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 Do not be embarrassed, I know you was a victim | Sloan

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Do not be embarrassed, I know you was a victim | Sloan Vide
Message(#) Sujet: Do not be embarrassed, I know you was a victim | Sloan Do not be embarrassed, I know you was a victim | Sloan EmptyLun 30 Aoû 2010 - 21:58


DO NOT BE EMBARRASSED,
I KNOW YOU WAS A VICTIM.

feat laurence ferdison and sloan weisel
Do not be embarrassed, I know you was a victim | Sloan Rachel_Bilson_10 Do not be embarrassed, I know you was a victim | Sloan 2643txs




La cloche d’école venait de sonner alors que Laurence marchait doucement dans les corridors, prenant bien soin de ne bousculer aucun enfant. Alors que ses talons claquaient contre le carrelage, Laurence s’arrêta un instant afin de demander à une personne qu’elle reconnu comme un des enseignants de cet établissement – où se trouvait la salle de classe du professeur Weisel. Suivant les indications peu claires de l’enseignant, Laurence déambula dans les couloirs jusqu’à atteindre le second niveau de l’édifice puis elle se dirigea vers le numéro de la salle de classe. La jeune femme jeta un œil par la fenêtre de la porte, observant Sloan Weisel assis devant une pile de documents qu’elle devina être des copies d’examens ou encore des travaux d’étudiants. Réajustant son tailleur, Laurence se permit d’ouvrir la porte doucement alors que de son autre main elle cognait doucement sur le bois de la porte afin de marquer sa présence. « Bonjour, Monsieur Weisel. J’aimerais si vous me le permettez vous déranger quelques instants. » Laurence s’approcha du professeur alors qu’elle refermait discrètement la porte derrière elle. Inutile que n’importe, qui aille vent du pourquoi elle venait déranger Sloan. « Laurence Ferdison, avocate. » se présenta-t-elle avant de tendre la main à Sloan. Alors que les présentations furent faites, Laurence déposa sa mallette sur le bureau d’étudiant face au bureau du professeur avant de lui sourire sincèrement. Quelque chose lui disait qu’il n’avait pas confiance en elle, surtout qu’il devait se demander pourquoi elle venait le voir. « Je vous ai appelé il y a quelques jours mais je crois que vous n’avez pas reçu mon message. » Ses doigts se portèrent aux reliures de sa mallette qu’elle détacha afin d’en sortir quelques papiers. Démêlant les documents qui n’avaient aucune utilité pour l’instant actuel, Laurence s’arrêta de chercher lorsque ses yeux tombèrent sur une liste de noms.

Relevant la tête, Laurence plongea ses yeux dans ceux de Sloan afin de voir à quel genre de personne elle avait devant elle. « Est-ce que vous connaissez personnellement, Presley Clyde? » Elle cru lire de l’étonnement dans le regard de l’ex-militaire alors qu’elle y allait en force en mentionnant immédiatement le nom de Presley. « Vous n’avez pas à avoir peur Monsieur Weisel. » La jeune avocate s’assit sur le rebord du bureau d’étudiant le regard toujours orienté vers Sloan. Dès lors qu’elle avait commencé à faire des recherches sur son client et les étranges transactions subtilisés le nom de celui-ci était revenu quelques fois et elle avait fini par l’inscrire dans sa liste. Dans des situations comme celles-ci, Laurence savait que les victimes réagissaient très souvent comme s’elles étaient attaqués ou même encore par craintes des représailles futures s’elles venaient à témoigner et dévoiler ce qu’elles savaient. « Si je suis venue vous contactez, c’est que je crois que vous pourriez être un atout important dans mon procès. Mon client et plusieurs autres hommes, ont tout comme vous subit des chantages excessifs en échanges de sommes importantes. Je ne suis en aucun cas venue vous juger. Mais plutôt vous offrir la chance de témoigner afin que cesse toute cette histoire. » Concise en relatant les faits, Laurence croisa les bras sur sa poitrine afin de voir comment Sloan prendrait la nouvelle. Elle était loin de se douter que les raisons pourquoi Sloan apparaissait sur sa liste était parce qu’il maintenait une relation avec la dite Presley. Et non pas parce qu’il faisait parti de ses ex-clients.


Dernière édition par Laurence F. Lennon le Mar 7 Sep 2010 - 23:36, édité 1 fois
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Do not be embarrassed, I know you was a victim | Sloan Vide
Message(#) Sujet: Re: Do not be embarrassed, I know you was a victim | Sloan Do not be embarrassed, I know you was a victim | Sloan EmptyDim 5 Sep 2010 - 13:29

Fidèle à son poste d'instituteur, Sloan Weisel s'installa derrière son bureau après avoir fait sortir ses élèves de sa salle – prenant soin de n'en toucher aucun – et de les avoir amené à la porte d'entrée de l'école. Là, il avait attendu avec retenu que les enfants viennent être récupérés par leurs parents ou d'autres membres de leur famille. D'ailleurs, certains d'entre eux lui touchèrent deux mots, soucieux de savoir comment se passait l'évolution de leur enfant tandis que d'autres ne prirent même pas la peine de le saluer. Habitué à cette petite danse de seize heures trente devant l'école, Sloan était tout de même bien heureux de retrouver sa salle de classe vide : il prenait très à cœur son rôle de professeur mais de loin, il préférait la tranquillité de la solitude, surtout après une grosse journée comme celle qu'il venait d'avoir. Par la fenêtre, retentait un faible brouhaha provenant de la cour où quelques élèves attendaient d'entrer en études mais ce n'était pas ça qui allait réussir à dissuader le jeune homme de corriger quelques copies. Depuis son retour, Sloan tenait à ce que tout se passe comme d'habitude ; il avait certes passé plusieurs semaines en maison de repos après avoir connu une phase obscure de son existence mais à présent, il se sentait remis sur pieds et d'aplomb pour affronter la vie quotidienne. Quotidienne, mais pas forcément « banale » : à Ocean Grove, la banalité est aussi fréquente que la neige.
A peine avait-il ouvert son dossier de copies qu'on toqua et ouvrit à sa porte. Fixant la silhouette qui se présentait à lui, Sloan essaya de toutes ses forces de se souvenir d'où il la connaissait. Mais c'était en vain puisque c'était bel et bien la première fois qu'ils se rencontraient. Une fois qu'elle ferma la porte et arriva auprès de lui, l'australien se leva de sa chaise mais resta derrière son bureau, assez troublé par cette visite improvisée. Il fronça d'ailleurs les sourcils quand elle lui annonça qu'elle était avocate et fixa sans doute un peu trop longtemps sa main tendue avant de la serrer sèchement. Il n'aimait pas le contact physique avec les inconnus mais son statut « d'avocate » n'annonçait rien de bon et il ne préférait pas faire de vagues. Il la regarda prendre place sur la table la plus proche et secoua la tête en indiquant qu'en effet, il n'avait reçu aucun message. Après tout, il était rentré de sa clinique depuis peu, il était tout à fait possible qu'elle ait essayé de le joindre pendant son absence. Gardant toujours le silence, il l'examinait du regard, toujours debout derrière son bureau, comme s'il essayait de deviner avant qu'elle ne le dise elle-même la raison de sa visite. Aurait-ce un rapport avec la fameuse soirée chez lui où l'argent avait coulé à flots ? Non, ce n'était pas possible, jamais Carson ni Berrington n'auraient contacté la police. Mais la nouvelle phrase que l'avocate formula sortit définitivement Sloan de ses élucubrations pour le mettre sur la défensive. Presley ? Un millier de questions l'assaillirent et cela du se voir car la jeune femme lui assura qu'il n'avait pas de quoi s'inquiéter. Raison de plus pour psychoter. Se déplaçant pour se rapprocher d'elle, il secouait la tête, incompréhensif, à tous le charabia qu'elle lui débitait. Pourquoi lui parlait-elle de procès ? Qui était ce « client » ? Mais surtout, quelle était cette histoire de chantage et de sommes importantes ? Sloan était bien entendu au courant du passé de prostituée de sa petite amie mais il ne se doutait pas encore un instant que c'était de ça que souhaitait lui parler Ferdison. Les traits tendus, Sloan leva une main en signe de stop et prit la parole, l'air absolument perdu et de plus en plus agacé. « Excusez-moi mais, de quoi parlons-nous là ? Je n'ai subis aucun chantage de quiconque et encore moins de Presley. Écoutez, j'ignore ce que vous attendez réellement de ma part mais la relation que j'entretiens avec Presley ne vous regarde en rien. » Le regard interrogatif, commençant petit à petit à être gagné par l'inquiétude, il ne put cependant s'empêcher d'ajouter même si l'idée d'obtenir des informations sur sa petite amie de la part d'un étrangère le répugnait au plus haut point. « Est-ce qu'elle a des ennuis ? »
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Message(#) Sujet: Re: Do not be embarrassed, I know you was a victim | Sloan Do not be embarrassed, I know you was a victim | Sloan EmptyMer 8 Sep 2010 - 3:11

Laurence s’arrêta de parler aussitôt que Sloan leva la main pour l’arrêter. Les yeux posés sur le jeune professeur, Laurence comprit bien rapidement qu’elle avait peut-être énoncer les choses trop vite pour qu’il comprenne de quel sujet elle voulait aborder avec lui. « Excusez-moi mais, de quoi parlons-nous là ? Je n'ai subis aucun chantage de quiconque et encore moins de Presley. Écoutez, j'ignore ce que vous attendez réellement de ma part mais la relation que j'entretiens avec Presley ne vous regarde en rien. » L’avocate essaya en perçant son regard – de savoir s’il essayait de dissimuler quelque chose ou si encore il avait réellement aucune idée de ce qu’elle venait faire dans son bureau. Aussitôt qu’il lui apprit qu’il chérait une relation avec Presley Clyde, les liens se firent malgré elle très rapidement. Sloan Weisel ne devait pas être un ancien client de celle-ci. Peut-être un futur, vu comment elle exerçait du chantage sur ses ex clients. Toujours incertaine dans l’idée d’une quelconque erreur de sa part – ce qui était visiblement très rare – Laurence se gratta la tête alors qu’elle jetait de nouveau un œil à sa liste. « Est-ce qu'elle a des ennuis ? » Les yeux rivés sur sa liste, elle s’intéressa que partiellement à la question de Sloan cherchant un quelconque indice qui lui aurait confirmer qu’elle s’était trompée dans ses recherches. Sentant par contre l’insistance et l’inquiétude de l’homme, Laurence releva la tête conservant un visage neutre. Le pauvre avait bien l’air de ne connaître absolument rien de sa bien-aimée. S’il ne lui mentait pas. « Je vous mentirais si je disais le contraire Monsieur Weisel. Je peux comprendre que vous voulez la protéger, je ne vous en blâme pas. » Elle s’arrêta un moment, cherchant le moyen d’obtenir de lui ce qu’elle était venue chercher. Décroisant sa jambe, pour la recroiser de l’autre coté – Laurence dût admettre que la situation allait peut-être être plus difficile qu’elle ne l’avait prévue. D’un autre coté, il n’était pas question d’une banale histoire et sans répercussions. « Monsieur Weisel, je sais qu’on ne se connaît pas et qu’il est donc difficile de me faire confiance. Je le comprends, je serais dans la même situation que vous. »

Conservant un mince silence, Laurence ne tarda pas en ajouter afin de ne pas énerver un peu plus Sloan dans les non-dits qu’il semblait émettre de comprendre – ou au contraire donc il ne connaissait absolument rien. « Vous est-il arrivé Monsieur Weisel de remarquez la disparition d’importantes sommes d’argent dans vos finances? Des disparitions étranges donc vous ne vous étiez peut-être pas inquiétez pendant un moment jusqu’à ce que les choses ne s’envenime. » Après ses questions, Laurence laissa le temps à celui-ci d’assimiler tout ce qu’elle avait à lui dire. Et quelque part, il put comprendre qu’elle était loin d’avoir terminée. Sloan allait par la même occasion apprendre que cette avocate aimait bien parler. « Dois-je conclure, vis-à-vis votre réaction à mon arrivée que vous connaissez le passé peu… » Elle hésita face au terme qu’elle allait utiliser afin de ne pas froisser Sloan. «...glorieux de votre compagne? » Mentionnant qu’elle en savait bien plus qu’il n’en paraissait sur Presley Clyde – Laurence guetta la moindre réaction de Sloan qui pouvait la diriger sur la marche à suivre. Si elle le voulait comme témoin dans un futur procès, il y avait de grandes chances pour que cette relation joue contre elle. Mais si elle pouvait récolter d’autres renseignements – elle serait l’avocate la plus comblée. Ce n’était pas pour rien si son client avait demandé ses services. Quoique dans un sens, elle avait l’impression que c’était son sexe qui avait jouer en sa faveur. Elle n’avait effectivement aucun malaise à savoir que son client aimait les femmes – surtout si ça lui permettait d’avoir un client au lieu de son éternel rival Tray Rannigan. « Madame Clyde devra sous peu témoigner en justice. Vu les sommes astronomiques donc elle a extorquer ses ex clients, j’ai bien peur que… » Elle s’arrêta tout de suite de parler, sachant que Sloan avait fait lui même les liens dans sa tête – laissant supposé un voyage plutôt très long en prison. Finalement, elle décida de se relever de la chaise d’étudiant la trouvant tout sauf confortable. Rien de comparable à ce qui siégeait fièrement dans son bureau. « Vous devez comprendre que dans cette histoire, je ne suis pas de son coté. » Il n’y avait pas de manière plus charmante de montrer qui était l’ennemi.
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Message(#) Sujet: Re: Do not be embarrassed, I know you was a victim | Sloan Do not be embarrassed, I know you was a victim | Sloan EmptyLun 13 Sep 2010 - 15:35

Le regard inquisiteur que lui portait cette femme agaçait Sloan au plus au point mais il se retint de faire la moindre remarque car ce n'était pas lui le sujet de cette discussion mais bel et bien sa petite amie. Lorsqu'elle lui confirma que Presley était en effet en proie à de gros problèmes, son visage se crispa et il fusilla l'avocate comme s'il s'agissait de sa faute. Ça ne l'était pas vraiment, dans le fond, c'était plutôt la personne qui avait fait appel à elle qu'il fallait maudire mais faute d'avoir mieux à blâmer dans l'instant présent, Sloan sembla prêt à la détester pour son boulot. Un boulot qui condamne Presley ne pouvait être que détestable après tout, non ? Vint alors l'instant où Sloan crut véritablement éclater. Est-ce qu'elle était bien en train de suggérer que Presley ait osé la voler ? Sentant son sang battre dans ses veines, il respira profondément pour garder son calme et secoua vivement la tête en signe de négation. Sa petite amie avait été mise au courant de sa fortune il y a quelques mois mais jamais elle ne lui ferait une chose pareille, il en était certain. Par ailleurs non, il n'avait constaté aucune disparition notoire dans ses comptes en banque. « Je n'ai absolument rien à déclarer concernant mes comptes, ils sont tout à fait réguliers et je suis de toute manière le seul à en avoir accès. » Son ton avait été sec et sans équivoque, indiquant clairement qu'il était inutile pour elle d'insister sur cette piste plus insultante qu'autre chose.
Elle se permit alors de s'aventurer vers une autre voie qui irrita tout autant l'australien. Quand elle lui posa sa question si oui ou non il était au courant de l'ancien métier de Sloan, il parut soudainement plus las, comme s'il tiltait enfin la source de tout ce manège. Déjà que le métier de prostituée n'était pas des plus légaux aux États-Unis, il n'était pas très difficile de comprendre que le moindre écart de conduite pendant l'exercice de cette fonction puisse ameuter tous les avocats du territoire. Néanmoins, il restait toujours persuadé que la jeune femme ne pouvait pas avoir commis quelque chose de véritablement répressible et il était déjà déterminé à la défendre corps et âme même s'il ignorait totalement l'étendue des accusations portées contre elle – ce qui n'allait pas tarder à être réglé. En effet, Ferdison trouva enfin préférable de mettre un terme à toutes ses insinuations pour en venir véritablement aux faits. L'expression que tira Sloan fut alors des plus expressives : un mélange de franche surprise et de colère. Il était toujours intimement persuadé que Presley était innocente mais la simple idée qu'on puisse l'accuser de telles actions le mettait hors de lui. Il avait pourtant appris au fil des années à ne pas laisser ses émotions prendre le dessus et c'était donc avec un visage de marbre et le buste droit qu'il s'approcha de cette avocate qui malgré son élégance et sa beauté évidente, lui semblait être la plus horrible des femmes qu'il ait pu croiser. Posant ses deux mains sur la table qu'elle avait investit, encerclant ainsi sa paperasserie mais n'y jetant pas le moindre coup d'œil, il fixa durement Ferdison et lui répondit. « Si tout ce que vous dites est vrai, sachez qu'on ne restera pas les bras croisés Presley et moi. Parce que vous pouvez être sûre que je ne vais pas entrer dans votre jeu et me retourner contre elle. Je ne sais pas si au fil de vos recherches intrusives me concernant vous avez appris cela mais je suis un citoyen américain à présent, financièrement comblé, connaissant parfaitement mes droits et possédant de très bons contacts. Alors soit vous dites à votre client qu'il s'apprête à mettre les pieds dans des procès sans fin et virulents risquant de définitivement tout lui faire perdre ... » Il se redressa et fit quelques pas vers la fenêtre qui donnait sur la cour de récréation, pleinement conscient du risque qu'il allait prendre. « … Soit on trouve un compromis menant à l'abandon des charges. » Sloan se retourna et de dos à la vitre par laquelle s'introduisait les derniers rayons de la journée, conclue en soutenant solidement le regard de l'avocate, lui prouvant qu'il était on ne peut plus sérieux. « Un compromis financier. »
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Message(#) Sujet: Re: Do not be embarrassed, I know you was a victim | Sloan Do not be embarrassed, I know you was a victim | Sloan EmptyVen 17 Sep 2010 - 4:00

Soutenant le regard de Sloan, Laurence n’apprécia pas tellement la tournure des événements bien qu’elle s’y attendait quelque peu depuis qu’elle avait franchit les portes de cette école. On ne pouvait pas s’attendre à ce que les gens réagissent rationnellement lorsque des liens émotionnels très forts faisaient office dans la situation. Et Laurence aurait jurée qu’il lui aurait bien sauté à la gorge s’il avait pu. « Je n'ai absolument rien à déclarer concernant mes comptes, ils sont tout à fait réguliers et je suis de toute manière le seul à en avoir accès. » Elle ne savait pas s’il se mentait à lui même en ne voulant pas faire face à la réalité donc elle lui apportait – ou si tout simplement Sloan ne mentait pas et qu’il était le seule à avoir les accès à son compte. Il avait eu une idée judicieuse si tel était le cas. Expliquant à Sloan l’étendu assez grande de la situation dans lequel Presley serait lors du dévoilement de ses informations – Laurence releva la tête vers son interlocuteur qui ne se gêna pas pour se pencher vers elle en voulant apparemment s’imposer. « Si tout ce que vous dites est vrai, sachez qu'on ne restera pas les bras croisés Presley et moi. Parce que vous pouvez être sûre que je ne vais pas entrer dans votre jeu et me retourner contre elle. Je ne sais pas si au fil de vos recherches intrusives me concernant vous avez appris cela mais je suis un citoyen américain à présent, financièrement comblé, connaissant parfaitement mes droits et possédant de très bons contacts. Alors soit vous dites à votre client qu'il s'apprête à mettre les pieds dans des procès sans fin et virulents risquant de définitivement tout lui faire perdre ... » Loin d’être étonnée d’être sous-estimée, Laurence essaya d’évaluer Sloan à savoir s’il préférait être aveugle sur les activités illégales de sa bien-aimée ou si au contraire il était un complice. Elle était si convaincue de son dossier et de ses recherches qu’elle était bien prête à se jeter corps et âme dans ces procès virulents comme venait-il si bien de dire. Car, tous les éléments seraient hors et déjà bien plus en sa faveur qu’il ne pouvait l’imaginer. La totalité des sommes qu’elle avait extorquée sans compter le métier donc elle avait exercer… des arguments s’orientant en sa faveur. La jeune avocate releva la tête afin de suivre Weisel des yeux. « … Soit on trouve un compromis menant à l'abandon des charges. » Laurence se crispa espérant que ce qu’elle entendrait par la suite ne serait pas de lui demander de contourner la loi… Elle s’était promise d’être professionnelle et de ne pas flancher. « Un compromis financier. » Surprise et sans contredit furieuse, Laurence observa le jeune professeur lui octroyant un regard presqu’aussi meurtrier qu’il le lui avait lancer. Insultée qu’il ose bafouer son intégrité et surtout son professionnalisme; Laurence se releva d’un coup sec manquant de peu de renverser la chaise. Ses doigts empoignèrent son cartable qu’elle referma sèchement puis elle se retourna vers Sloan prête à lui enfoncer n’importe quel objet contendant dans le corps. « Vous allez me proposez combien? 1 millions, deux? » Demanda-t-elle loin d’être d’avis d’accepter sa proposition. Au contraire, il avait réussit en quelques secondes à lui faire changer toute sa vision de celui ci, le considérant à présent bien plus comme un complice qu’un simple petit ami. « Vous croyez peut-être que je suis prête à risquer ma carrière pour Presley Clyde? Que j’ai besoin de votre argent? Alors qu’il a été extorqué pendant et après les prostitutions de votre petite amie? » La jeune avocate fit claquer ses talons sur le sol de la pièce alors qu’elle se dirigeait vers le tableau, les yeux à la recherche d’une craie. « C’est ça pour vous, être un citoyen américain? » Ne rigolant plus du tout, Laurence serra un peu plus les doigts faisant tout son possible pour reprendre sur elle « En tant que complice… vous risquez gros. Vous n’aurez sans doute aucune objection si j’obtiens un mandat de la cour pour vous faire témoigner? » Ferdison détestait amplement que l’on croit qu’il était possible de la soudoyer. Il n’y avait sans doute pas grands avocats dans cette ville hautement criminalisée qui chérissait à se point le code civil. Et même si la situation s’y aurait très bien adonnée, Laurence faisait taire dans sa tête les petites voix qui lui faisaient récités tous les lois que Sloan lui proposait de briser en échange de son silence et d’un paquet de fric. Si elle avait besoin d’argent, ses chers parents seraient toujours là afin de contribuer.


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Do not be embarrassed, I know you was a victim | Sloan Vide
Message(#) Sujet: Re: Do not be embarrassed, I know you was a victim | Sloan Do not be embarrassed, I know you was a victim | Sloan EmptySam 9 Oct 2010 - 19:06

Le mouvement brusque avec lequel l'avocate quitta sa chaise surprit Sloan. Bien entendu, il ne s'était pas attendu à une réaction extrêmement favorable mais il ne s'était pas non plus figuré de la voir entrer dans une telle colère. Faisait-elle la comédie ? Prétendait-elle être furieuse uniquement pour sauver son honneur de femme de loi avant de soumettre l'idée, sur un ton mutin, qu'elle pouvait être intéressée par son offre ? Sloan l'espérait, même s'il devinait cela de moins en moins probable. En effet, la violence avec laquelle elle le regardait et se mouvait pour remballer ses affaires ne laissait rien présager de bon. Était-il tombé sur l'un des rares avocats honnêtes des hautes sphères de Miami ? Voilà qui risquerait de le mettre dans un fameux pétrin. Il ne perdit pourtant rien de sa superbe, se tenant droit et ne cillant pas lorsque Ferdison lui hurla dessus tout le mal qu'elle pensait de sa proposition. C'était d'ailleurs intéressant de voir à quel point elle s'enflammait, comme si une part d'elle essayait de se convaincre elle-même qu'elle n'était résolument pas d'accord … Et puis, il fallait reconnaître que sa réaction était disproportionnée et légèrement déplacée puisque selon les termes exacts de l'australien, l'argent qu'il proposait n'était pas pour elle mais pour son client. Bien sûr, il lui donnerait un pourcentage de son gain mais c'était bel et bien du client dont il était question et non pas d'elle. Croisant les bras contre son torse, son visage se durcit d'avantage lorsqu'elle l'assimila à un complice et suggéra l'idée qu'il doive comparaître également à la barre. Cette situation allait trop loin, tout dérapait à une vitesse surprenante et Sloan craignit un instant d'avoir aggravé l'affaire de Presley. Si c'était le cas, il ne se le pardonnerait jamais. Sans laisser paraître la moindre affectivité, il fixa Ferdison comme s'il se trouvait face à un élève particulièrement rebelle et tenace. Sauf que cette fois-ci, c'était l'« élève » qui était capable de le punir. « Obtenez tout ce qu'il vous plait de la cour, ça m'est égal. Vous n'êtes pas venue ici pour simplement jouer au cowboy, n'est-ce pas ? Je vous propose à vous mais essentiellement à votre client un arrangement à l'amiable, offre que de toute évidence, vous déclinez. Libre à vous mais je ne vois pas en quoi ma proposition serait une charge supplémentaire au procès. Tout le monde sait comment fonctionne les affaires et le système judiciaire ne fait pas exception … Je suis sûr que Presley a plus de chance d'avoir à payer une grosse amende et subir quelques heures de travaux généraux que de finir dans une prison ! Ce n'est pas une criminelle, j'essaye juste ici de raccourcir les procédures en vous proposant les sous maintenant plutôt que dans six mois, si ce n'est plus. » Haussant les épaules négligemment, il fit quelques pas vers l'avocate en se fichant éperdument de l'air courroucé qui se lisait sur son visage. Sloan faisait preuve d'un toupet sans borne mais il en avait parfaitement le droit. La liberté d'expression était un droit fondamental de la Constitution et il ne pensait pas que cet entretien puisse être utilisé contre lui puisqu'ils étaient en dehors d'un bâtiment judiciaire et qu'ils n'étaient pas sur écoute – du moins, le croyait-il. Jusqu'à preuve du contraire, elle et lui discutaient de la même manière que l'enseignant pouvait procéder avec un parent d'élève. Confidentialité et liberté en maître mots. La seule chose qu'il pouvait craindre, c'était d'irriter suffisamment Ferdison pour la pousser à faire des recherches sur lui et découvrir des éléments qu'il redoutait de voir éclater au grand jour.
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Do not be embarrassed, I know you was a victim | Sloan Vide
Message(#) Sujet: Re: Do not be embarrassed, I know you was a victim | Sloan Do not be embarrassed, I know you was a victim | Sloan EmptyMer 13 Oct 2010 - 20:19

D’autant plus furieuse, Laurence ne semblait pas plus emballée par l’idée que l’argent soit pour son client que la proposition elle-même. Qu’elle se soit entretenue avec son client à se sujet, et Sloan avait peut-être aucune idée à quel point son client voulait un certain dédommagement pour ce que Presley avait osé lui faire. Et bien que Laurence ne le connaissait pas personnellement, elle avait eu une très nette idée de quel genre d’homme il était. Un homme vicieux ne se contentait pas d’un remboursement intégral et de quelques excuses. Elle écouta Sloan, grimaçant face à sa vision du système judiciaire qui selon lui était facilement corruptible par l’argent – et un sourire apparut sur ses lèvres alors qu’il énonçait qu’elle n’était en rien une criminelle et qu’elle ne risquait qu’une grosse amende et quelques travaux. Visiblement Sloan considérait la loi comme une chose banale et si malléable. Tout à coup elle avait l’impression de réaliser que ce n’était pas la première fois qu’il procédait de cette manière pour résoudre ses problèmes. Malheureusement pour lui, elle se méfiait plus que jamais de lui. « Écouter Monsieur Weisel, vous pouvez le répéter maintes et maintes fois pour vous convaincre que votre petite amie n’est pas une criminelle, ca ne change pas qu’aux yeux de la loi elle l’est. On ne récolte pas une simple amende pour avoir fait du chantage à une quarantaine d’hommes en échange de sommes importante. » Elle se maintena complètement droite alors que Sloan s’était approché d’elle. Lentement elle se calmait bien qu’elle conservait cette façade, de plus en plus méfiante. Elle s’était trompée en considérant Sloan comme une victime. Il lui apparaissait à présent plus comme un complice – ce qui l’aidait à progresser davantage dans son enquête.

Ses yeux se plongèrent dans ceux de Sloan, cherchant à comprendre l’homme qu’il était. « Selon la loi, elle risque au moins 5 ans de prison. Et ça c’est la peine minimale que son avocat pourrait réussir à obtenir avec le dossier que je suis entrain de préparer. » Loin de rire, Laurence conserva sa posture tout en croisant les bras sur sa poitrine loin d’être intimidée par Sloan. « Dites-moi, Monsieur Weisel. Vous n’avez rien à vous reprochez dans toute cette histoire? » Une interrogation lourde de méfiance et de reproches, elle ne se gêna pas pour lui montrer que son opinion face à lui avait changer en quelques minutes. Bien qu’elle n’attendait pas de Sloan des aveux tant à son implication dans l’affaire de Presley, elle avait bien l’intention de l’avertir que s’il se mettait sur son chemin elle ferait de son mieux pour rassembler les preuves afin de prouver son implication dans l’affaire. Laurence avait été loin de se douter des répercussions d’une telle affaire, c’était son client qui serait content d’apprendre tout ce qu’elle avait découvert. « J’ai eu tort de venir vous voir Monsieur Weisel, apparemment je me suis trompée sur votre compte. » Elle resserra davantage sa mallette entre ses mains, avec l’intention de quitter la pièce puisque les raisons de sa visite n’étaient plus valables. Obtenir l’approbation de Sloan afin de témoigner en justice semblait désormais bien peu probable. Elle pouvait comprendre son dévouement pour Presley à la mesure où elle avait compris qu’ils étaient un couple, mais elle refusait obstinément d’écouter ses fabulations à propos de la justice. « Vous m’excuserez de vous avoir dérangé. Quelque chose me dit qu’on se reverra sans doute bientôt. D’ici là, je vous conseillerais de faire attention à ce que vous ferez. Ne vous mettez pas dans mon chemin, et je ne me mettrai pas dans le vôtre. » La brunette savait que Sloan ne prendrait très peu au sérieux ses avertissements mais ce n’était qu’à son désavantage. Elle était prête à tout pour bien faire son boulot, et faire triompher la justice. Et si ca amenait à mettre une jeune femme de 19 ans derrières les barreaux… elle ne dormirait pas mal la nuit.



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Do not be embarrassed, I know you was a victim | Sloan Vide
Message(#) Sujet: Re: Do not be embarrassed, I know you was a victim | Sloan Do not be embarrassed, I know you was a victim | Sloan EmptyVen 29 Oct 2010 - 21:07

Le sourire condescendant qu'abordait l'avocate ne donnait qu'une envie à Sloan : celle de le lui faire ravaler. Bien évidemment, il en était hors de question, d'une parce qu'il s'était toujours refusé de frapper une femme et de deux, parce qu'elle était de toute évidence en cloque. Il se contenta donc de garder son calme, toujours droit et impassible sur ses deux jambes, fixant avec sévérité la jeune femme. Sa tirade sur la culpabilité de Presley le laissa de marbre : elle lui présentait un discours rodé et se voulant infaillible mais l'australien campait sur ses positions. Il était convaincu que les actes qu'avaient commis Presley ne valaient pas ce qu'elle risquait de récolter si cette avocate continuait à lui coller aux fesses. Il soutint le regard de Ferdison lorsqu'elle le sonda des yeux pour tenter de deviner de la panique ou de l'inquiétude en lui mais tout ce qu'elle obtenait n'était sans doute que du dégoût et de la colère. Sloan était loin d'être impressionné – comme tous les hommes riches, il avait la très nette impression qu'il était en quelque sorte « immunisé » contre ce genre d'évènements et avec lui, tout ceux qu'il souhaitait prendre sous sa protection. Presley était de toute évidence sous sa protection. Bien entendu, c'était probablement une vision biaisée de la justice américaine qu'il avait mais c'était une vision pragmatique et terre-à-terre : combien de procès furent réglés à l'amiable avant même qu'une seule séance ne soit tenue ? Sans doute des milliers. Sloan ne voyait pas pourquoi l'affaire de Presley ne ferait pas partie de celles-ci. Lorsque Ferdison croisa ses bras et qu'elle insinua ouvertement qu'il puisse avoir une part de responsabilité dans ce dossier, il lui lança un regard tellement assassin qu'il aurait pu la détruire s'il avait été effectivement dangereux. Levant la tête, il prit une profonde inspiration avant de lui répondre avec tout le calme et la courtoisie dont il était capable à cet instant. « Je suis blanc comme neige si c'est ce que vous vous demandez. Mais allez-y, menez une enquête sur moi, je ne me priverais pas pour faire de même avec mes propres avocats. Parce que vous savez quoi ? J'embaucherai des professionnels bien plus qualifiés que vous, de ceux qui vous donnaient vos cours sur les bancs d'université et ils ne vous louperont pas, vous et votre client. » Il marqua une pause et l'observa attentivement, l'expression de son visage signifiant clairement qu'il pensait ce qu'il disait. Malheureusement, il comprit vite que l'avocate était soit terriblement vaniteuse, soit totalement stupide car elle ne semblait pas impressionnée le moins du monde. En revanche, elle sembla estimer avoir obtenu ce qu'elle était venue chercher car elle ne tarda pas indiquer son départ. Il haussa un sourcil, sceptique, lorsqu'elle lui dit qu'elle s'était trompée sur son compte et ne bougea pas de sa place quand elle ramassa ses affaires. Quand elle lui promit qu'ils ne tarderaient pas à se revoir, Sloan eut l'expression bien enfantine qui se peint sur les visages des enfants quand ils entendent une histoire totalement grotesque. Rebondissant alors sur sa phrase, il marmonna d'avantage pour lui que pour l'avocate. « Tes conseils, tu peux te les garder ... » Ferdison n'avait pas pu entendre distinctement ce qu'il venait de dire mais il vit qu'elle avait capté qu'il avait parlé et il reprit donc la parole plus nettement, cette fois-ci à son adresse. « C'est ça, à bientôt. En attendant, je ne vous reconduis pas, vous connaissez la sortie pour l'avoir empruntée de manière tout à fait inopportune quelques minutes plus tôt. Mais au moins cette fois vous y êtes invitée. Ça doit vous faire bizarre. » Après avoir souligné son envahissement, il lui adressa un faux sourire cordial avant de lui tourner le dos et de se diriger vers son bureau. Il s'y assit et ne prêta alors plus la moindre attention à la jeune femme, comme si cette conversation n'avait jamais existé, comme si cette avocate elle-même n'existait plus. Mais sous la table, c'était bien sa jambe qui s'agitait nerveusement et c'était bien la même ligne qu'il fixait pendant cinq bonnes minutes, trop énervé pour agir autrement. Tout ce qu'il espérait à cet instant, c'était bien entendu que les accusations à l'encontre de Presley n'aillent pas jusqu'au bout mais aussi qu'il puisse bosser dans cette école juste assez longtemps pour avoir le gosse de Ferdison dans sa classe et le faire morfler.
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