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 Immobiliare; Face à face entre hommes de pouvoir

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Message(#) Sujet: Immobiliare; Face à face entre hommes de pouvoir Immobiliare; Face à face entre hommes de pouvoir EmptyVen 21 Mai 2010 - 20:14


Le vendredi 21 mai 2011.
Société immobilière Immobiliare.


Lorsque j'avais commencé mes études de droit à l'université de Columbia, dans l'Etat de New York, j'avais dans l'idée de devenir un avocat spécialiste des affaires familiales, un requin du divorce, un magicien des successions. Et puis, au fil des mois et des études des différents matières du droit, j'avais estimé que l'immobilier était également un milieu qui méritait d'être étudié en profondeur. Le real estate retenait mon attention. Mais la vie avait retenu une autre destiné pour moi, et les études se sont arrêtés quelques semaines avant les examens de fin de deuxième année.
Quoi qu'il en soit, l'immobilier avait toujours été quelque chose de fascinant pour moi. Il n'était donc pas étant de me voir rapidement acquérir divers bien, essentiellement des appartements d'une ou deux chambres, principalement à Miami. Je m'étais chargé de revendre les maisons qui étaient la propriété de mon grand-père ou de mon père à leurs décès respectifs, ce qui avait permis à ma mère, ma sœur, mon frère ou moi-même de toujours plus nous enchérir. Ce qui n'était pas si mal.

Aujourd'hui, je voulais mettre en vente deux appartements situés dans le centre-ville de Miami. Non pas que Scott et moi avions besoin d'argent; nous n'avions d'ailleurs aucun problème sur le plan financier. Les temps furent difficiles lorsque j'eus quitté mon poste de vice-président d'une société organisatrice d'évènementiels mais j'avais beaucoup de ressources mises de côté, et je m'étais vite "remplumé" comme on dit lorsque j'avais commencé mes talkshows. Aujourd'hui, mon business médiatique marchait plutôt bien. Quant à Scott Matthews, mon partenaire de vie, il avait beau être au chômage depuis plusieurs mois, il ne semblait pas avoir besoin de mon argent. Un mystère que je me gardais bien de soulever pour le moment. Quoi qu'il en soit, je souhaitais vendre ces deux biens afin de mettre déjà de l'argent de côté pour le bébé. Oui, Scott et moi avions un chérubin en route. Certes, nous roulions sur l'or mais j'avais apprit à être prévoyant. Une seconde crise économique pouvait bien nous tomber dessus, ou je pouvais toujours craindre de perdre mon emploi de présentateur télévisé, me retrouvant au chômage. Que se passerait-il si je ne parvenais pas à retrouver du travail ? ou si Scott venait à mourir ? Le bébé avait besoin de pouvoir vivre convenablement. Et je voulais qu'il ait la chance de pouvoir faire des études. Et puis, de toute façon, je pouvais bien me délester d'un ou deux biens non ?

Mais cette histoire de vente d'appartements étaient mon plan de secours numéro deux. Pour le moment, je souhaitais m'entretenir avec le dirigeant de Immobiliare, une société immobilière. Lino Luciano était un exemple de réussite rapide, et avait une personnalité qui intriguait toujours. Un sujet on ne peut plus intéressant pour mon talkshow.
Je fis mes premiers pas dans le hall de l'entreprise et me présentait à la secrétaire qui me proposa d'attendre dans la salle d'attente pendant qu'elle faisait par à monsieur Luciano de ma venue et de mon souhait de m'entretenir avec lui.
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Message(#) Sujet: Re: Immobiliare; Face à face entre hommes de pouvoir Immobiliare; Face à face entre hommes de pouvoir EmptyMer 26 Mai 2010 - 17:35


Il fallait une certaine recherche pour trouver le siège sociale d'Immobiliare,la plupart des adresses que l'ont pouvait trouver sur place publique, renvoyait a de simples boites postales, ou a des succursales ne s'occupant que d'affaires purement particulières. Mais il n'était pourtant pas impossible de trouver quand on sait la ou chercher, oubliez le puissant quartier d'affaire du Downtown, oubliez les haut gratte ciel de 80 étages aussi éclatant au soleil qu'un diamant.Non c'est dans un vieux bâtiments, datant des années 30, que le siège d'Immobiliare se trouve. Parfaitement conservé,cette flèche de pierres blanchâtre d'une trentaine d'étages,se dressait aux cotés de bâtiments de briques rouges plus petits.Une simple plaque doré fiché dans la pierre a coté du tourniquet de verre d'entrée, indiquait que le siège de la société se trouvait bien ici.Le premier hall avait su garder ce cachet noble de la vieille pierre, malgré les travaux de réfection et de mises aux normes du bâtiment devenu maintenant invisible.Un large guichet se trouvant enserré entre deux escaliers de quelques marches, tandis qu'un agent de sécurité bedonnant dévorait un beignet des plus gras tout en regardant d'un œil dénué d'intellect, les écrans de surveillances.Pardon ? Immobiliare ? Vingt septièmes étages.Ah peine la réponse était éjecté de la bouche boudineuse et pleine de sucre glace, que le tintement d'un ascenseur dirigeait Mâat,vers un ascenseur qui le menait après une certaine attente jusqu'au premier étage de la société.La secrétaire levait les yeux vers la porte de l'ascenseur qui s'ouvrait automatique avant d'écarquiller légèrement les yeux.Il faut dire que des personnes médiatiques,ici, elle n'en voyait pas beaucoup passer. Des adjoints au maires, des rapporteurs de commissions sénatoriales, des investisseurs aussi bien étrangers que patriotes d'accord, mais pas un présentateur de talk show sur une chaine nationale.C'est en essayant de remettre du volume dans ses cheveux, que celle ci s'approchait du présentateur pour le guider jusqu'à une pièce confortable.Ici les magazines ne fleurissaient pas, il n'y avait uniquement que des journaux économiques, des copies de rapport publiques d'investissements gouvernementales.Bref l'austérité avait un mot, maintenant elle avait un lieu.

La large porte capitonné du bureau de Lino, s'ouvrait a nouveau sur la secrétaire qui sortant de celui ci, invitait le présentateur a y entrer. Ce bureau était étonnement simple, on aurait pu s'attendre a une fioriture de design moderne, mais il n'y avait la qu'un bar dans un renfoncement a droite du bureau,à sa gauche une large bibliothèque rassemblant la plupart des écrits législatifs.Mais ce qui éclairait toute la pièce, était l'immense baie vitré qui se trouvait derrière le bureau.Elle ne se trouvait pas au dernier étage,et pourtant rien ne la barrait,aucun bâtiments alentour montaient assez haut pour gâcher une vue quasi panoramique.Lino quand a lui semblait,empêtré dans une discussion téléphonique tant son assise était a la limite de l'allongement. Une main derrière la nuque, l'autre tenant le combiné sur l'oreille droite, le Sicilien fit signe a Mâat de venir s'assoir sur un des trois sièges en face de lui.Et cette discussion ne finissait pas,tandis que le fauteil de cuir imperator, se replaçait lentement dans une position droite, au fur et a mesure qu'une veine se gonflait sur le front de l'homme d'affaire.Qui, se levant d'un bond, coupait littéralement la parole a son interlocuteur.


" Taisez vous! Et écoutez moi ! Nous avons la pleine possession de la réfection des docks sud, et je me fiche que vous représentez un groupe d'ouvriers ou je ne sais quoi.Vous voulez investir a travers nous dans ses travaux ? Très bien ! Vous voulez en retirez un bénéfice ? Très bien ! Mais avant ça, prouvez moi que vous êtes solvable ! "


Le Sicilien raccrochait le combiné dans un claquement puissant,avant de marché directement vers le bar pour se servir un café dans un mug aussi large que sa main puisse tenir. Son énervement était palpable, quasi électrique, ses épaules semblaient faire grincer le tissu fin de la chemise d'une blancheur impeccable qui couvrait son dos.Et pourtant il y avait quelque chose d'amusant, le flot d'insultes qui sortait de sa bouche,ou plutôt maugréé au travers de ses lèvres, était un étrange mélange de mots italien et anglais, parlé avec un accent de Liverpool.Restant de dos au présentateur,Lino bu une longue gorgée de café qui semblait le calmer aussi sec.Il finissait par se retourner vers Mâat calmement, le bassin appuyé au bar.

" Pardonnez moi, mais a chaque fois c'est la même chose, des groupements de petits portefeuilles pensent pouvoir nous faire investir a perte.Monsieur Blythe Sheldon c'est ça ? Désolé si je ne vous reconnais pas, je n'ai pas vraiment le temps de m'intéresser au programme télévisuel. Un café ? "


Le Sicilien désignait la cafetière a pression qui dégageait encore une vapeur odorante au fumet de caféine.
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Message(#) Sujet: Re: Immobiliare; Face à face entre hommes de pouvoir Immobiliare; Face à face entre hommes de pouvoir EmptyJeu 27 Mai 2010 - 21:07



Je n'avais même pas remarqué le regard étonné et décontenancé que la secrétaire de Lino Luciano avait eu en m'apercevant, sortant de cet ascenseur. Aussi prétentieux que cela puisse paraitre, on s'habitue à la notoriété et on finit par ne plus vraiment pas attention à l'attitude irrationnelle qu'on les gens en présence d'une quelconque "célébrité". Je n'étais donc maintenant plus vraiment étonné de voir mon interlocuteur se mettre à bégayer ou même à fixer ses pieds lorsque je m'adressais à lui. De plus, je n'avais pas envie d'y prêter attention, cela me rendait mal à l'aise.

Attendant dans la salle d'attente austère, mes yeux se posèrent sur un magasine économique offrant je-ne-savais-quelle thèse relative au prix actuel sur le marché de l'immobilier. Je ne doutais pas de l'intérêt que j'aurais du porter à une telle brochure, mais je n'étais franchement pas enclin à me plonger dans une telle étude. Qui plus est, j'espérais que je n'aurais justement pas le temps de m'y pencher et qu'on me proposerait assez vite de pénétrer dans bureau de monsieur Luciano. Je n'aimais pas attendre dans les salle d'attente.

La porte du bureau du grand patron s'ouvrit une nouvelle fois et on me fit signe de me lever pour y rentrer. Je me saisis donc de mon attaché-case et passais doucement ma main à plat sur ma cravate fine pour faire bonne impression. Costume bleu nuit, chemise blanche et cravate noir, je rentrais donc dans le bureau de Lino Luciano pour constater qu'il était en pleine conversation téléphonique. Je me m'y à sourire devant cette situation : je savais trop bien - mon grand-père me l'avait enseigné à mainte reprises - qu'il était toujours conseillé d'accueillir une personne alors que l'on était au téléphone. Surtout lorsque l'on était dans une situation de supériorité avec son interlocuteur téléphonique. Ainsi, on dégageait un sentiment d'importance, et inspirait au respect. C'était exactement ce que Lino était en train de faire. Le business était un jeu, une interprétation. Nous venions de commencer l'acte premier.

Il raccrocha et se dirigea vers un coin de son bureau pour boire un peu de café. Je restais debout devant le bureau, attendant qu'on ne m'adresse la parole. Je n'aimais pas spécialement me sentir dans une position d'infériorité, mais j'étais ici pour obtenir de Lino sa présence dans mon émission. Je devais donc savoir mettre de côté mon orgueil.

« Pardonnez moi, mais a chaque fois c'est la même chose, des groupements de petits portefeuilles pensent pouvoir nous faire investir a perte. Monsieur Blythe-Sheldon c'est ça ? Désolé si je ne vous reconnais pas, je n'ai pas vraiment le temps de m'intéresser au programme télévisuel. Un café ?
- En fait, Blythe suffira. Et je vous remercie mais non, pas de café. J'ai décidé de cesser la caféine. » Je lui fis un sourire avant de poursuivre. « Ne vous inquiétez pas, je me doute que toute l'Amérique ne regarde pas le B&C Show tous les samedis soirs sur CBS. Mais je vous invite à zapper un de ces jours, je suis sûr que vous y trouverez des sujets qui parviendront à vous intéresser. » Mon regard fit tranquillement le tour de son bureau, la décoration était d'une simplicité déconcertante et j'en déduisais déjà que Lino Luciano était un individu simple. Mais qui avait du goût. Je pouvais remarquer que les matériaux du bureau était de la qualité, jusqu'à ses stylos qui n'étaient autre que des articles de papeterie de luxe. De encore une fois de qualité. « Quoi qu'il en soit je vous remercie d'avoir accepté de me rencontrer monsieur Luciano. »

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