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 N°6120 ▬ Dessine moi un mouton [Rose]

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N°6120 ▬ Dessine moi un mouton [Rose] Vide
Message(#) Sujet: N°6120 ▬ Dessine moi un mouton [Rose] N°6120 ▬ Dessine moi un mouton [Rose] EmptyDim 24 Oct 2010 - 22:15

4h00. Je suis une fois de plus debout en pleins milieux de la nuit. Je reste planté dans ma cuisine, assis dans le noir, un verre d'eau à la main. J'essaie tant bien que mal d'oublier ces images, qu'elles arrêtent de passer en boucle dans ma tête, que ces cauchemars cessent, mieux, que je puisse enfin dormir une nuit entière sans ces cris. Je tombe de fatigue, mais rien qu'à l'idée de retourner dans mon lit me fait peur. Je monte alors doucement dans ma chambre. Je regarde mon lit du regard le plus froidement possible. Ce n'est pourtant qu'un lit. Mais rien y fait, même mon corps refuse de se glisser sous les draps. Il faut que je tue le temps. Etre seul debout la nuit, c'est dur et surtout, les heures sont longues. Je me dirige vers ma table à dessin sur laquelle est posée le projet sur lequel je travail en ce moment. Je dois avouer que je suis très inspirer par ce projet. Et c'est bon, car je pense enfin à autre chose qu'au tennis et ma vie ratée. Je m'y installe, allume la lampe de bureau, et je regarde ce projet. C'est un projet donné par notre prof de dessin dans le cadre d'un projet d’intégration si l'on peut appeler ça comme ça. Je dois travailler en binôme avec Rose, étudiante en art. Pour être franc, je ne sais pas si ce qui me passionne le plus c'est le projet, ou bien Rose. Elle était tellement douce, et fascinante. J'aime passer du temps avec elle, et j'aime encore plus travailler avec elle. Rose m'apporte la touche de féminité que je n'aurais jamais pu trouver. Elle a un regard différent, et j'aime l'entendre dire que mes idées sont bonnes, ou qu'elles ne le sont pas. Je sens que je suis entrain d'avoir des sentiments pour elle. Mais je ne comprend pas. Rose est certes fascinante, mais elle semble aussi très complexe. J'ai beau essayer de la comprendre, elle m'échappe. J'ai l'impression que je lui plait, je le sens, et pourtant rien y fait, elle ne cesse de me repousser. Je ne suis pas du genre à me laisser faire, et d'ailleurs, je suis bien trop têtu pour abandonner aussi facilement. Mais il se peut que je ne lui plaise pas, que je fasse fausse route, et dans ce cas, j'aurais l'air vraiment ridicule.
Perdu dans mes pensées, je ne fis même pas attention au fait que j'étais dans mon lit, et que je commençais doucement à m'endormir. Rose était peut être le remède à tout mes maux.

Je n'arrive pas à dire je t'aime. Pour la simple et bonne raison que je ne c'est pas trop comment m'y prendre. Depuis tout petit, je n'ai eut pour modèle que mon père, qui n'a jamais dit je t'aime à ma mère. Et puis j'ai une conception de l'amour bien particulière. Je crois que l'amour existe, et je sais que je trouverais la bonne personne. Mais pour le moment, sur les deux seules femmes que j'ai aimé l'une m'a abandonné, et j'ai abandonné l'autre. Et sans même m'en rendre compte voilà que je suis dans les bras de Morphée.

10h00. Je me réveil en sursaut au son d'un sonnerie. Je me demande bien ce que cela peut être. Il est impossible que ce soit mon téléphone vu que quatre vingt dix pour cent du temps, il est éteint. En plus je suis sur de l'avoir laissé dans la salon. La sonnerie retentis à nouveaux, je la déteste. C'est alors le plus lentement du monde que je me dirige vers sonnerie qui n'est autre que la porte d'entrée. Je m'empresse de l'ouvrir, mais je ne reconnais pas la personne qui est sur pas de porte. « Bonjour mon trésor, je suis une amie de ta maman. Elle m'a chargé de venir tous les matins te voir. Elle s'inquiété beaucoup pour toi, tu sais, elle a très peur que tu retombe dans la dépression, le tennis ... tout ça ... Elle m'a donc chargé de passer ... prendre le déjeuner ... parler ... toi ... je ... il est 10h00 ... suis .... » Sa voix stridente me donnait envie de l'étrangler. Je n'avais aucune envie qu'elle passe tous les jours, mais je savais très bien que si je ne lui parlais juste un peu, elle allait s'empresser de le dire à ma mère qui allait paniquer et tout et tout. Vous connaissez les mamans. J'avais totalement décroché, jusqu’à ce qu'elle dise qu'il était dix heures. Il fallait que je la vire en vitesse, Rose était censée venir dans une demi heure, et je n'étais absolument pas prêt à la recevoir. « C'est très gentil. Je vais très bien. Je suis désolé, je ne vais pas pouvoir parler plus longtemps avec vous, j'ai rendez vous avec une amie pour un projet, mais vous pouvez repasser dans le soirée. » L'espace d'un instant, je cru qu'elle n'allait pas partir, et je suis surpris de la justesse de mon excuse. La femme partie aussi tôt, me lâchant des sourire ultrabright, que je lui rendis avec politesse.

Aussi tôt la porte close, je couru sous la douche, qui fut super rapide. J'enfilais mes vêtements le plus vite possible, j'enfilais tout ce qui me passait sous la main. Puis je me dépêchais d'avaler une tartine et un jus de fruit. Juste le temps de tout ranger, que j'entendis la porte sonner.

______________________
Je suis désolé, c'est un peu long, je ferrais plus court la prochaine fois
J’espère que mon post t'inspira.


Dernière édition par Hermès D. Brighton le Lun 25 Oct 2010 - 17:18, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: N°6120 ▬ Dessine moi un mouton [Rose] N°6120 ▬ Dessine moi un mouton [Rose] EmptyLun 25 Oct 2010 - 11:40

ROSE & HERMES
N°6120 ▬ Dessine moi un mouton [Rose] Sans_t36 N°6120 ▬ Dessine moi un mouton [Rose] Sans_t37

Dessine-moi un mouton.


Le réveil sonnait, il était environs 08h30. Rose poussa un long soupire avant de se tourner dans son lit pour venir appuyer sa main sur son réveil afin de le faire taire. Elle tira la couette jusqu'à la moitié de son visage, n'ayant nullement l'envie de se lever. Nous étions en weekend et pourtant, le réveil sonnait. Oui, car aujourd'hui elle avait du "boulot". Elle devait se rendre chez Hermès, avec qui elle avait un projet à finir tout ça pour mélanger les élèves des différentes écoles d'art. Cinq minutes plus tard, le réveil sonnait à nouveau. Dans un long soupire elle l'éteignit à nouveau et dû s'extirper des draps. Elle s'assit sur son lit, baillant doucement et s'étirant. Ses volets étaient entrouverts et le soleil matinal se glissait sur le parquet de sa chambre, éclairant cette dernière d'une couleur or. C'était très beau. Rose adorait les filons de lumière, ça donnait toujours un aspect magique. Elle descendit de sa chambre, se traînant jusqu'à la cuisine. La maison était calme, silencieuse. La voiture d'Aiden n'était pas là, il devait être au travail certainement. Les malades n'attendent pas. Quant à Hailey, elle devait certainement dormir encore. Ce qui était compréhensible. Rose se prépara donc son petit déjeuner et alla le déguster devant la télé. Se posant devant les dessins animés, elle prit son temps, se réveillant doucement. Puis, une fois finit elle débarrassa le tout, vérifia qu'elle n'avait mit de miettes nul part et remonta à l'étage. Elle fila sous la douche et se prépara rapidement. Rapidement peut-être, mais elle ne négligea aucun détails. Étrangement, elle voulait bien présenter. Pourtant, elle se contentait d'aller chez Hermès pour avancer leur projet... Et même si elle ne voulait pas se l'avouer, on ne fait jamais rien au hasard. Bref. Elle se revêtit d'un slim noir et d'un petit pull beige. Elle rassembla son matériel de dessin et de peinture qu'elle glissa dans un sac. Elle savait très bien qu'Aiden n'était pas ravit de la voir aller passer un moment chez Hermès. Il l'avait déjà vu certes, car d'habitude c'était lui qui venait chez les Lancaster. Mais là, ils avaient décidé de changer et ça ne plaisait pas Aiden. Des trucs de grand-frère certainement. La savoir toute seule chez un garçon devait l'inquiéter. Elle comprenait, mais elle s'en fichait assez. Elle était grande, responsable, elle y allait pour bosser et de toute façon elle avait confiance en Hermès.

Fin prête, elle quitta la maison en laissant un petit mot, expliquant qu'elle ne savait pas quand est-ce qu'elle rentrerait, qu'elle les tiendrait au courant. Le soleil était déjà haut dans le ciel bien qu'il ne soit que 10h15. Et malgré que l'on soit en hivers, ici il faisait beau. Sa petite marche jusqu'à chez Hermès s'avéra alors des plus agréables. Mais étrangement, elle sentit une boule se créer dans sa gorge. L'idée de passer du temps avec le jeune homme la stressait. Plus le temps passait et moins il lui était indifférent. Elle se mettait à songer à lui de plus en plus souvent, de plus en plus longtemps. Elle était toujours enthousiaste à l'idée de le voir et sa présence la troublait. Et tout ceci ne lui plaisait guère. Elle refusait l'idée de pouvoir ressentir quoi que ce soit pour un garçon. Ceux-ci ne cessaient de l'abandonner, filant à des milliers de kilomètres d'elle et la laissant seule face à son propre sort. Elle ne voulait plus s'attacher parce qu'elle ne voulait plus souffrir. Alors, elle s'interdisait le moindre sentiments. Ou en tout cas, elle essayait. Déjà que dernièrement elle se rendait compte que Basil aussi avait un certain effet sur elle, ça lui suffisait amplement. Elle ne voulait pas avoir à se battre contre deux garçons. Surtout que s'il lui était assez facile d'échapper à Basil -car rien ne les forçait à se voir et puis il était en couple- pour Hermès c'était beaucoup plus compliqué. De plus, celui-ci se montrait parfois assez entreprenant et semblait lui aussi s'intéresser à Rose. Elle tentait de fermer les yeux là-dessus, se dire que c'était sa manière d'être avec les filles, mais au fond d'elle une petite voix lui criait cette vérité aveuglante. Au fur et à mesure qu'elle s'approchait de la maison de son partenaire scolaire, son rythme cardiaque s'accélérait. Rien que l'idée de devoir s'assoir près de lui pour travailler, de l'effleurer, de sentir son souffle et toutes ces choses, elle se sentait divaguer. Combien de temps parviendrait-elle à lutter contre lui ? Contre elle, contre ses sentiments... Elle n'en avait pas la moindre idée et c'était à chaque fois plus dur. Ce garçon, en plus d'être un artiste doué, présentait un caractère des plus plaisant et intriguant. Il apportait a Rose une dose de spontanéité, de naturel. Il semblait "libre" et sa bonne humeur lui apaisait le cœur et faisait disparaître toute l'amertume qui l'habitait. Cependant, une sorte de mystère planait autour de lui, le rendant énigmatique. Elle n'aurait pas su dire s'il cachait vraiment quelque chose, ou s'il dégageait ça de nature.

Elle arriva devant la porte, pile à l'heure. Elle prit une grande inspiration et porta sa main à la sonnette. Elle attendit qu'il vienne lui ouvrir la porte. Le visage neutre, elle agrippa ses deux mains à la bandoulière de son sac. Elle lâcha un petit : « Salut. » Le tout accompagné d'un léger sourire, doux et sincère. Hermès s'écarta, ouvrant plus largement la porte afin de la laisser rentrer. Quand elle passa devant lui, elle évita de le regarder, ne voulant pas lui faire la bise afin d'instaurer une certaine distance entre eux. Tout était si confus en elle. Elle le repoussait du mieux qu'elle pouvait, mais elle finissait toujours par avoir un geste ou une parole qui les rapprochaient. Elle ne parvenait juste pas à lui échapper. D'ailleurs, inconsciemment elle n'avait aucune envie de lui échapper. Mais elle ne voulait pas l'admettre, c'était trop dur. Elle demanda : « Tu vas bien ? » Toujours accrochée à son sac, elle finit par poser son regard sur lui. Comme à chaque fois les traits si parfait de son visage lui donnèrent un coup de chaud. Ne voulant pas finir rouge comme une tomate, elle reprit la parole afin de se calmer : « Où est-ce qu'on va travailler ? » Dans sa tête, elle priait pour que ce soit dans un endroit où il y est de la place, que leur plan de travail soit grand afin qu'elle ne soit pas obligé de se coller à lui. Ce serait trop dur.


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Message(#) Sujet: Re: N°6120 ▬ Dessine moi un mouton [Rose] N°6120 ▬ Dessine moi un mouton [Rose] EmptyLun 25 Oct 2010 - 18:20

J'étais fin prêt pour recevoir Rose, j'étais propre et j'avais battu des records de vitesses pour me préparer. Mais le stresse montait, je savais que tout allait bien se passer, mais il y avait toujours cette distance entre nous. Elle était à la fois excitante et dérangeante. J'avais beau y réfléchir je ne comprenais pas le comportement ambiguë de la jeune fille. Le stresse qui s'était emparer de moi me faisait tout ranger. Car, je suis très perfectionniste, voir un peu maniaque, je voulais que tout soit parfait pour Rose. Ce qui était bien dans le fait que mes parents m'ait laissé la maison, c'est que je me sentais d'avantage chez moi. J'étais libre de ranger mes affaires où j'en avais envie, et il n'y avait personne pour me dire que ça n'allait pas. Je me souviens très bien le jour de la rentrée quand ils nous avaient annoncé ce travail en binôme. Je n'avais pas réagit, je pensais que c'était un autre de ces projets où nous étions avec le binôme de notre choix. Mais plus tard, ils nous avait dit qu'ils formeraient eux même les groupes, j'étais persuadé que j'allais tombé sur un vieil artiste complètement fou, avec qui j'aurais eut énormément de mal à partager quoi que ce soit. Au lien de ça, je me retrouve avec Rose. Et avec elle, j'ai envie de tout partager, que ce soit le travail, ou que ce soit ma vie future. Mais depuis que nous commençons à nous connaitre, je ne sais pas comment lui dire ce que je ressent, je ne sais pas comment je dois comprendre son comportement. Il y avait autre chose que me stressait d'avantage, c'est que depuis que nous avions ce projet j'avais toujours été chez Rose pour travailler. Je crois que son frère est très protecteur avec elle, mais ça ne me dérangeais pas plus que ça. Mais aujourd'hui, c'était chez moi, et il n'y avait pas de chaperon, juste elle et moi. Je sais me contrôler, je ne saute pas sur tout ce qui bouge, mais tout de même, il y a quand même une grosse différence.

J'entendis alors la porte sonné. Je descendis les escaliers quatre à quatre. J'avais hâte de la voir, et le stresse commençais déjà à se dissiper. J'ouvris alors la porte. Rose se trouvait là. « Salut. » se contenta-t-elle de dire de sa voix cristalline. Je ne pus réprimer un petit sourire au son de sa voix. Je la sentais quelque peu mal à l'aise. Mais je ne comprenais pas pourquoi. « Entre je t'en prie. » dis-je dans un sourire. Je voulais qu'elle se sente à l'aise ici, qu'elle sache qu'elle était la bienvenue. J'ouvris la porte en plus grand, et m'écartais pour qu'elle puisse entrer. Rose passe devant moi, je voyais bien qu'elle prenait soin de ne pas me regarder. Mais je ne voulais pas la brusquer, je la laissais donc passer sans rien dire. « Tu vas bien ? » me dit-elle, m'accordant enfin un regard. Je plongea mon regard dans le sien. Ces yeux étaient d'un bleu magnifique, à m'en donner presque le vertige. « Je vais très bien, je te remercie. Et toi, comment vas tu ? » dis-je après quelques secondes de silence. Je du alors réprimer l'envie de la prendre dans mes bras. Notre bonjour était un peu froid et distant, mais la tension entre nous deux était palpable, il y avait plus qu'une simple amitié, ou même qu'une simple rencontre de travail. « Où est-ce qu'on va travailler ? » J’ébouriffais mes cheveux pour réprimer mon sourire que je sentais naître sur mon visage. « Suis moi. » dis je simplement en me dirigeant vers l'endroit où nous allions travailler. Nous primes le couloir, je jetais quelques coup d'oeil pour m'assurer qu'elle était bien derrière moi. Nous primes ensuite les escaliers et nous rendîmes dans ma chambre. J'avais la chance d'avoir une chambre immense. Etant fils unique, mes parents avaient mis un point d'honneur à ce que je sois bien installé. Aussi se trouver dans un petit enfoncement qui formait une petite pièce au sein même de ma chambre, une grande table à dessin sur lequel trônait notre projet. « Installe toi, je vais chercher un second tabouret. »

Ma chambre, ainsi que la pièce à dessin était parfaitement rangé. Comme je vous l'ai dit, je suis presque maniaque. Je n'avais pas envie de laisser Rose seule trop longtemps, si bien que je me dépêchais de prendre se deuxième siège et de rejoindre ma belle dans l'autre pièce. En entrant dans la pièce, je vis qu'elle était entrain de s'installer. La lumière de la baie vitrée derrière elle, illuminait ses cheveux, elle était vraiment magnifique. Une fois plus, un sourire était coincé sur mon visage. Quoi que je fasse je ne pouvais m'en défaire. Je m'approcha d'elle. « Je suis vraiment désolé, je manque à tous mes devoirs. Tu veux boire quelque chose avant qu'on commence ? » dis-je en m'installant près d'elle. Ne prêtant attention ni à ma raquette, ni aux photos de moi sur le cours. Je n'avais qu'une idée en tête, Rose.
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Message(#) Sujet: Re: N°6120 ▬ Dessine moi un mouton [Rose] N°6120 ▬ Dessine moi un mouton [Rose] EmptyLun 25 Oct 2010 - 22:36

ROSE & HERMES
N°6120 ▬ Dessine moi un mouton [Rose] Sans_t38 N°6120 ▬ Dessine moi un mouton [Rose] Sans_t39

Dessine-moi un mouton.


Hermès était fidèle à lui-même. Souriant, agréable, accueillant. Elle n'avait pas la moindre excuse pour lui en vouloir ou tenter de le repousser très franchement. Elle n'allait pas lui inventer des défauts juste pour se persuader qu'il ne fallait pas qu'elle s'attache à lui ! C'était complètement ridicule et ça ne lui ressemblait pas du tout de toute façon. Rose avait trop conscience de son problème pour réellement se voiler la face. Et même si elle parvenait à mentir plus ou moins à Hermès, elle ne pouvait pas se mentir à elle-même. Elle ne pouvait pas faire semblant de ne rien ressentir pour lui, d'être la même en sa présence, de se moquer de le voir ou non. Bien sûr qu'elle espérait chaque jour le croiser par hasard en rentrant chez elle. Bien sûr qu'elle espérait un tas de choses, mais l'avouer c'était comme reconnaître franchement les sentiments qu'elle éprouvait pour lui. Et ça, elle refusait. Pour le moment, il était bien plus facile pour elle de feinter d'ignorer toutes ses approches, de faire comme s'il n'était qu'un partenaire pour ce projet et rien d'autre. Faire semblant encore et encore. Comme si la seule chose qui les reliait c'était ce projet, comme si une fois qu'il serait finit, ils ne se verraient plus. Oui, "comme si". Mais c'était sans compter la détermination de Hermès. Elle avait deviné depuis un petit moment déjà qu'il ne laisserait pas tomber, qu'il tenterait d'en savoir plus sur ce qu'elle éprouvait. Fichus garçons et leur manie de toujours deviné quand une fille s'intéresse à eux. D'ailleurs, elle ne comprenait pas qu'il n'ait pas encore abandonné. Après tout, en apparence elle ne lui laissait presque aucune chance. Elle le fuyait comme on fuit la peste, elle passait son temps à rétablir une certaine distance entre eux. Comment arrivait-il à deviner que malgré tout ça, Rose était attirée ? Ça lui semblait impossible. En tout cas, ce n'était pas elle qui aurait comprit. Elle, elle n'était pas du genre à insister, à persévérer. Tout d'abord, elle n'osait jamais faire le premier pas. Et puis si elle voyait que le garçon semblait vouloir l'éviter, elle prenait ses jambes à son cou et s'enfuyait vite avant de passer pour une psychopathe acharnée. Peut-être avait-elle tendance à trop exagérer certaines situations... On a tous nos petits défauts, que voulez-vous ?

Il était là, dans l'encadrement de la porte et il souriait. Elle avait remarqué que quand il souriait, ses pommettes remontaient légèrement, de fines fossettes apparaissaient sur chaque joue et ses yeux se mettaient à pétiller. Elle devait à chaque fois se concentrer pour paraitre neutre et détacher son regard du sien. Tout en lui lui compliquait la tâche. C'était comme si on l'avait mit sur sa route pour la forcer à baisser sa garde, à faire confiance à nouveau. Mais elle ne se sentait pas encore prête, pas tout de suite. Et puis il y avait Basil qui compliquait encore plus les choses. Penser à un garçon était déjà éprouvant pour elle, alors deux... C'était toute une histoire ! La jeune fille sortit de ses pensées torturées lorsqu'il reprit la parole une seconde fois. « Je vais très bien, je te remercie. Et toi, comment vas tu ? » Bien élevé en plus de ça. Décidément, elle n'arrivait pas à trouver en lui la moindre faille qui pourrait l'aider. Elle se força un peu, ne voulant pas non plus paraître trop froide ou pire, désagréable. Elle lui rendit son sourire, se décontractant un peu et ajouta : « Je vais bien également. » De toute façon que vouliez-vous qu'elle réponde d'autre ? Elle se voyait mal s'ouvrir à lui et se livrer. Lui dire que non ça n'allait pas ! Que sa mère était morte quand elle avait 8 ans, que son frère l'avait abandonné quand elle avait 12 ans, que ses grands-parents chez qui elle avait vécu 10 ans étaient mort il y a quelques semaines, qu'elle s'était faite trimballer d'Amérique en France et vice-versa, que le garçon qu'elle avait aimé s'était barré à Paris, qu'elle se sentait seule et qu'elle avait mal. Non vraiment, très mauvaise idée. Elle ravala son sourire quelques instants en repensant à tout ça. Maudite mémoire. Parfois, elle aimerait que celle-ci lui fasse défaut, qu'elle oublie certaines choses. Elle se sentirait tellement mieux. Malheureusement, à part si elle se faisait un lavage de cerveau c'était foutu. Et très franchement, cette histoire de lavage ne la branchait pas plus que ça, au contraire même. Reprenant ses esprits, elle lui avait donc demandé où est-ce qu'ils allaient travailler. « Suis-moi. » Rose hocha la tête et lui emboîta le pas. Durant tout le trajet qui mena jusqu'à sa chambre, Rose prit soin d'éviter de trop regarder autour d'elle. Elle ne voulait pas paraitre indiscrète, elle ne voulait pas voir quelque chose qu'il ne fallait pas. Elle avait commencé par fixer ses pieds, puis son regard était remonté jusque sur Hermès qui marchait devant elle. Son regard glissait sur sa silhouette, observant avec intérêt et passion son allure et le moindre de ses gestes. Là derrière lui, elle n'avait pas besoin de se cacher. Mais il se retourna à un moment, certainement pour vérifier qu'elle le suivait bien. Elle sentit ses joues devenir rouges et brûlantes. Elle rebaissa immédiatement le regard et n'osa pas le relever jusqu'au bout.

Bon, apparemment cette immense pièce était sa chambre. Mais ça, il ne fallait pas être devin pour le comprendre. Quand elle vit là où ils allaient devoir s'installer pour un bon petit moment de la journée, son ventre se serra. Elle déglutit lentement, sentant le stress la gagner de nouveau. Mais c'est que... C'était assez étroit pour deux. Mon dieu, elle n'aurait pas d'autres choix que de se retrouver près de lui, tout près de lui. Ses mains se serrèrent sur la lanière de son sac tandis qu'elle ne lâchait pas du regard son plan de travail. Ils allaient être là, tout les deux, tout seuls dans cette maison, dans sa chambre, collé l'un à l'autre. Elle se sentit perdre l'équilibre durant quelques secondes. Elle savait déjà ce qui allait se passer. Ils allaient forcément se gêner un peu, se frôler, leurs visages seront seulement à quelques centimètres durant plusieurs heures. Elle cru mourir. Non pas que cette idée la répugnait, loin de la même. Mais comment allait-elle faire pour lui résister dans de telles conditions ? Comment ne pas avoir envie de laisser glisser ses mains sur ses joues si parfaites ? Comment ne pas avoir envie de goûter à ses lèvres ? Elle prit une grande inspiration, tentant de chasser toutes ces pensées de son esprit, de faire le vide au maximum. Elle devait se concentrer. Penser uniquement à leur projet. Elle allait devoir fixer le papier, éviter de le regarder, l'ignorer au maximum, se désintéresser de lui. Il n'avait pas idée de combien s'était dur pour elle de faire tout ça. « Installe toi, je vais chercher un second tabouret. » Sa voix la ramena sur terre. Elle tourna la tête vers lui et hocha légèrement la tête. Puis, elle s'approcha du bureau. Elle jeta un coup d'œil à ce qu'il y avait de posé dessus. C'était leur projet, et il l'avait quelque peu avancé. Elle prit soin de regarder ce qu'il avait fait. C'était tout simplement génial, comme à chaque fois pratiquement. Elle commença alors à sortir le matériel que contenait son sac et le disposa de son côté du bureau afin de ne pas trop gêner.

Très rapidement le jeune homme réapparut, déposant un tabouret juste à côté du sien. Il s'approcha un peu d'elle et Rose eu l'impression que la température avait soudainement grimpée. Elle prenait bien soin de fixer le bureau. « Je suis vraiment désolé, je manque à tous mes devoirs. Tu veux boire quelque chose avant qu'on commence ? » Vraiment parfait. Quelle injustice ! Elle leva les yeux vers lui et tout en prenant place sur le tabouret elle répondit : « Un verre d'eau suffira. Merci, c'est gentil d'y avoir pensé. » Puis, tandis qu'il disparaissait à nouveau, Rose passa ses mains sur son visage. Bon, il fallait se calmer. Elle reprit son souffle et tenta de se concentrer sur leur travail du jour. Leur projet prenait de plus en plus forme, elle était fière d'eux. Ils ne faisaient pas exactement les mêmes études, mais le moins que l'on puisse dire c'était que leur deux esprits associés donnaient des merveilles. Elle eu un petit sourire, laissant ses doigts glisser lentement sur le papier. Elle redressa la tête et aperçu quelques photos de Hermès en train de faire du tennis. Tiens, elle ne savait pas qu'il en faisait. Elle attendit tranquillement qu'il revienne. Là, elle attrapa le verre d'eau qu'il lui tendait et le remercia gentiment. Elle commenta : « J'ai vu que tu avais ajouté des choses depuis la dernière fois. Je trouve ça excellent, vraiment. Comme to... Comme toujours. » Sa langue avait fourchée, voilà qu'elle s'était retrouvée à une lettre de dire : comme toi. Il fallait vraiment qu'elle se reprenne, qu'elle ne se laisse pas submerger par ses émotions. Elle détourna aussitôt la tête, se crispant. Elle devait faire diversion et vite. Elle se lança alors, sur un sujet un peu plus délicat qu'elle ne l'aurait imaginé : « Je ne savais pas qu'en plus d'être un artiste tu étais également sportif. » Ses yeux étaient posés sur les fameuses photos de tennis. Encore un peu gênée, elle fit mine de remettre en ordre les affaires qu'elle avait déballé alors que ça n'avait pas lieu d'être.



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