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 Un peu de passé dans le présent (Pv Thomas)

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Message(#) Sujet: Un peu de passé dans le présent (Pv Thomas) Un peu de passé dans le présent (Pv Thomas) EmptyJeu 15 Juil 2010 - 14:00

    Elle se demandait encore comment elle pouvait manger autant? C'est fou tout ce qu'elle pouvait avaler à longueur de journée. Était-ce une façon à elle de profiter de sa nouvelle vie? Elle ne le savait pas encore. Tout ce qu'elle voyait, c'est qu'elle dépensait beaucoup d'argent pour se nourrir. Dommage que l'hôtel où elle dormait, ne lui permettait pas de faire sa propre nourriture. Elle devait se contenter de plats préparer ou de salade prit sur le pouce. Bref, elle mit pieds à terre et posa son vélo contre le mur de la supérette. Elle y mit son cadenas et se dirigea vers le bâtiment. Elle s'était fixé un budget et pour l'instant, elle ne faisait pas trop de folies. En plus, elle attendait des coups de fil aux différents entretiens d'embauche qu'elle avait passé toute la semaine. Elle savait qu'elle ne pouvait pas vivre constamment sur ses économies. Elle devait trouver un job, et ensuite un appartement, et pourquoi pas ce dernier, en colocation. Ce serait l'idéal pour elle, ainsi, elle aurait un peu de compagnie et surtout les factures seraient divisés par deux. Ce serait faire d'une pierre, deux coups. Elle entra dans l'épicerie et fut happée par un air frais qui lui donna même un frisson. Qu'est-ce qu'elle pouvait détester les clim réglées au maximum. C'était une façon efficace d'attraper un énorme rhume. Elle ne comprenait pas pourquoi il n'y avait pas de réglementations sur ce point.

    Avançant dans les allées, elle sortie sa petite liste de course qu'elle parcourra des yeux tout en continuant de marcher. Salade, eau plate, pansements, spray pour les moustiques. Oui parce qu'il faisait chaud et que la clim de l'hotel n'était pas assez forte pour faire fuir ces bestioles qui piquaient sa peau. Elle n'aimait pas devoir se gratter, et c'est pourquoi elle avait décidé de prendre un spray anti moustiques. Elle passa ensuite dans le rayon des fruits et légumes. Elle prit quelques pommes et des oranges quand elle entendit du bruit venant de la caisse. Elle était face à une étagère et se mit sur la pointe des pieds pour observer ce qui se passait. Deux jeunes d'une quinzaine d'années étaient entrain d'harceler le patron des lieux pour un paquet de chips. Le ton montait et la tension s'installait. Le patron cria alors qu'il avait appelé la police, ce qui ne semblait pas déranger les deux garçons. Madeline observa la scène puis soupira. Elle était seule dans le store et n'était pas du genre à fermer les yeux sur un incident de ce genre. Elle finit donc par aller vers la caisse. Elle voulait ainsi obliger les gars à partir pour ne pas se "donner en spectacle", mais il n'en fut rien. Au contraire l'un d'eux haussa le ton. Le patron, un asiatique qui ne semblait pas non plus des plus calmes, reprit les courses des garçons en leur intimant l'ordre de sortir. Mais l'un d'eux renversa un présentoir avec des sucreries et des boissons.

    "Mais arrêtez, vous n'allez pas faire de dégâts pour un malheureux paquet de chips?!"

    Elle venait de hausser le ton, excédée par l'attitude des deux garçons qui faisait une montagne pour rien du tout. Des sirènes se firent entendre et les adolescents quittèrent les lieux en courant. Madeline proposa au vieil homme de l'aider à tout ranger. Puis une voix se fit entendre. Madi ramassa quelques paquets et elle se redressa, faisant face à un flic. Le patron fit un topo de la situation. Puis, la seconde d'après un autre agent entra. Madeline fronça les sourcils. C'est bizarre, elle avait l'impression d'avoir déjà vu ce visage. Elle se reprit puis le premier flic lui demanda ce qui s'était passé. Elle s'exécuta puis observa les flics parlaient au patron, encore tout énervé.
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Message(#) Sujet: Re: Un peu de passé dans le présent (Pv Thomas) Un peu de passé dans le présent (Pv Thomas) EmptySam 24 Juil 2010 - 10:04

    « Sullivan, SUULIVANNNN » Une tête dépassa par l’entrouverture de la porte vitrée donnant sur le bureau du jeune Lieutenant en pleine conversation avec une partenaire. Un instant gêné de les déranger en plein entretien, l’intrus abaissa le regard sur ce qui ressemblait à de la moquette bon marché. La jeune femme se leva aussitôt, un brin surprise, et quitta les bureaux en s’excusant au près du gars en costard trois pièces affairé sur ses dossiers à présent. Il leva la main, fit un signe à l’individu, l’invitant à prendre place sur le fauteuil tiédi par son ancienne occupante. Une fois assis, le second resta silencieux jusqu’à ce qu’il balance un autre dossier sur le plan en merisier. « Encore un autre ! » s’exclama Sullivan. Son partenaire haussa des épaules et lui adressa un sourire navré mais pleinement éloquent sur la situation. Thomas en comprit immédiatement le sens et ouvrit la jaquette sans attendre pour finalement se lever quelques secondes plus tard en le refermant dans un soupir désapprobateur. Sans aucun mot les deux s’étaient compris sur un point : il fallait être rapide sur ce coup. Un enlèvement, un gosse de cinq ans, disparu alors qu’il était avec un camarade de classe en train d’acheter un sorbet à la camionnette du glacier. Totalement cliché mais ce genre d’affaires était devenu chose courante en Amérique. La plus part du temps on retrouvait les mômes après avoir payé une forte rançon ou bien inertes dans la baie de Miami, c’était fifty fifthy. Dans le cas d’Ewan, un nom de plus sur un carton du contingent, il suffisait de regarder l’adresse de sa mère pour savoir de quoi serait fait les dix prochaines heures : un quartier défavorisé, une mère au chômage, ce qui impliquait une forte probabilité d’absence de rançon. L’ idée d’un petit corps flottant dans le port était tout bonnement impensable pour les deux flics de la haute, pas pour le moment du moins. Thomas enfila son imper et referma son bureau juste après le passage de son coéquipier, les clefs d’une voiture étatique en main.

    Sur le siège passager, Thomas réfléchissait à l’endroit d’une possible détention mais à Miami, chaque foyer, chaque entrepôt pouvait abriter une bonne multitude de clandestins sans attirer l’attention alors un môme…. De temps en temps il lui arrivait de scruter les photos données par la mère en personne, attachées par un simple trombone au dossier qu’il tenait dans sa main, relisant sans cesse les faits récoltés par les premiers interrogatoires. Mais rien ne lui venait à l’esprit pour le moment hormis interroger lui-même la mère de famille, encore et encore, remuer le couteau dans la plaie, la faire pleurer par le manque de délicatesse dont faisait preuve le système.

    « Laisse j’y vais seul. » Thomas quitta le réconfort de l’habitacle pour s’élancer à l’ascension des trois marches bétonnées au seuil du perron. Trois coups sur le montant de la porte et un visage apparu au travers du vieux tamis d’une porte grillagée à l’américaine. « Sullivan, Police d’Etat Madame. J’enquête sur la disparition de votre fils, j’aurais deux ou trois questions à vous poser….si vous me permettez d’entrer. » « Il est chez son père ». Sur ce, elle lui claqua la porte au nez sans un merci ni un au revoir. Le policer, fort étonné, resta deux bonnes minutes sur le tapis, ses yeux figé sur l’impression « Welcome » du paillasson. Quelle ironie. Il se baissa, l’empoigna et le balança dans le parterre de pétunias bordant l’allée. Une bonne chose de faite se dit-il en se frottant les mains. Quoiqu’il en soit ceci ne répondait pas à sa question. Avait-elle dit la vérité ? Il en aurait le cœur net, demain, un mandat de perquisition en poche. Il retourna vers sa voiture, son acolyte en fumant une durant cette attente le bras pendant par la vitre grande ouverte et lui souriant.

    « Elle t’a invité à prendre le thé ? ». Sullivan marqua un temps d’arrêt et ouvrit la portière, se faufila à l’intérieur pour ne plus en bouger tout en fixant le grillage d’où ce visage l’avait interloqué. « Y’a un truc pas net, j’en gagerais ma plaque Billy…. ». Le bruit du moteur quitta Lowrence Street sous le regard avisé et méfiant d’une femme meurtrie qui jaugeait du premier étage ceux qui venaient de foutre le pied dans sa petite vie qui autrefois était si tranquille. Les panneaux de pub, les feux se suivaient les uns les autres sur le chemin du retour jusqu’au moment où un crépitement attira l’attention du chauffeur. En un regard, les deux se comprirent parfaitement comme si leur collaboration datait de beaucoup plus qu’elle ne l’était réellement. Au moins auraient-ils réussi quelque chose aujourd’hui. Une dispute dans un petit magasin à la sauvette. Ce n’était nullement de leur ressort mais puisqu’ils n’étaient qu’à deux pâtés de maison, autant jeter un coup d’œil histoire de se donner bonne conscience avant de se coucher. Le pied s’enfonça sur l’accélérateur et la berline étatique d’un noir geai s’engouffra dans l’avenue avant de s’immobiliser quelques minutes plus tard sur le trottoir près de deux clochards faisant la manche. Thomas ne put s’empêcher de jeter un œil sur la faible récolte des deux hommes tandis que les deux agents s’approchaient de la petite baie vitrée. Une voiture de la police garée proprement à cinq mètres de là. Ils n’étaient de toute évidence pas les premiers sur les lieux et les valeureux flics de Miami en costumes de schtroumpf ne les accepteraient certainement pas dans la supérette. Qu’à cela ne tienne, les agents pénétrèrent à l’intérieur, Thomas prenant l’un des paniers mis à disposition des clients sur le bas cotés de l’entrée jusqu’à arriver vers leurs homologues de province. Comme il se l’était imaginé, la bleusaille parue extrêmement surprise de les voir en ces lieux et se précipita à leur rencontre leur explicitant très clairement leur désaccord à partager cette affaire. Sullivan, d’une oreille que trop attentive, se baissa et attrapa une canette perdue dans la bataille. « On s’ravitaille, les planques ça creuse. Au revoir. » Mensonges sur mensonges mais le jeu en valait la chandelle. Aussi lança-t-il à son collègue de façon très audible pour tous les autres : « Je vais demander le prix au patron » avant de se diriger discrètement vers un homme légèrement échaudé. Un calepin sorti de la poche intérieure de sa veste et il récupéra quelques renseignements sur les deux responsables de ce foutoir pendant que Billy Jacobs interrogeait les différents témoins. Il n’y avait rien de follement excitant dans cette histoire, il n’y avait pas de quoi casser une patte à un canard. Thomas revint vers son partenaire en scrutant encore une fois les différents détails annotés sur sa page avant de reporter les yeux sur celle que Bill’ interrogeait. Il n’en fut pas pour le moins surpris. Après un moment de réflexion il posa sa main sur l’épaule de Jacobs l’incitant à la lui laisser cet interrogatoire. Ce dernier laissa transparaitre un sourire communicatif avant de prendre pour cible une petite vielle dont le cabas était bien rempli. « Espèce d’abruti elle a l’âge d’être ma sœur ! » Jacobs leva une main sans se retourner et disparu entre les rayons à la poursuite du son mécanique que provoquait la hanche bionique de la sexagénaire.

    Un soupir, un sourire, un regard taquin lancé à la jeune fille et il s’élança en relisant les premières notes comme si de rien n’était : « Mademoiselle Cos …costrov, COSGROVE. Reprenons, que faisiez-vous au moment de ..l'"al-ter-ca-tion"?»

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