(#) Sujet: Tu me touches, j'te bouffe. Mar 17 Aoû 2010 - 20:10
Tu me touches, j’te bouffe ! anton s. foster ♤ luka t. jefferson
« Quel est le crétin qui a appelé cette ambulance ?! » S'écria Luka, alors qu'il tentait de se relever. « Veuillez rester allongé, monsieur ! » Répondit l'ambulancier en posant sa main sur son torse. « Comment vous appelez-vous ? » Demanda-t-il. « Luka Jefferson ! Je n'ai fait qu'une chute de tension, pas besoin de m'emmener à l'hô... l'hôp... » Il se rendit compte de sa direction. Il allait à l'hôpital. Pour une simple histoire de tension ? Mais vous êtes fou... « Monsieur Jefferson, vous allez bien ? » Demanda une seconde fois l'ambulancier. Luka était bien trop prit à l'idée d'aller dans cet endroit, qui pour lui, était pire que la prison. Dans la seconde qui suit, le secouriste fut projeté contre la paroi du véhicule, se cognant la tête. « Laissez-moi sortir ! Je refuse de me rendre en ce lieu ! » Luka fut mis à bride abattue sur le brancard de l'ambulance où il fut aussi très rapidement tranquillisé. À deux, c'est facile...
« Ne me touchez pas ! » Luka se reculait à chaque fois que le médecin s'approchait de lui. « Monsieur, il vous faut des points de sutures ! » Répéta le Docteur Hellwairt. « Je veux une femme. » Dit-il en regardant le médecin. « Monsieur Jefferson, est-ce ma couleur qui vous pose souci ? Êtes-vous raciste ? » Demanda le grand noir vexé, qui s'était approché de Luka. « Quelle idée ! Amener moi une femme médecin, noire si cela peut vous prouver que je ne suis pas raciste ! » Ajouta Luka en faisant face au médecin. Ce dernier s’éloigna dans la pièce et cria sur des infirmières. Dans les minutes qui suivirent, une femme en blouse blanche vint près de lui. Elle était noire. Le docteur Hellwairt ne le croyait donc pas.
Elle commença à le soigner, malgré l'angoisse que Luka avait en lui. Il détestait les hôpitaux, sa tête ne serait pas si douloureuse, il aurait déjà déguerpit depuis longtemps. Petit à petit, la jeune femme compris que Luka n'était pas raciste. Luka se leva d'un bond. Il ne supportait plus l'odeur de cet endroit, tous ses produits mélangés le dégoûtait et il eut une nausée pour finalement vomir dans le premier objet qu'il avait sous la main. Le médecin s'approcha et posa sa main sur son bras. « Ne me touchez surtout pas ! » Cria-t-il en se reculant. Voilà, de nouveau la panique. « Ce n'est pas contre vous, rassurez-vous... » Bon, c'est vrai qu'une telle attitude n'arrangeait pas son cas. Il suffisait d'un élément déclencheur pour lui faire perdre la tête. Il vit le regard du médecin changer, elle quitta la pièce. Voilà encore une qui croit que je suis raciste !
Quelques minutes plus tard, le grand black revint près de lui avec l'intention de le défigurer. D'ailleurs ce dernier commençait à crier. « Je ne suis pas votre infirmière ! Alors, vous allez baisser d'un ton avec moi ! Je ne sais pas combien de fois je vais vous le dire, mais je-ne-suis-pas-ra-ci-ste ! Arrêtez dont d'être vexé ainsi ! » Répondit Luka d'un ton beaucoup plus calme que celui de cet abruti. « Mon cul ! » Le médecin serra son poing et l'envoya valser dans le visage de Luka. « Alors, comme ça les médecins frappent leurs patients ! » Luka voulu lui rendre son coup, mais le médecin fut tiré vers l'arrière par un agent de sécurité, tandis que le poing de Luka s'écrasa contre le mur. « Souhaitez-vous porter plainte ? » « Pourquoi le ferais-je ? Ce n'est qu'un coup que je lui rendrai... » Dit-il en quittant cet endroit dans lequel un bon nombre de patients attendaient des soins.
Luka devait à présent attendre qu'on vienne lui soigner cette main. Il n'y a pas photo, un mur est plus fort qu'un os. Sa main était cassée, cela était certain - oui il avait l'intention de frapper fort - ainsi qu'un peu de sang qui recouvrait une petite déchirure. Surement la peau qui a éclaté au contact du choc. Bonjour l'angoisse. Je vais pété une case à rester dans cet endroit. Il leva son regard. Un autre médecin. Le Docteur Foster d'après ce qui était inscrit sur sa veste blanche. « Quoi ? Le Docteur Hellwairt est votre ami et vous venez aux commérages et rumeurs qui disent que je suis raciste ? Dans ce cas, je n'ai pas besoin de votre aide. »
Dernière édition par Luka T. Jefferson le Dim 29 Aoû 2010 - 23:46, édité 2 fois
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(#) Sujet: Re: Tu me touches, j'te bouffe. Mer 18 Aoû 2010 - 13:41
Quand la vie privée va bien, c’est au travail que tout va mal. Enfin pour Anton tout allait bien pour le moment. Se levant, il alla se doucher et s’habiller avant d’aller prendre son petit déjeuner. Alice et Joy n’étaient pas chez lui aujourd’hui, mais chez la voisine qui avait fait la fête d’anniversaire de son fils la veille au soir. Le fils avait plus de trente ans, mais les filles étant amoureuses, elles avaient suppliées leur père. Sachant alors d’après le fils, qu’il n’y aurait que sa famille, Anton accepta de laisser les filles y aller. Elles y passaient aussi la nuit au grand bonheur d’Anton qui pû dormir tranquille. Enfin bref, Anton finit donc tout ce qu’il avait à faire chez lui et partit pour l’hôpital. Il reprenait aujourd’hui après ses vacances. Il savait qu’il allait commencer par faire le tour de ses jeunes patients avant de partir en consultations. Arrivant, il alla directement signer la feuille de présence pour ensuite se rendre à son bureau. Enlevant sa veste, il passa sa blouse et fit donc ses visites auprès de ses patients. Chacun lui avait demandé comment c’était passé ses vacances et il avait prit du temps pour chaque enfant.
Puis, il alla à la cafétéria se chercher un café, quand il entendit plusieurs médecins et infirmière parler. Ne faisant pas vraiment attention, il repartit à son bureau. Mettant à jour la paperasse, il entendit à nouveau du bruit. Sortant de son bureau, il vit le Docteur Hellwairt élevé la voix sur le fait qu’un patient le rendait dingue. Haussant les sourcils, Anton se demandait comment il pouvait parler comme ça d’un patient et surtout perdre son sang froid face à ce patient. Mais bon ça n’était pas son problème. Retournant à son bureau, il reprit ses dossiers et continua de les remplir. Puis voyant l’heure, il savait qu’il était temps pour lui d’aller faire ses consultations. Y arrivant tranquillement, il prit le premier dossier sur la pile et fut stoppé par une infirmière.
Si j’étais vous, je n’irais pas le voir. Pardon ? Ce patient est infect avec tout le monde. Donc on ne doit pas le soigner pour autant ? Foster !
Se retournant, il vit le Docteur Hellwairt arriver vers lui.
N’y aller pas ! Pourquoi ? Ce patient est raciste. Et ? Quoi et ? Il est infect et raciste donc on doit le laisser malade ? Non, mais … Non, donc je vais aller le voir.
Ne les laissant pas réagir, il entra dans la pièce en soupirant. Bon apparemment ses collègues n’avaient pas eu de chance avec cet homme alors à lui de voir par lui-même ce qu’il en était. Ecoutant alors le patient parler, Anton le fixa. Je suis également enchanté de vous connaître. Comment allez-vous ? Moi très bien je vous remercie.
Ouvrant le dossier, il regarda le nom de l’homme et posa ensuite le dossier sur le meuble à côté de lui.
Le Docteur Hellwairt est un collègue, rien de plus et je ne suis pas là pour savoir si vous êtes raciste. Mon travail est de vous soigner que ça vous plaise ou non. Donc soit vous vous laissez faire, soit vous partez et vous aurez encore des problèmes et vous devrez à nouveau revenir à l’hôpital. Donc soit vous êtes un minimum coopératif et je vous soigne pour que vous ne me voyez plus jamais ensuite, soit vous partez pour revenir. A vous de choisir.
Prenant le tabouret qui n’était pas loin de lui, il fixa l’homme attendant de savoir s’il se laisserait soigner ou pas.
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(#) Sujet: Re: Tu me touches, j'te bouffe. Mer 18 Aoû 2010 - 21:39
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« Je suis également enchanté de vous connaître. Comment allez-vous ? Moi très bien je vous remercie. » Qu'attendait-il de lui ? Qu'il fasse comme si ne rien n'était alors qu'il a fallu même pas une heure pour être considéré comme un raciste, ainsi qu'un punching-ball. Luka ne pouvait guère rester calme dans une telle situation. Alors, les 'bonjour comment allez-vous', il pouvait se les mettre à l'endroit qu'il souhaite ! « Le Docteur Hellwairt est un collègue, rien de plus et je ne suis pas là pour savoir si vous êtes raciste. Mon travail est de vous soigner que ça vous plaise ou non. Donc soit vous vous laissez faire, soit vous partez et vous aurez encore des problèmes et vous devrez à nouveau revenir à l'hôpital. Donc soit vous êtes un minimum coopératif et je vous soigne pour que vous ne me voyez plus jamais ensuite, soit vous partez pour revenir. A vous de choisir. »
Il était déjà beaucoup plus direct que l'autre médecin. C'était ça de plus à prendre et a apprécié. « Si j'avais voulu partir, je n'aurai pas attendu votre suggestion, docteur ! Je n'ai pas d'autre choix que de rester ici, votre cher collègue, voyez-vous, lui ne soigne pas les patients, il les amoche. » Ajouta Luka tout en regardant le médecin. Il savait que s'il partait, un tas d'emmerdes allaient le poursuivre. C'était son quotidien depuis sa sortie de prison. Problèmes sur problèmes. Luka devait se distraire, parler et tenter de se concentrer seulement là-dessus, au risque de s'en prendre encore à une autre personne. « Une simple chute de tension m'oblige à rester dans cet horrible endroit. Les gens voient une goutte de sang et c'est la panique ! Je ne les comprends pas... » Tu ne peux pas les comprendre, car tu en as vu, du sang ! Se dit-il à lui-même. Sa mère, il ne l'oubliait pas. Il n'oubliait pas le sang qu'il avait eu sur ses mains en aidant son propre père à l'enterrer. Un cauchemar qui le hantait encore chaque jour. Les hôpitaux, ces malades, ce sang, en réalité, s'était peut-être pour ces raisons qu'il les détestait tant...
« J'ai souvent péter mes poignets étant un gosse casse-cou, donc inutile de faire des radios, je sais que s'est cassé. » Luka avait une allure quelque peu froide, et la tonalité de sa voix l'était tout autant, mais il n'était en rien désobligeant. Juste lui-même.
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(#) Sujet: Re: Tu me touches, j'te bouffe. Mer 18 Aoû 2010 - 23:32
Il avait été prévenu qu’en effet le patient qu’il allait voir ne serait pas facile à apprivoiser. Anton se fichait pas mal de ça. Il ne voulait pas l’apprivoiser, mais simplement le soigner. Après si ce dernier ne voulait pas de ses soins, il le laisserait tranquille. Alors n’y allait pas par quatre chemin, il parla à Luka. Après tout il avait le choix. Soit il restait se faire soigner et donc pourrait partir rapidement, soit il partait mais était sûr et certain de devoir revenir. A lui de voir et c’est ce qu’attendait Anton. Il prit place sur un tabouret et attendait patiemment la réponse de l’homme qui vint finalement rapidement. Voyant en effet le visage de l’homme, Anton fronça les sourcils. Il aurait deux mots à dire à son collègue. Luka voulait apparemment bien se faire soigner, ce que Anton apprécia. L’écoutant parler, il esquissa un sourire.
Vous savez les médecins sortit de leurs bouquins, ils prennent peur directement en voyant du sang.
Souriant alors, il se déplaça vers l’homme pour voir son poignet. Tendant la main vers l’homme, il attendit que ce dernier accepte de lui laisser voir sa main. Le manipulant doucement, il sentit qu’en effet il était fracturé.
Il va falloir vous l’immobiliser pendant plusieurs semaines.
Se levant, il demanda à une infirmière de lui apporter le matériel nécessaire. Fixant ensuite le visage de l’homme, il hésita à le soigner, mais préféra d’abord noter dans son dossier ce qu’il allait faire. Au bout de quelques minutes l’infirmière revint avec le matériel et fusilla Luka. Anton se mit à sourire et remercier la jeune femme.
Vous ne vous êtes fait que des amis dit donc.
Gardant son sourire, il tendit une nouvelle fois la main attendant que l’homme accepte encore une fois de donner sa main. Une fois fait, il le soigna doucement ne voulant pas briser encore plus sa main mais surtout qu’il ne se renferme pas. Puis, il alla vers l’armoire en prenant des compresses et de l’alcool. S’asseyant à nouveau face à l’homme, il fronça les sourcils sachant que ça serait plus délicat pour toucher son visage. Sa main était indépendante du reste donc ça avait été plus simple, mais là il allait sans doute avoir plus de mal. Imbibant la compresse, il fixa l’homme ne lui disant rien, mais il voyait à son regard que ça n’allait pas se passer facilement. Tant pis, Anton se devait de soigner son patient. Se levant de son tabouret, il se rapprocha de Luka et appliqua la compresse sur son visage. Mais tout se passa très vite car Anton se retrouva allongé au sol avec Luka au-dessus de lui. Protégeant son visage des coups de poings de l’homme, Anton devait à tout prit se sortir de là. Seulement il n’arrivait pas à crier, donc il allait devoir s’en sortir seul. Essayant de repousser l’homme, il réussit à lui donner un coup de pied dans le ventre et Anton se redressa rapidement et alla vers la porte.
Sécurité !
Mais Anton se retrouva une nouvelle fois contre le mur et vit un poing arriver vers lui. Seulement il ne sentit rien car l’homme venait d’être maîtrisé par un des hommes de la sécurité. Soufflant, il vit tout le monde sortir de la salle et partir. Il savait que Luka allait être amené dans une chambre pour être sédaté et qu’ensuite la police serait prévenue. Essayant de reprendre ses esprits, il resta allongé au sol.
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(#) Sujet: Re: Tu me touches, j'te bouffe. Ven 20 Aoû 2010 - 22:43
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Tout ce passa merveilleusement bien. Le Docteur Foster attendait chaque fois que Luka lui tende de lui-même son bras. Geste qu'il apprécia tout particulièrement. Sauf, toute bonnes choses à sa fin. Lorsque le médecin posa la compresse sur son visage, Luka ferma les yeux un instant avant de dérailler complètement. Malgré le plâtre que lui avait fait Anton, cela ne l'empêcha pas d'utiliser son autre poing et de le frapper comme une brute. Pire peut-être. Comme son père l'avait fait durant toutes ses années. Ce souvenir le déchaîna encore plus. Impossible de se reprendre. Impossible d'arrêter. Il était en face de lui, et quand bien même il reçut un coup au ventre, il se redressa avec encore plus de haine en lui. « Sécurité ! » La prononciation de ce mot mit fin à ce carnage. Luka était tenu par l'agent de sécurité qui était au moins deux fois comme lui. Il fut amené dans une chambre et fut tranquillisé. Les enfoirés. Luka distingua des paroles au loin. Celles qui redoutaient le plus, en fait. « Appelez la police. »
De nouveau des emmerdes. Dix ans de taule ne fut peut-être pas assez ? Luka entendit d'autres allées et venues, mais il était beaucoup trop faible pour bouger et ses paupières lui semblaient lourdes. Le seul avantage était que son esprit était dégagé, pas de mauvais souvenirs, la tranquillité était là. Pour combien de temps ? Tout dépendra si les infirmières lui administrerons une autre dose d'anxiolytique. Bien que cela l'étonnerait, si ce n'est le fait de le voir crever sur ce lit blanc.
Deux heures plus tard. Vingt et une heure trente. L'homme de la sécurité était dans le couloir, en train de discuter avec les deux policiers. Il ne manquait plus qu'une personne. La victime. Le Dr Foster. Pourvu qu'il ne porte plainte. Enfin, Luka ne savait pas dans état il l'avait laissé. Et franchement, il avait bien l'air con, maintenant. S'en prendre à un médecin qui a voulu faire son boulot. Je suis un crétin... Luka sortit du lit au moment où les policiers entraient avec le médecin, bien arrangé au visage. Il va porter plainte...
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(#) Sujet: Re: Tu me touches, j'te bouffe. Sam 21 Aoû 2010 - 0:27
Allongé sur le sol de la salle de consultation, Anton essayait de reprendre ses esprits. Il n’aurait pas pensé que l’homme l’aurait frappé ou en tout cas pas à ce point là. L’infirmière le regardait mais n’osait pas l’approcher. Se redressant doucement, Anton fit une grimace quand il sentit quelque chose de chaud glisser sur son menton. Passant sa main dessus, il vit du sang. Passant sa langue sur sa lèvre, il comprit qu’elle était ouverte. Se mettant debout, il soupira et s’assit sur la table d’auscultation. L’infirmière lui demanda de ne pas bouger et qu’elle allait le soigner. Ne disant rien, Anton essaya alors de comprendre le comportement de l’homme. Il avait vu à son regard qu’il avait peur de quelque chose, mais de quoi il n’avait pas sû. Il aurait dû le lui demander avant, parce que là il avait l’air malin. La lèvre inférieure ouverte et un bel œil au beurre noir. Voilà ce qu’il venait de récolter. Ne disant rien, il se laissa soigner tranquillement, essayant toujours de comprendre le comportement de Luka.
Une heure plus tard.
Docteur Foster ?
Ouvrant les yeux, Anton vit deux policiers à la porte de son bureau. En effet après avoir été soigné, il était partit dans son bureau. Comme personne au sein de l’hôpital ne savait que lui et Lily étaient ensemble, elle n’avait pas été mise au courant et c’était sans doute mieux ainsi. Il savait que ses filles allaient déjà avoir assez peur le soir même, donc il n’avait pas besoin que Lily se mêle de ça pour le moment. Soupirant, il s’assit sur le bord du canapé et fixa les deux policiers qui commencèrent à lui expliquer ce qu’il faisait là et qu’un de ses collègues les avaient appelés. Pas besoin de chercher bien loin pour savoir de qui il s’agissait. Enfin bref, écoutant donc les policiers, Anton parla avec eux un moment. Puis, ils le laissèrent un moment, voulant parler avec l’agent de sécurité pour avoir sa version. S’allongeant à nouveau sur le canapé, Anton essaya de se reposer une nouvelle fois. Puis le temps passa et une autre passa.
Ca va ?
Pas besoin d’ouvrir les yeux, il avait reconnu la voix.
Pourquoi avez-vous appelé la police ? Il vous a agressé ! Donc c’est moi que ça regarde, pas vous. Mais j’ai voulu vous aider.
Se redressant dans le canapé, Anton fixa l’homme.
Docteur Hellwairt, quand j’aurais besoin de vous, je vous sonnerais d’accord ? Alors maintenant sortez de mon bureau.
Voyant l’homme partir sans demander son reste, Anton soupira. Il n’aurait pas dû parler ainsi à son collègue, mais il en avait marre de lui. Entendant alors frapper, il soupire et vit une infirmière qui lui expliqua que les policiers voulaient le voir et qu’ils parlent tous avec Luka. Allant alors rejoindre tout le monde, Anton fixa l’homme allongé sur le lit d’hôpital. Les policiers continuaient de parler avec l’agent de sécurité. Une fois fait, ils entrèrent dans la chambre.
Monsieur Jefferson, vous avez de la chance.
Anton s’assit sur la chaise face au lit.
Le Docteur Foster ne porte pas plainte contre vous, mais on vous aura à l’œil, surtout au vu de votre casier judiciaire.
Laissant les policiers parler avec Luka et le mettre en garde sur ce qu’ils voulaient faire de lui, Anton fixait toujours l’homme. Il ne le lâchait pas du regard, voulant voir toutes ses réactions. Finalement il se retrouva seul avec Luka et le fixa sans rien dire.
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(#) Sujet: Re: Tu me touches, j'te bouffe. Dim 22 Aoû 2010 - 1:16
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Le temps était long. Trop long. Qu'attendaient-ils pour s'expliquer. Il portait plainte ou non ? Luka se craquait un à un les doigts. Nerveux. Sans doute logique aussi. « Monsieur Jefferson, vous avez de la chance. » Cette phrase ne voulait rien dire. Cette phrase pouvait dire tout : Vous avez de la chance, le Docteur Foster n'a rien de casser, rien de grave en revanche... « Le Docteur Foster ne porte pas plainte contre vous, mais on vous aura à l'œil, surtout au vu de votre casier judiciaire. » Son visage ne resta pas neutre. Ses yeux auraient été un SVD Dragunov, le policier qui avait pris parole n'aurait plus la vie. Il y a quelques années, Luka aurait fait son malin avec les flics. Mais aujourd'hui, il savait bien qu'il devait la fermer face à eux.
Les deux policiers finirent par quitter la chambre. Luka évitait le regard du médecin. Tel un gosse apeuré. Il était mal à l'aise. Gêner d'une telle situation. Le silence régnait dans la chambre. Luka était assit sur le lit, les jambes replier sur lui-même. Il ne faisait pas vraiment crédible dans une telle position. Il posa finalement son regard sur le médecin. Son oeil gauche était gonflé et rouge. Sa lèvre avait été soignée, mais elle avait saignée. Sans compter les autres coups qu'il avait reçus un peu partout au visage. Des images lui vinrent en tête. Et celles-ci lui retournèrent l'estomac. Il se leva comme une furie, non pas pour l'attaquer cette fois-ci, mais pour vomir. Encore une fois. Il détestait les hôpitaux. Bien vite qu'il se barre. Luka resta debout et posa son regard sur le médecin le temps de reprendre un peu ses esprits.
« Je tiens a m'excusé, et vous remercier Docteur Foster. Je sais que mes excuses n'arrangeront en rien de ce que je vous ai fait, mais je tenais malgré à vous les présenter. » S'exclama Luka en s'approchant lentement du lit sur lequel il se réinstalla, par-dessus les couvertures. Le médecin le regardait encore, et il reprit malgré tout, la parole. « Je peux vous poser une question ? Enfin, je viens de le faire, mais bon... » Il n'attendit même pas que ce dernier accepte, qu'il lui recommença à parler. « Pourquoi ? Pourquoi n'avez-vous pas porté plainte ? Ce... Ce n'est pas normal. Vous auriez dû porté plainte. Enfin, je ne vous demande pas de le faire, mais... Je ne comprends pas... » Luka passa sa main dans ses cheveux avant de se relever, pour finalement se rasseoir. Nerveux, stresser.
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(#) Sujet: Re: Tu me touches, j'te bouffe. Lun 23 Aoû 2010 - 21:33
Il ne voulait pas porter plainte ce que beaucoup trouvait étrange. C’est vrai que vu ce que Luka lui avait fait il aurait dû porter et avec une autre personne il aurait porté plainte. Seulement il avait vu au regard de l’homme qu’il avait été blessé et qu’il avait peur. Il voulait comprendre cette peur et non pas enfoncer l’homme. Anton avait été clair avec les policiers, il ne porterait pas plainte et il ne reviendrait pas sur son choix. Entrant dans la chambre du patient, il laissa les policiers lui parler et ne fit que fixer l’homme. Il voulait comprendre et voir à son visage pourquoi il avait cette si grande peur en lui. La curiosité du médecin avait été piquée à vif et il avait besoin de comprendre. Il ne laisserait pas l’homme tant qu’il n’aurait pas de réponses. Assit en face du lit, il fit un signe de tête aux policiers quand ces derniers partirent et il continua de regarder le patient. Ce dernier n’était pas à l’aise, mais Anton ne lui laisserait pas le moyen de fuir. Continuant de le regarder, il le vit se lever et Anton eu un bref moment de recul, mais l’homme vomit. Se reprenant, Anton le fixa une nouvelle fois. C’est alors que Luka le regarda. L’écoutant alors parler, le pédiatre ne dit rien et le laissa dire. S’il voulait s’excuser il pouvait le faire, mais Anton voulait lui aussi parler quand il en aurait l’occasion.
Si je ne porte pas plainte c’est parce que j’ai lu quelque chose dans votre regard qui m’a dit que si je vous enfoncer vous ne pourriez pas vous en sortir. Seulement je ne veux pas vous enfoncez, mais juste comprendre.
Restant toujours assit, il soupira doucement et continua de fixer le patient dans les yeux.
Pourquoi avoir eu peur de moi ? Je suis là pour vous soignez, pas pour vous faire du mal.
Il ne connaissait pas le passé de Luka. Les policiers lui avaient juste dit qu’il avait un casier judiciaire, mais ils ne lui en avaient pas dit plus. De toute façon ça n’était pas ce qu’il désirait savoir pour le moment. Il voulait comprendre la peur qu’il avait lu dans les yeux e l’homme.
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(#) Sujet: Re: Tu me touches, j'te bouffe. Sam 28 Aoû 2010 - 12:45
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« Si je ne porte pas plainte c'est parce que j'ai lu quelque chose dans votre regard qui m'a dit que si je vous enfoncer vous ne pourriez pas vous en sortir. Seulement je ne veux pas vous enfoncez, mais juste comprendre. » Il était psychologue ? Alors il avait peut-être bien fait de s'en prendre à lui. Non, s'était puéril de penser ainsi. Surtout qu'il avait raison, qu'il avait bien vu... « Pourquoi avoir eu peur de moi ? Je suis là pour vous soignez, pas pour vous faire du mal. » « Il n'y a rien à comprendre, Docteur Foster. » Répondit Luka en regardant le médecin dans les yeux. Il n'avait pas l'intention de répondre à la deuxième phrase de son interlocuteur. Il avait eu peur, s'était un lâche. Ce que son père lui a toujours mis en tête.
Il était certain que si on portait déjà plainte contre lui, il serait plus rapidement jugé par la loi. Il le redoutait. Mais Luka savait que le médecin ne faisait pas allusion a cela. Mais qu'il avait bel et bien capté un regard apeuré. Merde. Devait-il mentionner qu'il avait fait de la prison ? Ce serait une sorte d'échappatoire, il pourrait un peu détourné le sujet et mentir dessus. Ce n'était pas la prison qui l'effrayait. La prison, s'était quasi sa maison. Il était mieux muni là-bas qu'à sa sortie. Il avait un lit, pas très confortable, mais il en avait un. Il était nourri tous les jours et pouvait se douché. Maintenant qu'il en était sorti et qu'il se retrouvait sans argent et sans logement, la vie était bien plus compliquée surtout lorsqu'on doit vivre dans sa bagnole et qu'on doit se doucher chez un inconnu qui nous prend en pitié.
Après quelques minutes de silence, Luka soupira avant de prendre parole, d'expliquer ce qui lui servirait de mensonge. « Si vous aviez porté plainte, j'aurais eu de sérieux ennuis, monsieur Foster. Je sors tout juste de dix années de prison, comprenez donc que cela ne m'amuse pas vraiment d'y retourner pour avoir porté des coups et blessures. » Luka ne le regardait pas. Il préférait de loin fuir son regard, sachant que ce dernier le trahirait. Il n'avait jamais été un très bon menteur. « Maintenant, je pense que je peux m'en aller, sauf si vous devez encore faire votre boulot avec moi ? » Ce médecin serait fou de l'approcher - pas que Luka veuille le tabasser - mais il venait de se faire casser la gueule et serait prêt à passer au-dessus de cela ? Ce serait absurde !
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(#) Sujet: Re: Tu me touches, j'te bouffe. Sam 28 Aoû 2010 - 18:24
Il avait vu au regard de Luka que quelque chose l’effrayait. Il ne savait pas quoi et ça l’intriguait d’où le fait qu’il n’avait pas porté plainte. Il voulait comprendre et pas l’envoyer en prison ou devant un juge. Avec un autre il l’aurait fait sans hésiter, mais pas là. Il voulait comprendre ! Ecoutant alors la réponse de l’homme, Anton ne dit rien. Ne faisant que le fixer, il attendait. Il ne laisserait pas tomber comme ça et il attendrait une réponse franche et si possible sincère. Il était vraiment surprit du comportement de ce patient et il attendrait d’avoir des explications. Laissant le silence s’installer sans jamais prendre la parole, il entendit Luka soupirer et l’écouta attentivement parler. Ne disant toujours rien, il entendit donc que Luka avait fait de la prison et pendant pas mal d’années. Anton ne l’aurait jamais imaginé à première vue. En même temps ça n’était pas marqué sur son front non plus.
Je dois soigner votre visage.
Anton savait que l’homme ne voudrait sans doute pas comme la première fois mais il ne se laisserait pas faire à nouveau. Il devrait anticiper ou en tout cas mettre Luka en confiance. Se levant, il sortit pour demander à une infirmière de quoi soigner Luka. Attendant, il fixa l’homme dans la chambre. Remerciant finalement l’infirmière qui lui avait tout amené, Anton partit vers l’homme. Posant tout sur la table roulante, il prit un fauteuil et vint sur le côté du lit.
Je dois m’attendre à avoir encore des coups où vous pourrez vous retenir ?
Anton savait que dit comme ça Luka pourrait mal le prendre, mais il préférait être clair et se faire comprendre dès le départ. Attendant une réponse, il préféra attendre. Il pouvait même parler pendant qu’il le soignerait ou trouver tout autre chose pour le détendre, mais seul Luka pouvait lui dire ce qui pourrait le détendre un minimum.
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(#) Sujet: Re: Tu me touches, j'te bouffe. Dim 29 Aoû 2010 - 23:46
Tu me touches, j’te bouffe ! anton s. foster ♤ luka t. jefferson
« Je dois soigner votre visage. » Ce médecin n'est pas si différent, en fin de compte. Il est aussi fou que moi, pensa Luka. Mais il en était hors de question. Son visage, il le soignerait lui-même, chez lu... Il ne se soignerait pas. Des coups il en avait reçu et il en recevrait encore. « Vous êtes coriace à ce que je vois... Cela est bon à savoir... » Mais pas de chance, Luka n'était pas du genre à exhiber ses problèmes sur la table aussi facilement. Surtout à un inconnu. Et encore moins à un médecin.
Le Docteur Foster envoya une infirmière cherché les affaires. À quoi le fait de l'avoir tabassé a-t-il servi ? À rien. Ce médecin voulait encore le soigner au visage, alors qu'il n'y avait rien de grave. Pourquoi ce médecin s'intéressait à lui ? N'avait-il pas d'autre patient bien plus intéressant à aller faire chier ? « Je dois m'attendre à avoir encore des coups où vous pourrez vous retenir ? » Luka eut un large sourire. Il l'aimait bien, ce médecin. Non, il ne l'aimait pas, il restait qu'un médecin. Un enfoiré ayant fait des années d'études pour rester, au final, un salopard. Ils n'étaient pas tous pareil, mais il était très compliqué de le faire comprendre à Luka. Comme gagner sa confiance.
« Effectivement, vous devez vous attendre à ce que je vous attaque une seconde fois. Je n'ai pas besoin de ces soins. Allez donc consacrer votre temps à d'autres patients qui en on bien plus besoin que moi. Répondit Luka en ce levant du lit, tout en sortant un vieux ticket de caisse de son portefeuille. Il porta à nouveau son regard sur le docteur Foster. « En arrivant ici, s'était la panique. J'ai toujours détesté les hôpitaux. J'ai tenté de prendre sur moi, j'ai vomis deux fois, je vous ai frappé, j'ai été sédaté et j'ai failli avoir les flics au cul, alors avec ou sans votre avis, je me barre de cet endroit maudit ! Je signerais ma décharge, ne vous inquiétez pas pour cela. » Continua Luka sur un ton calme. « Je peux ? » Il ne lui laissa pas le temps de répondre quoi que ce soit qu'il prit le stylo dans la poche de ce dernier et y écrit sur le ticket, une série de numéros. « Tenez, c'est mon numéro, si jamais vous souhaiter vous faire péter la gueule une deuxième fois. » Ajouta Luka un petit sourire aux lèvres, laissant le stylo sur le bout de papier. Il quitta l'hôpital, signant la décharge au passage.