’était pas dans son état normal, et son pragmatisme l’avait abandonné. Ne s’en formalisant nullement, le jeune homme se rendit à nouveau dans la salle, qui, à première vue, semblait toujours aussi déserte. Un deuxième coup d’œil à la salle permit à Tray de réaliser que celle-ci semblait déjà beaucoup plus propre, et un troisième d’identifier une silhouette qui se découpait dans l’ombre, en face de lui. Sans doute l’homme à tout faire – après tout, on ne pouvait laisser la prestigieuse salle dans l’était où elle se trouvait. Tray observa quelques instants l’inconnu, devinant qu’il était encore jeune, à en juger par son visage qui trahissait un côté enfantin. Tray ne prêta pas autrement attention à l’homme à tout faire et s’apprêta à prendre ses affaires, lorsqu’il remarqua un papier égaré à terre. Interloqué, car le papier était seul par terre et ne pouvait pas avoir échappé à l’attention du nettoyeur, Tray se baissa et ramassa la feuille. Il releva le regard, devinant que ce papier devait appartenir à l’inconnu – inconnu qui, d’ailleurs, s’apprêtait à quitter la salle. Avant de réfléchir, Tray le héla : « Hé, petit ! » L’interpellé s’arrêta et se retourna, imperturbable. « Je pense que t’as oublié ceci. », poursuivit Tray, en brandissant la feuille de papier qu’il venait de trouver. Il avait vu juste : aussitôt, l’attention du jeune homme sembla aiguisée et il se déplaça pour récupérer ce qui lui appartenait. Lorsqu’il arriva à sa hauteur et amorça un geste pour reprendre la feuille, cependant, Tray ne le lui rendit pas. Au lieu de cela, il avait déplié l’objet et parcourait les lignes de son regard pâle. Clairement, il avait face à lui bien plus qu’un simple balayeur : l’homme était un poète. Le texte structuré en vers accrochait l’attention de l’avocat, qui se surprit à dévorer les lignes jusqu’au bout de la page. Il savait que son attitude était exaspérante et qu’elle ne plairait sans doute pas au gamin qu’il avait en face de lui, mais il n’y prêta guère attention : il avait l’impression d’être tombé sur un trésor, un trésor inestimable. Il pourrait exploiter un maximum ce qu’il tenait entre ses mains, et ce qui se tenait en face de lui. Sentant le garçon s’impatienter, Tray finit par décoller les yeux de la feuille, qu’il replia et lui tendit, un léger sourire étirant ses lèvres. Le genre de sourire qui ne prévoyait rien de bon, mais qui semblait parfaitement innocent aux yeux de quiconque ne connaissait pas Tray Rannigan. Ce sourire indiquait clairement qu’il manigançait quelque chose – et qu’il comptait parvenir à ses fins, fût-ce aux dépens de celui qui se trouvait devant lui.

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Message(#) Sujet: Re: There's treasures in the ocean There's treasures in the ocean EmptyJeu 18 Nov 2010 - 20:28

Un coup à gauche, un coup à droite : telle est la vie du balayeur. Si je foire l’art, je me fais nettoyeur à plein temps, j’entre au service de Luigi-le-moustachu et je brûle tous mes pantalons. Peut-être que je me peignerai les sourcils en jaune. Les ongles bruns, « Kiss Me I’m Free » écrit en grand sur le torse. Fantaisie, folie : telle est la vie du balayeur. Je coucherai avec toutes les petites chanteuses sexy qui passent, caresserai leur petit corps frêle puis les assommerai avec leur guitare. Enceintrer la concierge, répandre des bâtards sur le tapis. Décadence, indécence : telle est la vie du balayeur. Se pencher pour ramasser les mégots, les pièces de 20 cents et les cannettes vides ; glisser sur les chewing-gum, ne pas marcher sur les lignes, sauter par-dessus les piles de pancartes sans réponse ; nager dans l’océan d’immondices pour atteindre la poubelle, faire demi-tour ; crawl, brasse, papillon, athlétique et gymnastique : telle est la vie de balayeur. Serpillère, détergent, loque et torchon : telle est la vie du balayeur. Vieillir dans un studio, se branler en lisant des pornos, mourir dans le caniveau, ah ! Elle est belle, la vie du balayeur !

Des pas. Je me retourne, la pièce est vide. Mes yeux cherchent fiévreusement la source du bruit. Mon cœur bat dans mes tempes tandis que je joue à me faire peur. Un frisson me parcours l’échine et un sourire éclaire mon visage. Il n’y a toujours personne. Mes muscles se relâchent et ma tension redescend mais je garde un œil fixé sur la porte, on ne sait jamais que ce foutu psychopathe se tape finalement l’incruste dans ma gentille petite vie de balayeur. Un ange passe. Cela ne pouvait pas être Luigi, il creuse des tranchées à pas qu’il fait. Là, le bruit était léger, mais déterminé, presque viril. Je lâche un rire. Regardez-moi, j’analyse les bruits de pas. Est-il lourd ? Est-il franc ? Est-il gracieux ? Je vais vous le dire, moi, Peter Fitzroy, grand spécialiste en bruitopédologie. Vous faites quoi dans la vie, Mr Fitzroy ? Figurez-vous que je suis bruitopédologue. Hé oui, faut avouer que ça a de la gueule. Bien plus qu’avocat, médecin ou polytechnicien. Et balayeur ha ha ha ! La bonne blague.

Le dernier sac est rempli. Plus un seul petit bout de papier nulle part. Je m’étire lentement (Mmmm) et bâille un bon coup avant de jeter un coup d’œil à l’horloge murale. Minuit vingt. Haaa, nettoyer m’a pris tout ce temps ? J’espère que Margaret ne va pas s’inquiéter, je ne l’ai pas prévenue. Enfin, elle savait que je travaillais ce soir, mais je ne lui ai pas dit jusque quand. Oh, elle devait deviner que ça finirait tard, après tout ce n’est pas difficile à comprendre. Et sinon, c’est que c’est une idiote. Et les idiots ne s’inquiètent pas, si ?

Je devrais peut-être passer la serpillère avant de partir mais j’ai trop la flemme. De toute façon, un petit crétin de collègue passera bien après moi. (Je ne suis pas méprisant, ne me jugez pas. Je suis un pauvre petit aristocrate qui ne comprend plus le monde qui l’entoure quand il a perdu ses privilèges. Bouhouhou, la vie est injuste. Bref.)

Je partais hâtivement vers le vestiaire pour y déposer mon matériel lorsqu’un léger craquement attira mon attention. Je stoppai net, me retournai. Les pas. J’avais trouvé l’homme. Il était grand, mince et assez beau je dirais, si j’étais une fille. Le genre à plaire en tout cas. Je n’aime pas fort les gens comme ça. Il ne semblait pas se préoccuper de ma présence et contemplait la salle avec une tendresse presque touchante. Encore un qui se souvient de sa première fois à califourchon sur une batterie. Bon. Je ne vais pas me plaindre, je n’ai vraiment pas la tête à taper la discut’. Je repris mes affaires pour aller finalement les ranger et m’étirai à nouveau. Mmf, tous mes muscles me faisaient mal. Je sais maintenant pourquoi les balayeurs meurent jeunes. Ca meure jeune un balayeur ? Oh, faut que je rentre me coucher. Bientôt je vais confondre les Beatles et Eminem, la honte. Je me dirige vers la porte quand…

« Hé petit ! »

Je me retourne. L’homme. Il agite en l’air une petite feuille blanche pliée en plusieurs morceaux. C’est…Non. Je tape sur mes poches et les fouilles, en vain, le regard toujours fixé sur lui. Merde. Je prends une grande respiration et me résous à aller le récupérer. Les yeux toujours rivés sur lui, j’avance, d’une démarche lente, et tend la main. Par pitié, qu’il ne l’ouvre pas. Faites qu’il ne l’ouvre pas. Il esquisse un mouvement vers moi, puis se rétracte, et l’ouvre. Ok, nous savons maintenant que Dieu n’existe pas. Je fourrai les mains dans mes poches et attendit patiemment qu’il ait terminé. J’en profitai pour le dévisager intensément et plus en détails. Ce type dégageait vraiment quelque chose, un je ne sais quoi…De puissance. Ou peut-être était-ce juste du charisme. Ses yeux bleu pâle parcouraient rapidement le petit bout de papier et une lueur perfide, une étincelle qui ne présageait rien de bon, les alluma. Son regard se posa alors sur moi, sans pour autant me faire ciller. Je n’avais pas encore déterminé quoi penser de lui. Je m’attendais à tout moment à ce qu’il tende la main, à ce qu’il me dise chaleureusement « Bonjour, Machin Truc, psychopathe de son état ». Il avait vraiment la tête à l’emploi. Mais je mettais un point d’honneur à rester impassible, aussi ne verrait-il qu’un jeune homme – ou un petit garçon, je sais que mon physique est encore assez juvénile, avec un air pensif ou rêveur qui le dévisageait innocemment. Enfin, essayer n’est pas le mot. C’est l’expression qui se dessine obligatoirement sur mes traits quand je réfléchis, quoi que je fasse. Il ne me rendait toujours pas mon poème. Je levai la main un peu plus haut et attendit. Toujours rien. Je sentis la colère me gagner. Pour qui cet homme se prenait ?

- Rends-la-moi.

D’emblée, je l’avais tutoyé. Audacieux ? Les voleurs ne méritent simplement pas d’être vouvoyés.

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