C'était un de ces soir où tout le monde semble partit. Enfin, c'était un de ces vendredi soir où tout le monde est sortit faire la fête. Quelque chose que je n'aimait pas du tout; La fête. J'avais passer ma soirée seule et cherchais une quelconque occupation. Après avoir fait le tour de ma chambre une bonne quinzaine de fois, je me décidais à passer au jardin. Celui-ci n'étant pas extrêment grand, j'en fit vite le tour. La soirée allait donc être monotone et vide. Cependant, je ne m'avouais pas vaincue et après avoir embarquer mon livre sous mon bras, je filait chercher une brique de lait dans le frigo. Rien. Le néant. Sur le coup, j'eu envie d'hurler. La seule chose manquante à mon parfait développement psycologique sur le moment est le lait. Il me fallait du lait. Ainsi donc, grommelant, je partais pour l'épicerie. Encore un endroit que je fréquentais rarement. Et pour dire, c'était le repère idéal aux comérages et aux rencontres. Autrement dit, tout ce que je haissait au plus haut point. Le calme des rues me rassurait. Les gens étaient partit faire la fête, je serais donc tranquile une fois dans l'épicierie. La lumière était encore visible du bout de la rue. Si je me dépèchais un peu, peut-être que le commerçant accèpterais de me vendre une brique de lait à minuit. Je me dépêchais autant que mes jambes peu sportives me le permettaient. Entrant alors dans le magasin, j'avançant rapidement vers le rayon boisson ou je récupèrais une brique de lait, filant vers la caisse où l'homme, visiblement las de sa journée, ne semblait pas s'être rendu compte du temps passant.
-Bonsoir..
Lui dis-je d'un ton faussement polis. Il ne me répondait pas. Seul le "bip" lassant de la machine me fit comprendre qu'il était vivant. Je le regardais faire avec un air presque fasciné. Ce monde n'était pas le mien. Je n'étais enfait qu'une érmite après tout. Je ne connaissais pas la vie de la nuit.

Voila un soir de week-end comme les autres. Aux Etats-Unis, les week-end étaient sacrés. Les gens faisaient beaucoup la fête, mais pas autant qu'en Espagne c'est vrai. Ceci-dit, la fête, ce n'était pas vraiment le truc de Marissa. Non, la jeune femme préferait passait la soirée dans son canapé devant un film, un bon verre de vin français a la main. Ce soir, elle s'apprêtait a faire donc comme les autres soir de la semaine. D'abord travailler un peu, puis lire un bouquin et ensuite terminée sa soirée devant la télévision. Apres avoir travaillé presque une heure, elle se rendit compte que le programme télé de la soirée n'était pas fameux. Elle décida alors de faire des cookies. Oui, ne cherchez pas a comprendre, lorsqu'elle s'ennuie, Marissa cuisine, et les spécialités Américaine n'étant pas son fort, elle aimait se perfectionner. Seulement voila, apres avoir retourné tout les placard, impossible de trouver des pépites de chocolat a mettre dans le petit gateaux. Ni une ni deux, elle enfila une petite robe noire moulante, vu la chaleur exterieure, elle n'avait même pas besoin de veste, et attacha ses cheveux en une haute queue de cheval avant de partir.

Arrivée a l'épicerie, elle prit plusieurs tablettes de chocolat noir. L'épicerie était vide, il restait simplement le vendeur et une jeune femme brune. Elle suivit celle-ci a la caisse, et fut surprise de remarquer qu'apres qu'elle ai saluer le caissier, celui-ci ne répondit pas. Marissa avait horreur de l'impolitesse, et voyant la jeune femme qui ne réagissait pas elle s'avança vers le jeune homme et lui dit d'un ton autoritaire.

_ Excusez-moi, vous n'avez pas entendue ? La demoiselle viens de vous dire bonsoir !

Elle regarda le jeune homme qui, gêné, salua a son tour la jeune fille qui l'avait saluer quelques minutes avant. Marissa reprit sa place derrière cette jolie brune, comme si de rien était, et regarda ce qui était noté derrière sa tablette.

_ Excusez-moi, vous n'avez pas entendue ? La demoiselle viens de vous dire bonsoir !

La réaction de cette femme me fit sourire, elle venait de prendre mon partit. Chose que personne n'avait jamais fait. Je me tournais alors vers elle et la gratifia d'un sourire timide, tenant nerveusement la brique de lait dans la main, je parvint tout juste à balbutier.

-Euh.. M-merci..

Je me tournais à nouveau et tendis deux billet de un dollar au vendeur qui soudainement était devenu très souriant. Il me rendit la monnaie en me gratifiant d'un immense sourire, je ne savais vraiment plus où me mettre et ramassa ma monnaie avant de filer hors de la boutique. La rue était comme d'habitude extrêmement vide. Silencieuse. C'était quelque chose de rare à Ocean Grove. Je réfléchissais longuement à ce j'allais bien pouvoir faire ce soir. Rentrer ne m'enchentais pas du tout et me balader seule dans les rues jusqu'à ce que je soit fatigué ne serait sûrement pas une bonne idée. Je me rendis alors compte que je n'avais pas été invisible aux yeux de la jeune femme derrière moi. J'attendais alors sa sortie de l'épicerie. Peut-être arriverais-je à avoir une discution humaine avec elle.