| | N°1670 - Retrouvailles entre cousins. (pv) | |
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Cullen Salandercaught up in a dream, in a technicolour beat.
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| (#) Sujet: N°1670 - Retrouvailles entre cousins. (pv) Lun 12 Avr 2010 - 0:19 | |
| 08 avril 2011, 18h30Vautré sur son lit, vêtu d'un simple boxer, les pieds en l'air, Ozzie jurait comme un charretier sur la télévision. En pleine partie d'un jeu vidéo de guerre, le jeune homme perdait ce qui l'énervait au plus haut point. Quelques secondes plus tard, il envoya valser la manette sur l'un des murs de sa chambre et insulta la personne qui venait de le tuer. C'est à ce moment que sa mère ne trouva rien de mieux à faire que d'entrer dans sa chambre et de lui demander, l'air de rien: « Ozzie, est-ce que tu pourrais passer chez Romain pour... » « Tu vois pas que je suis occupé là? » « Je vois ça en effet... » « Tu ne peux pas y aller toi même? » « Si je te le demande Ozzie, c'est parce qu'il y a une raison. Une raison qui fait que je suis obligé de te le... » « Bon, c'est bon, tais toi, ca va, ne me fais pas chier. Je m'habille et j'y vais. Pas besoin de me gonfler... » Quelques instants plus tard, Ozzie Bowen claqua volontairement la porte de la maison familiale sous les protestations de son hystérique de mère et prit la direction de celle où vivait son cousin, Romain Parker-Walsh. Cela faisait pas mal de temps qu'il ne l'avait pas vu et le jeune homme était plutôt content d'aller le retrouver. Bien évidemment, il avait totalement oublié ce que sa mère lui avait demandé de faire. A vrai dire, il ne l'avait pas écouter, beaucoup trop distrait par sa partie de jeu vidéo qui lui demandait énormément de concentration. Vaguement, il se rappela'une remarque sur un vieux costume qui lui serait utile pour se rendre au mariage d'un certain Esteban Carson ou Carlton, le lendemain. Très peu enchanté à l'idée de se retrouver dans une église et observer deux idiots se promettre monts et merveilles, Oz se dit que c'était cependant un excellente idée pour retrouver certaines têtes connues mais surtout pour profiter du buffet, de l'alcool et pourquoi pas d'une personne à qui tenir compagnie pendant un petit moment. Il avait plus ou moins comprit que sa mère ne serait pas de la partie, et qu'elle comptait sur Ozzie pour représenter la famille Bowen. L'étudiant, de retour en ville, se doutait qu'elle avait dût au préalable demandé à Romain et Ceasar (le second cousin d'Ozzie et grand frère du premier) de le chaperonner. Après tout, c'était bien connu, Ozzie était plutôt turbulent. Être âgé de vingt-deux ans n'avait pas du tout arrangé les choses, bien au contraire. Il n'était pas plus mature, pas plus adulte mais toujours celui dont l'unique but était de passer du bon temps en adoptant une attitude provocatrice et arrogante, utilisant les mots pour humilier les habitants d'Ocean Grove. Malheureusement, s'il devait se coltiner les deux Parker au mariage, il avait peu de chances de s'amuser. Romain passant la plupart de son temps à sermonner Ozzie, ce qui le faisait beaucoup rire. D'ailleurs, Oz était très heureux de voir son cher cousin dans cet état et en jouer beaucoup. Après plusieurs minutes de marche, il arriva devant la plaque indiquant le 1670, maison de Romain et de son mari. Il s'avança tranquillement dans l'allée, jetant un regard à droite et à gauche pour détailler les alentours. Lorsqu'il arriva sur le pas de la porte, il toqua trois fois, en espérant que son cousin serait là et qu'il n'avait pas dut quitter sa partie en cours de route pour rien. A peine quelques secondes après, Romain tambourina à la porte. La patience, ce n'était pas son truc. Encore une poignée de secondes s'écoula et Ozzie, avec un grand sourire sur le visage commença à parler, tout en frappant sur la porte: « Bon Parker, tu vas bouger ton boule et venir m'ouvrir la porte. Je suis sûr que tu dois prendre un bain avec de la mousse et que tu te passes des huiles essentiels sur tous les corps mais je n'ai pas fait les deux cents mètres qui séparent ta maison de la mienne pour rien. Alors magne toi, j'étais en pleine partie de Call Of Duty en plus.. ». Pour finir, il donna un coup de pied sur la porte, avant de reculer de quelques pas. Satisfait de sa connerie, il attendait avec impatience de voir apparaître le visage de Romain, qui ne perdrait pas une seule seconde pour lui balancer un serment, comme il savait très bien le faire.
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| (#) Sujet: Re: N°1670 - Retrouvailles entre cousins. (pv) Lun 12 Avr 2010 - 12:48 | |
| Mon dieu qu’il est bête...
Assis dans une posture de méditation en plein milieu du salon, Romain avait les paupières closes. Il essayait depuis une demi-heure de lâcher prise. De laisser son esprit s’envoler au-delà la réalité. Une musique aux notes apaisantes en arrière fond ainsi que quelques bâtonnets d’encens et des bougies invitaient à la méditation. Depuis qu’il était sorti de l’hôpital, Romain cherchait désespérément par tous les moyens de recouvrer la mémoire. Une amie adepte de ce genre de pratique lui avait conseillé cet exercice plus relaxant qu’il ne l’avait imaginé au premier abord. Au début un peu hermétique, Romain s’était vite prêté au jeu et depuis, chaque fois que le besoin s’en faisait ressentir, il se posait et laissait son esprit s’évader. Il avait l’impression que méditer lui était bien plus salutaire que ses nombreuses séances de psychanalyse auxquelles il était obligé de se rendre deux fois par semaine.
Sans qu’il ne s’en rende réellement compte, son esprit s’égara dans les méandres de sa mémoire. Il chemina à travers plusieurs souvenirs pour atteindre un plus nébuleux que les autres. Romain inspira profondément. Il avait l’impression de l’avoir sur le bout de la langue. De le frôler du bout des doigts. Il était là, à porté de bras. Il lui suffisait de tendre la main pour le saisir…
SOUVENIR Lieu et année inconnue… David ralentit la vitesse du bateau en approchant l’île, sa structure en falaise décrochée les encerclant avec une grandeur sauvage. Le soleil caressait ses épaules, se réfléchissant sur la surface brillante de l’océan avec des traits en fusion. Le militaire pouvait voir le vert pâle des eaux basses s’approfondir alors qu’il approchait des falaises pour passer à un bleu clair profond. Il y avait peu d’autres bateaux de plongée tout près. Les rares qu’il y avait étaient plus petits parce que la grotte à ciel ouvert n’était pas un choix populaire chez les plongeurs débutants qui peuplaient les bateaux touristiques. David choisit un endroit en eau relativement ouverte et en fit le tour. « Rom’ ? » « Oui ? » Romain était à la proue, regardant avidement les eaux. « Qu’est-ce que j’ai sous la quille ? » Le jeune homme regarda en bas, s’abritant les yeux. « Du sable. » « Tu es sûr ? » Romain se pencha en avant, s’avançant périlleusement pour examiner la surface de manière très proche. « Oui. Vas-y, lâche tout. » David appuya sur le commutateur de l’ancre, et entendit le grondement alors qu’elle se relâchait et plongeait dans l’eau. Puis il coupa les moteurs et se leva, enleva sa chemise et la laissa tomber sur le dossier du fauteuil. Elle ajusta son maillot de bain et se dirigea vers l’échelle, descendant vers le pont inférieur. Maintenant que les moteurs étaient arrêtés, il pouvait entendre le clapotis de l’eau, et le bruissement des vagues contre les parois de pierre dans les falaises tout près. Romain le rejoignit un moment plus tard et ils restèrent côte à côte près de leur équipement. « Qu’est-ce que tu voulais me dire hier soir de si important ? » Se souvint soudain David en glissant une main dans le dos de son époux. « Ca avait l’air de peser sur ta conscience, bébé. » fin du souvenir Violemment, Romain fut arraché à ce souvenir par un ramdam assourdissant provenant de l’entrée. Django aboya plusieurs fois, grognant de fureur de s’être fait sans doute réveiller en sursaut. La voix agaçante d’Ozzie traversait les murs. Son cousin n’avait aucun savoir-vivre. Romain en jura presque. Tout en soupirant, il se leva, éteignit les bougies et à pieds nus, il rejoignit le hall d’entrée où il poussa Django pour atteindre la porte. Mécontent, le berger allemand alla se positionner sur le canapé, le regard rivé vers l’entrée.
« C’est hallucinant comme tu peux être débile parfois Ozzie ! » ronchonna Romain en ouvrant la porte. « Sais-tu qu’il existe ce petit instrument qui fait Ding Dong quand on pousse dessus ? » Il joignit le geste à la parole et appuya sur la sonnette pour illustrer ses propos, ce qui fit aboyer plusieurs fois Django. « C’est bien pratique pour faire savoir à quelqu’un qu’on aimerait entrer chez lui sans ameuter tout le quartier. Et ça t’évite de tambouriner comme un forcin ! »
Romain se décala d’un pas, laissant son cousin pénétrer dans la maison. Il connaissait déjà le motif de sa petite visite. Il venait récupérer un costume pour le mariage d’Esteban Carson. Le jeune homme lui en avait dégoté un. Il serait certainement un peu trop grand pour lui, mais il ne doutait pas des talents de couturière de sa tante Winona. D’un geste de la tête, Romain invita Ozzie à le suivre à travers sa demeure, passant de la salle à manger au séjour. Accroché à un cintre à la bibliothèque, le fameux costume était soigneusement emballé dans un film plastique.
« Il faudra dire à ta mère qu’elle reprenne les ourlets. Le dernier propriétaire était un peu plus grand que toi. Il était dans la moyenne nationale quoi. » |
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| (#) Sujet: Re: N°1670 - Retrouvailles entre cousins. (pv) Mar 13 Avr 2010 - 4:08 | |
| Rapidement, Ozzie entendit les aboiements furieux du chien de son cher cousin. Enfin, Ozzie comparé plus l'animal à une bête sauvage plutôt qu'à un chien tellement ce dernier était monstrueusement gros. Quelques instants plus tard, la silhouette de Romain se dessina dans l'embrasure de la porte. Rien qu'à l'expression de son visage, Ozzie se doutait qu'il allait recevoir une petite leçon de savoir-vivre en guise de bonjour: « Sais-tu qu’il existe ce petit instrument qui fait Ding Dong quand on pousse dessus ? ». Remarque qui amusa énormément Ozzie qui ne trouva rien de mieux à faire que de passer une main dans ses cheveux et d'afficher un petit sourire, totalement indifférent à ce que lui racontait son cousin. Il lança un regard noir à l'ignoble molosse, couché sur le canapé qui n'arrêtait pas d'aboyer dans sa direction. Alors qu'il s'avança d'un pas, Romain ajouta sur le même ton grognon « C’est bien pratique pour faire savoir à quelqu'un qu’on aimerait entrer chez lui sans ameuter tout le quartier. Et ça t’évite de tambouriner comme un forcin ! ». Ozzie ne perdit pas une seule seconde pour démarrer son petit jeu « J'aime tambouriner comme un forcin. Au moins, tu sais tout de suite à qui tu as affaire. » Le Bowen pénétra dans la maison de son cousin et jeta un petit coup d'œil à l'intérieur pour voir si quelque chose avait changé depuis sa dernière visite. Son attention se posa sur les bougies qui fumaient ainsi que sur la musique de relaxation que l'on pouvait entendre et il ne pût s'empêcher de rire en se disant que Romain avait d'étranges occupations. Il porta à nouveau son attention sur le chien dont il avait oublié – une nouvelle fois – le nom « Il serait grand temps que tu t débarrasses de ton caniche. Si tu veux, je connais un mec qui pourrait s'en occuper. Je crois qu'il trempe dans le trafic de fourrure. Il pourrait faire passer la peau de ton clébard pour du vison j'imagine... » dit il distraitement avant de se retourner pour faire face à Romain. Ce dernier lui fit signe de le suivre, ce qu'Ozzie fit sans parlementer et se retrouva l'instant d'après dans le séjour face à costume emballé dans du plastique en guise de protection. « Il faudra dire à ta mère qu’elle reprenne les ourlets. Le dernier propriétaire était un peu plus grand que toi. Il était dans la moyenne nationale quoi. » Le regard sur le fameux costard, Ozzie fit une grimace. « Quand la vieille m'a dit de venir chercher un costard, j'imaginais quelque chose d'un peu plus classe. T'as trouvé ça où? Dans l'armoire de l'oncle Alfie? » Ozzie s'approcha pour passer une main sur le film plastique et observer d'un peu plus près le tissu. Nouvelle moue sur son visage avant de lâcher le costume. Oz planta son regard dans celui de Romain, fit une petite mine de chien battu (qu'il savait tellement bien faire pour obtenir ce qu'il voulait) puis ajouta calmement « Franchement, je suis sûr que tu peux mieux faire. » en plantant son regard dans celui de Romain, dans l'unique but de pouvoir réellement avoir ce qu'il voulait (autrement dit, un costume avec un minimum d'élégance pour ne pas avoir l'air ridicule lors de son grand retour officiel devant tout Ocean Grove.) FLASH-BACK, 1 semaine auparavant,
Comme à son habitude depuis son retour, Ozzie ne faisait rien. Ce dernier regarder une émission de Relooking extrême à la télévision et se dit qu'il devrait peut être noter le numéro, au cas où, pour sa mère. Ou pourquoi pas pour Micaela après son accouchement. Il entendait vaguement les protestations de sa mère le sommant de baisser le son parce qu'elle était au téléphone et qu'elle n'entendait absolument rien. Tout ce qu'Oz comprenait, c'était que son cousin Ceasar appelait pour donner des nouvelles de Romain, qui n'avait rien trouvé de mieux à faire pour attirer l'attention sur lui que perdre la mémoire. Concentrait à regarder une grand-mère se faire un lifting, Ozzie n'entendit pas sa mère arriver derrière lui. Lorsqu'elle prit la parole, il augmenta le son de la télévision pour couvrir ses mots... En vain: « Tu sais Oz, je pense que ça serait une bonne idée que tu ailles voir Romain... » « Maman, gardes tes idées pour toi s'il te plaît. Surtout quand elles ne sont absolument pas bonnes. » « Oz, c'est sérieux. Avec ce qui est arrivé à ce pauvre Romain. » « Oui, bon, il est partiellement amnésique. Il est pas handicapé à vie non plus. » «Non mais quand même, il a .. » « Oh, franchement, arrête donc de me gaver avec ça. Il va bien, Ceasar m'a dit qu'il allait rentré chez lui. Je vais pas m'y précipiter et lui servir de bonniche non plus. » «RENDRE SERVICE OZZIE, RENDRE SERVICE. Est-ce que ça te dis quelque chose? » « Absolument pas. Tu m'excuses, je vais jouer à GTA maintenant. »
FIN DU FLASH BACK Ozzie passa une nouvelle fois une main dans ses cheveux, dans l'attente d'une réponse de la part de son cousin. Réponse qui n'arrive pas tout de suite, ce qui l'agaça si bien qu'il se tourna pour revenir dans le salon de son cousin « Je m'atttendais pas à ce que tu sois devenu aussi lent après ton accident. » Oz se retrouva à nouveau dans le salon et s'installa confortablement sur l'un des fauteuils avant d'attraper la télécommande pour allumer la télévision. L'image eut à peine le temps d'apparaitre que le jeune homme appuyé frénétiquement sur les touches pour changer de chaine. « Dis voir Romain, tu veux pas me faire un sandwich? J'ai faim. J'en ai ras le bol de bouffer légumes bios avec la vieille... » dit-il, le plus sérieusement possible en laissant un match de hockey avant de balancer la télécommande sur le chien.
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| (#) Sujet: Re: N°1670 - Retrouvailles entre cousins. (pv) Mer 14 Avr 2010 - 17:38 | |
| Mon dieu qu’il est bête...
C’était à prévoir et Romain ne s’en formalisa pas. Ozzie restait égale à lui-même : agaçant et toujours aussi peu reconnaissant, comme si le monde entier devait être à son service. Si Romain était l’adorable capricieux de la famille, à contrario, Ozzie en était l’emmerdeur de première. Il poussait toujours le bouchon trop loin, dépassant sans cesse les limites de l’acceptable. Cela faisait longtemps que Romain ne s’offusquait plus de son manque de reconnaissance, de son manque de sympathie à l’égard des siens et de sa manie à toujours vouloir la ramener.
Le regard posé sur le costume qu’il lui avait trouvé au fond d’un placard, Romain haussa les épaules en grimaçant légèrement, son nez se retroussant. Il était vrai que ce costard n’était plus de la dernière mode, mais c’était tout ce qu’il avait réussi à trouver en si peu de temps. Romain était revenu hier soir d’une semaine passée à New York en compagnie de Ceasar et d’Ashleigh-Beatriz, sa nièce. A peine réveillé, tante Winona lui avait demandé de trouver à son fils de quoi se vêtir pour le mariage d’Esteban, et ce fut ce qu’il fit dans la matinée. Il lui dégota ce costume dans les anciennes affaires d’Ulysse (son petit frère). Cet ensemble devait dater du premier mariage de Livia.
Alors qu’il réfléchissait à une alternative pour plaire au Roi Ozzie, qui excluait la location d’un costume (chose que tante Winona aimerait éviter), son agaçant cousin prit ses aises comme à son habitude. Sans aucune gêne, il s’installa sur le canapé, alluma la télévision, zappa comme un possédé et dérangea Django qui grogna avant de sauter hors du canapé et de filer à la cuisine, visiblement mécontent de la présence de cet intrus dans son domicile.
« Je suis désolé qu’il ne te plaise pas, mais c’est tout ce que j’ai à te proposer. » lança finalement Romain en contournant le canapé pour se planter devant la télévision de sorte à déranger son cousin. « Et arrête de parler comme ça de ta mère. Sérieux, elle est toute gentille avec toi et toi tu la traites comme je-ne-sais-pas-quoi. Tu ferais les trois quarts de ce que tu lui fais avec la mienne, tu t’en serais déjà mangé une en pleine poire. »
Accompagné d’un long soupir las, Romain rejoignit la cuisine afin d’aller préparer le sandwich demandé. Il n'était pas dans ses habitudes de refuser ce genre de demande de la part d'un membre de sa famille. Romain aimait être aux petits soins pour les siens... aussi pénible pouvaient-ils être avec lui. Assis près du frigo, Django lui lançait des regards furieux. Son chien boudait et c’était fortement compréhensible. Ozzie était un vrai parasite lorsqu’il s’en donnait la peine. Tout en sortant du pain d’un placard et un tupperware remplit de poulet à l’estragon préparé la veille pour Ceasar du frigo, Romain dit assez fort pour être entendu par son indésirable invité qui squattait son canapé :
« Rassure-moi, tu ne comptes pas t’éterniser j’espère ? Non pas que ta présence Ô combien agréable me dérange mais c’est tout comme ! » Il passa la tête par l’embrasure de la porte. « Ozzie, je te file ton sandwich, t’embarque ton costume et tu dégages. Je n’ai pas que ça à faire que de te supporter aujourd’hui. Je suis parti une semaine à New York avec Ceasar et j’ai pas mal de boulot à rattraper. » Romain reprit la préparation du sandwich. « Je ne suis pas comme toi moi vois-tu, je travaille, je ne passe pas mes journées devant la télévision une main dans le calbute à me gratter les couilles et à attendre que maman fasse la popote ! » |
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| (#) Sujet: Re: N°1670 - Retrouvailles entre cousins. (pv) Jeu 15 Avr 2010 - 0:20 | |
| Vautré plus qu'autre chose sur l'un des fauteuils, Ozzie était concentré sur le match qui se déroulait sous ses yeux. Tellement concentré qu'il ne se formalisa même pas des remarques que son cousin faisait vis à vis des mots qu'il avait pour parler de sa mère. La seule chose qui le gêna était que ce dernier avait eut l'intelligence de se poster devant la téléviseur, bloqua complétement le champ de vision, ce qui eut pour don de faire enrager Ozzie. Bien qu'agacer par cette attitude, Ozzie continua de sourire, montrant un visage totalement indifférent à la situation, dans l'unique but d'agacer son cousin. Ce dernier préféra se diriger vers la cuisine dans le but de préparer un sandwich à la demande d'Oz. Si l'on pouvait reprocher à Romain certaines choses, il fallait tout de même l'admettre: ce dernier était très à l'écoute des besoins des gens. Encore plus de ceux des membres de sa famille et Ozzie en profitait au maximum. Ne sachant absolument pas où en était la confection de son repas du soir et s'en fichant totalement, Oz prit la parole, le plus innocemment possible: « Pas de poulet au fait, je n'aime pas. J'en ai tellement bouffer à Bangkok que j'en suis allergique. ». Cette réflexion le fit doucement rire et il espérait de toute ses forces que Romain venait de mettre du poulet dans son sandwich. Bien sûr, il aimait beaucoup cette volaille mais tous les prétextes étaient bons pour mettre les nerfs de son hôte à rude épreuve. Il reporta toute son attention sur le match de hockey et alors que l'équipe qu'il supportait était à deux doigts de marquer, Romain prit la parole, poussant Oz a augmentait encore plus le son de la télévision: « Rassure-moi, tu ne comptes pas t’éterniser j’espère ? Non pas que ta présence Ô combien agréable me dérange mais c’est tout comme ! (…) Ozzie, je te file ton sandwich, t’embarque ton costume et tu dégages. Je n’ai pas que ça à faire que de te supporter aujourd’hui. Je suis parti une semaine à New York avec Ceasar et j’ai pas mal de boulot à rattraper. ». Le concerné se tourna alors pour voir la tête de Romain qui retourna aussi tôt dans la cuisine pour terminer sa préparation. Avant qu'Ozzie réponde, ce dernier ajouta tranquillement: « Je ne suis pas comme toi moi vois-tu, je travaille, je ne passe pas mes journées devant la télévision une main dans le calbute à me gratter les couilles et à attendre que maman fasse la popote ! ». Oz leva les yeux au ciel à la remarque de son cousin. Il lâcha un soupir et observa le salon. Un nouveau sourire se dessina sur son visage de tête à claques, puis, il passa à l'action: « Du boulot à rattraper? Hum, hum. En foutant de la musique de daube et des bougies parfumées partout? Voyons, Romain, tout le monde sait que tu n'as plus toute ta tête, ça ne sert à rien de faire semblant. Surtout face à moi. Qui-suis-je pour oser te juger? ». Silence durant lequel son sourire s'élargit beaucoup plus. « Et puis, je ne savais pas que manifester pour que les baleines puissent s'envoyer en l'air dans un coin de l'Atlantique, c'était considéré comme un boulot. ». Oz diminua le volume de la télévision. Il retira la veste qu'il avait et la jeta sur le sol, signe qu'il comptait bien s'éterniser pour le plus grand plaisir de Romain. Il sortit son téléphone portable qu'il posa sur la table basse, et continua sa tirade: « Tu ne sais pas de quoi tu parles, cher cousin. J'ai un petit boulot en ce moment, ça marche très bien. D'ailleurs, j'ai plusieurs livraisons à faire au cours de la nuit... ». Bien évidemment, il ne parlait pas de livraison de pizzas. Mais ceci était une autre histoire. Il gardait ce travail secret mais n'avait absolument aucunes gênes à en parler à Romain, qui de toute manière, à part lui dire que ce n'était pas raisonnable ne ferait rien d'autre. Et ce n'était pas non plus Ceasar, flic de métier qui interviendrait aussi. Ozzie était donc libre de faire et de toute manière, ce n'était pas le jugement de Romain qui l'empêcherait de faire ces petits trafics. « Je vais te tenir compagnie, ma mère veut que je passe du temps avec toi. Tu sais, elle te prend un peu pour un infirme avec ton trou de mémoire. Elle souhaite que tu viennes vivre chez nous. On pourra donc passer nos journées devant la télévision, une main dans le calbute et se gratter les couilles ensembles! ». Encore un silence. Ozzie sourit de plus belle, laissant le temps à Romain d'assimiler tout ce qu'il venait de lui dire. Le pauvre, avec son amnésie, cela ne devait pas être très évident de le suivre. « En plus, y'a un super match maintenant, alors je partirais quand ça sera terminé. En attendant, cherche moi un nouveau costume. Tu as un dressing immense, tu vas bien trouver quelque chose pour moi. » finit-il. Ozzie attendait avec impatience la réaction de Romain, et rien que pour rajouter de l'huile sur le feu, il augmenta une nouvelle fois le son le plus fort possible. Le commentateur, avec une voix insupportable, hurlait de joie après que l'équipe qu'il soutenait venait de mettre à son tour un but.
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| | | InvitéInvité
| (#) Sujet: Re: N°1670 - Retrouvailles entre cousins. (pv) Jeu 15 Avr 2010 - 2:31 | |
| Mon dieu qu’il est bête...
Pas de poulet… Comme un automate dressé aux tâches domestiques, Romain échangea sans rechigner le poulet à l’estragon contre un peu de bacon et du jambon fumé. Il entassa quelques tranches entre deux morceaux de pains volumineuses et granit le tout de sauce, de crudité et d’une tranche de fromage. Le jeune homme écoutait son cousin avec attention tout en vacant à ses occupations sous le regard dépité de son chien. Il était très à l’aise dans son rôle d’hôte et rien de ce qu’Ozzie pourrait lui réclamer par la suite (car le sandwich n’était sans doute qu’un début), n’arriverait à l’énerver.
« Du boulot à rattraper? Hum, hum. En foutant de la musique de daube et des bougies parfumées partout? Voyons, Romain, tout le monde sait que tu n'as plus toute ta tête, ça ne sert à rien de faire semblant. Surtout face à moi. Qui-suis-je pour oser te juger? » « Suis-je vraiment obligé de répondre à cela ? » se murmura-t-il en tranchant le pain à l’aide d’un grand couteau. « Je risque de te vexer petit branleur. » « Et puis, je ne savais pas que manifester pour que les baleines puissent s'envoyer en l'air dans un coin de l'Atlantique, c'était considéré comme un boulot. »
Ça aussi, c’était à prévoir. Pourquoi diable Ozzie prenait-il un tel plaisir à rabaisser tout ce qu’il entreprenait ? Aux dernières nouvelles, ce n’était pas lui qui vivait encore chez sa mère. Ce n’était pas lui qui était un étudiant non diplômé. Et ce n’était pas lui le gamin pas assez mature pour vivre une relation durable et stable avec quelqu’un. Même si toutes ces constatations lui brûlaient les lèvres, Romain se garda bien de les prononcer à voix haute. Il n’avait aucune envie de se prendre la tête avec Ozzie cet après-midi. Il savait combien son cousin pouvait être blessant parfois lorsqu’il s’en donnait la peine. Romain préféra donc laisser couler afin de s’épargner toute égratignure à l’âme.
« Tu ne sais pas de quoi tu parles, cher cousin. J'ai un petit boulot en ce moment, ça marche très bien. D'ailleurs, j'ai plusieurs livraisons à faire au cours de la nuit... » « T’es pas sérieux ! »
Aussitôt, Romain délaissa la finition du sandwich pour sortit de la cuisine, se postant comme le Colosse de Rhodes devant le châssis de la porte. Les mains sur les hanches, il regardait avec suspicion son cousin, comprenant très bien de quoi il voulait parler par « livraisons au cours de la nuit ». Son petit trafic de drogue… ce n’était pas sérieux. Quel âge avait-il ? Se croyait-il encore au lycée à jouer les caïds ? Romain lui avait plus d’une fois reprocher de s’adonner à des activités illicites mais jamais Ozzie ne s’était remit en question. Que devait-il lui dire pour qu’il retrouve la raison et arrête de préférer l’argent facile à l’argent honnêtement gagné ?
« Je vais te tenir compagnie, ma mère veut que je passe du temps avec toi. Tu sais, elle te prend un peu pour un infirme avec ton trou de mémoire. Elle souhaite que tu viennes vivre chez nous. On pourra donc passer nos journées devant la télévision, une main dans le calbute et se gratter les couilles ensembles ! » « T’es réellement désespérant, Ozzie. Si tu n’étais pas mon cousin, je te foutrais des claques ! » soupira finalement Romain en retournant dans la cuisine chercher le sandwich qu’il plaça sur une assiette. « En plus, y'a un super match maintenant, alors je partirais quand ça sera terminé. En attendant, cherche moi un nouveau costume. Tu as un dressing immense, tu vas bien trouver quelque chose pour moi. »
Romain rejoignit son cousin la mine boudeuse. Au passage, il ramassa la veste de celui-ci qu’il déposa soigneusement sur une chaise, avant de lui tendre son sandwich. Il s’installa ensuite à côté de lui, le regard renfrogné et les bras croisés.
« Tu ne voudrais pas plutôt que je te refile mon costume à la place ? Je t’ai dis que je n’avais rien d’autre à te proposer en échange, alors n’insiste pas. C’est déjà bien gentil de m’a part de t’en avoir trouvé un. Ne pousse pas le bouchon trop loin. » Romain s’empara de la télécommande et il baissa le volume de la télévision. « Si tes petites magouilles te rapporte autant, pourquoi tu ne vas pas t’en acheter un de costume ? Au lieu de te payer des jeux vidéo ou je ne sais quoi ! Il serait peut-être temps de grandir un peu et d’agir en adulte, Ozzie. Tu n’as plus 16 ans et… Ceasar ne sera pas toujours là pour te sortir de la merde dans laquelle tu aimes te vautrer. »
Le regard noisette de Romain chercha à pénétrer dans celui d’Ozzie afin d’accaparer son attention et de pourquoi pas, atteindre sa conscience. Il ajouta sans laisser le temps à son cousin d’en placer une :
« Et pour ce qui est de mon infirmité, j’apprécierais que t’arrête avec ça, Oz. C’est déjà assez pénible de vivre avec au quotidien pour que t’en rajoutes une couche. Si t’étais venu me voir à l’hôpital, t’aurais pu l’ouvrir ta grande gueule à ce sujet, mais là, t’es pas venu alors tu fermes ton immense grande gueule et tu fais comme si j’avais toute ma tête. Merci. »
Et zou, un petit reproche habilement lancé au visage d’Ozzie. |
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| (#) Sujet: Re: N°1670 - Retrouvailles entre cousins. (pv) Ven 16 Avr 2010 - 21:14 | |
| « T’es pas sérieux ! » Sourire satisfait sur le visage, Ozzie ne fut pas surpris de voir Romain arriver et se positionner face à lui, les mains sur les hanches, son petit regard suspect qui faisait tellement rire Oz. Bien évidemment, il se doutait que son cousin avait parfaitement comprit de quoi il parlait lorsqu'il évoquait ses fameuses livraisons au cours de la nuit. Oz avait dit ça uniquement pour le faire râler. Faire enrager ses proches, et surtout Romain était ce qui plaisait à Oz. Un comportement de plus enfantin pour un jeune homme de vingt-deux ans qui fuyait les responsabilités comme la peste. Il assumait parfaitement son comportement mais cette attitude je-m'en-foutisme de tout en plus des diverses activités illégales qu'il pratiquait n'était que la preuve qu'il ne prenait pas sa vie au sérieux. De toute manière, comme il venait de le dire à Romain, son frère (Caeasar) était là pour le couvrir, si bien qu'Oz était sûr de ne pas se faire avoir. Totalement indifférent à la remarque de Romain, Ozzie sourit de toutes ses dents et ajouta, sur un ton faussement intéressé: « Quoi? Chacun gagne sa vie à sa façon. Toi, t'es dans ton délire d'écologiste extrémiste et moi, j'ai mes petites activités. Je te sens tendu. Tu ne souhaites pas te détendre un peu? Ça te décoincerait pas mal. » Forcément, une remarque qui ne ferait qu'accentuer l'agacement de Romain et le fait qu'il voulait absolument qu'Oz dégage le plus vite possible. Ce que le jeune homme ne comptait pas faire et au contraire s'éterniser le plus longtemps qu'il le pouvait. Ignorant tout bonnement la remarque de Romain concernant les baffes qui lui foutrait, Oz l'observa ramasser sa veste docilement ce qui ne fit qu'élargir son sourire. Romain déposa délicatement sa veste sur une chaise, ce à quoi Oz lâcha un petit « Pfff » sonore, dans l'unique but de faire réagir Romain. Quelques secondes plus tard, un sandwich dans une assiette se posa sur ses jambes pendant que son cousin s'installa à côté de lui et prit la parole: « Tu ne voudrais pas plutôt que je te refile mon costume à la place ? Je t’ai dis que je n’avais rien d’autre à te proposer en échange, alors n’insiste pas. C’est déjà bien gentil de m’a part de t’en avoir trouvé un. Ne pousse pas le bouchon trop loin. ». Alors qu'Oz porta le sandwich à sa bouche, Romain en profita pour récupérer la télécommande pour baisser le volume de la télé. Ozzie protesta la bouche pleine, ce qui donna un charabia incompréhensible dont son cousin ne se donna même pas la peine de traduire puisqu'il continua à parler « Si tes petites magouilles te rapporte autant, pourquoi tu ne vas pas t’en acheter un de costume ? Au lieu de te payer des jeux vidéo ou je ne sais quoi ! Il serait peut-être temps de grandir un peu et d’agir en adulte, Ozzie. Tu n’as plus 16 ans et… Ceasar ne sera pas toujours là pour te sortir de la merde dans laquelle tu aimes te vautrer. ». Oz tourna la tête tout en croquant une nouvelle fois dans son sandwich alors que Romain le regardait dans les yeux. « Et pour ce qui est de mon infirmité, j’apprécierais que t’arrête avec ça, Oz. C’est déjà assez pénible de vivre avec au quotidien pour que t’en rajoutes une couche. Si t’étais venu me voir à l’hôpital, t’aurais pu l’ouvrir ta grande gueule à ce sujet, mais là, t’es pas venu alors tu fermes ton immense grande gueule et tu fais comme si j’avais toute ma tête. Merci. » Dernière remarque qui le fit rire assez fort. Bien évidemment, il comprenait ce que son cousin pouvait ressentir mais bon.. Ozzie n'en tenait vraiment pas compte. Être odieux avec les gens, c'était un peu sa manière de leur porter de l'intérêt, leur dire qu'il tenait à eux. C'était le cas pour Romain. Certes, son comportement pouvait montrer le contraire mais en réalité, Oz avait un profond respect pour lui et savait que dans toutes les occasions, Romain serait présent. Et pourtant, il faisait tout pour que ce dernier s'éloigne. Prenant la parole après avoir avalé une nouvelle bouchée, il répondit: « Vu la tête du costume que tu m'as gentiment trouvé, tu aurais mieux fait de t'abstenir. Et puis, avoue-le... Tu ne l'as pas fait pour moi mais simplement pour te faire bien voir par ma mère. Ce qui te comble totalement puisque tu sais très bien qu'elle va continuer de me comparer à ce bon Romain, qui a si bien réussit sa vie. ». A son tour, il posa son regard dans celui de son cousin, avant de dire, en levant les bras en signe de victoire « Tellement bien réussit qu'à 24 ans, il est amnésique. Youpi! ». Il haussa les épaules tout en secouant la tête comme pour montrer son exaspération face aux remarques de Romain puis, continua à dire sur le même ton provocateur: « Ceasar est là pour le moment, c'est tout ce qui compte. Et ne t'en fais pas pour moi, j'ai d'autres contacts. Quand le vent tournera, j'arrêterais, ce qui n'est pas le cas maintenant. Alors tes serments à la con, tu te les fous où je pense. C'est ce que tu aimes non? ». Immense sourire sur son visage, avant de porter à nouveau le sandwich à sa bouche et d'en croquer un nouveau morceau. Ayant la bouche pleine, il ne se gêna pas pour s'adresser à nouveau à lui. « Et pour ton information, je n'achète même pas mes jeux-vidéos... » Pause, durant laquelle il mâcha avant d'avaler tranquillement. Il se leva alors, donna une grosse tape sur le dos de Romain et retira ses chaussures. « Malheureusement, ça ne va pas être possible. C'est tellement drôle de te voir t'énerver et me parler sur ce ton là... C'est si jouissif de te sentir... Si perdu. »
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| | | InvitéInvité
| (#) Sujet: Re: N°1670 - Retrouvailles entre cousins. (pv) Ven 16 Avr 2010 - 23:49 | |
| Mon dieu qu’il est bête...
Les mots d’Ozzie blessèrent Romain qui tenta au mieux de les encaisser. Le jeune homme n’aimait pas lorsque son cousin s’empennait à lui dans l’unique but de lui faire du mal et de s’amuser à ses dépends. Car c’était bien pour le heurter qu’il lui avait balancé de tels propos au visage. Malgré la vivacité de ses mots, Ozzie avait hélas raison sur un point : Romain ne lui avait pas trouvé ce costume pour lui faire plaisir, mais plutôt pour plaire à sa tante Winona. Le jeune homme avait toujours mit un point d’honneur à être la fierté de sa famille. A être le préféré de tous. A être celui qui les rendait fier. Il aimait être le plus parfait des Parker. Il adorait qu’on le congratule, qu’on lui reconnaisse une quelconque supériorité face à Ozzie et autres et qu’on le place sur un piédestal. Romain avec beaucoup d’ego à ce sujet. Il recherchait sans cesse l’approbation de ses aînés, et les compliments en pagaille.
Face à Ozzie qui n’avait pas hésiter encore une fois à se moquer de lui et de son amnésie, Romain fronça les sourcils et il croisa les bras. Il était en colère. Non pas parce qu’Ozzie s’amusait à ses dépends, mais parce qu’à force de le charrier sur ce sujet, il réveillait une petite peine. Ce fut cette petite peine qui parla, d’une voix déçue :
« Tu sais que tu es réellement blessant parfois ? J’aurais espéré un minimum de considération de ta part. J’ai faillis mourir et toi tu en rigole. Tu n’es même pas venu me voir à l’hôpital. Ta mère m’a dit plusieurs fois que tu m’embrassais mais je ne me fais pas d’illusion, tu t’en foutais royalement, et les fleurs que tu m’as soit disant payées, ce devait être de son initiative à elle. Je serais mort que ça te serait égale ! Sympa ! »
Brusquement, Romain se leva et il donna un petit coup de pied dans les chaussures d’Ozzie qui roulèrent sous la table basse. Il laissa son cousin terminer tranquillement son sandwich devant le match à la télévision. D’expérience, il savait qu’il ne servait à rien de chercher à le mettre dehors. Une fois qu’Ozzie avait une idée en tête, il était impossible de la lui enlever. Romain préféra donc ne pas s’épuiser pour rien. La meilleure chose à faire, c’était de l’ignorer et d’attendre qu’Ozzie se lasse et s’en aille de lui-même.
« Au fait… » dit-il avant de franchir la porte menant au hall d’entrée. « Si j’étais toi, j’éviterais de compter trop sur Ceasar à l’avenir. Il risque fort de changer d’avis sur ton cas si je m’en mêle. Chose que je suis à deux doigts de faire. Je ne vois pas pourquoi je continuerais à trouver des excuses à un petit branleur pour qui je ne compte pas. » Il lança un regard noir à Ozzie, le genre de regard caractéristique d’un Romain boudeur. Ozzie n’était pas sans savoir que Ceasar n’avait jamais sût résister aux caprices de son cadet et qu’il serait donc facile pour Romain de le persuader qu’Ozzie méritait une bonne leçon. « Maintenant, si tu as besoin de quelque chose, tu sais où est le frigo ! »
Il n’ajouta rien de plus, disparaissant dans l’encadrement de la porte pour monter les escaliers et rejoindre sa chambre. Celle-ci était en pagaille. Le lit n’était pas fait et des vêtements traînaient un peu partout sur le sol. Romain ouvrit sa penderie et il en sortit une housse noire contenant son costume pour le mariage d’Esteban. Finalement, il prenait les devants. Il allait céder à son cousin son propre costume histoire que celui-ci lui fiche la paix, car il avait bien conscience qu’Ozzie ne décollerait pas de si tôt sans un costume en accord avec ses goûts. Romain se disait qu’il n’aurait cas en louer un demain matin. D’un pas las, il revint dans le salon où il accrocha à la poignée de la porte la housse. Il dit alors qu’il récupérait l’assiette vide pour l’amener à la cuisine :
« T’as gagné. Je te cède mon costume. T’as intérêt à y prendre soin car j’y tiens ! Et je ne plaisante pas, Oz. C’est grand-père qui me l’a offert pour mon diplôme. » |
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| (#) Sujet: Re: N°1670 - Retrouvailles entre cousins. (pv) Sam 17 Avr 2010 - 0:40 | |
| La satisfaction. C'était ce qu'Ozzie Bowen ressentait à ce moment précis. Toujours confortablement installé sur le fauteuil, il écoutait à peine son cousin vider son sac sur lui. Bien que les reproches fait par Romain vis à vis d'Ozzie aurait fait réagir n'importe qui, le jeune étudiant (du moins, si on pouvait toujours le qualifier d'ainsi...) restait stoïque aux remarques de Romain, qui entrait dans une oreille pour ressortir aussitôt dans l'autre. Son ultime désir de pousser Romain dans ses derniers retranchements et encore plus de le vexer venait d'atteindre son paroxysme. En d'autres circonstances, Ozzie prendrait son pied. Et pourtant, c'était exactement cette même sensation de plaisir qu'il ressentait: une chaleur dans le bas du ventre, d'étranges petits frissons. Bref, le jeune homme était satisfait de voir son cousin dans cet état. Bien que fondées, les réfléxions que Romain venait de faire à Ozzie ne le touchèrent pas. En apparence seulement puisque le jeune homme continuait d'afficher un sourire imperturbable aux reproches, de quoi agacer encore plus les gens. Un sourire dont il avait le secret, tout comme son air totalement détaché de la situation, comme si rien ne s'était produit. Il comprenait que Romain pouvait être blessé par ses moqueries face à son amnésie, et pourtant, Oz ne pouvait s'empêcher d'enfoncer le couteau dans la plaie. L'unique but là dedans était de se rendre détestable. Sans réelle raison, surtout face à Romain qui était une personne très présente dans la vie d'Ozzie et surtout, une des personnes qui compte réellement pour le jeune homme. Se montrer odieux, balancer des vannes, c'était un peu sa façon d'exprimer ses sentiments, son amour. Ce qui était carrément étrange. Et bien qu'il sentit la tristesse de Romain, il ne prit même pas la peine d'arrêter de sourire ou de présenter des excuses. Il observa cependant son cousin se lever, donner un coup de pied dans ses chaussures qui roulèrent un peu plus loin, sous un meuble et continua d'écouter son cousin, bien décider à dire les quatre vérités à Ozzie. Ce dernier écouta attentivement sa remarque sur Ceasar « Si j’étais toi, j’éviterais de compter trop sur Ceasar à l’avenir. Il risque fort de changer d’avis sur ton cas si je m’en mêle. Chose que je suis à deux doigts de faire. Je ne vois pas pourquoi je continuerais à trouver des excuses à un petit branleur pour qui je ne compte pas. » et regarda Romain un peu plus intensément, se demandant ce que cela signifier. Bien entendu, Romain était le petit frère de Ceasar et tous les deux étaient proches. Cependant, Ceasar était déjà au courant de ce qu'Oz faisait la plupart de son temps libre ainsi que son attitude. Alors, qu'est ce que ça pouvait changer si Romain lui en parlait? Il leva les yeux au ciel, prouvant une nouvelle fois sa totale indifférence face à la situation et face à son comportement. Romain disparut, grimpa les escaliers pour monter à l'étage. Sûrement pour rejoindre sa chambre et s'y enfermer jusqu'à ce qu'Ozzie vienne présenter ses excuses. Chose qui n'arriverait probablement jamais, si bien que cela étonnait Oz. Toujours satisfait par le résultat de ses mots, Ozzie prit la direction de la cuisine, dans le but de boire. Il jeta un coup d'œil dans le frigo et hésite pendant un moment entre une bière et un soda. Sachant que la bière conduirait forcément à une remarque de Romain s'il arrêtait de faire sa diva. Z se dit que d'ici une petite heure (voir deux) si Romain continuait de bouder, il irait le retrouver, faire son regard de chien battu qu'il savait si bien faire et ferait craquer son cousin qui ne pourrait lui faire la tête bien longtemps. Romain descendit les escaliers, et prit une nouvelle fois la parole: « T’as gagné. Je te cède mon costume. T’as intérêt à y prendre soin car j’y tiens ! Et je ne plaisante pas, Oz. C’est grand-père qui me l’a offert pour mon diplôme. ». Jubilant à nouveau de joie parce qu'il avait gagné la bataille et que Romain avait une nouvelle fois cédé, Ozzie se dit que c'était trop beau, il se devait de rajouter une couche pour l'achever. Prenant la voix la plus froide possible, le jeune homme, toujours dans la cuisine en train de siroter tranquillement une bière prit à son tour la parole: « Fous-le toi là où je pense ton costume. Tout comme ton diplôme. Je vais me débrouiller. Ca ne sera pas la première fois de toute manière. ». Conscient qu'il avait blessé son cousin, Ozzie éprouva pour la première fois depuis longtemps une petite once de culpabilité. Il déposa sa bouteille de bière sur la table de la cuisine, puis, arriva derrière Romain qui se trouvait dans le salon. Il remarqua la housse noire, accrochait à une porte qui devait sûrement contenir le costume de Romain (qui devenait maintenant celui d'Ozzie), il sourit avant de se placer tout près de Romain. Il approcha sa bouche de son oreille, puis, dit le plus calmement possible « Tu sais très bien que ta mort me toucherait énormément. Tu sais que je suis capable de tout pour te protéger. ». Il marqua une petite pause, passant une main sur le ventre de Romain avant d'ajouter, en se collant un peu plus à lui « Pas besoin de te faire un dessin, je suis sûr que tu sais de quoi je parle... ». Il resta quelques secondes supplémentaires collé à son cousin, avant de repartir vers la cuisine pour reprendre une gorgée de sa bière. Il prit la bouteille dans sa main droite et retourna au salon, passant une nouvelle fois devant Romain, un petit sourire en coin, et s'installa sur le fauteuil, comme si de rien n'était. Et pourtant, il savait que ce qu'il venait de dire à son cousin allait faire son petit effet.
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| | | InvitéInvité
| (#) Sujet: Re: N°1670 - Retrouvailles entre cousins. (pv) Sam 17 Avr 2010 - 16:14 | |
| Mon dieu qu’il est bête...
Qu’il était blessant lorsqu’il agissait ainsi, sans reconnaissance aucune devant les efforts que l’on faisait pour lui plaire. Romain s’arrêta dans son élan, l’assiette dans la main. Il se mordit l’intérieur de la joue afin de calmer l’aigreur qui tiraillait son estomac et le poussait à s’insurger devant le comportement de son cousin. Le jeune océanologue ne savait pas pourquoi il s’épuisait à essayer de satisfait cet éternel insatisfait. Quoiqu’il puisse faire ou dire, Romain savait que ça ne serait jamais suffisant pour Ozzie. Celui-ci trouverait toujours quelque chose à redire. Toujours une pique à lancer. Toujours un mot blessant à lui balancer au visage avec un sourire arrogant. Ozzie aimait lui faire mal et il ne s’en cachait même pas.
Déçu et blessé une nouvelle fois (pour ne pas changer) par le comportement de son cousin, Romain soupira. Il s’apprêta à entrer dans la cuisine lorsque Ozzie en sortit et se glissa dans son dos. La main de l’énervant dealer glissa sur son ventre et vint l’attirer à lui. Il lui chuchota alors à l’oreille des mots qui le firent aussitôt fondre et apaisèrent son aigreur. Bien sûr que Romain savait de quoi il parlait. Jamais il ne pourrait oublier ce que son cousin avait fait pour lui à l’époque. Jamais Romain ne pourrait renier cet été, même si parfois, s’aurait été plus simple. Durant quelques secondes, ils restèrent collés l’un à l’autre, comme deux amants s’offrant une pause. Romain vint entrelacer ses doigts à ceux posé sur son ventre, ressentant pour Ozzie beaucoup d’affection. Son cousin, au-delà son côté bad boy et ses mots blessants, au-delà sa capacité à le blesser et à l’énerver, représentait énormément pour lui. Il était important, et sans lui dans sa vie, Romain ne serait sans doute plus là.
« Je sais. »
Ce fut tout ce que Romain murmura à ce sujet avant que l’étreinte ne se rompe et que Ozzie retourne à la cuisine récupérer sa bouteille de bière. Le jeune océanologue le suivit pour déposer l’assiette dans l’évier avant de le rejoindre sur le canapé. Ce petit moment d’accalmie s’estompait peu à peu. Ozzie reprit son petit air indifférent, petit air qui n’empêcha cependant pas Romain de dévoiler ce qu’il avait sur le cœur à cet instant.
« Tu sais… » commença-t-il d’un ton très doux. « Si j’accepte tout ça : tes moqueries, tes piques, tes injures et ta manie de toujours vouloir m’imposer tes choix, c’est parce que dans le fond, je sais que tu m’aimes bien. Tu n’as pas besoin de me le dire à longueur de journée, je le sais, Ozzie et ne dit pas le contraire. » Il lui sourit. « Mais parfois, j’aimerais que tu essayes de me montrer que tu m’aimes autrement qu’en me décrochant des cris ou des larmes. Tu resteras toujours l’enfant terrible de la famille, même en étant gentil. T’es le vilain petit canard et quoique tu fasses ou dise, ça ne changera jamais, alors arrête de m’en foutre plein la gueule simplement pour t’amuser. Car dans l’histoire, il n’y a que toi qui rigoles. »
Romain se pencha sur le côté et vint lui voler un petit baiser sur sa joue, baiser simple mais dans lequel se trouvait toute l’affection qu’il lui portait malgré tout. Tactile comme à son habitude, il avait ressentit le puissant besoin de toucher son cousin de la sorte, parce qu’il en avait toujours été ainsi. Aussi vache que pouvait être Ozzie avec lui, Romain revenait toujours vers son cousin, l’ardoise effacée.
« Tu veux rester pour la soirée ? Je peux commander des pizza ou chinois si ça te fait plaisir. » |
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| (#) Sujet: Re: N°1670 - Retrouvailles entre cousins. (pv) Sam 17 Avr 2010 - 19:12 | |
| Parfaitement conscient qu'il avait blessé une nouvelle fois Romain, Oz avait donc eut, depuis bien longtemps, une petite once de culpabilité. Romain faisait partit de sa famille et cela ne l'empêchait pas de le provoquer et lui faire du mal. Le jeune étudiant le savait pertinemment. Il se doutait qu'à force, il devait lasser les gens. Et pourtant, la plus grosse peur d'Oz était de se faire abandonner. Tout le monde à Ocean Grove et particulièrement sa famille connaissait l'histoire d'Ozzie: alors que sa mère était enceinte, son petit-ami de l'époque, Jeremiah Myers l'avait lâchement abandonné à la naissance du bébé. Cette dernière quitta alors la belle ville de Seattle pour s'exiler à l'autre bout des Etats-Unis et rejoindre une partie de la famille à Ocean Grove. Ozzie avait ainsi grandit sans père et avait souffert des remarques de ses camarades d'école. Tout le monde sait à quel point les enfants peuvent être cruels entre eux. A l'adolescence, il ressentit cependant le besoin de rencontrer son père. Non pas par manque de présence masculine (pour cela, il avait son oncle Alfie et ses cousins) mais surtout pour comprendre le pourquoi du comment de sa décision de partir. Évidemment, cela ne s'était absolument pas bien passé, Ozzie ayant tout de même foutu un coup de poing à son père après que ce dernier ait fait un commentaire désobligeant concernant son ancienne petite amie. C'était il y a quelques années. C'était d'ailleurs ce qui avait fait changé Ozzie, le faisant passer d'un jeune homme joyeux, doux et agréable à ce qu'il était maintenant. Il n'en était pas réellement fier mais c'était maintenant devenu une habitude pour lui. Au départ, il s'agissait plus ou moins d'un rôle de composition mais lorsque les premières personnes de son entourage lui avait tourné le dos, Oz s'était persuadé que tout le monde finirait par l'abandonner. Ne souhaitant pas souffrir, il préféra se forger une carapace et un caractère. Ce caractère là, à base d'arrogance, de sarcasme et d'indifférence. Et bien que Romain lui avait fait comprendre qu'il serait toujours là pour lui, Ozzie ne s'empêcha pas de continuer sur sa lancée. Maintenant, c'était une habitude. Ozzie ne savait d'ailleurs même plus lui même s'il s'agissait d'un rôle ou s'il était devenu aussi détestable. « Je sais. » La prise de parole de Romain le fit revenir à la situation présente. Toujours derrière Romain, Ozzie avait fermé les yeux pendant quelques instants. Il resta encore quelques secondes collé à lui avant de se reculer. Non pas que la proximité de son cousin le gênait, bien au contraire, mais parce qu'il préférait s'éloigner avant de se remémorer d'autres souvenirs douloureux. Il se doutait que Romain comprendrait immédiatement à quoi il faisait allusion, c'était ce qu'il voulait pour qu'il se souvienne que malgré tout, Oz était là pour lui et qu'il était prêt à tout pour Romain. Le jeune homme, de nouveau dans la cuisine, porta la bouteille de bière à sa bouche et se dirigea vers le salon pour se laisser tomber dans le canapé. Quelques secondes après, Romain apparut: « Si j’accepte tout ça : tes moqueries, tes piques, tes injures et ta manie de toujours vouloir m’imposer tes choix, c’est parce que dans le fond, je sais que tu m’aimes bien. Tu n’as pas besoin de me le dire à longueur de journée, je le sais, Ozzie et ne dit pas le contraire. (...) Mais parfois, j’aimerais que tu essayes de me montrer que tu m’aimes autrement qu’en me décrochant des cris ou des larmes. Tu resteras toujours l’enfant terrible de la famille, même en étant gentil. T’es le vilain petit canard et quoique tu fasses ou dise, ça ne changera jamais, alors arrête de m’en foutre plein la gueule simplement pour t’amuser. Car dans l’histoire, il n’y a que toi qui rigoles. ». Ozzie sentit les lèvres de Romain se poser sur sa joue ce qui eut pour effet de le faire fermer les yeux quelques instants et savourer ce moment. Avant qu'il ne puisse parler, Romain ajouta aussitôt « Tu veux rester pour la soirée ? Je peux commander des pizza ou chinois si ça te fait plaisir. ». Oz sourit et plongea son regard dans celui de son cousin. « Je pensais que tu avais du travail en retard.... » Il reporta son attention sur la télévision avant de dire sur un ton d'amusement « Mais je suis partant pour un chinois alors... » Préférant calmer la situation, Oz ne revint cependant par sur le discours de Romain. N'aimant absolument pas ses grandes déclarations de sentiments, il n'ajouta rien. Bien sûr, cela l'avait touché mais il ne voulait pas en faire tout un plat. Il n'aimait pas ça et s'y prenait comme un pied de toute manière. La preuve, à vingt-deux ans, il n'avait eut aucunes longues et réelles relations, presque aucuns amis non plus. Oz tourna la tête vers Romain, sourit une fois encore pour exposer ses dents blanches et ajouta, d'une voix totalement innocente, avec une moue pour le narguer (HJ: la première photo dans le mp ): « Je prendrais quand même le costume. Le tient, bien évidemment. ». Il conclut sa phrase d'un petit geste de la tête vers le costume en question ainsi qu'une petite tape sur la cuisse de Romain, puis passa une main dans ses cheveux si bien coiffé, l'air de rien.
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| | | InvitéInvité
| (#) Sujet: Re: N°1670 - Retrouvailles entre cousins. (pv) Dim 18 Avr 2010 - 1:09 | |
| Mon dieu qu’il est bête...
Un léger sourire amusé étira les lèvres de Romain. Qu’il était plaisant de voir Ozzie à cent lieux de son air sévère et de ses mots acerbes. Le jeune homme préférait de loin ce cousin-ci à l’autre qui ne cherchait qu’à le faire éternellement enrager. Lui céder son costume ne le dérangeait finalement pas. Comment pouvait-il lui refuser quoique ce soit de toute façon ? Romain aimait faire plaisir aux hommes de sa vie, et Ozzie était proche de la pole position dans ce classement. De l’entièreté de la paume de sa main, le jeune homme repoussa gentiment le visage de son cousin en se levant. Il lui dit avec amusant, sur le même ton enfantin qu’il lui emprunta :
« Evidemment ! Evite de trop le saloper et de laisser des carambars et des pétards dans les poches quand tu me le rendras. »
Romain s’empara du combiné de téléphone, puis il quitta le salon pour rejoindre à nouveau la cuisine. Derrière le four à micro-ondes, il sortit la carte du restaurant chinois le plus proche. Ensembles, ils commandèrent ce qu’ils désirèrent, Ozzie agaçant comme à son habitude son cousin en changeant trois fois d’avis sur le tas, et en se moquant ouvertement de l’accent chinois du livreur lorsque celui-ci débarqua avec leur commande une demi-heure plus tard. Les deux cousins mangèrent ensuite devant la télévision, arrosant leur repas de quelques bières. L’heure tournait et les vingt d’heures heures arrivèrent rapidement. Romain regarda sa montre en soupirant. Durant le repas, il avait envoyé discrètement quelques SMS à Ceasar dont il ne reçu à son grand dam aucune réponse. Ça l’agaça beaucoup et cela se ressentit dans sa manière de manipuler son téléphone portable qu’il jeta finalement sur la table basse. Pourquoi diable Ceasar n’était-il toujours pas là alors qu’il finissait à vingt heures, et qu’il lui avait bien certifié qu’il passerait le voir après le boulot ? Ca lui écorcherait les doigts de le prévenir que ce soir, il ne viendrait pas ?
Affalé sur le dos, les pieds sur le haut du sofa et la tête reposée contre la cuisse d’un Ozzie tout aussi détendu, Romain poussa un léger ricanement moqueur. Il regardait avec Ozzie un film d’horreur dans lequel une nana tentait de fuir son assaillant à travers une maison d’étudiantes. Le jeune homme trouvait la pauvre fille ridicule et il ne put s’empêcher de le souligner par quelques commentaires désobligent à son encontre :
« C’est affolant comme elle est débile ! Pourquoi elle court se cacher à l’étage ? Elle croit quoi ? Qu’il y a moyen pour elle de s’échapper par la gouttière ? T’as vu son cul comme il est gros ? Et pourquoi ces maisons sont-elles toujours aussi grandes ? Bon sang ! Il n’est même pas crédible ce film. Même le tueur il ne fait pas peur avec son masque. » Il leva le bras par-dessus la tête pour se saisir de la bouteille de bière d’Ozzie et en boire une gorgée. « Et voilà ! Elle est morte cette conne ! Suivante ! »
Le regard brillant, Romain releva légèrement la tête, croisant les yeux brillants d’Ozzie à travers l’obscurité. Il lui demanda sans réellement réfléchir à ce qu’il disait :
« T’imagine si on avait été aussi cons ? »
Il n’avait pas besoin de l’expliquer. Ozzie savait de quoi il parlait. |
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| (#) Sujet: Re: N°1670 - Retrouvailles entre cousins. (pv) Dim 18 Avr 2010 - 3:09 | |
| Ozzie était étrangement calme. Il était plutôt détendu, là, installé aux côtés de son cousin, ce qui n'était pas arrivé depuis un long moment (autant d'être détendu qu'être installé tranquillement à côté de Romain). Tous les deux avaient finit de regarder le match, qui s'était terminé par la victoire de l'équipe favorite d'Ozzie puis, Romain avait commandé un repas chinois pour eux deux et ils avaient mangé tout en discutant, comme au bon vieux temps. Installé bien confortablement sur le canapé, une main sur l'accoudoir, l'autre posé sur son ventre, Oz regardait la télévision tout comme son cousin. Tous les deux étaient tombé par hasard sur un vieux film d'horreur, du moins, si on pouvait qualifier ce film d'horreur puisqu'il était carrément bidon. Des acteurs à la mise en scène, du soit disant méchant qui n'effrayait personne aux meurtres dégoulinant de sauce tomate, tout était ridicule et donner la nausée à Ozzie. C'était apparemmentt le cas pour Romain aussi, qui commentait toutes lesscèness: « C’est affolant comme elle est débile ! Pourquoi elle court se cacher à l’étage ? Elle croit quoi ? Qu’il y a moyen pour elle de s’échapper par la gouttière ? T’as vu son cul comme il est gros ? Et pourquoi ces maisons sont-elles toujours aussi grandes ? Bon sang ! Il n’est même pas crédible ce film. Même le tueur il ne fait pas peur avec son masque. » Remarque qui fit sourire Ozzie. Avant qu'il puisse porter sa bouteille de bière à la bouche, Romain l'attrapa et but une gorgée avant d'ajouter sur le même ton moqueur: « Et voilà ! Elle est morte cette conne ! Suivante ! ». Ozzie lâcha un petit rire avant de boire une gorgée de bière tout en gardant les yeux rivés sur la télévision. Il sentit cependant le regard de Romain sur lui quelques secondes après ce qui l'obligea à baisser les yeux pour regarder son cousin. Alors que le plus jeune des deux cousins aller prendre la parole pour demander ce qu'il y avait, Romain combla ce silence assez vite: « T’imagine si on avait été aussi cons ? ». Ozzie fixa intensément son cousin. Son sourire s'effaça peu à peu et il détourna le regard. Un sujet qu'il voulait éviter. Ce qui ne semblait pas être le cas de Romain, pas ce soir-là. Tous les deux avaient pourtant prit l'habitude d'en parler rarement. Un sujet tabou, qu'Oz avait soigneusement rangé dans un coin de sa tête pour ne plus jamais le faire sortir. Bien évidemment, il n'était pas prêt d'oublier ce à quoi Romain faisait référence. Comment l'oublier d'ailleurs? Il se souvenait de tout et bien qu'il avait cessé d'y repense continuellement à longueur de journée, il ne pouvait s'empêcher de se remémorer par moment cette histoire et les horribles marques qu'elle avait laissé à Ozzie, tant mentalement que physiquement. Ses yeux se posèrent à nouveau sur l'écran de télévision dans laquelle une nouvelle jeune femme se faisait poursuivre par le fameux tueur au masque blanc. Cette course poursuite dans une maison était bidon, comme le film. N'empêche qu'elle parlait énormément à Ozzie. Le jeune homme finit par répondre à Romain, avec un ton nerveux « Ils peuvent se permettre de mourir, ils ont un salaire à la fin... » avant de passer une nouvelle fois sa main dans ses cheveux, légèrement agacer par la tournure la conversation. « Est-on vraiment obligé de partir là dessus Romain? Tu sais très bien que je ne veux pas en parler. » dit-il assez sèchement. Il se redressa brusquement, tout en ajoutant « Je ferais mieux d'y aller maintenant. » Ozzie ne lança pas un regard à son cousin, préférant partir à la recherche de ses chaussures qui avaient disparues lorsqu'il s'était disputé avec Romain. « Où elles sont ces connes? » Ne retrouvant pas les fameuses chaussures, Oz se dirigea vers l'une des chaises où se trouvait sa veste et l'enfila rapidement, sous le regard incrédule de son cousin. Ce n'était pas le fait d'être avec lui qui le gênait mais le simple fait d'en arriver à parler, de ça. Le cri d'une pouffe du film arriva à ses oreilles et Oz se tourna alors pour regarder la scène plutôt que d'affronter le regard de son cousin. Finalement, il finit par dire, tout en s'éloignant et sur le même ton glacial « Tu étais vraiment obligé de la ramener sur ça? Tu sais très bien que je ne veux pas en parler... » Il finit par se relaisser tomber à côté de Romain, n'ayant finalement pas trouvé ses chaussures et ayant changé d'avis. Il tourna la tête vers lui, et ajouta, d'un ton tristee « Désolé.. C'est juste que.. Enfin, tu sais très bien. » Il resta un moment plongé dans le regard de Romain avant de finalement détourner le regard pour reporter son attention sur la télé, préférant une nouvelle fois fuir plutôt que d'en parler. Encore une caractéristique d'Ozzie. Bien qu'il aimait attaquer les gens, lorsqu'on en venait à parler de lui, il préférait s'esquiver. Dévier le sujet sur quelque chose d'autre. Non pas qu'il n'était pas intéressant mais simplement parce qu'il n'aimait pas parler de lui, pour la simple et bonne raison qu'il avait peur d'en dire trop.
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| | | InvitéInvité
| (#) Sujet: Re: N°1670 - Retrouvailles entre cousins. (pv) Dim 18 Avr 2010 - 20:30 | |
| Mon dieu qu’il est bête...
Quand Ozzie se releva brusquement du canapé, Romain tomba la tête en arrière sur les coussins. Le jeune homme aurait dû se douter que malgré les années écoulées son cousin n’était pas encore prêt à parler de cette fameuse virée en Australie. Contrairement à lui, Ozzie n’était pas du genre à s’étendre en discussion inutile sur ses sentiments et son ressentit. Il gardait tout pour lui, ne laissant filtrer les choses qu’au compte gouttes. Romain avait beaucoup de mal à se faire à ce genre de comportement. Il n’était pas du style à se taire, et tout le monde le savait. Le jeune océanologue disait les choses. Il en avait besoin. Lorsqu’il riait, c’était à gorge déployée et lorsqu’il souffrait, c’était de tout son cœur. Il n’y avait pas de demi-mesure avec lui. Ce soir, Romain avait ressentit le réel le besoin de parler de ça, de ce sujet qu’ils n’abordaient jamais, et qui pourtant les hantait. Il était désolé d’avoir amené sur le tapis ces fantômes et de gâcher ainsi leur soirée, mais il n’avait pas su contrôler ce besoin de se confier au seul être capable de réellement comprendre sa douleur.
« Ne t’énerve pas, s’il te plaît. » murmura Romain alors que son cousin tournait dans la pièce à la recherche de ses chaussures. « Je ne voulais pas te mettre mal à l’aise. »
Lentement, Romain se redressa en position assise. Il laissa Ozzie faire les cents pas quelques instants comme un fauve en cage, sachant très bien qu’il était un sanguin et qu’il démarrait au quart de tour lorsque quelque chose le dérangeait. Fort heureusement, son cousin revint se rasoir près de lui, les pied toujours nu mais sa veste sur le dos. Romain soutint un moment son regard en silence, se demandant comment apaiser la douleur d’Ozzie, car quoique son cousin puisse en dire, Romain savait qu’au fond de lui, Ozzie s’en voulait et souffrait. Il s’en voulait de les avoir conduit jusqu’en enfer. Il s’en voulait d’avoir causé tout ce tort. Pourtant, Romain ne lui en tenait pas rigueur. Il lui avait pardonné depuis longtemps ce cauchemar. Il était peut-être temps de lui dire et d’alléger une bonne fois pour toute la culpabilité profonde qui rongeait son cousin.
« Je sais Ozzie. » affirma-t-il d’un ton bas qui faillit être couvert par le cri d’angoisse de l’actrice à la télévision. « Mais moi j’ai besoin d’en parler avec toi. »
Voyant qu’Ozzie refusait de le regarder en face, Romain prit les devants. Il se déplaça sur le canapé et vint forcer son cousin à se plaquer dos contre le dossier. Il en profita pour le chevaucher et s’asseoir sur ses cuisses, ses genoux de part et d’autre de son corps. Le regard noisette du jeune océanologue plongea alors dans celui de son cousin avec une profonde affection et une grande tendresse. Romain enserra de ses mains la nuque d’Ozzie qu’il caressa et il enchaîna rapidement dans un chuchotement, son visage proche du sien :
« Une bonne fois pour toute Ozzie : tu as bien fait. Ne culpabilise pas. Tu l’as dit tout à l’heure, tu sais… pour moi, tu es prêt à tout. Absolument à tout. Et tu l’as prouvé ce jour-là. Alors ce qu’il s’est passé ne doit pas te hanter. Tu as fait ce que ton amour pour moi t’a dicté de faire. Et je t’en serais à jamais reconnaissant. » Il colla son front au sien. « Tu le sais n’est-ce pas que je t’ai pardonné depuis longtemps ? » |
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| (#) Sujet: Re: N°1670 - Retrouvailles entre cousins. (pv) Dim 18 Avr 2010 - 21:09 | |
| « Mais moi j’ai besoin d’en parler avec toi. » Ozzit comprit aussitôt qu'il n'allait malheureusement pas pouvoir échapper à cette discussion qu'il avait réussit à esquiver depuis de longues années. Il ne pouvait d'ailleurs même plus partir puisque Romain, aussi rapide que l'éclair, venait de s'assoir sur lui, le collant tout au fond du canapé et lui bloquant par la même occasion les jambes. « Romain, non, s'il te plaît. » Ses manifestations furent vaines, Romain plongea son regard dans celui d'Ozzie et approcha son visage du sien. Avant qu'Oz puisse une nouvelle fois se plaindre ou repousser Romain, ce dernier prit la parole et dans un chuchotement de plus doux, se confessa à lui: « Une bonne fois pour toute Ozzie : tu as bien fait. Ne culpabilise pas. Tu l’as dit tout à l’heure, tu sais… pour moi, tu es prêt à tout. Absolument à tout. Et tu l’as prouvé ce jour-là. Alors ce qu’il s’est passé ne doit pas te hanter. Tu as fait ce que ton amour pour moi t’a dicté de faire. Et je t’en serais à jamais reconnaissant. ». Dix petites secondes de silence, Romain en profita pour coller son front à celui d'Ozzie, avant d'ajouter sur le même ton « Tu le sais n’est-ce pas que je t’ai pardonné depuis longtemps ? ». Oz déglutit difficilement. Il ne voulait pas parler de cette expérience et le simple fait de s'en souvenir l'horrifiait. Ses yeux se remplirent de larmes, non pas parce qu'il était triste mais parce qu'il ne s'était toujours pas remis de ce voyage en Australie. Ne supportant absolument pas de se montrer aussi faible, Oz détourna la tête pour ne pas supporter le regard de Romain plus longtemps. Il passa une main rapidement sur son visage pour essuyer les deux larmes qui s'écoulaient et s'enferma dans le silence. Non, il ne dirait pas un mot et même si Romain le suppliait de le faire. Qu'il se fasse donc la conversation à lui même. Et pourtant, dans sa tête, les souvenirs remontaient peu à peu à la surface. Sa folle idée de partir en Australie pour faire la fête, ses mensonges à son oncle et sa tante (les parents de Romain), d'avoir entrainé son cousin avec lui dans ses conneries, et de lui avoir fait subir énormément de choses. C'était aussi son cas mais la douleur qu'il ressentait était d'avoir imposé ça à quelqu'un d'autre que lui. Quelqu'un qui comptait beaucoup pour lui et qui avait dût assumer l'inconscience d'Oz et son manque de maturité. Alors oui, il était adolescent, avide d'aventure mais il avait manquait de discernement en entrainant Romain dans le désert Australien. Une nouvelle larme perla au coin de l'œil d'Oz qui ne pouvait plus se retenir maintenant. Le visage de Romain hurlant de douleur apparut dans son esprit et il ne pouvait plus supporter de le voir. Il ferma les yeux comme pour oublier mais cela ne marcha pas. Honteux, Ozzie baissa la tête avant de repasser la main sur le visage et surtout, pour se cacher de son cousin. Il ne voulait surtout pas se montrer aussi faible alors qu'il n'avait jamais flanché devant lui depuis ce jour. Certes, il y avait eut des moments plus durs que les autres pour gérer ce souvenir douloureux mais Oz s'en sortait bien. Il avait rangé ça dans un coin de sa tête, comme le dossier de son père. Et il n'en parlait pas. Jamais. C'était sa façon de se soigner. Le silence pesant qui régnait dans la pièce l'obligea à relever la tête pour faire face à Romain. Oz, les yeux rougis, se mordait la lèvre inférieur pour s'empêcher d'exploser en sanglots. Essayant de garder son calme, il se mit à inspirer et expirer doucement. Le regard bienveillant de Romain le rassura. Et ce qu'il venait de dire avait fait son chemin vers le cœur d'Ozzie. Ce dernier n'avait pas honte de ce qu'il avait fait pour protéger son cousin et pour le faire sortir de la galère dans laquelle il l'avait conduit. S'il avait honte, c'était simplement d'être responsable de l'un des événements les plus horribles (si ce n'est l'unique événement...) qu'il avait fait vivre à son cousin. Ozzie lui était d'ailleurs extrêmement reconnaissant d'être toujours là pour lui et de ne pas avoir couper les ponts alors qu'il avait toutes les raisons du monde pour le faire. La relation qui unissait maintenant les deux cousins étaient très fortes et Ozzie était très fier de pouvoir compter sur lui. N'étant pas croyant du tout, Oz ne pouvait s'empêcher de remercier le ciel pour avoir cette relation si privilégié avec Romain. Son regard toujours plongé dans les yeux noisettes de son interlocuteur, Oz passa une main bienveillante sur le visage de Romain avant de la poser sur son torse. Il respira un bon coup puis, finit par dire « Je sais tout ça. Je sais et je t'en remercie pour ça. » Il marqua une pause, souhaitant prendre son temps pour ce qu'il allait dire. Il gardait ses yeux bleus dans ceux de Romain puis continuant calmement, un calme qui ne le distinguait vraiment pas. « Je suis juste tellement idiot. Tellement idiot de t'avoir fait subir ça que ça me tue. Je ne le montre pas mais je m'en veux terriblement. Et je n'arrive pas à comprendre comment tu peux encore me parler et me traiter avec autant d'amour, alors que je suis devenu un con. Un véritable con. »
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