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 A necessary evil

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A necessary evil Vide
Message(#) Sujet: A necessary evil A necessary evil EmptyVen 9 Juil 2010 - 8:09

-18
Attention ! Pour des raisons de sexe, de violence, de drogue et d'immoralité, ce sujet est interdit aux mineurs d'âge (-18 ans). Les administrateurs et Forumactif ne peuvent être tenus pour responsables en cas d'infraction à cet avertissement. Les dialogues sont parfois crus et les événements mit en scène d’une brutalité peu courante. Nous tenons également à rappeler que bien que les évènements et les personnages soient fictifs, le sexe sans protection dans la vie réelle n’est pas recommandé. Le sida tue toujours (SIDACTION). Nous ne tenons pas à faire l’apologie du sexe sans préservatif dans ce sujet mais simplement à coller au mieux avec la réalité propre à nos personnages. Ce sujet s'adresse donc à un public mature, averti et consentant.

PREMIER JOUR
A necessary evil Deep10
a necessary evil
Gabriel McAllister & Romain S. Parker

« Au château de l’impossible,
Vit le Diable dans son horrible tanière.
Un butor sanguinaire aux crocs d'acier.
Monstre fou qui se joue de la mort.
Ombre rouge, bête infâme, tu y perdras ton âme... »


7 juillet 2011 ~ 09h21
Propriété isolée ~ Everglades


« A L’AIDE ! AIDEZ-MOI ! »

Encore une fois, un hurlement de rage désespéré déchira le calme des Everglades. Allongé dans l’herbe d’une luxueuse propriété sous un soleil implacable, Romain lutait en vain contre le lien qui le maintenait prisonnier à la cheville. Les larmes aux yeux, le jeune homme tentait de défaire cette maudite chaîne de plusieurs dizaines de mètres dont l’autre extrémité était solidement forée au mur de la cave de cette demeure. Malgré tous ses efforts pour décadenasser son lien, le jeune homme n’y arriva pas. C’était du travail de professionnel. Jamais il ne pourrait enlever cette chaîne sans la clé du cadenas ou sans de bons outils, ou sans même pourquoi pas se couper le pied, mais fallait-il encore avoir une scie sous la main. Romain avait bien entendu explorer de fond en comble cette maison à la recherche d’outils ou de quelque chose pouvant faire office de tournevis, mais ses ravisseurs avaient pris soins d’y retirer tout ce qui pouvait écourter son séjour parmi eux. Même les couverts avaient été remplacés par des couverts en plastique.

Comment Durjaya avait-il osé lui faire ça ? A lui ! Comment avait-il pu laisser ces deux hommes en noirs lui passer ce lien indestructible autour de la cheville quelques heures plutôt ? Romain n’était pas un vulgaire animal, et pourtant, il avait réellement l’impression d’être traité comme tel en étant retenu captif contre son plein gré. Malgré tous ces efforts et ses injures, la grosse chaîne ne cédait pas. Elle restait odieusement tendue à l’extrême alors qu’il tirait dessus avec l’énergie du désespoir, et qu’il se faisait de part le fait, mal à la chaire.

« AU SECOURS ! A L’AIDE ! AIDEZ-MOI ! EST-CE QUE QUELQU’UN M’ENTEND ?! »
« Tu vas t'égosiller encore longtemps ? » demanda calmement une voix derrière lui. « Personne ne t’entendra ici. »

Une rage épaisse et intestine monta de l’estomac de Romain et embrasa son corps en une microseconde. Le jeune homme posa un regard lourd de reproche sur le sénateur. Ce dernier était assit confortablement sur une balancelle, sous le porche de cette maison, et il savourait un onctueux café, les pieds posés sur le rebord une petite barrière de bois précieux. De son regard bleu azur, il observait sans ciller la crise d’hystérie du jeune homme. Romain lui en voulait terriblement pour tout ce qu’il lui faisait subir. Il ne comprenait pas pourquoi il le maintenait prisonnier ici, à l’écart de toute civilisation avec pour seul contact humain son horripilante personne et ses deux hommes en noirs qui montaient la garde autour de la propriété.

« DURJAYA ! LIBERE-MOI ! » somma-t-il encore une fois d’une voix qui tonna à travers toute la propriété. « Tu es devenu complètement fou ! Laisses-moi partir bon sang ! Je ne suis pas un chien que l’on garde enchaîné ! »

Brusquement, Romain se releva. Il réajusta sa tunique de disciple de lin blanc, puis à pieds nus, il s’avança vers le porche, traînant derrière lui dans de nombreux cliquetis la longue chaîne. Les bras croisés et la mine sévère, il appuya une épaule contre l’une des lourdes colonnes de bois du patio, puis il darda son regard dans celui du sénateur. Un long silence à couper au couteau s’ensuivit, long silence qui valait bien tous les reproches de la terre.

« Ca s’appelle un enlèvement ce que tu viens de faire, et c’est puni par la loi. » claqua Romain avec l’espoir absurde de lui faire peur. « Mais si tu me libères et si tu me ramènes en Inde, je te pardonnerais et je t’éviterais la chaise électrique. » Il glissa sur le côté et vint poser ses fesses contre la petite barrière, près des pieds de Gabriel. Sa voix se fit alors moins cassante et sévère, conscient qu’il devait s’adoucir pour tenter d’amadouer le beau brun. « Je ne sais pas pourquoi tu nous fait subir ce genre de chose, mais nous allons rater la Cérémonie. C’est dans deux jours. Et c’est important et tu le sais. Alors je t’en prie, chéri. Rentrons à la maison. »

Par maison, Romain faisait référence à l’Ashram, là où se trouvait Baba et ses disciples. Là où était désormais leur vie à tous les deux.


Dernière édition par Romain S. Parker le Lun 23 Aoû 2010 - 5:59, édité 7 fois
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A necessary evil Vide
Message(#) Sujet: Re: A necessary evil A necessary evil EmptyLun 12 Juil 2010 - 7:24

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Attention ! Pour des raisons de sexe, de violence, de drogue et d'immoralité, ce sujet est interdit aux mineurs d'âge (-18 ans). Les administrateurs et Forumactif ne peuvent être tenus pour responsables en cas d'infraction à cet avertissement. Les dialogues sont parfois crus et les événements mit en scène d’une brutalité peu courante. Nous tenons également à rappeler que bien que les évènements et les personnages soient fictifs, le sexe sans protection dans la vie réelle n’est pas recommandé. Le sida tue toujours (SIDACTION). Nous ne tenons pas à faire l’apologie du sexe sans préservatif dans ce sujet mais simplement à coller au mieux avec la réalité propre à nos personnages. Ce sujet s'adresse donc à un public mature, averti et consentant.
FLASHBACK.
29 JUIN 2011.
AEROPORT DE MIAMI.


L'aéroport était bondé. Heureusement Romain lui avait donné rendez vous devant, et nous pas à l'intérieur. Sans réellement s'attarder sur leurs visages, Gabriel observait d'un air absent le flot inlassable de voyageurs sur le point de partir ou de retour chez eux, toute son attention dévolue à son objectif : persuader Romain de rester à Miami. Pour cela, il était en train de se rabâcher pour la cinquantième fois l'un des nombreux speech qu'il avait préparé pour faire le faire plier, lorsque son regard croisa celui de son amant, descendant d'un bus fraîchement arrivé. Le brun aurait pu fondre juste là comme ça, devant le sourire radieux qui illumina le visage de Romain, mais il se reprit à temps et le retint quand celui-ci pressa son corps contre le sien et approcha son visage pour l'embrasser.

« Reste. » dit simplement Gabriel, subitement à court de mots. Tant pis pour le speech.
Il vit la déception se peindre sur les traits du jeune homme alors qu'il réalisait la véritable raison de sa venue. Il secoua la tête et lui répondit pourtant avec douceur.
« Non, toi suis moi. »
« Je ne peux pas. Tu le sais. »
« Tu le peux, Gabriel. Tu peux au moins essayer. Nous laisser une chance. » implora Romain une dernière fois.

Et Gabriel sut alors. Il sut qu'il ne pourrait pas le faire changer d'avis. Mais il ne pouvait pas non plus le laisser repartir seul. S'il était capable de se faire une nouvelle fois violence au cœur pour le laisser vivre sa vie comme il l'entendait, il ne pouvait pas en revanche, se résoudre à le livrer aux mains d'une communauté dont il ne savait quasiment rien malgré trois jours d'investigations de ses services de renseignements. Alors, poussé par une pulsion qu'il aurait bien le temps de regretter plus tard, il saisit Romain par les épaules, ancra un regard déterminé dans le sien et dit très sérieusement.

« Une demi heure. Accorde moi une demi heure pour me défaire de mes obligations, prévenir Andy et mon équipe, et je nous accorderai une semaine pour voir où cette chance peut nous mener. »

Retour au présent.

La situation était drôlement critique. Plus que d'habitude décida Gabriel après un énième appel désespéré de son amant. La logique aurait voulu que le sénateur soit le premier à bondir à son secours pour le libérer de son lien et l'emmener au plus vite loin de cette prison dorée. Mais la logique voulait aussi qu'il ne soit pas l'instigateur de l'enlèvement et de la séquestration de l'homme qu'il aimait. Seulement, il l'était bel et bien, avec tout le dégout que ça lui inspirait. Et le regard noir que Romain lui lançait ne l'aidait pas à déculpabiliser.

« DURJAYA ! LIBERE-MOI ! Tu es devenu complètement fou ! Laisses-moi partir bon sang ! Je ne suis pas un chien que l’on garde enchaîné ! » rugit le captif avant d'enfin se redresser.

Gabriel n'en pouvait plus de le voir à terre, tirant de toute ses forces sur l'étau d'acier dans l'espoir fou de s'arracher à sa prise alors qu'il ne faisait que s'écorcher un peu plus la peau à chaque tentative. Il lui avait fallut tout son self control pour se retenir de l'empoigner par le bras et de le faire asseoir sur cette foutue balancelle à ses côtés. Mais il se refusait obstinément à laisser transparaitre le moindre signe de faiblesse. Et sa première faiblesse aurait été de montrer qu'il n'avait pas les nerfs assez solides pour supporter l'affligeant spectacle qui durait depuis...depuis combien de temps hurlait-il comme ça ? Trop longtemps.

« Ca s’appelle un enlèvement ce que tu viens de faire, et c’est puni par la loi. »
« Sans blague... » maugréa Gabriel dans sa barbe tandis que Romain reprenait de plus belle.
« Mais si tu me libères et si tu me ramènes en Inde, je te pardonnerais et je t’éviterais la chaise électrique. »
Devant cet élan de bonté, le sénateur ne put réprimer un vague sourire sardonique qui traduisait tant sa mauvaise humeur que sa fatigue. Il était si fatigué. Fatigué de lutter contre tout.

« Je ne sais pas pourquoi tu nous fait subir ce genre de chose, mais nous allons rater la Cérémonie. C’est dans deux jours. Et c’est important et tu le sais. Alors je t’en prie, chéri. Rentrons à la maison. » Gabriel entendit sa voix s'adoucir avec calcul. Après les menaces, Romain tentait la tendresse. C'était bien pensé, mais la transition était quand même un rien abrupte. Sans compter que le politicien n'était pas non plus né de la dernière pluie. Il plongea son regard dans celui si apte à passer de la colère à la bienveillance, de son amant et déclara fermement :

« Il n'y a plus de maison» Il insista avec dépit sur le dernier mot.« Ta place est ici, entouré de ceux qui t'aiment. Pas en Inde auprès d'un gourou qui s'avère bien plus versé dans l'art de droguer ses disciples que de les aider à laver la plus petite parcelle de leur âme. » Il avait bien détaché chaque mot, pour faire comprendre à Romain qu'ils ne jouaient plus, que ni ses insultes ni ses caresses ne changeraient quoi que ce soit à sa situation.

« Je ne te libèrerai pas. » conclut le brun, imperturbable en apparence. « Pas tant que tu ne seras pas déconditionné. » Il termina son café, déposa la tasse au sol à côté de la balancelle et ôta ses pieds de la barrière de bois pour accorder toute son attention au jeune homme enchaîné. « Cependant, j'ai conscience de t'avoir enlevé et les peines que j'encours pour cela. » Il n'était pas en train de se moquer de lui du haut de son piédestal de sénateur qui connaissait forcement les lois mieux que tout le monde. Sa voix s'était posée et son regard vieux de quelques siècles trahissait le temps qu'il avait passé à méditer sur ce qu'il allait dire. « Lorsque tout ceci sera terminé, tu seras libre. Libre de me haïr, libre de me dénoncer à la police si tu le souhaites, je ne compte pas t'en empêcher. » Après lui avoir fait un coup pareil, Gabriel ne se faisait pas d'illusions. Il savait que s'il réussissait. Non. Que quand il aurait réussit à le ramener à la raison, il aurait perdu son estime, sa confiance et surtout, son amour. Mais s'il avait une chance, une toute petite chance de sauver Romain. Son Romain. Alors Gabriel se fichait pas mal du prix à payer. Et puis après tout, peut-être qu'en prison il pourrait enfin se reposer.


Dernière édition par Gabriel McAllister le Lun 23 Aoû 2010 - 6:05, édité 1 fois
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A necessary evil Vide
Message(#) Sujet: Re: A necessary evil A necessary evil EmptySam 17 Juil 2010 - 9:30

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Attention ! Pour des raisons de sexe, de violence, de drogue et d'immoralité, ce sujet est interdit aux mineurs d'âge (-18 ans). Les administrateurs et Forumactif ne peuvent être tenus pour responsables en cas d'infraction à cet avertissement. Les dialogues sont parfois crus et les événements mit en scène d’une brutalité peu courante. Nous tenons également à rappeler que bien que les évènements et les personnages soient fictifs, le sexe sans protection dans la vie réelle n’est pas recommandé. Le sida tue toujours (SIDACTION). Nous ne tenons pas à faire l’apologie du sexe sans préservatif dans ce sujet mais simplement à coller au mieux avec la réalité propre à nos personnages. Ce sujet s'adresse donc à un public mature, averti et consentant.
FLASHBACK
LE 1 JUILLET 2011
INDE ~ DANS UN ASHRAM


A necessary evil India10