| | N°1666 ♣ « Is This Our Farewell ? » | |
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| (#) Sujet: N°1666 ♣ « Is This Our Farewell ? » Mer 4 Aoû 2010 - 21:31 | |
| Se fut une soirée pleine de rebondissements. De rebondissements, d'images et de sensations que je n'oublierais jamais. Ce que j'avais vécu en cette soirée du mois d'aout me marquerait à vie. En espèrant, au moins, que j'arriverais à surmonter tout cela grâce à Maât qui avait toujours été là pour moi et qui, j'espère, serait encore à mes côtés dans cette épreuve. J'avais loupé notre dîner. Nous avions rendez-vous à 21 heures dans un restaurant de la ville. Il était plus de 23 heures et je marchais sans espoir et avec honte dans les rues de Miami. Je me méfiais de tout le monde tandis que je rasais les murs au cas où cela se reproduise. J'avais peur. J'étais terrifié mais je ne pouvais en rien changer ce qu'il venait de se passer. Je me retenais de pleurer. Jamais, je n'avais subis une telle chose et je ne le souhaite à personne. J'étais perdu. Perdu dans mes pensées et je ne pouvais pas encore rentrer à la maison. Que penserait Maât de tout ça ? Devais-je lui dire ou lui mentir ? La vérité serait sans doute le mieux. Je n'aimais lui cacher ce que je ressentais ni ce que je faisais. Surtout que je n'échapperais pas à cette question que je me répétais déjà depuis quelques minutes : « Mais putain, t'étais où ? ». Je la voyais et je l'entendais clairement sortir de la bouche de mon compagnon en colère.
Moins d'une heure plus tard, j'ai fini par me retrouver sur Ocean Grove puis face au 1666 sur Apple Road. J'appréhendais le moment ou j'ouvrirais cette porte que je restai encore sur le trottoir. Je le voyais dans le salon, tournant en rond et surement attendant mon retour. Je me suis mis à le regarder avec intérêt. Il était si beau que je n'en revenais toujours pas d'être avec un homme comme lui, surtout après tout ce que nous avions vécu au fil des années. J'étais heureux. Ou du moins jusqu'à ce soir. Désormais, ma joien'avait plus le dessus. Un tout autre sentiment me traversait le corps et l'esprit. Je n'arrivais pas à le décrire ni à le prononcer. C'était encore trop tôt pour que je parle. Cependant, je devais la vérité à Maât qui semblait quand même énervé dans notre salon. Ma peur s'accentua. Mais je pris mon courage à deux mains pour m'avancer sous le porche de la maison, juste devant la porte d'entrée. Je passais mes mains dans mes cheveux. C'était trop difficile à avouer. Je ne pourrais pas. Je n'arrivais même pas à me l'avouer. Dans ce cas, comment pourrais-je lui dire ce qu'il m'était arrivé ?
Je tournai enfin la poignée de l'entrée, je rentrai dans la maison avant de refermer la porter derrière moi. Je fis comme si tout allait bien. J'ai retiré mes chaussures et j'ai déposé mon sac en bandoulière à côté. Je pris une grande inspiration et c'est avec les yeux rouges que je suis arrivé dans le salon de notre maison. Maât était là. Je le savais et je décidai de ne pas le regarder. Il me parlait mais je n'arrivais pas à comprendre le sens des mots qu'il assemblait devant moi. Je n'avais qu'une pensée en tête : tout lui dire pour en être débarassé à tout jamais afin que le passé soit le passé et que la vie puisse continuer. Je m'assis dans le canapé, serrant mes deux mains ensemble. Je fixais la table basse sans raison. Je me donnais simplement quelques secondes avant de lâcher la bombe que j'avais en moi et que j'avais vécu ce soir. Mon coeur battait à la chamade. Je n'arrivais pas à le calmer ni à me calmer.
- Maât... Il faut que je te parle de quelque chose. Lui dis-je avec une voix douce indiquant clairement que la suite n'allait pas être doux à entendre. J'ai alors posé mon regard azuré dans les yeux verts de mon compagnon. Il n'était pas comme d'habitude. Je voyais que quelque chose n'allait pas dans le regard qu'il portait sur moi et je me demandais bien de quoi il s'agissait. Ce fut donc avec une certaine appréhension que je lui posais la question alors que nous venions de passer au 10 aout. Minuit sonnait. Ca va ? Je te trouve bizarre. Pourquoi tu me regardes comme ça ?
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| (#) Sujet: Re: N°1666 ♣ « Is This Our Farewell ? » Lun 9 Aoû 2010 - 22:22 | |
| La fidélité était quelque chose de très important pour moi. Pour être tout à fait franc, je me voyais mal construire mon couple sur des mensonges et des tromperies. Lorsque Scott avait eu des rapports sexuels avec Esteban Carson, j'avais mis des mois avant d'accepter de lui donner une seconde chance. A dire franchement, si Scott n'avait pas été dans le coma et que Gabriel McAllister avec qui j'avais eu une liaison secrète ne m'avait pas largué pour sa carrière, je crois que je n'aurais jamais accepté de retenter quelque chose avec Scott. Depuis février 2011 je vivais donc le parfait amour avec lui. Nous avions décidé d'habiter ensemble, chez moi, puis d'avoir un enfant; et après être passé par la case "notre mère porteuse perd le bébé", nous avions finalement adopté un petit garçon au Michigan. J'étais heureux et épanoui même si je devais aussi avouer qu'être père était beaucoup plus dur que je ne l'aurais imaginé. Nous avions tous les deux nos obligatoires professionnelles et il nous avait fallu faire preuve de beaucoup d'organisations pour parvenir à être constamment disponible de pour notre enfant. Heureusement, notre baby-sitter nous aidait beaucoup.
Mais ce soir, on ne pouvait pas dire que Scott avait été très "pro". Nous devions dîner ensemble, passer une soirée tranquille chez nous tout en couchant Valentin assez tôt pour pouvoir avoir notre petit moment entre hommes. Mais il ne s'était jamais montré, et j'avais poiroté tout seul devant un carpaccio froid. Finalement, vers vingt-deux heures, Valentin s'était réveillé et ça faisait maintenant plus d'une heure qu'il pleurait sans relâche, secoué de violents hoquets. Je me sentais complètement dépassait par la situation, j'avais peur pour mon fils et je commençais à m'inquiéter pour Scott qui ne montrait pas de signe de vie.
Finalement, lorsqu'il daigna enfin se montrer, les cris du bébé s'entendait de la rue, pourtant toutes les fenêtres et portes vers l'extérieur étaient fermées pour limiter la nuisance sonore pour les voisins. J'avais entrepris de jeter le carpaccio à la poubelle tout en portant notre enfant dans mes bras mais, maladroit comme j'étais, le plat me glissa des mains et s'explosa sur le sol tandis que j'entendis la porte d'entrée se referme. « PUTAIN ! MERDE ! » Valentin se mit à hurler davantage, déployant ses cris d'une façon que je ne lui connaissais pas jusque là. Je rentrais dans le salon, et voir Scott assit sur le canapé devant la table basse comme s'il avait toujours été là m'énerva encore plus. « Putain Scott, tu étais où ?! Ca fait deux heures que je t'attends ! »
Je berçais Valentin pour qu'il se taise mais rien n'y faisait. Il lâcha un hoquet sonore avant de se remettre à pleurer - hurler serait plus le mot exact. J'étais décoiffé et j'avais une table de rejet sur ma chemise bleu pâle. [color=cornflowerblue]« Maât... Il faut que je te parle de quelque chose. - Épargne ta salive, ça t'évitera de te démener pour m'expliquer ton absence », lui sifflais-je entre mes dents. Je lui portais alors un regard assassin. Je n'arrivais pas à m'enlever de la tête ce qu'on m'avait dit, j'avais comme des flash, des scènes qui s'affichaient dans mes esprits qui me donnaient envie de vomir. Ou peut être que c'était l'odeur que dégageait Valentin. « Je crois qu'il a besoin d'être changé. - Ca va ? Je te trouve bizarre. Pourquoi tu me regardes comme ça ? - Tyler m'a raconté où tu étais l'autre soir. Tu étais censé sortir pour t'amuser, prendre l'air. Et j'ai accepté. Je te laisse beaucoup de liberté je crois non ? La prochaine fois que tu veux t'envoyer en l'air avec un putain de chocolatier dans les chiottes d'une boite de nuit, fais moi signe que je prépare les papiers légaux pour notre séparation ! » J'étais énervé. Non, c'était un euphémisme : j'étais hors de moi.
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| (#) Sujet: Re: N°1666 ♣ « Is This Our Farewell ? » Mer 11 Aoû 2010 - 13:18 | |
| Dès mon entrée dans la maison, je reconnus les cris de Valentin. Mais j'étais bien trop préoccupé parce qu'il m'était arrivé que de ses pleures. Ca pouvait paraître très égoiste de ma part cependant, je n'arrivais pas à me retirer les images de toute cette histoire. Et ça me terrifiait. J'avais peur que ça recommence dans la rue, en face de chez moi, au San Estephe. Je me sentais en sécurité que chez nous bien que Maât me hurle dessus ce que je pouvais comprendre. J'avais loupé notre dîner et j'en étais vraiment désolé car j'attendais depuis longtemps ce rendez-vous en amoureux. Mais maintenant, tout était différent. Je n'imaginais pas encore à quel point tout allait changer. Maât était énervé. Je ne le regardais au départ mais j'ai bien fini par le faire. Je n'aimais pas ce que je voyais. Il semblait hors de lui et je n'aimais pas le voir ainsi. Je lui ai posé une simple question et jamais je n'aurais cru avoir ce genre de réponse.
- Tyler m'a raconté où tu étais l'autre soir. Tu étais censé sortir pour t'amuser, prendre l'air. Et j'ai accepté. Je te laisse beaucoup de liberté je crois non ? La prochaine fois que tu veux t'envoyer en l'air avec un putain de chocolatier dans les chiottes d'une boite de nuit, fais moi signe que je prépare les papiers légaux pour notre séparation ! Tyler ? Que pouvait-il bien faire dans cette histoire ? Comment savait-il que j'avais été au Blue Lagoon Bar avec un homme ? Je ne comprenais rien puisque jamais je ne m'étais "envoyé en l'air" lors de cette soirée. Maât me criait dessus. Je devais rectifier les faits et la vérité. - Ecoute, je n'ai fait que m'amuser. J'ai rien fait de mal contrairement à ce que tu crois. Cette soirée ne comptait pas. Je profitais simplement. Oui d'accord, j'ai été dans les toilettes du Blue Lagoon avec Vassili. Mais il ne s'est jamais rien passé. Je n'ai jamais couché avec lui. Tu crois vraiment que j'aurais pu te faire ça ? Te tromper parce que tu n'étais pas avec moi ? Je pensais que tu me connaissais, que tu savais que je ne t'aurais jamais fais une telle chose. Je t'aime Maât. Tyler ne t'a dit que des conneries. Je me suis levé pour m'approche de lui et de notre fils. C'est vrai qu'il dégageait une odeur particulière. Tu le crois lui plus que moi apparement ? Pourtant ce n'est pas Tyler qui t'aime et qui a emménagé avec toi, non ? Il ne sait rien. Il a peut-être vu certaines choses mais il ne sait rien alors qu'il croit tout savoir. Je n'ai pas couché avec Vassili, je te le jure. Finis-je par lui dire les yeux dans les yeux. J'étais resté calme pendant tout mon discours. Je ne voulais pas hausser la voix comme je l'avais fait avec Conner quelques jours plus tôt.
Si je ne m'abusais, Tyler était bien le responsable de tout ça de toute cette dispute qu'il avait engendré. Il n'appréciait pas Maât. Je le savais tout comme je savais qu'iln'aimait pas me voir avec lui. Détestait-il autant que je sois heureux en couple avec Maât pour tout détruire par de fausses paroles ? Je n'aurais jamais imaginé ça de lui et son geste me mettait en colère. Demain ou dans quelques jours, mon meilleur ami aura le droit à sa petite visite personnelle pour que les choses soient mises au clair. Je n'étais pas prêt à lui pardonner car il mettait mon couple en péril. Il avait déclenché les hostilités, je commencerais la guerre et je ne m'arrêterais pas tant que l'un de nous deux ne soient tombés.
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| (#) Sujet: Re: N°1666 ♣ « Is This Our Farewell ? » Mar 24 Aoû 2010 - 22:07 | |
| En y réfléchissant, j'avais toujours imaginé que ce serait moi qui mettrait fin à mon histoire d'amour avec Scott. Depuis le début, la majorité de nos ruptures je les avais décidé. Non pas que Scott n'en était pas capable mais il était moins impulsif, plus réfléchi que je ne l'étais. Pourtant je ne considérais pas cela comme un défaut pour autant. Nos ruptures nous avaient permis de prendre l'air, de nous rende compte que nous nous aimions vraiment et que nous comptions beaucoup l'un pou l'autre. Mais aujourd'hui j'étais vraiment las, vraiment fatigué de toutes ces histoires. Je savais Scott volage, mais maintenant que je devais faire une nouvelle fois face à cette vérité, je n'étais plus sur de pouvoir le supporter. Je voulais que cela cesse, qu'on me laisse tranquille.
Je ne pensais pas que l'information viendrait de Tyler Hudsen. Nous nous détestions et les occasions où nous échangions quelques mots étaient vraiment rares. Pourtant plus tôt dans la journée c'était ce même Tyler qui était venu sonner à ma porte pour m'apprendre de but en blanc que Scott m'était infidèle avec son personnel de cuisine. Avec son putain de personnel de cuisine. Evidemment je n'étais pas stupide je savais parfaitement bien que Tyler disait ça pour me faire souffrir une fois de plus, une petite vengeance personnelle puisque Scott m'avait choisi à lui. Mais après coup, je lui étais plus reconnaissant.
« Ecoute, je n'ai fait que m'amuser. J'ai rien fait de mal contrairement à ce que tu crois. Cette soirée ne comptait pas. Je profitais simplement. » Franchement, il était vraiment culotté. Il ne prenait même pas la peine de nier ou quoi que ce soit, non non, il avouait et le faisait sur un ton tout à fait naturel, comme s'il ne voyait pas où était le problème. J'avais envie de lui foutre mon poing dans son joli minois. « Oui d'accord, j'ai été dans les toilettes du Blue Lagoon avec Vassili. Mais il ne s'est jamais rien passé. Je n'ai jamais couché avec lui. Tu crois vraiment que j'aurais pu te faire ça ? Te tromper parce que tu n'étais pas avec moi ? Je pensais que tu me connaissais, que tu savais que je ne t'aurais jamais fais une telle chose. Je t'aime Maât. Tyler ne t'a dit que des conneries. - Non mais attends Scott, est-ce que tu te fous de ma gueule ?! Tu entends ce que tu es en train de me dire ? Tu trouves ça normal d'aller dans la même cabine de chiottes qu'un autre mec ? Tu ne vois pas LE PROBLÈME dans le fait d'aller avec un mec dans des chiottes ? EST-CE QUE TU TE FOUS DE MA GUEULE ? » Je ne pouvais pas m'empêcher d'hurler. Je nageais en plein délire.
« Tu le crois lui plus que moi apparemment ? Pourtant ce n'est pas Tyler qui t'aime et qui a emménagé avec toi, non ? Il ne sait rien. Il a peut-être vu certaines choses mais il ne sait rien alors qu'il croit tout savoir. Je n'ai pas couché avec Vassili, je te le jure. - Ohhh, et alors, tu veux une médaille ? Franchement, là j'ai du mal à croire mon mec qui prétend ne pas s'envoyer en l'air avec son staff dans des chiottes MAIS qui avoue quand même qu'il est allé avec un autre type dans une des cabines ! C'était dans quel but ? Il avait besoin que tu la lui tiennes ? » Je lui tendis alors Valentin, notre enfant, collant presque sa petite bouille contre le visage de Scott. Je voulais qu'il le voit bien, qu'il voit ce petit être qui était maintenant dans nos vies. Vies que Scott foutait d'ailleurs en l'air. « Tu as oublié qu'on a un enfant maintenant ? Tu ne peux plus te permettre d'être volage et de draguer tout ce qui bouge ! Nous avons des responsabilités et je commence à me demander si je peux vraiment te faire confiance pour élever cet enfant avec moi ! » Mes paroles étaient violentes mais je me sentais vraiment blessé et inquiet pour l'avenir. Plus encore, je me demandais si nous avions fait le bon choix en amenant cet enfant dans nos vies.
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| (#) Sujet: Re: N°1666 ♣ « Is This Our Farewell ? » Dim 5 Sep 2010 - 18:28 | |
| - Ohhh, et alors, tu veux une médaille ? Franchement, là j'ai du mal à croire mon mec qui prétend ne pas s'envoyer en l'air avec son staff dans des chiottes MAIS qui avoue quand même qu'il est allé avec un autre type dans une des cabines ! C'était dans quel but ? Il avait besoin que tu la lui tiennes ? Je comprenais sa colère. Je comprenais tout mais je n'aimais pas qu'il me parle ainsi. Je n'étais pas son chien ni son major d'homme. J'étais son compagnon et son partenaire dans l'éducation de Valentin. Il me tendit notre fils dans un mouvement assez brutal que le jeune Blythe-Matthews vit mon visage de très près. Il ne hurlait plus comme à mon arrivée. il s'était calmé mais ses pleures continuaient toujours. Je le berçais. Il s'apaisait tranquillement dans mes bras tandis que son odeur nauséabonde était toujours présente. J'en faisais abstraction. C'était beaucoup mieux ainsi. Tu as oublié qu'on a un enfant maintenant ? Tu ne peux plus te permettre d'être volage et de draguer tout ce qui bouge ! Nous avons des responsabilités et je commence à me demander si je peux vraiment te faire confiance pour élever cet enfant avec moi ! - En attendant, je vais faire mon boulot de père et le changer puisque l'un de nous deux n'a pas pu le faire avant ! Qui est le parent responsable maintenant, Maât ? Puis je partis dans la salle de bain du rez-de-chaussée où tout la matériel nécessaire était. En quelques minutes le tour était joué. Valentin ne puait plus et il arborait une toute nouvelle couche propre. Etrangement il ne pleurait plus. Je lui fis quelques grimaces alors que je le rhabillais. Il souria et j'en fis de même avant de repartir en bataille avec le présentateur télévision. Ecoute, c'est vrai que je me suis peut-être laissé alle après quelques verres avec Vassili. Mais aucune fois, je n'ai eut l'intention de te tromper avec lui. Tu dois me croire. Je ne pourrais pas te faire ça. Pas à toi ni à Valentin. Au même moment mon regard se porta sur mon fils, il s'endormait dans mes bras. Il est peut-être temps maintenant de le coucher. J'y vais, t'inquiète pas. Repose-toi. Je réaliser alors que tous mes mensonges pouvaient mettre mon couple en péril. Et je ne voulais pas que tout s'arrête ce soir. La vérité, il n'y avait que ça. La vérité pour un nouveau départ. Je devais lui dire mes sentiments concernant notre nouvelle vie. Je me retournais alors que je m'apprétais à quitter la pièce. J'aurais quelque chose à te dire après. Je montais à l'étage dans la chambre de Valentin pour l'allonger dans son lit. J'allumais le baby phone et je redescendis au salon où Maât m'attendait sagement, où du moins en apparence. Nous étions désormais que tous les deux. L'heure des révélations pouvait enfin débuter. Je me suis assis à ses côtés sur le canapé et je l'ai fixé de mes yeux bleus. Bon... J'hésitais encore à tout dire. Bon... Tu ne peux pas me demander d'être père à plein temps. J'ai besoin de décompresser certains soirs, de me retrouver pour pouvoir revenir ici et être celui que tu veux que je sois. - Comment oses-tu dire cela ?!! Etre père c'est pas un emploi saisonnier !! Tu l'es ou tu ne l'es pas !! Et je vois très bien que tu ne l'es pas pour Valentin ! - Tu veux me forcer !!! Tu le veux vraiment !! Pour qui tu te prends, Maât ? Ton besoin de tout contrôler me saoule !! Je n'étais pas prêt !! C'est arrivé trop vite ! Valentin est arrivé trop vite ! C'est trop pour moi ! Je ne peux pas assumer un enfant dans ce contexte ! De quel contexte je parlais ? Maât le savait très bien. Je me laissais emporter par la colère de mon compagnon, celui que j'aimais. Je lui parlais de mes sentiments face à Valentin. Mais je ne lui prouvais pas qu'aujourd'hui tout était différent. J'aimais mon enfant. Je n'aurais voulu qu'on me sépare de lui. J'avais appris à le connaître, à l'apprécier et à l'aimer comme tout parent. Mais ce soir, mes paroles étaient autres et le jeune Blythe ne devait sans doute pas en revenir. Moi-même je me surprenais.
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| (#) Sujet: Re: N°1666 ♣ « Is This Our Farewell ? » | |
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