Sa matinée fut agréable, l'aurore apporta un peu de fraicheur pour le début de la journée, oui, oui, en ce moment, il faisait très chaud. La température dépassait parfois les 27°C. Tant mieux, Diana n'est pas une fille du froid, une fille du nord, non elle déteste avoir cette désagréable sensation de ne pas pouvoir se réchauffer. Elle hais sentir sa peau se crisper, frissonner. Le ciel était un peu nuageux, assise sur le rebord de la fenêtre, la jeune femme avait passé son temps à contempler les cieux en fumant plusieurs cigarettes.
« Il serait temps de faire le ménage la dessous.. Hum »
Elle leva alors ces fesses vers les onze heures de l'après-midi et descendit au rez-de-chaussé. Elle s'empara du balai qui se trouvait dans un minuscule placard poussiéreux. Il était vrai qu'elle ne l'ouvrait que rarement, oui elle ne fait quasiment jamais le ménage, son âme désordonnée prenait toujours le pas sur ce genre de chose, mélangé peut-être à un peu de fainéantise. Peu importe, elle sortie dehors et s'arrêta devant le tas de mégots en dessous de sa lucarne.
« C'est pas vrai, comment peut on fumer autant.. »
Se dit elle à haute voix. Elle saisit le manche en bois d'une main ferme et commença son travail, puis elle rentra précipitamment dans sa demeure afin d'y trouver sa pelle et sa balayette. Rien dans le placard, elle se dirigea vers son évier et fouilla juste en dessous. Ah ! c'était bien caché dit donc. Elle resortit et ramassa ses déchets pour les mettre à la poubelle par la suite. Quelle heure est il ? Bientôt midi, Diana se dirigea lentement vers son poste de télévision, qu'elle alluma. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas prit des nouvelles du monde. Elle n'en avait jamais vraiment envie de toute manière.
Ah ! voilà les nouvelles, le journal télévision débuta.
13 heures
Elle coupa son poste résignée, elle détestait ce tissu d'idioties qu'on pouvait lui raconté, qu'on pouvait raconter au monde entier. Et puis l'Etat hein, que faisait il oui, l'Etat, à part des lois qui n'avance pas ou qui ne rime à rien. Pas grand chose. La belle marcha jusqu'à son frigo, l'ouvrit et s'empara qu'une canette de bière. Il était presque vide.
« Tss, faut que j'aille faire les courses. Pas la motive. »
Elle se décida une heure plus tard alors que son estomac criait famine. Elle se rendit alors au Grocer's Shop, pas très loin de chez elle à pieds. Juste avant d'y entrer, elle s'alluma une cigarette sur le trottoir grisâtre de la rue. Le soleil tapait très fort, elle s'empara de ses lunettes de soleil et les mit.