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 n°3223 ; Come away with me || Beverly

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n°3223 ; Come away with me || Beverly Vide
Message(#) Sujet: n°3223 ; Come away with me || Beverly n°3223 ; Come away with me || Beverly EmptyMar 9 Mar 2010 - 20:50

    Seize heures sonnerait dans à peine quelques minutes quand Jared sortit de la caserne. Bien décidé à aller courir un peu, mais dans sa poche son Blackberry vibrait. Un message. Avant de le lire Jared grimpa dans sa voiture, habillé en civil il passait inaperçu, mais il n’avait pas pour autant envie de rester devant la caserne pendant des heures. Il n’était pas de ces gros bras qui friment devant leur lieu de travail, dans l’espoir de voir baver une fille ou deux devant leur silhouette. Anton ne niait pas pour autant qu’il y eût de quoi admirer, pour avoir passé de longs moments avec eux, pour les avoir vus nus, tous autant qu’ils étaient. Il pouvait affirmer que les pompiers d’Ocean Grove étaient parmi les hommes les mieux faits de la ville. Leur métier comme leurs activités parallèles avaient aidé au développement d’une musculature prononcée sans être exubérante et objet d’outrage. Jared grimpa dans sa voiture, il l’avait achetée quelques semaines plus tôt, une décapotable, parce qu’il avait toujours rêvé d’en avoir une et que c’était l’occasion à Miami d’en profiter. Le message ouvert Jared vit qu’il était de Beverly.

    L’envie de voir le jeune homme le saisit en plein vol, sans qu’il n’ait vraiment compris pourquoi ou comment, il venait de lui répondre qu’il serait à la sortie des cours devant la fac. Beverly savait comment se faire désirer. Et même quand il ne cherchait pas à se rendre désirable, le simple fait d’évoquer mentalement le corps du jeune homme rendait Jared impatient de le revoir. Jared mit le contact et poussa l’accélérateur, roulant au vent, appréciant l’air tiède sur son visage fraîchement lavé. Un rire intérieur lui échappa lorsqu’il pensa au bien fondé d’une douche après le travail. Parfois il partait courir directement après et rentrait chez lui se laver. Aujourd’hui, il avait été inspiré, l’idée d’un destin ou d’une force en dessus de sa tête qui guidait ses pas ne lui effleurerait pas l’esprit pour autant. Jared accélérait toujours. La fin des cours était à 16h s’il se souvenait bien et il avait une excellente mémoire. Alors qu’il était arrêté à un feu, à cinquante mètres de l’université il entendit la sonnerie, celle qu’il avait tant aimé lorsqu’elle signifiait la fin de la journée et détesté avec autant de vigueur lorsqu’elle annonçait le début d’une nouvelle séance de torture.

    Redémarrant au feu vert, il se gara sur le parking, jusqu’à ce que Beverly entre de lui-même dans la voiture, beau comme un sous-neuf. Jared n’aurait pas su dire si la beauté de Beverly venait de l’affection qu’il éprouvait pour lui ou s’il était réellement aussi beau. Mais la vérité, c’était qu’il s’en fichait. Une fois Beverly assis, il lui fit un de ces checks, comme disaient les étudiants. Anton avait depuis longtemps compris comment fonctionnait son jeune amant. Une réputation à tenir, une vie privée à préserver. Sur ce second point Jared le rejoignait totalement. Il gardait sa vie pour lui, les indésirables étaient priés de rester en dehors de son domaine privé au risque de déclencher en lui des accès de colère.

      Jared » Comment tu vas mon bel étudiant ? Préviens tes parents que tu ne rentres pas ce soir. Je te kidnappe.


    Faisant rugir le moteur il repartit aussi vite qu’il était arrivé. Un jour Beverly lui avait dit qu’il adorait cette voiture, c’était un peu plus d’une semaine avant ce jour, aussi, pour lui faire plaisir, Jared avait décidé de venir le chercher au volant de la décapotable noire. Roulant au vent ils arrivèrent rapidement chez Jared. Celui-ci ne poussa pas le vice jusqu’à aller ouvrir la porte à son partenaire de jeu. Après tout ce n’était pas la première fois qu’ils se voyaient, les effets de style ce n’était plus vraiment pour eux. Il le précéda au pas de la porte, entra dans sa demeure, qu’il aimait, pour son âme chaleureuse, il avait utilisé l’argent que sa grand-mère lui avait laissé en héritage pour s’acheter cette maison. Evidemment il avait eu un peu mal au cœur à dépenser cet argent, il lui en restait encore d’ailleurs, mais dans son for intérieur Jared savait que c’était ce qu’elle aurait voulu. Qu’il s’éloigne de ses parents. Une fois que Beverly fut entré, Anton ferma la porte. Attirant son amant à lui.

      Jared » Tu ne crois quand même pas pouvoir entrer sans payer si ?


    Un sourire, qui était empreint d’une certaine bipolarité, entre la joie intense de retrouver un amant et le plaisir presque sadique, de le retenir contre lui.
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n°3223 ; Come away with me || Beverly Vide
Message(#) Sujet: Re: n°3223 ; Come away with me || Beverly n°3223 ; Come away with me || Beverly EmptyMar 9 Mar 2010 - 21:29

    La vie réserve toujours des surprises, sans que l'on puisse s'y attendre. Elles arrivent, nous tombent, à des moments où l'on pensaient être tranquilles. Elles perturbent nos projets, nos équilibres et finissent inévitablement par nous mettre face à des situations délicates dont il faut s'extirper, bien souvent par ses propres moyens. C'est ce qui venait d'arriver à Beverly Walkers aujourd'hui.

    Ce dernier est un étudiant de l'université de Miami, qu'on appelle tout simplement University of Miami ou The U. Pour se rendre en cours, Beverly a sa propre voiture. Seulement, pendant quelques jours, il l'a prête à sa mère dont la sienne est en révisions annuelles. Une amie avait alors gentiment proposé à Beverly de l'accompagner et de le déposer. Étant donné qu'ils étaient dans la même classe, c'était parfaitement rodé.

    Ils avaient commencer hier et ça s'est bien passé. Mais les ennuis arrivèrent aujourd'hui, pour le deuxième jour. L'amie de Beverly n'était pas là, il se retrouva donc sans '' chauffeur ''. Plus la journée passait et plus Beverly ne savait pas comment rentrer. Il hésita à demander à certains et certaines de ses camarades, de peur de paraître trop parasites. Il y avait bien le bus pour rentrer mais cette idée donna au jeune hommes des vertiges. Quand à utiliser ses jambes, ce n'est pas qu'il soit fainéant mais sa maison n'est pas à côté quand même.

    Ce fut à 15h30 que l'idée de son salue apparut alors. Comment ? En regardant dans ses contacts téléphoniques. Beverly tomba, par hasard mais vraiment par hasard, sur son dernier appel émis. C'était Jared Peterson. Le jeune Walkers tenta alors le tout pour le tout, n'ayant pas grand chose à peur de toutes façons. Il lui envoya un SMS en lui demandant si ça le tentait de venir le chercher à la fin des cours, pour 16h. Beverly préfère mettre sous silence son problème de voiture et d'utiliser plus une occasion de voir Jared.

    Jared. La simple de ce nom donna un sourire à Beverly. C'était d'ailleurs une chose rare dans ce cours de l'histoire italienne, dont le professeur avait des airs de ressemblances avec les femmes de la famille Medicis. L'esprit de l'étudiant quitta alors Rome et ses pouvoirs pour aller se concentrer sur Jared, le séduisant pompier. Il fallait se calmer, il devait se calmer, sinon il risque de s'exciter tout seul dans la salle de cours. Beverly préféra garder cette information pour lui, il n'allait tout de même avouer et s'avouer que le simple nom de son ami lui donnait des pensées chaudes.

    Pas de réponses au SMS. La sonnerie retentit alors. Beverly rassembla ses affaires et les rangea dans son sac. Il le posa sur son épaule et quitta la salle. Son portable était dans la poche de son jeans, il sentirait les vibrations. Mais c'était tellement '' Jared '' d'agir de la sorte, ne pas lui répondre pour le faire poiroter. A moins qu'il soit sur une intervention et qu'il ne puisse pas venir l'aider. Beverly tenta quand même, pour la seconde fois, et prit la direction du parking.

    Il traversa un couloir puis descendit des escaliers. Il arriva dans un hall, il le quitta et fut enfin dehors. Après avoir tourné un peu, il arriva à destination : le parking. C'était un défilé de voitures qui étaient les parfaits témoins des différences socio-culturelles présentes dans l'établissement. On trouva la voiture classique, simple, à une voiture très '' année 80 '' pour finir sur une aux vitres teintées. Mais, la voiture qui intéressait surtout Beverly fut une décapotable noire.

    Un sourire aux lèvres, Beverly s'y dirigea. Il prit soin de mettre sa paire de lunettes de soleil sur son nez. Arrivé à destination, il fit comme si de rien n'était, ouvrit la portière et prit place sur le siège passager. Installant son sac entre ses cuisses, il mit la ceinture puis regarda enfin Jared. Il était là, toujours aussi séduisant, en pleine possession d'une aura sexuelle folle, accentuer par cette voiture si masculine. D'autant plus qu'elle était neuve.

    • BEVERLY – Je vais bien, je te remercie et je préviens mes parents dans ce cas là.


    Le bel étudiant, comme l'avait surnommé Jared, s'exécuta. Il ne voulait pas lui attirer des ennuis. Il téléphona chez lui où il tomba sur le répondeur. Il laissa alors un message en disant qu'il passait la soirée chez un copain et qu'il passera prendre ses affaires de cours demain matin.

    • BEVERLY – Tu vas bien toi sinon ?


    Jared opina d'un simple signe de la tête. Beverly ne le dérangea pas plus et le laissa tranquille pour conduire. Il regarda alors la route défiler sur ses yeux sans vraiment s'y intéresser. Puis, sans le réaliser, ils étaient arrivés. La voiture ralentit et les voici arrivés à Ocean Grove. Plus précisément sur Lemon Street. Jared prit une allée et se gara dans son garage. Beverly sortit et suivit le propriétaire de l'endroit où il se trouvait à présent. Étant derrière lui, le jeune homme ne manqua pas de regarder les fesses du pompier.

    Jared ouvrit la porte, entra et fit entrer Beverly. Ce dernier posa son sac sur le sol, retira ses lunettes de soleil pour les ranger et observa la maison chaude et douce dans laquelle il venait de rentrer. La porte se referma sur lui. Beverly eut à peine le temps de réagir que, déjà, il se trouva attirer par Jared prêt de lui. Légèrement surpris, la sensation disparut. Jared plaisanta en disant qu'il fallait en gros payer.

    • BEVERLY – Comment dire ? Demanda le jeune homme en faisant mine de réfléchir. Oui, il regarda ensuite son interlocuteur.


    Walkers passa alors le bout de sa langue sur les lèvres de Peterson. Puis, il se défit de son étreinte et recula un peu. En même temps, un regard de plus en plus sulfureux apparut sur son visage qui était ,jusqu'à présent, sage.
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Message(#) Sujet: Re: n°3223 ; Come away with me || Beverly n°3223 ; Come away with me || Beverly EmptyMer 10 Mar 2010 - 19:27

    Son corps serrait encore celui de Beverly, celui-ci avait le don non pas de l’agacer mais de lui donner l’envie de rester là, dans ses bras, comme si c’était une place qui lui était réservée. Il aurait volontiers chassé ses idées, un peu trop proche de celle qu’aurait eu une personne en couple, de sa tête, mais le jeune homme s’amusait toujours à lui rappeler à quel point il pouvait être aussi aguicheur que Jared savait l’être. S’il voulait jouer il serait servi. Le bel homme du feu n’était pas du genre à se laisser manipuler. Et d’autant plus qu’il savait pouvoir avoir l’ascendant sur son ami.

    Dans sa tête criait une petite voix. Cette despotique camarade, qui voulait de lui qu’il réponde, œil pour œil et dent pour dent, aux assauts chaleureux de son amant. Il soufflait en lui un désir de jeu, jamais ils ne s’amusaient autant que lorsque l’enjeu était la défaillance de l’autre. Et Jared avait pour lui l’avantage que lui procurait son statut de pompier. Son corps. Il n’usait pas de cet atout, que Beverly aurait fini par trouver tellement familier que son attrait pour lui aurait diminué en conséquence. La langue du jeune étudiant brûla sa lèvre, laissant l’impression d’un feu vigoureux qui refusait de s’éteindre, l’incitant à répondre. Ses yeux céruléens se heurtèrent au regard sulfureux du bellâtre. Un sourire franc, massif, s’inscrit alors sur les lèvres de Jared. Il reconnaissait là les prémices d’un jeu qu’il ne pratiquait qu’avec Beverly.

      Jared » Ne joue pas à ça avec moi Bev’. Tu n’as pas envie de perdre. N’est-ce pas ?


    Une telle assurance n’était pas forcément nécessaire, il savait très bien qu’au final, le gagnant ne serait ni Beverly, ni lui. A se retrouver dans les bras l’un de l’autre ils seraient tous les deux vainqueurs en un sens. Le fait d’accéder à un instant de plaisir intense ensemble était leur victoire personnelle. Jared savait bien que les règles du jeu étaient des girouettes, en fait il n’y avait pas de règle. Jeu anarchiste s’il en était, ils avaient décidé d’un accord tacite, le premier à s’abandonner dans les bras de l’autre aurait perdu, ou gagné c’était au choix et au préférence de tout un chacun. Attrapant le bras d’un Beverly en train de s’éloigner il l’attira à lui, colla son visage au sien, saisissant entre ses dents blanches la lèvre inférieure du charmant provocateur qui lui appartenait pour cette nuit. Mordillant le morceau de chair il finit par lâcher et s’en aller. Il monta les escaliers trois à trois, un plan en tête. Ces escaliers, longs d’une vingtaine de marches, menaient à sa chambre. Pourquoi Beverly ne le suivrait pas ? Parce qu’il savait pertinemment que le rejoindre dans le lieu de leurs coucheries serait déposer les armes, où tout du moins les abaisser. Or ni l’un ni l’autre n’était prêt à laisser d’ouverture à ce moment là.

    Redescendant les marches il jeta à Beverly un maillot de bain. Jared se souvenait encore d’avoir eu Beverly au téléphone, juste après une des premières nuits qu’il avait passé ici. La soirée avait pris une tournure intéressante dans la piscine du propriétaire des lieux, qui avait trouvé amusant de se dévêtir totalement dans la piscine. Le lendemain, un coup de fil de son jeune amant, alors âgé de 18 ans, lui avait fait remarquer qu’il avait oublié son maillot de bain et que ses parents avaient trouvé ça étrange. Aussi, d’un commun accord ils avaient décidé que ce maillot de bain, resterait ici, chez Jared et qu’il serait réservé aux soirées qu’ils passeraient ensemble, de ce fait, le maillot ne réapparaîtrait pas chez Beverly sans raison. Son visage ne s’était pas défait de son sourire, c’était un des traits de caractère les plus apprécié de Jared, il était toujours de bonne humeur, sauf quand on touchait à ceux à qui il tenait.

      Jared » Allez, joli maigrichon, enfile ça, on va se baigner.


    Il sortit de la pièce, laissant Beverly se changer tranquille. Enfin… c’était la raison officielle, la véritable raison était toute autre, il savait que se changer à côté de Beverly était un appel à la débauche, pour l’un comme pour l’autre. Et finir si rapidement le jeu qui venait à peine de débuter lui aurait fendu le cœur. Eliminant en quelques secondes ses chaussures et chaussettes, il prit son temps pour le reste, ôtant pantalons et sous-vêtements avant d’enfiler son short de bain. Puis de sortir directement sur la terrasse. Elle n’avait rien de prétentieux, couverte pour être protégée de la pluie, même si elle se faisait rare, la toiture en plexiglas servait aussi à l’occasion d’un parasol de fortune, qui adoucissait un peu la force des rayons. Son jardin n’était pas grand, trente mètre carré tout au plus, occupés en grande partie par une piscine et deux chaises longues. Trois haies d’arbustes empêchaient le voisinage de voir ce qu’il se passait, c’était une façon comme une autre de garder son intimité. Lorsque Beverly arriva changé, Jared approcha. L’enlaçant brièvement, avant de le prendre dans ses bras et de le soulever. A coup sûr le jeune Walkers avait deviné ce qui l’attendait et c’était peut-être là la raison de l’acharnement qu’il mettait à laisser ses bras accrochés au cou du jeune pompier. Leur deux corps tombèrent dans la piscine. Eclaboussant les alentours d’une eau parfaitement douce. Le tee-shirt blanc de Jared y était passé. Tous deux relevés ils se regardèrent dans les yeux, avant que Jared ne parte dans un fou rire compulsif. Eclaboussant son jeune amant il continuait de rire.

      Jared » J’espère que l’eau est à ton goût ! Permet, je sors enlever ce tee-shirt, qui risque de me faire couler vu le poids qu’il fait une fois imbibé d’eau.
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n°3223 ; Come away with me || Beverly Vide
Message(#) Sujet: Re: n°3223 ; Come away with me || Beverly n°3223 ; Come away with me || Beverly EmptyMer 10 Mar 2010 - 20:55

    Le jeu. Un éternel jeu. Un éternel jeu qui les anime. C'est un éternel jeu qui anime Jared et Beverly. Même si ils ont tous les deux passés l'âge, depuis bien longtemps déjà, de perdre leur temps à jouer. Mais, ça n'avait rien à voir avec la collection de figurines d'une armée commando ou de cartes Pokemon. C'est beaucoup plus poussé et, surtout, ça ne concernait pas des enfants de primaires. Les deux joueurs que sont nos deux garçons ne sont jamais réellement arrivés à définir clairement ce jeu, à établir des règles précises et à en connaître les limites à ne pas franchir.

    Mais, cette liberté rendait les choses encore plus agréables aussi bien pour le blond que le châtain. L'un comme l'autre ne savaient jamais dans quoi il s'aventure, marchant sur des charbons ardents. Est-ce qu'ils vont trop loin ? Est-ce qu'au contraire, ils ne vont pas assez loin ? Dans les deux cas, ils ne manquent jamais de le souligner. Si jamais l'un va trop loin, l'autre le prévient. Et si jamais l'autre ne va pas assez loin, il est également prévenu. C'est une sorte d'équilibre mais qui laisse les limites se poussaient plus loin à chaque fois.

    Beverly s'amusa donc à échapper à Jared. Autant lui laisser croire que l'oiseau ne se laissera jamais complètement enfermé dans une cage, aussi blanche et belle soit elle. C'est dans la nature de Beverly de ne jamais être totalement apprivoisé, d'avoir une partie de lui qui ne se soumettra jamais. Mais, c'est aussi la même chose chez Jared. Lui non plus ne va pas se laisser mettre dans une boîte comme une jolie poupée. Ce point commun, au lieu d'agir comme bon le pense, à savoir les éloigner, leur permet au contraire de les rapprocher car, étant tous les deux comme ça, ils savent quoi faire et ne pas faire.

    • BEVERLY – Mais je ne joue pas, je ne vois pas du tout de quoi tu parles.


    C'était faux. Beverly savait très bien de quoi parler son pompier préféré, qui est le seul qu'il connaît d'ailleurs. Il savait que si jamais il s'amuse à trop le provoquer, Jared ne pourra pas se contrôler. C'est comme si on donnait un morceau de viande sous le museau d'un lion qui n'a pas mangé pendant plusieurs jours et qu'on lui enlève ensuite. Jared peut avoir une réaction similaire et avoir envie de sauter, comme le lion sur la viande. Mais, ici, ça sera plutôt sur Beverly qu'il risque de sauter. Avec ou sans mauvais jeux de mots, c'est à voir.

    Jared se retira ensuite de la pièce pour monter les escaliers et allait à l'étage. Beverly le regarda. Il n'avait pas la moindre idée des agissements de son ami en haut. Mais, il en eut une réponse au bout de quelques minutes. Jared revient avec ... un short de bain. Le short de bain. Celui du jeune Walkers. Une histoire plutôt drôle entoure ce vêtement et la façon dont il est arrivé ici. Disons qu pour éviter les soupçons, il vaut mieux pour lui qu'il reste ici parmi quelques vêtements de Beverly, que le séduisant Peterson prend soin de garder et mettre de côté. C'est le cas de ce short de bain, que le soldat du feu invita l'étudiant à remettre pour aller se baigner.

    Beverly fut un peu surpris et il fallait avouer qu'il était aussi réticent. Se changer devant Jared n'en était pas la raison. Pas du tout même, ça n'avait rien à voir. Jared a vu son amant nu plus souvent qu'habiller. Sans oublier les bruits et autres positions dans lesquels ils ont eut l'occasion de se retrouver. Ce n'était donc pas une question de gêne mais plus une question de température. Dehors, il fait froid. La température n'atteint même pas les 20°C. Mais, le jeune Walkers se souvient d'un détail important : la piscine de Jared est à l'extérieur mais elle est couverte, ce qui lui donne une température agréable même en plein hiver. Beverly prit alors le vêtement et alla se mettre dans le salon. Se mettant nu, il l'enfila ensuite sur ses hanches. Il lui allait toujours. Il rejoint ensuite le maître des lieux.

    Ensuite, il l'enlaça, le portant de ses deux bras, pour le mettre dehors. A l'extérieur, Beverly fut un peu obligé de se recroqueviller contre le corps chaud de Jared. Cette action, qui ne dura que quelques minutes, troubla au possible notre jeune homme. Mais, il se concentra sur autre chose puisqu'il prit son souffle. Une fois dans l'installation couverte, Jared ne s'arrêta pas sur sa route puisqu'il plongea en entraînant Beverly avec lui. Ce dernier arriva à reprendre sa '' liberté '' puis revient à la surface. En passant ses mains dans les cheveux, il se décoiffa encore plus.

    Jared était doué, très doué même, car il avait plongé avec son tee-shirt blanc dans la piscine. Il prévient qu'il va le retirer mais Beverly l'arrêta.

    • BEVERLY – Attends ! J'ai une meilleure idée.


    Il s'approcha de son amant favori. Il le regarda dans les yeux. Le regard du jeune homme fut doux, limite calme. Chose rare chez lui mais qui se produit uniquement en présence de Jared. Les gestes qu'il fit ensuite étaient également doux. Il retira le tee-shirt de Jared, qui se retrouva torse nu, et laissa ses deux mains sur ses pectoraux. Beverly lança ensuite le vêtement plus loin, sur le rebord.

    • BEVELY – Voilà, pas la peine de me laisser seul comme ça.
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Message(#) Sujet: Re: n°3223 ; Come away with me || Beverly n°3223 ; Come away with me || Beverly EmptyJeu 11 Mar 2010 - 23:11

    Jouer n’était pas seulement l’objet d’une distraction, mais aussi celui d’une véritable compétition. Très amicale bien sûr, mais c’était toujours dans le même but, celui de se défaire de l’emprise de l’adversaire. Comme pour lui prouver que l’attachement n’était qu’apparent, fictif. Et pour Jared ces jeux étaient la démonstration pure et simple de l’absence totale de lassitude dans leur duo. Anton aurait presque osé penser couple, car ils en étaient un, en quelque sorte. A quelques exceptions près, ne se devant aucune fidélité, aucun compte, ils entretenaient lorsqu’ils étaient ensemble une relation parfaitement harmonieuse, mais trouvaient cependant leur bonheur à côté aussi. A une époque, le paradoxe de cette situation aurait gêné Jared. Il avait toujours, malgré une sexualité déviant de la « normalité », été de ces adeptes du « couple fidèle qui est heureux ». Et même après s’être fait briser le cœur, il avait continué à promouvoir ce mode de penser. Jusqu’à ce qu’il rencontre Beverly.

    Le jeune homme, d’alors dix-huit ans, avait tout changé dans sa façon d’envisager les relations humaines. Depuis lors, il ne se sentait plus contraint de répondre au quota que la société imposait à ses membres. Trouvant tout à fait normal de ne vouloir ni s’engager, ni laisser l’autre fuir. Beverly était sien, il le voulait à lui. Cependant, être logique et rationnel qu’il était, il ne déniait pas pour autant que son envie d’aller voir ailleurs autorisait le jeune Walkers à faire de même. Ce n’était pas que ça lui plaisait que l’étudiant couche avec d’autres hommes, mais lui n’étant pas capable de lui certifier quoique ce soit par rapport à une fidélité quelconque et éprouvant le désir d’échanger des moments intimes avec d’autres hommes, se refusait à exiger de Beverly qu’il se limite à lui. Mais Jared se rendait facilement compte, car il avait les yeux en face des trous, qu’il n’y avait qu’avec Beverly qu’il se sentait en corrélation, comme si quoiqu’ils fassent, tout prenait un sens avec lui. Avec un autre homme, se jeter dans la piscine par dix-huit degrés dehors aurait été une folie, un sujet de dispute, alors que Beverly prouvait encore son unicité, en acceptant le déplacement géographique de l’aire de jeu.

    Les étudiants… Il en avait fréquenté un certains nombres, tous les mêmes, jeunes, beaux, terriblement avides de plaisir… Beverly n’échappait pas à cette règle, cependant il avait pour lui une capacité intellectuelle qui permettait à Jared de ne pas avoir l’impression de parler avec un gamin. Après tout, malgré leurs cinq années d’écart, Beverly tenait plutôt bien la conversation. Parce qu’il avait du répondant, et que les rares pannes sèches que la conversation pouvait connaître étaient comblées par ses talents linguistiques. Il fallait au moins reconnaître ce don à Beverly, il maniait sa langue avec une habileté extrême qui faisait de leurs baisers des moments de pure décadence.

    Une fois dans la piscine, Son corps mouillé collé à celui de Beverly, il fallait bien avouer que ses pensées étaient tournées vers un seul objet. Le sexe. C’était primaire comme réaction, mais la vision de Beverly en short de bain, le torse hors de l’eau ne lui donnait que des envies érotiques. C’était comme ça entre eux, ils avaient toujours envie l’un de l’autre, malgré les deux ans de vie sexuelle qui animaient leur relation décousue s’il en était. Au contraire si la vue de son amant se passant la main dans les cheveux ne l’excita pas, elle fit naître en lui une bonne humeur magique. Il voulait tout de Beverly là, maintenant. Comme toujours. Ces deux là étaient insatiables et encore plus quand il s’agissait de l’être l’un de l’autre. Le sourire nacré de Jared brillait dans la lumière, un peu tamisée par les vitres particulières de la bulle qui entourait la piscine. Lorsque Beverly commença à le déshabiller Jared se laissa faire, l’aidant même. Il aurait peut-être dû l’en empêcher un instant, le coller contre lui plus longtemps. Car si Beverly tenait tant à ce qu’il enlève ce tee-shirt blanc c’était qu’il représentait en lui une faiblesse, une tentation.

      Jared » Attention, Beverly, tu sais que je pourrais prendre ce contact avec mon corps, comme une déclaration de victoire ?


    Alors que Beverly avait encore ses mains contre son torse ferme, Jared passa une main sur la joue de son jeune amant, avant d’attirer son visage à lui et de l’embrasser. Ce n’était pas rendre les armes, ou se montrer offensif. Il y avait plus d’une semaine qu’ils ne s’étaient pas vus pour s’envoyer en l’air. Ses lèvres entrèrent en contact avec celles mouillées de Beverly, il déposa un baiser long, tendre, sur ces lèvres si désirées. Quiconque voyait Jared le jugeait comme étant la brute par excellence, le grand sportif sans cervelle. Il en avait le physique. Or c’était peut-être l’amant le plus doux que l’on trouvât à ce moment précis. Sa bouche, sa langue, quémandèrent l’entrée dans l’intimité buccale de Beverly, qui cédait sous l’insistance. Un jeu de balai s’engagea, les deux muscles se caressant à nouveau pour la première fois en une semaine. Jared se décolla de son amant.

      Jared » Merci mon beau. Et maintenant, let’s play !


    D’un geste violent il envoya une vague aérienne d’eau sur le torse finement musclé de Beverly. Profitant de son aveuglement il immergea son corps entier, avant de nager dans la direction de l’étudiant. Une fois arrivé sous lui, la distance n’était pas supérieure à un mètre, il se releva. Sa tête remontant entre les jambes de Beverly pour se poser au niveau de l’entrejambes. L’eau lui arrivait à hauteur d’épaule, la hauteur du plafond de la bulle étant constante, Beverly frôlait le toit de près.

      Jared » Alors, gamin, tu vois bien sur les épaules de Papa ?
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n°3223 ; Come away with me || Beverly Vide
Message(#) Sujet: Re: n°3223 ; Come away with me || Beverly n°3223 ; Come away with me || Beverly EmptyVen 12 Mar 2010 - 17:29

    Le sourire de Jared était un sourire de diablotin, un sourire malicieux, un sourire sauvage. Ce n'était pas un sourire calme et doux, c'est l'exact opposé, l'inverse total. Quand il se mettait à sourire, une aura dès plus perverse s'affichait sur son visage. Mais, cette attitude en devenait une diaboliquement adorable. En agissant de la sorte, Jared n'en était que plus séduisant. Puis, il a plus de chances d'avoir du succès auprès de la gante masculine en étant ainsi. Après tout, l'être humain sera toujours plus attiré par le danger que par la sécurité. Une poussée d'adrénaline est toujours plus agréable, quand on y réfléchit bien, qu'une tranquillité sereine. Ou presque.

    Beverly ne pouvait s'empêcher de trouver Jared encore plus séduisant lorsqu'il se mettait à lui sourire. Son regard azur si envoûtant en devenait encore plus troublant par ce sourire. Est-ce qu'on peut avoir confiance en ce beau mâle ? Est-ce qu'au contraire, il sera notre bourreau qui nous entraînera dans le vice total ? Peu importe à quoi il peut bien correspondre, ça plaira de toutes façons à Beverly. Ce dernier est plus '' poussée d'adrénaline '' que '' tranquillité sereine ''. En même temps, c'est son caractère qui est ainsi, c'est dans sa nature. Mais c'est peut-être aussi dans la nature humaine plus généralement. Des jeunes de son âge, comme on dit.

    • BEVERLY – Et si tu le prenais juste comme une aide que je t'apporte, pour éviter de perdre du temps ?


    La victoire de Jared. C'était tentant de croire que le jeune homme avait '' gagné '' le jeu. D'autant plus que tous les éléments étaient présents pour y croire. Le premier d'entre eux qui succombait à l'autre était le perdant du jeu, ou alors dans un autre côté, il était le gagnant puisqu'il lançait la suite des événements. Ni Jared, ni Beverly n'arriveront jamais, de toutes façons, à savoir définir exactement tout ça. Puis, il faut avouer qu'ils n'en ont pas très envie également, risquant de perdre goût à ce jeu qu'il affectionne tant tous les deux.

    Pour en revenir à ce qu'avait fait Beverly, à savoir enlever le tee-shirt mouillé de Jared, ce n'était pas un signe de victoire. Le sens premier était, comme venait de le dire le jeune Walkers, une façon pour éviter de perdre du temps. Jared n'avait, ainsi, pas besoin de sortir de la piscine, se changer et revenir. Puis, le sens second était que Beverly avait envie de profiter du corps de son amant. Ils ne s'étaient pas vus pendant une semaine. On peut penser que c'était court mais, pour eux, ça correspond plus à un mois entier. Les conversations téléphonique n'y pourront rien et Beverly a, en quelque sorte, besoin de sentir le corps de Jared prêt.

    Mais, qui dit que le pompier n'a pas envie d'en profiter justement ? Après tout, il posa bien sa main sur la joue de Beverly et vient l'embrasser sur la bouche. Pendant quelques secondes, le jeune étudiant eut une hésitation. Il ne savait pas si il devait répondre à ce baiser, se laisser un peu aller pendant quelques secondes, ou bien si ce n'était pas une ruse de la part de Jared afin de mieux se jouer de son amant. En y réfléchissant bien, Jared ne peut agir de la sorte. Il connaît que trop bien Beverly pour savoir qu'il n'aime pas être utiliser comme un jouet et qu'il peut s'en vexer. Agissant donc de façon consciencieuse, Peterson ne prit pas le risque. Au contraire même, il remercia son invité.

    • BEVERLY – De rien.


    C'était plus par politesse qu'autre chose. Après tout, Jared venait de le remercier. C'était la formule qui convenait le mieux. Mais le jeu continua. Il continua d'une façon plus littérale cette fois-ci. Ils se jetèrent à l'eau et commencèrent ensuite une sorte de bataille d'eau. Jared ouvrit le bal. Voulait-il se protéger avant d'aller trop loin, suite à son baiser ? Sans doute. Beverly recula un peu mais laissa quand même faire Jared. Il fallait avouer une chose : pouvoir se relaxer et baigner dans l'eau était relaxant pour le plus jeune, étant donné sa journée de cours, voir même toutes ses journées de cours. Mais, ça n'empêcha pas pour autant Jared de venir continuer à jouer.

    Cette fois, il vient se mettre entre les jambes de Beverly. Mais, pas dans le sens que l'on peut imaginer. Cette fois, il vient le soulever et le mettre sur ses épaules. Étant ses avantages au niveau de sa carrure et de sa taille, Jared n'eut pas de mal à porter ainsi Beverly et le soulever un peu. Arrachant à ce dernier un petit cri de surprise, il posa ses mains sur la voûte qui le séparait du reste du monde. Jared et Beverly étaient enfermés dans une bulle, au sens propre et au sens figuré du terme. C'était une bulle étrange où à l'extérieur il faisait frais et le ciel commençait à s'assombrir et se couvrir, tandis qu'ils étaient tous les deux dans une piscine à bonne température.

    • BEVERLY – C'est confortable.


    Beverly baissa la tête. Il sautilla un peu sur les épaules pour tester le confort et la solidité de l'endroit. Il n'y avait rien à redire à ce sujet. Puis, il regarda Jared. Ce dernier s'était surnommé '' Papa ''. Un surnom un peu étrange quand on sait que ce papa particulier a déjà donné plusieurs orgasmes et autres sensations agréable au jeune homme. Une étrange forme d'inceste. Mais, il n'allait pas s'arrêter là. Puis, au point où ils en sont tous les deux, ça n'allait pas changer grand chose. Après tout, Jared et Beverly partagent une relation intime importante. Alors, si Jared se donne ce genre de surnoms, ça permet d'aller un peu plus loin dans leur couple si particulier. Puis, ça rend Jared encore plus mignon aux yeux de son amant, sous le charme. Comme si il ne l'était pas suffisament.

    Beverly se pencha un peu en avant. Il posa ses mains sur le visage de Jared en le regardant dans les yeux. On ne pouvait savoir si c'était une tentative de séduction car même le principal intéressé ne savait le fond de sa pensée. C'était souvent le cas entre eux deux mais ils fonctionnement comme ça. Si, dans le fond, la façon dont ils procédaient tous les deux et le '' couple '' qu'ils forment n'est pas ce qu'il faut faire pour que ça marche. Les couples libertins, qui ne se rendent pas de compte, sont en train de devenir les couples à la mode, celui qui représentera les Années 2010.

    • BEVERLY – Hot Daddy !


    Un surnom qui était plus approprié pour celui qui tenait Beverly sur ses épaules et qui justifie l'envie grimpante de l'un et de l'autre qu'ils éprouvent à leur encontre.
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n°3223 ; Come away with me || Beverly Vide
Message(#) Sujet: Re: n°3223 ; Come away with me || Beverly n°3223 ; Come away with me || Beverly EmptyMer 17 Mar 2010 - 0:18

    Il avait sur ses épaules, le jeune homme qui hanterait sa soirée de ses murmures dévorant. Celui qui le ferait grimper aux rideaux en retour de toute l’extase qu’il lui aurait fait prendre. Jared et Beverly était un duo qui marchait bien. Parfaitement compatibles sur tous les plans ils s’entendaient aussi bien sur un plan amical que sur un plan sexuel. Leur sexualité était somme toute normale, ils avaient bien sûr quelques fois essayé des choses plus ou moins osées, un peu originales. Mais n’étaient jamais tombé dans des délires psychédéliques qui auraient valu à leur relation une qualification plus proche de l’exutoire à pulsion, que d’amant véritable.

    Beverly sur ses épaules commençait déjà à peser. Il fallait reconnaître qu’il ne mettait pas du sien pour être moins pesant. N’hésitant pas à sautiller sur les épaules musclées de Jared, il n’avait l’air de ne prêter aucune attention à ce que le pompier pouvait ressentir à cet instant là. Beverly était dans son monde, il jouait et Jared était le jouet du moment. Comme un ressort qu’il aurait testé. Sachant que pour son jeune amant, tous ses petits sautillements n’étaient qu’un jeu, il tint bon. Le jeune Walkers semblait satisfait de la place qu’il avait trouvé. Son commentaire le prouvait d’ailleurs. Il trouvait son trône confortable. Jared quant à lui, trouvait la position un peu frustrante. Il ne pouvait en aucun cas profiter de Beverly physiquement, et même ses yeux étaient infichus de voir autre chose que les pieds, au demeurant très biens faits, de Beverly.

    Bientôt les mains humides mais néanmoins très douces de Beverly s’arrêtèrent sur son visage, caressant ses yeux, ses joues. Les doigts du jeune adulte parcourant ses pommettes et courant sur sa mâchoire. Jared aimait ce genre de moments. Ils étaient rares, emplis d’une pure légèreté et d’une sincérité propre. Comme si ni lui, ni Beverly ne comprenait ce qu’il se passait. Un moment à part, à l’extérieur du monde, à l’intérieur de leur sphère. C’était peut être ça que Jared aimait tant dans leur relation, il y avait une simplicité apparente, qui outrepassait tout. Enfant d’une tradition, le jeune soldat du feu avait eu une éducation assez banale. L’idée d’un couple, uni, soudé, fidèle… Il aurait voulu ça. Mais en fin de compte avec Beverly ce n’était que l’inverse, ni un couple, ni une fidélité. Leur amitié n’était que la base de quelque chose de plus puissant. De transcendant, qui prouvait l’étendue de leur affection mutuelle.

      Jared » Aussi hot que l’enfant qu’il a sur ses épaules tu le sais bien.


    A ces mots Jared fit basculer son amant en arrière. Celui-ci sombra dans l’eau tiède. Le rire de Jared résonnait dans la bulle plastifiée. Il aimait ces moments où la vie pouvait s’arrêter autour d’eux. Plus rien n’avait d’importance, après tout, pourquoi auraient-ils fait attention à ce qui les entourait alors qu’ils étaient tous les deux ? Bien évidemment, ils partageaient des moments de complicités, mais ceux qui étaient basés sur le jeu étaient les plus drôles. Rien ne pouvait les tirer de ce jeu, à part peut-être la sonnerie du téléphone de Jared. Pompier de son état, il ne pouvait pas se permettre de rater un appel, tous pouvaient être importants. Il embrassa les lèvres de Beverly avant de progresser rapidement vers son téléphone qu’il décrocha.

      Jared » Oui… Oui… Non… Ok… Très bien, j’arrive. (à l’intention de Beverly) Bev’, je suis désolé, c’était la caserne. Je dois y aller, une urgence. Tu restes à la maison d’accord, je reviens dans 2h maximum.


    Il sortit de la piscine, attrapant ses affaires au vol. Laissant le jeune homme seul dans l’étendue d’eau. D’un seul coup, un missile d’un mètre quatre-vingt cinq plonger par l’ouverture étroite et nager à toute vitesse en direction de Beverly. Ressortant à quelques centimètres de lui, Jared posa sa main droite contre la hanche du jeune homme. Son visage contre le sien, joue contre joue. Bouche à oreille. Un large sourire s’étirait sur ses lèvres.

      Jared » Tu as vraiment cru que je serais parti comme ça ? Fini de jouer maintenant. Si tu veux le prendre ainsi, j’abdique. J’ai besoin d’être avec toi maintenant.

    De sa seconde main il attrapa Beverly, presque avec violence, et le plaqua contre lui, prenant possession de ses lèvres, tout en créant le contact entre leurs deux épidermes. Le torse fin de Beverly rencontrant celui plus musclé de Jared, dans un accord absolument parfait. Les langues se retrouvant dans une explosion de sensations ravissant les besoins de Jared.
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Message(#) Sujet: Re: n°3223 ; Come away with me || Beverly n°3223 ; Come away with me || Beverly EmptyMer 17 Mar 2010 - 16:34

    La relation que Beverly entretient avec Jared est une relation que le jeune Walkers ne peut définir avec exactitude. Mais, pour tout avouer, il n'a pas très envie non plus de la définir. Quand on définit une chose, ça veut dire que nous sommes à même de la comprendre et de l'étudier. Hors, ce n'était pas ce que voulait le jeune homme. Il ne voulait pas comprendre ce lien avec ce séduisant pompier. Selon lui, si il commençait à prendre conscience de ce qui lui arrive, de ce qui leur arrivent, le charme commencera à disparaître et à ne plus exister, comme une fleur qui se fane avec le temps. Perdre la magie de sa relation avec Jared est un risque que Beverly ne veut pas prendre. Lui qui est toujours prêt à en prendre, il se refuse à celui-ci.

    C'est aussi pour cette raison qu'ils ne sont pas un couple officiel. Là encore, donner un nom à ce qu'ils vivent serait perdre cette relation. Ils sont tellement de choses l'un pour l'autre. Si jamais tout ça devait changer, rien ne sera comme avant ou presque. Ils sont de très bons amis. Mais ils sont également des amants. Ils éprouvent de forts sentiments tous les deux. Ils couchent ensembles très souvent. Leur entente est idéale et peut faire des envieuses et des envieux autour d'eux. Ne pas être dans la précision, rester dans le flou, est la clef de leurs liens. Perdre cette clef et il n'y aura plus de moyens pour ouvrir à nouveau la boîte aux trésors. Ils sont en couples sans en être un. Ils sont fidèles sans l'être. Ils s'aiment sans se le dire.

    Jared possède un corps musclé, qui fait bien des jaloux à travers les maisons de Ocean Grove. Tandis que les plus jeunes se voient bien avoir un corps comme le sien, les plus anciens le jalousent de l'avoir. En même temps, avec le métier que Jared exerce, il se doit d'avoir un physique irréprochable pour être au meilleur de ses conditions pendant les différentes interventions. Puis, il ne faut pas non plus oublier l'aspect fantasmagorique de sa profession, l'éternel fantasme de l'uniforme, les frissons qu'un pompier peut provoquer chez quelqu'un d'autre. Mais, malgré ses dispositions physiques, Jared n'est pas un tout puissant et c'est sur cette carte là que Beverly se joue de lui. En se mettant à sautiller sur lui, comme un enfant, Beverly le met à l'épreuve et se doute que le beau blond ne tiendra pas longtemps encore.

    C'est au moment où Beverly estima être assez loin et avant de se lasser et se fatiguer de sautiller, qu'il se mit à caresser le visage de son Jared et à le regarder dans les yeux. Se penchant en avant, un sourire remplit de sa malignité, il passa ses doigts en douceur sur ses joues, son front, ses yeux, son nez, ses lèvres, son menton. Il ne lui dit rien, pas le moindre mot et, et il évitait autant que possible les bruits et autres sons. C'était un moment simple mais qui était remplit de tendresse. Malgré tout, malgré que Jared et Beverly puissent se montrer très froids quand ils le veulent, ils ne peuvent s'empêcher de goûter à des moments doux. C'était comme pour se rappeler qu'en dépit des paroles et des gestes qu'ils peuvent avoir, ils tiennent l'un et l'autre beaucoup plus qu'ils ne veuillent le montrer et l'entendre.

    • BEVERLY – Je suis un Sexy Baby.


    Mais toutes les bonnes choses ont une fin. N'en déplaise aux Frères Grimm et à Perault. Le moment que les deux compères étaient en train de partager arriva à son terme. Comment ? Par des mots. Beverly avait vu juste en disant que des mots pouvaient briser ce moment. Mais ça lui importe peu à vrai dire. Si ce moment durait trop, il se serait passer quelque chose. Quoi ? Ils n'en savent rien mais il y aurait eut quelque chose. Ce fut Jared qui brisa le silence mais il ne s'arrêta pas à des paroles puisqu'il les accompagna par des gestes. Un geste précis en particulier. Ce geste fut de jeter Beverly dans l'eau. Connaissant son ami depuis le temps qu'il le côtoie, Beverly retient son souffle et se laissa plonger dans l'eau. Il revient à la surface, passa une main sur ses yeux et reprit de l'air. C'est alors qu'un bruit, toujours comme l'avait penser Beverly, intervient. La sonnerie du téléphone de Jared. Un sourire apparut sur le visage du jeune Walkers, qui constata que son amant avait laisser une chanson qu'il aime bien en sonnerie. Mais le sourire en question commença à s'effacer peu à peu.

    La conversation que Jared eut était, apparemment, un appel de la Caserne. Jared se sépare quasiment jamais de son téléphone portable à cause de son métier. Une intervention peut être nécessaire à n'importe quel moment de la journée ou de la nuit. Il est souvent arrivé au séduisant étudiant de se retrouver '' en plan '' parce que Peterson devait partir sauver des vies et porter secours à des demoiselles en détresse. Beverly ne lui en voulait pas. Il ne pouvait lui en vouloir étant donné les circonstances de son départ. Même les fois où ils étaient en plein acte et que Jared devait partir, il ne pouvait lui en vouloir. Ou alors pas longtemps. Puis, dans ce genre de cas, le blondinet se montrait encore plus attentionné à son retour et s'excusait pendant des heures, voir même des jours, auprès de Beverly.

    Le jeune homme approuva alors les paroles de Jared. Ce n'était pas la première fois qu'il partait. Il trouvera bien de quoi s'occuper. Beverly se voyait déjà profiter encore un peu de la piscine pour rentrer ensuite, se sécher et se regarder quelques films en attendant le retour de son héros. Il l'avait déjà fait, plus d'une fois d'ailleurs. C'est alors qu'une sensation étrange envahit Beverly. Un sensation qu'il n'avait pas l'habitude d'éprouver pourtant. C'était la peur qui lui murmurait dans son esprit, de sa voix perverse : et si il ne revenait jamais ? C'était une peur qui hantait à chaque fois le jeune Walkers, de voir l'homme qu'il aime partir sans revenir parce qu'il ne s'en serait pas sortit. Ce sentiment apparut, provoqua ses émois tandis que Jared s'éloigner.

    • BEVERLY – OK, ça marche. J'en profiterais pour fouiller, comme toujours.


    Mais, finalement, il revient en plongeant. Surpris, Beverly se reçu une vague en plein visage. Il recula de quelques pas et ouvrit ses yeux. Passant ses mains sur son visage, il regarda alors Jared avouer sa mauvaise farce. Un soulagement pouvait se sentir alors sur le visage du petit monstre. Soulager de ne pas rester seul, soulager que Jared reste et soulager qu'il ne puisse rien lui arriver de grave. Ou presque puisqu'il ne faut pas oublier qu'il est en présence de Beverly tout de même. Mais la réaction de Jared qui suivit surpris encore plus son invité. Le soldat du feu prit l'étudiant dans ses bras et l'embrassa. Il avait une main sur sa hanche tandis que l'autre vient se poser sur son visage. C'est alors qu'il l'embrassa sur la bouche et lui avoua son abandon.

    • BEVERLY – Enfin ! Il va falloir te faire pardonner tu sais.


    Est-ce que Jared avait abdiqué pour se faire excuser de sa mauvaise blague ? Beverly ne pouvait en être sûr mais cette petite idée resta dans sa tête, dans un coin, ce qui le fit sourire. Il ne faut pas non plus oublier le fait que Jared avait envie de Beverly. Le jeune homme répondit aux baisers et aux caresses de son amant. Il entoura sa nuque de ses bras, se rapprocha dangereusement de lui pour finir contre lui, continua de lui donner encore des baisers sur sa bouche et tenta de lui montrer les envies qu'il était en train de nourrir à son égard.

    • BEVERLY – Dans un sens aussi, tu as gagné puisque tu m'as eut ...
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n°3223 ; Come away with me || Beverly Vide
Message(#) Sujet: Re: n°3223 ; Come away with me || Beverly n°3223 ; Come away with me || Beverly EmptyMar 23 Mar 2010 - 23:03

    S’il était un sexy baby ? Il ne faisait pas que l’affirmer par pure vantardise, il savait en mille exemples l’effet qu’il faisait à Jared. Ce n’était pas juste d’ailleurs, par moment Jared se demandait si la façon dont il appréciait Beverly était réciproque. Car si lui arrivait difficilement à se passer de son jeune amant, bien qu’il ait tout fait pour le dissimuler aux yeux de celui-ci, les moments qu’ils passaient ensembles étaient tellement au-delà du commun des autres instants que pour lui c’était une évidence. C’était ce qui le retenait par moments de s’imaginer en couple avec Beverly. En dehors de tous les facteurs superficiels d’âge… A cela s’ajoutait le côté volage du caractère du garçon. Jamais personne ne pourrait se mettre en couple avec une personne qui s’assumait volage tout en exigeant de ce partenaire la fidélité. Or, Jared n’envisageait pas une relation stable sans fidélité. Il était dans une impasse.

      Jared » Tu sais très bien que tu es le bébé le plus sexy dont il m’ait été donné de changer la couche.


    Alors qu’il était revenu dans la piscine après la petite blague qu’il avait fait à Beverly, Jared avait envie de rire un peu. Et éclaircir un point avec Beverly. Alors comme ça c’était un fouineur ? Il utilisait le temps que Jared passait à sauver des vies à fouiner intensivement ? Attrapant le visage de Beverly, il planta ses yeux dans les siens. Amusé. Pourquoi ne pas rire de ça ? Après tout, connaissant le jeune homme il pouvait tout aussi bien s’agir d’une blague. Mais d’une autre part, il ne fallait pas négliger la curiosité qui allait avec l’âge du blondinet. C’était encore un enfant, pas tout à fait un adulte. Jared le savait.

      Jared » Alors comme ça tu fouines ? Que trouves-tu d’intéressant ? passant une main dans ses cheveux D’amusant ? D’excitant ?


    Jared se mit à rire quand il entendit Beverly dire qu’il devrait se faire pardonner. Parce qu’en plus d’être celui qui faisait en sorte que le jeu prenne fin, il fallait que ce soit lui qui se fasse pardonner ? Anton ne trouvait pas ça très logique. D’ailleurs c’était à Beverly de s’excuser pour être aussi intolérablement sexy. Une fois qu’il avait mis fin au petit jeu qu’il se livrait, à l’affrontement aurait été un terme plus exact. Jared profitait des lèvres qu’il aimait tant embrasser, mordre, du moins mordiller, maintenant que le jeu était fini il pouvait l’embrasser sans retenu. Faisant d’une pierre deux coups il allait aussi répondre à l’affirmation suivante de Beverly, qui le rendait vainqueur aussi puisqu’il l’avait gagné.

      Jared » Me faire pardonner ? Pour avoir mis fin à la torture qui consiste à te faire languir ? J'aime quand tu plaisantes ! Que dirais-tu de rentrer maintenant ?


    Ne lui laissant pas le temps de répondre, Jared tira son amant hors de la piscine, en direction de la sortie. Il attrapa une des deux serviettes et s’en enroula avant de regagner la pièce intermédiaire entre le jardin et la maison; Elle servait surtout l’été quand la piscine était très utilisable. Mais aujourd’hui était un jour spécial. Beverly, qui s’était laissé faire dans l’eau, avançait maintenant de lui-même. Lorsqu’ils arrivèrent dans le cellier Jared attira Beverly à lui et le collant à son corps, l’enroula de sa serviette.

      Jared » Maintenant, sexy boy, je veux qu’on passe une soirée en …semble. Dvd, pizza, discussion… Sans oublier une fin de soirée dans ma chambre. Si tu es d’accord.


    Il avait failli dire « en amoureux » c’était un peu le cas même s’ils se le disaient pas. Car ils n’étaient pas amoureux l’un de l’autre. Leur attirance physique, même si elle se complétait d’une grande complicité, n’était pas qualifiable de relation amoureuse. Et cela convenait bien à chacun d’entre eux. Que ce soit l’un ou l’autre, ils n’éprouvaient pas le besoin d’officialiser une quelconque relation établie. Beverly pour sa réputation, même si Jared avait un peu de mal à comprendre ça, il n’avait jamais été du genre à se soucier de sa réputation alors ces choses là lui passaient au dessus, même si par affection pour son jeune et talentueux amant il y prêtait attention. Lui ne voulait pas officialiser cette relation à cause de son travail. Car, une relation homosexuelle ne serait probablement pas la bienvenue dans la caserne.

      Jared » Pour le DVD… J’hésite encore entre un film dramatique et un film hum… qui te mettra dans de bonnes dispositions pour plus tard dans la nuit. Que préfères-tu ? Que je te console ou que le film t’échauffe ?


    Un petit sourire en coin sur ses lèvres quand il regardait le visage si harmonieux de son amant… Ah… Beverly.
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n°3223 ; Come away with me || Beverly Vide
Message(#) Sujet: Re: n°3223 ; Come away with me || Beverly n°3223 ; Come away with me || Beverly EmptyMer 24 Mar 2010 - 17:05

    Est-ce que Beverly apprécie Jared ? Cette question n'avait absolument pas lieu d'être. Il risque même d'avoir un problème si jamais Jared pense par le négatif, Beverly ayant bien souvent fait en sorte de prouver l'inverse. Le jeune homme n'est pas le genre de personnes à garder le contact avec d'autres uniquement pour remplir son répertoire téléphonique ou bien encore avoir des contacts sur Facebook. Si il n'appréciait pas Jared, il aurait couper les ponts depuis bien longtemps avec lui. Il se serait juste contenter de coucher avec lui pendant la soirée où ils se sont rencontrés et ça se serait arrêter là ensuite. Peut-être qu'ils se seraient retrouvés aussi à quelques occasions mais juste pour se faire du bien. Il n'aurait absolument pas la relation qu'ils ont aujourd'hui. Il est vrai qu'ils couchent tous les deux ensembles très souvent. Mais leur amitié n'est pas uniquement basé que sur le sexe. Ils ont de nombreux points communs, passent de bons moments ensembles et oublient pendant quelques instants le monde extérieur. Beverly aime être en compagnie de Jared parce qu'il peut-être lui même avec. Il n'a pas besoin de se réserver comme lorsqu'il est en compagnie de sa famille. Il n'a pas besoin de préserver une quelconque réputation lorsqu'il est à l'université. Il ne joue pas de jeux lorsqu'il est Jared, il est tel qu'il est au naturel. On peut se demander si Beverly a vraiment un côté naturel, il suffit de le voir quand il est avec Jared.

    • BEVERLY – J'ai autant une image plutôt sympathique qu'une image dégueulasse quand tu dis ça. Je ne peux pas m'empêcher de penser à l'une et à l'autre.


    En disant ça, Beverly fit une sorte de grimace où se retrouvaient l'amusement et le dégoût. L'image sympathique était une image que Beverly a déjà connut, quand Jared s'amuse à passer ses mains sur les fesses dénudées du jeune homme. Mais l'autre image a plus à un rapport avec le changement de couches des petits bébés lorsqu'ils ont fait la grosse commission. Quoiqu'il en soit, la conversation s'orienta sur le fait que Beverly fouille en l'absence de Jared. Ou disons plutôt sur le fait qu'il ne fouille mais qu'il fait croire que c'est le cas. La vérité est simple : Beverly n'a jamais fouillé dans les affaires de Jared. Ou alors, c'était plus dans un but pratique comme par exemple prendre quelque chose à manger dans le réfrigérateur. Le pompier a le droit à un paradis secret, aussi étrange qu'il puisse être. Il n'allait pas faire comme Carrie Bradshaw dans un épisode de '' Sex & The City '' où elle n'a pas hésité à retourner l'appartement pour trouver un vice à son petit ami du moment.

    • BEVERLY – J'ai trouvé quelques sous vêtements qui me font penser que tu aimes porter de la lingerie féminine répondit Beverly. Mais je n'ai pas encore trouver les films pornographiques dans lesquels tu as tourné, ni où tu caches les cadavres de tes anciennes conquêtes.


    C'était bien évidemment faux. Jared n'est pas le genre de personne à porter des sous vêtements féminins, du genre porte-jarretelles et collants. Ça serait plus marrant qu'autre chose, même si ça lui irait bien. Beverly préfère tout de même garder cette donnée pour lui. Quand aux films, ça exciterait plus qu'autre chose que Jared en est tourné et motiverait l'étudiant pour s'en faire avec le principal intéressé. Quand aux fameux cadavres, on ne sait jamais. C'est peut-être ça le secret de Jared. Peut-être qu'il attire ses victimes en gagnant leur confiance, en couchant avec eux pour ensuite boire leur sang, les tuer ou bien les transformer à leur tour en vampires et autres créatures de la nuit. Mais là, Beverly a un petit peu trop étudier les images populaires des anciens mythes en cours.

    • BEVERLY – Exactement ! Tu dois te faire pardonner ! Tu as été un très méchant garçon.


    En disant ça, Beverly posa son doigt sur le torse de Jared, signe qu'il devait se faire pardonner. En même temps, ce n'était pas si utile que ça puisque le blondinet n'avait rien à se faire réellement pardonner. Beverly n'allait pas lui en vouloir pour l'avoir fait languir et, de toutes façons, Jared fera en sorte qu'ils passent tous les deux une bonne soirée. Walkers n'avait alors rien à craindre sauf que, maintenant, il a peur que Peterson décide de se venger et que pour ça, il lui fasse un mauvais coup, ne se fasse pas justement pardonner et qu'il passe une mauvaise soirée. Tout est possible avec Jared, dommage que ça ne soit en rime. C'est alors que Jared entraîna Beverly pour sortir de l'eau. Ce n'était pas regrettable même si ça avait été une expérience très particulière que de se retrouver dans une piscine un soir d'hiver avec un temps frais et un ciel de plus en plus nuageux au dessus de leurs têtes. Ils devront essayer quand il y a de l'orage la prochaine fois. Sortit de la piscine, ils se retrouvèrent rapidement dans le cellier de la maison de Jared. Enroulés l'un et l'autre dans des serviettes, le pompier programma une soirée simple : DVD, pizza, baise.

    • BEVERLY – Je choisis le film. Tu commandes les pizzas.


    Beverly n'avait pas fait au léger bafouillement de la part de Jared. Au lieu de dire '' ensembles '', il avait faillit dire '' en amoureux '' alors qu'ils ne sont pas des amoureux justement. Beverly pensait plutôt que Jared avait froid. D'autant plus qu'il vient l'entourer de sa serviette ! Mais de toutes façons, c'est ce qu'ils allaient passer tous les deux : une soirée en amoureux. Mais comme il est de coutume entre eux deux, ils ne le diront pas directement et feront comme si ils sont '' juste '' amis. Comme si de simples amis avaient une relation aussi complexes et intimes que celle qui unit Jared et Beverly. Après tout, le pompier a souvent eut l'occasion de voir l'étudiant dans des positions et émettre des sons particuliers, disons. Justement, en parlant de ça, le programme de la soirée prit une tournure intéressante lorsque Jared proposa deux choix de films : le premier était un choix romantique dans le but de consoler Beverly, le second était celui de l'exciter. Il ne fallait pas avoir un Master en proche pour savoir la réponse du jeune Walkers.

    • BEVERLY – A ton avis ? J'aime bien les films de Julia Roberts mais, si j'ai le choix, je préfère des films pouvant me mettre en condition pour la suite de la soirée.


    Le choix avait donc été fait puisqu'il se porta sur le second. Beverly donna un baiser furtif, de quelques secondes, sur les lèvres de Jared. Il changea à son tour un peu la donne.

    • BEVERLY – Je commande les pizzas. Tu choisis le film.


    Après avoir terminé sa phrase, Beverly se retira de l'étreinte de Jared. L'étudiant ne savait pas où son hôte cachait ce genre de films. Il ne faut pas oublier qu'il ne fouillait pas en réalité. Il était donc plus facile pour Beverly de commander les pizzas. Il prit son téléphone portable dans lequel il avait enregistré le numéro de sa pizzeria favorite. Selon Beverly, ce genre de numéros font partit des numéros d'urgence comme le restaurant italien, le restaurant chinois, la police et les secours. Beverly passa alors commande de deux pizzas, une pour chacun. Sa serviette toujours autour de ses épaules, il retourna au Salon voir où se trouvait Jared.
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Message(#) Sujet: Re: n°3223 ; Come away with me || Beverly n°3223 ; Come away with me || Beverly EmptyJeu 26 Aoû 2010 - 20:47

    Sujet pouvant être archivé.
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Message(#) Sujet: Re: n°3223 ; Come away with me || Beverly n°3223 ; Come away with me || Beverly Empty

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