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 L'enfer à du bon au n°1659 || PV

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L'enfer à du bon au n°1659 || PV Vide
Message(#) Sujet: L'enfer à du bon au n°1659 || PV L'enfer à du bon au n°1659 || PV EmptyMer 9 Juin 2010 - 14:31

Il était environs 18h00 et Novelie n'allait pas tarder à partir de chez elle. Ce soir elle devait garder trois enfants pendant que les parents sortaient. Deux garçons et une fille, allant de 13 à 8 ans. Ce n'était pas les âges les plus faciles, mais elle ne s'inquiétait pas trop. Les parents n'avaient pas spécialement fait de commentaires sur leurs attitudes, elle y allait donc assez confiance. Elle savait qu'il fallait se montrer autoritaire et juste dès le départ, et en règle générale tout se passait bien ensuite. Elle s'habilla le plus pratique possible, car si elle devait jouer avec eux etc, et qu'elle était en robe ce ne serait pas terrible. Elle se revêtit donc d'un pantacourt en jean foncé, d'une tunique blanche à manche courte et assez légère et des sandalettes blanches dans le genre des "spartiates". Elle attacha ses cheveux en une longue tresse sur le côté, prit un sac à main et sortir de chez elle. Elle n'avait jamais passé son permis de conduire et devait donc y aller à pied. Après presque 30 minutes de marche, elle arriva enfin, en avance. C'est pourquoi elle attendit un peu, bu un coup et vérifia que sa tenue était toujours correcte et présentable. Quand il fut 19h00, elle s'élança dans l'allée.

Elle en profita pour regarder autour d'elle. C'était très jolie. Peut-être pas le jardin le mieux entretenu du quartier certes, mais ça respirait la simplicité et la bonne humeur. Très souriante, elle prit une grande inspiration, se sentant bien. Il y avait quelques arbres, une piscine et une balançoire plus en arrière de la maison. Les enfants devaient être heureux ici. Elle rêva un peu, se disant qu'elle aurait aimé elle aussi avoir un tel jardin, plusieurs frères et sœurs avec qui jouer, sans se soucier de rien. Mais ce n'avait pas été réellement le cas pour elle. Elle secoua la tête, ne voulant pas se laisser envahir par la nostalgie et les regrets. La maison était en brique blanche et elle aimait beaucoup, c'était typique des maisons du Sud et surtout des bords de mer. Ça donnait un petit côté vacance et détente. Elle monta les quelques marches qui menaient jusqu'à la porte. Là, elle sonna doucement. Elle entendit des cris, de l'agitation. Son cœur se serra un peu, se demandant alors ce qui allait l'attendre derrière la porte. Elle essayait de se rassurer, se disant que les enfants devaient être excités à l'idée que les parents sortaient et que quelqu'un d'inconnu venait les garder. C'était une réaction courante.

Au bout d'un certain temps, la porte finit par s'ouvrir, le silence et le calme semblait être revenu dans la maison. C'est une dame qui l'accueillit, souriante. « Bonjour Madame Lancaster. Je suis Novelie Peterson, la baby-sitter. » Très souriante et très naturelle la jeune fille lui avait tendu la main pour l'a lui serrer. Mme Lancaster s'empressa de l'a lui saisir, souriante elle aussi. « Bonjour Mademoiselle Peterson. Allez-y entrer, je vous en pris. » Une bonne odeur de sauce tomate régnait dans la maison. En entrant, elle découvrit les trois enfants de dos, installés sur le canapé, devant la télé. Rien d'alarmant pour l'instant. La mère emmena Novelie devant les enfants et les présenta. Novelie leur sourit à chacun, les saluant gentiment. Mais ils n'eurent que peu de réaction et la détaillait intensément, la jeune fille ne se sentit pas forcément des plus à l'aise soudainement. Mais elle ne montra rien, c'était primordiale. Puis arriva le père, qui finissait d'ajuster sa veste. Il lui serra la main, poli et agréable, tout comme sa femme. Puis il sortit de la maison pour aller préparer la voiture. Madame Lancaster prit la parole. « Alors, c'est tout simple. Les deux garçons dorment ensemble, dans la même chambre je veux dire. Mabel elle, à sa propre chambre. La salle-de-bain et les toilettes sont à l'étage si vous avez besoin. Il y a des lasagnes dans le four, elles seront prêtes à 19h30. Ensuite vous pouvez les laisser devant la télévision jusqu'à 21h00 pour le plus grand. Pour Mabel, 20h30 sera largement suffisant. Ensuite, tous au lit. Sur la table de la cuisine nous vous avons laissé le numéro de téléphone de mon mari. N'hésitez pas en cas de soucis... Si vous avez des questions, allez-y. » Novelie l'écoutait attentivement, calme. « Très bien. Et bien non, je ne pense pas avoir de questions, je crois que vous avez tout dit ! Je prends note pour le numéro. Mais partez tranquille, je pense que tout devrait bien se passer, ils ont l'air assez calme. » Son interlocutrice fit une drôle de tête mais n'ajouta rien. Puis elle la salua et quitta la maison à son tour.

La jeune fille alla dans la cuisine pour récupérer le numéro et posa son sac à main. Quelques secondes après elle entendait des cris venant du salon. Elle accourut, se demandant ce qu'il se passait. Elle vit alors la plus petite, Mabel, par terre, dans une drôle de position et sur le point de pleurer. Sur le canapé, les deux frères riaient, complices. Novelie s'avança jusqu'à Mabel, l'aida à se relever et lui demanda : « Et bien Mabel ? Qu'est-ce qu'il se passe ? » Entre deux sanglots elle réussit à articuler : « Y m'ont... y m'ont pousséééééééééé. » Elle se remit à pleurer aussitôt. Elle tourna la tête vers les deux garçons qui allongés, prenaient toute la place sur le canapé. Furieuse, Novelie leur dit calmement mais de façon déterminé : « Excusez-vous vite auprès de votre sœur. Ce genre de choses, ça ne se fait pas et je ne les acceptent pas. Maintenant vous vous rasseyez normalement et la laissez revenir. » Mais les deux se levèrent et filèrent dans la cuisine en hurlant « ON A FAIIIM !! » Novelie resta sur place, surprise. Elle tenait toujours par la main la plus jeune mais qui finit par lui échapper aussi, rejoignant ses frères bien vite. En entendant le bruit qu'ils faisaient dans la cuisine elle y alla en courant, se disant qu'elle n'était finalement pas au bout de ses peines. Mabel était debout sur une chaise et les deux garçons tambourinaient la table de leur poings en continuant de crier. D'abord dépassée par ce qu'elle voyait, Novelie finit par se reprendre. Elle attrapa Mabel par la taille et la posa par terre, la tenant par la main pour l'empêcher de remonter. Puis elle alla vers Evan, lui attrapa un bras pour le faire arrêter et ordonna très sèchement : « Ça suffit maintenant ! Ce n'est pas une tenue tout ça ! » Ils s'arrêtèrent un instant et éclatèrent de rire tous en cœur. Novelie ne devait pas se laisser déborder dès le départ, mais elle n'avait encore jamais eu de cas semblable. Un enfant encore, ça va. Mais trois...

Elle lâcha Mabel un instant pour remettre en état la cuisine tout en ajoutant : « Ecoutez, vos parents ne sont pas là et ils m'ont demandé de venir pour vous surveiller. Ce qui veux dire qu'en leur absence, c'est moi qui commande ici. Je vous respect, donc je vous demanderais de faire pareil avec moi. Et Evan retire tes doigts, c'est dégoûtant s'il te plais ! Où est Ma... » « AHHHHHHHHHHHH !!! » Novelie se retourna et n'en cru pas ses yeux. La petite avait ouvert le four et touché le plat ou se trouvait les lasagnes. Bien évidemment, elle s'était brûlée. Novelie l'a souleva par la taille après avoir refermé le four et la porta jusqu'à l'évier. Elle fit couler de l'eau froide et plaça sa main dessous. « Voilà ce qui arrive quand on fait n'importe quoi ! Je ne veux plus voir personne rôder autour du four. Il n'y a que moi qui y touche, c'est comprit ? » La petite hurlait et s'étranglait dans ses pleurs incessants. Novelie sentait la pression monter en elle. Si les parents la voyait, il était certain qu'ils changeraient aussitôt de baby-sitter pensait-elle. Elle se retourna un instant et vit Evan partir en courant de la cuisine et en criant : « Tous dehooooooors !! A la balançoireeeee !! » « Non les garçons ! Restez ici !! » Seul Evan s'élança vers la porte d'entrée. Novelie fit asseoir Mabel sur le rebord de l'évier et dit à Samuel : « S'il te plais Samuel, surveille ta soeur, je vais récupérer ton frère. Et quand je reviendrais, on va avoir une petite discussion tous les 4. » Puis elle courut en direction du jardin ou Evan était déjà en train d'escalader la structure de la balançoire. Elle lui empoigna le bras, l'obligeant à redescendre. « Maintenant, ça suffit Evan ! Tu retournes à l'intérieur avec moi et on va instaurer quelques règles, je ne vais pas passer la soirée à vous courir après et à vous soigner. » L'enfant se tordait, essayant de lui échapper. Mais contre toute attente, Novelie se montrait suffisamment forte pour ne pas céder. En refermant la porte derrière elle, elle entendit des cris aiguës ainsi qu'un rire. Elle lâcha Evan et courut à nouveau vers la cuisine. En arrivant elle découvrit Mabel, la tête dans l'évier et Samuel qui lui passait le jet d'eau dans les cheveux. Elle entendit alors la porte claquer derrière elle, Evan venait de repartir. Désemparée elle ne savait plus quoi faire. Elle alla arrêter l'eau et Samuel fila à son tour rejoindre son frère. Elle monta dans la salle-de-bain pour aller chercher une serviette pour Mabel. Mais en redescendant, elle était dehors elle aussi, en train de "jouer" avec ses frères. Novelie s'assit un instant par terre, sur les marches de l'entrée. Elle plaça son visage entre ses mains, ne sachant plus quoi faire. Elle n'allait pas y arriver toute seule...
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