(#) Sujet: Deux Parker sur un green Dim 25 Avr 2010 - 10:34
SUJET ANNULÉ ET RETIRÉ DE L'HISTOIRE DE ROMAIN S. PARKER
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Samedi 16 avril 2011 Riviera Country Club
Les cheveux encore humides de la douche qu’il venait de prendre en compagnie de Ceasar, Romain sortit des vestiaires du Riviera Country Club quelques minutes avant son aîné. Le jeune homme n’attendit pas son frère et amant, trop impatient de récupérer les clubs de golf qu’ils avaient commandés à l’accueil ce matin, et les clés de la petite voiturette blanche qui leur servirait de transport entre chaque green. Depuis dix heures et demi, les deux Parker pratiquaient sport après sport, testant les installations du club en vue d’une adhésion à l’année. Ils avaient d’abord commencés par une séance de footing dans le grand parc, enchaînés par un peu de tennis, et terminés l’avant-midi par quelques longueurs à la piscine. Après un déjeuner plutôt copieux à la cafétéria où Ceasar reprit sans aucun doute toutes les calories brûlées ce matin, ils s’autorisèrent une petite séance thalasso avec massage à la clé et bain de vapeur. Leur journée touchait bientôt à sa fin. Après le parcourt de golf, il leur faudrait rentrer et décider si oui ou non, ils adhèreraient complètement au club, finalisant ainsi leur inscription.
Les mains dans les poches de son pantacourt, Romain chemina à travers les couloirs du club en direction du grand hall. Il salua aimablement sur son passage quelques adhérents ayant reconnu en lui un nouveau futur membre, puis lorsqu’il arriva devant le long comptoir de l’accueil, il s’adressa à une grande femme à la crinière rousse flamboyante. Celle-ci accorda aussitôt toute son attention.
« Bonjour. Réservation Parker, s’il vous plaît. » L’employée du club s’activa quelques secondes derrière son ordinateur puis elle alla chercher des clés qu’elle lui tendit avec un sourire de circonstance. « La voiturette vous attend sur le parking, monsieur Parker. Vous devez nous la ramenez à ce même point au plus tard pour 19h30. »
En bon bavard, Romain s’éternisa quelques minutes avant de rejoindre le parking du club. Il chercha le numéro de la voiturette leur étant réservée, puis lorsqu’il la trouva, il monta à bord et patienta. Derrière lui, deux sacs remplit de clubs de golf avaient été déposés soigneusement, ainsi que deux bouteilles d’eau. Le jeune homme observa les clubs d’un œil méfiant. Si à la Wii, il était plutôt doué au golf, il n’était pas certain de l’être tout autant en vrai. Il sentait qu’il allait se ramasser et que pour une fois, ce ne serait pas Ceasar le looser de la partie. Son frère n’allait certainement pas louper une telle occasion de se venger de toutes les fois où Romain s’était moqué de lui et de ses scores lamentables à la console.
« Je te préviens tout de suite Parker ! » lança Romain avec un large sourire lorsque son frère apparu au bout du parking. « T’avise surtout pas de te moquer de moi ou tu le regrettera ! Un coup de club de golf, ça fait bien plus de dégât qu’un coup de Wiimote. Surtout en pleine poire ! » Il lui lança les clés au vol, puis il glissa sur la banquette blanche pour lui laisser la place derrière le volant. « T’as jusqu’à 19h30 pour m’apprendre à manier un club de golf comme Tiger Woods ! »
Dernière édition par Romain S. Parker le Mer 27 Oct 2010 - 23:07, édité 1 fois
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(#) Sujet: Re: Deux Parker sur un green Lun 26 Avr 2010 - 11:14
Romain Parker-Walsh
Ceasar Parker
Un week-end entre frères, comme il l'avait prévu il y avait plus d'un mois. La relation qui les unissaient étaient de plus en plus complexe. A présent, ils ressemblaient à un véritable couple, malgré qu'ils soient avant tout du même sang. L'inceste dans toute sa splendeur, mais le dérangement causé semblait invisible. Aucune honte, aucune gêne, ils le vivaient correctement, sans encombre. Tout avait débuté lors de cette soirée de mars, un problème avec Afanasy, ils avaient terminé seuls, ensemble, s'unissant l'un à l'autre tout le dimanche. Une semaine à New York plus tard, tout semblait parfait pour eux. Un véritable nuage sans problèmes à l'horizon. Toute la journée, ils avaient enchaîné activité sportive sur activité sportive : un footing dans le grand parc, un peu de tennis, quelques longueurs en piscine et, n'oublions pas le plus important de cette journée, le repas ! Ceasar en avait fait une affaire personnelle, goûtant à tout comme il aimait le faire. Il n'avait jamais eu autant dans son assiette, sans exagéré sur les quantités tout de même.
La dernière activité en date fût privée : une douche ensemble dans les vestiaires du Riviera Country Club. Un peu de danger, une petite prise de risque puisque quelqu'un aurait pu les surprendre, mais ça n'avait pas été le cas. Bien entendu, tout ce qui s'était passé la dedans n'était pas très bien vu par l'église catholique. Une union entre homme, tout ce qu'il pouvait y avoir de plus physique, deux corps chauds, l'un contre l'autre, valsant au gré de leurs envies. Tout ceci arrêté, Romain quitta la pièce, vêtu comme il se devait pour le prochain et dernier essai de la journée : le golf. Ceasar n'était pas mauvais mais il n'y connaissait pas grand chose. Quelques parcours à New York avec de vieilles connaissances, sans pour autant connaître l'utilité de tout ces clubs de golf.
Vêtu comme il se devait : un short, un polo et une paire de basket, tout ceci dans les tons clairs, il se devait de montrer l'exemple. Il se trouvait également dans un club privé, il ne pouvait arriver en jeans et t-shirt, sans prendre en compte toutes ces personnes qui faisaient attention à leur tenue vestimentaire, tout à fait en lien avec le sport pratiqué. Dans les couloirs, il salua poliment les clients rencontré, avant de se retrouver dehors. Un sourire amusé aux lèvres, il remarqua son frère dans une voiturette et s'y approcha doucement.« Je te préviens tout de suite Parker ! » Le sourire s'élargir davantage lorsqu'il entendit les paroles de son cadet, s'approchant dans une démarche qui montrait qu'il était sur de lui, il en connaissait plus que Romain sur ce sport, un petit avantage pour lui. « T’avise surtout pas de te moquer de moi ou tu le regrettera ! Un coup de club de golf, ça fait bien plus de dégât qu’un coup de Wiimote. Surtout en pleine poire ! » Il attrapa les clés en plein vol, s'approchant du côté conducteur, laissant le temps au plus jeune de se bouger et de lui laisser la place. «Tu crois m'impressionner Romain ? Pour une fois que je vais gagner contre toi, tu ne vas pas me castrer pour si peu ! »
Assit, il alluma le petit véhicule et partit en direction de du terrain. « T’as jusqu’à 19h30 pour m’apprendre à manier un club de golf comme Tiger Woods ! » Un sourire amusé aux lèvres tout en écoutant les paroles de son cadet. «Avec moi comme professeur, tu vas le battre à pleine couture celui-là ! » Il rit un instant avant de s'arrêter une première fois. Il sortit de la voiturette et regarda dans le sacs, après un club correcte selon lui, malgré qu'il n'y connaissait pas grand chose, il s'improvisait bon joueur face à son frère. Il en sortit un, se retournant vers Romain qui se trouvait à une bonne distance de lui, il lui sourit tout en simulant le fait qu'il frappait dans une balle. «Prépares la balle champion et dans dix minutes, tu sais jouer au golf ! » Un clin d'oeil complice et un petit sourire amusé suivirent cette phrase de quelques instants.
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(#) Sujet: Re: Deux Parker sur un green Lun 26 Avr 2010 - 15:07
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La voiturette de golf traversa quelques étendues vertes avant de s’arrêter à la première borne. Tout comme Ceasar, Romain sortit du véhicule pour aller fouiller à l’intérieur de son sac. Il en sortit quelques balles qu’il glissa dans chacune de ses poches afin d’avoir quelques réserves au cas ou. Puis, sous l’ordre de son aîné, il alla positionner la première balle au bon emplacement. Romain était amusé par les manières de son frère. On aurait presque dit qu’il débordait de confiance en lui, et qu’il savait exactement ce qu’il devait faire. Le jeune homme l’aurait presque cru s’il ne connaissait pas par cœur frère. Celui-ci bluffait. Il jouait au coq pour paraître confiant mais dans le fond, Romain était persuadé que Ceasar ne savait pas plus que lui jouer au golf… malgré tout ce qu’il avait bien pu lui dire de nombreuses fois.
« Tu ne crois pas que ce serait plus facile pour toi avec une batte de baseball ? Brute comme tu es, je sens que tu vas le casser le club. Et apparemment, ça coûte la peau des fesses ce genre de truc. »
Romain s’écarta de quelques pas, se décalant de la trajectoire que prendrait la balle une fois que son aîné l’aurait tapé. Il ne manquerait plus qu’il finisse cette agréable journée avec un cocard, ou pire, une dent en moins ! Les bras croisés et la mine amusée, il regarda Ceasar faire son petit rigolo, distrait par tant de bêtise de sa part. D’habitude, le grand brun était du style à tout faire très sérieusement. Aujourd’hui, ensembles, il semblait se lâcher un peu.
« Je n’ai pas l’impression que tu saches réellement ce qu’il faut faire. » Romain s’approcha d’un pas aérien. La tête haute, comme un monsieur-je-sais-tout, il dit avec une condescendance amusante : « Le but de ce sport, c’est de foutre la baballe dans le troutrou, et non de faire l’idiot. »
Un large sourire fendit le visage de Romain qui une fois proche de Ceasar, déposa un petit baiser sur sa joue.
« Allez, dépêche toi, moi aussi j’ai envie d’essayer. »
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(#) Sujet: Re: Deux Parker sur un green Lun 26 Avr 2010 - 19:07
Romain Parker-Walsh
&& Ceasar Parker
Quelques coups dans le vide, Ceasar voyait bien qu'il amusait plus qu'autre chose son cadet. Sourire amusé aux lèvres, il demanda gentiment à Romain de placer une balle à l'endroit voulu, avant qu'il ne commence à lui montrer toute l'étendue de ses talents. Il aimait se dire bon joueur à ce sport, alors qu'il n'était qu'un simple débutant qui s'amusait de temps à autre sur un parcours, avec quelques vieilles connaissances. « Tu ne crois pas que ce serait plus facile pour toi avec une batte de baseball ? Brute comme tu es, je sens que tu vas le casser le club. Et apparemment, ça coûte la peau des fesses ce genre de truc. » Fronçant les sourcils lorsqu'il entendit cela, il tourna son regard vers son frère qui se reculait doucement de l'endroit où était placé la balle tandis que l'inspecteur, lui, se trouvait toujours près de la voiturette à s'amuser avec son club de golf, comme un enfant le ferait avec un bâton. Il s'approcha de Romain et, lorsqu'il passa derrière lui, il frappa doucement le fessier de son cadet avec la paume de sa main. Sourire aux lèvres, il laissa s'échapper quelques mots. «C'est avec la peau des tiennes que je vais payer les nouveaux clubs !»Arrivé près de la balle, il balança un court instant son derrière, faisant mine de se mettre en position lorsqu'il fût de nouveau interrompu par son frère. « Je n’ai pas l’impression que tu saches réellement ce qu’il faut faire. » Il leva les yeux vers lui, sourit un instant avant de recommencer ses singeries. Son cadet s'approcha de lui et, une nouvelle fois, il fût interrompu par un un Romain-monsieur-je-sais-tout. Il ne le regarda pas mais écouta ce qu'il avait à dire « Le but de ce sport, c’est de foutre la baballe dans le troutrou, et non de faire l’idiot. »
Un éclat de rire, il sentit les lèvres de son cadet se déposer contre sa joue. Un léger sourire aux lèvres, il frappa dans la balle avec force. « Allez, dépêche toi, moi aussi j’ai envie d’essayer. » Se relevant, il se tenait droit, un grand sourire satisfait aux lèvres. Il regardait Romain d'un air prétentieux mais son sourire amuser le trahissait. «Joli coup, tu ne trouves pas Parker ! » Un clin d'oeil complice, il s'approcha de son cadet, se positionna face à lui. Il lui donna le club de golf qu'il tenait. Une fois cela fait, il attrapa délicatement le visage du jeune homme avec ses deux mains et vint déposer ses lèvres contre les siennes. Il le lâcha et se retira sur le côté, après lui avoir dit :«Pour te porter chance champion ! »
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(#) Sujet: Re: Deux Parker sur un green Jeu 6 Mai 2010 - 15:35
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Lorsque Ceasar tapa la balle, celle-ci fendit les airs pour atterrir au loin, sur le green. Romain siffla, plus pour faire plaisir à son aîné que pour marquer une réelle admiration face à ce style plutôt musclé. Tout comme lui, Ceasar y allait au feeling, singeant les golfeurs vus un grand nombre de fois à la télévision ou dans les jeux vidéo. Le jeune homme esquissa un sourire complice, amusé par la manière prétentieuse de se comporter de Ceasar. Celui-ci s’approchait en remuant les épaules, et sans qu’il ne s’y attende, il l’embrassa brièvement, collant ses lèvres aux siennes. Malgré l’exposition au grand air de leur couple interdit, Romain répondit brièvement à son baiser, le temps d’une caresse. Ils ne pouvaient pas se permettre plus en public…
FLASHBACK ~ le 2 avril 2011 New York ~ Pink Club ~ 3h15 Avec une insolence et une indolence qui lui était propre, Romain se déhanchait tout contre Ceasar. Torse nu, le corps en feu et le creux des reins en nage, il bougeait sous les regards envieux de plusieurs types qui ne cessaient de le mater sous toutes les coutures. Perdus au milieu de cette foule de danseurs, les deux frères Parker se laissaient aller au plaisir d’être simplement ensembles, l’un contre l’autres, comme un vrai couple. Ici, à New York, ils pouvaient s’afficher sans craindre de tomber sur quelqu’un qu’ils connaissaient. Les risques de se faire surprendre étaient considérablement réduits. « Tu meurs d’envie de leur casser la gueule, n’est-ce pas ? » murmura Romain à l’oreille de son frère, alors qu’il enroulait ses bras lascivement autour de sa nuque. « Est-ce que ça t’emmerde qu’ils me mâtent comme un vulgaire bout de viande ? » « Tu n’as pas idée à quel point. » répondit l’aîné en embrassant son cadet dans le cou. « Le premier qui te touche, je lui éclate la tronche. » « Ils sont jaloux. » sourit Romain en continuant de s’agiter langoureusement sous les mains de Ceasar, mains qui s’approprièrent pour la énième fois de la soirée ses fesses rebondies. « Ca les emmerde de savoir que le plus bandant des minets du coin, c'est-à-dire : moi, est monopolisé par le vieux de service. » « Va les rejoindre si t’en a envie. Je ne te retiens pas. » Il jeta un regard noir vers les types qui tournaient autour de Romain depuis leur arrivée, il y a de cela deux petites heures. « Mais je doute que l’un d’entre eux sachent réellement comment profiter pleinement de tes nombreux talents. » Un léger rire s’échappa des lèvres de Romain. « Et toi bien sûr, tu le sais ? » « J’ai de nombreuses heures de pratiques à mon actif. » répondit Ceasar avec un sourire orgueilleux. « Ah oui ? » Le jeune homme approcha ses lèvres de celles de son aîné. Il les bécota légèrement avant de souffler, suave au possible : « Et si tu me rafraîchissais la mémoire ? » « Ici ?! » « Pourquoi pas ? Donne leur un cours sur la manière d’utiliser correctement le derrière de Romain Parker. » Les doigts de Romain se nouèrent autour de ceux du grand homme et avec un sourire malicieux, il entraîna son frère à travers la foule. Sans un mot, il l’amena au fond de la boite de nuit, là où se trouvait un coin sulfureux, là où le sexe mordait les narines, là où se trouvait les backrooms… FIN DU FLASHBACK
D’un pas, Romain s’écarta à contrecoeur de Ceasar. Il aurait tant aimé pouvoir prolonger ce baiser, mais il savait qu’ici, à Miami, ils ne pouvaient pas se laisser aller en public. D’un bref regard circulaire, il regarda autour de lui afin de s’assurer que personne ne les avait vu, puis il sortit une balle de la poche de son pantacourt. Il dit alors qu’il la positionnait au sol :
« Nous ne sommes plus à New York, Ceasar. Même si je meurs d’envie de m’afficher avec toi comme nous l’avons fait là-bas… ici… nous ne pouvons pas le faire hélas. » Il sourit. « Mais, tu peux toujours m’apprendre à jouer au golf correctement ! »
Il manipula le club, puis d’un léger coup de tête, il invita son aîné à s’approcher. Il ne suffit que d’un seul regard pour que Ceasar comprenne ce qu’il attendait de lui. Le policier se positionna dans son dos, le corps proche du sien. Il tendit les bras et vint prendre avec lui le club, faignant à merveille lui expliquer le mouvement. Romain colla son corps à celui du Ceasar en poussant un petit soupir à peine perceptible. Il demanda alors que son frère développait le mouvement en plusieurs étapes :
« Tu ne te demande jamais vers quoi nous allons tous les deux ? Entre nous… il y a quoi exactement ? Que du sexe ? »
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(#) Sujet: Re: Deux Parker sur un green Jeu 6 Mai 2010 - 19:54
Romain Parker-Walsh
&& Ceasar Parker
Un sifflement se fit entendre dès que Ceasar eut frappé dans la balle, il se retourna alors vers son cadet et remarqua un sourire sur les lèvres de celui-ci. Il sourit également, s'approchant de de lui fièrement. Il ressemblait beaucoup à ces animaux, coq ou poan. Il devait montrer qu'il était là, qu'il n'était pas n'importe qui, parfois prétentieux parfois arrogant, il lui arrivait souvent de gonfler ses pectoraux afin de s'imposer. Il avait pris l'habitude d'être le chef, petit empereur de la famille Parker, il avait déjà perdu sa fierté une première fois mais il avait réussi à la récupérer et il espérait jamais n'avoir à refaire ça, bien qu'avec ce qu'il était en train de faire, cela serait fort probable. Il couchait avec Romain, une relation incestueuse ne pouvait rien donner de bon, mais ils s'y adonnaient tout les deux, sans réfléchir aux conséquences qui seraient, sans aucun doute, terrible. Arrivé devant Romain, il lui donna le club de golf et, soudainement, l'embrassa. Déposant ses lèvres dans une douce caresse, il sentit une réponse mais cet acte s'arrêta rapidement. Il était tout à fait conscient qu'en public, ils ne pouvaient s'afficher et pourtant, ils venaient de le faire. Ceasar n'avait pas réfléchit, encore une fois mais tout semblait normal. Le cadet se recula. L'aîné croisa un instant les bras et il pencha la tête sur le côté lorsqu'il vit une balle sortir du pantacourt de celui-ci, affichant un léger sourire sur ses lèvres tout en le regardant descendre et placer la balle. Il entendit les paroles arriver à lui. « Nous ne sommes plus à New York, Ceasar. Même si je meurs d’envie de m’afficher avec toi comme nous l’avons fait là-bas… ici… nous ne pouvons pas le faire hélas. Mais, tu peux toujours m’apprendre à jouer au golf correctement ! » Il n'appréciait pas tout ce qu'il venait d'entendre mais c'était tout à fait vrai. New York, une ville que Ceasar connaissait très bien pour y avoir vécu plusieurs années et, pourtant, à chaque fois qu'il y retournait, il semblait la redécouvrir, encore et encore. Cette ville ne dormait jamais, il le savait que trop bien et l'avait, une fois de plus, remarqué. Il était sorti dans des endroits qu'il n'aurait jamais pensé côtoyer, il avait assouvi ses pulsions sexuels dans des lieux inavouables selon lui et, après tout ça, une seule conclusion : il avait aimé ! «New York ! New York !» Un léger sourire aux lèvres, il venait de citer cela comme le faisait si bien Frank Sinatra dans la chanson portant le même nom que ses paroles. Il s'approcha doucement de Romain. «Je vais faire de toi un champion Romain !» Il s'approcha de lui.
Son cadet devant lui, il pouvait sentir son corps contre le sien. Ceasar souriant, faisant bien attention de ne pas faire de gestes déplacés, comme il venait de le faire auparavant. Il sentit tout de même Romain se coller à lui, le faisant frissonner doucement. Le sentir comme ça, si proche, le faisait penser à tout ce bon temps qu'ils avaient passé ensemble, en tenue d'Adam tout deux. A cet instant précis, il l'aurait bien déshabillé et profité de son corps si parfait. Il était la fierté de la famille, un véritable Dieu physiquement et, qui plus est, il était d'une grande intelligence. Il se reprit doucement, faisant sans y penser vraiment un petit mouvement afin de se coller, à son tour, davantage à son amant. Il soupira doucement, faisant attention qu'il ne puisse l'entendre et commença, posant ses mains sur celles de Romain tout en lui commençant à lui expliquer. «Tu dois y aller doucement et surtout, tente de visualiser la direction qu'elle va prendre, en y ajoutant la force que tu désires lui donner. Et ensuite...!» Il était prêt à feinter un coup lorsqu'il entendit les paroles de son cadet. « Tu ne te demande jamais vers quoi nous allons tous les deux ? Entre nous… il y a quoi exactement ? Que du sexe ?» Il s'arrêta net, lâcha les mains de Romain et se recula, stoppant tout contact physique. Il prit la parole, sur un ton qui se voulait réconfortant malgré les mots dures qu'il allait utiliser «Il y a toujours eu quelque chose entre nous Romain ! Je t'ai constamment surprotéger, j'ai toujours fait attention à ce que tout ailles pour le mieux pour toi ! Oui, nous dérapons mais tu sais très bien qu'un jour, tout sa va s'arrêter !» Il se montrait dur mais il savait qu'il ne pourrait jouer à ce petit jeu indéfiniment. Inceste, un mot qui semblait si dur aux oreilles de Ceasar et pourtant, il était en plein dedans. Romain s'était retourné, l'aîné plongea son regard dans celui de son cadet, un sourire réconfortant aux lèvres, il s'approcha de lui. Il passa une main sur l'épaule de son frère, la tapotant quelques fois avant de reprendre, doucement. «Tu le sais aussi bien que moi, tout s'arrêtera un jour et nous reprendrons nos vies Romain. Je suis persuadé que ce ne sera plus pareil, nous aurons vécu ceci mais profitons-en tant qu'on le peu !» Il déposa un baiser sur le front de son aîné. Il plongea à nouveau son regard dans le sien. Ils étaient proches, Ceasar pouvait sentir le souffle de Romain sur lui. «Peu importe comment ça se terminera, tu sais que je serais toujours là pour toi ! » Une seule envie, l'embrasser mais il ne pouvait guère. Le serrer contre lui, déposer ses lèvres sur celles de Romain, caresser les courbes de son corps, s'unir à lui comme ils l'avaient tant fait en si peu de temps. Il laissa s'échapper un soupir avant de retrouver son sourire réconfortant. Il posa sa main sur le club de golf et reprit, d'une voix calme et reposant. «Allé, on est là pour passer du temps ensemble. Ne le gaspillons pas, il est précieux. » Un clin d'oeil complice, il attendait que son cadet reprenne position afin de continuer ce petit cours bien amusant.
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(#) Sujet: Re: Deux Parker sur un green Sam 8 Mai 2010 - 15:47
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Romain savait que tout était voué à l’échec entre eux, mais une partie de son être refusait de l’admètre. Un morceau de son cœur s’était entiché plus que de raison de Ceasar. Romain en était amoureux… du moins, c’était la sensation qu’il éprouvait sur l’instant. Ceasar avait toujours été l’homme fort sur lequel il aimait se reposer. Il avait toujours été l’un des piliers soutenant son existance. Les limites étaient dépassées et les frontières de leur relation étaient à redéfinir à nouveau. Le jeune homme ne différenciait plus ses sentiments fraternels de ceux qu’il pouvait porter à un amant de passage dans sa vie. Tout était ambigu et tout était mélangé en lui. Une chose était cependant certaine : Romain n’éprouvait aucun remors à s’offrir plus que de raison à la fougue animale de son grand frère. C’était un besoin puissant. Une pulsion qui se foutait bien de la morale.
« Et si moi, je n’avais pas envie que tout s’arrête ? »
Le jeune homme faisait face à son aîné. Il dardait son regard vers lui, un regard à la fois triste et à la fois boudeur. Romain n’avait pas envie que leur relation cesse. Il se sentait bien avec Ceasar. Complètement vivant et épanouit. Bien que se sachant marié à un homme pourtant disparu en mer, et surtout frères, Romain ne pouvait se résoudre à réprimer ce qu’il ressentait pour cet homme en face de lui. Il y avait quelque chose en Ceasar de si attirant que s’en était troublant.
« Je suis bien avec toi Ceasar, et même si je sais que nous n’avons pas le droit de faire cela, j’aime le faire. Je sais que nous sommes frères. Et je sais que je suis marié à ce fameux David dont je ne me souviens même pas du visage. Mais même en sachant cela, je ne peux pas me résoudre à tout arrêter. Sans toi, je ne sais pas ce que je ferais. »
Les larmes lui montèrent aux yeux. Ils n’avaient encore jamais cherché à parler de leur relation aussi ouvertement. D’ordinaire, ils se contentaient des non-dits. Romain avait en lui cette étrange douleur et cette peur infâme qui ne cessaient de le tirailler. Elles n’étaient apaisées qu’une fois qu’il se serrait dans les bras puissants de Ceasar, abandonné à son amour. Le jeune homme ne savait pas ce qui clochait en lui, et pourquoi il se sentait toujours obligé d’aimer plus que necessaire les hommes de sa vie. Ceasar et Ozzie. Maât dans une autre mesure… Qui avait-il dans son âme pourqu’il accepte de dépasser aussi souvent et aussi facilement les limites de l’acceptable ?
« Quand tout s’arrêtera… tu seras là ? » demanda-t-il alors qu’il s’essuyait d’un revers de poignet les yeux afin de ne pas pleurer. « Je sais que rien ne pourra plus être comme avant lorsque tu te lassera de moi. Mais ne me laisse pas tombé. Pas maintenant. » Il s’approcha de lui en tendant les bras, réclamant par ce geste une accolade affectueuse : « Je t’aime, moi Ceasar. »
SUJET ANNULÉ ET RETIRÉ DE L'HISTOIRE DE ROMAIN S. PARKER