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Message(#) Sujet: Give me my money, now, or...I kill you. Give me my money, now, or...I kill you. EmptyJeu 9 Sep 2010 - 2:47



PRIDE BERRINGTON ¤ LAWSON MCARTHUR

05:09 PM – Alley


Il ne savait plus quoi faire pour que cela marche avec Ella. Il essayait tant bien que mal de la mettre à l’aise chez lui, mais apparemment c’était plus mal que bien. Une semaine que la demoiselle vivait sous le toit de Lawson McArthur, une semaine pesante, où elle ne parlait pas beaucoup, l’évitait, n’arrivait pas à maintenir son regard. Et Lawson qui avait cru que cela serait un jeu d’enfant d’accueillir une adolescente chez lui et de s’en occuper, s’était fourré le doigt dans l’œil. Il n’en dormait plus la nuit. Avait peur qu’elle fugue. Il cherchait une façon de gagner sa confiance, et le moins que l’on puisse dire, c’était qu’il y avait du boulot, énormément de boulot même. Mais Lawson n’était pas du genre à baisser les bras, il s’était toujours battu, alors pourquoi cela devrait-il changer aujourd’hui ? Ainsi toute la nuit, le jeune, enfin plus ou moins jeune, homme avait réfléchi à un moyen de gagner ses faveurs. Il avait décidé de lui préparer un bon plat maison, et de louer quelques DVD, les films ça marchait toujours non ? Ce matin, c’est donc un peu plus confiant qu’il s’était levé. Ils s’étaient tous les deux rendus au lycée dans lequel Ella allait étudier, et tandis que Lawson réglait les modalités d’inscription, il l’observait du coin de l’œil se demandant à quoi elle pouvait bien penser. Regrettait-elle son choix de venir vivre à Miami ? Il secoua la tête pour sortir ses pensées négatives de son esprit. Le midi, il lui tendit un peu d’argent pour qu’elle puisse manger où elle le désirait.

Et voilà qu’il était aux alentours de 17heures, Lawson avait décidé de se rendre dans Baysade Street, une rue commerciale. Il avait demandé conseil à sa voisine, et celle-ci lui avait dit que c’était l’endroit parfait pour acheter de la nourriture, des produits frais, et surtout pour louer ses films. Lawson, lunettes de soleil plantées sur son nez, cigarette au coin des lèvres, marchait calmement, lorsqu’il se rendit compte qu’il avait emprunté le mauvais chemin. Il venait en effet d’atterrir dans une ruelle peu fréquentée. Au lieu de faire demi tour comme toute personne normale, il préféra continuer, après tout on disait bien: ‘toutes les routes mènent à Rome’ alors pourquoi toutes les routes ne mèneraient-elles pas jusqu’à Baysade Street ? Lawson continua donc son chemin, observant les façades aux alentours. Il n’y avait pas à dire, Miami avait beaucoup de charmes, cette ville était tellement variée qu’à chaque coin de rue vous pouviez être surpris. Et surpris, Lawson l’était. En face de lui, à quelques mètres seulement, un homme avançait. McArthur s’arrêta, choqué par celui qui lui faisait face. Tout cela remontait à des années, oh oui, des années, pourtant Lawson n’avait jamais oublié son visage. On n’oublie pas le visage de quelqu’un qui vous a volé des milliers, si ce n’est pas des millions de dollars. C’était juste impossible. Sans réfléchir une seconde de plus, Lawson cracha sa cigarette sur le sol, et fonça sur Pride Berrington, bien qu’à l’époque il devait user d’un autre nom. Sous le poids de Lawson, et parce que Pride ne s’y attendait pas, le jeune homme s’effondra sur le sol. Fou de rage, Lawson lui mit une droite, puis une deuxième avant de lui dire d’un ton féroce « Tu vas me rendre mon fric et vite, très vite ! » Il ne se préoccupait même pas de savoir si Pride l’avait reconnu ou non. Il était tellement énervé, ce petit merdeux, lui avait volé un paquet de tunes en trichant au Black Jack, et lorsque Lawson s’en était rendu compte, Pride s’était déjà volatilisé ! A ce souvenir, Lawson frappa de plus bel. Finalement, les ruelles ne menaient peut-être pas à Baysade Street, mais pour Lawson c’était sûr, elles menaient toujours à ce que l’on recherchait depuis une éternité sans savoir où il se trouvait vraiment.


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Message(#) Sujet: Re: Give me my money, now, or...I kill you. Give me my money, now, or...I kill you. EmptyMar 14 Sep 2010 - 16:17

« Hmm » ... Un bref soupir exaspéré s'échappa des lèvres vermeilles du jeune homme qui, suspendu à son téléphone portable, finit par lever son regard d'ambre au plafond sous le blablatage intempestif de son interlocuteur. Plus ce dernier parlait, et plus il attisait la colère de Berrington, surtout connu pour son impatience légendaire. Une demoiselle du magasin s'approcha de l'homme d'affaire, un sourire crispé sur son visage fin, avant de lui tendre deux chutes de tissu : ce fut non sans un soulagement bien affirmé qu'elle tourna les talons lorsque Pride lui désigna celui de gauche sans ne faire aucune remarque malgré son exaspération. « Je refuse. Elle ne fiche rien de ses journées. » souffla alors l'homme dans une prestance écrasante, son souffle suave et posé résonnant d'un timbre carnassier et sybarite, lorsque l'un de ses employés chargé de la gestion de la rémunération des fameuses stripteaseuses de son nouveau club, tenta timidement de lui faire changer d'avis. En vain. « Certes mais il ne lui en coûtait rien de demander une augmentation, on est en démocratie non ? » Pride afficha une moue dédaigneuse qui malgré tout lui conférait un charme insolent : le sombre de son regard, même glacé, venait ajouter à sa contenance de soit-disant gentleman, quelque chose de piquant. Cette danseuse demeurait de loin la plus insupportable et la moins bien lotie, et pourtant elle avait l'audace de demander presque le double de son salaire : si le jeune homme ne l'avait pas prise autant en dédain, il aurait sans doute pu apprécier l'aplomb arrogant de la demoiselle. « Sache que si la tyrannie se résume à 'ferme ta gueule', la démocratie ne sera jamais que 'cause toujours', dis-lui qu'elle est virée. » Et le jeune homme intransigeant de mettre court à la conversation, rangeant son téléphone dans son veston. Le propriétaire du magasin, un cinquantenaire élégant, s'avança alors vers son client, matériel de couture en main, afin de procéder au costume sur mesure. Rien n'était trop beau, pour un homme vénal appréciant le luxe.

Ce fut donc aux alentours de dix-sept heures que Pride sortit de la prestigieuse boutique, encore piqué de sa conversation téléphonique, il se mit à descendre, pensif, les rues commerciales de Bayside. Malgré les cambriolages passés, malgré les horreurs énoncées dans la presse, la population semblait vouloir profiter de son faible pouvoir d'achat, au vu de la masse agglutinée venant se coller aux vitrines chics. Peut-être était-ce d'ailleurs parce que le moral n'était guère au beau fixe que tous n'avaient plus en tête qu'à se changer les idées, en s'offrant le dernier sac Gucci, ou les dernières Louboutin en vue... Du moins, pour les portefeuilles aisés. S'avançant d'un pas vif et assuré, les yeux ambrés de Pride se levèrent distraitement devant lui, quand soudain une silhouette massive vint le percuter de plein fouet ; surpris par le geste et sa brutalité, Pride se retrouva dos à terre, un gémissement bref s'échappant de ses lèvres sous la chute douloureuse. Ce ne fut rien, néanmoins, comparé aux poings haineux qui vinrent s'abattre sur lui : pris au dépourvu, mais surtout sonné, le jeune homme semi inconscient ne put premièrement qu'encaisser les coups sans ne rien pouvoir faire. Un mal de crâne vint l'assaillir avec virulence, quand un goût ferreux se fit sentir contre son palais ; de son corps endolori, il ne put que souffler une plainte très furtive, lorsque son assaillant se stoppa pour lancer un hargneux : « Tu vas me rendre mon fric et vite, très vite ! » De quoi parlait-il, quel était cet aliéné mental qui lui sautait à la gorge comme une furie au point de vouloir le défigurer sur place ? Pride n'eut pas même le temps de répliquer, que de nouveau, la brute s'acharna avec rage. Mais enfin, parmi les passants sous le choc, certains gros bras vinrent se détacher du groupe stupide de badauds, se précipitant vers les deux hommes afin d'intervenir : deux d'entre eux, taillés comme des armoires, vinrent attraper Lawson par les bras, quand un troisième intervenant aida Pride à se relever. Ce dernier, encore pris au dépourvu de ce qui venait de lui arriver, passa un revers de main sur ses lèvres, ses yeux ambrés toisant les marques rougeâtres sur sa peau blanche. Lentement, son regard carnassier se leva vers Lawson, et d'un pas furtif, il se dirigea vers ce dernier, l'oeillade assassine et le geste fulgurante. Car malgré ses beaux habits, malgré sa prestance de gentleman, malgré ce monde de luxe qui semblait être le sien, Pride n'avait jamais grandi que dans la violence des ghettos. Ancien petit caïd des bas quartiers, le goût de la brutalité et de la violence vint surgir de nouveau en lui, comme défense hargneuse : il lui semblait qu'il retrouvait sa vraie nature, par cette agression soudaine. L'homme derrière lui vint le retenir sèchement, et Berrington se stoppa. « Appelez la police, ce type a failli l'achever ! » scanda ledit homme aux badauds sans voix, avant de se tourner vers Pride. « Il vous a peut-être cassé quelque chose, venez, je vous amène à l'hôpital. » Et le quarantenaire prévenant, de poser délicatement sa main sur son épaule, l'invitant à tourner les talons : Pride feinta le suivre de quelques pas, mais dans le seul but de mieux le berner. Trompant son attention, il se tourna de nouveau vers Lawson contenu par deux hommes, et le frappa avec fougue d'un coup de poing dans l'estomac. Essoufflé, le corps endolori, il se redressa alors non sans déglutir difficilement, tandis que le quarantenaire vint pour le contenir. « Quel fric... » Peut-être était-il un mythomane qui, ne vivant que grâce à l'argent des tribunaux après avoir poursuivi son voisin en procès pour cause de trottoir glissant, cherchait à le dépouiller... Peut-être s'était-il trompé de personne... Ou simplement, un réel malade mental. Le regard assassin, la moue dédaigneuse, mais n'y comprenant rien, Pride reprit sous la surprise détachée des trois intervenants. « Je pourrais dépouiller ton compte en banque, rien qu'en amenant cette affaire devant les tribunaux. Tu ne m'as pas l'air d'un homme franchement intelligent, pour quelqu'un qui voulait soit-disant récupérer son argent. » Quel taré... songea-t-il alors qu'il porta sa main à sa mâchoire douloureuse, goûtant désagréablement aux effluves d'hémoglobine tapissant sa langue et son palais.
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Message(#) Sujet: Re: Give me my money, now, or...I kill you. Give me my money, now, or...I kill you. EmptyMar 5 Oct 2010 - 23:59






Les souvenirs étaient remontés si rapidement à la surface que Lawson n’avait pu prendre le temps de réfléchir. Il avait en un éclair retrouvé sa haine passée envers ce… Comment s’appelait-il déjà ? Josh Appleton, oui voilà c’était ça. Josh. Lawson n’était pas dupe, il se doutait que ce n’était pas son véritable nom, mais là tout de suite, il se fichait bien de savoir comment s’appelait ce garçon dos à terre. Tout ce qu’il savait, c’était qu’il lui avait volé un paquet de blé quelques années plus tôt. Lawson n’avait jamais pu oublier son visage, il avait juré qu’il retrouverait cette petite crevure et qu’il lui ferait payer le jour où sa mère avait été assez conne pour ne pas lui apprendre que: ‘voler c’était mal’. Et ce jour était enfin arrivé. Oui, la vengeance de Lawson allait sonner…Dommage qu’il n’ait pas pris le temps de réfléchir quelques secondes, parce que s’il l’avait fait, alors jamais il n’aurait tabassé Pride dans une rue aussi fréquentée ! En réalité, il s’agissait d’une ruelle, et si Lawson avait pris la peine d’attendre ne serait-ce que quelques secondes, alors il aurait pu attaquer Pride à l’abri des regards, mais il ne l’avait pas fait. Point final.
Tandis qu’il rouait de coups rageurs le corps endolori et sans défense du garçon, il l’entendait gémir sous la douleur. IL aurait du arrêter de frapper, mais il n’y parvenait pas. Comme s’il avait besoin d’extérioriser tout ce qu’il ressentait depuis quelques temps. Son stress, son départ précipité de Las Vegas, la perte de sa tante, les doutes avec Ella, et puis… Et puis ce connard qui refaisait surface. Bref, Lawson venait de frapper tellement fort sur le visage du garçon, qu’il sentit la lèvre de Pride exploser sous son poing.
Et puis quatre bras, puissants, l’encerclèrent et le tinrent à distance de Berrington. Lawson ne comprenait pas ce qu’il se passait, beaucoup trop aveuglé par sa haine. Mais bien vite il comprit. Il avait agi comme un crétin, à la vue de tous. C’était sûr, il allait finir au poste de police… Berrington s’était relevé, chancelant, et se dirigeait déjà d’un pas hargneux dans sa direction. Il fut néanmoins stoppé par un inconnu, et tandis que Lawson se débattait pour qu’ils finissent par le lâcher, il entendit: « Appelez la police, ce type a failli l'achever ! » Une micro seconde Lawson pensa: ‘Dommage que ce ne soit pas le cas’, puis il se ravisa, après tout, il voulait son fric ! Et mort, Josh ou qui que ce soit, ne pourrait jamais le rembourser ! « Il vous a peut-être cassé quelque chose, venez, je vous amène à l'hôpital. » Lawson leva les yeux au ciel. Il pouvait pas se mêler de son cul l’autre ?! Pride était debout, et semblait prêt à lui casser la gueule, ce n’était donc pas la preuve que tout allait bien ? Qu’à part sa gueule boursouflée il n’avait rien de cassé ? Quelle bande de crétins. Pride semblait vouloir lâcher l’affaire, puisqu’il s’apprêtait à suivre l’inconnu. Mais c’était pour mieux le berner, puisqu’il revint sur ses pas et lui donna un violent coup de poing dans le ventre. Lawson se plia sous le choc, et lâcha un petit grognement suite à la douleur. Certes il l’avait mérité, mais tout de même ! Le jeune homme tira violemment sur son bras droit, et l’une des armoires à glace le lâcha enfin, tandis que l’autre, prévenant, ou plutôt décidé à le faire chier jusqu’au bout, gardait bien fermement son bras gauche entre ses grosses paluches. Et là, Pride parla: « Quel fric ? » Il se foutait de sa gueule en plus ?! Le regard noir de Lawson semblait vouloir tuer son adversaire sur le champs. A quoi jouait-il ? Il voyait très bien que Lawson se souvenait de tout, alors pourquoi mentir ? McArthur avait encore les vidéos de surveillance, il les avait gardées précieusement dans un coffre fort à Las Vegas. Alors pourquoi nier ? Ce qui était surprenant, c’était que Pride feintait réellement bien la surprise. Il aurait presque pu faire douter Lawson, si celui-ci n’avait pas une mémoire photographique impressionnante. Et tandis que la première armoire à glace consentait enfin à le lâcher totalement, Lawson écouta attentivement les menaces de Pride: « Je pourrais dépouiller ton compte en banque, rien qu'en amenant cette affaire devant les tribunaux. Tu ne m'as pas l'air d'un homme franchement intelligent, pour quelqu'un qui voulait soit-disant récupérer son argent. » Un petit rictus apparut au coin des lèvres de Lawson. Quel con. Les trois inconnus, les sourcils froncés, observaient l’échange surprenant des deux jeunes hommes. Lawson bougeait les doigts de sa main droite, engourdie par les coups qu’il avait donné à Pride, il était sûr de s’être péter un truc, il avait tapé tellement fort. Mais là n’est pas le sujet. Le jeune McArthur dit alors à Pride: « C’est plutôt toi qui manques d’intelligence. Tu pensais vraiment pouvoir me voler un demi-million de dollars à Las Vegas, sans subir la moindre représaille ? Si je t’ai pas dénoncé aux flics il y a quelques années, c’est pas pour rien. Mais je te préviens, ma patience a des limites. Alors soit tu me rends mon blé, soit j’appelle les flics, et on verra ce qu’ils feront de ton misérable cas de voleur. » Les trois inconnus, ne comprenant plus rien à l’affaire, mais se rendant compte que tout ça ne les concernait finalement pas, tournèrent les talons, laissant les deux coqs dans l’arène. Lawson repensa à ce qu’il venait de dire. S’il n’avait jamais prévenu les flics, c’est parce que dans un premier temps, il s’était dit que s’il retrouvait ce type et son fric, il passerait l’éponge. Et puis le temps était passé, et il s’était juré de lui faire payer cet affront, sans l’aide de la justice. Lawson comptait bien se faire justice soit même, et apparemment, c’était aujourd’hui que cela devait se produire. Devant le visage incrédule de Pride il poursuivit: « Déjà que tu m’as pas l’air bien malin, mais alors avec cette tête d’attardé qui fait semblant de ne rien comprendre, ça me donne encore plus envie de t’envoyer entre quatre planches. » Il avait failli le dire tout à l’heure, mais il y avait des témoins, et s’il arrivait malheur à Josh, Pride, enfin bref, s’il arrivait malheur à ce type, s’en était fini de Lawson. Tout le monde dirait qu’il avait proféré des menaces contre le jeune Berrington. Les bras croisés, Lawson attendait que l’autre s’exprime. Ou alors…Lui rende son fric, et se casse. Mais bon, il ne fallait pas rêver non plus…



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