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 n°1ooo ♣ this fucking white light. w/romain

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Message(#) Sujet: n°1ooo ♣ this fucking white light. w/romain n°1ooo ♣ this fucking white light. w/romain EmptyMar 12 Oct 2010 - 23:03

n°1ooo lemon s. - Jhordan's house
this fucking white light !


STARTING WITH ROMAIN S. PARKER AND JHORDAN KENNEDY-MOORE

    Je n'ai jamais vraiment cru à toutes ces histoires sur le destin, le fait que chaque choses arrivent pour telle ou telle raison, cela ne fait pas partie de mes croyances et pourtant je suis là, allongée sous le porche de ma porte d'entrée, je viens de m’effondrer. Peut-être que finalement chaque choses arrivent pour une raison particulière et peut-être que je n'en aurais jamais la preuve. Beaucoup de gens disent que la mort est attrayante, mais comment peuvent-ils le savoir si eux-mêmes ne l'ont jamais vécut ? Je me le demande. Parfaitement, je suis là allongée sur ce sol bétonneux et froid et je me pose des questions sur la mort, je me pose des questions sur la mort car je me sens partir, je me sens sombrer, mes yeux sont lourds et j'ai froid. Il parait que lorsque vous mourrez vous voyez cette lumière, cette lumière qui effraie tout autant que la mort, cette scintillante lumière blanche qui vous éblouit. Les gens disent que lorsque vous la voyez vous ne devez surtout pas vous dirigez vers elle, il faut vous tourner, ne pas la regarder et courir le plus vite possible de l'autre côté. Mes yeux se ferment de plus en plus et chacun de mes membres se fait de plus en plus lourd et douloureux. Je ne souhaite alors qu'une seule chose, voir cette lumière et ne surtout pas la fuir. Mes yeux se fermèrent et j’aperçus cette lumière, mon âme se mit alors a courir, mais j'ignore encore dans quelle direction.

    “ flash-back , quelques heures auparavant .

    Pour quelles raisons se mettre sur son trente-et-un quand vos projets vous mèneront de toute manière au péché, à la damnation et à la déprave ? Cette question Jhordan se la posait depuis plus de deux ans maintenant et depuis plus de deux ans seul son extraordinaire narcissisme avait pu répondre à cette interrogation. C'est donc vêtu d'une robe fushia de grand couturier, de Louboutin noir vernis et d'un merveilleux sac, complètement vide, Marc Jacobs que Jhordan entreprit de passer la soirée au coeur des taudis des Miami, en très bonne compagnie.
    Il est minuit et Jhordan pousse la porte du TongoPub, un bar sans signature particulière, hormis l'urine masculine émacumlée sur chaque coins et recoins de la pièce, que la jolie blonde avait l'habitude de fréquenter avant son départ. Depuis son retour elle n'y avait pas remis les pieds, mais à l'époque elle savait a qu'elle personne il fallait s'adresser pour telle ou telle marchandises voulus, ce soir elle espèrait de tout son coeur que les petites habitudes des habitants locaux n'avaient pas changées, pour que ses petites habitudes à elle puissent perdurer.

    Elle s'installa au bar tout en scrutant la pièce quand une boisson qu'elle n'avait pas commandée se retrouva devant son nez. « Gin tonic, c'est ça ? » Jhordan afficha d'abord une mine surprise. Surprise qu'après tant d'années Joe, le barman, se souviennent encore de sa boisson préférée. « Incroyable, même après deux ans tu n'as pas oublié, tu me surprends Joe. » Elle lui sourit à pleine dents. « Mes habitudes ont quelque peu ... changées, mais je suis impressionnée. » Jhordan attrapa le Gin Tonic posé devant elle et l'ingurgitait sans rechigner en moins d'une minute. « Un bourbon, sec ! » Joe remballa le verre sur le comptoir et exécuta la demande de la demoiselle. « Dis moi Joe, Tony vient toujours ici ? » Cette question était accompagné d'un rapide coup d'oeil à travers la pièce bondée pour vérifier à nouveau les lieux. « Tony? Tony n'est pas véritablement le bon gars Jho. Qu'est-ce que tu lui veut ? » Tout en continuant à fouiller dans la pièce Jhordan répondit : « C'est bon je l'ai ! » Dit-elle en sautant de son tabouret pour se retrouver sur l'aiguille de ses talons. Elle se tourna face au bar, bu son Bourbon d'une trait, tira la grimace et se tourna en direction du dit Tony, mais Joe la rattrapa par le bras. « Jho pourquoi tu cherches cette pourriture de dealer ? » La blondinette récuppéra son bras en tirant d'un coup sec et se contenta seulement de jetter un regard glaciale au barman avant de s'en aller en direction de la crapule de dealer qu'elle était venu voir.

    D'une démarche élancée et raffinée, la jeune femme se rapprochait au fur et mesure de ce pour quoi elle était venu ici. Dans son sac vide se trouvait, ses clés, son téléphone et une liasse de billet d'une maudite somme de cinq cents dollars. Elle plongea alors sa douce main au fond de ce dernier pour y attraper les billets qui paieraient ce dont elle avait besoin. Elle se planta devant le jeune homme, entouré d'une murailles de demoiselles très chaleureuses et aussi irrespectables les unes que les autres, et elle lui balança son argent.
    Le jeune homme l'a regarda, intrigué, avant de lui balancer une blague de mauvais goût. « En général c'est moi qui paye les putes, mais si tu insiste pour faire les choses dans le sens inverse, je ne suis pas contre. » Il lui lança un sourire sournois, ce qui ne plut pas vraiment à Jhordan, elle posa sa main sur la table présente devant lui, et approcha son visage du sien. « Ne joue pas au plus malin avec moi, tu serais surpris de savoir à quel point les blondes ne sont pas toutes stupides, du moins pas aussi stupides que ces salopes qui acceptent de se frotter à un abruti comme toi. Tu sais très bien ce dont j'ai besoin, alors magne-toi ! » Dit-elle en lui lançant un regard très froid. « Tu sais chérie ... » Jhordan ne lui laissa pas le temps de finir, ses doigts vinrent se coller à son coup pour plaquer sa tête contre le mur derrière lui, elle inclina sa tête pour pouvoir se rapprocher de son oreille et y glisser de jolis mots doux. « Ecoute-moi bien connard, je ne suis pas une de tes poules sans cervelles, ni une de ses junkies en manquent à qui tu promets de belles choses, alors tu as exactement trente secondes pour me donner ce que je suis venue chercher sinon je risque de me mettre très en colère et crois moi il ne vaut mieux pas que je sois ... très en colère ! » Sa main s'appuyait de plus en plus sur le coup du jeune homme. « Ok, ok c'est bon lâche moi. » Dit-il dans un souffle court, avant de tousser comme un fumeur de gitanes une fois que la jolie blonde l'ais lâchée.

    Il était presque deux heures du matin lorsque Jhordan quitta le TongoPub en titubant vers sa voiture, garée selon elle à l'autre bout de l'état. Sous l'emprise de l'alcool et de la grosse quantité drogue qu'elle venait de s'injecter dans les veines, Jhordan prit tout de même la décision de conduire pour rentrer chez elle, à vrai dire elle n'avait pas le choix, hors de question pour elle de dormis dans un motel miteux de cette partie de la ville.
    Elle s'approchait de plus en plus de son quartier résidentiel quand ses yeux devinrent lourds et douloureux, que tout son corps ne mit à ne plus répondre aux exigences de son cerveau, elle passa le portail principal et se dirigea vers le 1000 de Lemon Street en tentant de respecter du mieux possible la trajectoire de la chaussée. Elle arriva en furie sur son allée de garage, mais n'eut pas véritablement le courage de rentrer sa voiture à l'intérieur de ce dernier. Le frein à main stoppa le véhicule devenu incontrôlable pour la jeune demoiselle, elle s'extirpa de son 4x4 pour finir par terre. Elle se releva tant bien que mal, mais son talon gauche céda sous la pression instable de son corps. « Oh merde ! » Gargouilla-t-elle avec énormément de mal.
    C'est donc un talon à la main et les pupilles dilatées que Jhordan se dirigeait vers sa porte d'entrée, la lumière s'alluma quand elle s'approcha, elle sortit ses clés de son sac et tenta de viser la serrure, mais ses clés tombèrent. Elle ressentit alors une énorme douleur à la poitrine avant d'aller s'effondrer entre le sol et ce célèbre paillasson 'Welcome'.
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    Message(#) Sujet: Re: n°1ooo ♣ this fucking white light. w/romain n°1ooo ♣ this fucking white light. w/romain EmptyJeu 11 Nov 2010 - 17:14

    30 septembre 2011 ~ 22h14
    Everglades Steakhouse Restaurant


    Confortablement installé à la terrasse de l’Everglades Steakhouse Restaurant, juste contre le lac, Romain regardait la foule qui commençait à se rassembler pour assister aux feux d’artifice annuel. Une agréable brise fraîche soufflait de l'eau. Romain était content d'avoir opté pour un sweat-shirt ce soir. Il sirotait sa pinte de bière avec précaution, tout en discutant avec Anita et Jody, ainsi qu’avec ses autres collègues qui, comme tous les ans, avaient profités de ces festivités près du lac pour passer la soirée à picoler au bord des marais.
    « Vous ne vous êtes jamais demandé ce que vous réservait votre avenir ? » questionna Anita en désignant une femme d’une quarantaine d’année en grande conversation avec un couple à une table.
    Romain changea légèrement de position. La femme en question portait une jupe patchwork colorée. Ses cheveux roux flamboyant s’étalaient sur ses épaules recouvertes d’un châle multicolore qui s’enroulait autour de son corps et était maintenu à la taille dans une large ceinture. Elle portait des bagues en argent serties de grosses pierres et de lourds bracelets, et elle déposait devant le couple des cartes qu’elle tirait d’un paquet.
    « Elle tire les tarots. » fit remarquer Romain en plantant un regard renfrogné dans les yeux de son amie. « N’y penses même pas. »
    Anita éclata d’un rire franc et amical, ce qui étonnèrent les autres convives autour de la table. Elle expliqua alors entre deux gloussements :
    « La sœur de Romain est voyante, médium, diseuse de bonne aventure et tout le merdier, et elle lui a prédit qu’il finirait un jour bouffé par un requin. » Un regard complice. « Et depuis, monsieur refuse qu’on lui tire les cartes. »
    « C’est excessivement désagréable de se faire prédire ce genre de chose. Je me demande comment tu le prendrais toi si ma sœur te prédisait qu’en prenant l’avion, tes nichons de huit kilos chacun, allaient exploser. »
    « Très drôle. » railla avec humour la plantureuse blonde.
    « Et si on lui demandait pour nous tous ? » suggéra Jody.
    « Arrête ! Les tarots, c’est de l’arnaque. Elle va te prédire quelque chose de grave, et puis, dès que ce quelque chose va t’arriver, tu vas te dire : Oh ! C’est ce qu’avaient dit les cartes ! »
    « Essayons ! Juste pour s’amuser. Tu n’es pas obligé d’y croire. »
    « Je ne veux pas essayer. » insista Romain. « J’en bouffe depuis l’enfance de ces trucs-là ! »
    « T’es franchement pas drôle. »
    Quelques secondes s’écoulèrent durant lesquelles il regarda ses amies, puis finalement, renfrogné, il céda :
    « Bon, d’accord ! Mais je vous préviens, je ne supporterais pas une nouvelle prédiction autour de ma mort ! »
    La cartomancienne qui tirait les tarots se leva de table en prenant ses cartes, puis d’un air entendu face au mouvement de bras de Jody, elle s’approcha. Elle dit, un sourire énigmatique peint sur les lèvres :
    « Je m’appelle Hilda. » Son accent nordique était fort prononcé. « Vous voulez que je vous prédise l’avenir avec mes cartes ? C’est dix dollars par personne. »
    Romain passa une main dans son bas du dos pour tirer de la poche arrière de son jeans son portefeuille.
    « C’est mon idée. C’est moi qui paie. » l’arrêta Jody.
    « Avec quoi ? » lui rétorqua Romain qui savait que ce mois-ci était fort juste pour son amie.
    « C’est vrai. J’ai oublié mon sac. » grimaça-t-elle.
    Le jeune homme tendit les billets à la femme rousse qui disparurent dans son châle : nul doute que s’y dissimulait une poche secrète.
    « Etes-vous prête ? » demanda-t-elle à Jody.
    « Je n’ai jamais été aussi prête. » affirma l’interrogée.
    Hilda étala alors les cartes de tarot sur la table, devant Jody qui repoussa son verre sur le côté. Elle formait une figue qui ressemblait à une croix et sourit. Romain avait déjà vu des jeux de tarot puisque ça sœur les collectionnait. Ce jeu-ci était bien d’origine : les couleurs des dessins étaient affadies et les coins des cartes fendillés par l’usure. Si ce jeu semblait ancien, il n’avait rien à voir avec les jeux utilisés par Livia. Il ne reconnaissait pas les arcanes. Il y avait bien pourtant certaines figures qui lui semblaient familières : un bouffon de cour ou encore un fou, un roi, un vieil homme barbu, mais la plupart lui étaient inconnues.
    « Quel genre de jeu est-ce là ? » demanda Romain plein de curiosité.
    « Un jeu pour dire la bonne aventure. Les cartes révèlent l’avenir. » répondit Hilda d’un air détaché.
    « Ce n’est pas ce que je voulais dire. Ma sœur fait également ce genre de chose avec le tarot, mais je ne l’ai jamais vu utiliser ce genre de jeu. »
    « Ces cartes sont très anciennes. Elles sont dans ma famille depuis des générations et ont été transmises de mère en fille. »
    « Sur combien de générations ? »
    « Trop nombreuses pour qu’on les comptabilise. »
    « Et d’où vient ce jeu ? »
    « De quelque part au Danemark. » répondit Hilda sans quitter les cartes des yeux. « J’ai toujours entendu dire dans ma famille qu’un de nos ancêtres qui pratiquait les Arts des Ténèbres, avait créé ces cartes. Il enseigna à sa fille l’art de les déchiffrer, et ce savoir fut transmis à travers les âges. »
    Jody pâlit légèrement.
    « Les Arts des Ténèbres ? On ne plaisante pas avec ça. »
    « Les cartes en soi ne sont ni bonnes ni mauvaises. Ce qui compte ce sont les intentions de celui qui les lit. »
    « Et vos intentions sont… ? » demanda Anita en remuant sa maguaritta.
    « De lire l’avenir, de vous distraire et de gagner ma vie. » répondit Hilda d’un ton doucereux avant de sourire à Jody. « Vous allez gagner beaucoup d’argent. Plus que par le passé. »
    « C’est exactement ce que j’avais envie d’entendre ! »
    Quelle coïncidence, pensa Romain. Quelles fadaises ! N’avait-il pas fait allusion au fait que Jody était fauchée quasiment à l’instant où Hilda était arrivée à leur table. ? Pas besoin de jeu de tarot pour prédire ça !
    « A votre tour, maintenant. »
    On va bien rire, songea Romain tandis que Hilda battait les cartes pour rapidement retourner la première : un bouffon, sans doute pour signifier quel imbécile il était de se prêter à ce jeu ! Hilda tira une seconde carte du paquet. Fasciné, romain vit la main de la voyante se mettre à trembler. Le visage de la rouquine pâlit, devenant d’un blanc cadavérique, comme si tout le sang s’en était retiré.
    « Qu’y a-t-il ? » s’étonna Romain.
    « Cette… cette carte a toujours fait partie du paquet, mais je ne l’ai jamais tirée avant. »
    Romain remarqua qu’elle représentait une espèce d’homme-loup frappé par la foudre. « Qu’est-ce qu’elle signifie ? »
    « C’est une erreur. » dit Hilda en remettant précipitamment la carte dans le paquet. Puis elle en tira une autre sur laquelle un homme et une femme s’embrassaient. « Pour vous, je vois une aventure sentimentale et… et c’est tout. » conclu-t-elle brutalement.
    « Vous avez vu autre chose. » insista Romain, troublé par la réaction de la voyante. « Dites-moi la vérité ! »
    « Un danger vous guet. La bête est auprès de vous et elle détruira votre vie. »
    « De quoi parlez-vous ? »
    Hilda se mit à sourire et tendit la paume de sa main ouverte. Son tremblement avait disparu comme par enchantement.
    « Je vous le dirai pour dix dollars de plus. »
    « Ça, j’aurais pu le prédire. » ricana Anita.
    « Non merci ! Je n’ai pas besoin de finir la soirée en me faisant arnaquer. »
    La cartomancienne se rembrunit.
    « Vous paierez plus cher un jour ce que vous ne voulez pas payer aujourd’hui à bon prix. »
    Incrédule, Romain partit d’un éclat de rire avec ses deux amies.
    « Je prends le risque. »


    Lorsque Romain déposa chez elle Anita, dans son appartement près du port, il était un peu moins de deux heures du matin. La soirée qu’il avait passée à l’Everglades Steakhouse Restaurant fut très agréable, mais elle l’avait laissé sur les rotules. Il lui tardait de rejoindre son lit et de se blottir tout contre le corps chaud et endormit de son mari… si bien sûr ce dernier était de retour de sa maudite réunion qui l’avait empêché de le rejoindre en début de soirée. Les yeux rivés sur la route, Romain roulaient en direction d’Océan Grove en écoutant un vieux remix à la radio. A cette heure-ci de la nuit, il n’y avait quasiment plus de circulation. Il ne lui fallu donc qu’une petite vingtaine de minute par l’autoroute pour rejoindre le quartier et pénétrer dans celui-ci par Lennon Street.

    A peine eut-il fait quelques dizaines de mètres qu’il vit sur la gauche une jeune femme s’écrouler sous le perron d’une luxueuse demeure. S’était-elle fait mal ? Son côté bon samaritain le poussa à lui porter secours. S’il ne le faisait pas, personne ne le ferait, et cette malheureuse risquait de passer la nuit à la belle étoile. Il stoppa donc sa voiture sur le côté, descendit et en petites foulées, il alla rejoindre la malheureuse écroulée sur le sol. Celle-ci sentait l’alcool à plein nez.

    « Mademoiselle ? Vous allez bien ? »

    Penché au-dessus d’elle, Romain tenta de vérifier son état. Il lui souleva un bras qu’il relâcha en grimaçant. Les réflexes de la jolie blonde – car même ivre ses traits étaient plutôt agréables à regarder – étaient diminués. Elle semblait ailleurs, complètement stone. Comme sur la pente raide d’un mauvais tripe. Romain soupira, puis il prit les clés au sol pour ouvrir la porte d’entrée. Il n’allait pas la laisser étendue sur le perron tout de même ! Une fois la porte ouverte, il se saisit (assez facilement) en mariée de la malheureuse ivrogne et il pénétra à l’intérieur de l’habitation. Il régnait un calme serein, seulement brisé par le bourdonnement du frigo dans la cuisine.

    « Eh oh ?! Y a quelqu’un ? Si oui, j’aide votre… (une hésitation) … cette jeune femme à entrer. » dit-il pour annoncer sa venue afin qu’il n’y ait aucun quiproquo... on était jamais trop prudent avec les américains et leur manie de tirer sur tout ce qui bouge.

    Avec précaution, Romain déposa la jeune femme sur le premier sofa à porter de pas. Il s’assit à côté d’elle, alluma une lampe posée sur une tablette et fixa son visage. Il patienta de longues secondes, le temps sans doute à la malheureuse jeune femme de retrouver un semblant de lucidité.

    « Ca va ? Vous m’entendez ? Je m’appelle Romain. Je vous ai trouvé affalée devant votre porte. Vous êtes tombé comme une pierre. » Il jeta un coup d’œil à la maison. « Il y a quelqu’un ici qui pourrait veiller sur vous ce soir ? »
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